5 mois en chiffres Ça fait maintenant 5 mois que j'ai ma BMW i3. Avec l'hiver qui est enfin terminé, je vous propose un petit retour sur ces 5 mois. Lorsque j'ai fait l'achat de la BMW i3, je souhaitais faire 95% de mes déplacements quotidiens 100% électrique. Et bien, c'est plus de 99% de mes déplacements que je fais 100% électrique (Je fais ici une différence entre déplacement et Km parcouru). C'est donc dire qu'à l'exception de mes 2 excursions dans le Bas du Fleuve, je roule 100% électrique et le petit prolongateur (REX) m'a permis de rentrer à bon port 2 fois lors des 5 mois en utilisant quelques goûtes d'essence. Pas d'anxiété des distances.
Je suis très satisfait de mon achat et du service que je reçois présentement. Des irritants? Quelques uns. L'expérience connectée est exclusive aux Smartphone iOS et Android. Ayant un Windowsphone, cela veut dire: pas de conditionnement de ma voiture à distance, impossible de voir l'état de ma charge à distance et aucun accès à mes statistiques. Il n'y a pas de site web de disponible. Et à en juger par les commentaires sur Facebook et sur les forums, même ceux qui ont iOS et Android peste contre le peu de stabilité de l'application. Bref, si BMW s'y connait en voiture, le volet logiciel n'est pas leur plus grande qualité. La valise avant (Frunk) n'est pas hermétique. L'eau et les saletés s'infiltrent et réduise son utilisation. L'usage d'un sac hermétique est conseillé. Dans mon cas, BMW m'en a fait cadeau lors de mon achat. Les essuie-glace ramènent de l'eau dans le champ de vision, un traitement au Rain-X réduit cela, mais ça demeure agaçant lors de grosses averses. Le voyage des extrêmes Maintenant laissez-moi vous parler de deuxième séjour dans le Bas du Fleuve. Mon objectif, tester une nouvelle approche pour la recharge au BRCC (comparé à la dernière fois). Premièrement, vendredi le 3 Avril, la météo est favorable et il fait plus de 10C par moment. C'est la première fois que je conduis ma voiture dans ces conditions. C'est vraiment grisant de voir son autonomie augmenter au file des kilomètres pour atteindre facilement plus de 120Km. Là j'ai vraiment hâte à cette été. Donc si la dernière fois j'ai mis l'emphase sur des recharges complète (80%) à chaque recharge, cette fois je vise une recharge minimal pour me permettre d'atteindre la prochaine BRCC. Mon parie: ça va être plus rapide et ça va me coûter moins cher. Arrivée à Maskinongé, il me reste plus de 20Km d'autonomie (la dernière fois le REX venait de s'engager), je décide de m'arrêter et de faire une recharge minimal pour atteindre Trois-Rivières et delà, même chose pour atteindre Deschambault. Mon tableau ci-dessous confirme que c'est une bonne stratégie. Par contre à Deschambault, j'en profite pour une charge complète (85%). Vous pouvez constater que pour une recharge plus longue, j'ai moins de kWh que mes deux recharges à Maskinongé et Trois-Rivières. À l'aller, c'est 333Km 100% électriques que je fais cette fois (250Km la première fois). 2 petits pleins d'essence et je suis chez mes parents (le 3e plein a été fait chez eux pour avoir un comparatif clair entre départ et arrivée). J'ai vraiment hâte que les BRCC de Québec et St-Nicolas soient en place, ça me permettrait de faire presque tout le trajet 100% électrique. J'ADORE LES BRCC!!! Mes plans pour le retour sont contrecarrés par mon travail, je dois absolument être de retour à Montréal pour midi. Pas le temps de faire des arrêts pour une recharge. Le REX devra se montrer à la hauteur encore une fois. Comme vous le constaterez, j'ai modifié mon tableau pour le retour. Ouf, 6AM et il fait -24C. Mon tableau vous montre la progression de la température, oui, oui, ça passe bien de -24C à +2C une fois à Montréal, complètement fou. Certains d'entre-vous vont sûrement questionné la performance du REX (L/100Km). On pourrait en débattre pendant des heures, mais à la fin, j'ai fait plus de 400Km 100% électrique sur un trajet de 1000Km. Et je suis certains que je suis en mesure de faire 700Km et plus avec plus de BRCC. La versatilité de la BMW i3 me permet une grande flexibilité d'utilisation. Et ça, c'est ce qui me rend si enthousiaste. Collaborateur: Francis Beaulieu
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Pendant que le chauffage de ma LEAF m'a fait défaut, j'en ai profité pour louer une Kia Soul EV chez EEKO Location. Voici donc les impressions d'un LEAFER qui connait la Nissan du bout de ses doigts, et qui a utilisé la Soul comme remplacement lors d'une routine de fin de semaine. »»» Lire l'article précédent: Essai routier de la Kia Soul EV - compléments d'information et vidéo-reportage Ce qui frappe le plus quand on prend place aux commandes de la Soul EV, c'est le changement au niveau des différents affichages qui démontrent l'évolution de la technologie depuis l'entrée sur le marché de la LEAF en 2011. On voit tout de suite la qualité des écrans de 2014, la meilleure ergonomie des menus, la fluidité de l'affichage grâce à des processeurs graphiques plus puissants, une résolution d'écran plus élevée. Bref, plus au goût du jour. Lorsqu'on conduit le Soul EV, le petit son intégré d'avertissement aux piétons est beaucoup moins apparent en avançant ou à reculons, démontrant du fait même la meilleure insonorisation de l'habitacle. L'accélération bien que moins agressive que la LEAF est quand même puissante, mais c'est la régénération en mode B qui impressionne vraiment, alors qu'on peut pratiquement arrêter le véhicule simplement en retirant le pied de l'accélérateur. Très similaire mais une touche moins puissant que le système de la BMW i3, mais le double du mode B de la LEAF. La régénération sur un VÉ tout comme son accélération linéaire offre une sensation de conduite fort plaisante. Le seul bémol à ce niveau lorsqu'on prend le volant d'une Soul EV pour la première fois, c'est qu'on oublie un peu l'impact de cette régénération: dans une sortie d'autoroute enneigée tournant à 90 degrés, relâcher trop rapidement l'accélérateur signifie une perte d'adhérence automatique à haute vitesse. Mieux vaut rouler en mode standard "D" sur les surfaces enneigées ou glacées l'hiver quand on manque d'expérience avec la Soul EV! Placer les skis des enfants et le sac de hockey fut assez juste, les skis ont dû être placés en diagonale, alors que dans le coffre de la LEAF je n'ai pas à manipuler les skis pour qu'ils puissent entrer. Le coffre est donc moins profond, moins creux et moins large. Il est tout de même plus généreux que la 1ère génération de Soul. La position de conduite pour un homme de mon gabarit et ma taille (1m93) est très bonne, l'espace libre entre la tête et le plafond est très généreux pour les deux véhicules. Ce petit VUS possède une bonne tenue de route solide et bien ancré sur ses quatre roues. La petite portière de recharge est cependant de mauvaise qualité, on dirait un plastique cheap; elle est difficile à fermer l'hiver avec les accumulations de neige durcie. Celle de la LEAF en acier donne une impression de qualité, mais plus de neige peut s'y accumuler vu la profondeur de l'enclave. Le système de chauffage est beaucoup plus uniforme dans sa chaleur émise, prend moins de temps à atteindre une température confortable, et semble en général de meilleure qualité que celle de la LEAF. En ce qui concerne le volant chauffant, la température est tiède, loin derrière le volant BBQ de la LEAF où il vaut mieux porter des mitaines pour le four afin d'éviter de se brûler! Une chose que j'apprécie énormément est le bouton directement au volant pour choisir le type de conduite souhaité: sport, normal ou confort. Je fais partie de ceux qui aime la conduite serrée d'une Volkswagen, donc le mode sport était fort apprécié face au mode confort de la LEAF qui n'est pas modifiable et qui est un de mes irritants face à cette voiture. Et finalement, l'autonomie en hiver. À -21°C sur l'autoroute à 100 km/h, le devino-mètre indiquait 88 km d'autonomie avec le chauffage en fonction, et c'est environ ce que j'ai obtenu. Très similaire à ce que la LEAF offre à ces températures. En été, la SOUL offre une meilleure autonomie selon les tests qui ont été effectués par d'autres propriétaires. Au final, si j'avais eu le choix entre une LEAF et une SOUL lors de mon premier achat, à prix égal c'est ce dernier que je prendrais. Puisque le port de recharge haute vitesse n'est pas négociable pour moi (il devrait être standard sur tous les véhicules entièrement électriques), le surcoût du modèle de luxe face au modèle SV de la LEAF m'aurait probablement fait quand même pencher en faveur de la LEAF qui possède un meilleur coffre arrière qui pour moi est important au nombre de choses que je trimballe de façon régulière avec des passagers. Ma femme préfère le look de la LEAF, je préfère celui plus costaud du Soul. Merci à EEKO Locations pour le prêt de son Kia Soul EV et pour son excellent service! Contribution: Simon-Pierre Rioux Nous avons eu quelques jours de grands froids dernièrement. Alors j'en profite pour vous partager mon expérience et tenter de répondre à certaines des interrogations que vous pourriez avoir par simple curiosité ou parce que vous pensez faire l'achat d'une BMW i3.
Mode de fonctionnement : La BMW i3 a 3 modes de conduite : Confort, Écopro et Écopro+. En termes simples : Confort = Énergivore. La climatisation maintiendra le chauffage à la température souhaité et la plage d’accélération est agressive et exploite le moteur électrique au maximum. Écopro = Économique. La climatisation, le chauffe-siège et l’accélérateur sont moins agressifs. La vitesse maximal suggérée est de 110 Km, mais peut être dépassée. Écopro+ = Mode Gladiateur. Le chauffage est coupé au minimum. Lorsque la climatisation est en mode auto, un détecteur de buée s’assure de garder le pare-brise clair en circulant un courant d’air. La vitesse maximale suggérée est de 90 Km, mais peut être dépassée. Il est aussi possible de varier la puissance du ventilateur pour augmenter le confort. Je n’ai jamais eu besoin de le faire et je le garde au minimum. (5 positions possibles). Dans mon cas, l’hiver je configure la température intérieure à 18C. Et typiquement, je suis en mode Ecopro+ lorsque je fais des trajets un peu plus longs. Autonomie Électrique : Dans des conditions hivernales normales (entre -1C et -10C), je fais toujours entre 90 Km et 110 Km d’autonomie. Et ce, dans un mix des conduites de villes et d’autoroute autour de Montréal. Que se passe-t-il lorsque la météo tombe en bas des -15C comme c’est arrivé récemment? Et bien, dans le cas la BMW i3, votre confort est votre ennemie. La BMW i3 a des écrans qui nous informent très bien de l’impact des choix de confort que nous faisons. Et il est possible de voir l’impact de nos choix en temps réel. Et l’évaluateur (Guess-O-Meter, GOM) est assez précis après quelques kilomètres. D’ailleurs j’ai configuré l’accès à cet écran sur mes « shortcut » de mon tableau de bord. Lors d’une soirée de grand froid (-25C), j’'ai fait un mixe ville (50%) et autoroute (50%). Dans mon garage, plus de 103 Km d’autonomie affichée. Je garde ma voiture en mode confort à la sortie de mon garage, après 15 Km l’effet de mon garage est disparu et j’ai utilisé près du quart de ma batterie. Ouf la chute est dure et le froid pince. C’est 21 Km que mon chauffage me coûtera si je garde ce mode.
30 Km plus tard, j’ai utilisé 75% de ma batterie. Donc même distance, mais avec la moitié de l’énergie. Mais il fait froid dans l’habitable. Le GOM m’affiche 24 Km restant. Donc si vous êtes prêt à vous laissez geler, oui la i3 peut faire le travail et même atteindre 90 km à -25C. La réalité? Ce sera plus 80-90 en mode Écopro dans ces températures extrêmes.
Non, un avantage que la BMW i3 a sur les autres propulsions, sa motorisation est à l’arrière, dans mon cas, les 2 moteurs (électrique et à essence). Nous sommes à la mi-janvier et avec le mixe météo que nous avons eu, je n’ai pas eu un seul souci dans mes déplacements. Est-ce que je dois moduler l’accélérateur? Oui, mais rien d’anormal. Pas de problème dans la neige et la slush (et surtout sur les coins de rue glacé caché par la slush). Sur la glace, dans mon essai routier mentionné un peu plus haut, je me suis tapé les rues de Montréal (rue Sherbrooke) avec des grandes plaques de glaces. Je me suis fait prendre sur une intersection et j’ai dû faire un freinage d’urgence, bonne réponse des freins. La voiture étant légère, elle s’immobilise très facilement. Au point où la voiture derrière moi a dû m’éviter sur le côté, lui n’avait pas d’aussi bon freins que les miens. Je suis somme toute impressionné par la conduite d’hiver de la BMW i3. Questions & Réponses rapides: Est-il possible de pré-conditionner les batteries? Oui, mais seulement lorsque le chargeur est branché. Peut-être fait dès que la charge débute. Peut-être configuré pour démarrer à moment prédéterminé ou via l'application mobile (iOS ou Android). Est-il possible de pré-conditionner l'habitacle? Oui, en tout temps. Lors de l'arrêt de la voiture, en préprogrammant ou via l'application mobile. Est-ce que le REX démarre lorsqu'il fait très froid pour conditionner les batteries? Non, contrairement à la Volt, la BMW i3 REX n'utilise pas le REX pour conditionner les batteries. Outre l'impact sur la distance parcourue, est-ce qu'il y a d'autres impacts reliés au froid? Oui, et cela ne m'est arrivée qu'une seule fois. Lorsque la voiture est laissé au froid pour une période prolongée. Il peut arriver que le BMW i3 limite la puissance disponible. Lorsque cela m'est arrivée, je ne m'en suis aperçu seulement après quelques coins de rue. Le facteur REX
Une des choses que je n’ai pas mentionné, mais dans tous ces écarts de température, en aucun temps je me sens obligé de faire des sacrifices ou de planifier mes déplacements sachant, qu’au besoin, le REX me mènera à bon port. Mon objectif est de l’utiliser au minimum, mais comme pour ce weekend, le REX est démarré alors qu’il me restait 2 Km pour rendre chez moi et ce après 90 km de promenade et de magasinage. J’aime cette paix d’esprit qu’il me procure, beau temps, mauvais temps ou lors de temps froid. Collaboration: Francis Beaulieu Pour le temps des fêtes, je vais voir ma famille dans le Bas du Fleuve. À St-Louis du Ha! Ha! Pour ceux qui sont curieux, Google Map, Bing Map. Ce sera un test important pour le REX (Range EXtender), les BRCC sur l’autoroute 40 devraient me permettre de faire Mtl-Qc 100% électrique et la suite sera sur le REX. Un petit rappel sur le REX : Le REX s'engage seulement lorsque l'état de charge de la batterie (SOC) atteint 6%. On ne peut pas l'activé manuellement. BWM insiste sur le fait que c'est un moteur d'appoint et qu'il recommande de faire recharger le véhicule dès que possible. Est-ce qu'il est techniquement possible de refaire le plein autant de fois que nécessaire, oui. Avec seulement 7L dans le réservoir, cela veut dire, faire le plein à tous les 80-100Km. Un peu plus l'été. Le REX alimente la batterie et seulement la batterie (contrairement à la Volt). Si pour une raison X, on pousse la i3 dans ses retranchements, par exemple, en roulant 130/140Km sur l'autoroute de façon prolongée ou encore en te promenant dans les pentes abruptes des Laurentides à plus de 60Km. Alors la i3 tentera de protégé la batterie et réduira la vitesse. C’est ce que le graphique ci-dessus explique. Beaucoup de controverse sur le dernier point. Alors j’anticipe un peu la portion finale de mon trajet aller, car il y a de fortes pentes, pas nécessairement longues, mais assez pour pousser le REX à la limite. Voici un profil de l’élévation entre Montréal et St-Louis du Ha! Ha! Montréal - St-Louis du Ha! Ha! Donc, départ de Montréal. Météo changeante, -1C, pluie verglaçante et beaucoup de vente. Je croise les doigts pour ne pas à devoir mettre la ventilation pour empêcher la glace de se former sur le parebrise. Mon objectif est d’avoir ma batterie le plus déchargé possible et de réduire le nombre d’arrêt, même si je dois utiliser le REX. Et à mon retour, faire des recharges rapides minimales pour rendre à la prochaine BRCC et comparer la différence dans le temps et dans le coût. Premier arrêt prévu Maskinongé. Le REX démarre juste avant d’arrivée à la BRCC. Recharge extrêmement rapide, c’est vraiment cool de voir le niveau de la batterie augmenter en temps réel. J’en profite pour me réchauffer dans mon véhicule pendant la recharge. Moins de 30 minute pour la recharge et ce malgré le fait que je me réchauffais en même temps. Arrivée à Deschambault, deuxième recharge et premier plein d’essence. Je pouvais arrêter à Trois-Rivières, mais ma batterie n’était pas en bas de 50% alors j’ai repoussé la prochaine recharge. 30 minutes et un peu plus de 80% charge. Vraiment ces BRCC fonctionnement bien avec la i3, pour l’instant Une petite recharge au St-Hubert de Ste-Foy et le dernier stretch n’aura pas de recharge et le REX devra être à la hauteur. À la hauteur de Levis, j’ai dû faire face à des vents de face importants et ce jusqu’à Rivière du Loup. Je vous évite les détails de mes arrêts fréquents par la suite. J’ai été très conservateur dans mes arrêts pour faire le plein, les conditions étant changeantes. Le seul point marquant, un message d’erreur dont j’avais entendu parler sur différent forum et sur Facebook. Comme mentionné dans les forums, le message a disparue le lendemain. J’ai comme l’impression que c’est une erreur automatique après un usage prolongé du REX. Parlant du REX, Wow, celui-ci n’est pas tombé en mode de protection, malgré les pentes, malgré les vents violents. Je suis définitivement rassuré par son fonctionnement, mais il faut le faire en respectant certain paramètre, ne pas conduire à une vitesse excessive et utiliser Ecopro ou Ecopro+. Voici mon résumé, performance EV, REX et les coûts. St-Louis du Ha! Ha! - Montréal Beau soleil, pleine charge et pré-conditionné (batterie et habitacle), mais toujours d’importants vents, les 123 Km deviendront rapidement 86 Km et avec les pentes importantes pour débuter c’est un peu normal. Premier arrêt d’une heure (café et petit déjeuner) à La Pocatière et recharge avec une borne du Doc Borné. Une fois les quelques kilomètres électriques utilisés, ce sera le REX jusqu’à Deschambault. Mais arrivée à Deschambault, c’est la déception. J’ai une erreur (Erreur 3 : Contactez AddEnergie), je contacte le CAA Québec, rien à faire. Je me résous à faire le plein et j’espère que ça fonctionnera à Trois-Rivière. Non, même résultat, Yamachiche, idem. Je recontacte CAA Québec, ils ne savent pas ce que cette erreur veut dire, impossible de contacter AddEnergie, leurs bureaux étant fermés le 26 Décembre. Après 20 minutes au téléphone, je repars. Relais Pointe du Jour (Et oui, depuis mon dernier plein à Trois-Rivière). Depuis Québec, le vent est tombé et la température est maintenant de 5C. Quelle différence cela peut faire. Ci-dessous, les détails de mon trajet de retour. En conclusion
Sur un trajet de 1035 Km, 365 Km ont été 100% électriques, avec un peu de chance cela aurait facilement été 550 Km. J’ai été en mode Ecopro+ pendant la majeure partie du trajet, pas certain que ma copine aurait toléré le manque de chaleur dans l’habitacle. Le petit prolongateur de 34 HP m’a impressionné. Sur le trajet du retour, il a maintenu une moyenne 7.7L/100Km. Suivit sur l’erreur 3 : AddEnergie m’a appelé le lendemain matin et je les remercie pour le suivie car je me demandais bien ce qui provoquait cette erreur. Je me doutais que ma voiture en était la source, mais quoi? Hé bien c’était une faute de mise à la terre (Ground Fault). AddEnergie suggère que c’est peut-être une infiltration d’eau dans le circuit de recharge rapide. J’ai donc laissé passer quelques jours, ma voiture étant stationnée au chaud, l’humidité et l’eau présente devraient s’évaporer. Le 30 Décembre, je suis allé faire un test à la borne de recharge du plateau Mont-Royal. Tout fonctionne! Je vais faire un suivit avec BMW et voir si c’était une situation exceptionnel ou s’il y a un correctif de disponible. Collaborateur: Francis Beaulieu La prise en main En conduite de ville, la i3 est fantastique, les reprises sont toujours aussi déconcertante, même après près de 2 mois de conduite. Très agile, elle se faufile facilement dans le trafic. Parlant de trafic, une des fonctions que j’utilise le plus est le régulateur de vitesse adaptatif (ACC). Cette option permet de non seulement d’avoir une vitesse fixe, mais détecte les véhicules devants et ajuste la vitesse en fonction de celle-ci. Ça existe déjà certain diront, oui, mais ici la i3 va ajuster la vitesse jusqu’à un arrêt complet et redémarrer si le trafic redémarrer à l’intérieure de quelques secondes. J’utilise cette option très souvent dans le trafic Montréalais (fantastique sur Décarie). Je recommande fortement le groupe technologique dans les options de la i3, le ACC le justifie à lui seul. Dans la neige Ici, différentes personnes ont eu différent résultats. Je crois que le style de conduite et votre habitude de conduire une propulsion impactera votre expérience. Dans mon cas, avec des pneus d’hiver, pas de soucis. Lors de la première bordée de neige de l’année, j’ai pu m’amuser dans 30 cm de neige. Chose que je ne pouvais faire avec ma 370z Roadster. La i3 gère bien le couple et intervient pour éviter le patinage des roues. J’ai aussi entré et sortie d’un banc de neige pour me stationner. Ceux qui vivent à Montréal comprendront ce que je veux dire. Bref, pas de soucis pour la neige et l’hiver avec la i3. (Mise-à-jour: voici le vidéo de la BMW i3 dans la neige) Performance Électrique C’est un site pour les véhicules électriques après tout. J’ai reçu ma i3 au moment où le froid s’est installé. Ma i3 étant dans un garage chauffé, lorsque je pars pour le travail le matin, elle m’indique autour de 120Km d’autonomie électrique, mais dès que je sors, cette estimation tombe entre 90Km et 100Km. La réalité? Si je fais seulement de la ville, typiquement, je suis en mode confort (température intérieure 18C) et je ne fais pas attention à mes accélérations. Dans ce mode, je ferais moins de 80Km, mais je m’en fous un peu puisque je ne cherche pas à battre des records de distance. Lorsque je vais visiter des amis en banlieue, là je fais plus attention, je roule en Ecopro+, j’engage le ACC et typiquement j’ai fait entre 95Km et 110Km à des températures extérieure varient entre -8C et -3C. Certains diront que c’est bien en dessous des performances annoncées. Comme de raison, les performances annoncées sont souvent dans des conditions idéales. Ci-dessous un document interne de BMW que les conseillers aux ventes devraient utilisés, mais par manque de temps ou de volonté l’information n’est pas bien diffusée. Moi je savais que le froid et la chaleur extrême impacteraient les performances réelles, alors je ne suis pas surpris. Le graphique est aussi utile pour savoir quand le prolongateur d’autonomie s’engage et ce qu’il arrivera lorsqu’il n’arrive plus à répondre à la demande. Le prolongateur d’autonomie (Range Extender)
Avant de faire mon long trajet (voir autre billet), j’avais parcourue plus de 1300Km, le prolongateur d’autonomie s’engageant 2 fois, la premier fois pour une maintenance de routine (comme la Volt) et la deuxième fois parce que je n’avais pas eu la chance de me recharger durant la nuit et j’ai dû faire quelques kilomètres sur le Range EXtender (REX). J’ai donc utilisé un gros 1.6L d’essence pour faire plus de 1300Km. Voilà pour mon petit retour, si vous avez plus de questions sur le fonctionnement quotidien de la i3, posez vos questions dans la section ci-dessous. Collaborateur: Francis Beaulieu C’est en 2007 que mon intérêt pour les voitures électriques débute. GM annonce la Chevrolet Volt. Le design est audacieux et sa motorisation série-hybride est unique. C'est un compromis sensé, je suis vendu à l'idée. Même si je viens d'acheter une nouvelle voiture, pour moi, il est clair que ma prochaine voiture serait électrique. Les années suivantes, j'ai lu et regardé tout ce qui touche la Volt. La fabrication se confirme, j'attends la conception finale qui sera enfin dévoilée en 2009. Tous les paramètres initiaux sont toujours là, même si le design n'est pas exactement ce qui vient me chercher. Mais les fondations sont là, je veux cette voiture ou du moins, je veux ce qu'elle représente. Malgré les retards de livraison, j'ai toujours cru dans la Volt au point où je parlais fréquemment combien l'approche de GM fait du sens avec peu ou aucune infrastructure de recharge. J'ai même influencé des amis proches qui ont fait le saut et ils ont acheté une Volt. Ma famille me regardait un peu incrédule quand je leur parlais de voitures électriques. (Du style, ben oui Francis, c'est ça) J'ai tout lu sur l'expérience des nouveaux acheteurs aux États-Unis et cela a réaffirmé le fait que je voulais une voiture électrique, la Volt. Nous sommes maintenant 2010, je suis prêt à changer ma voiture, mais le lancement est retardé et la Volt est finalement lancé à l'automne 2011 au Canada, c'est trop tard et je me résous à faire l'achat d'une voiture à essence en 2010. Je demeure informé sur l'évolution des voitures électriques, mais pas de façon aussi assidue. Le prochain rendez-vous sera en 2014-2015. En 2009, GM devient fou à nouveau et présente le concept Cadillac Converj, construit sur les mêmes fondations série-hybride de la Volt, la voiture reçoit des critiques élogieuses et obtient tant d'attention que GM plie et décide de faire un produit commercial. J'adore le design et GM respect en tout point celui-ci dans la livraison finale. Cette fois le moment sera le bon, la voiture sera disponible au Canada dans le bon laps de temps, mais le prix est inconnu. Mais pourquoi une Voiture Électrique (VÉ) De 2007 à 2014, c'est la grande renaissance des voitures électrique: la Volt, la ELR, la i-MiEV, la Leaf, la Tesla Roadster & Model S, la Fisker Karma et ici je ne mentionne pas les modèles offert pour se conformer aux normes CARB de la Californie car ils ne sont pas construits avec l'objectif de remplacer les voitures à essence. On parle souvent des raisons environnementales pour choisir une voiture électrique. Réduction de la pollution et des gaz à effet de serre. Et ce sont de très bonnes raisons que j'endosse, mais ce ne sont pas les seules. Il y a des raisons économiques, personnelles et macro-économiques. Étrangement, c'est ce volet qui vient me chercher. Pour chaque litres d'essences consommés, ce sont des dollars que nous sortons de notre économie local, ce sont souvent des dollars que vont dans des régions en conflit ou qui ne sont pas alignées avec nos valeurs de social-démocratie. En roulant électrique, au Québec, c'est rouler grâce à une énergie verte et surtout renouvelable. Chaque dollar roulé est un dollars qui va contribuer à notre économie local et ça, ça vient me chercher. Encore plus que le volet environnemental. D'un point de vue personnel, est-ce financièrement mieux que d'acheter un véhicule à essence? C'est l'argument qui est souvent utilisé pour invalider l'achat d'un véhicule électrique. Bon, on s'entend, acheter une voiture ce n'est pas un investissement. Moi, je m'alloue un budget pour ma voiture et je regarde ce que je peux me permettre. Dans le cas d'une voiture électrique, typiquement, le même budget te permettra d'avoir une voiture qui aura des groupes d'option et une finition qu'on retrouve rarement dans un véhicule de même catégorie. Là où ça devient intéressant c'est le rabais du gouvernement qui peut aller jusqu'à 8000$ (en fonction de la capacité de la batterie (kWh)) et du coût d'utilisation drastiquement réduit (rabais sur les assurances et coût de l’essence réduit à zéro ou presque). Dans mon cas, c'est près de 2500$ en essences que j'économise sur mon budget. Je répète, sur mon budget. Sur 4 ans, c'est 10 000$. J'économise 600$/année sur mes assurances, un autre 2 400$. Différente façon de voir cela, soit que je peux me permettre d'acheter un véhicule plus cher pour le même budget ou j'économise sur mon budget initiale, dans mon cas c'est une économie net de 12 400$ après impôt en seulement 4 ans. Avec le 8000$, c'est 20 400$ en économie en 4 ans. Mon coût en énergie pour ma voiture électrique, moins de 200$ pour une année complète. Donc, je fais l'achat d'un véhicule qui se situe au même niveau que mes voitures précédentes, avec plus d'options technologiques et au final je fais des économies importantes. Et dire que le critère de finances personnelles était secondaire pour moi. Les deux premiers étant les plus importants. Le volet performance est une autre raison qui peut faire hésiter. Ce ne fût pas le cas pour moi. Mais pour ceux que ça intéresse, les voitures électriques (ici je parle de voiture qui utilise le moteur électrique comme mode principale ou unique) donc, les VÉ ont un couple instantané, pas besoins de faire une monté en puissance pour ressentir le couple. Pour cette raison, cela en fait des véhicules idéals pour la conduite urbaine. Voilà les raisons pour laquelle j'ai cassé les oreilles de mes amis et ma famille lors des dernières années. Le choix L'achat d'un véhicule est une combinaison d'aspects rationnels et émotifs alors ce qui suit est une démarche bien personnel. Dans liste des critères de rejet ou de sélection, le véhicule devra être un hybride branchable ou souvent appeler PHEV en anglais. Il devra avoir une autonomie électrique me permettant de parcourir 80% à 95% de mes déplacements en mode électrique. Pour ceux qui demandent encore pourquoi je me suis limité aux PHEV (plug-in Hybrid Electric Vehicle). Dans mon cas, ce sera ma seule et unique voiture, je n'aurai pas une deuxième voiture essence pour les long trajets. C'est aussi une question de spontanéité, je ne veux pas planifier mes déplacements pour aller du point A au point B. Finalement l'anxiété des distances, même si les réseaux de recharge se mettent en place, c'est problématique pour rejoindre mes parents à quelques 500 Km et je tiens à y arriver sans ajouter trop de temps à mon déplacement. Pour être clair, je n'ai rien contre les voitures électriques à 100 %, mais pour moi, avec l'offre actuel, ils ne pouvaient pas répondre à ces critères. Avance rapide jusqu'à 2014, quels sont les véhicules hybrides rechargeables qui pourrait attirer mon attention ? Bien pour attirer mon attention, cela signifie que les véhicules hybrides rechargeables doivent avoir une batterie de taille décente. Cela signifie aussi que je puisse atteindre des distances de plus de 60 Km sur une charge. Oui, je suis de retour avec la Volt, 7 ans plus tard. C'est un hommage au design de GM. Mais il y a aussi la ELR. Les prix sont enfin annoncés, Aïe, ça fait littéralement mal aux yeux. C'est à l'extérieure de mon budget. J'ai croisé les doigts en espérant GM reviendraient à leur sens et baisseraient le prix. En attendant, j'étends ma recherche et la BMW i3 est sortie de nulle part sur mon radar. Comment est-ce que j’ai pu manquer cette voiture ? J'ai lu sur le programme des Mini-E de BMW mais j'ai raté ça. Je me précipite dans l'apprentissage tout ce qui se dit à son sujet depuis son lancement. C'est une 100 % électrique et hybride en option, l'hybride est appelé un BEVx aux États-Unis. Elle est maintenant sur ma liste. Il est temps de faire des essais routiers, je m'étais abstenue de conduire une voiture électrique jusqu'à ce que je sois prêt à en faire l'achat. Première sur la liste, la Volt, couple instantané, on devient accroché à l'effet immédiatement, j'adore. Je teste avec la voiture d'un ami. La Volt est définitivement une possibilité, elle a fait ses preuves. Elle est parfaite pour nos températures froides au Canada. GM a vraiment fait un excellent travail d'ingénierie. C'est aussi pourquoi elle a une satisfaction de la clientèle élevé. En deuxième, la ELR, même si le prix est tout simplement fou, que je veux savoir la différence entre Volt et la ELR. Rapidement, c'est un plaisir pour les yeux, les lignes extérieures et la finition intérieur impeccable. La conduite? Même si elle a un peu plus de puissance comparée à la Volt, cela ne se traduit pas en une grande différence dans la dynamique de conduite. Blâmer le poids de la ELR pour cela. Mais encore une fois, très bonne voiture qui s’appuie sur une architecture éprouvée. Mais toujours aucun signe de réduction de prix au Canada.
La dernière est la BMW i3, les photos sur le web ne lui font pas la justice pour juger de la taille et le style. Dès que vous êtes assis dans la voiture, vous savez que vous vivrez une expérience particulière. Les lignes sont modernes, l'intérieur aéré est surprenant même l'affichage flotte (oui, oui, il flotte). L'accélération est instantanée et me surprend. J'ai conduit un roadster sport depuis presque 10 ans, qui peut faire le 0-100 Km en un peu plus de 5 secondes et l'i3 m'a sidéré. La forte régénération, pas un problème. Curieusement, en venant d’une voiture où vous changez de vitesse, l'i3 est un choix naturel. Pas de problème pour le "coasting", aucun problème de frapper la régénération graduellement. C'est comme trouver le point de friction d'un embrayage. J'ai seulement fait un test de 15 minutes et je me suis rapidement adapté. Cet essai routier a tout changé. Ceci étant dit, les feux ne sont pas tous aux verts, il y a beaucoup de mentions que le moteur à essence d'appoint (REX) n'est pas à la hauteur de la tâche. Il y a aussi le fait que nous obtenons une version du REX (range extender) amoindrie en Amérique du Nord qui vient avec un petit réservoir (7L contre 9L dans le reste du monde) et le REX s'enclenche uniquement lorsque votre état de charge atteint 6 %. L'impact de cela, à certain moment, le REX peut faire face à la demande anormal (comment une pente importante) et n'arrive pas à maintenir la voiture dans les 6 %, et à ce moment la voiture cherchera à protéger la batterie en décélérant sans avertissement clair. Et enfin, c'est une première voiture de l'année, je n'achète jamais une voiture de première année. Je continue ma recherche, mais cette fois je vérifie les réseaux de recharge, spécifiquement les Bornes Rapide à Courant Continu (BRCC ou DCFC en anglais). Au Québec, il n'y a clairement l'intention d'investir dans le transport électrique et il y a des engagements d'avoir un premier réseau BRCC. Au moment de prendre ma décision, il n’y en avait seulement qu’une à Boucherville, il y en a maintenant 7 dont un couloir en Montréal et Québec. La signification de ceci, le REX sera sollicité moins souvent quand je vais voir mes parents. Je pourrais donc vivre avec la limitation du REX et j'espère que BMW ne laissera pas leur image de marque être endommagé par des clients ayant eu un accident à cause d'une implémentation du REX qui serait trop contraignante et qu'ils feront les mis-à-jour nécessaire pour éviter les cas limitation du REX. Mon choix est fait, la commande est passée et l'attente commence. Plus de 3 mois, mais l'attente vaux la peine. Maintenant, je l'ai et je suis très heureux de mon choix, la BMW i3. Dans les prochains mois, je vous ferai part de mon expérience avec la i3. Si les 2 dernières semaines sont échantillons de ce qui va suivre, j’aurais beaucoup de plaisir à le faire. Contribution: Francis Beaulieu Afin de participer à la communauté de l'AVÉQ, je consigne ici nos premières impression, ma conjointe et moi, de notre nouvelle voiture, la Kia Soul EV, achetée le 31 octobre dernier. Tout d'abord, je crois pertinent de donner un certain contexte. Nous avons choisi d'acheter cette voiture afin de remplacer une Hyundai Elantra GT 2004 que nous avions acheté usagée l'hiver dernier. Celle-ci montrait des signes de fatigue et aurait nécessité des réparations que nous jugions trop onéreuses par rapport à la valeur du véhicule. Ma conjointe et moi travaillons au même endroit à 63 km de la maison. De plus, nous avons trois enfants âgés de 2, 6 et 9 ans. Les deux plus vieux fréquentent une école primaire située à environ 40 km de la maison. Le plus jeune fréquente une garderie en milieu familiale à proximité de cette école. C'est nous qui avons la responsabilité d'aller reconduire la troupe le matin et de la cueillir le soir. Ainsi, notre voyage quotidien varie entre 130 et 140 km aller-retour, selon les routes empruntées afin d'éviter la circulation. La majorité de ces déplacement (~60 %) se fait sur une route provinciale (route 148) ou sur autoroute (autoroutes 5 et 50) puisque nous vivons en campagne. Nous avons choisi d'acheter un véhicule électrique pour les raisons suivantes :
Pourquoi la Kia Soul plutôt qu'un autre véhicule? La voiture devait être suffisamment logeable pour que toute la famille puisse y prendre place. Ceci éliminait plusieurs véhicules à propulsion alternative, tels la Volt, la BMW i3, la Smart ED, etc. Il fallait que les enfant avec leurs bancs d'auto puissent prendre place sur la banquette arrière. Par ailleurs, l'offre de Kia d'un véhicule très équipé pour moins de 30 000$ après rabais provincial rendait le véhicule très attrayant. C'est bien beau tout ça, mais elle est comment? Voilà donc une semaine que nous en avons pris possession. J'ai déjà décrit le véhicule comme spacieux, silencieux et bien assemblé. Je continue de le penser, une semaine plus tard. Je tiens cependant à préciser mon affirmation. Spacieux ne serait probablement pas la description que feraient certains du véhicule, si on le compare à certaines berlines. Après tout, le Soul est monté sur une plateforme de compacte. Tout de même, un véhicule de cette catégorie qui permet de placer nos trois enfants confortablement sur la banquette arrière mérite, selon moi, cette appellation. L'espace cargo aurait pu avoir cependant quelques centimètres de plus en profondeur. Notre bagage quotidien (deux sacs d'école, deux boîtes à goûter, un petit sac à dos d'enfant, un attaché-case et une petite glacière d'environ 4.5 l) rentre, mais c'est un peu serré à mon goût. Silencieux est un descriptif qui s'applique à tous les véhicules électriques, surtout si on les compare à de vieux véhicules à combustion comme les miens. Je n'ai pas conduit des tonnes de véhicules électriques. Cependant, j'ai eu la chance de conduire une Ford Fusion hybride, une Honda Civic hybride et une Toyota Prius V. Je dirais que même lorsque ces véhicules se déplacent sous propulsion électrique, ils sont plus bruyants que la Kia. En fait, même à haute vitesse, il y a très peu de sons provenant de l'extérieur et il est pratiquement impossible d'entendre le bruit du moteur. C'est un peu déconcertant au début, mais après un moment, ça devient franchement très agréable. La différence de décibels est devenue particulièrement apparente lorsque nous avons transférés les lecteurs de DVD portatifs des enfants de notre deuxième voiture. Lorsqu'ils se sont mis en marche, ma conjointe et moi, nous nous sommes précipités pour baisser le volume tellement nous nous faisions casser les oreilles par les aventures de Tao, Esteban et Zia (les enfant regardaient les Mystérieuses cités d'or). Bien assemblé, j'ai donné ce descriptif parce qu'il n'y a aucun bruit vibration de pièces mal fixées. Le choix de matériaux me semble approprié et ne donne pas une impression de bon marché, une appellation qui a fréquemment été associée à Kia par le passé. De plus, j'apprécie beaucoup l'ergonomie des sièges. J'aime bien les sièges donc les bancs sont longs. J'aime le support qu'ils fournissent. C'est le cas de la Soul. Il y a également un excellent support latéral et lombaire sur le dossier, ce qui réduit la fatigue et nous ancre bien dans notre siège pendant les virages Et la conduite? Vous vous en douterez certainement, la conduite d'une voiture électrique se caractérise par la réponse et la disponibilité du moment de force (torque) dès que l'on pose le pied sur l'accélérateur. C'est toujours vrai sur la Kia Soul. Même si l'accélération sur papier n'est pas fulgurante (0-100 km/h en 12 sec), nous n'avons jamais eu de difficulté à s'enfiler dans la circulation et nous avons même pu faire quelques dépassement sans problème sur l'autoroute. Les départs sont vigoureux et les reprises aussi. La suspension est ferme, probablement un peu trop pour certains. Pour ma part qui apprécie les conduites allemandes, je m'y retrouve bien. La suspension nous permet d'avoir un bon sentiment de la route sans qu'il y ait trop de mouvements indésirables sur nos routes particulièrement cahoteuses (route 148, par exemple). De plus, avec le centre de gravité bas dû à l'emplacement des batteries, je trouve la voiture stable et elle négocie bien les virages dans le parc de la Gatineau.
La question qui tue : l'autonomie? Il est certain que ce n'est pas une voiture pour partir en voyage. L'autonomie affichée en pleine charge est de 160 km. Je dirais que ceci est pleinement réaliste. Nous avons comparé la réduction de l'autonomie aux distances parcourues pendant la semaine. Les deux semblent correspondre à plus ou moins 3 km. Il serait donc possible pour nous de faire l'aller-retour de la maison au bureau sans recharger. Par contre, nous profitons du fait que nous pouvons nous brancher sur le 110V au bureau. Ceci nous donne une charge d'environ 25% pendant la journée, ce qui nous assure un retour à la maison sans stress. Nous n'avons pas encore installé une borne 240V. Il y en a une fourni avec la voiture, un modèle fait par Bosch. Il faut cependant la faire venir. Nous avons entrepris les démarches avec Bosch, mais le processus semble un peu compliqué. Nous devions avoir des nouvelles de la compagnie dans les 48 heures suivant notre prise de contact. Au moment d'écrire ces lignes, ce délai était déjà dépassé de 24 heures. Est-ce nécessaire? Pas absolument, non. Nous nous débrouillons bien sans elle présentement. Cependant, la borne charge beaucoup plus rapidement les batteries, six fois en fait. Elle fournit donc une certaine quiétude quant à la disponibilité de la voiture. En bref, nous sommes satisfait de notre première semaine. La voiture a répondu à nos attentes. Une voiture électrique nécessite certes un apprentissage (technologie, charge, comportement, etc.), mais c'est en connaissance de cause que nous nous sommes embarqués dans l'aventure. Jusqu'à présent, nous avons encore les yeux qui brillent et c'est toujours un plaisir que de peser sur le bouton de démarrage. Un propriétaire heureux, Guillaume Godbout par Éric P., membre AVÉQ
J’ai la chance de posséder 2 voitures, une BMW i3 (BEV) et une Mercedes C300 4MATIC. Les 2 voitures ont un prix de base similaire et des performances annoncées (accélérations 0-100) similaires. La i3 a un moteur électrique moins puissant (170 ch) mais est plus légère alors que la C300 a un V6 de 248ch. Comme je conduis alternativement l’une et l’autre depuis quelques semaines, il m’est facile de comparer ces 2 voitures et de vous dire laquelle je choisirais si je devais faire un choix entre les 2. Les avantages de la i3 · Beaucoup plus puissante en conduite normale (sur papier, l’accélération de 0-100 est presque la même, mais pour profiter de la pleine puissance dans la Mercedes, vous devrez avoir la pédale au plancher et faire grogner le moteur, alors que dans la i3, la puissance est toujours disponible instantanément sur demande. · Beaucoup plus silencieuse ! · Un habitacle plus spacieux et aéré. Après avoir conduit la i3, on se sent claustrophobique dans la Mercedes · Plus technologique – la Mercedes paraît presque d’une antiquité du côté des technologies · Coûte 90% moins cher à faire avancer · Suscite de l’intérêt et fait tourner les têtes – devient très souvent un sujet de conversation · Pas d’entretien ou presque – la première inspection après 2 ans Les avantages de la Mercedes · Un coffre beaucoup plus grand · 4 roues motrices · 5 places, même si la 5ième place est symbolique, elle est parfois pratique · Permet de longues distances avec des arrêts minimes Si j’avais à ne garder qu’une seule de ces voitures, il n’y a aucun doute que ce serait la i3. Son coffre est trop petit et son autonomie trop restreinte pour les grands voyages mais comme je ne fais que quelques longs voyages en voiture chaque année (Québec 2x et Toronto 1x), je pourrais me louer une voiture à ces occasions. Il ne m’en coûterait que quelques centaines de dollars de location par année comparativement aux milliers de dollars sauvés en essence (et en CO2 dans l’environnement). Pour la conduite de tous les jours, la i3 est plus plaisante à conduire. Même si je n’ai pas conduit la i3 en hiver, il est évident que la Mercedes sera la gagnante à ce chapitre avec sa traction intégrale mais comme je travaille près de la maison ce n’est pas un problème pour moi. Si je n’avais qu’une seule voiture, je pourrais toujours prendre le taxi pour les 10 tempêtes annuelles (10 x 30$) et économiser encore beaucoup d’argent en essence. Si vous avez 2 voitures à la maison et que vous n’avez pas à faire de long trajets avec les 2 voitures en même temps, je vous encourage fortement à considérer une voiture électrique telle la Leaf ou la i3 dans votre mini-flotte automobile ! Vous ne voudrez plus jamais revenir en arrière. par Éric P., membre AVÉQ Un mois après avoir passé d'un V8 à un véhicule électrique, voici en vrac... Ce que j'aime le plus : Avoir une station d'essence à la maison : j'ai toujours détesté devoir arrêter à la station d'essence chaque semaine et j'avais peur que de devoir brancher la voiture chaque jour à la maison soit une corvée mais c'est au contraire une vraie délivrance. Il faut dire que j'ai fait installer ma borne de sorte à ce que je n'aie pas à dérouler trop long de fil à chaque fois. La conduite à « une pédale »: même s’il y a 2 pédales, le frein « normal » à friction est rarement utilisé puisque la voiture ralenti solidement lorsqu’on relâche l’accélérateur pour charger les batteries. C'est la plus grande différence avec la conduite d'un véhicule « normal » et c'est ce qui me manque le plus lorsque je monte à bord d'un véhicule à essence. Le silence : je me sens moins stressé au volant à cause du silence mais aussi à cause de l'absence de vibrations. C'est vraiment plus zen et je me surprends à écouter moins de musique alors qu'au contraire je m'attendais à profiter de l'absence de bruit pour avoir une meilleure fidélité musicale...En plus d'économiser en essence, je m'attends à économiser en contraventions car même si je ne conduis pas toujours de façon très "Éco", je me sens moins pressé et impatient sur la route. L'habitabilité : même si la i3 paraît petite, la sensation d'espace surprend quand on monte à bord pour la première fois mais c'est surtout quand on remonte au volant d’un autre véhicule (dans mon cas le plus souvent dans une Mercedes C300) qu'on devient un peu claustrophobe... Les accélérations : je le répète, même si je viens d'une voiture qui était mue par 414 chevaux, les accélérations sont franchement impressionnantes dans la i3. La technologie : la i3 est une voiture vraiment à la fine pointe et on a vraiment l'impression de conduire le futur. Les voitures à essence paraissent révolues. Le pré-conditionnement : j'adore pouvoir lancer le système de climatisation ou chauffage de la voiture à partir de mon iPhone et arriver dans une voiture déjà confortable. J'y perd peut-être 2 ou 3 km d'autonomie quand je ne suis pas branché mais ce n'est pas important quand je sais que j'ai plus d'autonomie qu'il ne m'en faut pour me rendre à la maison. Le régulateur de vitesse adaptatif : le régulateur de vitesse qui s'ajuste à la vitesse du véhicule devant nous est une merveille, particulièrement dans le trafic. Même s'il est réglé à 110 km/h, sur Décarie à l'heure de pointe, la voiture suivra la voiture devant elle jusqu'à l'arrêt comme si elle y était attaché avec un long bras de remorque. Le seul bémol est que le régulateur se désengage après quelques secondes à l'arrêt complet. Ce que j'ai découvert : La raison pourquoi les gens trouvent les accélérations des autos électriques si impressionnantes: pour exploiter toute la puissance d'un moteur à essence, on doit appuyer à fond sur l'accélérateur et engager le rapport le plus bas possible afin de faire révolutionner le moteur, ce que l'on ne fait que rarement en conduite normale. Cela ne se fait pas de façon instantanée non plus car un changement de vitesse dans la transmission est requis que la voiture soit manuelle ou automatique. Alors même si vous avez une voiture qui produit 300 ou 400 chevaux, vous n’en bénéficiez que lorsque vous adoptez une conduite vraiment sportive et désagréable si vous avez des passagers à bord. En conduite normale, vous n'avez accès qu'à une faible portion de la puissance maximale du moteur. Avec l'auto électrique, la puissance maximale est toujours disponible instantanément. C'est pourquoi la puissance paraît beaucoup plus présente même si les chiffres sur papier ne sont pas tellement impressionnants. L’anxiété est exagérée: même si la voiture est annoncée pour 160km d’autonomie, en réalité, c’est plus 120-130km que l’on peut parcourir sans forcer. Les gens ne réalisent pas à quel point c’est beaucoup quotidiennement. Contrairement à de l’essence, on remplit le « réservoir » chaque nuit. On peut donc parcourir 36 500 km par année si on ne recharge que pendant la nuit à la maison et jamais ailleurs. À moins de devoir faire de longues distances chaque mois, on peut toujours louer une voiture lorsqu’on a une fin de semaine à l’extérieur. Avec l’économie d’essence effectuée sur un an, ce sera encore rentable. Je suggère à ceux qui hésite à acheter un véhicule électrique par peur de manquer d’autonomie de mettre leur compteur à zéro chaque matin avant de partir et de prendre la lecture au retour. C’est ce que j’ai fait pendant 2 mois. Je suis encore surpris de toute la distance qu’on peut faire en une journée avec 1.50$ d’électricité. À ma première semaine, j’avais prévu me recharger à Longueuil alors que j’arrivais de Laval mais la voiture était tellement chargée à mon arrivée sur la Rive-Sud que j’ai annulé le projet de recharge et malgré un arrêt à Brossard et un à Montréal au retour, je suis rentré avec près de 40% de charge résiduelle. Il y a quelque jours, je me suis rendu au Vermont à partir de Laval et même si j’ai rechargé à Brossard par précaution et donné 5$ à mon ami pour me recharger chez lui pour pouvoir revenir le lendemain, c’est l’escapade en auto le plus économique que je n’ai jamais fait ! Le retour s’est fait lui sans arrêt jusqu’à Laval avec 6% de charge restante à l’arrivée. Ce que qui me déçois : L'emplacement des bornes de recharge publiques : comme tout le monde le sait, la grande majorité des recharges se font à la maison. Il est donc inutile d'avoir une borne dans le stationnement de sa caisse pop, de son épicerie ou de sa quincaillerie puisqu'on arrive là chargé et qu'on n’y passe habituellement pas 3 ou 4 heures. C'est pourtant où se trouvent la majorité des bornes. C'est lors de plus long déplacements qu'on a besoin de bornes. Par exemple, si on visite grand maman avec la petite famille chaque mois, on n'a peut-être pas envie de recharger dans le stationnement d'un Hôtel de Ville ou d’une Caisse Pop chaque fois, surtout en hiver à -25C. Il y a des bornes placées dans des stationnements de centre d'achat où on peut passer un peu de temps à faire ses emplettes et se restaurer mais c'est l'exception plutôt que la règle. Au quartier Dix30 à Brossard par exemple, la borne se trouve au Rona (un partenaire du Circuit Électrique) loin de tout, plutôt que dans le stationnement souterrain donnant accès aux nombreux commerces et restaurants. En été on peut toujours marcher vers ces commerces mais en hiver ou sous la pluie, c'est moins agréable. Ce n’est pas parce qu’on conduit « vert » qu’on a envie de souffrir. En un mois, je n’ai rechargé qu’une seule fois dans une borne publique (celle du Dix30 pour me sécuriser dans une aventure vers le Vermont). Le manque de bornes de niveau 3 : 25 bornes judicieusement placées au Québec auraient plus de valeur pour le développement de la voiture électrique que les centaines de bornes niveau 2 dont la majorité sont dans des emplacements peu utiles. Une borne de niveau 2 est pour la maison ou le travail ou encore aux endroits où on passe habituellement plus de 3 heures consécutives comme à l'hôtel ou un stationnement public. Le peu de véhicules électrique sur les routes : tout le monde se plaint du prix de l'essence, des pétrolières, du smog etc, mais seulement 1% des véhicules qui se vendent sont électriques. Ce chiffre devrait au moins être de 20%. Il n'y a aucune bonne raison pour que les familles avec 2 voitures n'aient pas au moins un véhicule électrique. À moins de faire chaque mois des longues distances, on peut aussi avoir une voiture électrique comme voiture principale et louer une voiture à essence pour les rares fois où on doit parcourir plus de 100km pour se rendre à notre destination. C'est beaucoup plus économique à rouler et plus écologique en plus d'être très agréable à conduire. Et même si certaines voitures électriques ont un style discutable, c'est un bien petit compromis à faire en échange de tous les avantages. Et lorsque les ventes de VÉ représenteront 10 ou 20% des véhicules vendus, l'offre des constructeurs sera grandement augmentée. Ce qui m'encourage : Les mentalités changent (tranquillement) : la majorité des gens à qui je fais essayer ma voiture sont tellement enchantés qu’ils me disent que leur prochaine sera électrique. Dans les rues, la voiture fascine et je me fait souvent pointer du doigt ou prendre en photo ce qui veut dire que cela suscite de l'intérêt. Les ventes de VÉ sont aussi en croissance. Bientôt des bornes rapides savamment localisées : d'ici peu, il y aura des bornes de recharge rapides tout au long de l'autoroute 40 entre Montréal et Québec. Je compte les utiliser plusieurs fois par année, particulièrement pour me rendre à Trois-Rivières où se trouve une partie de ma famille. Le moteur électrique est gagnant : les gens ayant acheté des hybrides se tournent majoritairement vers des 100% électriques ce qui prouve qu'entre le moteur à essence et l'électrique, l'électrique est préféré. La compétition s’intensifie : il y a de plus en plus de modèles disponibles. Si vous n'avez pas déjà un véhicule électrique, qu'attendez-vous ? Ce sera votre premier, mais pas votre dernier, je vous le garanti ! par Yann Cloatre, AVÉQ L'AVEQ a testé pour vous la Sora de Lito Green Motion. Voilà un résumé pour les détails techniques: CoupleMoteur: 90 N.m (66.37 livres-pied, 0-6 000 tours/minute) Vitesse maximale de la SORA:190 km/h (118 mi/h) Poids: 260 kg (573.2 lbs.) Autonomie: Ville 200 km, autoroute: plus que 100 km A l'arrêt : On remarque tout de suite que c'est une moto différente, on se demande si c'est une custom ou roadster; il manque le levier d'embrayage sur la poignée gauche. Effectivement pour la Sora, ils ont fait le choix de ne pas mettre de boîte de vitesse contrairement à d'autres marques. La position est confortable, je joue avec le siège électrique réglable à l'arrêt, mais l'intérêt du réglage prends du sens lorsque l'on se met à rouler... A noter qu'une version avec un siège deux places est disponible. Il y a un écran tactile qui vous indique la position F, N, R, pour en avant, neutre ou marche arrière. Oui oui il y a une marche arrière, bien que j'ai pu maneuvrer à reculons sans problème, cela peut servir pour les petits gabarits pour bouger les 260 kgs de la bête. Le look plaît généralement, les motards qui passent au concessionnaire sont curieux et approuvent le design. Les équipements sont de qualité, la finition est belle, on voit bien qu'elle a été soignée. Pas de fils qui traînent. Il y a un petit rangement dans le "réservoir" à côté de l'écran tactile, qui permet de ranger quelques petites affaires et d'accéder à la prise de recharge, et une prise USB pour les mises à jour du système et les améliorations futures. Le GPS est une bonne idée, il y a aussi un panneau de configuration pour sélectionner la configuration de la moto: performant, standard ou économique, les autres fonctions n'étaient pas toutes activées. Le compteur sur le guidon est simple, pas de folie. Je m'attends à ce que l'écran tactile puisse offrir un complément, comme l'heure par exemple. On roule ! C'est parti, je me lance doucement pour m'habituer sagement, je ne veux pas échapper cette machine de $48 500 CAD. Elle est très facile malgré le guidon large et l'angle de braquage un peu court. Et évidemment pas de bruit, juste un petit zzz de moteur électrique et à l'arrêt avec le contact un bruit de transformateur électrique. On se surprend donc à entendre la moindre petite chose qui nous entoure, nous motard, à l'air sans carroserie. Je cherche a sortir du trafic pour trouver une route pour tester l'accélération et freinage, ça y est, Gazzz !!!! Ou devrais-je dire Du jus !!!! Ça décolle bien, les 4 secondes de 0 à 100 km sont bien là. Le freinage répond très bien aussi et la moto reste étonnamment stable sans plonger. La selle au maximum en haut, pour ma taille, la Lito devient plus joueuse et je cherche quelques courbes pour le confirmer. Elle semble agile et en roulant le poids n'est plus vraiment perceptible. On peut aisément faire un demi-tour sur une route étroite sans devoir s'y reprendre à deux fois. Je roule, accélère fort, frein dur, dans un quartier résidentiel... Et pas un bruit, pas un voisin sort de sa maison pour crier... On a l'impression de jouer et d'être invisible, enfin presque car lorsque un passant se rend compte qu'il n'y a pas de bruit, on voit bien les interrogations arrivées... :-) Bref, je me suis surpris à suivre des vélos sans être détecté, à 4 mètres derrière, un vrai avion furtif ! Cette moto électrique confirme le point de la facilité et la tranquillité d'un véhicule électrique par rapport aux modèles standards. Il est beaucoup plus facile de conduire la Lito qu'une moto avec une boite de vitesse. Elle démontre aussi que les performances et l'autonomie peuvent être équivalentes à certaines motos existantes, moyennant finance.
Elle est disponible maintenant ! Les bons coups: Le silence pour entendre les oiseaux et les autres bruits environnants. Le GPS avec l'écran tactile. Facilité de prise en main et de conduite. Ce que je changerais: Les rétroviseurs dans les poignées sont beaux mais personnellement je me suis senti gêner pour le mouvement de la main, mais cela est personnel. Bien que la clientèle ciblée est claire, on aurait aimé un prix plus abordable pour le motard moyen. La position de l'interrupteur de vitesses. (F, N, R). Merci à Dany pour cet essai ! |
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