Mise à jour: Elon Musk, le patron de Tesla, et Travis Kalanick, DG chez Uber, rejoignent la nouvelle équipe consultative économique de Donald Trump. Leurs nominations ont été annoncées ce mercredi 14 décembre 2016, avec celle de la PDG de PepsiCo, Indra Nooyi. Le conseil économique est dirigé par le DG de Blackstone, Steve Schwarzman. Lancé début décembre, ce groupe fournira des conseils économiques à Donald Trump. Ses membres seront "appelés à rencontrer le président régulièrement pour partager leurs expériences et leurs connaissances dans leur domaine d'expertise spécifique. Et pour cause: le président met en place son projet pour ramener des emplois aux Etats-Unis et rendre l'Amérique grande à nouveau", d'après le communiqué. Le PDG de Tesla, Elon Musk, fait partie d'un groupe de chefs d'entreprises de la Silicon Valley qui se réunira ce mercredi avec le président élu Donald Trump. Musk a déjà affirmé que le changement climatique est l'un des défis les plus urgents auxquels doit fait face l'humanité, l’une des raison pour laquelle son entreprise ne fabrique que des voitures électriques à zéro émission. Le président élu, de son côté, ne semble pas toujours partager cette vision. Il a déjà fait usage d’un langage grossier pour décrire la science du climat et même suggéré qu’il s’agissait d’une invention de la Chine pour nuire aux affaires des États-Unis. Pas de doute que cette rencontre sera des plus intéressante ! La nouvelle de cette réunion a été rapportée par The Wall Street Journal, qui a nommé les cadres de nombreuses entreprises de technologie et de logiciels de premier plan comme participants. En plus de Musk, ils ont mentionné les PDG d'Alphabet (anciennement Google), d'Amazon, d'Apple, de Cisco, d'IBM, d'Intel, de Microsoft et d'Oracle, ainsi que le chef de l'exploitation de Facebook. Les politiques du président élu sur l'énergie et l'environnement semblent pour le moment très éloignées de celles de son prédécesseur. Trump a promis de débloquer et de déréglementer l'exploration des combustibles fossiles, d'aider à la construction de nouvelles raffineries de pétrole et de raviver l’industrie du charbon, entre autres promesses. Il a nommé le procureur général de l'Oklahoma, Scott Pruitt, à la tête de l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA), que ce dernier a poursuivi à plusieurs reprises pour l'empêcher d'appliquer certains règlements. Le gouverneur du Texas Rick Perry, un autre partisan des combustibles fossiles, a été nommé pour diriger le ministère de l'Énergie et Rex Tillerson, le PDG d'ExxonMobil, sera vraisemblablement le nouveau secrétaire d'État, s’ils sont tous les deux approuvés par le Congrès.
À l'exception de l’investisseur de capital-risque libertaire Peter Thiel, la plupart des dirigeants du secteur des nouvelles technologies n'ont pas soutenu Trump dans sa course pour la présidence. Et la majorité d’entre eux acceptent le consensus scientifique selon lequel l'activité humaine a contribué aux changements climatiques. Selon le journal, aucun ordre du jour n'a été révélé, mais l’un des objectifs devrait être de savoir comment maintenir les emplois aux États-Unis. Alors que Tesla fabrique toutes ses voitures en Californie, Apple construit la majeure partie de ses appareils électroniques grand public en Chine. Trump a d’ailleurs suggéré dans le passé qu’Apple devrait ouvrir une usine américaine. L’article rappelle également que les cadres sont préoccupés par les restrictions à l'immigration, l'application des lois antitrust et les demandes du gouvernement pour les données sur les utilisateurs de produits et services. On sait relativement peu de choses sur les positions spécifiques de Trump au sujet des véhicules électriques. Il a déclaré être contre « toutes ces choses qui ne fonctionnent pas » en réponse à une question de Fox News sur les prêts gouvernementaux consentis à Fisker Automobile. Cette société ayant déclaré faillite, le Département américain de l'énergie a perdu environ 100 millions de dollars du prêt à faible intérêt accordé à Fisker. Les restes de la compagnie ont été plus tard achetés hors cour par le fournisseur de pièces chinois Wanxiang, qui tente maintenant de ressusciter des modèles comme la Karma Revero. La rencontre étant prévue ce mercredi, nous en saurons un peu plus par la suite. Source : Green Car Reports Contribution : Peggy Bédard
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