Depuis notre arrivée dans le Bas-St-Laurent pour les vacances, il a fallu savoir demander gentillement à nos différents hôtes s'ils voulaient bien partager leur prise 120 volts avec nous afin de permettre à notre voiture électrique de se recharger.
Car la première leçon à retenir d'un endroit sans bornes L2, c'est de se brancher sur une prise 120V à chaque occasion que l'on a, pour tout arrêt de plus d'une heure. Il faut profiter de chaque instant où la voiture est stationnée afin d'abreuver sa monture. Surtout en vacances! L'horaire et les activités changent constamment, et il est possible de faire beaucoup de route pour se promener d'un endroit à l'autre, à visiter, et surtout, à se perdre!!! On en perd du kilométrage à tourner en rond des fois... Sans compter les "Chéri, j'ai oublié mes clés!" Ou "Chéri, j'ai oublié ma sacoche!" Vrai! Ou à chercher une prise pour se brancher! Nous avions réservé à une auberge à St-Fabien, petit village près du Bic, et j'étais certain qu'on pourrait s'y brancher pendant la nuit. Eh bien surprise! Les vieilles bâtisses et maisons n'ont souvent pas de prise électrique à l'extérieur. On tourne autour du village, on retourne au centre d'information touristique, qui nous offre une prise pour nous dépanner. Super! On en profitera plus tard. Mais en premier, une visite du superbe parc de la SÉPAQ du Cap-à-l'original au Bic s'impose. Les dames du centre d'information nous laissent savoir que le parc possède plusieurs voitures électriques, ainsi qu'une borne 240V! On avait déjà entendu parler qu'en leur demandant, souvent à la SÉPAQ ils sont heureux de pouvoir dépanner d'autres VÉ. La dame appelle le parc pour nous, et on lui répond qu'ils doivent obtenir une permission par écrit avant, et que ce n'est pas possible. Bah! Sûrement que sur-place, le discours sera différent! À l'entrée, on nous recommande d'aller à la Ferme Rioux, c'est là où est située la borne; rendus, on nous dit que non, il y a une prise derrière une poubelle au Camping Rioux - on demande alors si c'est pas plutôt une prise 120V, mais la dame à l'accueil nous assure que le gestionnaire à qui elle vient de parler n'est pas fou, et que c'est bien là la borne 240V. OK. On retourne, et je me dis qu'avec tous ces Rioux, mes ancêtres, je vais sûrement avoir un traitement préférentiel. Pantoute!! Derrière la poubelle, il y avait une prise 120V disjonctée, ainsi que l'autre sur le côté de la bâtisse, sûrement pour ne pas qu'on utilise l'électricité du parc sans permission. On roule roule, et surtout perd du temps... La tension est palpable dans la voiture entre moi et ma conjointe, et ce n'est pas une tension utile pour recharger la Leaf! On retourne à la ferme, je ne dis pas à la dame que le gestionnaire est effectivement fou, même si je le pense, mais que les prises 120V qui ne sont PAS des bornes sont non-fonctionnelles, et qu'on abandonne. On part en randonnée dans le parc, et on oublie nos soucis! Avec tout le kilométrage perdu dans la journée et l'impossibilité de se charger à chaque arrêt, on pouvait oublier le chic restaurant Mange-Grenouille au Bic, un peu trop loin avec toutes les côtes à affronter. On s'est satisfait du resto du coin et de leur cipaille maison! Ensuite direction centre d'information touristique de St-Fabien pour profiter de la prise qu'ils nous ont gracieusement offerte. Arrivé à destination, on se rend compte que la prise est du 240V. Et je n'ai pas de chargeur 240V! Argggg!!! On continue à tourner en rond pour trouver une prise 120V, quitte à débrancher la distributrice à Pepsi pour s'alimenter. Désolé, on est désespéré! Finalement on réussi à permettre aux deux branchements de coexister sur la même prise (l'embout du EVSE est un peu gros), donc on quitte notre Leaf pour la nuit. Au réveil, première chose que je fais, c'est vérifier via CarWings que personne n'a débranché la Leaf pendant sa recharge!! Ça va, on peut se calmer, tout fonctionne. En quatre jours, nous avons parcourus plus de 400 km dans une variété de côtes et de forts vents qui ont nous ont retourné du 4-5 km/kWh pendant nos trajets. Des conditions qui compliquent l'estimation de l'autonomie nécessaire pour se promener sans soucis et explorer les belles routes valloneuses de cette région du Québec. Et la cerise sur le sundae: en début de semaine,alors qu'on cherchait LE cinéma à Rimouski, le GPS intégré de la Leaf nous a réservé une belle surprise en nous orientant jusqu'à l'aéroport de la ville. Un détour de 15 km et des enfants qui chialent parce qu'ils manquent le début du film! Heureusement qu'il y a quelques bornes pour une recharge d'appoint tout près, car le retour au chalet se serait fait à basse vitesse avec des 18 roues qui nous auraient fait comprendre que la limite de vitesse à 90 ne doit pas être respectée si on veut vivre!!! C'est en grande partie dû à ces déplacements à haute vitesse tout en gravissant des côtes que notre autonomie a autant souffert. C'est alors qu'on peut mieux apprécier les trajets des Leafers à Rimouski dont Rémi notre délégué régional, qui obtiennent des autonomies très bonnes quand on peut mieux comprendre le terrain qu'ils affrontent régulièrement!
8 Commentaires
En planifiant nos vacances familiales cette dernière semaine, j'ai réalisé à quel point notre Leaf (il faut maintenant dire "notre" et non plus "ma" car ça énerve ma conjointe!!!) me manquerait. Son doux roulement, et la fierté que l'on ressent de conduire tout électrique. On devait quitter pour le Bas-St-Laurent à 500 km de route de Montréal, avec 4 valises, 4 vélos, kayak, glacière, bac de jouets de plage, 2 bacs de jouets, 2 enfants, un chien, ouf! La Leaf n'est pas fait pour ce type de voyage aussi loin...
J'ai donc convaincu ma conjointe la journée avant le départ que de prendre 15 heures pour faire 500 km était une super bonne idée!!! Bon, quand on le dit comme ça, l'idée semble saugrenue..... Nous avons donc quitté notre domicile dans deux véhicules. Je devais tenter l'expérience coûte que coûte! La condition principale: je devais arriver en même temps qu'elle à notre destination. Elle est très patiente avec moi, ma conjointe! :) J'ai donc calculé qu'en partant à minuit, j'arriverai à 15:00 à Trois-Pistoles. J'ai aussi dû m'acquitter de certaines tâches avant le départ, dont placer tout le bagage dans l'auto, installer le support avec les vélos bien sécurisés, pour que le départ de la famille se passe TRÈS bien - il ne faut pas déplaire à madame!! Puis faire la même chose pour la Leaf, et préparer le trajet. Tout est complété à minuit cinq, je suis donc prêt pour le grand voyage en direction de mon premier arrêt, Drummondville. Une borne du Circuit Électrique située près du Parc Woodyatt dans un joli petit centre-ville, avec quelques jeunes en boisson. Hum, on se prépare pour une petite sieste dans la voiture pendant la recharge qui doit être à 100% pour se rendre à Québec par l'autoroute. Green Race m'estime une batterie à -20% à mon arrivée si je roule à 80 km/h!!! 1- No way que je roule à 80 sur un autoroute, je vais me faire ramasser! 2- Une petite recharge à Victoriaville n'est pas possible, je n'ai pas de carte AddEnergie! Foutu! 3- Une distance de 145 km devrait se faire facilement, non?? Après un sieste pas très efficace car l'auto était plutôt pleine et je ne pouvais pas bien incliner le siège pour m'assoupir, je quitte en direction de la Vieille Capitale, un peu trop confiant. La température diminuait au fur et à mesure que je m'approchais de la cité du maire Labeaume; à 4 degrés Celcius en shorts et t-shirt, je peux vous dire que je regrettais mon choix vestimentaire! Et je ne pouvais pas allumer la chaufferette, j'avais besoin de tous mes électrons. Mais je n'en pouvais plus, j'ai mis le chauffage à 23 degrés. Pas si mal!! L'énergie utilisée ne diminuait que de quelques kilomètres mon autonomie, même en roulant à une vitesse moyenne de 90 km/h avec un peu de vent de face. À quatre heures du matin, y'a pas grand trafic sur la 20 je vous garantie. Les camionneurs sont arrêtés sur le bord de la route, et y'a pas beaucoup d'automobilistes non plus! Je devais arrêter au St-Hubert de St-Nicolas pour faire la recharge, mais puisque ça se passait mieux que prévu, j'ai continué à l'Hôtel Sépia. Je me disais qu'il y aurait sûrement des choses plus intéressantes à découvrir dans ce coin. Si la borne était occupée, j'avais toujours le luxe de rebrousser chemin pour aller à la borne de l'Aquarium de Québec. Et quelle surprise dans ce coin! La promenade Champlain. J'en avais déjà entendu parlé, je ne savais pas comment m'y rendre, et c'est juste à côté! J'ai donc emprunté un chemin pour me rendre le long du St-Laurent, avec en main mon petit déjeuner. Quel beau coin, quel merveilleux boardwalk, et quelle vue resplendissante du Pont de Québec! J'ai marché, visité, profité du moment à prendre des photos, et contacter ma conjointe pour lui demander de m'apporter un manteau!! :) À distance, j'ai vérifié l'état de recharge de la batterie - je n'avais pas besoin de beaucoup d'autonomie pour me rendre à la prochaine étape, St-Jean-Port-Joli, où la borne d'un membre AVEQ était partagée sur PlugShare. Sans cette borne, impossible de se rendre plus loin. Jamais de perte de temps grâce à CarWings, j'aime beaucoup cette fonctionnalité! De retour dans la Leaf après une belle découverte à Québec, le périple continue à vive allure, avec des pointes de vitesse à 110 Km/h alors que l'autonomie instantanée indique du 9-10 km/kWh!! Vive le vent du sud-ouest!!! Un petit arrêt à St-Jean-Port-Joli me permet de visiter à vélo le littoral et le village, passer du temps dans un parc rempli de sculptures en bois qui font la fierté du village, et de rencontrer Serge, un vrai de vrai aVÉnturier! Il m'a raconté qu'il a traversé le Parc de la Jacques-Cartier pour se rendre à Chicoutimi en iMiev!! Il a pu se charger à 120V au seul arrêt possible... Toute une histoire! Ca vaut la peine d'aller le visiter juste pour entendre ses histoires et profiter de son expérience en VÉ. J'en reparlerai prochainement. Mais avec tous ces beaux arrêts, j'oubliais que je devais me presser un peu! 100 km plus loin, j'étais arrivé à Rivière-du-Loup, une autre recharge avec le réseau Éco-Route Québec à l'hôtel Universel, juste à côté d'un Walmart - ma conjointe entre-temps m'avait appelé pour me demander de faire des petites commissions pendant mes arrêts!! Puisque je n'avais besoin que de m'arrêter 30 minutes pour obtenir l'autonomie nécessaire pour me rendre à destination, c'était parfait! Mais ma douce roulait à 118 km/h et se situait à 50 km de Rivière-du-Loup, je devais donc me dépêcher de charger et reprendre la route! Elle risquait de me dépasser!!! J'ai donc enfilé à toute vitesse par la 132 au lieu de continuer par la 20, le GPS indiquait une économie de 5 km! Ça compte! Je me finalement rendu au fil d'arrivée 4 minutes avant ma charmante épouse qui me trouvait pas mal fou de m'être rendu en Leaf à Trois-Pistoles, mais quand même fière de mon petit côté givré... Conclusion: Je veux des bornes L3!! Ça peut pas être plus clair. J'ai fait un BEAU voyage, j'ai BIEN profité des moments de recharge (sauf dormir dans la voiture - pas cool). Mais demander à de jeunes enfants de se plier à un tel horaire, eux qui demandent pourquoi le voyage est aussi long 15 minutes après avoir quitté le domicile (!!!), c'est impensable. Avoir eu des bornes L3, ma conjointe m'aurait accompagné sans hésiter. Je ne serais pas parti 10 heures avant elle pour qu'on arrive en même temps. Nous aurions eu 3 arrêts de 30 minutes, et un arrêt de 5-10 minutes pour les recharges. Les enfants auraient été très heureux de pouvoir se dégourdir les jambes, avoir une pause-pipi et manger un peu. Et on serait heureux de recommander à tous de faire pareil. Présentement, ces multiples étapes doivent faire partie intégrale d'un planification plus élaborée afin de rendre le voyage viable. Sinon c'est une course à un seul but, et ce n'est pas donné à tous de le faire. J'espère que ce récit vous permettra de mieux évaluer si faire un long voyage en VÉ est une bonne idée ou un plan de fou, selon votre situation. Ma recommandation est de planifier vos loisirs pendant les arrêts, et de ne pas rouler la nuit sauf si vous pouvez vous coucher confortablement dans un hôtel ou une auberge! Sinon, vraiment passer plus de temps à chaque endroit et en faire partie intégrante du voyage. Mon seul espoir pour le retour, c'est de ne pas avoir des vents de face, sinon le trajet Québec-Drummondville sera très stressant! ;) "Combien de distance pouvez-vous parcourir avec la Leaf?" Question simple, réponse complexe. Et c'est ce que ce blogue tente de démystifier: jusqu'où peut-on réellement se rendre en voiture électrique qui promet une autonomie de 160 km; ceci s'applique autant à une iMiev, Leaf, Focus, smart, Spark, BMW i3. On mentionne souvent que le 160 km est possible mais avec un environnement idéal. L'été, c'est idéal. Pas de question à se poser? En fait oui. Car comme la SAAQ se plait à nous le répéter régulièrement, "La vitesse tue"... avec une précision: ..."l'autonomie" Deux petites expériences du weekend: 1) Trajet Rive-Sud -> centre-ville MTL pour boulot -> La Ronde -> l'envolée des montgolfières à St-Jean-sur-Richelieu -> Napierville Dragway -> retour au bercail. Ce n'est pas le triangle infernal, c'est l'utilisation d'une voiture pour faire aller au travail puis ensuite faire des activités familiales pendant une journée bien chargée. Utilisation sur autoroute et route secondaire, on peut calculer avec le GPS, Google Maps, ou l'outil Green Race. Environ 140 km en tout. Résultat? On fait un peu plus attention en début de journée, et on roule sans se soucier au retour. Aucune recharge nécessaire. 2) Shérif Ville! Situé à Les Cèdres, ce parc d'amusement pour les enfants de 3 à 12 ans offre de multiples activités dans un atmosphère de Far West. Jeux gonflables, parcours d'hébertisme, tir à l'arc, spectacle, VTT électriques, piscine, mini-golf, etc... Une belle journée à passer en famille avec nos enfants. 75 km de distance de la maison, donc 150 km au total. Cette fois-ci, on décide d'utiliser l'autoroute tout le long, pour évaluer si le GPS se trompe. Selon l'estimateur de distance CarWings, nous devions arriver à destination avec 3 barres sur 12 en utilisant l'autoroute. Impossible donc de retourner à la maison sans recharger. La réponse à cet énigme se trouve dans chaque coffre arrière de voiture électrique, et s'appelle un EVSE. C'est un chargeur qui se branche sur une prise standard 120V, et qui permet de recharger votre voiture trèèèès len--te--ment. Tout commerce, toute maison possède une prise 120V à l'extérieur. Il suffit de demander. Nous avons donc contacté l'administration de Shérif Ville pour savoir si nous pourrions brancher notre carriole Nissan à quelque part. Leur première question: "Est-ce que ça tire beaucoup de jus?" Une bonne question. Et la réponse: "Pas plus que plusieurs ampoules 100W allumées". On pourrait aussi comparer à une pompe de piscine, un coupe-bordure, ou un calorifère. Puisqu'on n'y fait pas une recharge complète - impossible dû au temps requis, ou non nécessaire car la charge restante n'est pas 0% - une recharge de 3-4 heures leur revient à environ 30 cents. Mais c'est un service fort apprécié qui nous permet de maximiser notre temps alors que le véhicule n'est pas utilisé. Une bonne question à leur poser: "Est-ce qu'il sera possible de se stationner à quelques mètres de la prise 120V, ou me faudra-t-il un fil d'extension?" Ça peut dépanner des fois... Ici, nous n'en avons pas eu de besoin. Finalement, en passant par l'autoroute et en utilisant l'air climatisé (température extérieure de 28°C), nous sommes arrivés à destination avec 5 barres sur 12. Parfait pour une petite recharge d'appoint à 120V nous permettant de revenir à la maison sans ralentir la cadence. C'était une première à Shérif Ville: des visiteurs en voiture électrique. Tout le personnel s'était passé le mot, et nous avons eu droit à de gentils commentaires tout au long de notre séjour... surtout à propos de ses belles courbes! Des amis ont même été surpris par le commentaire d'un employé qui répondait à un enfant demandant pourquoi les VTT étaient aussi silencieux:"C'est parce qu'ils sont électriques qu'ils ne font pas de bruit et ne polluent pas, exactement comme la belle voiture blanche stationnée à côté du bureau du shérif là-bas! Vous la voyez? Elle est 100% électrique, et n'utilise aucune essence! C'est super hein?" Conclusion: Il est possible d'utiliser l'autoroute pour se rendre à destination sans trop gruger l'autonomie annoncée, mais si le voyage aller-retour s'annonce un peu juste comme distance possible, toujours s'assurer que vous pouvez vous recharger à destination avec l'EVSE inclus avec votre voiture. Sinon, vérifier pour une borne 240V à proximité, prévoyez de souper au St-Hubert le plus près, ou faites comme nous, et gardez toujours dans votre coffre arrière un bâton et des balles de baseball pour frapper quelques circuits dans le stationnement d'un Rona pour passer le temps... :) Non, pas le Memphrémagog. Le lac Magog, situé à Rock Forest. La journée s'annonçait belle, je devais travailler le matin, puis prendre notre deuxième voiture pour me rendre de Montréal jusqu'au lac Magog pour y rencontrer des amis et ma famille qui m'y attendait. Bagages, vélos de montagne, chien, équipement de baseball - un véhicule bien rempli! J'aurais aimé faire le voyage avec la Leaf, mais selon l'estimateur de trajet favori de l'AVÉQ, impossible de s'y rendre - j'arriverais avec négatif 11% de batterie; la raison est simple, il y a de la côte dans ce coin de pays, et des grosses en plus! J'avais donc rechargé la Leaf à 80% pour la journée, pour me rendre au travail le matin, aller faire des emplettes chez Mountain Equipment Coop entre autres, puis petit retour à la maison. J'ai quand même branché la Leaf en arrivant, juste au cas où... Je me sentais un peu coupable de ne pas profiter de la Leaf, mais on m'attendait, et devoir recharger en cours de route n'était pas une option. Je devais arriver rapidement. En passant, j'ai fait quelques tests SUPER IMPORTANTS sur la Leaf ce matin là:
Voilà! Tout pour la science et les membres de l'AVÉQ qui veulent savoir! Tout ça pour dire que pendant que je répond à des courriels (j'en reçois beaucoup, beaucoup - j'aimerais mieux répondre à vos questions sur les forums, pour que tout le monde puisse en profiter!!), la Leaf se charge, puis je vérifie le trafic sur l'autoroute pour me rendre dans le joli coin de Rock Forest: bouchons! ROUGE! Perte de temps totale! Autant rouler à 10 km/h en Leaf sur l'autoroute, tant qu'à faire! Je pourrais sûrement m'y rendre.... Au pire, il y a maintenant des bornes publiques à Magog, donc une petite recharge d'appoint de 30 minutes devrait suffire si jamais c'est un peu juste comme autonomie. Le GPS de la Leaf me suggère la route 112 qui longe l'autoroute 10, et passe par Granby. Non, non, non! Des amis motocyclistes me recommandent la 104, moins de perte de temps, plus belle route. "Passe pas par Granby, tu vas t'en vouloir!" Euh, OK! Je programme donc la Leaf via Google Maps, et je place tout l'équipement du weekend dans le coffre avec les bancs baissés, et il restait encore de la place pour cinq écureuils et une meute de loups. Super! Envoyer une adresse via Google Maps On quitte, via la 104. Le GPS de la Leaf se lamente que c'est impossible à réaliser comme route. "Voulez-vous trouver une station de recharge en route?" NON! Je suis déterminé à m'y rendre sans arrêter. Il vente fort (35 km/h, rafales à 45 km/h sud-ouest, je me dirige sud-est), mais en diagonale, donc souvent ça aide, parfois c'est contre la voiture. L'autonomie en souffre. Rendu à Magog, il reste 24 km à parcourir, et 19 km d'autonomie, et plusieurs -bonnes- côtes à franchir dont celle de Ste-Catherine-de-Hatley, un monstre! Je décide que l'auto ne sait pas de quoi elle parle, et que je pourrais sûrement trouver une église à quelque part pour me recharger si jamais le pire arrivait. Il faut pousser l'audace un peu... J'ai Gilles, notre grand champion AVÉQ de la distance avec sa iMiev en tête, et je me dis qu'il faut que j'essaie. Merci Gilles! ;) On oublie donc l'indicateur d'autonomie estimée, et on se branche sur le % de charge restante de la batterie. En bas de la côte monstrueuse, il me reste 9% de batterie. En haut, après avoir peiné à 54 km/h (dans une zone de 90!!!) à gravir ce mastodonte, il me reste 7% qui baisse à 6% quelques secondes plus tard. Il reste encore 11 km à franchir. J'ai ainsi découvert que lorsqu'on passe à 5% de charge restante, l'indicateur passe plutôt à un "--" qui flashe. Je suis si près du but! On continue! Encore une zone à 90 km/h... ouf, j'ai chaud tout d'un coup! Mon chien me regarde, pas trop rassuré lui non plus. Ça continue à monter, monter... puis redescendre; j'en profite pour régénérer la batterie, et miracle! La batterie vit, elle indique 6%!! Je passe de --% à 6% deux fois de cette manière, puis 8 km à franchir... Je suis bien arrivé à destination après 154 km franchis, je n'ai aucune idée du pourcentage restant, mais je n'ai jamais vu la petite tortue apparaitre. Peu importe, la bière était bonne ce soir là! Et tout le monde était impressionné par la Leaf, sa capacité de chargement, son beau look, et son autonomie! Et pour le retour? Par la 112, tel que la Leaf le recommandait - je suis arrivé à la maison en 2 heures, une heure de moins qu'en passant par la 104, et avec 20% de charge restante même avec de longues pointes à 104 km/h. La morale? Les motards n'y connaissent rien, fiez-vous au GPS de votre auto électrique, il est bien calibré!!! En début de semaine, j'ai tenté un aller-retour dans l'État de New York pour aller acheter de la crème glacée. Bon, vous allez vous demander pourquoi? Un coup de tête! J'aime essayer de nouvelles saveurs, et au Canada ça manque un peu d'imagination! Et puis, quand le voyage est pratiquement gratuit en voiture électrique, pourquoi pas? :) Sauf que je n'avais pas tout prévu.... et j'ai poussé un peu la limite! Il faut aussi se rappeler qu'en passant aux douanes, avouer qu'on est venu aux USA de Montréal pour acheter 4 litres de crème glacée, ça peut sembler très, très louche! Ça risque même de vous retarder beaucoup lorsqu'on décide de fouiller la voiture au complet!!! Surtout si vous aviez oublié d'apporter votre glacière pour éviter que les produits se décongèlent durant le retour... Bref. Le trajet initial s'est fait à une moyenne de 67 km/h sur une route secondaire longeant l'autoroute, à écouter la radio et profiter du grand air frais de la campagne! Pour le retour, 100 km/h avec l'air climatisé au max pour garder la crème glacée au frais! À chaque 30 secondes, l'estimateur d'autonomie de ma Leaf baissait de 1 km. En premier, on se dit qu'il ne faut pas paniquer. Que tout va bien se passer. Après 30 km de perdu en quelques minutes et 5 km de parcourus, à se faire dépasser à 125 km/h par des gens pressés de rentrer à la maison après leurs vacances, on se sent de trop sur l'autoroute, mais on se dit qu'il faut continuer, c'est pour la science qu'on le fait!! Puis, petit à petit, on augmente la température de la climatisation; on diminue la vitesse du ventilateur; on arrête la climatisation; on pense diminuer sa vitesse de croisière, ou carrément quitter l'autoroute. Mais on continue, on regarde l'estimateur d'autonomie sur la carte du GPS avec les cercles blancs et gris, et on se dit que l'auto ne doit pas se tromper! En fait, on croise les doigts, et on commence à planifier un plan B. On pense à s'arrêter sur le bord de l'autoroute, et de manger les 4 litres de crème glacée avant qu'elle ne soit complètement fondue! :) Heureusement, il restait encore 25 km d'affichés en autonomie, et aussitôt sorti de l'autoroute, les 7 km restants à parcourir dans la ville ne m'ont grugé que.... 1 km d'autonomie! Ah, le fameux "Guess-o-meter" de la Leaf en action! Sueurs froides? Moites, plutôt... À tout moment, j'aurais pû quitter l'autoroute pour retourner sur la route secondaire, où on peut plus facilement contrôler sa vitesse et donc son utilisation d'énergie. À basse vitesse, on peut facilement parcourir plus de 200 km. Le record est détenu par un Américain qui a conduit plus de 300 km sur la batterie de sa Leaf! Donc non, on ne s'en fait pas tant que ça. Mais on acquiert de l'expérience. Surtout pour la glacière. Et la crème glacée? Délicieuse! On s'organisera mieux la prochaine fois!!! "Regarde chéri, une Leaf!" "Wow, je pense que c'est une auto électrique!" "Why is this car not making any noise?" -"Coz it's an electric car!" (Agents frontaliers américains alors que je quittais le poste) "Finalement une belle auto électrique! Cool!" "Je suis désolé de mon manque d'information, c'est la première fois qu'on me fait la demande de brancher une auto. Je ne sais pas quoi répondre, mais j'imagine que je dois bien me renseigner, c'est ça le futur et je dois pouvoir répondre à la clientèle!" Oui, rouler en Leaf, ça fait tourner les têtes, ça fait poser des questions, ça fait sourire, et tout le monde sait que n'est qu'une question de temps avant qu'eux aussi possède une voiture électrique. Pas besoin de rouler avec une auto coupée en deux pour attirer l'attention! Ni de posséder une Tesla! C'est encore assez nouveau pour être considéré hors de l'ordinaire. Il n'y a aucune voiture électrique dans mon quartier. Sur les forums de Leaf, les gens veulent savoir comment fermer le signal sonore émit lors de la conduite à basse vitesse. Moi, je me demande pourquoi? C'est une mesure de sécurité - à l'arrêt complet ou à plus de 40 km/h, il n'y a aucun son. Sinon c'est un léger signal, un sifflement qui averti les gens de ne pas traverser la rue sans regarder car une voiture électrique arrive! Même dans un stationnement intérieur où on s'habitue à entendre la réverbération des engins à explosion et qui nous donnent le signal de s'aventurer entre les voitures ou non, on ne prête pas toujours attention à un véhicule électrique - surtout si on n'en a jamais vu! Pour ceux qui lisent les articles et sont bien connaissant des VÉ au Québec, vous entendez venir une auto électrique 500 mètres à la ronde, mais M. et Mme Tout-le-monde n'ont absolument aucune idée, et ne s'attendent pas à voir filer une auto silencieuse à 50 km/h sur la rue! En tant que propriétaire de VÉ, il faut conduire encore plus défensivement. Vos expériences à ce sujet? La Nissan Leaf SL possède des phares avants utilisant des DELs qui font une belle lumière très forte, très blanche, très désirable. Donc pour nous, parents pauvres de S et SV, on est pris avec de l'halogène jaunâtre. Pas super pour une voiture qui représente le futur! J'ai donc entrepris quelques modifications à ma voiture afin de lui donner un look approprié, avec un blanc plus blanc que neige. Pour l'arrière, les WLED-WHP5 de chez SuperBrightLEDS.com ajoutent une belle luminosité à la plaque d'immatriculation, et ces DELs sont assez fort pour éclairer le sol. Amusant! Les phares avant sont des H13 (aussi connus sous le nom 9008), ces ampoules possèdent un double filament pour les phares de route et de croisement. J'ai essayé les populaires Nokya Ultra White vendus chez AutoPro et des magasins de tuning, mais le baril est trop gros d'un demi millimètre, et ça ne passe pas, mais pas du tout! Rien à faire! Je me suis rabattu sur du bas de gamme, avec les Euro Dezigns qui donnent une lumière blanche à 55W. Mais les phares de la Leaf possèdent un champ d'action vertical trop délimité à mon goût; ça vise trop droit et pas assez sur la route. Pas grave en ville, mais lorsqu'on emprunte des routes de campagnes (car lorsqu'on veut améliorer son autonomie, on roule moins vite sur des routes secondaires!) et qu'on doit tourner dans une entrée, c'est vraiment pas le top. Des phares "anti-brouillard" blanc sont de mise afin de mieux éclairer la route directement devant la voiture et sur les côtés, et c'est ma prochaine modification. Tout ça pour dire que j'ai profité de cet achat pour tester un peu l'autonomie de la Leaf sur autoroute avec un allez-retour de 120 km à une vitesse de 100 km/h - avec certains ralentissements dus au trafic, dont environ 20% roulés en ville. À mon retour à la maison, il me restait encore 40 km de distance possible à parcourir. Je vais devoir faire plus de tests, mais c'est encourageant de savoir que l'économie d'électrons peut aussi se faire à haute vitesse avec la Leaf 2013. Après mon arrêt à Burlington, je devais continuer vers la ville de Barre mais à tenter de finir d'écrire mon blog, je me suis retrouvé avec 110 km d'autonomie. C'est montagneux comme région, il ne faut pas se fier simplement à l'autonomie. Et pour cause! Le trajet de 65 km ascendant m'a grugé 95 km de batterie! Et en plus, avec la nuit qui était tombée, j'ai dû me fier entièrement au GPS intégré. Le foutu GPS voulait me faire passer par l'autoroute I-89, et mon forfait data de téléphone intelligent ne fonctionne pas aux USA, donc aucun moyen de savoir par où passer sauf de mémoire en suivant la US-2 (qui longe l'Interstate). Et n'ayant pas encore lu le manuel d'instruction de la Leaf, je n'avais aucune idée comment arrêter le guidage qui me tapait sérieusement sur les nerfs à chaque fois que je passais une intersection!!! "Tournez à gauche, puis encore à gauche." NON!!! Je ne peux pas imaginer le stress que j'aurais vécu, d'arriver à destination avec seulement 5 km d'autonomie restant. Parce qu'au Vermont, t'as beau rouler lentement, il faut quand même monter les côtes! Et l'autonomie est affectée... Morale: mieux vaut utiliser l'outil Green Race pour bien évaluer le pourcentage de batterie nécessaire afin d'arriver à destination. Sinon, on reste plus longtemps et on fait le plein à 100%! Cliquez pour agrandir Et qu'est-ce qu'on fait à Barre, ou plus précisement Graniteville? On y fait du vélo! Vélo de route, ou de montagne (ma préférence). C'est un endroit vraiment spécial, qui était reconnu pour la qualité de son granite, et il y a plus d'un siècle la demande a chuté, et plusieurs usines ont fermé leur porte. Le résultat, c'est que des dizaines de carrières désaffectées et abandonnées ont été reprises par la nature. Une petite graine y tombe, une plante pousse puis meurt et sèche, devenant compost. Plusieurs plantes qui poussent, des arbres, puis leurs feuilles et épines tombent l'automne, un terreau se crée. Avec les décennies, ce cycle s'est répété et une forêt peut maintenant être aperçue au sommet des tas de granite qui avait été empilé par la machinerie de l'époque. Et c'est là-haut qu'on fait du vélo de montagne! On peut voir encore voir le granit sous la "terre" Une fois rendu en haut, on se croirait dans une vraie forêt bien normale, mais lorsqu'on y prête attention, on remarque encore des vis et boulons qui sortent du sol, et des câbles qui sont ancrés dans le granite afin d'éviter un éboulement. C'est un environnement comme nul autre ailleurs, surtout connu pour ses "zones climatisées". En fait, le roc reste très frais l'été, donc quand on passe à côté d'un amoncellement de pierre dans cette "forêt", une baisse de température importante est notée. Très agréable en pleine canicule, on se rafraichit naturellement! Un endroit très sympathique à visiter. Le propriétaire du Millstone Lodge m'a permis de me recharger à 120V pour 3$, c'est le tarif pour VÉ. J'ai laissé recharger toute la journée, et j'avais une batterie à 94% en quittant en milieu d'après-midi. Un voyage de 461 km: 7,9 km/kWh Autant monter les pentes abruptes du Vermont m'ont diminué l'autonomie estimée la soirée précédente, que l'inverse est vrai! Après une vingtaine de kilomètres parcourus lors du retour, mon autonomie est passée de 134 km à 160 km!!! Génial! Petit arrêt à Burlington pour souper et recharger la Leaf, batterie à 100%, le retour s'est fait sans souci en roulant sur la 217 qui longe l'autoroute 15, avec 24 km restants au compteur. J'ai aussi compris les cercles indiquant la puissance du moteur utilisée: un cercle signifie "neutre", et deux cercles "très très peu". Donc quand je mentionnais dans l'autre partie du blog que j'utilisais deux cercles, c'est vraiment deux cercles affichés! J'ai vraiment fait très attention à l'accélération, la voiture était chargée d'environ 80 lbs de matériel plus le conducteur, et je ne vois pas comment j'aurais pu améliorer mon score. Faire du 10 km/kWh, ça me semble impossible! J'utilisais le mode B en plus du mode ECO. Après ma recharge à Burlington lors du retour au Québec, la batterie était à 99% et m'indiquait 177 km d'autonomie! J'aimerais bien faire partie du Club des 100 km avec une note qui a de l'allure! Pas si facile!!! Quand même, un beau voyage avec des frais d'environ 5$ d'électricité (2$ à la maison au départ, et 3$ à Graniteville), ça se prend bien! Et même si la recharge à Burlington avait été payante, ce n'est pas la mer à boire pour un trajet de plus de 460 kilomètres. Verdict: Un beau voyage à recommencer, facile à prévoir, assez de bornes pour contrer les imprévus.
Éoliennes visibles sur la montagne
Une voiture électrique c'est bien pour la ville, mais peut-on envisager de faire un voyage avec? Quelle distance maximale humainement possible peut-on faire sans se lasser des recharges? C'est ce que je vais tester pour vous dans les prochaines semaines. J'ai lu avec intérêt sur les expéditions et rallye de VÉ de par le monde, mais j'ai ce petit côté aventurier qui veut le vivre. Je suis donc parti cet après-midi de Montréal avec une charge de 97%, en direction de Burlington au Vermont. Une distance de 150 km - et selon les analyses du simulateur Green Race, pas faisable en une fois. Je me suis promis d'arrêter à St. Albans pour y faire une recharge d'appoint, juste pour être sûr de ne pas manquer de jus en route. J'ai emprunté la route secondaire 217-S le long de l'autoroute 15, une belle petite route de campagne avec quelques motocyclistes qui eux aussi profitaient des paysages magnifiques. On suit la limite de vitesse, on la dépasse parfois, mais aucune accélération vive. Je reste à 2 cercles d'accélération et je trouve que ça va bien, avec le mode ECO ainsi que le mode B. La frontière franchie, j'ai continué par la route US 2 Sud, une autre belle route qui longe le lac Champlain, et qui le traverse même en passant par les îles. Route que j'avais déjà empruntée et qui est superbe. Les Vermontois sont respectueux des limites pour la plupart, donc pas de soucis même si plusieurs sections sont à 90 km/h. Finalement, pas besoin d'arrêter pour cette recharge d'appoint, ça roule bien cette Leaf! J'arrive à Burlington sur Dorset Street en avant du University Mall, à une borne de recharge TRÈS spéciale; elle est intégrée dans un arbre en métal, et indique que l'électricité provient du solaire. Impressionnant! Je sors ma petite carte d'accès ChargePoint, qui m'indique que la recharge est gratuite! Et un client m'approche, et me demande comment ça fonctionne. Il est très surpris d'apprendre que j'arrive directement de Montréal! Pendant la recharge, je profite des restos du centre d'achat et du wifi. Je peux même vérifier à distance le statut de ma recharge via l'app ChargePoint! La grosse vie sale... Car mon périple n'est pas terminé, je dois me rendre à Barre, petite ville à 65 km de distance, et lieu de rêve pour le vélo de montagne. Dans ce village, mon lit m'attend et une recharge à 120V pendant la nuit. Après 1:45 de recharge, j'ai pu remplir la batterie de la Leaf de 50%, avec 100 km d'autonomie. Parfait, je devrais me rendre sans anxiété!! :) Mise à jour dimanche au plus tard! Ma conjointe est partie avec la Leaf... Juste comme ça. Sans demander conseil. Je l'ai entendu dire aux enfants "On va juste du point A au point B, ça peut pas être si difficile que ça" et je croyais à une blague. Comment pourrait-elle conduire une voiture électrique, elle n'y connaît rien! Eh bien non, elle est entrée dans la voiture, a ajusté le siège et les rétroviseurs, a changé le poste de radio, l'a mis sur "R" et a reculé dans la rue en me faisant un gros bye bye avec un sourire fendant, les épaules se retroussant tel une petite fille qui fait un mauvais coup. Je continue à observer, nerveux. Elle ne bouge plus. Une, deux, trois secondes, puis l'auto avance silencieusement et disparaît à l'horizon. Les enfants bien assis à l'arrière, terrorisés (mon interprétation) :) De retour une heure plus tard, je l'attendais dehors. Pas que je n'avais pas confiance, mais .. euh... Autre question? "Ça se conduit comme une voiture bien normale! Confortable, très confortable, agréable à conduire, bonne puissance, un peu compliqué avec tous les boutons de l'écran principal, mais je n'ai eu aucune difficulté à la piloter. Et on se fait regarder! J'étais très fière au volant de ma Leaf!!" Euh, non chérie, notre Leaf! Et c'est un point important: les sièges ont été améliorés grandement sur le modèle 2013. Le vendeur l'a remarqué, je l'ai remarqué; un très bon support du dos, possibilité de monter ou descendre le siège (ce qui n'était pas possible sur les années antérieures). J'ai commencé à m'amuser un peu avec le nouveau mode "B" de régénération dans le trafic. Ça permet la conduite à une pédale très efficace! Ce weekend, une petite balade de Montréal jusqu'à Montpelier (VT). Une belle première aVÉnture! |
Blogue d'un LeaferJe veux partager avec vous mes expériences avec la Nissan Leaf 2013 et vous aider dans vos décisions d'achat. Archives
Mars 2018
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