Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je vous parle de l’autonomie de la Ioniq et du prix dépensé en recharge. Environ 6 semaines après mon acquisition, voici mes observations. À chaque jour, mon autonomie affichée a augmenté jusqu’à atteindre un plafond. Cela a monté de 219 km pour arriver à un maximal de 245 km chaque matin (voir image à la suite). Maintenant, cela est-il fiable ? Je l’ai testé et je peux dire que oui. Toute une semaine, je n’ai pas voulu la recharger et je l’ai vidé jusqu’à arriver à 6% de la batterie avec un dernier voyage de Granby/Sherbrooke pour la vider d'un coup. Il faut dire, que pour ce dernier voyage, il a plu très fort et la climatisation automatique s’est enclenchée pour désembuer le pare-brise. Je suis donc arrivé sur le chemin de retour vers Granby à la BRCC de Magog avec 15 km d’autonomie restant après avoir parcouru 219,5 km (voir image à la suite). Ce qui fait un total de 234,5 km estimé. En passant, l’épicerie Avril ou se situe la BRCC est tout simplement digne de respect, une BRCC, 4 chargeurs 240 volts (si ma mémoire est bonne), et 8 chargeurs Tesla…. Je leur tire mon chapeau. J’ai eu un grand sourire en quittant le parking en voyant la station essence située juste en face en leur faisant un joli pied de nez. Alors effectivement, en temps sec, dans de bonnes conditions, en fonction de ma façon de rouler et de la géographie du terrain sur lequel je roule tous les jours, je n’ai pas de mal à croire que je puisse faire 245 km en une charge (en été donc). Maintenant si on prend en compte le facteur météo, je dirais qu’il faille enlever environ 25 km d’autonomie en été. Cela dit, d’autres conducteur de la Ioniq ont pu faire mieux, jusqu’à 280 km d’autonomie affichée. Tout cela pour dire que l’ordinateur de bord est d’une efficacité redoutable dans la gestion de l’autonomie. Je crois même que le manuel de l’auto est très réaliste et qu’on peut faire confiance à l’information qui dit qu’en fonction de l’utilisation et de la météo et du type de terrain, l’autonomie de la Ioniq se situe entre 130 km et 290 km (page H47 du manuel). Donc pour une personne gourmande en chauffage/climatisation, qui n’aura pas pris la peine de chauffer le véhicule en étant branché, le pire de l’autonomie serait bien de 130 km en hiver. Et en condition optimal pour quelqu’un ayant pris ses dispositions, du moins en été, en ville, s’attendre à 290 km d’autonomie n’est pas exagéré (si on se fit aussi aux tests youtube Français et Coréen qui ont dépassé les 300 km parcourus). Donc, je suis entièrement satisfait de la Ioniq qui répond amplement à mes besoins. Pour résumé, je peux aller et revenir de Granby/ Montréal, sans problème, idem de Granby/Sherbrooke. Pour aller à Lévis, une recharge de 20 minutes à mi-trajet me suffit sur une BRCC, et une autre recharge de 20 minutes à Lévis pour me rendre à la Pocatière, tout en étant très tranquille pour l’autonomie restante, du moins en été. En hiver, il est rare que je me déplace sur de si longues distances, mais cela reste fort possible de réaliser ces trajets puisque je suis quelqu’un qui a une conduite respectueuse des limitations de vitesses et qui n’usent pas du climatiseur. L’air ventilé suffit largement dans la majorité des cas et cela ne consomme presque pas d’énergie mais je suis parfaitement conscient que je doive utiliser le chauffage de la ventilation en hiver.. et encore le volant et les sièges chauffants ainsi que l'option de ventilation sur le "chauffeur uniquement" permettrait de faire une grosse économie d'énergie. Je reposterai un article sur l’autonomie à la fin de l’automne et un autre en hiver. À rajouter à cela, que je me recharge à mon domicile que sur du 110 volts, mes trajets quotidiens ne dépassent pas 40 km. C’est très économique financièrement, puisque pour 3300 km parcourus, j’ai dépensé 28 dollars de recharges rapides en BRCC (pour un total de 900 km environ), et 20 dollars de recharge à domicile (pour 2400 km restant), total de 48 dollars !. Une différence de 216 dollars d’économie en 6 semaines d’utilisation, par rapport à ce que cela m’aurait coûté en Mazda 3 soit-disant déjà très économique… soit 264 dollars en tout avec mon ancienne auto et je ne prends pas en compte l’augmentation abusive de ces derniers jours suite à l’ouragan Irma dans le sud des USA, à des milliers de kilomètres d'ici ! (Quel excuse, on ne nous invente pas pour augmenter l'essence !) Bref, en une année, je vous laisse imaginer les économies réalisées, et encore mieux sur 8 ans ou 12 ans… puisque je compte garder ce véhicule le plus longtemps possible… Après on entend dire qu’il n’y a que les riches qui roulent en voiture électrique ! Je dirais plutôt que c’est ceux qui peuvent dépenser des milliers de dollars en essence chaque année dans leur auto qui sont les plus dépensiers ! On ne le répètera jamais assez ! Mon choix est vite fait, je préfère faire un investissement intéressant puis donner mon argent à Hydro-Québec et donc l’économie Québécoise, plutôt que de le donner aux industries pétrolières multi-milliardaires qui sont en partie responsables du réchauffement climatique et de la complexité du monde dans lequel nos enfants vivront par leur faute. Et cela en toute connaissance de cause, puisqu’ils étaient au courant des changements qu’ils allaient générer depuis au moins 40 ans au bas mot ! La vie, c’est toujours une question de choix, et j’aurais fait le mien sans aucun regret. Rouler électrique ne résout pas tous les problèmes de pollution, mais c'est au moins diminuer son empreinte carbone en faisant son possible de façon individuelle. Si il y a bien une province au monde ou c'est écologique de rouler électrique, c'est bien au Québec ! En plus, notre argent reste dans notre économie locale et elle ne s'évade pas à l'étranger. Je suis ravi également que de plus en plus de gens s’intéressent aux VÉ. En ayant été à la journée de l’Aveq le 09 septembre à Granby pour présenter la Ioniq et faire des essais routiers. La totalité des personnes ont été impressionnées par mon véhicule et qui certains seront probablement de futurs acheteurs au cours des prochains mois. Il y avait des couples, des célibataires, des parents, et des personnes plus âgées, cela est très encourageant car le changement progresse et cela ira de plus en plus vite avec les prochains modèles de la Leaf et de la model 3 de Tesla. Il ne reste plus qu’aux concessionnaires et aux usines de fournir la demande... une offre qui laisse vraiment à désirer en cette période de l’année avec presque aucun véhicule en stock dans tous le Québec ! En espérant qu’ils y mettent un peu plus de motivation avec la loi 104 dès l'année prochaine ! Je me considère très chanceux d'avoir ma Ioniq, que je considère comme la voiture la plus efficace et la mieux aboutie sur le marché actuellement pour le prix de vente d'entrée de gamme de toutes marques confondues (hormis la i-Miev de Mitsubishi qui ne se vendra plus et la Ford Focus qui reste intéressante pour son prix). Même ma blonde qui n'y connaissait rien jusqu'à ce que je lui en parle, lui fait de la publicité autour d'elle en fonction de notre expérience commune depuis 6 semaines :-) Mon beau père lui semble se magasiner une Bolt, et mon beau frère est intéressé par une Volt, une cousine s'intéresse à la Ioniq, une amie à ma blonde pour une Leaf usagée et une autre de ses amis pour une Ioniq ! Et ce n'est qu'un début ! L'effet boule de neige a bel et bien lieu. Merci de votre attention et bonne journée. Paul
7 Commentaires
J’ai lu le livre « The Great race : The Global Quest for the Car of the Future» par Levi Tillemann. Le livre nous parle du développement de la voiture électrique en Chine, aux États-Unis et au Japon. On voit comment les possibilités et difficultés techniques et la règlementation par notamment la Californie ont mené à la situation actuelle. On comprend qu’il n’est pas simple de construire une voiture électrique pour une compagnie traditionnelle d’automobile. Une compagnie, qui maitrise la construction d’un moteur à combustion à la perfection depuis 50 ans ou plus, n’a pas automatiquement les compétences en chimie pour faire des batteries à haute capacité d’énergie. Il y a tout un cheminement à faire avant d’arriver à un ensemble batterie, convertisseur, moteur qui fonctionne de manière efficace et fiable. Dans ce contexte on peut comprendre qu’il faut pousser les constructeurs d’automobiles, avec la seule exception de Tesla, pour qu’ils construisent des voitures électriques dans le but de se conformer aux lois.
L’entrée prudente des voitures électriques se fait là où les lois et les pénalités les obligent. Ceci permet aux constructeurs de se familiariser avec la nouvelle technologie avant de partir la production de masse. Ainsi, il y a peu de risque d’un rappel couteux à cause d’une erreur de conception ou d'une technologie pas assez mature. Par contre, depuis l’arrivée du Tesla 3, le temps presse pour les constructeurs. Si Tesla peut produire 500 000 voitures par année et les vendre comme des petits pains, il est fort à parier qu’ils vont pouvoir multiplier et diversifier l’offre rapidement. En comparaison, Hyundai cible une production globale de 1800 Ioniq par mois. Ça fait un peu plus que 20 000 Ioniq par année pour le monde entier (25 fois moins que Tesla). On regardera maintenant jusqu’à quel point le gouvernement du Québec force les constructeurs à nous acheminer des voitures électriques. En juillet 2017, Hyundai a vendu 14 600 de voitures au Canada (https://www.statista.com/statistics/451443/canadian-monthly-vehicle-sales-by-brand/). Si un quart de ces véhicules sont vendus au Québec, on parle de 3650 de voitures Hyundai de vendues au Québec. Pour la IONIQ, nous ne savons pas encore bien combien de voitures seront vendues par mois sur une longue période. En mai et juin 2017, Hyundai a vendu 200 Ioniq au Canada, donc 90 au Québec. (http://www.fleetcarma.com/electric-vehicle-sales-canada-q2-2017) D’après ces chiffres, Hyundai arrive à 1.2 % (45 VE par mois/3650 x 100%) de pourcentage pour les ventes de voitures électriques. Ils vont devoir en vendre trois fois plus pour arriver au 3.5 % de la loi zéro-émission. Avec la Kona qui s’en vient (http://www.journaldemontreal.com/2017/06/13/voici-le-nouveau-vus-de-hyundai-le-kona) et la Ioniq, je pense que les exigences de la loi seront faciles à respecter en 2018. Pour d’autres constructeurs, comme Mazda, il y du travail à faire ou de l’argent à payer. Comme conducteur cobaye pour la Hyundai Ioniq, je suis toujours très heureux de mon achat. Après une recharge à la maison, au démarrage, la voiture affiche une distance joignable de 250 km. Je pense que c’est une estimation réaliste. Je ne vais pas souvent (de Montréal) à Québec, mais je pourrais presque m’y rendre d’un coup en roulant à 100 km/h sur autoroute. Évidemment, je ne peux pas tout faire avec la Ioniq. Après l’achat des meubles chez IKEA (deux chaises), j’ai dû conduire deux fois pour ramener et les achats et ma femme et mon fils à la maison. Aussi, il n’y a rien de prévu pour transporter un vélo sur ou derrière la voiture. Je pense que c’est à cause des considérations d’aérodynamisme et alors d’économie de puissance http://metrompg.com/posts/roof-racks.htm. En gros, je pense que je suis un conducteur assez typique, avec des attentes côté autonomie quand même modeste, et qu’il doit y avoir pas mal d’autres comme moi. Actuellement, l’attente pour la Ioniq semble être de 4 mois. Avec tant de consommateurs déjà convaincus, Il m’arrive de me questionner pour qui j’écris encore mon blogue. J’encourage notre gouvernement à renforcer ses lois et j’encourage Hyundai à augmenter la cadence de production de la Ioniq. Autrement, je pense que Tesla, et peut-être aussi Nissan, vont avoir le marché des consommateurs à se partager entre eux. Pieter |
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Décembre 2018
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