Mise à jour du 22 avril 2019, ajout d'un lien d'informations condensées par LaPressePlus semblable à ce qui est dit sur ce blog.
plus.lapresse.ca/screens/0a668932-20dc-4241-9f49-6ef892746886__7C___0.html?utm_medium=Facebook&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen&fbclid=IwAR0T-AOTH2qZL6lbEdjiMz6R-PqtC1fZMGOoLDnFgxvMaAAeOdRdGr1O53s Mise à jour du 10 février 2019 sur les subventions accordées aux énergies fossiles. Mise à jour le 1er février 2019 en ajoutant les liens vers un rapport de Bloomberg qui avance que les VÉ sont 40% moins émettrices de GES même avec des centrales au charbon. Bonjour à tous, Suite à un ras-le-bol de voir toujours les mêmes nouvelles circuler sur l'utilisation des terres rares et de leur pollution afin de dénigrer les autos électriques... j'apporte ici quelques précisions en citant des sources. Bien que certaines vérités commencent à paraître davantage dans l'actualité, d'autres restent cependant occultées... On reconnait enfin que les pays qui ne produisent pas de l'électricité à partir d'énergies fossiles comme le charbon sont donc plus écologiques pour l'utilisation des voitures électriques... citons la France, le Québec, la Norvège, la Suède, le Maroc, quelques états Américains, et plus généralement tous ceux qui utilisent une grande part des énergies renouvelables ou sans fossiles dans leur mix énergétique. Même la Chine est en train de faire un virage à grande vitesse, et a déjà atteint presque la moitié de son mix en énergie renouvelable mais cela reste tout de même insuffisant à l'échelle du pays. La tendance est nettement à la hausse pour arrêter d'utiliser le charbon dans le monde et les remplacer par des centrales du 21ème siècle... même les Chinois l'ont compris ! (mis à jour 12 décembre 2018) Selon le Climate change performance index publié lundi 10 décembre en marge de la 24e Conférence de l'ONU sur le climat (COP24) en Pologne, il y a bien des pays qui font des efforts pour se verdir, l'Inde se situe à la 11ème place et la Chine à la 31ème alors que la France est 21ème... les mauvais élèves sont la Russie tout comme le Canada, l'Australie, les USA et l'Arabie Saoudite... Donc le potentiel énergétique s'améliore un peu partout mais pointer du doigt les pays producteurs de VÉ, ou ceux qui ont des mines de lithium, cobalt, etc... c'est comme oublier ce qu'on fait, ou ne fait pas chez nous, et chez nos alliés avec qui nous chérissons d'étroites collaborations économiques... (Fin de la mise à jour 12 décembre 2018) Malheureusement, la pollution due aux terres rares revient périodiquement depuis plus d'un an à cause d'une simple vidéo et d'un article paru dans le journal "Libération". https://www.liberation.fr/planete/2018/02/01/metaux-rares-un-vehicule-electrique-genere-presque-autant-de-carbone-qu-un-diesel_1625375 Cette information provient toujours de la même source, soit de Mr Pitron, qui a apporté beaucoup d'eau aux moulins des médias qui voulaient dénigrer les nouvelles technologies et qui souhaitent voir le moment présent, soit celui de l'ère des industries pétrolières, figer dans le temps pour l'éternité. Les arguments choisis sont ceux que les industries minières polluent et génèrent des eaux usées ! Quelle belle affaire, comme si cela n'avait jamais était le cas depuis que ces industries existent ! (or, argent, tous les métaux plus ou moins rares du monde entier) À cela se rajoute que la production des batteries ou des véhicules électrique génèrent des GES autant que pour les voitures diesel ou à essence... tout en oubliant de citer que par exemple TESLA qui a une production énergétique complètement renouvelable, et que les batteries des autos électriques sont faites à partir de lithium et de cobalt, qui ne sont pas des terres rares ! Il y en a au contraire de grandes réserves un peu partout, du même titre que le pétrole (pour l'utilisation qu'on en fait). Le lithium est actuellement utilisée pour des batteries mais cela pourrait vite évoluer pour du sodium ! Le cobalt tend à être diminuer par l'amélioration des batteries. Ce qui sera dans l'avenir, encore moins polluant car les technologies évoluent vite. Citons le cas de l'entreprise Nemaska Lithium qui est située au Québec, et au Québec, c'est de l'hydro-électricité pour faire tourner l'usine... donc l'avenir des batteries sera bien plus verte que le laisse entendre les médias et l'auteur de l'article... il y a même aussi des futurs gisements au Groenland pour les métaux rares... donc tout dépend de comment cela va s'organiser, mais un pays comme le Danemark semble faire attention à l'environnement alors attendons de voir... (Mis à jour 17 décembre) Parlons maintenant du recyclage des batteries qui est le gros maillon faible des voitures électriques... En effet, ce point laisse à désirer car il y a trop peu d'argent à se faire en traitant ce problème. Cela dit, la durée de vie des batteries peut aisément dépasser les 10 ans sur une auto. Cela doit cependant être prouvé mais il n'est pas rare que les batteries les plus récentes, moins de 3 ans, perdent peu de leur puissance alors que des dizaines de milliers de kilomètres sont parcourus par les utilisateurs. Ça laisse entrevoir des possibilités de dépasser les centaines de milliers de kilomètres parcourus après possiblement une dizaine d'année. Après cela, si les batteries ont perdues trop de capacité, elles peuvent servir au stockage d'énergie comme c'est déjà le cas en France ou en Hollande (Pays-Bas). Exemple, en France, Renault est en train de déployer un réseau de batteries qui sont stockées dans des containers pour emmagasiner de l'électricité et les redistribuer dans le réseau à des heures où la consommation est en demande, ou même pour recharger d'autres véhicules électriques. Autre exemple, en Hollande, le stade de football Johan Cruijff est équipé de batteries d'autos électriques usagées (Leaf), qui emmagasinent l'électricité et qui sert à alimenter le stade pour toutes les activités festives. Les détracteurs des véhicules électriques omettent volontairement ce détail, et un de taille, qui est que la vie d'une batterie peut atteindre grâce à sa seconde et troisième vie, une durée d'au moins 20 ans minimalement ! Nous sommes donc dans le développement durable ! Oui c'est plus cher à l'achat, mais sur le long terme, c'est nettement rentabilisé. J'admets que dans la société de consommation qui nous a poussé ces 70 dernières années à acheter puis à jeter ensuite à la poubelle, cela doit provoquer des convulsions chez certaines personnes pour changer leurs habitudes. Si on s'inquiète d'utiliser des énergies sales pour alimenter ces batteries usagées, il n'y a qu'à relier des panneaux solaires ou des éoliennes et ce sera de l'énergie verte disponible à moindre coût, comme c'est le cas pour le stade d'Amsterdam. Une autre chose volontairement occultée, et que le marché du recyclage des batteries électriques n'est pas rentable actuellement, et lorsqu'il y en aura un nombre conséquent dans tous les pays, cela deviendra un marché lucratif de recycler ces batteries. Tout le lithium pourra facilement être récupéré dans l'avenir pour servir à créer de nouvelles batteries, et il y aura moins besoin de creuser des mines pour avoir des nouveaux matériaux. Il y a déjà même une usine de recyclage qui existe en Colombie Britannique et qui serait ravi de voir croître leur entreprise avec davantage de batteries. Les deux sources de lithium, mines et recyclages se complémenteront, pour une économie circulaire en attendant d'avoir des batteries plus efficaces, comme celles au sodium. (fin de la mise à jour 17 décembre) Ce que Mr Pitron et ses collaborateurs ne citent pas non plus, est que les terres rares dans les autos électriques sont principalement utilisées pour la fabrication des moteurs électriques (2,5 à 3,5 kg), dont des aimants... des aimants qui ont une durée de vie très très trèèèèèès longue... et donc on entre encore une fois dans le développement durable avec un moteur qui pourra être utilisé plus de dix ans, même si il parcourt les 200 000 km. Une chose importante à savoir, est que les pots catalytiques des voitures à essences et surtout à diesel contiennent également des terres rares, et le nombre de véhicules thermiques sur le marché depuis des décennies doit probablement dépasser les centaines de millions d'automobiles, et qu'il n'y a jamais eu de pénuries pour en produire... il est vrai que le type de terres rares utilisées n'est pas le même que pour les moteurs électriques. Ce détail aurait quand même pu être cité par les détracteurs, mais non... À rajouter à cela que l'utilisation à long terme d'une auto électrique est moins polluante à partir de 30 000 km parcourus, et totalement à partir de 80 000 km par rapport aux voitures à essence... donc plus on roule électrique, mieux c'est dans les pays qui ont des énergies renouvelables ou sans pétrole. Et même à cela, dans la majorité des pays, il y a tout de même au pire des cas une petite diminution de 25 % par rapport à une auto essence (40% dans les analyses récentes, voir Bloomberg du 15 janvier 2019)... sauf peut-être si vous prenez un véhicule le moins énergivore, vers le 4,5 litres au 100, genre une hybride et ce serait proche pour la pollution. Une chance que les médias ne reprennent pas souvent l'argument des particules fines émises par les voitures électriques, car cela aurait été le pompon ! Comme si l'usure des plaquettes de freins, des pneus, et de l'asphalte ou du goudron des routes étaient si importantes que ça et ce qui ne serait pas le cas des voitures à pétrole du monde entier... alors pourtant qu'on utilise moins les freins sur une auto électrique car on se sert de la régénération du frein moteur pour recharger la batterie, donc les plaquettes s'usent moins vite que sur une essence... Il y a quand même des choses qu'on ne peut pas éviter, et il aurait fallu pour les voitures électriques que les pneus soient indestructibles, et que l'on survole la route comme dans retour vers le futur 2 ??? Bref, alors quand on en vient à attaquer ces particules fines, c'est qu'on n'a plus rien à dire. Un autre oubli que les médias aiment faire également, c'est de comparer le type de pollution générée avec les industries minières à celle des industries fossiles. Les eaux usées minières sont certes un problème, mais c'est de la pollution localisée alors que celle des fossiles, c'est de la pollution localisée ET généralisée, car rejets massifs dans l'atmosphère qui transforment notre planète en étuve en menaçant donc toute vie sur terre. Toutes les voitures à essence sont des minis centrales thermiques, ce qui est très observable en hiver lorsque tout le Co2 s'échappe en fumée des pots d'échappement. Ce n'est pas pour rien qu'on a des épisodes de smogs dans les grandes villes toute l'année mais aussi en hiver. Si on veut faire preuve de partialité, prenons donc la quantité de production annuelle des terres rares versus la production de pétrole.... Nous observons qu'il faut approximativement 125 000 tonnes ou 125 000 000 (millions) en kg de terres rares par an.... si on pense que la production des voitures électriques va tripler ce chiffre, on augmente à 375 millions... allez arrondissons grandement pour éviter d'être trop conservateur... disons 500 millions de kg par an pour toutes les terres rares peu importe l'utilisation (cellulaires, télé, ordinateurs, éoliennes, solaire, voitures moteurs électriques ou pots catalyseurs des autos thermiques, consommation industrielle etc...)... Gardons cependant en tête que ces produits finis peuvent être recyclés. Maintenant, comparons avec le pétrole... il faut 15 milliards de litres de pétrole, soit 15 000 000 000 par JOUR. Donc annuellement, on est à 5 475 000 000 000 de litres de pétrole.... 5 475 milliards de litres chaque ANNÉE et cela augmente toujours.... évidemment, cela doit polluer énormément localement, dont de grandes quantités d'eaux usées (avec le sable bitumineux du Canada en champion du monde) et en plus des GES sont rejetés massivement dans l'atmosphère ! Le ratio est actuellement d'extraire plus de 43 000 fois plus de pétrole que l'on extrait de terres rares dans le monde à chaque année. Mais ces 5 475 milliards de litres de pétrole brûlés ou qui finissent dans les océans sous forme de plastique, ou dans toutes les formes de productions diverses et variées, et cela annuellement, seraient moins graves pour ceux qui trouvent que l'exploitation des terres rares est une chose vraiment horrible et qu'on ne doit pas accepter... Comme si on pouvait se permettre de continuer à polluer nos océans, de consommer pour jeter ensuite, de réchauffer la planète à un rythme indécent tout en ne changeant pas nos habitudes de consommation. Et contrairement aux produits finis, le pétrole brûlé ne se recycle pas... cela part dans l'atmosphère... quand au recyclage du plastique, ce n'est qu'une vaste blague, comme au Canada où l'on recycle que 10% des plastiques (nous sommes bien embêté que les Chinois ne veulent plus de nos déchets... il va falloir faire nos corvées nous-même) En France, on consomme près de 10 milliards de litres de pétrole par an.... Soit déjà largement plus que toutes les terres rares utilisées dans le monde... Au Québec, on a consommé pour 14 milliards de litres de carburants en 2013, alors que la population Québécoise est 10 fois moins nombreuse que la France... you-pi.... On tombe déjà dans des quantités astronomiques surpassant l'exploitation des terres rares dans le monde entier, rien qu'avec ces deux populations... imaginez dons à l'échelle planétaire. Bref, si là franchement, ceux qui osent dénigrer un petit vent de changement vers les autos électriques en affirmant que ce serait pire que de ne rien faire, et qu'il faille continuer à brûler du pétrole pour faire avancer nos voitures... c'est à se demander si ces personnes ne travailleraient pas pour les industries pétrolières et si ce n'est pas le cas, ce serait à ne plus rien comprendre.... Une surdose de cannabis pourrait aussi être une explication, merci Mr Trudeau d'avoir légalisé cela pour que les gens puissent planer davantage lorsqu'il sera question de réfléchir sur des sujets importants. Citons aussi l'efficacité des voitures à essence de 2019 qui utilise 35 % d'un litre d'essence pour faire avancer l'auto (pour les plus récentes et les plus performantes), le reste, soit 65% d'un plein d'essence est littéralement transformé en gaz et rejeté dans l'atmosphère... comparativement, à 90% de l'électricité qui sert à cela dans une électrique, le rendement de l'efficacité est nettement meilleur... la technologie est bien meilleure et bien plus efficace, et pour cause, les voitures électriques sont récentes alors que la technologie des essences est déjà éprouvée depuis des décennies et ne semble guère pouvoir faire mieux... pourquoi donc refuser le changement ? On est bien passé au four à micro-onde, c'est pratique non ? Mais on aurait mieux fait de garder nos poêles à bois ? Nos trains devraient encore utiliser du charbon au lieu de l'électricité (pour la France au moins) ? De plus, que reste-t-il d'une auto à essence après une vie bien remplie sur 10 ans ? Elle est tout juste bonne pour la ferraille... une auto électrique permet au moins d'avoir toujours un moteur électrique en bon état, car les aimants, ça ne s'usent pas vraiment et les batteries ont une seconde vie, et pourront se faire recycler pour faire d'autres batteries quand le marché obligera les industries à aller dans ce sens... Quand à la carcasse de l'auto, elle sera bien plus facile à entretenir vu la simplicité de la mécanique d'une auto électrique contre une essence. Il n'y a plus besoin de changer l'huile, il n'y pas de transmission, ou des pièces fragiles comme sur une essence qui risque de briser à tout bout de champs. Encore une chose occultée volontairement par les détracteurs. Mais bon les Fakes News sont beaucoup plus séduisantes et les gens embarquent à suivre puisque cela les encourage à ne pas vouloir changer leurs habitudes de vie. Cela faisant bien évidemment le bonheur des magnats du pétrole et des institutions financières du monde entier qui financent les industries pétrolières et qui en tirent de gros bénéfices. Si le monde est tel qu'il est aujourd'hui, avec un avenir aussi sombre pour les enfants de demain et de leurs enfants, c'est bien à cause de ces industries fossiles et des banques qui les financent avec notre argent.... Il y a tellement de gaspillage énergétique, ce qui fait couler l'argent à flot que c'est bien plus intéressant pour eux de garder cette ligne de conduite, plutôt que d'améliorer nos sociétés à vivre avec des énergies plus équilibrées, avec moins de pertes et mieux exploitées. Cela change quand même, il semblerait que les investissements dans le renouvelable sont en 2019 à 1/3 comparé aux énergies fossiles. La Norvège a même annoncée vouloir freiner les subventions des industries pétrolières... c'est un début. Avec des énergies renouvelables, nous aurons moins de gaspillage, on récupère mieux, donc on jette moins, on remplace moins et on dépense moins d'argent au final dans les infrastructures, tout le monde est gagnant sauf évidemment les lobbys... quelques brillants économistes ont finis par comprendre qu'on gagnerait à avoir une planète exploitable éternellement que pour encore un siècle ou deux mais ces personnes sont, comme par hasard, très peu relayées dans les médias. Ouvrons donc les yeux et arrêtons d'être complice en plaçant notre argent ailleurs et en consommant différemment... L'être humain a cependant la tête dure et la majorité n'arrive pas à faire la part des choses car ils n'en prennent pas le temps. C'est concevable que le temps est une denrée rare de nos jours... mais ce serait bon de le faire pour les enfants d'aujourd'hui et de demain. Réfléchir devrait être à la portée de tous le monde. Mis à jour 03 janvier 2019. Bonne année à vous, une année qui voit apparaître de plus en plus de vérités sur les Vé comme cet article du journal de Montréal qui parle d'améliorer notre santé grâce à l'électromobilité. https://www.journaldemontreal.com/2019/01/02/ameliorer-notre-sante-grace-aux-vehicules-electriques?fbclid=IwAR1QkcmCbhQ9REZmjt287_4dbhiCuUVC_ntXflWfBd4Ph4ea7Ctuyx-lMzE Mais la cerise sur le sunday est de citer directement les propos de Mr Pitron en ce début d'année, qui au fond n'est pas si contre les Vé... Bien qu'il ne fait toujours pas de comparaison avec la production de pétrole qui est définitivement pire que toutes les autres industries. Il cite néanmoins l'utilité de rouvrir des mines dans les pays occidentaux pour pouvoir les gérer de façon responsables et vertes. Ce qui aurait un coût sur le prix des choses puisqu'on a délocalisé volontairement ailleurs dans le monde pour payer moins cher, ce qui implique par la même occasion une pollution accrue mais délocalisée (ce qui est une pure aberration et complètement hypocrite de la part de nos sociétés) Il dénonce donc (un peu) le système capitaliste qui est responsable de tout ce merdier. Il reconnaît enfin que les véhicules électriques sont au moins 25% moins polluants que les thermiques si l'énergie provient des centrales thermiques... donc logiquement, les pays avec une production d'énergie sobre en carbone ont tout intérêt à adopter les VÈ comme la France, les pays Scandinaves, les différentes provinces Canadiennes et quelques États US... mais cela évidemment il se garde bien de le dire clairement. C'est drôle que les médias choisissent le pire de ses propos pour dénigrer les Vé sans permettre aux lecteurs et donc aux consommateurs d'avoir tous les éléments afin de faire leur propre analyse et conclusion. https://www.lecho.be/opinions/general/Pour-rouler-en-voiture-verte-il-faut-rouvrir-nos-mines/10082899?utm_campaign=MORNING_COMMENT&fbclid=IwAR0we68h28CCenk2FWntM6_50ETC0wc_Sy0Or0mjA4KG2Q6TY6MAw-8BLN0 Et enfin, comme par magie, une vieille étude de décembre 2017 vient d'apparaître alors que bien des médias ont donné un effort considérable à diffuser des avis négatifs sur les Vé durant toute l'année 2018. Pourtant cette étude est de taille et a été réalisé par plusieurs acteurs, dont Renault représentant le secteur de l'automobile en France, mais aussi l'Avere-France pour l'écosystème électromobilité, Saft pour les fabrications de batteries, l'Ademe et RTE pour leur expertise dans le domaine de l'énergie et de la gestion des réseaux d'électricité, et cinq ONG (Réseau Action Climat France, WWF France, Réseau pour la transition énergétique, la Fondation pour la Nature et l'Homme, la Fondation européenne pour le climat) et le tout vérifié par quatre experts indépendants.... Une grosse affaire donc, que les médias et particulièrement en France, ont volontairement occulté durant l'année 2018 pour laisser la place à des vieilles nouvelles et d'anciens rapports qui ne sont plus d'actualités et qui datent de 2012 à 2014 pour la majorité d'entre elles. Le monde évolue toujours plus vite à chaque année, et se borner à citer des rapports d'il y 5 à 7 ans est complètement inutile et sert à tromper le public. Malheureusement, la psychologie humaine est ce qu'elle est, ainsi que l'égocentrisme et la fierté de ceux qui ont cru dur comme fer à ces fakes news. Ces personnes ne changeront probablement plus d'avis malgré les nouvelles preuves. Le mal est fait, et il durera probablement des années. Mis à jour 10 février 2019. https://www.connaissancedesenergies.org/les-subventions-aux-energies-fossiles-en-5-questions-180123?fbclid=IwAR0TQn29zok90aChIawilM_oRadBPmYfKILo8iyuXyAz4cPz32X6cEkCQqo Ayant trouvé cet article qui est l'un des rares sur lesquels je suis tombé naturellement sur le net parlant des subventions aux énergies fossiles... cela faisant parti des choses que les gens ignorent comme dans les faits, que vous ayez ou non une voiture, vous payez quand même aux industries fossiles pour leur permettre de vendre du carburant sur le marché à moindre coût, qui pourront profiter à ceux qui consomment de l'essence. Plus vous en consommez, et plus vous êtes favorisé, mais tout le monde paie à la même enseigne grâce aux subventions issues de nos impôts... Les détracteurs qui se plaignent des subventions aux Véhicules Électriques, et même plus généralement aux énergies renouvelables pourraient s'ils était prêts à l'entendre, s'étouffer en buvant leur café ou leur bière en sachant que depuis toujours, une partie de leurs impôts part dans ces subventions sans même leur consentement... et cela vaut pour tout le monde dépendamment de leur consommation d'essence... personnellement, j'appelle ça une arnaque sans limite... et un puits sans fond vu que cela se fait depuis plus de 60 ans... Extraits choisis de l'article : ----Dans la pratique, la plupart des subventions ont ainsi pour effet d'encourager les consommateurs à gaspiller de l'énergie. Elles constituent une pression supplémentaire sur les systèmes énergétiques et sur l'environnement et pèsent sur les finances publiques.---- ----Dans le dernier World Energy Outlook, nous estimons que la valeur des subventions mondiales liées à la consommation de combustibles fossiles avoisinait 260 milliards de dollars en 2016 (soit 15% de moins qu’en 2015), dont environ 40% pour le pétrole et autant pour l'électricité carbonée.---- ----A titre de comparaison, nous estimons la valeur des subventions au déploiement des énergies renouvelables à environ 170 milliards de dollars en 2016(3), soit un montant nettement inférieur à celui des subventions à la consommation de combustibles fossiles. Et ceci sans compter les subventions « à la production » d’énergie fossile sur lesquelles nous ne disposons pas de données précises.---- ----Malgré les progrès réalisés dans de nombreux pays, les subventions aux combustibles fossiles sont encore fréquentes. Elles découragent entre autres les investissements dans les technologies à faible émission de carbone et dans des équipements plus efficaces, ce qui freine toute réduction des émissions de CO2 liées à l'énergie.---- Pour voir les articles en question, les voici : https://www.usinenouvelle.com/article/selon-l-ademe-la-voiture-electrique-est-bien-meilleure-pour-le-climat-que-celles-roulant-a-l-essence-ou-au-diesel.N650859?fbclid=IwAR3Pr_hQCkvF0zXI3bSYKJzoi66niHe_TpAQwydB5FUCQML9MLRpQZFeJy8 http://presse.ademe.fr/2017/12/etude-le-vehicule-electrique-dans-la-transition-ecologique-en-france.html?fbclid=IwAR29hVHeuq5PmQE8Ri375D6ftWUgVpL9d5RgOGdepexDaKbd13I1CI_iu7M http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/quelle-contribution-du-vehicule-electrique-la-transition-energetique/?fbclid=IwAR3ZV5bTQo2D3PWAXEx9jc9q66XVzKpsAL_BcjMqGuX7PigN2URmM5jT4Eg http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/vehicule_electrique_synthese.pdf (Fin de la mise à jour du 03 janvier 2019) Pour la quantité de production des industries fossiles et minières : https://www.planetoscope.com/sols/1048-production-mondiale-de-terres-rares.html https://www.planetoscope.com/petrole/559-production-mondiale-de-petrole.html https://www.planetoscope.com/petrole/1480-consommation-de-petrole-en-france.html https://www.planete-energies.com/fr/medias/chiffres/consommation-mondiale-de-petrole https://mern.gouv.qc.ca/energie/statistiques/statistiques-consommation-petroliers.jsp http://www.iedm.org/files/note-energie-quebec13.pdf En ce qui concerne les terres rares : http://www.mineralinfo.fr/sites/default/files/upload/documents/Panoramas_Metaux_Strateg/rp-65330-fr-terresrarespublic.pdf http://roulezelectrique.com/ges-ressources-cobalt-terres-rares/ https://mern.gouv.qc.ca/mines/industrie/metaux/metaux-proprietes-terres-rares.jsp https://www.usinenouvelle.com/article/un-gisement-de-terres-rares-en-vue-au-groenland.N516999 https://www.nemaskalithium.com/fr/ http://www.avere-france.org/Site/Article/?article_id=7496&from_espace_adherent=0 https://www.automobile-propre.com/vehicules-electriques-terres-rares-florilege-fake-news/ Les futurs batteries sodium : https://lejournal.cnrs.fr/articles/batterie-sodium-ion-une-revolution-en-marche https://www.edf.fr/entreprises/le-mag/le-mag-entreprises/conseils-energie-competitivite/bientot-des-batteries-sodium-ion-pour-stocker-les-energies-renouvelables https://www.zdnet.fr/actualites/batteries-sodium-ion-recharge-10-fois-plus-rapide-des-2020-39860688.htm https://www.innovant.fr/2017/04/13/batteries-sodium-3-plus-puissants-lithium/ Pour la pollution des voitures électriques contre les thermiques : https://auto.lapresse.ca/auto-ecolo/201901/24/01-5212314-le-chiffre-de-la-semaine-40-plus-efficace-que-la-voiture-a-essence.php?fbclid=IwAR0H-y-SbSuzAoU69KU0DErPcXyMTnJCtGjOgkfibgjU5ttqqjYP2gcGQDk https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-01-15/electric-cars-seen-getting-cleaner-even-where-grids-rely-on-coal http://roulezelectrique.com/vehicules-electriques-gros-titres-et-pollution-mediatique/?fbclid=IwAR2-JtKut7DErA1Oy5JNeGOBuoNC-ky0Nqt2oVEVECeZ4s1zKmCk1vslYhs https://www.youtube.com/watch?v=C_lYcxU01sE&t=1s https://www.youtube.com/watch?v=j4WObWJbcRw https://www.caradisiac.com/une-nouvelle-etude-annonce-la-voiture-electrique-comme-bien-plus-ecologique-que-le-thermique-166206.htm?fbclid=IwAR3dOX5sPRcAvHZacIM-wV8sTdo9hP26MtiZZjS37uMPQdfDruIEB75SVPY https://www.automobile-propre.com/voiture-electrique-pollution-mix-energetique-etude-bloomberg/?fbclid=IwAR25cEhX8oCWJAJP0OFcfFILZDz9PmuLFxOwGKHpB0wyEYGMKSOm0rqvswk Les énergies renouvelables dans le monde: https://www.liberation.fr/planete/2017/01/06/la-chine-sur-le-podium-des-energies-renouvelables_1539558 http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/10/04/20002-20171004ARTFIG00059-la-chine-championne-du-monde-des-energies-renouvelables.php https://www.rtbf.be/tendance/detente/detail_en-suede-la-transition-energetique-est-un-succes-et-avec-12-ans-d-avance?id=10082199 https://www.consoglobe.com/suede-objectifs-energie-renouvelable-2030-cg http://www.global-chance.org/IMG/pdf/gc38p17-55.pdf https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1140851/action-climatique-rapport-arabie-saoudite-etats-unis-suede-maroc Qu'est-ce qu'un smog ? http://www.environnement.gouv.qc.ca/air/info-smog/portrait/index.htm?fbclid=IwAR0WfQKqp28YRhUYGynmN7h1c-Y_uub6ZXsNWoDb6FBvw2vxPjRDjaA2BTs Pour le recyclage et utilisation ultérieure des batteries : https://easyelectriclife.groupe.renault.com/fr/tendances/energie/vers-le-plus-grand-stockage-stationnaire-denergie-en-europe/ https://www.journaldemontreal.com/2019/01/30/les-nombreuses-vies-des-batteries-de-voitures-electriques?fbclid=IwAR1o0kuNIxCEf1BpX4xaR8YeQxLLD6rxit2YlYGjmPe_aP7B5_kxxELEI2k https://www.automobile-propre.com/recyclage-des-batteries-de-plus-en-plus-vert/?fbclid=IwAR3IWWUePdpHmLAjKTqARGtv8oZoymP7qZDalqIMr6iaGBnCnxgh0wdhUEA https://www.journaldemontreal.com/2019/01/30/les-nombreuses-vies-des-batteries-de-voitures-electriques?fbclid=IwAR3jle-a0wBPzupUBo-4hO-RXEJAYdM5Mwp8LXaXJZmKVHFiWzwvrH5ujUY https://www.revolution-energetique.com/renault-devoile-une-mega-batterie-pour-stocker-de-lenergie-verte/ https://energieverte.ca/2018/11/08/le-recyclage-des-batteries-au-lithium-made-in-quebec/?fbclid=IwAR2Ygko6_BNk8XByE94S6rqRxyJghn7YJOXiMeYMoJeyKnwGhv-bz1I7QSA https://www.tvanouvelles.ca/2018/12/13/un-taxi-tesla-atteint-les-300-000-km-au-compteur-1-1-1-1-1-1-1 https://www.automobile-propre.com/breves/cette-tesla-model-s-a-parcouru-pres-de-500-000-km-deux-ans/ https://www.caradisiac.com/nissan-la-seconde-vie-des-batteries-qui-alimentent-un-stade-169443.htm https://fr.weforum.org/agenda/2018/07/ce-stade-de-football-neerlandais-cree-sa-propre-energie-et-la-stocke-dans-des-batteries-de-voiture-electrique https://www.lesechos.fr/01/12/2010/LesEchos/20816-509-ECH_du-neuf-pour-le-recyclage-du-lithium.htm https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/le-lithium-un-metal-rare-qui-fait-saliver-beaucoup-de-monde-973141.html https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1096993/defi-recyclage-batterie-voiture-electrique http://www.retrievtech.com/ https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/batteries-lithium-43384/?fbclid=IwAR3VQrKwDGef9_cDfkcaMA3BHOJbXh6Zky6EBTe2oDW1xvU_RRDT3BtrFBI
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Voici mon compte rendu de mon voyage en parti improvisé, qui marque en plus, une année au volant de ma Ioniq ! Elle a dorénavant 28000 km au compteur après ce voyage. Je suis quelqu’un qui aime découvrir de nouveaux lieux et horizons, la météo et mon temps libre me laissaient place à mon imagination, alors j’ai décidé de tester les différentes bornes rapides dans des lieux inconnus. Avant de rentrer dans les explications, je précise d’emblée mes conditions routières : Le plus gros du voyage qui s'est étalé sur 10 jours, a été réalisé en 7 jours, je ne compte pas les jours d'arrêt à Rimouski à cause du mauvais temps. Température entre 15 et 30 degrés durant ce voyage, et je ne prends pas en compte le facteur ressenti. Je dépassais très rarement 110 km/heure, et je m’arrêtais à recharger l’auto tous les 100/110 km maximum, et rarement jusqu’à avoir parcouru 150 km…. Le plus souvent, je m’arrêtais aux 80 km pour recharger. La raison est que je suis un peu conservateur là-dessus et je préfère palier le risque qu’une borne soit défectueuse ou trop occupée par d’autres utilisateurs. Ce qui fait que je peux me rabattre à un plan B si nécessaire. De plus, je préfère m’arrêter fréquemment pour me dégourdir les jambes, aller aux toilettes ou n’importe quoi d’autre. Et au final, je suis en meilleur forme physique après 11 heures de routes en ayant effectué de tels arrêts. Après je roulais avec la clim selon mes goûts, et je ne m’en suis pas privé. J’utilise les boutons du volant pour le freinage comme à mon habitude sans essayer de battre des records. Pour les recharges sur BRCC, je n'ai dépassé les 82 ou 83 % de la capacité de la batterie qu'une ou deux fois. Sinon je complétais avec une L2 lorsque j'avais besoin du maximum d'autonomie. Je faisais très attention à cela. PREMIÈRE ÉTAPE : Granby / Godbout. PREMIÈRE ÉTAPE : Granby / Godbout. La première étape de mon voyage a lieu jusqu’à Godbout. Comme cette borne était nouvellement installée et située quand même à la pointe d’une route que je n’avais jamais empruntée, cela tombait donc très bien. Les traversiers étant gratuits au Québec pour les voitures électriques, cela me permettait de faire une petite croisière de 2 heures à moindre coût (prix pour le passager uniquement), moi qui aime tant la mer cela m’a fait plaisir de renouer avec elle. En effet, de Matane à Godbout, il semblerait que ce soit l’endroit où le mélange de l’océan et du fleuve St-Laurent ait lieu. On y voit d’ailleurs la texture de l’eau qui change en cours de croisière. Le navire est d’ailleurs assez impressionnant par sa taille. Arrivé à Godbout, la borne qui comme souvent avec l’application du circuit électrique, n’a pas été évidente à trouver, mais elle était très proche du dock. Par chance, je l’ai aperçu rapidement. Le cellulaire ne capte pas bien le réseau à cet endroit. Cela peut poser problème pour les déplacements dans la région. Je me suis donc organisé à régler les adresses des bornes dans le GPS de la Ioniq pour éviter d’être mal pris hors réseau avec mon application téléphonique. J’ai trouvé la borne placée un peu bizarrement, en bord de route et de biais. Il n’y avait d’ailleurs aucune peinture au sol et rien qui délimitait une zone réservée aux voitures électriques. Comme toujours, aucun panneau de signalisation non plus. Je n’ai rien vu de tel en tout cas. J’avais loué un chalet encore plus loin près de la Baie Trinité, et donc mon point de ravitaillement le plus proche et le plus pratique était à Godbout. Je n’ai pas voulu monter trop haut vers Sept-Îles puisqu’il n’y avait pas de bornes rapides en chemin, alors mes déplacements ont eu lieu principalement autour de Baie-Comeau. La deuxième borne rapide la plus proche se trouve à Ragueneau, au guichet d’information et elle est très visible. Je devais donc revenir lors de mes 2 nuits à la Baie-trinité, ce qui faisait que je devais me recharger le plus souvent à Godbout avec un arrêt obligatoire à chacun de mes déplacements. Lors de mes visites, je vous conseille le jardin des Glaciers de Baie-Comeau et la centrale Manic 2 qui est impressionnante. Je me suis permis de laisser un commentaire dans le livre d’or de la centrale pour demander une borne rapide entre Manic 2 et 5, car il n’y avait qu’une borne L2 (220volts) mais gratuite sur le site (pratique pour se recharger durant la visite) Les autres bornes L2 du site sont réservées pour la flotte de Chevrolet Volts d’Hydro-Québec. Pour le retour, j’aurais voulu redescendre la côte nord vers Forestville et les Bergeronnes mais le mauvais temps m’a fait changer d’idée. Il y avait beaucoup de brouillard et du gris partout, cela n’aurait pas été agréable. J’ai donc repris le traversier vers Matane une seconde fois, toujours gratuitement pour le véhicule, seul le prix du passager au coût de 20 dollars est obligatoire. On sauve quand même 47 dollars à chaque traversée, donc une économie faite de 94 dollars. Bornes rapides sur le trajet de Granby à Baie-Comeau : Nombre de 19 sur la route, utilisées 8, dont 15 fois en tout. Total de 248 minutes à recharger, pour un coût de 44,37 dollars pour presque 1000 km parcourus. À noter que la borne de Godbout a été problématique la dernière fois que je l’ai utilisé. J’ai dû m’y reprendre à 5 fois avant que la communication se fasse correctement avec mon auto. BRCC Durée (minutes) Prix total ($ CAN) Melbourne 9 1,65 Plessisville 13 2,20 Ste Marie 14 2,36 La Pocatière 28 4,75 Trois Pistoles 22 3,65 Mont-Joli 17 2,96 Godbout 12 2,12 Ragueneau 16 2,67 Godbout 16 2,82 Godbout 15 2,53 Godbout 26 4,36 Godbout 14 2,33 Ragueneau 29 4,89 Godbout Mauvaise communication 0,00 Godbout 12 2,12 Godbout Mauvaise communication 0,00 Godbout Démarrage et coupure 0,12 Godbout Mauvaise communication 0,00 Godbout Mauvaise communication 0,00 Godbout 17 2,84 TOTAL (15) 248 (4h08) 44,37 DEUXIÈME ÉTAPE : Rimouski / Tracadie - Sheila DEUXIÈME ÉTAPE : Rimouski / Tracadie - Sheila Repos à Rimouski et déplacements proches : Je me suis arrêté 3 jours à Rimouski en attendant que le beau temps revienne. J’en ai profité pour aller aux Jardins de Métis, une borne L2 était d’ailleurs disponible sur place, et une autre borne L2 était proche de mon lieu de résidence. Bornes utilisées 220 volts uniquement. Environ 11 heures d’utilisation, coût de 11 dollars. De là, mon voyage aurait dû se terminer car j’étais parti pour 3 nuits, mais je voulais rentrer en empruntant un chemin peu commun. J’avais le choix entre reprendre le traversier et ma route originale pour redescendre ensuite vers Tadoussac et le Charlevoix, ou essayer les bornes tout autour de la Gaspésie, ou essayer d’aller au Nouveau Brunswick. Comme il faisait toujours moche dans le nord et que je connaissais déjà la Gaspésie, je me suis donc intéressé au Nouveau-Brunswick. J’ai vu sur l’application de Circuit Électrique qu’il y avait des bornes compatibles dans les maritimes, alors je me suis décidé à y faire une brève incursion. Comme je ne connaissais pas du tout les maritimes, c’était l’occasion d’explorer. J’ai donc réservé une chambre à Tracadie-Sheila pour une nuit. En suivant la route d’Amqui, j’ai rechargé l’auto à la Pointe-à-La-Croix en prévision d’essayer la borne du réseau NBP pas très loin à Eal River Bar (Osprey Truck Stop, près de Dalhousie). Celle-ci a fonctionné du premier coup et l’infrastructure est toute neuve. Les bornes ont été installées cette année si je me fie aux commentaires des gens qui sont venus me questionner. Quelques personnes m’ont posé des questions sur le fonctionnement de mon véhicule tout le long de mon voyage et parfois en disant que c’était la première fois qu’il voyait un utilisateur s’en servir. Chaque borne 400 volts est accompagnée d’une L2, la carte du circuit électrique fonctionne sans problème et cela à ma grande joie. Mon incursion s’annonçait donc très bien ! Et quelle grande satisfaction de voir ces bornes installées à des aires d’autoroutes, à côté des stations essences avec leur panneau indiqué sur la route, et à chaque panneau d’information jusqu’à pouvoir s’y rendre ! La carte du circuit électrique est 100 % compatible, et l'application confirme bien l'utilisation des bornes et le nombre d'entre-elles disponibles. On peut dire que le gouvernement et le réseau NBP sont à leurs affaires ! Contrairement au Québec, ou il faut chercher la majorité des bornes dans un coin caché d’un stationnement d’un Tim Horton, d’un Saint-Hubert ou autre, et sans signalisation, parfois même sans marquage au sol, ni panneau interdisant le stationnement…. Dans les Maritimes, c’est tout l’inverse, c’est pensé sérieusement et pour du long terme… c’est paradoxal, vu le peu de Vé dans ces provinces. Mais les gens s’y intéressent beaucoup. Je me suis fait questionner ou regarder à chacun de mes arrêts. Petit inconvénient en chemin, près de Tracadie-Sheila, un pont était en travaux et cela n’était pas affiché sur mon GPS de Plans de l’iPhone… en temps normal, je n’ai pas ce genre de mauvaise surprise. J’ai dû contourner un lac sur une vingtaine de km. Une fois à Tracadie-Sheila, et après m’être rechargé, j’avais assez d’autonomie pour aller à Lamèque puis à l’île Miscou et revenir sans problème. J’y ai donc vu le coucher du soleil à la pointe de l’île. Le lendemain, je pouvais profiter de ma journée sur place ou continuer plus bas. C’est là que je me suis dit : « Puisque rendu jusqu’ici, pourquoi ne pas continuer encore plus loin ? » N’étant pas natif du Canada, j’avais étudié pour passer l’examen de ma citoyenneté et cela parlait du pont de la confédération menant à l’Île du Prince Édouard. Alors, je me suis dit que c’était l’occasion d’aller le voir, puis de revenir à Tracadie-Sheila pour la nuit. Bornes rapides de Rimouski à Tracadie-Sheila : Nombre 20 dans tous le Nouveau Brunswick. Nombre de 7 sur la route (dont une à Amqui et Pointe-à-la-Croix) que j’ai toutes utilisées. coût de 21,88 $. BRCC Durée (minutes) Prix total ($ CAN) Amqui 13 2,30 Pointe à la Croix 13 2,28 NBP – Osprey Truck Stop 12 1,70 NBP – Atlantic Host Hotel 13 3,32 NBP – Cinema Péninsule 16 4,21 NBP – Cinema Péninsule (220 volts) 1h12 1,81 NBP – Cinéma Péninsule 25 6,26 TOTAL (7) 2h44 21,88 TROISIÈME ÉTAPE : Tracadie-Sheila, Île du Prince Édouard Rendu au point de me rendre à l’Île du Prince Édouard, et comme il était déjà tard. J’ai tenté de trouver une chambre pas trop chère sur place mais en vain. Mais j’en ai trouvé une pour le lendemain. Alors au lieu de revenir au nord, j’ai préféré demeuré sur place. Si bien que j’ai passé la nuit au volant à me recharger sur l’île pour aller à Seacow Pond à l’extrême gauche de l’île et assister au lever du soleil. Sur l’ÎPÉ, aucunes bornes de recharges rapides, il n’y a rien d’indiqué sur le réseau du circuit électrique. Par contre, grâce à l’application PlugShare, on y voit des bornes L2 à différents endroits. Alors toujours en étant précautionneux, je me suis rendu à une borne de Summerside, près du motel ou j’avais réservé pour le lendemain pour vérifier sa présence et sa fonctionnalité. J’ai trouvé celle que je désirais assez facilement, et elle fonctionnait très bien, tout en étant gratuite ! Formidable ! Mon road trip ne rencontrait aucun obstacle ! Pour aller à Seacow Pond, j’ai donc rechargé au maximum pour m’y rendre, en faisant toujours attention à pouvoir revenir sur mes pas sans problème. La distance pour me rendre me permettait un aller-retour ce qui tombait vraiment très bien. Sur Plugshare, il y avait présence d’une borne au phare où je me rendais mais celle-ci ne fonctionnait pas. Cela allait donc me faire perdre du temps pour me recharger plus longtemps à mon précédent point sur Summerside. Sur le chemin de l’ÎPÉ, à Moncton, il y avait une borne FLO, et comme toute les bornes de la Nouvelle-Écosse sont des FLO, je commençais vraiment à envisager de continuer ma route plus bas encore, et me dire que j’étais assez fou pour le faire. Bornes rapides de Tracadie-Sheila à l’Île du Prince Édouard : Nombre 20 dans tous le Nouveau Brunswick, dont 6 sur le chemin, 4 utilisées. Coût 14,82 $. Aucune borne rapide sur l’ÎPÉ, bornes de 220 volts gratuites disponibles à certains endroits. BRCC Durée (minutes) Prix total ($ CAN) NBP – Northumberland Square Mall 13 3,35 NBP – Needs Convenience and PétroCanada 12 3,09 FLO – Cadillac Fairview Champlain Place 15 3,91 NBP – IOL Aulac 10 2,50 NBP – IOL Aulac (220 v) 1h18 1,97 TOTAL (5) 2h08 14,82 QUATRIÈME ÉTAPE : ÎPÉ / Peggy’s Cove, Nouvelle Écosse Rendu à l’ÎPÉ, j’ai donc fini par me dire : « Pourquoi ne pas faire demi-tour, et continuer encore, et essayer le réseau FLO de la Nouvelle Écosse, tout en descendant le plus loin possible ? » Cela me permettait également de mettre les pieds en Nouvelle Écosse que je ne connaissais pas non plus, et de réaliser une traversée de 3 provinces en 3 jours (ou de 4 en 4 jours si on inclue le fait que je venais et que j’allais revenir ensuite au Québec). Ce road trip est donc devenu un rite initiatique de traverser le berceau de la confédération pour souligner ma prochaine citoyenneté. Alors, j’ai continué à faire mon Forrest Gump « électrique » encore et toujours en faisant attention à avoir assez d’autonomie pour faire demi-tour si une borne ne fonctionnait pas. Comme à Moncton, au Nouveau-Brunswick, j’avais essayé une borne du réseau FLO pour voir si elle fonctionnait bien, j’ai donc fais un excès de confiance en me permettant de raccourcir ma marge de sécurité entre Aulac et Masstown et c’est là que j’ai eu ma plus grande frayeur. En effet, l’application du Circuit Électrique et même PlugShare donnait un lieu pour situer la borne sur la carte qui était trop éloignée de la réalité. Alors j’ai parcouru 20 km aller-retour sur place avant de trouver la borne. Il me restait moins de 40 km d’autonomie. J’ai d’ailleurs dû m’arrêter (et par chance j’avais du réseau), pour chercher l’adresse de la station d’essence de Petro Canada de Masstown pour m’y rendre en entrant manuellement l'adresse dans le GPS. Une fois sur place, la recharge a fonctionné et j’ai pu continuer vers Peggy’s Cove sans problème ! Bref, quand on ne connait pas, on peut se faire surprendre ! Bornes rapides de l’Île du Prince Édouard à Peggy’s Cove (proche d’Halifax): Nombre de 14 bornes dans toute la Nouvelle-Écosse, dont 3 sur le chemin qui ont été utilisées. Coût de 20,18 $. L’aller depuis Granby, tout ce que j’ai parcouru entre Baie-Comeau et la Baie Trinité, puis mon chemin jusqu’à Peggy’s Cove aura coûté 101 dollars. BRCC Durée (minutes) Prix total ($ CAN) NBP – IOL Aulac 18 4,52 Masstown Petro Canada 31 7,87 Sobeys Elmsdale 16 4,14 FLO – Atlantic Superstore 21 3,65 TOTAL (4) 1h26 20,18 GRAND TOTAL ALLER 10h26 101,13 CINQUIÈME ÉTAPE : Peggy’s Cove / Île du Prince Édouard. CINQUIÈME ÉTAPE : Peggy’s Cove / Île du Prince Édouard. Rendu au coucher du soleil à Peggy’s Cove, il fallait que je remonte à l’ÎPE pour y passer la nuit comme j’avais réservé une chambre et que j’avais payé d’avance. Ce voyage étant totalement improvisé sur l’envie du moment, j’avoue que cela aurait pu être plus agréable de le planifier en avance et de prendre davantage de temps pour les visites. Mais c’était d’abord en premier lieu pour aller essayer les bornes rapides, de voir jusqu’où je pouvais me rendre, et de faire une brève reconnaissance des lieux pour y retourner à un autre moment. Éventuellement l’année prochaine. Au retour, je me suis arrêté à Halifax pour recharger mais il faisait déjà nuit… mon regret est de ne pas avoir vu cette ville au grand jour. Elle a l’air très belle, avec un terrain en relief et un port immense. Les gens avaient l’air très sympathiques également. L’emplacement de la borne dans un stationnement d’un supermarché ressemblait à ce qu’on trouve au Québec avec des peintures bien visibles au sol mais un peu en retrait, dans l'obscurité. J’ai emprunté le chemin inverse jusqu’à rentrer à l’ÎPE à 2h30 du matin. Bornes rapides Halifax jusqu’à l’Île du Prince Édouard : Nombre de 14 bornes dans toute la Nouvelle-Écosse, dont 3 sur le chemin qui ont été utilisées. Coût de 11,7 $. BRCC Durée (minutes) Prix total ($ CAN) Sobeys Elmsdale 9 2,38 Masstown Petro Canada 17 4,40 NBP IOL Aulac 19 4,92 TOTAL (3) 45 minutes 11,7 SIXIÈME ÉTAPE : ÎPE / Rimouski Dernier jour de mon road trip. Avant de rentrer, je tenais à visiter un peu l’île alors je me suis arrêté sur le site de Green Gables, de l’auteur de « Anne…. La maison aux pignons verts ». Puis ensuite, je suis allé manger à Charlottetown et voir un peu à quoi ressemble la ville. Je suis agréablement surpris par le calme et la tranquillité de la ville. Pas un bruit plus haut que l’autre, les gens sont calmes, polis et courtois. Vraiment un bel endroit qui donne envie de le connaître davantage. J’avais rechargé la nuit à pleine capacité près du motel où je dormais, alors je pouvais ensuite quitter l’île et revenir à la borne rapide d’Aulac sans problème. Tout ceci, étant bien calculé. À noter, que j’ai recherché en vain deux bornes L2 au port de Charlottetown. J’ai fait le tour des rues indiquées par PlugShare mais j’en ai vu aucune. Alors soit elles n’existaient pas, soient elles sont placées à l’abri des regards dans un bâtiment…. Ce qui fait qu’il ne faut pas prendre pour acquis que tout ce qui est indiqué sur l’application soit fiable… avec la borne en panne du phare de Seacow Pond, cela faisait 3 bornes soient en pannes ou introuvables. Donc l'Île du Prince Édouard n'est vraiment pas pensée pour les Vé, tout reste à faire... Pour la visiter, il faudra prévoir de longues heures de recharge tout en pensant à rester sur place pour la journée à chaque étape, pour plus de commodités. De Charlottetown, je m’arrêtais une fois encore au pont de la Confédération pour le prendre en photo (de jour cette fois-ci). Une borne L2 est disponible au cape Jourimain au stationnement. De quoi charger paisiblement pendant la petite pause photo. Je rentrais ensuite à Rimouski pour la nuit. Autre note, la borne d’Aulac a eu une mauvaise communication avec la Ioniq et j’ai dû recommencer l’opération. La deuxième fois fut la bonne. Rien de bien grave donc. Bornes rapides de l’Île du Prince Édouard à Rimouski : Nombre 20 dans tous le Nouveau Brunswick, dont 6 sur le chemin, 5 utilisées dont une L2. Coût de 29,92 $ BRCC Durée (minutes) Prix total ($ CAN) NBP IOL Aulac Mauvaise communication 0,00 NBP IOL Aulac 22 5,67 NBP Needs Convenience and PetroCanada 20 5,06 NBP – Northumberland Square Mall 13 3,48 NBP – Atlantic Host Hotel 15 3,83 BRCC – Pointe à la croix 26 4,41 BRCC – Amqui 14 2,39 Rimouski 220 v 5h04 5,08 TOTAL (7) 1h50 + 5h04 29,92 SEPTIÈME ÉTAPE : Rimouski / Granby SEPTIÈME ÉTAPE : Rimouski / Granby Rien à signaler durant le retour sur cette route bien connue maintenant. Toutes les bornes ont été fonctionnelles. Bornes rapides Rimouski à Granby : Nombre 14 sur la route, utilisées 6. Coût de 15,03 $. Le retour aura coûté presque la moitié puisque je ne suis pas retourné sur la côte Nord, soit 56,65$. Et le total de mon voyage égalise près de 160 dollars. BRCC Durée (minutes) Prix total ($ CAN) BRCC – Trois Pistoles 6 1,03 BRCC – Centre commercial Rivière-du-Loup 9 1,53 BRCC – La Pocatière 15 2,50 BRCC – ville de Montmagny 14 2,48 BRCC – Ste-Marie 18 3,14 BRCC – Ville de Victoriaville 26 4,35 TOTAL (6) 1h28 15,03 GRAND TOTAL RETOUR 4h03 56,65 TOTAL voyage 14h29 157,78 POUR CONCLURE : Par chance, à toute les fois où je me suis rechargé durant mon voyage de ces 10 jours, il n’y avait personne à la borne (pas même une voiture stationnant là et qui ne devrait pas), et elles ont toutes fonctionnées à part quelques erreurs de communications…. Le voyage fut des plus agréables ! Une remarque, il semblerait qu’il y a de plus en plus d’utilisateurs de VÉ qui n’enroulent pas leur câble après utilisation…. Un peu de civisme serait apprécié, d’autant que parfois les câbles prennent un pli retord quand il y a des nœuds et qui devient difficile à reprendre. La plupart du temps, c’était le Chademo pour les Leaf et les Teslas, bref j’en ai reposé certaines correctement même si ce n’était pas ma prise… pour moi c’est naturel, ce sont nos bornes, on pourrait en prendre soin. Pour l'efficacité des recharges, elles ont toutes été faites à 125 Amp, sauf une borne, celle d'Halifax qui a été faite à 93 Amp. Je pense que la baisse de puissance venait de la borne, car j'étais à l'arrêt pendant plus d'une heure avant à Peggy's Cove, et toutes les recharges suivantes ont été faites à 125 Amp.... donc aucun problème de surchauffe de la batterie tout au long de ces 5070 km. Que demander de mieux ? En revenant sur la totalité de ce trajet qui a été réalisé, comme quoi, ce n’est vraiment pas l’autonomie des batteries des VÉ qui limite les déplacements, mais bien la présence des bornes rapides. Les réseaux étant ce qu’ils sont, on peut déjà parcourir de grandes distances, comme dans mon cas, 5070 km en 10 jours (Je me suis arrêté 3 jours et 4 nuits à Rimouski). Mais si l’une d’entre-elles tombait en panne, cela nous obligerait à ralentir considérablement nos déplacements en utilisant une borne L2 ou pire, à faire demi-tour…. Donc la redondance des installations est plus que nécessaire… ou autrement dit, la multiplication des bornes et des endroits pour garantir la sécurité de la recharge en toute circonstance tout le long de la route. Quand on observe le nombre de station essence, qui parfois, on en trouve 2 ou 3 au même coin de rue, puis encore autant 5 km plus loin, c’est totalement aberrant… l’autonomie des véhicules à essence et hybride font entre 500 et plus de 1000 km, mais eux peuvent se recharger à tous les 5 km ou presque, entre chaque ville, ou d’une ville à l’autre. Pour les VÉ, ce serait la moindre des choses que des bornes rapides se trouvent minimalement dans chaque ville, et pas seulement rien qu’une…. Lorsque l’objectif des 100 000 autos au Québec sera rempli, il est clair que les bornes ne seront pas suffisantes pour les longs trajets. Et pire encore, lorsque ces VÉ seront encore plus nombreux. Pour les maritimes, j’ai eu la chance d’être dans les premiers à utiliser ce nouveau réseau cette année, mais lorsque l’on sera rendu 2, 3 ou 4 personnes à patienter aux bornes, ce sera d’autant plus désagréable de faire un road trip de ce genre ou de planifier des déplacements. Quoi qu’il en soit, avec un VÉ de 200 km d’autonomie selon Hyundai, mais ma Ioniq fait entre 225/245 km à 100% d’autonomie, on peut se rendre déjà bien loin ! Si la préférence des provinces et des constructeurs d'automobiles allait dans le déploiement des bornes plutôt que l’autonomie toujours plus grande des VÉ, cela suffirait largement, et je trouverais même ça plus écologique vu que plus une batterie est grosse, plus elle demande de matières premières et donc plus de ressources à exploiter, et donc plus de pollution générée à la construction de l’auto. Puis j’aime le répéter, vu le nombre de stations essences dans les provinces, comparé à l’autonomie immense des véhicules à essence ou hybride…. Ce serait très logique d’équilibrer ce ratio pour les VÉ. Bilan : 5070 km parcouru, 14h30 de recharges aux BRCC, environ 12 heures aux L2, pour un coût de 160 dollars environs… 170 si on compte les L2 de Rimouski. Si je compare avec mon ancienne mazda 3 qui était supposément déjà très économique, au prix de 1,30$ le litre, cela m’aurait coûté près de 520 dollars minimum… soit 3 à 3,3 fois plus cher en roulant à l’essence… avec tous les GES émis et rejetés dans l’atmosphère. Beaucoup diront qu’ils préfèreront payer 3 fois le prix pour se déplacer plus rapidement, et éviter les temps de recharges… ce à quoi je leur répondrais, qu’à chaque fois que ce choix est fait, ce sont des GES qui sont rajoutés dans l’atmosphère et qui participent à compliquer davantage l’avenir de vos enfants…. Si on aime nos enfants, et qu’on leur souhaite le meilleur, la moindre des choses est de faire un choix, peut-être moins facile sur l’immédiat, moins commode (mais au fond, c’est juste une vue de l’esprit)… que nos choix de vie auraient moins de répercussions négatives sur leur avenir. Parce qu’à long terme, sur les GES de toute une vie, de toute une population, de toutes les nations, c’est là qu’on voit la gravité de la chose…. On peut faire ce qu’on peut à notre échelle, et pour ma part j’aurais fait la mienne en choisissant de rouler électrique ! Surtout au Québec, nous sommes choyés avec l’hydro. D’autant plus que les centaines de dollars économisés sur l’essence sont réinjectés dans l’économie locale, avec les hôtels, les restaurants, les souvenirs…. Une raison de plus pour dépenser son argent plus intelligemment que de le brûler en achetant de l’essence. Ce que j’ai fait avec ce road trip était un peu extrême en si peu de temps, mais en planifiant ces vacances sur plusieurs jours et semaines pour faire le même trajet, les contraintes de temps et de recharges seraient diluées et passeraient certainement inaperçues ! D’ailleurs, je me vois bien revenir l’année prochaine dans les maritimes pour y passer plusieurs semaines et explorer encore d’avantage ces provinces. Et peut-être me rendre jusqu’aux îles de la Madeleine et/ou Terre Neuve et Labrador. Pour la consommation du véhicule, veuillez-vous référer aux images suivantes. Ça reste une bonne moyenne mais j’ai déjà fait mieux sur de plus courtes distances. De 11,2 à 13,5 kwh/100 km, ou de 7,4 à 8,9 km/kwh. En espérant que ce road trip puisse convaincre davantage de personnes à se convertir aux Vé et de se détourner de l’emprise malsaine des pétrolières qui saccagent notre environnement et notre avenir à tous. Et faut dire, que j'en ai fait quelques-uns des road trip avant d'avoir un Vé, et le plus agréable fut celui-ci ! Le 03 juin 2018
Bonjour, Cela fait longtemps que je n’avais pas écrit, le temps m’a manqué à cause du travail. Alors que dire d’un hiver passé avec ma Ioniq et 10 mois d’utilisation plus tard ? Tout d’abord, toujours aussi satisfait. Pour rappel, ma voiture est stationnée au grand air, donc avec toutes les intempéries susceptibles de baisser son autonomie et de compliquer son utilisation. Je me recharge essentiellement sur du 110 volts à la prise de mon stationnement d’un logement que je loue… donc pas de maison, pas de borne 240 volts et pas de préchauffage privilégié dans les grands froids car la batterie se déchargerait trop vite. On peut donc dire que j’utilise ma Ioniq dans les pires conditions qui soient. Malgré cela, je n’ai vécu aucune difficulté majeure, c’est que du plaisir. Je roule toujours en mode éco à 90km/heure maximum, que j’ai préréglé pour ce mode de conduite, et j’alterne avec le régulateur de vitesse pour dépasser la vitesse et rester à celle que je désire. Cela me sert aussi à respecter les limitations car c’est bien trop facile de dépasser les vitesses avec ce véhicule car la puissance est très forte comparativement à mes anciennes autos puis sans bruit et sans changement de vitesse on ne se rend compte de rien quand on accélère. Sur les points négatifs, quelques-uns seulement. Parlons autonomie : L’été dernier, après deux mois d’utilisation, j’apprenais à me servir des palettes de régénération aux volants, et j’ai eu une augmentation pour atteindre 245 km d’autonomie. Je suis certain qu’avec plus de pratique, je réussirais à en faire davantage, ce sera à confirmer cette année. L’automne arriva et je suis vite redescendu autour des 200 km, puis ce fut l’hiver. Pour une température de -10 degrés Celsius, j’étais autour de 150 km d’autonomie. Pour -20 degrés Celsius, autour de 110-130 km, et à -30 dans les pires conditions, j’étais autour de 90-110 km d’autonomie… ouch certains diront, ça fait peur et c’est sûrement la raison principale que les anti-électromobilistes vont scander pour dénigrer les véhicules électriques… Ce à quoi je répondrais, que dans mon cas, je fais 60 km par jour au grand maximum, et donc je ne suis pas pénalisé même avec une petite autonomie, surtout que les grands froids n’ont duré que deux semaines, voir trois en décembre, puis occasionnellement encore quelques jours en janvier ou février… donc ce n’est pas la fin du monde. La seule difficulté que j’ai eu, puisque je me recharge sur du 110 volts et que c’est le moyen de recharge le plus lent et qu’il faille 24 heures pour recharger la batterie de 0 à 100%. J’ai seulement été obligé d’aller à une borne rapide 400 volts une fois par semaine. Comme je me rechargeais au travail le jour sur du 110 volts et la nuit chez moi, j’avais assez de jus pour plusieurs jours tout en voyant ma batterie baisser le matin un peu à chaque jour. Donc arrivé vers la fin de la semaine, cela prenait une petite recharge de 20 minutes sur du 400 volts pour vivre une semaine similaire la semaine suivante. En conclusion, ayant les pires conditions pour avoir une voiture électrique, je n’ai eu aucun souci, cela prend seulement un peu d’organisation et de bonne volonté. Pour les grands froids et le chauffage, personnellement, les sièges chauffants sont vraiment efficaces et la thermopompe est d’une efficacité redoutable. Même à -30, la chaleur arrive en 3-4 minutes, sauf que c’est cela qui fait baisser l’autonomie rapidement. Personnellement, je ne chauffe pas excessivement et je suis correct, ma blonde du moment, elle trouvait qu’elle avait froid aux pieds un peu mais sinon je ne l’ai pas entendu se plaindre plus que ça (c’est bon signe venant d’une femme ;-) ). Le volant chauffant est correct, mais j’aurais aimé qu’il soit un peu plus fort, ou du moins qu’il y ait une option pour une coche au-dessus mais la plupart du temps, il est bien comme il est. Pour la buée, j’avoue que c’est un peu pénible surtout lorsque on est pleine circulation en ville… toutes ces voitures au gaz qui polluent encore plus à -10/-30 dégagent tellement de gaz d’échappement que j’ai l’impression d’avoir des mini centrales thermiques du 19ème siècle empilées comme des brochettes devant moi… pour éviter de m’asphyxier à respirer la pollution des autres, j’ai dû faire tourner la ventilation en circulation interne, sauf que cela provoque de la buée et le système automatique se déclenche pour prendre l’air de dehors afin de la diminuer. Donc j’ai dû désactiver l’option en appuyant 3 secondes sur defrost (le bouton de la vitre avant), et je devais désengager la circulation interne lorsque je roulais et la remettais quand j’étais bloqué derrière toutes ces usines à gaz. Si c’est là, le plus gros problème de la Ioniq, je vivrais bien avec. Surtout que je ne fais pas tant de villes que ça. Ensuite, il m’est arrivé deux ou trois fois de m’enliser dans la neige en sortant d’un stationnement (surtout en pente) et l’anti-patinage empêche d’avoir la puissance du moteur pour se dégager. Il faut donc le couper pour ensuite avoir l’énergie nécessaire à franchir le banc de neige. Attention cependant, car en appuyant sur l’accélération, vous aurez toute la puissance et cela peut faire peur un peu et vous allez sentir le chaud à cause de la vitesse des roues dans le banc de neige ! Il est également nécessaire de ne pas dépasser la régénération des freins d’une barre au lieu de trois car les petits à coups de freinage à cause du frein moteur peuvent surprendre et provoquer une petite perte de contrôle. À une barre, vous n’avez plus de surprise et vous roulez sécuritairement. Par contre, j’ai trouvé les freins un peu trop faibles, ce qui m’a provoqué un petit accident, mais il neigeait fort ce soir-là, et j’étais en pente descendante et une mauvaise visibilité qui m’a empêché de bien anticiper ce qui allait arriver. Je n’ai pas pu freiner convenablement et j’ai glissé pour heurter la portière d’une autre voiture. Heureusement, c’était à 10 km/heure et les dommages sont minimes, seulement le pare choc avant mais tout reste fonctionnel. Mais bon, il aura fallu que j’ai mon premier accident d’auto sur ma belle auto électrique après 14 ans à conduire… c’est la vie comme on dit. Que dire d’autre ? La visibilité arrière est un peu réduite à cause de la neige qui s’accumule sur la petite vitre arrière, sur la caméra et la plaque d’immatriculation. Je les nettoyais à chaque fois qu’il neigeait. Le réglage de la minuterie est très bien, je partais chaque matin avec une auto complètement désembuée et bien au chaud. Parfois de la glace prenait sur les essuies glaces, car l'eau fondait et gelait à cet endroit. C’est sûr qu’à -30 et sur du 110 volts, la batterie doit compenser et bien que je sois branché au mur, je n’étais pas tout le temps à 100% le matin, mais plus autour de 92/94%. La conduite reste très agréable, seulement on entend un peu la thermopompe lorsqu’on chauffe à plus de la moitié de la capacité de la ventilation. Mais le système de son "infinity" est toujours aussi agréable et je ne l’entendais pas la plupart du temps. Pour la trappe de recharge, je n’ai eu aucun problème de gel ou de prises qui ne se branchent pas correctement. Je l’avais protégé par des sacs plastiques que j’entourais le pistolet de différente couche, avec un Éco-Dome (alexindustrie) qui était par-dessus le tout. Le seul bémol de ce dôme magnétique est qu’il a laissé des petites éraflures à cause des aimants sur la peinture. Rien de bien méchant, et je suis certain de pouvoir arranger cela facilement. Mais ce dôme a bien rempli son rôle mais il faut bien mettre un sac plastique par en dessous pour éviter les infiltrations d’eau dans le port de recharge. Une fois ou deux seulement, cela avait pris en glace autour pendant la journée (la trappe fermée donc en condition de route), et il a fallu gratter pour ouvrir le port de recharge. À rajouter à cela, que deux fois, peut-être trois, à une borne 400 volts, j’ai dû retirer le pistolet de mon véhicule et le rebrancher deux ou trois fois de suite car une mauvaise communication avait eu lieu entre la borne et mon auto. Rien de bien alarmant, mais c’est arrivé quand même. Par contre, les bornes ne montent pas à 125 Ampères comme le reste de l’année, et en hiver, elles sont au ralenties, et donc cela peut prendre plus de temps encore pour recharger, jusque 35 minutes. Je ne sais pas si cela arrive sur toutes les bornes quand il fait -15/-30, mais ce n’est pas bien rapide. Nous sommes en juin, l’autonomie est revenue autour de 215 km, et j’utilise la clim car moi mon problème n’est pas l’hiver avec les -30 auxquelles je m’adapte très bien et qui sont rares, mais plutôt les +30 degrés et au-dessus encore… je viens de France, dans une région plutôt pluvieuse, grise et froide, les +30 du Québec sont pour moi une véritable plaie béante et je suis obligée d’utiliser la clim. Cela joue sur l’autonomie et je tourne plutôt autour des 200 km actuellement. Je vais réessayer de jouer avec les palettes au volant pour améliorer cela et je ferais attention de ne pas trop utiliser la climatisation. Puis question tarif après 19400 km d’électricité ? 160$ en recharge de 400 volts. 30$ par mois durant 10 mois sur du 110 volts. Total approximatif de 460 $, je dis approximatif car je me fis sur ma facture d’électricité de l’année passée lorsque je n’avais pas d’auto électrique. C’est grosso modo 30 $ par mois de plus. Arrondissons pour un total de 500 $ pour 10 mois d’utilisation et 19 400 km parcourus… Avec mon ancienne mazda 3, je dépensais 130 à 150 $ /mois d’essence pour 1300/1500 km par mois et l’essence coûtait 1,20$ à ce moment. 19400 que l’on divise pour une moyenne de 1400 km par mois = nous un avons un facteur de 13,85 que l’on multiplie donc par une moyenne de 140 $ = 1940 $ environ pour la même distance avec de l’essence. Ce qui fait qu’en moins d’un an, j’ai économisé 1940 – 500 = 1440 $ d'essence et l’année n’est pas finie et je ne compte même pas l’augmentation depuis qui est monté à 1,50$ le litre (pas une petite augmentation là, 25 % rien que ça). Rajoutez donc 25 % à 1940 $, cela donne 485 $ de plus = 2425 $ d’essence contre 500 $ d’électricité. Encore une fois, il faut le dire et le redire, c’est peut-être plus cher à l’achat pour un Vé, mais plus de changement d’huile, plus d’entretien excessif à certains km parcourus, et surtout plus d’essence… je continue à dire que c’est de rouler en voiture thermique et de payer l’essence qui est vraiment un luxe ! Rendu à 1,50 $ le litre d’essence, comme ça sans raison, simplement pour satisfaire les lobbies qui ont décidé de nous plumer d’avantage… avec un gouvernement libéral qui veut nous faire payer par la force un pipeline Trans Mountain qui a 60 ans, pour plus de 4,5 milliards de $ et continuer à générer toute la pollution qui va avec... à un moment, il est temps de se rendre compte que l’on ferait mieux de placer notre argent ailleurs… au moins par respect pour les générations futures et de ce monde que nous allons leur laisser. C’est pourtant simple, en termes de voiture neuve, on fait des économies en roulant électrique, du moins pour le Québec, et on génère moins de pollution… donc on est gagnant pour le portefeuille, on est gagnant pour notre atmosphère et le réchauffement climatique, et cela est mieux pour nos enfants… puis le confort d’une auto à une auto, je préfère infiniment mieux ma Ioniq 2017 que mon ancienne mazda 3 sport de 2014 qui est son équivalente, niveau taille, place, puissance etc… Après, chacun est libre de faire son choix, mais je ne regrette absolument pas le mien. En espérant que mon expérience vous sera utile. Bel été à vous tous ! Paul J’apprécie ma Ioniq qui répond tout à fait à mes besoins de déplacement. Avec Android Auto, je réussis pas mal d’éviter les bouchons. Les jeudis après-midi, quand il semble y avoir toujours plus de circulation que d’habitude, je suis heureux de pouvoir prendre la voie réservée sur l’autoroute 20 pour les bus, les taxis, les voitures avec plusieurs passagers et les voitures branchables. J’aimerais qu’Android Auto comprenne aussi que, comme conducteur d’une voiture électrique, je peux conduire à 70 km/h à côté du bouchon au lieu d’être dedans. Aujourd’hui, j’ai ainsi gagné 8 minutes sur le trajet le plus rapide de Android Auto de 56 minutes.
Je regarde toujours les prix d’essence qui fluctuent au gré des lois de l’offre et de la demande, mais j’ai perdu ma faculté de prévoir les augmentations brutales. Aux lumières, l’accélération lente des voitures à côté ou devant moi m’étonne. J’avoue que je regarde les voitures avec des moteurs à explosion avec un certain dédain. Aujourd’hui, je suis allé chez le concessionnaire Hyundai pour le changement de pneus. Traditionnellement, j’en profite pour faire faire l’entretien recommandé par le constructeur. Ça me fait toujours un peu peur parce qu’avec mes voitures à essence, je finissais tout le temps par payer 400,00 $ ou plus. Je suis maintenant rendu à 13 537 km depuis l’achat, zéro entretien à ce jour, et il me semblait qu’on pouvait vérifier les freins et/ou le climatiseur. Le technicien a vérifié l’entretien à faire et il est revenu pour me dire qu’il n’y avait pas besoin d’entretien du tout avant 24 000 km. En total, je n’ai payé que la modeste somme de 90,72 $ pour le changement de pneus et l’entreposage des pneus d’hiver chez le concessionnaire. Il est possible que j’aie déjà laissé moins d’argent chez un concessionnaire pour une visite de changement de pneus, mais je ne m’en souviens pas. Toutefois, il y a des moments où on réalise que la nouvelle technologie vient avec des complexités qui n’existaient pas il y a 10 ans. Ma voiture est jusqu’à un certain point une voiture intelligente. Ceci implique qu’il y a des choses à ne pas faire ou elle va perdre la boule. Par exemple : La voiture doit être à l’arrêt pour passer de D(rive) à P(ark). Étant pressé, ça m’est arrivé de passer à P avant l’arrêt total. J’ai alors vu plusieurs témoins sur le tableau de bord ainsi qu’une lumière indiquant que la batterie était à terre. J’ai bien cherché le bouton pour faire un reset de la voiture. Il semble qu’il n’y en a pas. Peser le bouton de démarrage (on/off) de la voiture pendant quelques secondes, comme on fait avec des ordinateurs, ne fonctionne pas pour la IONIQ. Comme j’étais à un mauvais endroit, j’ai appelé pour un remorquage vers le concessionnaire de Hyundai. Je dois avouer que je n’aimais pas l’idée de laisser ma voiture un dimanche soir, incapable de l’éteindre complètement, à l’extérieur chez Hyundai. Heureusement, après une vingtaine de minutes, la voiture s’est éteinte toute seule et j’ai ensuite pu annuler le remorquage et répartir la voiture normalement. Ma borne de recharge FLO X5 aussi est intelligente. Elle est branchée sur le wifi de la maison et m’informe quand je commence ou termine de recharger ma Ioniq. Évidemment, elle se déconnecte du wifi quand on perd l’électricité. Au cours de la dernière année, c’est arrivé une fois à cause de la météo et une fois à cause d’un entretien planifié par Hydro Québec. Au retour de l’électricité, il faut alors suivre une procédure hallucinante pour réinitialiser la clé de cryptage. La procédure compte 7 points, et le point 5 compte 20 étapes. J’ignore si la procédure est secrète alors je ne vais pas vous la dévoiler. Par contre, elle contient des étapes vagues, mais chronométrées, comme brancher la voiture pendant x secondes sur la borne. Je pense qu’on peut dévier de 4 secondes. Avec ma femme, j’ai exécuté la procédure 4 fois avant de réussir. Ça nous a occupés pendant environ une heure. J’aimerais qu’il y ait une procédure plus simple. De retour dans mon courriel, j’avais une trentaine de messages de ma borne et j’ai pu voir la durée exacte de chaque branchage. Finalement, j’aimerais, afin de faire durer les batteries de la Ioniq, pouvoir programmer la Ioniq ou la borne pour arrêter de recharger une fois à 80 % de la capacité. Je vous épargne mes expériences plutôt cocasses avec mon lave-vaisselle qui bien qu’il ait plusieurs options, il peut être très borné lui aussi. Il ne faut surtout pas l’ouvrir avant la fin du cycle ! Pieter Bonjour,
J’ai maintenant plus de 10 000 km sur le compteur et ici à Montréal ça commence à sentir le printemps. Je suis maintenant habitué à ma voiture et je ne regarde que rarement son système d’information. L’écran sert plutôt à me montrer, avec Android Auto, les meilleures manières d’éviter les bouchons de circulation. Le plus souvent, en rentrant chez moi, je regarde le pourcentage disponible dans la batterie pour voir si je dois la recharger aux deux jours ou aux trois jours. Pendant l’hiver, je me suis déplacé dans les températures descendant jusqu’à -25 °C. L’autonomie de la voiture était alors de 125 km. Je me suis aussi déplacé dans la neige et malheureusement je dois dire qu’avec les pneus Michelin ICE Xi3 la traction dans la neige fraiche n’est vraiment pas très bonne. Étant donné que la batterie est en arrière, je pense que j’aurais dû choisir d’autres pneus pour avoir un peu plus de traction dans la neige. Toutefois, sur la glace la traction est bonne et j’ai toujours réussi à gravir la petite pente pour sortir de ma place de stationnement. J’achèterai peut-être des chaines à neige pour l’hiver prochain. J’étais préparé, en cas de pépin, à utiliser une voiture de Communauto pour faire les déplacements les plus longs et difficiles. Ne m’étant pas servi de mon abonnement depuis l’achat de la Ioniq, je vais alors récupérer mon dépôt de 500 $. À date, il n’y a pas eu de réparation ou d’entretien nécessaire, et mes dépenses se limitent à l’électricité (environ 150 $ pour 10 000 km) et les lave-autos. J’en conclus que la Ioniq répond bien à mes besoins et que l’achat tient la route pour moi. Pieter Cette voiture est une vraie merveille de technologie. La tradition veut qu’on se rende à Austin le 1er janvier. La distance est de 120 km et ce 1er janvier 2018, la température extérieure était autour de -22˚ C. Avec la prudence d’un parent responsable et un peu inquiet, j’ai demandé aux enfants d’amener des vêtements pour une marche à l’extérieur de 30 minutes. D’après mon expérience récente avec la voiture par grand froid, je peux espérer faire environ 120 km avec la voiture. Aujourd’hui, comme on était quatre dans la voiture, je pensais devoir chauffer plus pour éviter le givrage. Avec le chauffage à 20°C sur le parebrise en avant, le chauffage de la vitre en arrière et la clim (A/C) on était quand même assez bien dans la voiture. Comme d’habitude, j’ai pu conduire sans tuque et sans mitaines. Ma fille en arrière avait un peu froid aux pieds. Il semble qu’on ne peut pas réchauffer le parebrise et les pieds au même moment. Comme compromis, j’ai alterné entre les deux options. Je pense que j’aurais pu faire 130 km et me rendre d’un coup à la borne à Austin. Par prudence, on s’est arrêté à Bromont. En 24 minutes, à peine assez de temps pour chercher un café chez Tim Horton, cette petite voiture a tiré 16,38 kWh de la borne. À une minute de marche de la destination à Austin, il y a maintenant une borne 240V de Circuit électrique. Elle a fourni 11,50 kWh à la voiture.
Le retour était sans histoire aussi. Avec un départ à froid, ça prend plus d’énergie au début pour réchauffer l’ensemble. Je pense qu’on aurait pu faire 120 km, mais on aurait pu tomber en panne sèche dans les rues de Montréal. On n’a pas pris de risque et au Saint-Hubert Richelieu, on a fait un mini arrêt de 19 minutes pour prendre un coke diet et pour donner 14,40 kWh à la voiture. Tôt en soirée, ma borne à la maison a terminé la recharge en donnant un autre 14,40 kWh à la voiture. En total, pour une distance de 241 km, ma voiture a pris 56,68 kWh des bornes. La voiture a alors utilisé 23,51 kWh/100 km. En électricité (circuit électrique + borne maison), la sortie a couté 10,50 $. On a, par contre, dépensé 20 $ dans les restaurants. Je voyais la sortie hivernale à Austin comme un défi pour la voiture. C’est la chose la plus difficile que je pensais faire avec l’IONIQ. Finalement, il n’y a rien de spécial à signaler. Si je relate mon expérience, c’est pour exprimer mon soulagement et pour vous rassurer. Je pense que c’est quand même notable qu’on puisse parcourir 120 km sans souci en hiver en restant au chaud dans sa voiture électrique. Pieter Je suis avec intérêt les échanges sur le « forum Hyundai IONIQ et autres » au sujet « 175 km d’autonomie. Est-ce normal ? ». Je peux confirmer l’observation de Francois B que le préchauffage de la batterie fait une grande différence pour l’efficacité. J’ai une routine quotidienne très stable avec un déplacement vers le bureau le matin et un retour à la maison en après-midi. Je suis heureux d’avoir un garage intérieur chauffé à 15 °C. Au bureau, je stationne à l’extérieur et il n’y a pas de bornes de recharge. La distance entre les deux endroits est d’environ 20 km (la distance dépend de ce qu’Android Auto me propose comme chemin le plus rapide). D’habitude, le trajet prend environ 40 minutes. Des fois, comme pour la mesure de 37,1 kWh/100 km alors que la durée du trajet a été de 1 h 42, mon chemin ressemble malheureusement à un stationnement. Les points bleus représentent les mesures du matin et les points orange celles de l’après-midi. En gros, on voit que les mesures se regroupent assez bien.
Il sera intéressant de voir ce qui se passera pour des trajets plus longs et plus rapides. Je présume que pour des plus longs trajets, cela fera moins de différence si l’on part préchauffé ou à froid. J’espère que la batterie se réchauffera assez par elle-même par l’utilisation et que la bonne isolation thermique de la batterie permettra de rester près de la ligne bleue. Cela reste à confirmer. Pieter Bonjour, En été, j’ai été impressionné par l’autonomie de la IONIQ. Avec l’automne qui progresse et l’hiver qui s’installe tranquillement, même à Montréal, je vois que mes mesures se dégradent. Alors je regarde les blogues et forums, je commence à prendre des notes et j’essaie de comprendre. Je comprends qu’avec mes pneus Michelin ICE Xi3, il y a une perte par rapport aux pneus « Energie Saver » que j’avais pour l’été. Aussi, je comprends que la friction au roulement augmente avec la température qui diminue (graphique de Phillippe Lemieux le 7 décembre). Également, je comprends que la densité de l’air augmente en hiver. Entre 20 °C et 0 °C, la densité augmente de 7 % et entre 20 °C et -20 °C de 16 %. Cela se traduit par plus de friction de l’air. Je présume que l’efficacité de la batterie sera une fonction désagréable de la température qu’il faudra déterminer. Malheureusement, je ne sais pas comment faire pour avoir la température effective de la batterie. Au démarrage avec une température extérieure de -6 °C, j’ai vu le chauffage prendre plus que 5 kW. Avec cela, la voiture se réchauffe plus rapidement que les voitures à essence que j’ai eues. Heureusement, après le départ, l’énergie requise pour le chauffage descend assez rapidement. En fait, je tiens à mon confort et je garde le chauffage à automatique pour 21 °C. Au besoin, au démarrage, je fais chauffer le volant. Je conduis sans gants et sans tuque. Je note au début et à la fin de chaque trajet le gom, le kilométrage et le pourcentage disponible de la batterie. Pour le trajet au complet, je note la température extérieure, la durée du trajet, le kWh/100 km indiqué pour le trajet par la voiture, les options de chauffage et l’état de la route. Les informations du gom ne sont pas utiles pour mes besoins d’analyse. On ne peut pas non plus se servir de l’indication de l’efficacité qu’on peut avoir pendant la conduite, comme il s’agit d’une sorte de moyenne. Par contre, le pourcentage de la batterie disponible est bon dans le sens qu’elle ne change pas entre deux trajets (à date) et j’ai confiance dans l’information (le kWh/100 km) qu’on obtient en arrêtant la voiture. Entre le 23 novembre et le 9 décembre, j’ai fait 33 petits trajets d’en moyenne 23 km. Je passe beaucoup de temps sur les routes de l’Ile de Montréal où l’on ne roule que rarement à la vitesse maximale permise. J’ai obtenu entre 13,1 et 22,6 kWh/100 km pour l’efficacité (ou bien une autonomie entre 124 et 214 km). Je vous montre d’abord l’efficacité en kWh/100 km en fonction de la température. Pour l’instant, ça oscille autour du 16 kWh/100 km. Avec la batterie de 28 kWh, avec les mêmes informations, on peut aussi regarder l’autonomie. Mes mesures sont surtout en ville à basse vitesse. Il faut prendre cela avec un grain de sel si on veut savoir quelle distance on pourra parcourir sur l’autoroute. Vous voyez qu’il y a beaucoup de variabilité. Des fois, je suis pris dans un bouchon de circulation ou je m’amuse à partir rapidement aux feux de circulation. Pour d’autres trajets, je pars au chaud de mon garage intérieur et il n’y a pas de circulation. Il manque, pour l’instant, surtout les températures froides. Les semaines prochaines devraient nous les fournir.
Pieter Bonjour à tous,
J’ai attendu de bien voir l’évolution de l’autonomie depuis mon dernier billet du 17 septembre pour écrire ce qui suit. J’avais alors 3 300 km au compteur il y a 2 mois et demi, et me voilà rendu à presque 8 200 km parcourus. J’ai pu parcourir en plein milieu d’octobre un allé/retour Granby/Gatineau en passant par l’Ontario et cela s’est passé très agréablement. J’ai eu la chance de rencontrer le modèle de ma Ioniq à chacune des bornes de recharge que j’ai utilisées avec des conducteurs à chaque fois différent. Cela fut très drôle et après avoir dit cela sur les réseaux sociaux, une personne m’a conseillé de jouer à loto Québec ce qui m’a permis de gagner 50 dollars à l’un des tirages puisque j’ai suivi son idée lol. Pour revenir à mon trajet, une seule petite recharge de 20 minutes à Vaudreuil-Dorion ou à Rigaud m’a suffi à boucler mon trajet. Au retour, j’ai même fait un détour par le centre de Montréal pour déposer mon beau-frère et j’ai pu rentrer de Gatineau, avec encore 60km au compteur en arrivant à Granby. Bref, l’autonomie est plus que suffisante pour un trajet de 300 km. Les 200 km promis de la Ioniq sont bien respectés et un petit temps d’arrêt de 20 minutes n’est vraiment pas la mer à boire. Avec les températures qui se sont refroidies graduellement, je suis tombé de mes 245 km quotidiens en été à 210 km fin octobre, et 200 km début novembre. Je roule toujours de façon économique, je respecte les limitations, je branche la clim lorsque nécessaire (réglé sur éco) et j’ai le niveau de régénération au maximum en tout temps. En parlant de respecter la vitesse, j’ai trouvé un autre point fort de la Ioniq avec le hayon du coffre ! Hé oui, malgré la visibilité réduite que les gens peuvent reprocher à ce genre de véhicule, il faut dire que c’est très agréable d’avoir le hayon qui masque les lumières des véhicules qui vous collent aux fesses ! Ce n’est pas très fort de la part de ces conducteurs, surtout lorsqu’il pleut ou qu’il neige, c’est même très idiot je dirais, mais l’avantage est que le hayon nous fait presque oublier leur présence ^^ Aujourd’hui, lundi 27 novembre, -7 degrés Celsius, de la neige sur le capot le matin et le soir, voilà ce que ça donne : Préchauffage à 25 degrés Celsius en partant sur du 120 volts, batterie à 97% ou 98%, 170 km d’autonomie clim coupée, et 150 km avec la clim réglée sur 20 degrés Celsius que j’utilise toujours avec parcimonie. Après 70 km parcourus, il me restait 90 km au compteur de disponible, et pourtant j’ai utilisé le chauffage plus qu’à l’habitude. Puisque je constate que j’ai assez d’autonomie, je me permets de laisser le chauffage plus longtemps pour bénéficier d’un peu plus de confort. Donc, en faisant les calculs, cela me donne environ 160 km pour cette température, avec des pneus d’hivers, la clim et la neige, avec 80% de route à 80/90 km/heure et le 20 % restant autour de 50/70 km/heure. Cela vaut ce que ça vaut, mais pour ma part, je suis plus que satisfait. On choisit une auto en fonction de nos besoins, et les miens sont largement comblés. Cela dit, j’essaye depuis peu d’utiliser les manettes de régénération au volant. Je coupe toute régénération pour bénéficier de l’élan de la voiture lors de montée et j’essaye de maintenir une vitesse constante par la simple inertie de l’auto, puis je varie le freinage par régénération pour ne pas aller trop vite lors des descentes (en somme, je ne freine presque plus). Je dois dire que c’est plus efficace que de rester sur une régénération constante à 100% du temps et que cela me fait gagner une dizaine de km sur un trajet de 55 km en fonction du type de terrain, et cela en hiver. Je gage que si je m’étais amusé à utiliser ces manettes en été, j’aurais pu atteindre une autonomie de plus de 260 km comme j’ai entendu en parler autour de moi avec d’autres conducteurs de la Ioniq. Avec l’expérience, il sera donc facile d’avoir une meilleure autonomie, mais c’est sûr que c’est un apprentissage. Et cela est très difficile de revenir ensuite à un pétrolosaure (mentalement parlant) comme ce fut le cas pour mes changements de pneus. La concession m’en avait prêté une le temps d’une journée, et j’ai trouvé le vacarme assourdissant de revenir à un moteur thermique et la conduite était du coup bien plus désagréable… j’en ai encore la chair de poule rien que d’y penser, arf…. Autre point que j’ai pu observer sur la Ioniq : - La portière côté conducteur a tendance à grincer lorsqu’on l’ouvre ou la ferme quand il pleut beaucoup, à moins que ce soit le froid. Sur les réseaux sociaux, cela semble être répandu. Sur mon auto, cela me l’a fait seulement 2 jours et ça s’est arrêté aussi vite que c’est apparu. - Lorsqu’il fait très froid, la pompe à chaleur met à peu près une ou deux minutes à être efficace (ne pas oublier d'appuyer sur HEAT), et elle peut faire un bruit semblable à celui d’un moteur thermique mais en plus doux quand même. Rien de très choquant, simplement une observation. - La trappe à recharge a tendance à geler lorsqu’il pleut ou neige, ce qui est récurrent sur tous les types d’auto électriques. Je me contente de mettre plusieurs sacs plastiques autour des connexions et sur la trappe, et cela résout le problème. Il y a différentes solutions alternatives lorsqu’on recharge à l’extérieur pendant une nuit, des housses protecteurs, un écodome aussi disponible sur internet, mais des sacs plastiques, ça fonctionne aussi même si c’est laid ^^ - Le siège chauffant est vraiment efficace et le volant aussi mais il aurait pu être un peu plus fort à mon goût. - Il faut faire attention à la porte du hayon avec la vitre arrière lors de l’ouverture car avec le dépôt de glace, cela pourrait laisser des rayures à l’ouverture et fermeture de la porte (au niveau des contours de la vitre). - Le pare-brise a tendance à ne pas bien dégeler sur le bas proche des essuie-glaces, par contre tout le centre de la vitre l’est parfaitement. Le hayon se dégèle bien aussi. - Pour le tarif Hydro-Québec, j’ai à peu près 30$ d’électricité en + tous les mois depuis que j’ai la Ioniq, soit 120 dollars en 4 mois + 46$ sur les BRCC lors des longs trajets. Cela donne 166 dollars pour 8200 km parcourus. Comparativement, cela m’aurait coûté entre 650 et 700 dollars (minimum) en essence avec mon ancienne Mazda 3. Le ratio de 1 pour 4 moins cher est bien respecté pour la consommation électrique contre un moteur thermique dit « économique ». J’en profite aussi pour dire qu’il est préférable de régler le GPS de son cellulaire que celui de la Ioniq. La carte n’est pas à jour et les travaux ou les déviations ne sont pas affichées, ce qui peut faire des détours assez contraignants surtout que cela ne rentre pas dans le trajet prévu. Avec un cellulaire, j’utilise Plan de l’Iphone, et cela est bien plus précis. Aussi, lorsqu’on règle un trajet sur la Ioniq, l’ordinateur semble retenir l’autonomie que j’appellerais « sécuritaire » (la zone verte dans le panneau portée), ce qui donne une autonomie moins grande que la capacité réelle disponible. Cela peut surprendre au début, mais il suffit de comprendre qu’on a encore une réserve. Je conseillerais de ne pas utiliser le GPS de la Ioniq pour avoir constamment la réelle autonomie affichée, et vous aurez en plus une carte à jour avec votre cellulaire. C’est à peu près tout pour le moment. Le prochain test sera lors des grands froids à -20/-30 si on la « chance » d’en avoir bientôt. Voici quelques photos pour accompagner ce billet, avec les dates, et l’autonomie du mois d’octobre. Merci de me lire, je vous souhaite de passer de belles fêtes de fin d’années ! Elles s’en viennent vite ! :-) Paul Je vais vous faire part de quelques incertitudes autour de la nouvelle technologie des voitures électriques.
On nage dans l’inconnu pour le temps de livraison de la Ioniq. Un client content d’un essai, avec le programme de jumelage de l’AVEQ, a commandé sa Ioniq le 24 octobre et devrait la recevoir dans 4 ou 8 mois. Une cliente qui voulait commander sa Ioniq le 29 octobre, n’a pas réussi de le faire. On lui a dit que les commandes pour la Ioniq 2017 étaient terminées, qu’il n’y avait pas de prix confirmé pour le modèle 2018, et que la demande dépasse nettement l’offre. Nous avons fait une petite sortie à Québec sur deux jours. Nous sommes partis après une recharge à 100% à la maison, et il y avait alors un bon 241 km d’indiqués sur le tableau de bord comme distance disponible. À notre désarroi, ça tombe brusquement à 192 km sous la porte cachère de la copropriété. La destination prévue est le Tim Hortons à Laurier Station (à 203 km de la maison) où nous aimerions manger et utiliser la borne de recharge rapide. Les hypothèses fusent : un nouveau calcul à cause du calendrier qui avance vers l’hiver, un bris mécanique, une dernière recharge pas complétée, la voiture a compris qu’on allait faire de l’autoroute (comme on a entré la destination dans le GPS) et supposé une vitesse de 115 km/h, etc. Finalement, l’estimation initiale était la bonne. On arrive au Tim Hortons avec 40 km sur le compteur. Pendant le petit voyage, on a aussi vu un saut de 40 km dans le bon sens pour une plus grande distance. À l’hôtel, il y avait trois bornes de recharge. À notre surprise, il n’y a pas de bornes au Musée National des beaux-arts du Québec. C’est quand même dans une zone très touristique de la ville… Par contre, vous trouverez beaucoup de bornes gratuites sur l’ile d’Orléans. En revenant, on s’arrête au restaurant Chavigny entre Trois-Rivières et Québec. On a un petit choc en arrivant à la borne. Il y a déjà une Tesla S stationnée pour recharger. Heureusement pour nous, la Tesla recharge au 240 V et la borne rapide est alors disponible pour notre voiture. Pour revenir, on pense avoir 213 km de distance disponible. Peut-être que ça sera assez pour les 199 km jusqu`à la maison. Peut-être pas non plus. La marge augmente en route de 14 km à 30 km puis redescend à 15 km. On décide de ne pas prendre de risque et d’en ajouter un peu à l’aire de service du point du jour. On monte la batterie à 40 % et chez nous il en reste toujours pour 40 km. Finalement, on a fait 675 km en deux jours et on a tout au plus perdu 10 minutes avec la dernière recharge. Les recharges rapides étaient combinées avec des pauses pour manger de 35 minutes. Les trois recharges avec le circuit électrique ont couté 12,75 $ au total. Toutefois, il a été de l’ouvrage pour ma femme de planifier les arrêts aux moments les plus stratégiques. On veut arrêter 30 km avant la panne sèche, à une borne rapide et à un restaurant où on aime manger au moment qu’on a faim. Ça fait beaucoup de choses à gérer avec le téléphone LG. Le GPS de la voiture n’est pas d’une grande utilité comme la carte pour les bornes n’est pas à jour. Le GPS a aussi un peu de misère avec les abréviations. Par exemple « Jean Talon st. » = « Saint Jean Talon ». Ça fait quand même rire quand on l’entend en tournant sur l’avenue Jean Talon. Des fois, on n’arrive pas à faire comprendre au GPS de la voiture où on veut aller. Une prochaine fois, on utilisera l’option « Trip planner » de plugshare sur le cellulaire. Finalement, après un très grand nombre d’essais, j’ai réussi à activer Android Auto de mon téléphone sur l’écran de la voiture. Je n’ai pas bien compris qu’est-ce qui ne marchait pas avant que ça ne finisse par marcher. Je pense que je n’avais pas le bon fil pour faire le lien entre l’auto et le téléphone. D’habitude, ça me prend une heure pour revenir à la maison en heure de pointe. Avec Google, tournant toujours avant le bouchon, je l’ai fait en 36 minutes. Définitivement, l’expérience est à répéter. Finalement, ma femme a trouvé de l’information au sujet d’un rappel pour la Ioniq électrique 2017: https://www.guideautoweb.com/rappels/2017433/ D’après Transport Canada, 173 voitures sont dans le lot. Le problème peut provoquer une perte de puissance pendant que la voiture est en mouvement. Comme il n’y a pas de milliers de Ioniq sur la route, il me semblait alors que j’avais des bonnes chances d’être du nombre. Le concessionnaire n’était pas au courant d’un rappel, mais les propriétaires affectés sont avertis directement par Hyundai Canada quand il y a un rappel. J’ai appelé Hyundai Canada et ils ont vérifié que mon VIN ne fait pas partie du rappel. Je ne sais pas quoi penser de cette histoire et je vous invite à laisser un commentaire si vous êtes touché par le problème. Pieter |
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