Ma dernière voiture était une Volkswagen Jetta Diesel 2009. Maintenant, en 2017, je conduis une Hyundai Ioniq. Il y a l'électrique qui est nouveau et en plus, 8 ans de développement technologique. Pour la Jetta et la Ioniq, quand on regarde à quoi ça sert, il s'agit dans les deux cas clairement d'une voiture. Par contre, pour mon cerveau, la Ioniq ressemble plus à mon ordinateur au bureau qu'à ma voiture précédente. Prenons la manière de démarrer la Ioniq. La clé étant dans ma poche de pantalon, la Ioniq la détecte et je n'ai qu'à tirer la poignée pour ouvrir la porte. Une fois assis dans mon banc, il y a un bouton avec un cercle presque complet et une ligne verticale au-dessus. Évidemment, on démarre la Ioniq avec. Toutefois, comme on est dans une voiture, il ne faut pas oublier de mettre le pied sur le frein. Sinon, la voiture se retrouvera dans une autre mode. Quand on achète la voiture, on trouve un gros livre dans le coffre. C'est le guide d'usager pour la voiture en anglais/français. Comme blogueur, je devrais lire la documentation d'un bout à l'autre. Je l'ai mise dans le coffre à gant, et il ne reste plus d'espace pour les gants. La version anglaise est aussi disponible en ligne. Je préfère la version électronique parce qu'on peut facilement chercher dedans. Il y a des freins manuels, mais ils s'actionnent avec un bouton (le P isolé à gauche sans lumière) au lieu d'avec un long bras en métal qu'il faut tirer avec une force difficile à connaitre exactement. La Ioniq sait que je ne veux pas conduire avec les freins manuels activés, alors elle les désactive quand le touche le bouton drive. Notez les boutons P, D et R à droite de la photo. Je n'ai plus besoin de suivre un parcours fantaisiste pour aller d'un mode de conduite à un autre. Pour freiner tranquillement avec régénération d'énergie, j'ai des palettes au volant pour choisir entre 4 niveaux de freinage (pas de freins, et freinage intensité 1,2 et 3). Quand je lâche l'accélérateur, la Ioniq freine toute seule. Au mode 3, je vais chercher environ 25 kW de puissance (le maximum que j'ai observé en ville) qui retourne dans la batterie. Il ne faut pas s'inquiéter pour les automobilistes en arrière. Pendant le freinage 2 ou 3, ils vont voir les lumières des freins. Avec ce freinage régénératif, la voiture ne s'arrêtera pas complètement. Alors, une fois la vitesse descendue à 10 km/h on régénère plus, et on doit achever le freinage avec le pied. Quand on descend une pente, on peut utiliser l'intensité de freinage régénératif pour choisir la vitesse. En ville, avec les arrêts fréquents, je préfère intensité 3 et sur l'autoroute je mets le mode pas de freins pour ne pas freiner à chaque instant que je lâche l'accélérateur un peu. D'ailleurs, sur l'autoroute avec le freinage intensité 3, vous pourriez aller chercher environ 50 kW dans le freinage. Évidemment, avec le trafic habituel sur l'autoroute, il ne serait pas sécuritaire de freiner ainsi. Comment fait-on pour partir sur une pente? Quand on lâche le pied du frein, la Ioniq ne recule pas, mais elle va avancer tranquillement. C'est la même chose sur une pente. En contraste raide avec cette simplicité, je me souviens de mes cours de conduite avec une voiture manuelle dans un autre siècle. Je n'avais pas trouvé ça facile de partir sur une pente sans caler le moteur. Notez la température à 21.0 C. Je peux mettre la température que je veux. Avec la sélection "driver only" (au milieu), l'air conditionné fonctionne juste pour le conducteur. Évidemment, la climatisation diminue l'autonomie de la Ioniq. Elle nous informe de l'impact de son utilisation sur le kilométrage qui reste à parcourir.
Après ma voiture diesel vraiment pas très propre, je voulais acheter une voiture électrique surtout par responsabilité sociale. À date, je n'ai pas du tout le sentiment d'avoir fait un sacrifice. J'ai le sentiment d'avoir acheté une voiture de luxe et j'adore le confort qu'elle me donne. Je pense que Hyundai, avec une production suffisante et au moins un minimum de publicité, pourrait vendre 100 fois plus de Ioniq que maintenant. Les gens vont vouloir l'acheter parce qu'elle est belle, économique, moderne et impressionne les voisins. Avec d'autres voitures semblable comme le modèle 3, la Leaf 2018 et la Bolt, la transition vers l'électrique pourrait se faire très vite.
3 Commentaires
Nicolas
26/7/2017 15:25:41
Mouai faut relativiser quand même... Entre une voiture de 2009 et une de 2017 ça a évolué. Pas besoin d'avoir une voiture électrique pour avoir une entrée sans clef,démarrage sans clef, un frein à main électrique qui se désamorce tout seul et une sélection des vitesses par boutons ou molette... il y a de nombreuses autos qui ont cela.
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Stéphane Brousseau
27/7/2017 13:06:54
Avec la Soul EV, j'ai atteint 84 kW en freinage régénératif...
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31/7/2017 15:13:29
Dans sa politique de réparation (?) du scandale écologique que l'on sait, VW a racheté ma Jetta 2009 mais n'offre pas à sa clientèle fidèle des modèles qui démontreraient sa volonté de respecter davantage l'environnement. J'ai aussi opté pour la Ioniq, celle rechargeable. Commande passée en mai, livraison prévue pour l'automne, peut-être pour janvier. Les concessionnaires semblent tenus dans l'ignorance. J'ai hâte que le virage écologique repose aussi sur les fabricants d'autos, à savoir répondre vraiment à la demande des verts consommateurs ! Comparativement à l'Europe, nous sommes plutôt à la traîne. Est-ce en lien avec le pouvoir plus grand des pétrolières ici en Amérique ?
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