Un article publié ce matin dans le quotidien Le Soleil nous apprend que le gouvernement est en processus de révision des conditions d'admissibilité aux incitatifs du programme "Roulez Électrique", géré par le ministère de l'Énergie et des Ressources Naturelles (MÉRN).
En effet, selon l'article du quotidien, un seuil maximal d'admissibilité serait fixé aux Véhicules de type Hybride Rechargeable (VHR). Ces véhicules, dont la valeur dépasse $75 000 ne seraient plus admissibles à l'incitatif du programme Roulez Électrique, généralement établi à $4000 pour ce genre de véhicules puisque ce type de véhicule disposent généralement de batteries de moins de 10 kWh.
Cette mesure semble inspirée du programme d'incitatifs de l'Ontario, lequel limite les incitatifs à $3000 pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables dont la valeur est comprise entre $75 000 et $150 000.
Les incitatifs pour les véhicules 100% électriques de plus de $75 000 seraient possiblement revus, cependant une hypothèse qui a été mentionnée serait à l'effet que l'incitatif serait diminué plutôt qu'éliminé. Est-ce que Québec limitera à $3000 les incitatifs pour les 100% électriques de plus de $75 000 ? C'est à suivre.
Source : Le Soleil
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
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Hong Kong annule ses incitations pour VÉs, un propriétaire de Nissan Leaf 2015 explique ses avantages et ses inconvénients, une définition de la voiture autonome, et pourquoi la Tesla Model S P100D ne va pas de 0 à 96 km/h : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Dans un esprit de collaboration, six députées et députés représentant 4 partis de l’Assemblée nationale et de la Chambre des communes annoncent leur collaboration au sein d’une coalition non-partisane pour faire de la Rive-Sud la capitale nord-américaine de l’électrification des transports. Yvon Bergeron de l'AVÉQ était sur place pour offrir notre support à cette coalition. La coalition regroupe les député(e)s :
«Aujourd'hui nous faisons front commun : nous sommes six élu(e)s qui travaillent ensemble face à l'urgence du réchauffement climatique. Électrifier nos transports, c'est aussi saisir des opportunités et miser sur un secteur de pointe qui caractérise déjà l'agglomération de Longueuil», ont affirmé les député(e)s. «Nous avons une grande ambition de voir notre région devenir un leader mondial du secteur de l’électrification des transports. L’agglomération de Longueuil est déjà une pionnière avec son technopôle des transports durables et intelligents, IVÉO. On peut aller plus loin et créer chez nous une véritable Silicon Valley des transports électriques.» Les député(e)s invitent les citoyennes et citoyens à passer à leur bureau de circonscription pour signer une pétition double, qui incite les deux gouvernements à mettre en place les conditions économiques pour favoriser la création d’emplois dans le secteur de l’électrification des transports sur leur territoire. C'est une pétition unique en son genre : elle a été rédigée pour les deux législatures et permet du même coup de faire entendre sa voix dans les deux parlements. Une version numérique de la pétition sera également mise en ligne. Le maire de Boucherville, monsieur Jean Martel, le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, monsieur Martin Murray, et le maire suppléant de Saint-Lambert, monsieur Hugues Létourneau, appuient par leur présence la volonté de faire de l’agglomération de Longueuil la capitale de l’électrification des transports en Amérique du Nord. « Nous voulons donner à nos concitoyens le pouvoir de prendre la parole et inciter les élus et les gouvernements à passer à l'action, à travailler ensemble pour amener des nouveaux investissements internationaux en électrification tout en propulsant l’expertise de nos pionnières, ici même dans l’agglomération de Longueuil, ont conclu les député(e)s.» « L’idée, c’est de rassembler les gens de tous les partis politiques et de tous les milieux sur un enjeu urgent qui ne peut plus attendre. La lutte aux changements climatiques, les technologies propres et les bons emplois qui seront créés sont une priorité -- et nous invitons donc toutes les citoyennes et tous les citoyens à participer à cet enthousiasme social qui sera fondamental pour faire des transports une signature de l'agglomération.» APPUIS «Pour limiter l'impact des changements climatiques, Équiterre propose que 50 % des nouveaux véhicules vendus au Québec soient électriques à partir de 2025. L'urgence d'agir exige que les élus provinciaux et fédéraux travaillent ensemble pour le bien commun. Je me réjouis donc de l'annonce d'aujourd'hui et j'ai espoir que cette coalition puisse servir de modèle partout au pays.» ⦁ Steven Guilbeault, directeur principal et fondateur d’Équiterre Source: Yvon Bergeron Contributeur: Simon-Pierre Rioux Président Trump et l'impact de sa vision politique sur les voitures électriques: un recul désastreux9/11/2016 Suite à l'élection du candidat républicain Donald J. Trump hier soir, nos membres sont en droit de se poser la question si l'électromobilité sera affecté par les politiques du nouveau président américain. La réponse: OUI. Il y aura des ramifications négatives importantes pour les véhicules électriques, pour l'avenir de la production d'énergie propre et pour l'industrie du transport en général. Toute la discussion commence avec le changement climatique. Le mouvement de la voiture électrique est lié directement aux températures records qui sont enregistrées à travers la planète. Le PDG de Tesla, Elon Musk, a déclaré à plusieurs reprises que ses voitures ont été conçues comme un moyen de transition vers le transport durable. Lorsque de l'énergie renouvelable alimente les véhicules électriques à batterie, l'impact du concept zéro émissions devient réel. Dans une présidence Trump, cet argument clé en faveur des véhicules électriques - que le changement climatique existe et est dangereux - ne sera probablement pas reconnu. Trump a précédemment décrit le changement climatique comme un concept artificiel. Le discours principal d'énergie de Trump, prononcé dans le Dakota du Nord en mai, a porté sur l'augmentation des projets de combustibles fossiles. Il a déclaré qu'il ferait tout son possible pour relancer l'industrie du charbon propre tout en augmentant la production nationale de pétrole et de gaz naturel. Pris ensemble, il semble que Trump ne considère pas le réchauffement climatique comme une menace pour la qualité de vie aux États-Unis et n'a pas de plans pour réduire les émissions. Trump semble être d'accord avec l'augmentation des gaz à effet de serre si elle crée et conserve plus de richesse dans le pays. Trump a également dit qu'il aura des modifications à faire concernant les objectifs climatiques internationaux que les États-Unis ont accepté dans le passé. "Nous allons annuler l'Accord Climat de Paris et arrêter tous les paiements provenant de nos impôts vers les programmes de réchauffement climatique des Nations Unis", a déclaré M. Trump dans son plan énergétique. L'EPA et les incitatifs aux véhicules électriques
Mettre sur les routes des véhicules électriques fut un grand défi compte tenu des prix élevés des premiers modèles. Afin de concurrencer les véhicules à essence, le gouvernement des États-Unis a offert un crédit d'impôt pouvant aller jusqu'à 7,500 $ à l'achat d'une voiture électrique admissible (le montant du crédit est fonction de la capacité de la batterie utilisée pour alimenter le véhicule). Trump a noté dans son discours sur l'énergie que l'État n'avait pas sa place à choisir «les gagnants et les perdants» dans l'économie d'énergie; l'incitatif à l'achat d'un VÉ sera à risque lorsqu'il atteindra les 200,000 crédits par constructeur d'automobiles. Dans le cas de Tesla, le crédit sera épuisé peu de temps après que le Model 3 débute sa livraison aux consommateurs. D'autres constructeurs comme Ford, Nissan et Chevrolet verront leurs crédits expirer peu de temps après, peut-être dès 2018, lors la deuxième année de la présidence Trump. À ce moment crucial dans le développement et le déploiement de véhicules à zéro émissions, retirer les incitatifs pourrait éliminer toute l'avance que le segment avait réussi à gagner. Les frères Koch, qui figurent parmi les plus gros donateurs du Parti républicain, ont déjà lancé une campagne pour éliminer les incitatifs au véhicule électrique. Il est hautement improbable que Trump continue cette politique incitative à son expiration. Normes d'économie de carburant Au cours de son discours sur l'énergie dans le Dakota du Nord, Trump a dit qu'il mettrait fin aux «impôts totalitaires» perçus par l'EPA pour les infractions d'air pur et d'autres infractions. Dans une telle administration, il est difficile de concevoir Volkswagen étant tenu responsable du Dieselgate, ce qui signifie que le gain de 2 milliards de dollars pour le développement de véhicules électriques n'existerait plus. Les normes CAFÉ de 54,5 miles par gallon déjà en place pourraient devenir vulnérables sous sa présidence. "Nous allons annuler toutes les actions exécutives de Obama qui ont détruit nos emplois, y compris le plan d'action pour la protection du climat et des eaux des États-Unis", a déclaré Trump dans son rapport sur l'énergie. Bien que Trump n'ait pas mentionné l'industrie des véhicules électriques spécifiquement, sa déclaration qu'il couperait des règlements «massivement» suggèrent que les normes d'économie de carburant qui forcent les principaux constructeurs automobiles à produire des véhicules électriques seront minés, surtout avec le Congrès contrôlé par les Républicains . Impact politique sur l'avenir des véhicules électriques D'autre part, il ya un grand contingent du Parti républicain qui ne croit pas au changement climatique ou du moins qui est réticent à le concéder, est un danger pour la sécurité et le bien-être économique des Américains. Combiné à un soutien à diminuer les réglementations et à augmenter la production de combustibles fossiles, les voitures électriques ne semblent pas avoir un avenir très rose aux États-Unis, et par ricochet ailleurs sur la planète. Source: FleetCarma Contributeur: Simon-Pierre Rioux Pétition supportant les incitatifs fédéraux pour VÉ: on vous invite à signer et faire signer!8/11/2016
Le jeune organisme de la Saskatchewan "Electric Vehicle Incentives for Canadians" a besoin de nous, chers lecteurs et membres de l'AVÉQ! Ils ont mis sur pied une pétition pour encourager le gouvernement fédéral à offrir un incitatif sur les véhicules électriques. Partagez sur vos réseaux sociaux, signez, et faites signer!!
Les véhicules électriques (VÉ) sont de plus en plus abordables avec l'introduction de la Tesla 3, Ford Focus Electric et Nissan Leaf. Le gouvernement des États-Unis offre actuellement un crédit d'impôt fédéral de 7 500 $ qui est offert à tous les résidents.
En choisissant de conduire un VÉ, vous aiderez à la réduction de la pollution atmosphérique locale, le total des gaz à effet de serre et d'autres émissions. Pour rendre ces véhicules encore plus accessibles à tous les Canadiens, nous exhortons le gouvernement du Canada à offrir des rabais fiscaux et d'autres incitatifs pour ceux qui choisissent d'acheter des véhicules sans émissions. Veuillez signer et partager cette pétition pour faire entendre notre voix.
Pour de plus amples renseignements, visitez www.electricvehicleincentives.ca et suivez les sur Twitter @EVIncentivesCA Source: EVICAN Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Une norme véhicules zéro émission sera bientôt une réalité au Québec. En effet, le projet de loi no 104 visant l'augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et d'autres polluants a été adopté à l'unanimité aujourd'hui par l'Assemblée nationale.
Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, l'a souligné, devant la fontaine de Tourny de la ville de Québec, où quelques modèles abordables de véhicules hybrides rechargeables et de véhicules 100 % électriques étaient exposés. Le texte final de la loi prévoit notamment que les véhicules remis en état par les constructeurs automobiles et immatriculés pour la première fois au Québec seront admissibles à des crédits s'ils respectent les conditions fixées par règlement. Pour le ministre Heurtel, cette nouvelle loi, en permettant aux consommateurs québécois d'accéder à un plus large éventail de véhicules branchables, donnera une nouvelle impulsion à l'achat de véhicules électriques au Québec. L'inclusion des véhicules d'occasion (ou usagés) dans la liste des véhicules visés permettra aussi d'offrir des véhicules à moindre coût, donnant à tous les Québécois, notamment aux ménages à plus faibles revenus, l'occasion de participer au verdissement du parc automobile québécois en effectuant un achat correspondant à leurs valeurs, tout en favorisant une consommation responsable. « Nous venons d'adopter un projet de loi parmi les plus sévères en Amérique du Nord, et nous l'avons fait unanimement, s'est réjoui le ministre Heurtel. C'est un énorme pas en avant vers l'atteinte des objectifs tant environnementaux qu'économiques du Québec. Cette loi s'inscrit en droite ligne avec notre vision d'un Québec propulsé dans l'économie du 21e siècle, une économie moderne, prospère et sobre en carbone. Promouvoir l'électrification des transports, c'est investir dans l'avenir de nos entreprises et dans celui de nos enfants », a fièrement déclaré le ministre Heurtel. Le Québec se place ainsi aux côtés des dix États américains, dont la Californie et plusieurs États du nord-est des États-Unis, représentant près du tiers du marché américain, qui ont déjà adopté une réglementation VZE. Leur expérience démontre que l'offre de VZE a augmenté et qu'il en a résulté une baisse des prix pour ce type d'automobiles.
L'électrification des transports, une priorité
L'annonce d'aujourd'hui s'inscrit dans le cadre du Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) et dans celui du Plan d'action en électrification des transports 2015-2020 (PAET 2015-2020). La « Loi VZE » fait donc partie d'une série de mesures mises en œuvre par le gouvernement pour réduire les GES dans le secteur du transport, responsable de 43 % des émissions du Québec. Grâce au Fonds vert, dont les revenus proviennent principalement du marché du carbone, et par l'entremise du PACC 2013-2020, le gouvernement du Québec offre jusqu'à 8 000 $ de rabais au consommateur qui fait le choix d'acheter un véhicule électrique. Le gouvernement offre également des subventions pour l'achat et l'installation de bornes de recharge, tant à la maison qu'au travail. Ces mesures, jumelées à la réglementation VZE, aux voies réservées et à d'autres mesures incitatives, concourront à l'atteinte de l'objectif du PAET 2015-2020, soit l'atteinte du nombre de 100 000 véhicules électriques ou hybrides rechargeables sur les routes du Québec d'ici 2020. « En misant sur l'électrification des transports, le Québec pourra mettre à profit son énergie propre et devenir un chef de file mondial de l'utilisation de moyens de transport propulsés par l'électricité. En agissant de manière innovante, nous nous positionnons comme des précurseurs en matière de mobilité durable », a fait valoir le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports, M. Laurent Lessard. « Dans la politique énergétique dévoilée au printemps dernier, nous misons sur des actions concrètes afin de favoriser la transition vers une économie à faible empreinte carbone. L'annonce d'aujourd'hui, jumelée aux autres mesures déjà en œuvre, que l'on pense aux programmes Roulez électrique et Branché au travail, au déploiement du réseau de bornes de recharge partout sur le territoire ou à la mise en œuvre d'un projet pilote de stations multicarburants, prouve que notre gouvernement veut se donner les moyens de réussir cette transition », a ajouté le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, M. Pierre Arcand. Le projet de loi étant adopté, un projet de règlement visant les constructeurs automobiles sera déposé sous peu aux fins d'une consultation publique. « Encore une fois, avec son plan pour électrifier les transports, le Québec fait preuve de leadership, de vision et d'audace. C'est ainsi qu'ensemble, nous préparons l'avenir et poursuivons notre virage vers une économie moderne, axée sur l'innovation et la décarbonisation. Nous assurerons ainsi une qualité de vie à nos enfants. Faisons-le pour eux! », a conclu le ministre Heurtel. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Le Ministère du développement durable, de l'environnement et de la lutte contre les changements climatiques nous a informé que le projet de loi serait adopté aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
L'AVÉQ a constaté la présence de la motion d'adoption au feuilleton de la séance d'aujourd'hui à l'Assemblée nationale. [lien]
La dernière étape en vue de l'adoption de ce projet de loi était l'étude détaillée, tenue les 27 et 28 septembre derniers. Rappelons que l'adoption de la loi VZE survient donc après un peu plus de 2 ans suivant le dépôt de la pétition de près de 11 000 signatures à l'Assemblée nationale pour une telle loi. Il reste à voir quand les règlements seront publiés. MAJ : Le vote a eu lieu à 11 heures à l'Assemblée nationale. Résultat du vote : 112 voix Pour, aucune Contre et aucune abstention.
Source : MDDELCC , Assemblée nationale du Québec
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Québec, le 5 oct. 2016 (AVÉQ) - La ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation et responsable de la stratégie numérique, Mme Dominique Anglade a effectué une importante annonce d'investissement en point de presse au siège social du manufacturier de bornes de recharge pour véhicules électriques, AddÉnergie.
L'annonce confirme le financement de la recherche pour l’électrification de véhicules lourds et le développement d’une solution de recharge pour autobus scolaires, véhicules semi-lourds et lourds électriques ainsi que le développement de bornes de recharge rapide à courant continu (BRCC) de 50 kW à 100 kW ainsi que d’une borne de recharge de niveau 2 à fort courant alternatif (AC 70A/240V/16.8kW).
Évalué à 17,2 millions de dollars, le projet regroupe cinq partenaires : Autobus Lion, TM4, AddÉnergie Technologies, Solution Adetel et Alcoa Canada. Il consiste à concevoir des véhicules lourds innovants 100 % électriques et à fabriquer quatre prototypes, soit deux autobus pour le transport de personnes et deux camions pour le transport de marchandises. En tout, 26 emplois seront créés chez les partenaires durant la mise en œuvre du projet. Selon les prévisions de ventes, le nombre d'emplois directs et indirects qui seront créés à la suite de la commercialisation des véhicules est estimé à près de 1 500 au cours des dix prochaines années. La ministre Anglade a précisé une attribution d'une aide financière de 8,6 millions de dollars provenant du Fonds vert afin d'appuyer la réalisation d'un premier projet mobilisateur dans le cadre du Plan d'action en électrification des transports 2015-2020. L'investissement s'inscrit dans le volet du développement de la filière industrielle du Plan d'Action en Électrification des Transports (PAET 2015-2020), sous la mesure des projets mobilisateurs en électrification des transports et son enveloppe de $20M :
M. Marc Bédard, président d'Autobus Lion, partenaire du projet, a mentionné que les différents partenaires s'impliquent de façon significative sur le plan financier, hormis l'attribution du gouvernement du Québec.
Le projet de développement des véhicules électriques concerne les segments suivants :
M. Louis Tremblay, président de AddÉnergie a précisé en conférence de presse que le projet permettra de développer des bornes de recharge d'une puissance adaptée à ces types de véhicules. Il a ajouté que ces technologies pourront être par la suite utilisées dans le secteur de la voiture électrique, sachant que les nouvelles technologies de batteries plus évoluées demanderont des bornes de recharge plus puissantes.
L'AVÉQ a donc pu participer à un essai routier de l'autobus électrique eLion, sur place pour l'événement. Nous avons pu constater la douceur de roulement, le silence et l'absence de vibrations d'un autobus conventionnel. Pour démontrer la simplicité de son fonctionnement, la ministre Anglade a pu conduire avec brio l'autobus 100% électrique dans le stationnement d'AddÉnergie.
L'autobus eLion présent était équipé de 4 blocs batteries, donnant une autonomie de 120 km, en comptabilisant la regénération d'énergie du freinage normalement effectué lors de parcours pour écoliers. L'autobus peut recevoir un maximum de 5 blocs batteries, ce qui peut porter l'autonomie à 150 km. Un représentant d'autobus Lion a précisé que l'autobus est équipé d'un moteur (TM4) de 300kW, cependant la puissance est limitée volontairement à 130 kW. Les blocs de batteries utilisent des cellules du manufacturier LG Chem.
L'électrification des véhicules lourds est passé en 2e vitesse!
Sources : AVÉQ - Capitale-Nationale (sur place), ministère de l'économie, science et de l'innovation
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ / Gontran Drouin, directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale L'étape de l'étude détaillée du projet de loi n°104 s'est tenue les 27 et 28 septembre derniers devant la commission des transports et de l'environnement. Cette étude détaillée a nécessité 3 séances, lesquelles peuvent être visionnées sur le site web de l'Assemblée nationale : [Vidéo1] [Vidéo2] [Vidéo3]. Les intervenants de cette étude détaillée sont le suivants:
Le document du projet de loi n°104 est le suivant, avant les amendements de l'étude détaillée : Analyse de l'étude détaillée du projet de loi n°104 Loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants. Le texte du projet de loi s'appuie fortement sur les règlements, lesquels, aux dires du ministre, sont en élaboration et seront publiés prochainement. L'utilisation du mot «règlement» ou une forme similaire du même mot se retrouve donc à plus de 44 reprises dans le texte du projet de loi. Absence de métrique Exception faite du poids maximal des véhicules impliqués (4 500 kg) et la limite inférieure de ventes de véhicules par un constructeur pour se conformer à la loi (4 500), aucun métrique n'est stipulé dans le texte du projet de loi. Les articles font plutôt référence au cadre réglementaire. Ce dernier sera publié ultérieurement et n'est pas soumis au processus d'étude détaillée en commission parlementaire. Aucune formule de calcul des crédits, ni de pourcentage de crédits et de ventes à atteindre pour les constructeurs ne sont publié dans le texte du projet de loi. Débats Parmi les articles de la loi qui ont suscité des débats:
Le rapport de l'étude détaillée du projet de loi est disponible sur le site de l'Assemblée nationale. [lien] Constats
L'AVÉQ à la commission des transports et de l'environnement L'AVÉQ a présenté son mémoire sur le projet de loi le 17 août dernier, devant la commission des transports et de l'environnement, lors de consultations particulières. [Voir l'article] Prochaines étapes : Un projet de loi public comprend plusieurs étapes, tel que décrit sur le site du Ministère du Conseil exécutif. Les étapes obligatoires sont les suivantes :
À ces prochaine étapes, il faut ajouter la publication du cadre réglementaire du projet de loi. Les règlements publiés permettront de nous prononcer sur l'efficacité potentielle de cette loi VZE. L'AVÉQ suit de près le processus d'adoption du projet de loi n°104. Suivez les actualités. Vous pouvez accéder à tous les articles traitant de Loi Zéro Émission ici. Sources : Assemblée nationale , Roulez Électrique
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ Adoption du principe du projet de loi n°104 à l'Assemblée nationale du Québec - à l'unanimité [MAJ]27/9/2016 Tel qu'annoncé le 22 septembre 2016 par le ministre David Heurtel, le principe du projet de loi n°104 a été adopté à l'unanimité. Objectif Le ministre de l’Environnement, David Heurtel, rappelle que l’objectif de son gouvernement est de stimuler l’offre de véhicules zéro émission «afin de permettre aux consommateurs québécois d’accéder à un plus large éventail de véhicules branchables». Québec veut que 100 000 véhicules soient immatriculés d’ici 2020. Au 31 août 2016, on en dénombrait 11 619. Le projet de loi cible seulement les constructeurs automobiles «qui vendent ou qui louent plus de 4 500 véhicules neufs en moyenne par année, tous modèles confondus». Ceux qui en vendent moins pourront participer de manière volontaire. «À partir de l’année modèle 2018, un constructeur automobile aurait à respecter une cible de vente de VZE déterminée par le gouvernement et transposée sous forme de crédits», a-t-il expliqué. Le ministre vise une part de marché jusqu’à environ 15,5 % des ventes en 2025. La cible est de 3,5 % pour 2018. «Chaque vente ou location d’un VZE reconnu par la réglementation lui rapporterait des crédits dont le nombre varierait en fonction de l’autonomie en mode électrique du véhicule. Plus celui-ci aurait d’autonomie, plus le constructeur obtiendrait de crédits, ce qui lui permettrait d’atteindre sa cible plus rapidement.» Voitures éligibles Cette législation plaît beaucoup au député péquiste Mathieu Traversy puisque sa formation avait déposé un projet semblable un an plus tôt. Ce dernier aura cependant des questions sur les échéanciers et sur les types de voiture éligibles. «L’hydrogène semblait être plus contesté de la part des intervenants qui sont venus témoigner à la commission.» Le député mentionne aussi l’importance d’assurer un suivi «serré» de la future réglementation et de «mieux communiquer les bienfaits de la voiture électrique». Règlements Une loi zéro émission est une «avancée importante» pour le député caquiste Mathieu Lemay. Toutefois, le projet de loi demeure complexe en raison des règlements qui en découleront. «Dans ces règlements-là, il y a de l’information qui est quand même cruciale, qu’on ne retrouve pas à l’intérieur du projet de loi, qui nous empêche un peu, là, de voir la portée, toute l’étendue de ce projet de loi», précise-t-il. Goutte d’eau dans une mer Le P.L. 104 «va dans le sens d’une mobilité durable où on privilégie l’électricité aux hydrocarbures», constate la députée solidaire Manon Massé. Mais pour se défaire de cette «mauvaise habitude» du «chacun sa voiture» et se tourner vers des modèles de transport plus collectifs, la pente est abrupte. «Tant et aussi longtemps qu’on ne lancera pas ce grand chantier, tous les moyens que nous allons prendre seront une goutte d’eau dans une mer.» Crédits fédéraux Le député de Terrebonne a mentionné dans son allocution que l'ensemble des intervenants sont en accord sur la nécessité de convaincre le gouvernement fédéral sur l'introduction de crédits fédéraux pour l'achat de véhicules électrique : « je pense que tout le monde a dénoncé haut et fort le fait qu'il fallait que le gouvernement fédéral canadien rende disponibles le plus rapidement possible des crédits d'achat fédéraux pour l'achat de véhicules électriques, que ce soient les constructeurs, que ce soient les citoyens». Le député ajoute : «Dans tous les États du monde, que ce soit aux États-Unis ou en Europe, le gouvernement fédéral contribue généreusement à inciter ses citoyens à prendre cette transition énergétique et à se procurer des véhicules électriques, et nous souhaitons que le gouvernement canadien, qui reçoit une bonne partie aussi de nos taxes, M. le Président, y contribue à sa juste part. Et je pense que le Québec en serait gagnant. Alors, là-dessus, je pense que ça a fait unanimité autour de la table. Est-ce que ça va arriver? Je compte sur le ministre pour faire toute la pression possible face à Justin Trudeau pour faire entendre ce message.» Vidéo de l'adoption du principe du projet de loi n°104 La transcription des discussions à l'Assemblée nationale du Québec peut être consultée sur le site web de l'Assemblée nationale, via le lien suivant: ( Le début des échanges débute vers 15 h 19 - vous pouvez chercher la mention "Projet de loi n° 104" dans la page, 2e occurence) Unanimité Le principe du projet de loi n°104 a été adopté à l'unanimité. C'est l'ensemble des députés qui se sont prononcés sur le projet de loi ont voté en faveur de l'adoption du principe. Les députés suivants ont voté en faveur du principe:
L'AVÉQ à la commission des transports et de l'environnement L'AVÉQ a présenté son mémoire sur le projet de loi le 17 août dernier, devant la commission des transports et de l'environnement, lors de consultations particulières. [Voir l'article] [MAJ] Prochaines étapes : Un projet de loi public comprend plusieurs étapes, tel que décrit sur le site du Ministère du Conseil exécutif. Les étapes obligatoires sont les suivantes :
Des étapes facultatives peuvent également être requises, tel que présenté dans le diagramme suivant : L'AVÉQ suit de près le processus d'adoption du projet de loi n°104. Suivez les actualités.
Vous pouvez accéder à tous les articles traitant de Loi Zéro Émission ici. Suite à l'audition de plusieurs représentants de constructeurs automobiles à la commission des transports et de l'environnement, nous avons constaté que le niveau d'inventaire des véhicules électriques à batteries, de même que le nombre de concessions ne concordaient pas avec les données recueillies par L'AVÉQ, en juillet dernier. Plus spécifiquement, les représentants de KIA Canada ont fait part devant la commission que 10 concessions KIA dans la province de Québec sont accréditées pour vendre et faire l'entretien de véhicules électriques à batteries (Soul EV), ce qui diffère du nombre de 4 exposé en page 7 du mémoire de L'AVÉQ. Cette disparité a été identifiée par l'AVÉQ et a comme source le site internet electrificationdestransports.com , site web créé par la Corporation des Concessionnaires Automobiles du Québec (CCAQ), mis en ligne en décembre 2015. Ce site avait pour but de faciliter la vie de consommateurs en recherche de véhicules électriques en permettant de connaître :
Tel que rapporté dans son mémoire, l'AVÉQ a utilisé le site web de la CCAQ pour retracer les concessions qui font la vente et l'entretien de véhicules électrique pour compiler ses données. Or, au moment du lancement du site internet electrificationdestransports.com, il y avait 4 concessions KIA qui étaient autorisées au Québec. Par exemple : la recherche suivante sur la KIA SOUL EV donne les résultats suivants (4 concessions) : Après plusieurs validations, l'AVÉQ a pu constater que les données du site internet n'auraient pas été mises-à-jour depuis le lancement, ce qui crée un obstacle de plus aux consommateurs qui veulent se procurer aujourd'hui un véhicule électrique, car il ne reflète plus la réalité. L'AVÉQ a fourni les données à la commission les plus justes possibles en utilisant les outils mis à la disposition des consommateurs. Source : AVÉQ, CCAQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ L'AVÉQ a été convoquée en juin dernier par la commission des transports et de l'environnement, pour une consultation particulière portant sur le cadre réglementaire du projet de loi 104, "Loi visant l'augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants". Le 2 juin dernier, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel a présenté à l’Assemblée nationale un projet de loi visant à permettre au gouvernement du Québec d’exiger des constructeurs automobiles la vente ou la location d’un minimum de véhicules zéro émission (VZE) par l’entremise d’un système de crédits échangeables. Le gouvernement souhaitait ainsi stimuler l’offre de VZE afin de permettre aux consommateurs québécois d’accéder à un plus large éventail de véhicules branchables pouvant répondre à leurs différents besoins. L'AVÉQ a mis sur pied un comité pour assurer la production d'un mémoire qui a pour but de présenter nos différentes recommandations. Le comité était formé des personnes suivantes :
Le mémoire a été rédigé par Richard Lemelin, avec la collaboration spéciale de Pierre Langlois, physicien et consultant en mobilité durable. Le mémoire (26 pages) ainsi que la présentation sont disponibles via les liens ci-dessous.
L'audition de l'AVÉQ est disponible en vidéo sur le site de l'Assemblée Nationale : Plusieurs groupes ont été convoqués par la commission, qui a tenu des auditions les 16, 17, 18 août 2016. Des auditions supplémentaires seront tenues le 23 août prochain. L'évolution des travaux de la commission peuvent être suivis sur le site de l'Assemblée Nationale du Québec : Projet de loi n° 104 Commission des transports et de l'environnement > Consultations particulières Une présentation du projet de loi est également disponible sur le site web du MDDELCC. L'AVÉQ désire remercier tous les collaborateurs qui ont permis de de produire le mémoire et la présentation, de même que ceux qui ont collaboré pour établir un estimé du niveau d'inventaire de véhicules électriques à batteries (VÉB) dans les concessions du Québec. Source : AVÉQ , Assemblée Nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ La proposition d'instaurer une norme Zéro Émission en Chine fait du chemin. En effet, la commission nationale de réforme et de développement a déposé une proposition (projet de loi) à cet effet. Cette proposition décrit un système similaire à celui de la Californie, lequel exige que les constructeurs produisent un pourcentage de Véhicules Zéro Émission (VZE), à défaut de quoi, ils devront acheter des crédits ou payer des sanctions. Les crédits obtenus par un constructeur pourront être vendus à d'autres constructeurs ayant un déficit de crédits pour atteindre le seuil exigé par la norme. En cas de manque de crédits, des sanctions sont prévues et seraient jusqu'à cinq fois plus onéreuses que le prix moyen estimé des crédits, d'après le texte de la proposition (en chinois). La Chine encourage ses citoyens à passer de véhicules à carburant fossile à des véhicules 100% électriques ou hybrides rechargeables, pour atteindre les buts suivants :
"Sans aucun doute, cette norme sera bénéfique pour l'industrie et la promotion du développement de tous les types de véhicules à énergie propre," a déclaré Ye Shengji, secrétaire général adjoint de l'Association chinoise des constructeurs automobiles, lors d'une conférence de presse à Beijing. La Chine a dépassé les États-Unis comme étant le plus grand marché pour les véhicules électriques l'an dernier et a pour cible de vente de véhicules Zéro Émission (VZE) pas moins de 3 millions d'unités par an, en 2025. Pour encourager la production et la vente de ces véhicules, les administrations centrales et locales ont dépensé 15 milliards de yuans ($ 2.3 milliards d'euros) sur les subventions depuis 2009, selon la chaîne de télévision d'état China Central. Le gouvernement envisage de supprimer progressivement les incitatifs après 2020 . Des hauts fonctionnaires à Transports Canada concluent que la meilleure façon de convaincre les consommateurs d’acheter un véhicule électrique, c’est de leur proposer une remise en espèces ou un incitatif fiscal.
Par contre, ces hauts responsables, qui planchent sur des stratégies de lutte contre les changements climatiques dans le secteur des transports, estiment qu’il ne faudrait pas trop attendre de miracles des sommes prévues cette année dans le budget du ministère pour inciter les consommateurs à faire l’essai d’un véhicule électrique. Dans leur avis au ministre Marc Garneau, les fonctionnaires du Groupe des politiques à Transports Canada répondent en fait au rapport de l’organisme sans but lucratif Mobilité électrique Canada, qui regroupe notamment, depuis 2005, les constructeurs automobiles et les fournisseurs d’électricité. Ce rapport, publié en mars, formulait plusieurs recommandations afin d’accélérer le déploiement de véhicules électriques au pays. L’association recommandait notamment à Ottawa d’offrir des remises pouvant aller jusqu’à 3000 $ pour l’achat d’un véhicule électrique, en plus de remises provinciales qui devraient atteindre au moins 3000 $. Les hauts fonctionnaires de Transports Canada admettent que les incitatifs à l’achat sont vraisemblablement les mesures les plus efficaces, parce qu’ils ciblent le frein sans doute le plus important pour le consommateur : le prix plus élevé des véhicules électriques. »»» Lire le mémoire présenté par l'AVÉQ au printemps 2016 en cliquant ici L'administration Obama a annoncé le 21 juillet une nouvelle série d'actions de l'exécutif pour accélérer directement l'adoption de véhicules électriques aux États-Unis grâce à l'expansion de l'infrastructure de recharge. L'annonce principale est le déverrouillage de US$ 4,5 milliards en garanties de prêts pour les stations de recharge, mais aussi une importante collaboration entre le gouvernement fédéral et les entreprises privées, y compris des services publics d'électricité majeurs, les constructeurs automobiles, les fabricants de charge de la station et les opérateurs. Aujourd'hui, en collaboration avec l'Administration, près de 50 membres de l' industrie signent sur les suivants : Principes directeurs pour la promotion de véhicules électriques et d'infrastructure de recharge. Cet engagement signifie le début d'une collaboration entre le gouvernement et l' industrie pour augmenter le déploiement des infrastructures de recharge des véhicules électriques. Membres signataires (46):
En travaillant ensemble au sein du gouvernement fédéral et avec le secteur privé, nous pouvons veiller à ce que les conducteurs de véhicules électriques aient accès aux stations de recharge à la maison, au travail et sur la route; la création d'une nouvelle façon de penser au sujet du transport qui conduira l'Amérique vers l'avant. Les annonces d'aujourd'hui comprennent:
ENGAGEMENTS DU SECTEUR PRIVÉ POUR AUGMENTER VÉHICULE ÉLECTRIQUE CHARGEMENT INFRASTRUCTURE Douze (12) services publics et entreprises de recharge annoncent des engagements à accroître le déploiement des véhicules électriques et les infrastructures de charge et d'utiliser les Principes directeurs pour la promotion de véhicules électriques et de l' infrastructure de recharge afin de travailler ensemble sur l'accélération du déploiement de véhicules électriques. Les entreprises de recharge
La collaboration, orchestrée par la Maison Blanche et en partenariat avec le DOE et le ministère des Transports (DOT), le Airforce et l'armée et l'Agence de protection de l' environnement, est centré sur un ensemble de principes directeurs afin de promouvoir les véhicules électriques et les infrastructures de charge de près de 50 organisations signataires de l'entente. De plus plus amples détails sont disponibles dans l'annonce de la Maison Blanche. Après l'Ontario, l'administration gouvernementale Américaine se mobilise avec ses partenaires pour doter son territoire d'une infrastructure massive de recharge pour véhicules électriques. Sources : GreenCarReports , Electrek , White House
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Les transports représentent l'un des plus gros défis de l'Ontario pour atteindre ses cibles de réduction des émissions.
Plus du tiers de la pollution par les gaz à effet de serre en Ontario est induite par le secteur des transports, et les voitures et les camions sont responsables de cette pollution dans une proportion de plus de 70 %. Les transports ferroviaires, maritimes et aériens ainsi que d'autres formes de transport comme les véhicules miniers et de construction représentent les 30 % restants. Aujourd'hui, environ 11 millions de véhicules utilitaires et de tourisme empruntent régulièrement les routes de l'Ontario. Depuis 1990, les émissions des véhicules dans la province augmentent de manière constante en raison de la hausse du nombre de propriétaires de véhicules, de l'accroissement des distances de navettage et de la croissance de la population. Il est important de réduire les émissions provenant des automobiles. Le secteur automobile a fait de grands progrès pour réduire les émissions, mais nous devons faire encore plus pour respecter les engagements pris en matière de climat au niveau international ou pour éviter de graves changements climatiques. En travaillant de concert, il est possible de faire beaucoup plus.
5% en 2020, sans loi Zéro Émission en Ontario
Le plan d'action établit, à l'échelle de la province, un objectif de vente de véhicules de tourisme électriques et à hydrogène de 5 % en 2020. Au lieu d'adopter le mandat des véhicules à émission zéro et d'imposer de lourdes sanctions pour les fabricants qui ne vendent pas suffisamment de voitures électriques et à hydrogène, l'Ontario a opté pour une approche collaborative qui permettra à toutes les parties (gouvernement, industrie, monde universitaire et associations sans but lucratif) de contribuer à atteindre cette cible. Cet objectif sera réexaminé et augmenté de manière appropriée tous les cinq ans par la suite. Il faut savoir qu'en 2015, environ 284 000 véhicules de tourisme ont été vendus en Ontario. Et 5 % de telles ventes annuelles représentent environ 14 000 véhicules.
Le plan ontarien sera financé à l'aide du marché du carbone, l'Ontario se joindra au Québec et la Californie. Les prévisions de revenus en crédits carbone sont estimés de $1,8 à 1,9 milliard, annuellement.
Mesures du plan
Les mesures qui ont été dévoilées par The Globe & Mail ont été présentées officiellement par Mme Wynne ce matin en conférence de presse. Parmi ces mesure, voici celles qui sont en lien avec l'électrification des transports :
Objectifs GES
Le gouvernement de Mme Wynne s'est fixé comme objectif de réduction de GES (relativement au niveau de 1990) :
L'AVÉQ se réjouit de l'annonce du plan du gouvernement ontarien, lequel bonifie de façon substantielle les incitatifs pour rendre accessible les véhicules électriques. De plus, en se joignant au marché du carbone Québec-Californie, l'Ontario se donne les moyens de financer efficacement ses mesures de transformation énergétique afin d'atteindre ses objectifs ambitieux de réduction de GES.
Cependant, l'Ontario opte pour une stratégie misant sur des incitatifs aux consommateurs généreux, sans mesure incitative ou contraignante pour les constructeurs. Cette stratégie collaborative a été mise de l'avant au Québec depuis quelques années, avec peu de progression sur la disponibilité des véhicules électriques.
Sources : Radio-Canada , AVÉQ , The Globe & Mail , Gouvernement de l'Ontario-Salle de presse , Gouvernement de l'Ontario-Communiqué de presse
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ & Directeur régional - Capitale-Nationale Le projet de "Loi Zéro Émission" présentée à l'Assemblée Nationale aujourd'hui: les détails1/6/2016
Tel que promis au printemps par le Premier Ministre Philippe Couillard, c'est finalement aujourd'hui que sera présenté en préavis le projet de loi "Zéro Émission" à l'Assemblée Nationale. Cette loi vise l'augmentation du nombre de véhicules électriques au Québec afin de diminuer les émissions de GES et autres polluants.
L'AVÉQ avait été approché à l'automne 2013 afin de discuter de son élaboration - presque 30 mois plus tard, on nous confirme que son contenu n'a pas changé. Bien que nous ne puissions vous en livrer les détails quand à son application et ses différentes clauses, il est important de comprendre que la Californie, qui avait élaboré le premier mandat ZEV, a subi les foudres de l'industrie automobile lors de son application et s'est retrouvé maintes fois poursuivie par les manufacturiers. Il nous est donc apparu très sage à ce moment de ne pas réinventer la roue afin d'éviter le même sort au gouvernement du Québec. Nos hauts fonctionnaires ont été en contact régulièrement avec l'organisme responsable du mandat ZEV, la CARB (California Air Ressource Board) afin de profiter de leur expérience et de leur sagesse. Comparativement avec les autres États qui ont adopté la loi californienne avec une clause de transfert des crédits (ce qui n'a bénéficié personne sauf les manufacturiers), le Québec pourrait gérer avec les provinces qui adoptent aussi un mandat ZEV ce type de spécificité. On pense d'abord à l'Ontario et à la Colombie-Britannique qui ont toutes les deux démontré un grand intérêt à ce type de législation dans la dernière année. Il y a présentement peu d'opposition à Québec sur l'adoption de cette loi par les différents partis politiques, ce qui est de bon augure pour le vote. D'un autre côté, cela signifie qu'on parlera nécessairement des véhicules à pile à combustible. Notre position est très claire à ce sujet, nous n'endossons pas cette technologie [lien]. L'introduction officielle de la Toyota Mirai au Québec sera faite le 16 juin prochain et le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, M. Pierre Arcand sera présent. On peut s'attendre à ce qu'il annonce des investissements au niveau des infrastructures de ravitaillement en hydrogène, ainsi que d'incitatifs à l'achat de ces véhicules - sinon, pourquoi serait-il présent de façon officielle? D'autres incitatifs spécifiques à l'achat de VÉ seront présentés dans les prochains mois, et une grande campagne de sensibilisation débutera cet automne, ce qui est très encourageant pour les supporters de l'électromobilité.
Ajout : Couverture de la SRC
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Initiative pour le déploiement d’infrastructures pour les véhicules électriques et les carburants de remplacement
Il est nécessaire de mettre en place dès que possible des mesures pour faciliter la transition vers les carburants à faible teneur de carbone, puisque les choix effectués en matière de véhicules aujourd’hui détermineront les différentes technologies utilisées sur la route en 2030. Pour ce faire, dans le cadre du budget 2016, le gouvernement du Canada s’est engagé à déployer des infrastructures pour les bornes de recharge rapide pour les véhicules électriques, les stations de ravitaillement en gaz naturel et en hydrogène. Ressources naturelles Canada a reçu des fonds pour le déploiement de 70 bornes de recharge rapide, 6 stations de ravitaillement en gaz naturel et 2 en hydrogène le long des axes de transport principaux. Le type de stations construites ainsi que leur nombre dépendra des propositions reçues ainsi que du sérieux du plan d’affaire soumis par les demandeurs selon le type d’infrastructure. Le Ministère remboursera jusqu’à 50% des couts admissible, jusqu’à un montant maximal. Une Demande de propositions sera lancée ce printemps. Les projets devront être terminés au plus tard le 31 mars 2018. Ils devront également être situés au Canada et être accessibles au public. Demande de manifestation d’intérêt Nous vous invitons à manifester votre intérêt pour cette nouvelle initiative en remplissant le formulaire de renseignements. Le résumé succinct doit comprendre une description générale du projet (p. ex. : nombre d’installations, type de carburants, emplacement, technologies et résultats attendus). À la suite du lancement officiel de la Demande de propositions, une copie de la proposition et un guide du proposant seront envoyés à toutes les parties intéressées. Veuillez noter que Ressources naturelles Canada ne peut pas garantir la confidentialité des renseignements donnés dans le formulaire lors de son envoi. Veuillez-vous référer aux Informations importantes pour consulter la politique de traitement des renseignements confidentiels recueillis par Ressources naturelles Canada. Tout renseignement personnel recueilli par Ressources naturelles Canada, que ce soit sous format papier ou sous format électronique, est protégé par la Loi sur la protection des renseignements personnels. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les contacter à l’adresse courriel suivant: CarburantsDeRemplacement@RNCan-NRCan.gc.ca Source: Industrie Canada Contributeur: Simon-Pierre Rioux
La capitale des Pays-Bas veut devenir la première ville européenne à «émission zéro». Pour ce faire, elle compte interdire l'accès de son centre-ville aux véhicules propulsés par un moteur à essence ou diesel d'ici 2025.
Le projet, baptisé Measure Pack Clean Air for Amsterdam, interdira dès 2018 la circulation dans cette zone aux voitures particulières diesel et aux bus immatriculés avant 2005, ainsi qu'aux taxis immatriculés avant 2009 et aux scooters antérieurs à 2011. Pour accompagner ces mesures, la ville installera 2 200 bornes de recharge électrique supplémentaires pour porter le réseau à 4 000 bornes. De plus, les nouveaux propriétaires d'un modèle rechargeable pourront bénéficier d'une prise de charge en bas de leur immeuble. La circulation sera également réaménagée afin de privilégier les voitures électriques, le transport en commun et le transport actif. Source: Journal les affaires Contribution: François Viau
Malgré une économie moins vigoureuse que prévu, les libéraux ne dérogent pas de leur plan. Des milliards de dollars seront investis dès cette année pour soutenir les familles et les chômeurs, marquant un véritable virage politique à Ottawa. Mais pour respecter leurs engagements, les troupes de Justin Trudeau brisent leur promesse de rétablir l'équilibre budgétaire au cours de leur mandat.
Le déficit sera de 29,4 milliards de dollars cette année, a annoncé le ministre des Finances, Bill Morneau, lors du dévoilement de son premier budget à Ottawa, soit une somme trois fois plus importante que promise en campagne électorale. Parmi celles-ci, un investissement majeur dans les infrastructures pour ravitailler les véhicules utilisant des énergies nouvelles:
Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et le gouverneur de l’État du Maine, Paul LePage, ont annoncé aujourd’hui la création d’un comité de travail conjoint dont le mandat sera d’examiner les possibilités d’établir un corridor de bornes de recharge pour véhicules électriques entre le Québec et le Maine. Celui-ci devra présenter ses recommandations dès l’été 2016.
« En novembre dernier, je m’étais entretenu avec le gouverneur LePage sur la possibilité d’élargir la coopération entre le Québec et le Maine, notamment dans le domaine de l’énergie et de l’électrification des transports. L’initiative annoncée aujourd’hui démontre notre détermination à travailler conjointement pour renforcer les relations économiques entre nous. Nous possédons le savoir-faire et la capacité d’innover en plus des ressources naturelles et énergétiques requises pour mettre en place une véritable industrie du transport électrique. Nous devons continuer de travailler ensemble pour bâtir des partenariats solides et faire rayonner notre expertise autant chez nous qu’au-delà de nos frontières », a souligné le premier ministre. « Je salue le leadership du premier ministre Philippe Couillard dans la promotion d’infrastructures d’énergie propre, notamment en électrification des transports. Le tourisme est la plus importante industrie du Maine, et nous trouvons essentiel d’offrir des infrastructures de mobilité électrique aux Québécois qui souhaitent continuer à visiter notre bel État. Le Québec et le Maine comptent sur une relation historique solide et nous voulons maintenir nos liens en misant sur des infrastructures de transport modernes. Les véhicules électriques se développent rapidement et gagnent en popularité. Il est primordial de nous doter d’un plan pour nous assurer d’être prêts à prendre cet important virage technologique », a indiqué le gouverneur LePage. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’entente de coopération multisectorielle Québec-Maine, signée en 2013. Cette entente vise un accroissement de la collaboration dans les domaines du développement économique régional, de l'énergie, des ressources naturelles, du transport, de la sécurité publique, de la culture et de la francophonie. Le comité conjoint annoncé aujourd’hui devra, entre autres, s’assurer de l’interopérabilité des différents systèmes de recharge en plus d’étudier les emplacements potentiels des bornes, les types de partenariats d’affaires possibles et les investissements nécessaires. Il devra présenter ses recommandations à l’été 2016. Le gouvernement du Québec a lancé l’automne dernier son Plan d’action 2015-2020 en électrification des transports. L’objectif est d’atteindre d’ici 2020 le nombre de 100 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables immatriculés au Québec, et de réduire de 150 000 tonnes les émissions de GES liées au transport et de 66 millions le nombre de litres de carburant consommés annuellement au Québec. Ce plan peut être consulté à l’adresse Internet suivante : transportselectriques.gouv.qc.ca. Mise-à-jour: PM Couillard : «Alors, l’annonce d’aujourd’hui est pour faciliter encore plus la vie de ces visiteurs, ces touristes dans un contexte de développement durable, de lutte aux changements climatiques. Nous annonçons une démarche dont le mandat sera d’examiner les possibilités, et elles sont très réelles, pour établir un corridor de bornes de recharge pour véhicules électriques entre le Québec et le Maine. En gros, il y a aurait environ 220 stations de charge, 20 stations à haute capacité de 400 volts et 200 à plus basse capacité. Ce travail va mener à des recommandations finales à l’été 2016 alors que nous aurons la rencontre annuelle des premiers ministres de l’Est et également des gouverneurs du Nord-Est des États-Unis pour permettre rapidement, probablement 1 an plus tard, l’ouverture du corridor et je vous rappelle qu’on a également un corridor avec le Vermont qui existe. Le gouverneur du Massachusetts est également intéressé jusqu’à potentiellement Boston. Avec ce projet du Maine, va donc se dessiner un réseau électrique pour les véhicules dans tout le Nord-Est du continent. Bien sûr, on veut inscrire ça dans le cadre de notre entente de collaboration multisectorielle. C’est un vecteur important pour nous dans la lutte aux changements climatiques et pour notre plan de développement économique. 50% du marché canadien de vente de véhicules électriques se trouve au Québec. Donc, les Québécois ont, de façon enthousiaste, adopté l’idée du véhicule électrique et bien sûr l’enjeu plus large de la lutte contre les changements climatiques.» Source: Gouvernement du Québec Contributeur: Simon-Pierre Rioux
« On a tous eu cette impression partout dans le monde que ça allait décoller, car il y avait à l’époque plusieurs modèles présentés en même temps aux salons. Mais il y a eu la baisse du prix de l’essence et le goût des gens pour les VUS, s’y croyant plus en sécurité. »
Simon-Pierre Rioux est un des convaincus de la première heure. Le président de l’Association des véhicules électriques du Québec reconnaît que l’on a vu grand et gros au début des années 2010. Lorsque l’administration Obama, aux États-Unis, a nourri dès 2009 de grandes ambitions pour la voiture électrique. Lorsque le gouvernement du Québec a prédit, en 2011, pas moins de 300 000 véhicules tout électriques et hybrides branchables sur les routes de la province dès 2020. Au regard des chiffres américains et québécois, on est loin du compte aujourd’hui. Sans que le commun des mortels y prête attention, Québec a divisé par trois cet objectif en octobre dernier. Que s’est-il donc passé pour que l’on doive rectifier à ce point le tir ? Comment a-t-on pu établir de telles prévisions il y a plus de cinq ans ? Certes, « le prix de l’essence n’était pas ce qu’il est », comme le fait remarquer Daniel Breton. « Personne ne pouvait prédire la chute des prix du pétrole », se souvient celui qui était ministre péquiste de l’Environnement à l’automne 2012. Tout de même. « Quand tout le monde a lancé des chiffres en 2010, 2011, on ne connaissait pas vraiment le marché. » -- Chantale Guimont, présidente de Mobilité électrique Canada
Pour voir 100 000 véhicules branchables sur les routes du Québec d’ici 2020, il faudra non seulement imposer aux constructeurs une loi zéro émission, mais également promulguer et maintenir des mesures fortes.
Étendre le réseau de recharge Le Québec est l’un des territoires en Amérique du Nord où le réseau de bornes de recharge est le plus dense et le plus développé. Avec quatre fournisseurs principaux (Le Circuit électrique, RéseauVER, Sun Country Highway et Tesla), la concurrence est même un peu rude. Néanmoins, les efforts vont devoir se poursuivre en ce qui a trait aux bornes de recharge rapide (400 V). Il faudra parvenir à terme à un juste équilibre, sachant que 90 % du temps, les utilisateurs rechargeront leur véhicule à la maison et au travail. Maintenir les subventions Les futurs propriétaires d’un véhicule branchable peuvent bénéficier d’une subvention gouvernementale à l’achat qui grimpe jusqu’à 8000 $ pour une voiture tout électrique. Le programme Roulez électrique, qui rembourse aussi l’achat et l’installation de bornes à domicile, est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2020 ou jusqu’à épuisement des fonds disponibles. Mais après ? Faudra-t-il encore subventionner ? Depuis 2012, 65 millions en aide financière ont déjà été versés en date du 31 décembre 2015. Il reste 93 millions pour les cinq prochaines années. Suffisant pour encourager ces achats d’ici cette échéance ? Aux prix des véhicules actuels, ce genre d’incitation est très attirant. Libre accès à la voirie Comme en Norvège, Sylvain Castonguay réclame que les stationnements soient gratuits en tout temps pour les véhicules branchables et qu’il y ait plus de voies réservées pour ceux-ci. Afin de faciliter les déplacements de ceux-ci, justifie l’ancien directeur technique du Centre national du transport avancé. C’est néanmoins une mesure gouvernementale plus mineure, qui aurait moins ou peu d’impact sur la décision d’achat. Hausser les taxes sur les carburants
Les véhicules électriques – actuellement à seulement 3 % du marché mondial de l'automobile – ont été nommés, aux côtés de l'énergie solaire photovoltaïque, éolienne et DEL, comme l'une des quatre technologies gagnantes à faible émission de carbone. Un récent rapport de Goldman Sachs prévoit que les véhicules électriques - qui comprend les hybrides et les voitures électriques pures - vont constituer plus du quart du marché automobile mondial en seulement 10 années, leur nombre passant d'environ 1 million aujourd'hui à près de 25 millions en 2025.
"Au cours des 10 prochaines années, nos analystes du secteur prévoient un taux d'augmentation des ventes annuelles, les parts de marché passeraient de 3 % aujourd'hui à 22 % en 2025", dit le rapport. Mais le rapport note également qu'avec une telle croissance sur le marché, il faudra des changements tout aussi importants aux éléments clés du marché tels que le coût et la performance. Ceci serait impératif avant que les consommateurs soient enclins à faire le changement. Heureusement, les analystes de Goldman Sachs estiment que ces changements sont en cours, avec les quatre changements technologiques clés, illustrés dans le graphique ci-dessous.
Comme vous pouvez le constater, les analystes de Goldman Sachs prédisent une chute de 60 pour cent du coût des batteries au cours des cinq prochaines années - de 14,250 $ aujourd'hui à 5,250 $ en 2020 - et une augmentation des performances globales de 70 %, comprenant l'autonomie de la batterie, le poids et la capacité.
Le graphique montre également, selon les analystes, que la portée d'une batterie de voiture électrique à faible rendement - actuellement d'environ 160 km, qui est un obstacle majeur à l'adoption par un grand nombre d'automobilistes - va augmenter à une moyenne de 275 km d'ici à 2020. La capacité moyenne d'une batterie d'EV, quant à elle, devrait augmenter de 10 kWh au cours de la même période, alors que l'on prévoit que le poids de la batterie moyen devrait être coupé en deux - de 250 kg maintenant à 120 kg en 2020. En plus de la baisse du coût des batteries et des améliorations technologiques importantes, le rapport souligne également l'importance du soutien favorable des autorités réglementaires pour l'adoption du véhicule électrique et du changement de modèles hybrides vers les voitures entièrement électriques. "À Londres par exemple, à partir de mai 2016, l'Ultra-Low Emission Zone n'exemptera plus les véhicules hybrides de la "Congestion charge». Des politiques similaires favorisant les véhicules électriques par rapport aux hybrides ont récemment été mises en place en Californie et à Beijing. Source : RenewEconomy Contributeur : Normand Shaffer Le cartel pétrolier vit dans une faille temporelle, apparemment pas au courant que les politiques mondiales de l'énergie ont changé à jamais. L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) reste défiante. La dépendance mondiale au pétrole et le gaz restera inchangée pour un autre quart de siècle. En 2040, les combustibles fossiles combleront encore jusqu'à 78% de l'énergie mondiale, à peine moins qu'aujourd'hui. Il n'y aura aucune percée technologique significative. Les rivaux seront réduits en poussière et auront simplement gaspillé leur argent. L'ordre actuel de l’énergie est préservé. Les émissions de GES continueront d’augmenter, balayant l’effet de l’accord solennel et contraignant par 190 pays lors du sommet de Paris sur le climat. S’ils ont un peu le sens de la planification, ils vont gérer leur production pour garantir les prix du brut de 70 $ à 80 $. Ils vont étirer leurs revenus assez longtemps pour contrôler leurs dépenses, et préparer leur population à une économie post-pétrole au lieu de se cramponner aux illusions du 20e siècle. Cheikh Ahmed Zaki Yamani, ancien ministre saoudien du Pétrole, avait prédit dans une entrevue avec le Telegraph il y a quinze ans que ce moment de vérité s’en venait et il a spécifiquement cité les technologies de la pile à combustible. « Dans trente ans à partir de maintenant, il y aura une énorme quantité de pétrole… et pas d'acheteurs. Le pétrole sera laissé dans le sol. L’âge de pierre s’est terminé non pas parce que nous avons manqué de pierres.». Ils ne l'ont pas écouté alors, et ils ne sont pas à l'écoute maintenant. Goldman estime que les économies d'échelle et la technologie feront diminuer le coût des batteries de 60% au cours des cinq prochaines années. L’autonomie elle, augmentera de 70%. Cette option est passablement en contradiction avec les prévisions de l'OPEP. Même ces prévisions pourraient bientôt être dépassées par d'autres percées scientifiques. Une équipe de chimistes de Cambridge affirme qu'elle a percé la technologie pour une batterie lithium-air ayant une efficacité de 90%, capable d'alimenter une voiture de Londres à Edimbourg (NDLR: environ 667 km par la route) sur une seule charge. Les coûts devraient être réduits de 80% et on pourrait la retrouver sur la route d’ici une décennie. Il y a maintenant une compétition mondiale pour remporter la course de la batterie. Le département américain de l'Énergie (US Department of Energy) finance un projet par les universités du Michigan, de Stanford et Chicago, de concert avec les laboratoires nationaux d'Argonne et de Lawrence Berkeley. L'Agence Japonaise de la science et de la technologie (Japan Science and Technology Agency) a son propre projet à Osaka. La Corée du Sud et la Chine se mobilisent avec leurs centres de recherche. Un resserrement réglementaire est en train de changer rapidement les règles de mondiale reliées à l’énergie. L’institut Grantham de la London School of Economics compte 800 politiques et de lois visant à réduire les émissions dans le monde entier. L’OPEP dit que les coûts des batteries pourraient diminuer de 30 à 50% au cours du prochaine quart de siècle, mais doute que cela sera suffisant pour faire beaucoup de différence, en raison de "la résistance des consommateurs". Le projet pilote de Beijing pour promouvoir les voitures électriques n’a pas donné les résultats escomptés - surtout parce que il n'y a pas encore suffisamment de bornes de recharge. Mais cela va changer bientôt avec le rationnement drastique des permis pour les voitures à essence. Alors que les gouvernements locaux sont au prises avec des problèmes majeurs de qualité de l’air («airpocalypse»), fort probable que si vous voulez une voiture dans le futur en Chine, elle devra être électrique. La compagnie «Geely Automobile» de la Chine vise à ce que ses ventes de voitures soient constituées à 90% de véhicule électrique d'ici à 2020. Bill Russo de la boîte «Gao Feng Advisory» à Shanghai, indique que la Chine est sur le point de « dépasser » le reste du monde et devenir l'épicentre de l'électrification. L'OPEP ne nie pas que les accords de Paris vont changer le paysage de l'énergie, mais elle considère que cela représente un problème strictement pour l'industrie du charbon. Il y aura un passage partiel du charbon au gaz naturel, un peu d’ajout de nucléaire et une contribution dérisoire de l’énergie éolienne et solaire. Leurs propres tableaux semblent montrer que le charbon, le gaz et le pétrole vont émettre ensemble 1200 gigatonnes de carbone d'ici 2040. Cela dépasse totalement le budget maximum de carbone jugé admissible par les scientifiques dans l’hypothèse où nous voulons arrêter la hausse des températures de plus de 2 degrés au-dessus des niveaux pré-industriels d'ici à 2100. Il va s’en dire qu’un tel niveau d’émission ne permettra pas d'atteindre l’objectif ambitieux de 1,5 degré convenu par les dirigeants du monde à Paris. Avec la stratégie actuelle de l'OPEP d'inonder le marché du brut pour éliminer ses rivaux, l'Arabie Saoudite croit qu'elle peut poursuivre comme si de rien n’était jusqu’au milieu du 21e siècle. Le rapport admet que ce pari se révèle être une aventure coûteuse. La production de pétrole plus difficile d’accès («tight oil») et le pétrole de schiste de l’Amérique du Nord n'a pas flanché - comme présumé dans les prévisions de l'an dernier - et l'OPEP s’attend maintenant à une légère augmentation de la production en 2016 pour 4,5 millions b/j, et encore à 4,7 millions en 2017. Ford vient d'annoncer qu'elle va investir 4,5 milliards $ (US) dans les voitures électriques et hybrides, avec 13 modèles qui seront en vente d’ici 2020. Volkswagen dévoilera le mois prochain une nouvelle voiture concept, qui promet une nouvelle ère en matière «d’électromobilité longue distance abordable». Le rapport de l'OPEP est tout aussi négatif sur la décision de Toyota de miser son avenir sur les voitures à hydrogène, en commençant par la Mirai qui sera vendue à perte pour développer le marché. On aurait pensé que la décision de la plus grande compagnie de voitures au monde, de mettre fin à toute production de voitures à essence ou diesel d'ici 2050, aurait un certain effet sur leur opinion, il semble que non. Goldman Sachs prévoit que les «véhicules connectés au réseau» atteindront 22% du marché mondial d'ici une décennie, avec des ventes de 25 millions de véhicules par an, et d'ici là, dit-il, les géants de l'automobile vont réfléchir à deux fois avant d'investir plus d'argent dans le moteur à combustion interne. Une fois que la masse critique est atteinte, il est facile d'imaginer un changement massif vers l'électrification au cours des années 2030. Entre-temps, les revenus de l'OPEP se sont écrasés, partant de 1,2 billion $ (10^12) en 2012 pour passer à environ 400 milliards $ à la fin 2015 au prix du Brent d'aujourd'hui (environ 36,75$). On peut imaginer les ajustements et douleurs fiscales de ces réductions de revenus. Cette politique a érodé la capacité de réserve mondiale à un très mince 1,5 M b/j, laissant le monde vulnérable en cas de choc futur. Elle implique un marché beaucoup plus volatile dans lequel les prix pourraient varier grandement, minant ainsi la confiance dans le pétrole comme une source fiable d'énergie. Plus cette politique de l’Arabie réussit, plus le monde adopteront des politiques visant à rompre la dépendance sur son seul produit. Des critiques internes à Riyad pestent contre cette stratégie, la qualifiant de suicide. L’Arabie saoudite et les États du Golfe sont chanceux. Ils ont été avertis à l'avance que l'OPEP fait face a un lent déclin. Le cartel a 25 ans pour se préparer à un nouvel ordre mondial qui nécessitera beaucoup moins de pétrole. «Les perspectives pétrolières mondiales» (OPEC’s World Oil Outlook) de l'OPEP publié il y a quelques jours est un document remarquable. Le message sous-jacent est que l'accord de COP21 est sans pertinence pour l'industrie pétrolière. Les engagements pris par les dirigeants mondiaux à modifier radicalement la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre avant 2040 - encore moins d'atteindre la "décarbonisation" totale d'ici 2070 - sont tout simplement ignorés. Goldman Sachs dit que le modèle à surveiller est la Norvège, où les véhicules électriques atteignent déjà 16,3% du marché. Le changement étant aidé par de nombreux incitatifs: exonération fiscale, l'utilisation de voies réservées, nombreuses stations de recharge, etc. La Californie suit. Elle a pour objectif d’avoir 22% de véhicules «connectés au réseau» en dedans de 10 ans. Les nouvelles voitures en Chine devront répondre à des normes d'émission de 5 litres aux 100 km d'ici 2020, encore plus strictes qu'en Europe. La demande mondiale de pétrole brut augmentera de 18 millions de barils par jour (b/j) pour passer à 110 millions d'ici 2040. Le cartel a diminué légèrement ses prévisions à long terme d’un million b/j, mais cela est dû en partie à la croissance économique plus faible. On est tenté de comparer cette myopie au proverbe «il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir». Le rapport de 407 pages balaie du revers de la main les véhicules électriques. La flotte mondiale de véhicules passera de 1 milliard à 2,1 milliards au cours des 25 prochaines années, atteignant 400 millions en Chine, et 94% fonctionnera toujours à l'essence ou diesel. "Sans une percée technologique, on ne s’attend pas à ce que les véhicules électriques à batterie (VÉB) gagnent des parts de marché dans un avenir prévisible," dit-il. Les voitures électriques coûtent trop cher. Leur autonomie est trop faible. Les batteries sont défectueuses dans le froid ou la chaleur. |
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