Très jeune, je rêvais d’avoir une Porsche 911. Mes parents avaient alors une Glas. La Glas était pratique, mais la marque n’existe plus. La 911 a évolué un peu et existe toujours.
La semaine dernière, en arrivant à la maison, je faisais très attention parce qu’il y avait des jeunes enfants qui jouaient sur l’asphalte. J’entendais les cris « Ah, regardez c’est une voiture électrique! Il y a une borne de recharge dans le garage! ». La semaine d’avant, j’attendais à une lumière rouge et un chauffeur d’autobus me faisait des gestes excités. J’ouvre la fenêtre pour comprendre qu’est-ce qui se passe. « C’est une voiture électrique? Oui, effectivement. Est-ce que vous en êtes content? Oui, très content, ça ne fait pas de bruit et ça ne vibre pas. Je veux m’en acheter une aussi. Bravo! ». Avant de commander la Ioniq, j’ai profité des journées organisées par l’AVEQ pour essayer des voitures électriques. J’ai conduit des Leafs, une Bolt, une Tesla et une Kia. Là, de temps en temps, je retourne l’ascenseur. Il y a des gens qui tripent quand ils conduisent la Ioniq. Un facteur important est le petit bruit de la voiture. C’est comme le bruit d’un vaisseau spatial qu’on connait bien grâce aux films. Je ne peux pas vous dire si le bruit est un vrai bruit de moteur ou si ça vient juste des hautparleurs pour avertir les piétons. Un autre facteur est l’accélération fluide. On part vite et après il n’y a pas de houm-houm-houm pour les changements de vitesse. Il y a juste une vitesse qui est toujours la bonne et ça donne un sentiment de puissance. Ça fait aussi que quelqu’un, qui n’est peut-être pas très habile avec les mécaniques, peut accélérer vite sans aucune difficulté. Il y a le centre d’information sur le tableau de bord où on peut voir les options de recharge, l’usage d’énergie, les bornes à proximité et l’historique de l’efficacité énergétique. On peut aussi faire jouer la musique avec Android Auto ou bien s’en servir comme GPS. Quand on change entre le mode ECO, Normal et Sport, le tableau de bord change mystérieusement en conséquence. De toute évidence dans la Ioniq on est en 2017 ou plus loin encore. Je pense que les gens se sont profondément habitués aux voitures à essence. Un essai avec la Ioniq montre qu’il y a d’autres choses aussi et les gens, souvent, n’en reviennent pas. Je vous encourage, au besoin, de vous en convaincre en saisissant une des opportunités que l’AVEQ vous donne. Pieter
3 Commentaires
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je vous parle de l’autonomie de la Ioniq et du prix dépensé en recharge. Environ 6 semaines après mon acquisition, voici mes observations. À chaque jour, mon autonomie affichée a augmenté jusqu’à atteindre un plafond. Cela a monté de 219 km pour arriver à un maximal de 245 km chaque matin (voir image à la suite). Maintenant, cela est-il fiable ? Je l’ai testé et je peux dire que oui. Toute une semaine, je n’ai pas voulu la recharger et je l’ai vidé jusqu’à arriver à 6% de la batterie avec un dernier voyage de Granby/Sherbrooke pour la vider d'un coup. Il faut dire, que pour ce dernier voyage, il a plu très fort et la climatisation automatique s’est enclenchée pour désembuer le pare-brise. Je suis donc arrivé sur le chemin de retour vers Granby à la BRCC de Magog avec 15 km d’autonomie restant après avoir parcouru 219,5 km (voir image à la suite). Ce qui fait un total de 234,5 km estimé. En passant, l’épicerie Avril ou se situe la BRCC est tout simplement digne de respect, une BRCC, 4 chargeurs 240 volts (si ma mémoire est bonne), et 8 chargeurs Tesla…. Je leur tire mon chapeau. J’ai eu un grand sourire en quittant le parking en voyant la station essence située juste en face en leur faisant un joli pied de nez. Alors effectivement, en temps sec, dans de bonnes conditions, en fonction de ma façon de rouler et de la géographie du terrain sur lequel je roule tous les jours, je n’ai pas de mal à croire que je puisse faire 245 km en une charge (en été donc). Maintenant si on prend en compte le facteur météo, je dirais qu’il faille enlever environ 25 km d’autonomie en été. Cela dit, d’autres conducteur de la Ioniq ont pu faire mieux, jusqu’à 280 km d’autonomie affichée. Tout cela pour dire que l’ordinateur de bord est d’une efficacité redoutable dans la gestion de l’autonomie. Je crois même que le manuel de l’auto est très réaliste et qu’on peut faire confiance à l’information qui dit qu’en fonction de l’utilisation et de la météo et du type de terrain, l’autonomie de la Ioniq se situe entre 130 km et 290 km (page H47 du manuel). Donc pour une personne gourmande en chauffage/climatisation, qui n’aura pas pris la peine de chauffer le véhicule en étant branché, le pire de l’autonomie serait bien de 130 km en hiver. Et en condition optimal pour quelqu’un ayant pris ses dispositions, du moins en été, en ville, s’attendre à 290 km d’autonomie n’est pas exagéré (si on se fit aussi aux tests youtube Français et Coréen qui ont dépassé les 300 km parcourus). Donc, je suis entièrement satisfait de la Ioniq qui répond amplement à mes besoins. Pour résumé, je peux aller et revenir de Granby/ Montréal, sans problème, idem de Granby/Sherbrooke. Pour aller à Lévis, une recharge de 20 minutes à mi-trajet me suffit sur une BRCC, et une autre recharge de 20 minutes à Lévis pour me rendre à la Pocatière, tout en étant très tranquille pour l’autonomie restante, du moins en été. En hiver, il est rare que je me déplace sur de si longues distances, mais cela reste fort possible de réaliser ces trajets puisque je suis quelqu’un qui a une conduite respectueuse des limitations de vitesses et qui n’usent pas du climatiseur. L’air ventilé suffit largement dans la majorité des cas et cela ne consomme presque pas d’énergie mais je suis parfaitement conscient que je doive utiliser le chauffage de la ventilation en hiver.. et encore le volant et les sièges chauffants ainsi que l'option de ventilation sur le "chauffeur uniquement" permettrait de faire une grosse économie d'énergie. Je reposterai un article sur l’autonomie à la fin de l’automne et un autre en hiver. À rajouter à cela, que je me recharge à mon domicile que sur du 110 volts, mes trajets quotidiens ne dépassent pas 40 km. C’est très économique financièrement, puisque pour 3300 km parcourus, j’ai dépensé 28 dollars de recharges rapides en BRCC (pour un total de 900 km environ), et 20 dollars de recharge à domicile (pour 2400 km restant), total de 48 dollars !. Une différence de 216 dollars d’économie en 6 semaines d’utilisation, par rapport à ce que cela m’aurait coûté en Mazda 3 soit-disant déjà très économique… soit 264 dollars en tout avec mon ancienne auto et je ne prends pas en compte l’augmentation abusive de ces derniers jours suite à l’ouragan Irma dans le sud des USA, à des milliers de kilomètres d'ici ! (Quel excuse, on ne nous invente pas pour augmenter l'essence !) Bref, en une année, je vous laisse imaginer les économies réalisées, et encore mieux sur 8 ans ou 12 ans… puisque je compte garder ce véhicule le plus longtemps possible… Après on entend dire qu’il n’y a que les riches qui roulent en voiture électrique ! Je dirais plutôt que c’est ceux qui peuvent dépenser des milliers de dollars en essence chaque année dans leur auto qui sont les plus dépensiers ! On ne le répètera jamais assez ! Mon choix est vite fait, je préfère faire un investissement intéressant puis donner mon argent à Hydro-Québec et donc l’économie Québécoise, plutôt que de le donner aux industries pétrolières multi-milliardaires qui sont en partie responsables du réchauffement climatique et de la complexité du monde dans lequel nos enfants vivront par leur faute. Et cela en toute connaissance de cause, puisqu’ils étaient au courant des changements qu’ils allaient générer depuis au moins 40 ans au bas mot ! La vie, c’est toujours une question de choix, et j’aurais fait le mien sans aucun regret. Rouler électrique ne résout pas tous les problèmes de pollution, mais c'est au moins diminuer son empreinte carbone en faisant son possible de façon individuelle. Si il y a bien une province au monde ou c'est écologique de rouler électrique, c'est bien au Québec ! En plus, notre argent reste dans notre économie locale et elle ne s'évade pas à l'étranger. Je suis ravi également que de plus en plus de gens s’intéressent aux VÉ. En ayant été à la journée de l’Aveq le 09 septembre à Granby pour présenter la Ioniq et faire des essais routiers. La totalité des personnes ont été impressionnées par mon véhicule et qui certains seront probablement de futurs acheteurs au cours des prochains mois. Il y avait des couples, des célibataires, des parents, et des personnes plus âgées, cela est très encourageant car le changement progresse et cela ira de plus en plus vite avec les prochains modèles de la Leaf et de la model 3 de Tesla. Il ne reste plus qu’aux concessionnaires et aux usines de fournir la demande... une offre qui laisse vraiment à désirer en cette période de l’année avec presque aucun véhicule en stock dans tous le Québec ! En espérant qu’ils y mettent un peu plus de motivation avec la loi 104 dès l'année prochaine ! Je me considère très chanceux d'avoir ma Ioniq, que je considère comme la voiture la plus efficace et la mieux aboutie sur le marché actuellement pour le prix de vente d'entrée de gamme de toutes marques confondues (hormis la i-Miev de Mitsubishi qui ne se vendra plus et la Ford Focus qui reste intéressante pour son prix). Même ma blonde qui n'y connaissait rien jusqu'à ce que je lui en parle, lui fait de la publicité autour d'elle en fonction de notre expérience commune depuis 6 semaines :-) Mon beau père lui semble se magasiner une Bolt, et mon beau frère est intéressé par une Volt, une cousine s'intéresse à la Ioniq, une amie à ma blonde pour une Leaf usagée et une autre de ses amis pour une Ioniq ! Et ce n'est qu'un début ! L'effet boule de neige a bel et bien lieu. Merci de votre attention et bonne journée. Paul J’ai lu le livre « The Great race : The Global Quest for the Car of the Future» par Levi Tillemann. Le livre nous parle du développement de la voiture électrique en Chine, aux États-Unis et au Japon. On voit comment les possibilités et difficultés techniques et la règlementation par notamment la Californie ont mené à la situation actuelle. On comprend qu’il n’est pas simple de construire une voiture électrique pour une compagnie traditionnelle d’automobile. Une compagnie, qui maitrise la construction d’un moteur à combustion à la perfection depuis 50 ans ou plus, n’a pas automatiquement les compétences en chimie pour faire des batteries à haute capacité d’énergie. Il y a tout un cheminement à faire avant d’arriver à un ensemble batterie, convertisseur, moteur qui fonctionne de manière efficace et fiable. Dans ce contexte on peut comprendre qu’il faut pousser les constructeurs d’automobiles, avec la seule exception de Tesla, pour qu’ils construisent des voitures électriques dans le but de se conformer aux lois.
L’entrée prudente des voitures électriques se fait là où les lois et les pénalités les obligent. Ceci permet aux constructeurs de se familiariser avec la nouvelle technologie avant de partir la production de masse. Ainsi, il y a peu de risque d’un rappel couteux à cause d’une erreur de conception ou d'une technologie pas assez mature. Par contre, depuis l’arrivée du Tesla 3, le temps presse pour les constructeurs. Si Tesla peut produire 500 000 voitures par année et les vendre comme des petits pains, il est fort à parier qu’ils vont pouvoir multiplier et diversifier l’offre rapidement. En comparaison, Hyundai cible une production globale de 1800 Ioniq par mois. Ça fait un peu plus que 20 000 Ioniq par année pour le monde entier (25 fois moins que Tesla). On regardera maintenant jusqu’à quel point le gouvernement du Québec force les constructeurs à nous acheminer des voitures électriques. En juillet 2017, Hyundai a vendu 14 600 de voitures au Canada (https://www.statista.com/statistics/451443/canadian-monthly-vehicle-sales-by-brand/). Si un quart de ces véhicules sont vendus au Québec, on parle de 3650 de voitures Hyundai de vendues au Québec. Pour la IONIQ, nous ne savons pas encore bien combien de voitures seront vendues par mois sur une longue période. En mai et juin 2017, Hyundai a vendu 200 Ioniq au Canada, donc 90 au Québec. (http://www.fleetcarma.com/electric-vehicle-sales-canada-q2-2017) D’après ces chiffres, Hyundai arrive à 1.2 % (45 VE par mois/3650 x 100%) de pourcentage pour les ventes de voitures électriques. Ils vont devoir en vendre trois fois plus pour arriver au 3.5 % de la loi zéro-émission. Avec la Kona qui s’en vient (http://www.journaldemontreal.com/2017/06/13/voici-le-nouveau-vus-de-hyundai-le-kona) et la Ioniq, je pense que les exigences de la loi seront faciles à respecter en 2018. Pour d’autres constructeurs, comme Mazda, il y du travail à faire ou de l’argent à payer. Comme conducteur cobaye pour la Hyundai Ioniq, je suis toujours très heureux de mon achat. Après une recharge à la maison, au démarrage, la voiture affiche une distance joignable de 250 km. Je pense que c’est une estimation réaliste. Je ne vais pas souvent (de Montréal) à Québec, mais je pourrais presque m’y rendre d’un coup en roulant à 100 km/h sur autoroute. Évidemment, je ne peux pas tout faire avec la Ioniq. Après l’achat des meubles chez IKEA (deux chaises), j’ai dû conduire deux fois pour ramener et les achats et ma femme et mon fils à la maison. Aussi, il n’y a rien de prévu pour transporter un vélo sur ou derrière la voiture. Je pense que c’est à cause des considérations d’aérodynamisme et alors d’économie de puissance http://metrompg.com/posts/roof-racks.htm. En gros, je pense que je suis un conducteur assez typique, avec des attentes côté autonomie quand même modeste, et qu’il doit y avoir pas mal d’autres comme moi. Actuellement, l’attente pour la Ioniq semble être de 4 mois. Avec tant de consommateurs déjà convaincus, Il m’arrive de me questionner pour qui j’écris encore mon blogue. J’encourage notre gouvernement à renforcer ses lois et j’encourage Hyundai à augmenter la cadence de production de la Ioniq. Autrement, je pense que Tesla, et peut-être aussi Nissan, vont avoir le marché des consommateurs à se partager entre eux. Pieter Bonjour à tous,
Près de 2 semaines après mon acquisition, et 2000 km plus tard… j’ai effectué un petit voyage de Granby à la Pocatière, aller-retour de 881 km. Voici un compte rendu de mon voyage qui fut des plus agréables. En roulant à la vitesse maximale autorisée, soit 100km/heure sur l’autoroute, sans climatiseur car je n’en avais pas besoin (mais avec la ventilation standard). Mon autonomie était de 228 km, j’ai choisi de m’arrêter deux fois lorsqu’il me restait autour de 100 km d’autonomie… la raison est que j’avais suffisamment d’énergie pour me rendre à une autre borne de crainte que celle-ci soit trop occupée ou qu’elle soit défectueuse, cela servant aussi à limiter le temps d’attente pour recharger l’auto pour ma patience mais aussi pour celle d’un autre utilisateur qui devrait attendre son tour. En effet, je trouve ça plus agréable pour tout le monde d’attendre une fois 20 minutes, que 40 minutes et plus sécuritaire pour éviter une panne d’énergie à cause d’une borne qui serait finalement en panne. Après une première recharge à une BRCC, celle-ci s’étant arrêtée par elle-même à 94% de l’autonomie, il me restait autour de 200 km à effectuer. Après ma 2ème recharge, les informations étaient exactement les mêmes, et autant pour le retour. L’auto rechargeait sur du 125 Amp à chaque fois, avec une baisse graduelle commençant à partir de 82% de la recharge, pour finir autour de 65 Amp. De 51% à 94%, il m’a donc fallu 20 bonnes minutes à recharger, et 2 fois en tout pour me rendre proche de la Pocatière. J’ai effectué mon trajet de bonne heure, alors je n’ai vu personne aux bornes, aucun temps d’attente. Mon bémol est que sans les applications de mon iPhone, j’aurais eu toute la misère du monde à trouver ces BRCC. Le GPS de la Ioniq ne possède pas toutes les bornes dans sa mémoire, mais surtout, il n’y a aucun panneau, aucune indication sur la route, ni même proche des bornes pour indiquer leur présence…. C’est fou que le gouvernement n’ait pas pris la peine de prendre l’électrification des transports au sérieux malgré la loi Zéro émission, les subventions à l’achat et leur désir d’atteindre 100 000 véhicules électriques en 2020… Il me semble que si leur intention était sérieuse, les bornes auraient leur panneau sur les routes au même titre que les stations essences et différents restaurants, et cela même en arrivant proche des bornes qui se situent souvent sur des parkings parfois accessibles en faisant le tour de vaste zone commerciale… Cela étant dit, voici mes différentes observations : Il n’y a pas de baisse sur l’autonomie même à haute vitesse, donc 228 km, c’est 228 km. J’ai fait des tests avec la climatisation, en fonction de l’utilisation, il y a un bloc net qui est retiré de l’autonomie en tout et pour tout le trajet. Exemple, pour une température de 22 degrés Celsius désirée, à un débit moyen, 15 km d’autonomie sont retirés du total, et cela en activant l’option « conducteur seulement » (l’air ira seulement du côté du conducteur). Si vous décochez cette option et alimentez le reste de l’habitacle, enlever 5 km de plus (soit 20 km au total). Plus vous descendez la température, plus vous perdrez d’autonomie mais pas tant que ça, prévoir quelques km de moins. Ce qui coûte cher en énergie, sera le débit d’air, par exemple si vous mettez à fond le débit, là vous perdrez beaucoup d’autonomie, soit près de 45 km pour tout l’habitacle (40 km si le conducteur seulement est enclenché), le calcul se fait automatiquement et cela est déduit instantanément sur le compteur, c’est d’une précision redoutable. Personnellement, je l’ai branché au retour quand j’avais chaud seulement par à coup de 2 minutes, le temps d’avoir froid, je la coupais, et je la remettais en route quand j’avais chaud peut-être 5 à 10 minutes plus tard… dans ce cas-ci, la perte d’autonomie sur un trajet de 400 km était minime, je n’ai même pas relevé une perte significative de mon autonomie, c’est presque passé inaperçu. J’ai eu l’occasion de recharger sur du 220 Volts gratuitement, c’est assez rapide, environ 2 heures pour recharger 50 % de la batterie, et celle-ci se rend à 100%. À titre d'exemple, pour recharger 35 km parcourus, il me faut près de 4h00 sur du 110 Volts. Pour les coûts, et c’est le plus intéressant à mon goût, car pour 881 km parcouru, je n’ai payé que 19,90 $. Là, ou avec mon ancienne mazda 3 2014, j’en aurais payé 80 $ d'essence. Donc 4 fois moins cher, et encore les BRCC étant les recharges les plus coûteuses, mon utilisation quotidienne sur du 110 volts, coûte bien moins cher. Pour mes 40 km par jour, je n’ai vu qu’une légère hausse du prix de ma facture d’hydro-Québec, soit une augmentation de 0,15/0.20 $ par jour par rapport à mon utilisation d’avant l’acquisition de ma Ioniq. Le coût final par mois sera à calculer en comparant avec ma précédente facture, je reviendrais là-dessus dans quelques semaines. Au retour, soit de la Pocatière à Granby, pour un voyage en plein jour. J’ai choisi de refaire les mêmes arrêts, de 20 minutes chacun. Le premier, la borne était libre, puis une Leaf est arrivée au moment où je finissais ma recharge. Par contre, en arrivant à Daveluyville, une borne installée tout de suite à la sortie de l’autoroute, mais que j’ai manqué la première fois (j’ai dû faire demi-tour pour trouver le restaurant la Belle Québecoise qui la situait), c'était un peu plus compliqué. Il y avait une Kia Soul qui venait tout juste de finir, une Nissan Leaf qui se branchait à peine. J’attends mon tour pendant 25 minutes à discuter avec le conducteur de la Leaf qui s’en va, puis je me branche et une autre Leaf arrive. Peu de temps après, une autre Leaf arrive, le temps d’attente à cette borne commence à être long, alors je choisis de libérer la borne à 81 % de ma recharge puisque j’avais assez d’énergie pour me rendre à Granby. En partant, je vois une 3ème Leaf arriver, laquelle je devinais, se rendait également à la borne pour un total de 3 Leaf en même temps. Le soir, j’apprends sur Facebook par l’un des conducteurs, qu’ils étaient rendus à 4 Leaf en même temps. Peut-être que cette borne fut achalandée car celle du St-Hubert de Drummondville était en panne ou c’est parce qu’elle est particulièrement bien située, mais dans un délai d’environ 2 heures, il y a eu 7 véhicules électriques à cet endroit. En questionnant les différents conducteurs pendant les recharges, ils m’ont confié voir de plus en plus de VÉ aux bornes depuis un an. Il serait temps que certaines bornes soient doublées aux endroits stratégiques, que celles en panne soient rapidement réparées, ou qu’il y en ait davantage sur la route… ceci avec des « indications », si on respecte un tant soit peu les utilisateurs des VÉ. Sinon, pour les autres observations de ces 2 dernières semaines : Le premier jour de la prise de possession, j’avais une autonomie de 219km, et ce matin, j’avais 234 km disponible. Tous les jours, l’autonomie augmente un peu plus, peut-être que le logiciel recalcule la moyenne de mes trajets quotidiens et de ma façon de conduire pour afficher une autonomie la plus réaliste possible ? Car pour la température extérieure, elle est toujours autour de 15 à 20 degrés Celsius quand je démarre l’auto. J’ai remarqué que pour une bonne conduite éco, qu’il ne fallait pas forcément compter sur la décélération et sur le freinage du véhicule. Le but est d’accélérer lentement jusqu’à atteindre la vitesse désirée, et ensuite la maintenir sans avoir à demander trop d’énergie d’un coup, c’est-à-dire de rester à une consommation neutre de + ou – 5 kWh. C’est en conduisant ainsi que j’arrive à une consommation moyenne de 10,9 kWh/100km. Sur l’une des photos que je vous publie, vous pouvez voir pour le trajet vers mon lieu de travail que je consomme 13,7 kWh/100 km, alors qu’en retour, le mieux que j’ai pu faire, c’est 8,1 kWh/100 km (bien meilleur), ce qui donne la moyenne citée ci-dessus, soit 10,9 kWh chaque jour. Pour une autre lecture, cela donne du 9,8 km/kWh de moyenne, avec un record à 12,3 km/kWh parcourus au retour à mon domicile. Trouvez-vous cela impressionnant ? Pour ma part, je suis très satisfait. Pour revenir à l’incohérence du gouvernement du parti libéral du Québec, je cite Daniel Breton qui dans un récent post Facebook a demandé si nous trouvions normal qu'en tant qu'ancien ministre de l'environnement, il se retrouvait pris à défendre la Loi Zéro Émission adoptée à l'unanimité à l'Assemblée Nationale sous un gouvernement Libéral... parce que l'actuel ministre de l'environnement refuse de sortir publiquement pour défendre SA loi ??? "Où Diable est le ministre Heurtel ?" Demande-t-il… En effet, c’est à n'y rien comprendre. J’ai eu l’occasion de remercier Daniel Breton en personne au festival 100% électrique ce 19 août, puisque sans tous ces efforts de promouvoir les VÉ, il y en aurait beaucoup moins sur la route actuellement. Ces tests et son expérience, ainsi que le guide auto co-écrit avec Jacques Duval, permettent aux consommateurs d’avoir des données fiables sur lesquels se fier… en l’occurrence, ses tests en hiver et ses informations m’ont conduit à m’intéresser à la Ioniq, à l’essayer et à l’obtenir. Je le remercie encore pour tous ces efforts, car ce n’est pas en comptant sur le gouvernement actuel qui ne fait aucun effort pour parler de ces véhicules, tout en n’empêchant pas les journalistes ou des organismes tel que l’institut Économique de Montréal d’émettre et de diffuser des études biaisées et de fausses informations avec l’intention de clairement tromper les consommateurs afin de les inciter à ne pas s’informer par eux-mêmes sur ces VÉ. Malgré les tentatives mensongères émises par différents journaux et organismes, il y a presque 18 000 VÉ (électriques et hybrides rechargeables) enregistrées au Québec en date du 31 juillet 2017 et il s’en vend de plus en plus chaque année. Tellement que l’offre ne suit pas la demande car tous les concessionnaires ont un délai d’attente désespérément long, 3 mois et plus pour une Ioniq, 8 mois et plus pour une Bolt, indéterminée pour une e-Golf, la Leaf est en rupture en attendant le nouveau modèle 2018, la Volt également, et la Soul… aucune idée, mais il ne doit pas y en avoir beaucoup…. Si une réelle intention était de promouvoir ces VÉ qui polluent bien moins qu’un véhicule thermique sur TOUTE leur durée de vie, il est facile de déterminer qu’avec un peu de motivation publicitaire et d’informations disponibles et justes, ainsi que de réelles motivations de l’industrie automobile et des concessionnaires, que le chiffre de 100 000 VÉ en circulation en 2020 serait facilement atteint et avec un nombre certainement bien supérieur à ça. Je remets également cette intention de vouloir mettre ces véhicules en circulation en parlant à nouveau de la visibilité des bornes de recharges. Car actuellement, c'est un peu comme les implanter dans les bois, cachées par les arbres et avec une bâche les recouvrant afin de rendre leur visibilité encore plus obscure. Si le gouvernement pensait réellement que les voitures électriques étaient faites pour s’implanter définitivement dans l’avenir, il aurait été judicieux d’implanter les moyens de recharger ces autos durablement dans le paysage, l’effet semble plutôt inverse… lorsqu’il y aura suffisamment de VÉ en circulation, soit les 100 000 visés, penseront-ils enfin à le faire ? Puis je réitère, le manque flagrant de publicité qu’ils font pour la nouvelle loi et les subventions offertes, et le manque d’information facilement disponible au plus grand nombre sur tous les avantages de passer à une auto électrique (comme les économies à chaque année, la fiabilité, le confort, la pollution évitée etc…), et de ne pas défendre la loi Zéro émission face aux détracteurs, cela rend le tout d'une incohérence totale... Peut-être bien que les lobbys du pétrole sont trop puissantes ou même que le fédéral fasse pression pour préparer le terrain à Énergie Est et nous faire avaler prochainement un pipeline ? Bref, toutes les personnes à qui j’ai présenté ma Ioniq ont été impressionnés tant par sa conception, son efficacité et son prix abordable. Récemment, une personne m’a interrogé en voyant que mon auto était électrique, et en fonction des réponses que je lui donnais, il trouvait bizarre qu’on n’en entende pas en parler autour de nous, qu'il n'y ait aucune publicité, ni du gouvernement, des concessionnaires, comme si on voulait nous empêcher d’en acheter… ce à quoi j’ai répondu, qu’effectivement, cela ressemblait à ça… Paul http://roulezelectrique.com/desinformation-contre-la-loi-104-au-journal-de-montreal-et-de-quebec/ La Hyundai Ioniq Électrique vient en trois versions. Il y a la version SE (de base), la version SE avec ensemble climat nordique, et la version Limited. Il faut ajouter 1200 $ pour la version SE avec l’ensemble climat nordique. Cette version offre notamment une pompe à chaleur et un système de gestion de la température de la batterie. Je pense qu’ici, au Québec, il faut choisir, si possible, la version SE avec l’ensemble nordique. La pompe à chaleur fournit un chauffage plus efficient et alors une plus grande autonomie de la voiture en hiver. L’équipement est assez standard et on le trouve aussi sur la Kia Soul Ev et la Nissan Leaf. Le système de gestion de température est essentiel quand il fait plus froid qu’environ -18 ˚C. La batterie utilisera alors son énergie pour se garder au chaud au lieu de geler. J’ai moi-même la version SE avec l’ensemble nordique et, le temps venu, je vous informerai si ça fonctionne comme prévu.
Pour la version Limited, il faut ajouter un autre 5000 $ pour avoir un toit ouvrant, des sièges en cuir et des systèmes de protection. Vous pouvez trouver toute l’information sur les configurations au : https://www.hyundaicanada.com/fr/showroom/2017/ioniq-electric/packages J’ai trouvé une évaluation de la version Limited sur Electrek. https://electrek.co/guides/hyundai/ L’Electrek est un site avec un fort biais en faveur de Tesla où Tesla est la perfection. Il s’agit tout de même d’une évaluation intéressante et je vous en conseille la lecture. Pieter Je suis en vacances et en train de lire le livre « Supercharged momentum : the century of the electric car » de John Murray. Le livre est gratuit sur iBooks/iTunes. L’inspiration de mon blogue d’aujourd’hui vient du premier chapitre. J’aime beaucoup conduire ma Ioniq, mais à date, il ne m’était pas trop clair pourquoi au juste. Pourquoi est-ce que je me sens plus zen qu’en conduisant ma Volkswagen Jetta Diesel? J’avais toujours une inquiétude en conduisant ma Jetta. Avec celle-ci, je mettais ma clé dans la serrure, mais j’attendais un peu que le mécanisme se réchauffe comme il faut. Après, je tournais la clé et j’étais soulagé d’entendre le moteur vibrer. Il m’est d’ailleurs déjà arrivé que le moteur ne parte pas (situation hivernale à l’extérieur). La réparation m’avait couté plus de mille dollars. Maintenant, j’ai un simple bouton « power ». Une fois le moteur parti, je quittais le garage rapidement pour ne pas asphyxier les gens à la maison avec les gaz d’échappement. Suivant le conseil d’un architecte, on a fait boucher les trous qui pouvaient faire passer les gaz dans les chambres et on avait un détecteur de monoxyde de carbone dans le garage et un autre à l’intérieur. Quand un détecteur partait, on pouvait choisir de le débrancher ou d’ouvrir la porte de garage pour aérer. Maintenant, ça ne me dérange plus du tout de taper ma destination dans le GPS de la voiture avant de quitter le garage. Je n’ai plus de sortie pour les gaz toxiques en arrière de la voiture. Il n’y a pas d’entrée pour l’air propre. Il n’y a pas de sortie pour l’air sale.
Sur la route, je vérifiais régulièrement le tableau de bord. Il y avait notamment la lumière « Check Engine » qui me faisait peur. Cette lumière pouvait s’allumer pour plusieurs raisons. Le concessionnaire avait un outil pour faire le diagnostic rapidement. Ça pouvait être un défaut avec un détecteur d’oxygène ou avec le système antipollution par exemple. Dans tous les cas, la solution était une réparation de plusieurs centaines de dollars. Avec quatre cylindres à maintenir en bon état de fonctionnement, ça faisait beaucoup de détecteurs et un problème résolu à un endroit pouvait revenir à un autre. Maintenant, je n’ai plus à vérifier les gaz qui s’échappent parce que la pollution, je n’en fais plus. Le pire aspect de la conduite automobile était le retour à la maison après une longue journée de travail. On est déjà fatigué de sa journée, et là on doit s’assoir dans une machine qui vibre et ronronne pour environ une heure. Le retour à la maison prend toujours environ une heure, mais maintenant, plus de bruit de moteur et de vibration. Et, je peux écouter radio-classique au 99.5 FM presque dans le silence. J’ai jeté les gants sales que j’avais spécifiquement pour manipuler le diésel. Je n’ai plus à manipuler les pompes sales et collantes du diésel. J’allais d’ailleurs souvent chez Ultramar où quelqu’un remplissait le réservoir pour moi. Je me forçais toujours de sourire et de jaser un peu pendant que le compteur allait vers les 50 $ ou plus. Maintenant, les recharges ne me dérangent plus. C’est très propre et 20 kWh ne coûtent que 2 $. Avec mon texte, je veux souligner que l’anxiété qu’on peut sentir dépend de son point de vue. En allant vers un véhicule électrique comme la Ioniq, on s’inquiète parce qu’on ne pourra plus conduire 500 km sans recharge. En réalité, quand je pars le matin je sais assez bien quelle distance j’ai à parcourir. À date, le maximum a été de 230 km et il a toujours été facile de planifier une recharge. Dans 90 % des cas, la distance pour la journée est de 40 km et je n’ai aucune raison de me préparer ou de m’inquiéter pour l’autonomie. Ayant déjà fait le saut vers l’électrique, je peux regarder en arrière. Je constate les défauts de la technologie sale et brutale que j’utilisais et je réalise qu’ils étaient une source d’anxiété que je devais gérer chaque jour que je conduisais. Pieter Pour les vacances, nous avons loué un chalet à Entrelacs. Vous ne connaissez peut-être pas Entrelacs. Autre que de beaux chalets, il y a un marché Richelieu avec des produits de la SAQ, une station de gaz, un Rona, une Caisse populaire et un restaurant. Il n’y a pas de borne de recharge à Entrelacs. On peut voir avec Chargehub qu’il y a des bornes à Rawdon, à Notre-Dame-de-la-Merci et à Sainte-Adèle. À une distance de 18 km, la borne niveau 2 à Notre-Dame-de-la-Merci est la plus près du chalet. En quittant la maison, la batterie était pleine à 100 %. En pleine heure de pointe, nous avons utilisé la voie réservée de l’autoroute 15. Il y avait plusieurs voitures à essence avec un seul conducteur dans la voie réservée et nous n’avons pas gagné beaucoup de temps. Avant d’arriver à Saint- Jérôme, nous avons vu une grande publicité de Hyundai pour la Ioniq électrique. Est-ce possible qu’il y en ait maintenant en plus grand nombre ? Comme d’autres électromobilistes, on a mangé chez St-Hubert et on en a profité pour faire une petite recharge rapide pour être à 94 % de batterie avant de foncer dans le vide. Arrivé au chalet, je n’ai même pas trouvé la prise d’électricité extérieure. Finalement, le propriétaire m’a montré qu’elle était sur le balcon. J’avais quand même prévu que la prise soit loin de la place de stationnement et j’ai amené une rallonge. Toutefois, ma rallonge n’est pas sécuritaire parce qu’il n’y a pas de prise de terre. La prise de terre nous protège contre l’électrisation. La Ioniq a refusé de se faire recharger avec cette rallonge. Je pense que je fais mieux de jeter la rallonge. Je suis alors allé chez Rona pour acheter une rallonge avec mise à la terre. Le fil est bon pour 13 Ampères. Ça suffit pour recharger à 120 V. À mon soulagement, la Ioniq a accepté d’être branchée avec la nouvelle rallonge. Je pense que, généralement, un chalet aura une prise électrique à l’extérieur. Toutefois, il est possible de devoir amener une rallonge adéquate.
Pieter Ça y est, je me suis projeté dans le 21ème siècle en devenant acquéreur de ma sublime Ioniq électrique ! Commandé début mai, disponible début juillet mais j'ai préféré attendre la fin de ma location actuelle soit un bon mois d’attente supplémentaire. Mais cela tombe bien en effet, en cette semaine du jour de dépassement ce 02 août qui fait que l’humanité vit désormais à crédit par rapport à ce que l’environnement peut renouveler en un an, je signe une action supplémentaire à moins émettre de gaz à effet de serre. Cette même semaine, un bel article qui résume bien la nécessité de passer à l’électricité, et paru sur La Presse + (voir lien en bas) s’intitulant « Légiférer ou pas ? ». Puis un autre article ce 05 août, faisant état des réactions que l’article avait suscité et qui m’a bien fait rire. C’est là qu’on se rend compte à quel point les gens sont si mal informés, et si endoctrinés par les industries sur leur besoin réel… Les médias ont du pouvoir pour manipuler les opinions, et il y bien des batailles à gagner sur ce sujet. Les remarques les plus tenaces sont : Les véhicules électriques sont pour les riches – la demande n’est pas là – pourquoi nous forcer à acheter ce qu’on veut pas ? – la technologie n’est pas au point – les voitures électriques ne répondent pas au besoin de tous… l’hiver ça fonctionne pas ou mal… etc etc. Il y a suffisamment d’articles parus pour démonter toutes ces pensées mais les gens continueront à croire ce qu’ils veulent. Et comme la majorité des concessionnaires ne veulent pas accélérer le virage électrique avec l’aide de nombreux journalistes qui veulent pour je ne sais quelle raison, continuer à propager des calomnies sur les véhicules électriques, c’est sûr que les gens vont garder leur opinion arrêtée pour longtemps. En prenant possession de ma Ioniq, je dépense à l’achat sur plusieurs années, presque 10 000 dollars de plus que cela m’aurait coûté en achetant ma mazda 3 2014 (si je compte tous l’argent que j’ai perdu en la louant pendant plusieurs années, soit pour un total de 26 000 dollars). Oui c’est plus cher, mais je gagne bien moins que le salaire moyen Canadien, donc je fais partie de la moyenne des gens qui gagne le moins d’argent dans le pays… donc, l’allusion qui fait que ces autos sont pour les riches, bref on repassera. La demande est bien réelle, pour avoir une Ioniq, il faut environ 2 mois, une Bolt c’est bien plus longtemps, et une Model 3 de Tesla, c’est même indéterminé. Qui est-ce qu’on force à acheter une auto électrique ?? Personne, le gouvernement oblige seulement à respecter un quota de vente pour les concessionnaires. Sachant qu’ils n’arrivent pas à fournir la demande, de quoi craignons-nous vraiment ? Les usines devront simplement en produire davantage contrairement à tous ces véhicules à combustion qui occupent les parcs automobiles pendant des mois avant de trouver acquéreur… les usines devraient peut-être adapter leur production, non ? La technologie n’est pas au point semble-t-il… je réponds par un gros LOL… Pour une personne ou une famille qui sait s’adapter dans la vie, soit au temps de recharge, et à la façon de rouler pour régénérer au maximum la batterie en roulant, la technologie est plus qu’au point. Les véhicules électriques ne répondent pas au besoin de tous ? La majorité des gens utilisent leur auto pour aller travailler dans un cercle de 60 km par jour aller/retour… oui les besoins ne sont pas identiques pour tous, mais pour la plupart, ces véhicules sont parfaitement adaptés. L’hiver, ah l’hiver, qui est de plus en plus doux, avec moins en moins de neige, et qui va s’appeler à disparaître graduellement ou plutôt qui sera tantôt tardif, tantôt inexistant… bref moi qui suis venu d’Europe, l’hiver qu’on me vantait comme terrible, que j’allais détester, etc etc… désolé, il n’y a vraiment pas de quoi se pendre à un lustre. Les voitures sont testées pour rouler en hiver et les batteries sont de plus en plus performantes, si tant est qu’on s’équipe d’un modèle avec une pompe à chaleur… Bref, je dis ça, je dis rien, les gens qui liront ce que j’écris seront déjà convaincus avant même de me lire, quant aux autres, ils resteront sceptiques jusqu’au jour où la réalité les rattrapera et qu’ils ne pourront plus se voiler la face. En allumant ma Ioniq chez le concessionnaire, j’avais 219 km d’autonomie. J’ai fait 45 km depuis mon acquisition et il me restait 175 km, ce qui fait que l’indicateur est vraiment au point, pas de surenchère d’énergie. Je la roule depuis peu, je n’ai certainement pas toutes les bonnes habitudes qui vont pouvoir me permettre de rallonger cette autonomie. Qu’il soit bon qu’une loi Zéro Émission ait été validée par ce gouvernement avec une majorité unanime. Sans loi, les concessionnaires ne se forceraient pas à accélérer le virage électrique, et justement le temps est quelque chose qui nous manque cruellement face au changement climatique. On ne peut se permettre d’attendre 20 ans avant que l’industrie se décide à passer vers une technologie plus verte…. Surtout que logiquement, si un endroit au monde peut rouler électrique, c’est bien au Québec grâce à l’hydroélectricité ! Pour un autre endroit, je pourrais comprendre les arguments contre les usines à charbon ou autres usines à gaz à effet de serre…. Mais ici au Québec, de quoi se plaint-on ? On a de l’électricité en masse, la question ne se pose pas, on devrait exploiter cette énergie au lieu de brûler des tonnes et des tonnes d’essences chaque année pour simplement inciter l’Alberta et leur parti conservateur (voir lien ci-dessous) de nous insulter encore plus car on importe soi-disant du pétrole d’Arabie-Saoudite alors qu’en fait, il vient des USA, du Canada et d’autres pays d’Afrique… bref, l’Alberta veut accroître les émissions de GES pour s’enrichir, c’est leur problème, nous on peut s’en passer du pétrole, en tout cas, pour une grosse partie des transports… La question ne devrait pas se poser car on a la chance d’avoir eu des gens visionnaires qui ont créé l’hydroélectricité au Québec. En passant avec ma Ioniq, j’ai juste deux mots qui me sont venus en tête en la conduisant pour la première fois… « libéré, délivré !!! » de l’horrible chanson de la reine des neiges de Disney… car oui, je suis libéré et délivré de devoir toujours acheter un carburant polluant, devoir m’arrêter à la pompe, pour toujours enrichir ces industriels qui se moquent de notre avenir. Là je rentre, je plug ma prise, et hop, le lendemain elle est chargée est prête à partir… pour moi, devoir m’arrêter à une station d’essence était une contrainte, parce que actionner un tuyau pendant plusieurs et longues minutes pour faire couler un liquide qui sent mauvais, je ne vois pas ce qui incite la majorité des automobilistes à trouver cela sexy (surtout ceux qui ne veulent pas entendre parler des voitures électriques). De plus, la qualité comparée à mon ancienne Mazda 3 est incomparable, je suis dans le haut de gamme maintenant, et je vais faire des économies chaque mois sur l’essence. Oui je paye 10 000 dollars de plus sur mon prêt, mais ma Ioniq les vaut amplement, car je n’étais pas aussi équipé avec des avertisseurs de collisions, système électrique audio de meilleure qualité, climatiseur bien plus efficace, et en plus, je passe à un moteur électrique… rien à voir donc. Au final, je vais en avoir bien plus dans mes poches en économisant l’essence… donc que demandez de mieux ? Avoir une voiture haut de gamme, tout en payant moins chaque mois, pour moi c’est une évidence et l’incompréhension de certaines personnes me laissent perplexe… et même étonnant. À moins que, les gens sont mal informés et induits en erreur par les concessionnaires et les fausses rumeurs… Pour ma part, je suis à mes affaires et je calcule tout moi-même, je me renseigne sur internet, lis les bons articles, ça prend du temps mais au moins, je ne me fais pas fourrer. L’avenir me dira ce que j’en pense à long terme sur ma nouvelle voiture, mais déjà, un grand plaisir de conduite, de tranquillité, et une superbe belle acquisition parce que oui, même le look me plait davantage que mon ancienne Mazda 3 tant à l'intérieur qu'à l'extérieur pour une taille et une dimension pratiquement identique. http://plus.lapresse.ca/screens/bc757b61-7bb7-42a3-ab51-12b844438bfe%7C_0.html http://plus.lapresse.ca/screens/9773433d-263c-48b0-b65e-1e772048607e%7C_0.html http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1048356/jason-kenney-critique-politique-energetique-gouvernement-quebec-politique J'avais promis un article sur l'aérodynamisme de la Ioniq. Hyundai nous donne une valeur pour le coefficient de trainée Cd de 0,24 (on voit aussi Cx comme nom au lieu de Cd). Cette basse valeur de trainée met la Ioniq au même bon niveau que la Tesla model S. Sur Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Aérodynamique_automobile), on peut trouver la relation entre la valeur de Cx et la perte énergétique d'origine aérodynamique en kWh/100 km. J'ai substitué la valeur Cd=0,24 pour arriver à une perte de 5,4 kWh/100 km à une vitesse de 100 km/h. Par expérience, je sais que j'utilise un peu plus que le double quand je conduis à 100 km/h. Comment faire pour expliquer la différence ? Toujours sur Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Résistance_au_roulement) on trouve de l'information au sujet de la résistance au roulement. La Hyundai toute seule pèse 1420 kg. Avec un conducteur d'un poids moyen de 80 kg, j'arrive à un poids de 1500 kg. Utilisant l'exemple de Wikipédia, j'arrive à 4,1 kWh/100 km pour la résistance au roulement. Cette valeur ne dépend pas de la vitesse de la voiture. La résistance à l'air et la résistance au roulement donnent ensemble 5,4 + 4,1 = 9,5 kWh/ 100 km. Il reste 2 kWh/100 km à expliquer pour arriver à la valeur observée de 11,5 kWh/100 km. En réalité, un moteur électrique n'a malheureusement pas d'efficacité de 100 %. J'ai trouvé (US EPA) une efficacité d'environ 80 % pour un moteur électrique. Si je divise 9,5 par 0,8, j'arrive avec 11,9 kWh/100 km au-delà du 11,5 kWh/100 km visé. De plus, la Ioniq me montre souvent des valeurs de 0,4 kW pour les autres composantes électrique de la voiture. Pour l'heure de consommation que j'ai besoin d'avoir pour faire 100 km à 100 km/h, ça donne 0,4 kWh. Ce n'est pas énorme, et ça ne va pas dans la bonne direction. (11,5 - 0,4 * 100/vitesse) * 0,8 = 8,88 kWh. J'en conclus que les pneus Energy Saver de la voiture donnent moins de résistance que dans mon exemple. Dans ce qui suit, j'utilise 3,51 kWh/100 km pour la résistance au roulement pour avoir égalité avec (5,4 + 3,51 kWh)/0.8 + 0.4 = 11,5 kWh. On peut se poser la question de combien la vitesse de 100 km/h diminue si l'on inclut le temps de recharge rapide ou le temps de recharge normal. Avec un chargeur de 50 kW, on recharge 80 % de la batterie de 28 kWh en 30 minutes. Ça correspond avec une recharge de 44,8 kW dans une heure. Pour recharger 11,5 kWh, nous aurons besoin de 0,256 heure (15 minutes). Faire 100 km en 75 minutes, donne une vraie vitesse, qu'on va pouvoir soutenir pendant une longue période, de 80 km/h. Comme dans un long voyage on doit prendre des pauses de toute manière, ça n'ajoutera pas beaucoup à votre temps de voyage. Par contre, avec une recharge normale en 4h25m pour 100 %, on arrive à recharger seulement 6,35 kW par heure. Il nous en faut alors 1,81 heure pour obtenir 11,5 kWh pour une vitesse moyenne de juste 35,6 km/h. Avec une telle moyenne, on ne pourra pas faire de très long trajet, par exemple Montréal-Toronto, dans une seule journée. Arrivé ici, je peux commencer à jouer avec la vitesse et voir comment les résultats changent. Les voici : Du tableur, on peut tirer quelques conclusions. On voit, par exemple, qu'avec une vitesse constante de 100 km/h, on pourra parcourir un bon 240 km. Notez mes hypothèses optimistes : il n'y a pas de chauffage ni climatisation et l'on conduit seul dans la voiture sans bagages. Si on roule beaucoup plus lentement, par exemple 40 km/h, on se rendra beaucoup plus loin avec une batterie pleine. À l'inverse, pour aller loin rapidement, en utilisant des recharges rapides, on pourrait décider de conduire plus vite et arriver plus tôt. Par contre, le gain en temps et limité. Conduire à 100 km/h donne une vitesse avec recharge de 80 km/h. Conduire 30 km/h plus vite augmente la vitesse avec seulement 9 km/h, et aussi on devra recharger plus souvent. Je vous laisse le soin de pondérer les risques de contravention ou accident grave avec l'agrément de conduire à haute vitesse. Finalement, avec des recharges normales à 240 V, la vitesse moyenne est limitée autour de 35 km/h, peu importe votre vitesse. On devra alors planifier le trajet pour que les recharges correspondent à de longues activités de quelques heures.
J'espère que ces chiffres vous aident. Je serai heureux de refaire les calculs avec de meilleures entrées (par exemple, pour la trainée du roulement ou pour l'efficacité du moteur). Pieter Ma dernière voiture était une Volkswagen Jetta Diesel 2009. Maintenant, en 2017, je conduis une Hyundai Ioniq. Il y a l'électrique qui est nouveau et en plus, 8 ans de développement technologique. Pour la Jetta et la Ioniq, quand on regarde à quoi ça sert, il s'agit dans les deux cas clairement d'une voiture. Par contre, pour mon cerveau, la Ioniq ressemble plus à mon ordinateur au bureau qu'à ma voiture précédente. Prenons la manière de démarrer la Ioniq. La clé étant dans ma poche de pantalon, la Ioniq la détecte et je n'ai qu'à tirer la poignée pour ouvrir la porte. Une fois assis dans mon banc, il y a un bouton avec un cercle presque complet et une ligne verticale au-dessus. Évidemment, on démarre la Ioniq avec. Toutefois, comme on est dans une voiture, il ne faut pas oublier de mettre le pied sur le frein. Sinon, la voiture se retrouvera dans une autre mode. Quand on achète la voiture, on trouve un gros livre dans le coffre. C'est le guide d'usager pour la voiture en anglais/français. Comme blogueur, je devrais lire la documentation d'un bout à l'autre. Je l'ai mise dans le coffre à gant, et il ne reste plus d'espace pour les gants. La version anglaise est aussi disponible en ligne. Je préfère la version électronique parce qu'on peut facilement chercher dedans. Il y a des freins manuels, mais ils s'actionnent avec un bouton (le P isolé à gauche sans lumière) au lieu d'avec un long bras en métal qu'il faut tirer avec une force difficile à connaitre exactement. La Ioniq sait que je ne veux pas conduire avec les freins manuels activés, alors elle les désactive quand le touche le bouton drive. Notez les boutons P, D et R à droite de la photo. Je n'ai plus besoin de suivre un parcours fantaisiste pour aller d'un mode de conduite à un autre. Pour freiner tranquillement avec régénération d'énergie, j'ai des palettes au volant pour choisir entre 4 niveaux de freinage (pas de freins, et freinage intensité 1,2 et 3). Quand je lâche l'accélérateur, la Ioniq freine toute seule. Au mode 3, je vais chercher environ 25 kW de puissance (le maximum que j'ai observé en ville) qui retourne dans la batterie. Il ne faut pas s'inquiéter pour les automobilistes en arrière. Pendant le freinage 2 ou 3, ils vont voir les lumières des freins. Avec ce freinage régénératif, la voiture ne s'arrêtera pas complètement. Alors, une fois la vitesse descendue à 10 km/h on régénère plus, et on doit achever le freinage avec le pied. Quand on descend une pente, on peut utiliser l'intensité de freinage régénératif pour choisir la vitesse. En ville, avec les arrêts fréquents, je préfère intensité 3 et sur l'autoroute je mets le mode pas de freins pour ne pas freiner à chaque instant que je lâche l'accélérateur un peu. D'ailleurs, sur l'autoroute avec le freinage intensité 3, vous pourriez aller chercher environ 50 kW dans le freinage. Évidemment, avec le trafic habituel sur l'autoroute, il ne serait pas sécuritaire de freiner ainsi. Comment fait-on pour partir sur une pente? Quand on lâche le pied du frein, la Ioniq ne recule pas, mais elle va avancer tranquillement. C'est la même chose sur une pente. En contraste raide avec cette simplicité, je me souviens de mes cours de conduite avec une voiture manuelle dans un autre siècle. Je n'avais pas trouvé ça facile de partir sur une pente sans caler le moteur. Notez la température à 21.0 C. Je peux mettre la température que je veux. Avec la sélection "driver only" (au milieu), l'air conditionné fonctionne juste pour le conducteur. Évidemment, la climatisation diminue l'autonomie de la Ioniq. Elle nous informe de l'impact de son utilisation sur le kilométrage qui reste à parcourir.
Après ma voiture diesel vraiment pas très propre, je voulais acheter une voiture électrique surtout par responsabilité sociale. À date, je n'ai pas du tout le sentiment d'avoir fait un sacrifice. J'ai le sentiment d'avoir acheté une voiture de luxe et j'adore le confort qu'elle me donne. Je pense que Hyundai, avec une production suffisante et au moins un minimum de publicité, pourrait vendre 100 fois plus de Ioniq que maintenant. Les gens vont vouloir l'acheter parce qu'elle est belle, économique, moderne et impressionne les voisins. Avec d'autres voitures semblable comme le modèle 3, la Leaf 2018 et la Bolt, la transition vers l'électrique pourrait se faire très vite. |
Archives
Décembre 2018
Catégories
|