Une Tesla Model X sort une Volvo d'un fossé enneigé, Hong Kong réduira les incitatifs pour VÉs au détriment de Tesla, Elon Musk se joindra au président Trump pour discuter d'infrastructure avec d'autres chefs d'entreprise, et Bentley présente une voiture tout-électrique à Genève : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
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La ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, et le ministre du Commerce international, François-Philippe Champagne, ont dévoilé un investissement fédéral important à AddÉnergie, producteur de solutions de recharge pour véhicules électriques. Voici le communiqué de presse de l'événement, qui s'est tenu à l'usine de AddÉnergie à Shawinigan, en ce lundi 27 février 2017 : AddÉnergie développera le futur de la recharge pour véhicules électriques grâce à un soutien de 6,7 millions $ de Ressources naturelles Canada SHAWINIGAN, QC, le 27 févr. 2017 /CNW Telbec/ - AddÉnergie, leader canadien en solutions de recharge pour véhicules électriques, bénéficiera d'un soutien financier majeur de Ressources naturelles Canada pour développer des technologies de recharge innovantes qui soutiendront l'électrification des transports au Canada maintenant et dans l'avenir. Ressources naturelles Canada offrira une contribution de 6,7 millions $ à ce projet de 16,9 millions $, tandis qu'AddÉnergie investira 7,3 millions $. Ce projet bénéficiera également d'une participation financière de 748 000$ du ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec et de 1,9 million $ de différents partenaires privés. À terme, les projets rendus possibles par ce financement permettront de créer 86 emplois permanents au Canada sur 5 ans et d'éviter plus de 880 000 tonnes de GES. Ils mèneront aussi à l'installation de plus de 1000 nouvelles bornes de recharge à travers le Canada d'ici 2019, qui contribueront notamment à l'expansion du réseau de recharge pancanadien FLO, opéré par AddÉnergie. L'annonce a été faite ce matin à l'occasion d'une visite de la ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Canada Catherine McKenna et du ministre du Commerce international du Canada et député de Saint-Maurice-Champlain François-Philippe Champagne à l'usine de production d'AddÉnergie à Shawinigan. « Nous sommes ravis que le gouvernement fédéral nous accorde sa confiance pour développer et implanter les technologies qui rechargeront la prochaine génération de véhicules électriques au Canada. Ce soutien nous permettra de solidifier notre place en tant que leader canadien et de travailler avec d'autres entreprises innovantes pour façonner les transports de demain », a indiqué Louis Tremblay, président et chef de la direction d'AddÉnergie. Des solutions aux défis de l'électrification Ce soutien permettra notamment à AddÉnergie de développer la prochaine génération de bornes de recharge rapides pour véhicules électriques, et ainsi de s'adapter à l'augmentation de l'autonomie des véhicules électriques qui seront disponibles pour les consommateurs d'ici les 5 prochaines années. Il aidera également à AddÉnergie à poursuivre le développement d'un nouveau modèle d'affaires innovant qui permettra aux Canadiens et aux entreprises d'accéder à des services de recharge sous forme d'abonnement mensuel, à la manière d'un service de câblodistribution. Cette formule permet de surmonter l'obstacle que représentent les coûts d'acquisition et d'implantation de l'infrastructure de recharge, tant dans le marché résidentiel que le commercial. Enfin, AddÉnergie profitera du soutien fédéral pour implanter des bornes de recharge spécialement adaptées à l'installation en bordure de rue dans cinq grandes villes canadiennes, en se basant sur l'expertise développée par le déploiement de plusieurs centaines de bornes de recharge à Montréal en partenariat avec Hydro-Québec et la Ville de Montréal. À propos d'AddÉnergie Fondée à Québec en 2009, AddÉnergie est le leader canadien en solutions de recharge pour véhicules électriques. L'entreprise développe et manufacture des bornes de recharge intelligentes et des logiciels de gestion de réseau adaptés à tous les types de marchés (résidentiel, commercial, public). Grâce au soutien de ses partenaires, dont Rio Tinto, la Caisse de dépôt et placement du Québec et Investissement Québec, AddÉnergie équipe et opère FLO, le plus important réseau de recharge au Canada, et le Circuit électrique, le plus grand réseau de recharge public au Québec. Tous ses produits sont conçus à partir de son siège social à Québec, et assemblés à son usine située à Shawinigan. L'entreprise possède également des bureaux à Montréal et à Mississauga (Ontario). Source : CNW
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ Scotland Yard pense remplacer ses voitures de police par des VÉs, la Waymo de Google est en tête de course des voitures autonomes, Faraday Future réduit drastiquement ses ambitions pour son usine à Las Vegas, et Ebay offre des batteries de remplacement pour certains modèles de Tesla à seulement 15 000 $ : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
L'Ontario aide la population de la province à réduire la pollution attribuée aux gaz à effet de serre et à faire la transition vers les véhicules électriques (VE), grâce aux améliorations apportées au Programme d'encouragement pour les véhicules électriques (PEVE). S'inscrivant dans le cadre du Plan d'action contre le changement climatique et entré en vigueur le 1er janvier 2017, le PEVE :
L'Ontario a formé le PPVEH pour aider la province à atteindre son objectif, c'est-à-dire que cinq pour cent des véhicules de tourisme vendus et loués dans la province soient alimentés à l'électricité ou à l'hydrogène d'ici 2020. Ce partenariat regroupe des partenaires du secteur automobile, des organismes de protection de l'environnement et des chefs de file du milieu universitaire œuvrant de concert avec le gouvernement pour faire progresser la technologie des VE et des véhicules alimentés à l'hydrogène et pour contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le 1er janvier 2017, le PEVE a été modifié pour rendre les véhicules électriques encore plus abordables, continuer de soutenir le Plan d’action contre le changement climatique en matière de changement climatique et accroître l’utilisation des véhicules électriques en Ontario. Voici les modalités de cette nouvelle mouture du Programme : • Les véhicules dont la batterie a une capacité de 5 à 16 kilowattheures (kWh) sont admissibles à des subventions de base allant de 6 000 $ à 10 000 $, selon la capacité de la batterie. • Les véhicules dont la batterie a une capacité supérieure à 16 kWh sont admissibles à une subvention supplémentaire de 3 000 $. • Les véhicules de cinq places ou plus sont admissibles à une subvention supplémentaire de 1 000 $. • Les véhicules hybrides rechargeables dont le prix de vente conseillé se situe entre 75 000 $ et 150 000 $ sont admissibles à des subventions totalisant un maximum de 3 000 $. • Les véhicules dont le prix de vente conseillé est supérieur à 150 000 $ ne sont pas admissibles. • Dans le cas des véhicules loués, les subventions sont calculées en fonction de la durée de la location : • un contrat de 36 mois ou plus donne droit à la totalité du montant; • un contrat de 24 mois donne droit à 66,7 % du montant; • un contrat de 12 mois donne droit à 33,3 % du montant. La nouvelle mouture plus généreuse du programme de l'Ontario accorde, par exemple, $14 000 de rabais à un acheteur d'une Nissan LEAF (ou une location de 3 ans), comparativement à 8000$ au Québec, soit une différence de $6000. À lire sur le même sujet: »» Une bonification du programme d'incitatifs pour VÉ souhaitable au Québec en 2017 »» L'Ontario prépare le dépôt d'un plan de lutte contre les changements climatiques; analyse comparative avec la politique énergétique du Québec »» L'Ontario offrira un incitatif de plus de 10,000$ pour les VÉ! »» Le gouvernement ontarien dévoile son plan contre les changements climatiques Contribution : Richard Lemelin - vice-président AVÉQ
Sources : Gouvernement de l'Ontario - Salle de Presse , Ministère des transports de l'Ontario (MTO) Dans un esprit de collaboration, six députées et députés représentant 4 partis de l’Assemblée nationale et de la Chambre des communes annoncent leur collaboration au sein d’une coalition non-partisane pour faire de la Rive-Sud la capitale nord-américaine de l’électrification des transports. Yvon Bergeron de l'AVÉQ était sur place pour offrir notre support à cette coalition. La coalition regroupe les député(e)s :
«Aujourd'hui nous faisons front commun : nous sommes six élu(e)s qui travaillent ensemble face à l'urgence du réchauffement climatique. Électrifier nos transports, c'est aussi saisir des opportunités et miser sur un secteur de pointe qui caractérise déjà l'agglomération de Longueuil», ont affirmé les député(e)s. «Nous avons une grande ambition de voir notre région devenir un leader mondial du secteur de l’électrification des transports. L’agglomération de Longueuil est déjà une pionnière avec son technopôle des transports durables et intelligents, IVÉO. On peut aller plus loin et créer chez nous une véritable Silicon Valley des transports électriques.» Les député(e)s invitent les citoyennes et citoyens à passer à leur bureau de circonscription pour signer une pétition double, qui incite les deux gouvernements à mettre en place les conditions économiques pour favoriser la création d’emplois dans le secteur de l’électrification des transports sur leur territoire. C'est une pétition unique en son genre : elle a été rédigée pour les deux législatures et permet du même coup de faire entendre sa voix dans les deux parlements. Une version numérique de la pétition sera également mise en ligne. Le maire de Boucherville, monsieur Jean Martel, le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, monsieur Martin Murray, et le maire suppléant de Saint-Lambert, monsieur Hugues Létourneau, appuient par leur présence la volonté de faire de l’agglomération de Longueuil la capitale de l’électrification des transports en Amérique du Nord. « Nous voulons donner à nos concitoyens le pouvoir de prendre la parole et inciter les élus et les gouvernements à passer à l'action, à travailler ensemble pour amener des nouveaux investissements internationaux en électrification tout en propulsant l’expertise de nos pionnières, ici même dans l’agglomération de Longueuil, ont conclu les député(e)s.» « L’idée, c’est de rassembler les gens de tous les partis politiques et de tous les milieux sur un enjeu urgent qui ne peut plus attendre. La lutte aux changements climatiques, les technologies propres et les bons emplois qui seront créés sont une priorité -- et nous invitons donc toutes les citoyennes et tous les citoyens à participer à cet enthousiasme social qui sera fondamental pour faire des transports une signature de l'agglomération.» APPUIS «Pour limiter l'impact des changements climatiques, Équiterre propose que 50 % des nouveaux véhicules vendus au Québec soient électriques à partir de 2025. L'urgence d'agir exige que les élus provinciaux et fédéraux travaillent ensemble pour le bien commun. Je me réjouis donc de l'annonce d'aujourd'hui et j'ai espoir que cette coalition puisse servir de modèle partout au pays.» ⦁ Steven Guilbeault, directeur principal et fondateur d’Équiterre Source: Yvon Bergeron Contributeur: Simon-Pierre Rioux Une nouvelle enquête sur l'opinion publique a révélé qu'environ 20 millions de canadiens d’âge adulte (69%) ont entendu parler de la récente réunion des premiers ministres sur le climat. Parmi ceux qui étaient au courant de la réunion, qui a abouti à l'adoption d'un nouveau plan national pour lutter contre les changements climatiques et stimuler l'énergie propre, les réactions ont été largement positives, générant peu d'angoisse au sein de la population. Les gens étaient par exemple plus susceptibles d'avoir une réaction positive que négative au plan de réduction des émissions convenu par la majorité des premiers ministres, par une marge de deux contre un. Par une marge similaire, les gens étaient plus susceptibles d'approuver que de désapprouver comment le premier ministre a géré ses responsabilités dans ce dossier. Alors que les critiques des politiques climatiques citent souvent le risque économique potentiel, cet argument ne résonne qu'auprès de 29% des personnes interrogées. En comparaison, 42% pensent que les mesures du plan national sur le climat rendront l'économie canadienne plus solide au fil du temps. Ces résultats proviennent d'un sondage mené par Abacus Data du 12 au 14 décembre 2016 auprès de 1848 Canadiens et Canadiennes, à la demande de Clean Energy Canada, qui mesure les opinions des Canadiens sur les enjeux de la politique énergétique propre et du climat, notamment le nouveau Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques. Soutien à l'énergie propre malgré le programme de Trump Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, n'a pas accepté le nouveau cadre climatique et a indiqué que la direction probable que prendra la politique climatique et énergétique des États-Unis suite à l’élection de Donald Trump, signifie que nous devons être très prudents quant à l'adoption de politiques climatiques au Canada. Toutefois, seulement 17% des Canadiens pensent que le Canada devrait s'en tenir aux combustibles fossiles à long terme à la lumière du programme énergétique de Trump. Une part plus importante (49%) a déclaré que la position du nouveau président-élu en faveur des combustibles fossiles les rendait plus enclins à vouloir que le Canada se dirige vers une énergie plus propre. Soutien à une transition de la dépendance aux combustibles fossiles L'enquête a aussi révélé que 70% des Canadiens souhaitent que le pays « déplace sa consommation d'énergie le plus rapidement possible vers des sources d'énergie plus propres et moins polluantes, et éloignée des combustibles fossiles. » Seulement 30% ont affirmé « qu’il était mieux de s'en tenir aux énergies fossiles pour une longue période à venir. » Dans toutes les régions, sauf en Alberta, la majorité favorise la transition de la dépendance aux combustibles fossiles. En Alberta, l'opinion est partagée. L'écrasante majorité (82%) des Canadiens de moins de 35 ans favorisent un changement aussi rapidement que possible. Budget fédéral de 2017 Pour mettre en place le nouveau plan climatique national, le prochain budget fédéral devra inclure le financement des initiatives visant à réduire la pollution par le carbone. Le sondage montre également qu'une grande majorité de Canadiens appuient ou accepteraient d'allouer du financement dans le budget fédéral de 2017 à une gamme de priorités en matière d'énergie propre, notamment :
Pour une analyse plus approfondie de ces résultats, voir le document d'information destiné aux médias.
Source : Abacus Data Contribution : Peggy Bédard Mise à jour: Elon Musk, le patron de Tesla, et Travis Kalanick, DG chez Uber, rejoignent la nouvelle équipe consultative économique de Donald Trump. Leurs nominations ont été annoncées ce mercredi 14 décembre 2016, avec celle de la PDG de PepsiCo, Indra Nooyi. Le conseil économique est dirigé par le DG de Blackstone, Steve Schwarzman. Lancé début décembre, ce groupe fournira des conseils économiques à Donald Trump. Ses membres seront "appelés à rencontrer le président régulièrement pour partager leurs expériences et leurs connaissances dans leur domaine d'expertise spécifique. Et pour cause: le président met en place son projet pour ramener des emplois aux Etats-Unis et rendre l'Amérique grande à nouveau", d'après le communiqué. Le PDG de Tesla, Elon Musk, fait partie d'un groupe de chefs d'entreprises de la Silicon Valley qui se réunira ce mercredi avec le président élu Donald Trump. Musk a déjà affirmé que le changement climatique est l'un des défis les plus urgents auxquels doit fait face l'humanité, l’une des raison pour laquelle son entreprise ne fabrique que des voitures électriques à zéro émission. Le président élu, de son côté, ne semble pas toujours partager cette vision. Il a déjà fait usage d’un langage grossier pour décrire la science du climat et même suggéré qu’il s’agissait d’une invention de la Chine pour nuire aux affaires des États-Unis. Pas de doute que cette rencontre sera des plus intéressante ! La nouvelle de cette réunion a été rapportée par The Wall Street Journal, qui a nommé les cadres de nombreuses entreprises de technologie et de logiciels de premier plan comme participants. En plus de Musk, ils ont mentionné les PDG d'Alphabet (anciennement Google), d'Amazon, d'Apple, de Cisco, d'IBM, d'Intel, de Microsoft et d'Oracle, ainsi que le chef de l'exploitation de Facebook. Les politiques du président élu sur l'énergie et l'environnement semblent pour le moment très éloignées de celles de son prédécesseur. Trump a promis de débloquer et de déréglementer l'exploration des combustibles fossiles, d'aider à la construction de nouvelles raffineries de pétrole et de raviver l’industrie du charbon, entre autres promesses. Il a nommé le procureur général de l'Oklahoma, Scott Pruitt, à la tête de l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA), que ce dernier a poursuivi à plusieurs reprises pour l'empêcher d'appliquer certains règlements. Le gouverneur du Texas Rick Perry, un autre partisan des combustibles fossiles, a été nommé pour diriger le ministère de l'Énergie et Rex Tillerson, le PDG d'ExxonMobil, sera vraisemblablement le nouveau secrétaire d'État, s’ils sont tous les deux approuvés par le Congrès.
À l'exception de l’investisseur de capital-risque libertaire Peter Thiel, la plupart des dirigeants du secteur des nouvelles technologies n'ont pas soutenu Trump dans sa course pour la présidence. Et la majorité d’entre eux acceptent le consensus scientifique selon lequel l'activité humaine a contribué aux changements climatiques. Selon le journal, aucun ordre du jour n'a été révélé, mais l’un des objectifs devrait être de savoir comment maintenir les emplois aux États-Unis. Alors que Tesla fabrique toutes ses voitures en Californie, Apple construit la majeure partie de ses appareils électroniques grand public en Chine. Trump a d’ailleurs suggéré dans le passé qu’Apple devrait ouvrir une usine américaine. L’article rappelle également que les cadres sont préoccupés par les restrictions à l'immigration, l'application des lois antitrust et les demandes du gouvernement pour les données sur les utilisateurs de produits et services. On sait relativement peu de choses sur les positions spécifiques de Trump au sujet des véhicules électriques. Il a déclaré être contre « toutes ces choses qui ne fonctionnent pas » en réponse à une question de Fox News sur les prêts gouvernementaux consentis à Fisker Automobile. Cette société ayant déclaré faillite, le Département américain de l'énergie a perdu environ 100 millions de dollars du prêt à faible intérêt accordé à Fisker. Les restes de la compagnie ont été plus tard achetés hors cour par le fournisseur de pièces chinois Wanxiang, qui tente maintenant de ressusciter des modèles comme la Karma Revero. La rencontre étant prévue ce mercredi, nous en saurons un peu plus par la suite. Source : Green Car Reports Contribution : Peggy Bédard
La politique climatique de la Colombie-Britannique est désormais nationale. Question de mieux comprendre ses avantages et son succès, voyons comment elle fonctionne.
L'une des politiques climatiques les plus efficaces de la Colombie-Britannique est si abordable que la plupart des Britanno-Colombiens ne réalisent même pas qu'elle existe. De plus, c’est la seule province canadienne qui l'emploie, ou plutôt c’était la seule. Le gouvernement fédéral mettra en œuvre une norme sur les carburants propres à l'échelle nationale, qui veillera à ce que chaque litre d'essence ou diesel que les conducteurs utilisent soit plus propre et récompensera les entreprises qui fournissent de l'électricité et de l'hydrogène pour ravitailler les voitures et les camions. Bien que la politique de la Colombie-Britannique ait pris effet en 2010, son succès s’est fait plutôt discrètement, elle a permis de réduire la pollution tout en ne suscitant quasiment aucune opposition, ce qui reflète peut-être le peu d’impact à la pompe qu’ont dû subirent les Britanno-Colombiens. Réduire la pollution causée par le carbone Par ses mesures climatiques, la norme sur les combustibles propres de la Colombie-Britannique (connue sous le nom de Règlement sur les exigences en matière de carburant renouvelable et à faible teneur en carbone) a été un grand succès. La politique - qui exige entre autres que l'essence et le diesel vendus en C.-B doivent inclure un mélange de carburants renouvelables - est responsable du quart de la réduction de la pollution par le carbone dans la province entre 2007 et 2012. Cette dernière s'est engagée à renforcer la politique dans son plus récent plan climatique et s'attend à éviter 3,4 millions de tonnes de pollution carbone, ce qui équivaut à retirer 800 000 voitures de la circulation. On estime qu'une norme nationale sur les carburants propres pourrait réduire de 30 millions de tonnes la pollution due au carbone en 2030 seulement. L'objectif que le gouvernement fédéral a fixé pour les émissions - 30 millions de tonnes en 2030 - est donc entièrement réalisable. C'est aussi un grand pas vers l'atteinte de l'objectif climatique du Canada, puisque les réductions d'émissions de 2030 reviennent à retirer plus de six millions de voitures de la route cette année-là. Le fonctionnement de la politique de C.-B La norme de la Colombie-Britannique - dont on retrouve aussi des versions en Californie et en Oregon - exige que les raffineurs fournissent à la province de l'essence et du diesel qui émettent moins de pollution par le carbone ou des carburants qui polluent moins. On s'attaque ainsi non seulement à la pollution créée par le brûlage des carburants dans les voitures et les camions, mais à celle qui provient de l'extraction, du transport et du traitement avant d'arriver à la pompe. La norme s’est durci au fil du temps. En réponse, les compagnies de transport et de carburant devront accélérer l'innovation propre pour atteindre des objectifs plus stricts. Conçue pour être flexible La norme donne aux entreprises de nombreuses options pour atteindre leurs objectifs. Les carburants provenant des usines (biocarburants) peuvent être mélangés au diesel ou à l'essence, mais la norme permet également aux entreprises d'obtenir un crédit pour l'utilisation de l'électricité, du gaz naturel ou de l'hydrogène pour alimenter les voitures et les camions. Cette souplesse rend la politique rentable, car les diverses technologies propres rivalisent les unes avec les autres pour offrir la solution la moins coûteuse. En C.-B., les fournisseurs de carburant ont la possibilité d'acheter des crédits auprès d'autres fournisseurs dont le carburant dépasse les exigences, ce qui crée une récompense pour ceux qui sont en tête de peloton. Aujourd’hui et demain En ciblant le carburant dans les réservoirs des véhicules d'aujourd'hui, la norme permet de rendre chaque voiture de C.-B. plus propre dès maintenant. Puisque le transport représente un quart de la pollution du carbone au Canada, l'amélioration des combustibles fossiles d'aujourd'hui est un élément essentiel du casse-tête. Mais parce qu'elle soutient également une transition énergétique dans le secteur des transports - en favorisant l'utilisation de l'électricité, de l'hydrogène et des carburants à base de plantes - elle jette les bases d'un avenir beaucoup plus propre. Une croissance propre Une norme nationale sur les carburants propres créera un marché plus important pour les carburants plus propres, ce qui stimulera les investissements dans ce secteur au Canada. Comme n'importe quel marché, le carburant propre fonctionne mieux s’il a plus d'options, mais même à elle seule, la politique de C.-B. a aidé à stimuler une croissance propre. Il y a maintenant plus de 50 fournisseurs de carburant produisant environ 135 combustibles différents dans la province. Au cours des deux dernières années, Chevron a modernisé son terminal dans l'île de Vancouver et y amène l'éthanol à ses clients. Mais les bénéficiaires de la politique se retrouvent littéralement partout, des agriculteurs qui trouvent un nouveau marché pour leurs déchets aux chercheurs en technologie propre dans les laboratoires universitaires. La décision du gouvernement fédéral d'élargir la norme au-delà des carburants de transport promet de faire encore plus de gagnants, et c'est le genre d'innovation en matière de politiques climatiques que nous n'avons pas vu depuis longtemps à Ottawa. Ce n’est donc que le début de cette norme canadienne sur le carburant propre. Même si les récentes annonces ont tracé la voie, de nombreux détails sont à travailler. Mais on peut certainement dire qu'Ottawa a choisi un outil de politique intelligent qui s'accompagne d'une expérience teintée de succès. Source : Clean Energy Canada Contribution : Peggy Bédard Président Trump et l'impact de sa vision politique sur les voitures électriques: un recul désastreux9/11/2016 Suite à l'élection du candidat républicain Donald J. Trump hier soir, nos membres sont en droit de se poser la question si l'électromobilité sera affecté par les politiques du nouveau président américain. La réponse: OUI. Il y aura des ramifications négatives importantes pour les véhicules électriques, pour l'avenir de la production d'énergie propre et pour l'industrie du transport en général. Toute la discussion commence avec le changement climatique. Le mouvement de la voiture électrique est lié directement aux températures records qui sont enregistrées à travers la planète. Le PDG de Tesla, Elon Musk, a déclaré à plusieurs reprises que ses voitures ont été conçues comme un moyen de transition vers le transport durable. Lorsque de l'énergie renouvelable alimente les véhicules électriques à batterie, l'impact du concept zéro émissions devient réel. Dans une présidence Trump, cet argument clé en faveur des véhicules électriques - que le changement climatique existe et est dangereux - ne sera probablement pas reconnu. Trump a précédemment décrit le changement climatique comme un concept artificiel. Le discours principal d'énergie de Trump, prononcé dans le Dakota du Nord en mai, a porté sur l'augmentation des projets de combustibles fossiles. Il a déclaré qu'il ferait tout son possible pour relancer l'industrie du charbon propre tout en augmentant la production nationale de pétrole et de gaz naturel. Pris ensemble, il semble que Trump ne considère pas le réchauffement climatique comme une menace pour la qualité de vie aux États-Unis et n'a pas de plans pour réduire les émissions. Trump semble être d'accord avec l'augmentation des gaz à effet de serre si elle crée et conserve plus de richesse dans le pays. Trump a également dit qu'il aura des modifications à faire concernant les objectifs climatiques internationaux que les États-Unis ont accepté dans le passé. "Nous allons annuler l'Accord Climat de Paris et arrêter tous les paiements provenant de nos impôts vers les programmes de réchauffement climatique des Nations Unis", a déclaré M. Trump dans son plan énergétique. L'EPA et les incitatifs aux véhicules électriques
Mettre sur les routes des véhicules électriques fut un grand défi compte tenu des prix élevés des premiers modèles. Afin de concurrencer les véhicules à essence, le gouvernement des États-Unis a offert un crédit d'impôt pouvant aller jusqu'à 7,500 $ à l'achat d'une voiture électrique admissible (le montant du crédit est fonction de la capacité de la batterie utilisée pour alimenter le véhicule). Trump a noté dans son discours sur l'énergie que l'État n'avait pas sa place à choisir «les gagnants et les perdants» dans l'économie d'énergie; l'incitatif à l'achat d'un VÉ sera à risque lorsqu'il atteindra les 200,000 crédits par constructeur d'automobiles. Dans le cas de Tesla, le crédit sera épuisé peu de temps après que le Model 3 débute sa livraison aux consommateurs. D'autres constructeurs comme Ford, Nissan et Chevrolet verront leurs crédits expirer peu de temps après, peut-être dès 2018, lors la deuxième année de la présidence Trump. À ce moment crucial dans le développement et le déploiement de véhicules à zéro émissions, retirer les incitatifs pourrait éliminer toute l'avance que le segment avait réussi à gagner. Les frères Koch, qui figurent parmi les plus gros donateurs du Parti républicain, ont déjà lancé une campagne pour éliminer les incitatifs au véhicule électrique. Il est hautement improbable que Trump continue cette politique incitative à son expiration. Normes d'économie de carburant Au cours de son discours sur l'énergie dans le Dakota du Nord, Trump a dit qu'il mettrait fin aux «impôts totalitaires» perçus par l'EPA pour les infractions d'air pur et d'autres infractions. Dans une telle administration, il est difficile de concevoir Volkswagen étant tenu responsable du Dieselgate, ce qui signifie que le gain de 2 milliards de dollars pour le développement de véhicules électriques n'existerait plus. Les normes CAFÉ de 54,5 miles par gallon déjà en place pourraient devenir vulnérables sous sa présidence. "Nous allons annuler toutes les actions exécutives de Obama qui ont détruit nos emplois, y compris le plan d'action pour la protection du climat et des eaux des États-Unis", a déclaré Trump dans son rapport sur l'énergie. Bien que Trump n'ait pas mentionné l'industrie des véhicules électriques spécifiquement, sa déclaration qu'il couperait des règlements «massivement» suggèrent que les normes d'économie de carburant qui forcent les principaux constructeurs automobiles à produire des véhicules électriques seront minés, surtout avec le Congrès contrôlé par les Républicains . Impact politique sur l'avenir des véhicules électriques D'autre part, il ya un grand contingent du Parti républicain qui ne croit pas au changement climatique ou du moins qui est réticent à le concéder, est un danger pour la sécurité et le bien-être économique des Américains. Combiné à un soutien à diminuer les réglementations et à augmenter la production de combustibles fossiles, les voitures électriques ne semblent pas avoir un avenir très rose aux États-Unis, et par ricochet ailleurs sur la planète. Source: FleetCarma Contributeur: Simon-Pierre Rioux Pétition supportant les incitatifs fédéraux pour VÉ: on vous invite à signer et faire signer!8/11/2016
Le jeune organisme de la Saskatchewan "Electric Vehicle Incentives for Canadians" a besoin de nous, chers lecteurs et membres de l'AVÉQ! Ils ont mis sur pied une pétition pour encourager le gouvernement fédéral à offrir un incitatif sur les véhicules électriques. Partagez sur vos réseaux sociaux, signez, et faites signer!!
Les véhicules électriques (VÉ) sont de plus en plus abordables avec l'introduction de la Tesla 3, Ford Focus Electric et Nissan Leaf. Le gouvernement des États-Unis offre actuellement un crédit d'impôt fédéral de 7 500 $ qui est offert à tous les résidents.
En choisissant de conduire un VÉ, vous aiderez à la réduction de la pollution atmosphérique locale, le total des gaz à effet de serre et d'autres émissions. Pour rendre ces véhicules encore plus accessibles à tous les Canadiens, nous exhortons le gouvernement du Canada à offrir des rabais fiscaux et d'autres incitatifs pour ceux qui choisissent d'acheter des véhicules sans émissions. Veuillez signer et partager cette pétition pour faire entendre notre voix.
Pour de plus amples renseignements, visitez www.electricvehicleincentives.ca et suivez les sur Twitter @EVIncentivesCA Source: EVICAN Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Le Ministère du développement durable, de l'environnement et de la lutte contre les changements climatiques nous a informé que le projet de loi serait adopté aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
L'AVÉQ a constaté la présence de la motion d'adoption au feuilleton de la séance d'aujourd'hui à l'Assemblée nationale. [lien]
La dernière étape en vue de l'adoption de ce projet de loi était l'étude détaillée, tenue les 27 et 28 septembre derniers. Rappelons que l'adoption de la loi VZE survient donc après un peu plus de 2 ans suivant le dépôt de la pétition de près de 11 000 signatures à l'Assemblée nationale pour une telle loi. Il reste à voir quand les règlements seront publiés. MAJ : Le vote a eu lieu à 11 heures à l'Assemblée nationale. Résultat du vote : 112 voix Pour, aucune Contre et aucune abstention.
Source : MDDELCC , Assemblée nationale du Québec
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
QUÉBEC, le 4 oct. 2016 /CNW Telbec/ - « Le ministre de l'Énergie,Pierre Arcand, ne pourra respecter son engagement de limiter la hausse des tarifs d'électricité à l'inflation puisqu'il a l'intention formelle d'inclure dans la base tarifaire d'Hydro-Québec le financement d'infrastructures électriques. » Telle est la révélation faite mardi dernier à l'Assemblée nationale par la députée de la Coalition Avenir Québec, Chantal Soucy.
Critique en matière d'énergie, Mme Soucy a brandi au Salon bleu le mémoire présenté au Conseil des ministres par Pierre Arcand, le 19 mai dernier, dans lequel il explique les « implications financières » de son projet de loi 106. Signé de sa propre main, ce rapport gouvernemental confirme noir sur blanc que le financement de projets liés à l'électrification du transport collectif par Hydro-Québec « proviendra de l'intégration de l'aide financière à la base tarifaire d'Hydro Québec ». Dans le mémoire que la députée de Saint-Hyacinthe a obtenu, on apprend que ce sont bel et bien les clients d'Hydro-Québec qui paieront la facture de l'électrification des transports publics. C'est à la page 10, à la section "Implications financières", signé : Pierre Arcand. La députée de Saint-Hyacinthe a invité le gouvernement libéral à refaire ses devoirs et à ne pas transmettre directement aux Québécois la facture de projets d'électrification du transport en commun, tel que le train rapide électrique de la Caisse de dépôt et placement. « Soyons clairs : tout le monde est d'accord avec le principe d'encourager l'électrification des transports. Rappelons que le projet de loi 106 accorde à Hydro-Québec le pouvoir d'octroyer des subventions en lien avec le financement d'infrastructures électriques et d'utiliser ces dépenses devant la Régie de l'énergie pour justifier ses demandes tarifaires.
L'AVÉQ a constaté les mentions sur le financement du matériel fixe nécessaire à l’électrification de services de transport collectif via des dispositions à la loi sur la régie de l'énergie dans le document de présentation du projet de loi n° 106, aux articles 20, 21 et 22 (p.30).
AVÉQ - La disparité des modes de financement
Si l'électrification du transport collectif peut se financer avec des hausses de tarifs d'Hydro-Québec, pourquoi les infrastructures de recharge pour véhicules électriques (Circuit électrique) ne peuvent-elles pas être financées également par des hausses tarifaires d'Hydro-Québec ? Rappelons que le Circuit électrique (Hydro-Québec) est toujours limité dans son déploiement par sa stratégie fondée sur le financement par des partenaires. Cet enjeu a été soulevé dans le mémoire de l'AVÉQ présenté devant la Commission des transports et de l'environnement en août dernier.
Québec, le 5 oct. 2016 (AVÉQ) - La ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation et responsable de la stratégie numérique, Mme Dominique Anglade a effectué une importante annonce d'investissement en point de presse au siège social du manufacturier de bornes de recharge pour véhicules électriques, AddÉnergie.
L'annonce confirme le financement de la recherche pour l’électrification de véhicules lourds et le développement d’une solution de recharge pour autobus scolaires, véhicules semi-lourds et lourds électriques ainsi que le développement de bornes de recharge rapide à courant continu (BRCC) de 50 kW à 100 kW ainsi que d’une borne de recharge de niveau 2 à fort courant alternatif (AC 70A/240V/16.8kW).
Évalué à 17,2 millions de dollars, le projet regroupe cinq partenaires : Autobus Lion, TM4, AddÉnergie Technologies, Solution Adetel et Alcoa Canada. Il consiste à concevoir des véhicules lourds innovants 100 % électriques et à fabriquer quatre prototypes, soit deux autobus pour le transport de personnes et deux camions pour le transport de marchandises. En tout, 26 emplois seront créés chez les partenaires durant la mise en œuvre du projet. Selon les prévisions de ventes, le nombre d'emplois directs et indirects qui seront créés à la suite de la commercialisation des véhicules est estimé à près de 1 500 au cours des dix prochaines années. La ministre Anglade a précisé une attribution d'une aide financière de 8,6 millions de dollars provenant du Fonds vert afin d'appuyer la réalisation d'un premier projet mobilisateur dans le cadre du Plan d'action en électrification des transports 2015-2020. L'investissement s'inscrit dans le volet du développement de la filière industrielle du Plan d'Action en Électrification des Transports (PAET 2015-2020), sous la mesure des projets mobilisateurs en électrification des transports et son enveloppe de $20M :
M. Marc Bédard, président d'Autobus Lion, partenaire du projet, a mentionné que les différents partenaires s'impliquent de façon significative sur le plan financier, hormis l'attribution du gouvernement du Québec.
Le projet de développement des véhicules électriques concerne les segments suivants :
M. Louis Tremblay, président de AddÉnergie a précisé en conférence de presse que le projet permettra de développer des bornes de recharge d'une puissance adaptée à ces types de véhicules. Il a ajouté que ces technologies pourront être par la suite utilisées dans le secteur de la voiture électrique, sachant que les nouvelles technologies de batteries plus évoluées demanderont des bornes de recharge plus puissantes.
L'AVÉQ a donc pu participer à un essai routier de l'autobus électrique eLion, sur place pour l'événement. Nous avons pu constater la douceur de roulement, le silence et l'absence de vibrations d'un autobus conventionnel. Pour démontrer la simplicité de son fonctionnement, la ministre Anglade a pu conduire avec brio l'autobus 100% électrique dans le stationnement d'AddÉnergie.
L'autobus eLion présent était équipé de 4 blocs batteries, donnant une autonomie de 120 km, en comptabilisant la regénération d'énergie du freinage normalement effectué lors de parcours pour écoliers. L'autobus peut recevoir un maximum de 5 blocs batteries, ce qui peut porter l'autonomie à 150 km. Un représentant d'autobus Lion a précisé que l'autobus est équipé d'un moteur (TM4) de 300kW, cependant la puissance est limitée volontairement à 130 kW. Les blocs de batteries utilisent des cellules du manufacturier LG Chem.
L'électrification des véhicules lourds est passé en 2e vitesse!
Sources : AVÉQ - Capitale-Nationale (sur place), ministère de l'économie, science et de l'innovation
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ / Gontran Drouin, directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale L'étape de l'étude détaillée du projet de loi n°104 s'est tenue les 27 et 28 septembre derniers devant la commission des transports et de l'environnement. Cette étude détaillée a nécessité 3 séances, lesquelles peuvent être visionnées sur le site web de l'Assemblée nationale : [Vidéo1] [Vidéo2] [Vidéo3]. Les intervenants de cette étude détaillée sont le suivants:
Le document du projet de loi n°104 est le suivant, avant les amendements de l'étude détaillée : Analyse de l'étude détaillée du projet de loi n°104 Loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants. Le texte du projet de loi s'appuie fortement sur les règlements, lesquels, aux dires du ministre, sont en élaboration et seront publiés prochainement. L'utilisation du mot «règlement» ou une forme similaire du même mot se retrouve donc à plus de 44 reprises dans le texte du projet de loi. Absence de métrique Exception faite du poids maximal des véhicules impliqués (4 500 kg) et la limite inférieure de ventes de véhicules par un constructeur pour se conformer à la loi (4 500), aucun métrique n'est stipulé dans le texte du projet de loi. Les articles font plutôt référence au cadre réglementaire. Ce dernier sera publié ultérieurement et n'est pas soumis au processus d'étude détaillée en commission parlementaire. Aucune formule de calcul des crédits, ni de pourcentage de crédits et de ventes à atteindre pour les constructeurs ne sont publié dans le texte du projet de loi. Débats Parmi les articles de la loi qui ont suscité des débats:
Le rapport de l'étude détaillée du projet de loi est disponible sur le site de l'Assemblée nationale. [lien] Constats
L'AVÉQ à la commission des transports et de l'environnement L'AVÉQ a présenté son mémoire sur le projet de loi le 17 août dernier, devant la commission des transports et de l'environnement, lors de consultations particulières. [Voir l'article] Prochaines étapes : Un projet de loi public comprend plusieurs étapes, tel que décrit sur le site du Ministère du Conseil exécutif. Les étapes obligatoires sont les suivantes :
À ces prochaine étapes, il faut ajouter la publication du cadre réglementaire du projet de loi. Les règlements publiés permettront de nous prononcer sur l'efficacité potentielle de cette loi VZE. L'AVÉQ suit de près le processus d'adoption du projet de loi n°104. Suivez les actualités. Vous pouvez accéder à tous les articles traitant de Loi Zéro Émission ici. Sources : Assemblée nationale , Roulez Électrique
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ Adoption du principe du projet de loi n°104 à l'Assemblée nationale du Québec - à l'unanimité [MAJ]27/9/2016 Tel qu'annoncé le 22 septembre 2016 par le ministre David Heurtel, le principe du projet de loi n°104 a été adopté à l'unanimité. Objectif Le ministre de l’Environnement, David Heurtel, rappelle que l’objectif de son gouvernement est de stimuler l’offre de véhicules zéro émission «afin de permettre aux consommateurs québécois d’accéder à un plus large éventail de véhicules branchables». Québec veut que 100 000 véhicules soient immatriculés d’ici 2020. Au 31 août 2016, on en dénombrait 11 619. Le projet de loi cible seulement les constructeurs automobiles «qui vendent ou qui louent plus de 4 500 véhicules neufs en moyenne par année, tous modèles confondus». Ceux qui en vendent moins pourront participer de manière volontaire. «À partir de l’année modèle 2018, un constructeur automobile aurait à respecter une cible de vente de VZE déterminée par le gouvernement et transposée sous forme de crédits», a-t-il expliqué. Le ministre vise une part de marché jusqu’à environ 15,5 % des ventes en 2025. La cible est de 3,5 % pour 2018. «Chaque vente ou location d’un VZE reconnu par la réglementation lui rapporterait des crédits dont le nombre varierait en fonction de l’autonomie en mode électrique du véhicule. Plus celui-ci aurait d’autonomie, plus le constructeur obtiendrait de crédits, ce qui lui permettrait d’atteindre sa cible plus rapidement.» Voitures éligibles Cette législation plaît beaucoup au député péquiste Mathieu Traversy puisque sa formation avait déposé un projet semblable un an plus tôt. Ce dernier aura cependant des questions sur les échéanciers et sur les types de voiture éligibles. «L’hydrogène semblait être plus contesté de la part des intervenants qui sont venus témoigner à la commission.» Le député mentionne aussi l’importance d’assurer un suivi «serré» de la future réglementation et de «mieux communiquer les bienfaits de la voiture électrique». Règlements Une loi zéro émission est une «avancée importante» pour le député caquiste Mathieu Lemay. Toutefois, le projet de loi demeure complexe en raison des règlements qui en découleront. «Dans ces règlements-là, il y a de l’information qui est quand même cruciale, qu’on ne retrouve pas à l’intérieur du projet de loi, qui nous empêche un peu, là, de voir la portée, toute l’étendue de ce projet de loi», précise-t-il. Goutte d’eau dans une mer Le P.L. 104 «va dans le sens d’une mobilité durable où on privilégie l’électricité aux hydrocarbures», constate la députée solidaire Manon Massé. Mais pour se défaire de cette «mauvaise habitude» du «chacun sa voiture» et se tourner vers des modèles de transport plus collectifs, la pente est abrupte. «Tant et aussi longtemps qu’on ne lancera pas ce grand chantier, tous les moyens que nous allons prendre seront une goutte d’eau dans une mer.» Crédits fédéraux Le député de Terrebonne a mentionné dans son allocution que l'ensemble des intervenants sont en accord sur la nécessité de convaincre le gouvernement fédéral sur l'introduction de crédits fédéraux pour l'achat de véhicules électrique : « je pense que tout le monde a dénoncé haut et fort le fait qu'il fallait que le gouvernement fédéral canadien rende disponibles le plus rapidement possible des crédits d'achat fédéraux pour l'achat de véhicules électriques, que ce soient les constructeurs, que ce soient les citoyens». Le député ajoute : «Dans tous les États du monde, que ce soit aux États-Unis ou en Europe, le gouvernement fédéral contribue généreusement à inciter ses citoyens à prendre cette transition énergétique et à se procurer des véhicules électriques, et nous souhaitons que le gouvernement canadien, qui reçoit une bonne partie aussi de nos taxes, M. le Président, y contribue à sa juste part. Et je pense que le Québec en serait gagnant. Alors, là-dessus, je pense que ça a fait unanimité autour de la table. Est-ce que ça va arriver? Je compte sur le ministre pour faire toute la pression possible face à Justin Trudeau pour faire entendre ce message.» Vidéo de l'adoption du principe du projet de loi n°104 La transcription des discussions à l'Assemblée nationale du Québec peut être consultée sur le site web de l'Assemblée nationale, via le lien suivant: ( Le début des échanges débute vers 15 h 19 - vous pouvez chercher la mention "Projet de loi n° 104" dans la page, 2e occurence) Unanimité Le principe du projet de loi n°104 a été adopté à l'unanimité. C'est l'ensemble des députés qui se sont prononcés sur le projet de loi ont voté en faveur de l'adoption du principe. Les députés suivants ont voté en faveur du principe:
L'AVÉQ à la commission des transports et de l'environnement L'AVÉQ a présenté son mémoire sur le projet de loi le 17 août dernier, devant la commission des transports et de l'environnement, lors de consultations particulières. [Voir l'article] [MAJ] Prochaines étapes : Un projet de loi public comprend plusieurs étapes, tel que décrit sur le site du Ministère du Conseil exécutif. Les étapes obligatoires sont les suivantes :
Des étapes facultatives peuvent également être requises, tel que présenté dans le diagramme suivant : L'AVÉQ suit de près le processus d'adoption du projet de loi n°104. Suivez les actualités.
Vous pouvez accéder à tous les articles traitant de Loi Zéro Émission ici. Suite à l'audition de plusieurs représentants de constructeurs automobiles à la commission des transports et de l'environnement, nous avons constaté que le niveau d'inventaire des véhicules électriques à batteries, de même que le nombre de concessions ne concordaient pas avec les données recueillies par L'AVÉQ, en juillet dernier. Plus spécifiquement, les représentants de KIA Canada ont fait part devant la commission que 10 concessions KIA dans la province de Québec sont accréditées pour vendre et faire l'entretien de véhicules électriques à batteries (Soul EV), ce qui diffère du nombre de 4 exposé en page 7 du mémoire de L'AVÉQ. Cette disparité a été identifiée par l'AVÉQ et a comme source le site internet electrificationdestransports.com , site web créé par la Corporation des Concessionnaires Automobiles du Québec (CCAQ), mis en ligne en décembre 2015. Ce site avait pour but de faciliter la vie de consommateurs en recherche de véhicules électriques en permettant de connaître :
Tel que rapporté dans son mémoire, l'AVÉQ a utilisé le site web de la CCAQ pour retracer les concessions qui font la vente et l'entretien de véhicules électrique pour compiler ses données. Or, au moment du lancement du site internet electrificationdestransports.com, il y avait 4 concessions KIA qui étaient autorisées au Québec. Par exemple : la recherche suivante sur la KIA SOUL EV donne les résultats suivants (4 concessions) : Après plusieurs validations, l'AVÉQ a pu constater que les données du site internet n'auraient pas été mises-à-jour depuis le lancement, ce qui crée un obstacle de plus aux consommateurs qui veulent se procurer aujourd'hui un véhicule électrique, car il ne reflète plus la réalité. L'AVÉQ a fourni les données à la commission les plus justes possibles en utilisant les outils mis à la disposition des consommateurs. Source : AVÉQ, CCAQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ L'AVÉQ a été convoquée en juin dernier par la commission des transports et de l'environnement, pour une consultation particulière portant sur le cadre réglementaire du projet de loi 104, "Loi visant l'augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants". Le 2 juin dernier, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel a présenté à l’Assemblée nationale un projet de loi visant à permettre au gouvernement du Québec d’exiger des constructeurs automobiles la vente ou la location d’un minimum de véhicules zéro émission (VZE) par l’entremise d’un système de crédits échangeables. Le gouvernement souhaitait ainsi stimuler l’offre de VZE afin de permettre aux consommateurs québécois d’accéder à un plus large éventail de véhicules branchables pouvant répondre à leurs différents besoins. L'AVÉQ a mis sur pied un comité pour assurer la production d'un mémoire qui a pour but de présenter nos différentes recommandations. Le comité était formé des personnes suivantes :
Le mémoire a été rédigé par Richard Lemelin, avec la collaboration spéciale de Pierre Langlois, physicien et consultant en mobilité durable. Le mémoire (26 pages) ainsi que la présentation sont disponibles via les liens ci-dessous.
L'audition de l'AVÉQ est disponible en vidéo sur le site de l'Assemblée Nationale : Plusieurs groupes ont été convoqués par la commission, qui a tenu des auditions les 16, 17, 18 août 2016. Des auditions supplémentaires seront tenues le 23 août prochain. L'évolution des travaux de la commission peuvent être suivis sur le site de l'Assemblée Nationale du Québec : Projet de loi n° 104 Commission des transports et de l'environnement > Consultations particulières Une présentation du projet de loi est également disponible sur le site web du MDDELCC. L'AVÉQ désire remercier tous les collaborateurs qui ont permis de de produire le mémoire et la présentation, de même que ceux qui ont collaboré pour établir un estimé du niveau d'inventaire de véhicules électriques à batteries (VÉB) dans les concessions du Québec. Source : AVÉQ , Assemblée Nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ La proposition d'instaurer une norme Zéro Émission en Chine fait du chemin. En effet, la commission nationale de réforme et de développement a déposé une proposition (projet de loi) à cet effet. Cette proposition décrit un système similaire à celui de la Californie, lequel exige que les constructeurs produisent un pourcentage de Véhicules Zéro Émission (VZE), à défaut de quoi, ils devront acheter des crédits ou payer des sanctions. Les crédits obtenus par un constructeur pourront être vendus à d'autres constructeurs ayant un déficit de crédits pour atteindre le seuil exigé par la norme. En cas de manque de crédits, des sanctions sont prévues et seraient jusqu'à cinq fois plus onéreuses que le prix moyen estimé des crédits, d'après le texte de la proposition (en chinois). La Chine encourage ses citoyens à passer de véhicules à carburant fossile à des véhicules 100% électriques ou hybrides rechargeables, pour atteindre les buts suivants :
"Sans aucun doute, cette norme sera bénéfique pour l'industrie et la promotion du développement de tous les types de véhicules à énergie propre," a déclaré Ye Shengji, secrétaire général adjoint de l'Association chinoise des constructeurs automobiles, lors d'une conférence de presse à Beijing. La Chine a dépassé les États-Unis comme étant le plus grand marché pour les véhicules électriques l'an dernier et a pour cible de vente de véhicules Zéro Émission (VZE) pas moins de 3 millions d'unités par an, en 2025. Pour encourager la production et la vente de ces véhicules, les administrations centrales et locales ont dépensé 15 milliards de yuans ($ 2.3 milliards d'euros) sur les subventions depuis 2009, selon la chaîne de télévision d'état China Central. Le gouvernement envisage de supprimer progressivement les incitatifs après 2020 . Des hauts fonctionnaires à Transports Canada concluent que la meilleure façon de convaincre les consommateurs d’acheter un véhicule électrique, c’est de leur proposer une remise en espèces ou un incitatif fiscal.
Par contre, ces hauts responsables, qui planchent sur des stratégies de lutte contre les changements climatiques dans le secteur des transports, estiment qu’il ne faudrait pas trop attendre de miracles des sommes prévues cette année dans le budget du ministère pour inciter les consommateurs à faire l’essai d’un véhicule électrique. Dans leur avis au ministre Marc Garneau, les fonctionnaires du Groupe des politiques à Transports Canada répondent en fait au rapport de l’organisme sans but lucratif Mobilité électrique Canada, qui regroupe notamment, depuis 2005, les constructeurs automobiles et les fournisseurs d’électricité. Ce rapport, publié en mars, formulait plusieurs recommandations afin d’accélérer le déploiement de véhicules électriques au pays. L’association recommandait notamment à Ottawa d’offrir des remises pouvant aller jusqu’à 3000 $ pour l’achat d’un véhicule électrique, en plus de remises provinciales qui devraient atteindre au moins 3000 $. Les hauts fonctionnaires de Transports Canada admettent que les incitatifs à l’achat sont vraisemblablement les mesures les plus efficaces, parce qu’ils ciblent le frein sans doute le plus important pour le consommateur : le prix plus élevé des véhicules électriques. »»» Lire le mémoire présenté par l'AVÉQ au printemps 2016 en cliquant ici Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministre responsable du Plan Nord et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Pierre Arcand, annonce l’attribution d’une aide financière de 200 000 $ à l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) de l’Université du Québec à Trois-Rivières pour la réalisation de deux projets visant l’utilisation de l’hydrogène dans le secteur du transport. L'institut loue pour une période de quatre années un véhicule à Hydrogène Hyundai Tucson FCEV. Le lancement de ce véhicule a eu lieu en novembre 2014, en Colombie-Britannique; ce véhicule était offert à $599/mois avec un dépôt de $3600. Le véhicule loué sera utilisé dans le cadre d’un projet d’expérimentation mené par l’IRH et le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports. Ce projet a pour but de faire l’essai et de tester la fiabilité de ce type de véhicule dans des conditions climatiques du Québec. Ce véhicule, qui aura une autonomie annoncée de 215 km, fonctionne à l’aide d’une pile à combustible. Il sera alimenté en hydrogène par l'unique station de ravitaillement au Québec, installée sur le site de l’Université du Québec à Trois-Rivières. L'aide financière permettra notamment aux chercheurs de trouver un nouveau moyen de chauffer l'habitacle des voitures à l'hydrogène puisque ce type de véhicule ne peut pas compter sur la chaleur dégagée par le moteur à essence pour assurer le confort des passagers en hiver (tout comme les véhicules électriques à batteries). Cibles de réduction des produits pétroliers et de GES Dans la Politique énergétique 2030, notre gouvernement s’est engagé à réduire de 40 % la quantité de produits pétroliers consommés d’ici à 2030. Le gouvernement a également annoncé la cible Québécoise de réduction de GES de 37,5% sous le niveau de 1990. L’hydrogène n’est pas une source d’énergie De nombreux initiés de l'industrie parlent de l'hydrogène comme si c’était une source d'énergie. Par exemple, il le compare avec des produits pétroliers comme l'essence et le diesel, et affirment que l’hydrogène ne produit aucune émission. L'hydrogène n’est pas une source d'énergie, mais plutôt un vecteur d'énergie, une forme de stockage. Des sources d'énergie primaire comme le soleil, le charbon, le gaz naturel ou l'uranium sont nécessaires pour générer la puissance requise pour extraire l'hydrogène à partir d'un matériau source comme le gaz naturel ou l'eau.
La source de l'hydrogène à la station d'hydrogène de Trois-Rivières n'a pas été divulguée. En plus des coûts prohibitifs de ce type de véhicule, une autonomie annoncée limitée et la présence d'enjeux de chauffage en situation hivernale, l'empreinte carbone nette (en tenant compte de la méthode de production de l'hydrogène) reste à prouver. NDLR: Nous vous rappelons que l'AVÉQ ne supporte aucunement la technologie des véhicules à hydrogène. Cette technologie, pour une foule de raisons environnementales, ne constitue pas pour nous une solution viable. [lien]
La Commission économique eurasienne a voté l’exemption de taxes d’importation pour les véhicules fonctionnant avec un moteur électrique. L’achat d'une telle voiture coûtera donc 15% moins cher qu’avant aux Russes.
L’exemption ne s’applique toutefois pas aux véhicules hybrides. La ministre du commerce, Veronika Nikishina, explique que cette décision cherche à favoriser les transports respectueux de l’environnement ainsi qu'à développer la croissance économique et commerciale des voitures électriques. Elle est toutefois consciente que cela engendrera un besoin grandissant d’infrastructures et de bornes de recharge. Ce nouvel amendement prendra effet en septembre 2016 et ce jusqu’en août 2017. Il ne sera toutefois pas reconduit si le commerce local n’emboîte pas le pas à ce mouvement vert. Les autres mesures prises par le gouvernement afin d'inciter les Russes à acheter une voiture électrique comptent, entre autres, des tarifs réduits sur les routes payantes, le stationnement gratuit en ville et la possibilité d’emprunter les voies réservées aux autobus. Source : RT Contributrice : Chantale Tremblay L'administration Obama a annoncé le 21 juillet une nouvelle série d'actions de l'exécutif pour accélérer directement l'adoption de véhicules électriques aux États-Unis grâce à l'expansion de l'infrastructure de recharge. L'annonce principale est le déverrouillage de US$ 4,5 milliards en garanties de prêts pour les stations de recharge, mais aussi une importante collaboration entre le gouvernement fédéral et les entreprises privées, y compris des services publics d'électricité majeurs, les constructeurs automobiles, les fabricants de charge de la station et les opérateurs. Aujourd'hui, en collaboration avec l'Administration, près de 50 membres de l' industrie signent sur les suivants : Principes directeurs pour la promotion de véhicules électriques et d'infrastructure de recharge. Cet engagement signifie le début d'une collaboration entre le gouvernement et l' industrie pour augmenter le déploiement des infrastructures de recharge des véhicules électriques. Membres signataires (46):
En travaillant ensemble au sein du gouvernement fédéral et avec le secteur privé, nous pouvons veiller à ce que les conducteurs de véhicules électriques aient accès aux stations de recharge à la maison, au travail et sur la route; la création d'une nouvelle façon de penser au sujet du transport qui conduira l'Amérique vers l'avant. Les annonces d'aujourd'hui comprennent:
ENGAGEMENTS DU SECTEUR PRIVÉ POUR AUGMENTER VÉHICULE ÉLECTRIQUE CHARGEMENT INFRASTRUCTURE Douze (12) services publics et entreprises de recharge annoncent des engagements à accroître le déploiement des véhicules électriques et les infrastructures de charge et d'utiliser les Principes directeurs pour la promotion de véhicules électriques et de l' infrastructure de recharge afin de travailler ensemble sur l'accélération du déploiement de véhicules électriques. Les entreprises de recharge
La collaboration, orchestrée par la Maison Blanche et en partenariat avec le DOE et le ministère des Transports (DOT), le Airforce et l'armée et l'Agence de protection de l' environnement, est centré sur un ensemble de principes directeurs afin de promouvoir les véhicules électriques et les infrastructures de charge de près de 50 organisations signataires de l'entente. De plus plus amples détails sont disponibles dans l'annonce de la Maison Blanche. Après l'Ontario, l'administration gouvernementale Américaine se mobilise avec ses partenaires pour doter son territoire d'une infrastructure massive de recharge pour véhicules électriques. Sources : GreenCarReports , Electrek , White House
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Par voie de communiqué de presse, le ministère des transports de l'Ontario (MTO) a dévoilé son programme d'installation d'une infrastructure de recharge pour véhicules électriques comptant plus de 500 bornes réparties sur 250 emplacements.
Plus de 200 bornes de recharge seront des bornes rapides (Niveau 3, à 400 volts) et l'ensemble des 500 bornes sont planifiées pour être en service d'ici le 31 mars 2017, soit dans moins de 9 mois.
Le gouvernement Ontarien de Kathleen Wynn avait annoncé en avril dernier la liste des partenaires du programme. La province collabore avec 24 partenaires des secteurs public et privé pour créer un réseau sans précédent de bornes publiques de recharge pour véhicules électriques dans les villes, le long des routes, aux lieux de travail et à divers lieux publics de l'Ontario.
Tel qu'annoncé en mai dernier, Le Circuit électrique fait partie des partenaires. En effet, l'offre comprenant 14 bornes rapides (400 volts) et 8 bornes de niveau 2 (240 volts) du Circuit électrique a été retenue et l'annonce d'aujourd'hui confirme le tout.
L'investissement de 20 millions de dollars par la province dans le cadre du Fonds d'investissement vert de l'Ontario étendra l'infrastructure de recharge partout en province et contribuera à pallier « l'anxiété de l'autonomie », une préoccupation largement répandue chez les consommateurs qui a trait à la distance que les véhicules électriques peuvent couvrir par rapport aux véhicules traditionnels.
sur la photo: Steven Del Duca (MTO), Glen R. Murray (MOE)
L'annonce du ministère des transports de l'Ontario précise que « plus de 200 demandes dans le cadre du Programme ontarien des bornes de recharge pour véhicules électriques ont été reçues entre le 21 décembre 2015 et le 12 février 2016, totalisant plus de 165 millions de dollars en demandes de subvention».
Québec
Des mesures similaires sont prévues dans le Plan d'action en électrification des transports 2015-2020 :
Ces mesures totalisent $5,5 millions au Québec, pour une cible de 785 bornes de niveau 2 et 60 bornes rapides.
Sources : Gouvernement de l'Ontario - Salle de presse , TransportsÉlectriques - Québec , Plan d'action en électrification des transports - Québec , The Globe & Mail
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Les transports représentent l'un des plus gros défis de l'Ontario pour atteindre ses cibles de réduction des émissions.
Plus du tiers de la pollution par les gaz à effet de serre en Ontario est induite par le secteur des transports, et les voitures et les camions sont responsables de cette pollution dans une proportion de plus de 70 %. Les transports ferroviaires, maritimes et aériens ainsi que d'autres formes de transport comme les véhicules miniers et de construction représentent les 30 % restants. Aujourd'hui, environ 11 millions de véhicules utilitaires et de tourisme empruntent régulièrement les routes de l'Ontario. Depuis 1990, les émissions des véhicules dans la province augmentent de manière constante en raison de la hausse du nombre de propriétaires de véhicules, de l'accroissement des distances de navettage et de la croissance de la population. Il est important de réduire les émissions provenant des automobiles. Le secteur automobile a fait de grands progrès pour réduire les émissions, mais nous devons faire encore plus pour respecter les engagements pris en matière de climat au niveau international ou pour éviter de graves changements climatiques. En travaillant de concert, il est possible de faire beaucoup plus.
5% en 2020, sans loi Zéro Émission en Ontario
Le plan d'action établit, à l'échelle de la province, un objectif de vente de véhicules de tourisme électriques et à hydrogène de 5 % en 2020. Au lieu d'adopter le mandat des véhicules à émission zéro et d'imposer de lourdes sanctions pour les fabricants qui ne vendent pas suffisamment de voitures électriques et à hydrogène, l'Ontario a opté pour une approche collaborative qui permettra à toutes les parties (gouvernement, industrie, monde universitaire et associations sans but lucratif) de contribuer à atteindre cette cible. Cet objectif sera réexaminé et augmenté de manière appropriée tous les cinq ans par la suite. Il faut savoir qu'en 2015, environ 284 000 véhicules de tourisme ont été vendus en Ontario. Et 5 % de telles ventes annuelles représentent environ 14 000 véhicules.
Le plan ontarien sera financé à l'aide du marché du carbone, l'Ontario se joindra au Québec et la Californie. Les prévisions de revenus en crédits carbone sont estimés de $1,8 à 1,9 milliard, annuellement.
Mesures du plan
Les mesures qui ont été dévoilées par The Globe & Mail ont été présentées officiellement par Mme Wynne ce matin en conférence de presse. Parmi ces mesure, voici celles qui sont en lien avec l'électrification des transports :
Objectifs GES
Le gouvernement de Mme Wynne s'est fixé comme objectif de réduction de GES (relativement au niveau de 1990) :
L'AVÉQ se réjouit de l'annonce du plan du gouvernement ontarien, lequel bonifie de façon substantielle les incitatifs pour rendre accessible les véhicules électriques. De plus, en se joignant au marché du carbone Québec-Californie, l'Ontario se donne les moyens de financer efficacement ses mesures de transformation énergétique afin d'atteindre ses objectifs ambitieux de réduction de GES.
Cependant, l'Ontario opte pour une stratégie misant sur des incitatifs aux consommateurs généreux, sans mesure incitative ou contraignante pour les constructeurs. Cette stratégie collaborative a été mise de l'avant au Québec depuis quelques années, avec peu de progression sur la disponibilité des véhicules électriques.
Sources : Radio-Canada , AVÉQ , The Globe & Mail , Gouvernement de l'Ontario-Salle de presse , Gouvernement de l'Ontario-Communiqué de presse
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ & Directeur régional - Capitale-Nationale Conférence de presse du ministre Heurtel sur les dispositions du projet de loi «Zéro Émission» [MAJ]3/6/2016
Le texte de présentation du projet de loi ayant pour numéro 104 est disponible sur le site de l'Assemblée nationale [lien].
L'AVÉQ était sur place.
Résumé de la conférence de presse :
Buts de la loi Zéro Émission
Fonctionnement:
Prochaines étapes:
Source : MDDELCC
Contribution : Richard Lemelin - vice-président AVÉQ & directeur régional - Capitale-Nationale |
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