Nissan lance un nouveau service d’autopartage avec des véhicules électriques biplaces destinés uniquement à la conduite urbaine. Après plusieurs essais au cours des quatre dernières années, la compagnie offrira ce nouveau programme d’une durée de deux ans dans la ville de Yokohama, au Japon, avec une flotte de 25 véhicules.
Ce nouveau service sera offert au moyen du « nouveau concept mobile de Nissan » connu comme le « Twizy » de Renault, partenaire de Nissan. Bien qu'il ait des caractéristiques de sécurité limitées, le véhicule tout-électrique de 500 kg (1 100 lb) est autorisé sur les routes. Il peut atteindre une vitesse maximale d'environ 80 km/h et est doté d'environ 100 km d’autonomie. Tout ça n’est pas énorme, mais Nissan parie qu'il « encouragera des options de transport à faible émission, améliorera la qualité du transport et favorisera le tourisme ». Voici quelques images du véhicule :
Les essais antérieurs n'offraient qu'un service de voiture à sens unique, mais le nouveau programme permet maintenant un service aller-retour et comprend également des visites guidées autour du centre de Yokohama et des locations de voiture à long terme pour les entreprises.
Il s'agit d'un partenariat public-privé entre la ville et Nissan, qui pourrait servir de référence à de futurs programmes. Le service coûte 250 yens (2.22 $ US) pour 15 minutes, plus une charge de base de 200 yens (1.78 $ US), avec une charge quotidienne maximum de 3000 yens (26.64 $ US). Les utilisateurs n'ont besoin que d'un permis de conduite valide, d'un téléphone intelligent pour accéder au site Web et d'une carte de crédit. Ils peuvent réserver les véhicules 30 minutes à l'avance.
Comme la plupart des constructeurs automobiles, Nissan investit actuellement dans différents projets de l'industrie de l'autopartage, qui devrait croître considérablement dans les années à venir. La compagnie se concentre sur la fabrication de véhicules électriques destinés à ces services et souhaite utiliser éventuellement des véhicules électriques autonomes.
Le mois dernier, l'alliance Renault-Nissan annonçait ses plans d’offrir une flotte de VÉs autonomes destinés au transport public et à la demande. Source : Electrek Contribution : Peggy Bédard
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Après la Silicon Valley et Tel Aviv, Renault ouvre un troisième Open Innovation Lab appelé « Le Square » à Paris. Ce nouveau laboratoire a pour objectif de définir de nouvelles façons de travailler et d'explorer l'avenir de la mobilité en ouvrant les frontières de l'entreprise et en encourageant la coopération autour de nouveaux types d'organisation d'affaires et d'acteurs de l'écosystème français.
« Renault fabrique des voitures depuis plus de 100 ans », explique Pierrick Cornet, directeur mondial de l’ingénierie avancée. « Mais comme notre industrie évolue très rapidement, nous devons rester à l'avant-garde et innover continuellement en travaillant sur les nouvelles technologies, les voitures connectées et les véhicules électriques, pour définir l'avenir de la mobilité afin de pouvoir offrir à nos clients le meilleur service possible. » Le Square a été conçu comme un véritable laboratoire expérimental, ouvert à son environnement d'affaires et proche des équipes Renault et de l’alliance Renault-Nissan afin de faciliter la prolifération des idées. Géré conjointement par les équipes internes de Renault et des partenaires extérieurs en vue d'atteindre un objectif commun, il contribuera à renforcer la stratégie d'innovation de Renault et de l'alliance. Après la Silicon Valley et Tel Aviv, Renault a choisi la France pour son troisième laboratoire, car le pays compte déjà 228 incubateurs d'entreprises et 49 accélérateurs. La seule région Ile-de-France compte plus de 3 000 start-ups. Par ailleurs, Paris est classée quatrième parmi les capitales mondiales les plus attrayantes pour les investisseurs, qui considèrent Paris propice à la technologie de pointe. Deux autres laboratoires d'innovation Le laboratoire de Tel-Aviv, en Israël, ouvert en juin 2016, a pour but de promouvoir les véhicules électriques et d'encourager la créativité en mettant l'accent sur la mobilité de l'avenir. Il est situé sur le site de la Porter School of Environmental Studies, célèbre université technologique de Tel Aviv, et travaille en particulier sur les thèmes du véhicule électrique, de l’après-vente et de la sécurité Internet. Ce laboratoire d'innovation est le fruit d'une coopération entre Renault, dans le cadre de l'Alliance Renault-Nissan, et de l'Institut d'innovation du transport de Tel-Aviv. Celui situé dans la Silicon Valley aux États-Unis, ouvert en 2011, a été la première initiative d'innovation. Il collabore avec l'écosystème de startups du monde entier et les universités californiennes de Stanford et de Berkeley. Ce laboratoire contribue aux efforts de recherche de l'alliance en conduite autonome, et en particulier au développement de l'intelligence artificielle. Il développe des services connectés innovants en coopération avec les start-ups de la Silicon Valley et explore de nouvelles approches de la mobilité. Open Innovation chez Renault La création de ces Open Innovation Labs s'inscrit dans la stratégie de culture et d'innovation de l'alliance Renault-Nissan : elle permet de cultiver des opportunités d'innovation à partir d'un écosystème ouvert (start-ups, universités, investisseurs) et de l'économie locale (les autorités locales, les consommateurs, le marché). Ces laboratoires regroupent sous un même toit les trois piliers de l'innovation ouverte: mise en commun des connaissances (événements, conférences, groupes de réflexion, rencontres); créativité et méthodes de conception innovantes (Design Thinking, Fablab); ainsi que les leviers de la nouvelle économie (accélérateurs de start-up, méthodes coopératives et ouvertes, et plates-formes). Source : Electric Cars Report Contribution : Peggy Bédard Tesla pourrait devenir une société de 1 trillion $, l'Alliance Renault-Nissan veut offrir un service tout électrique de transport à la demande, la Corvette électrique établit un nouveau record de vitesse, et EVgo et ABB s'allient pour déployer une station de charge rapide à haute puissance : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Les acheteurs de la Tesla Model 3 ne pourront pas tester le P100D, Renault-Nissan devient le plus grand fabricant mondial de VÉs, la California Air Resources Board accordera jusqu'à 10 millions de dollars pour l'électrification des autobus scolaires, et Volkswagen dévoile comment elle dépensera les 2 milliards de dollars dus après le DieselGate : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Le ministre allemand de l'Environnement choisit une Model S, la première navette électrique autonome des États-Unis, émissions des moteurs diesel : la France cible Renault, l’Angleterre Fiat, et Audi redoublera d’effort en Chine avec 5 nouveaux modèles électriques : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Salon de l’auto de Detroit : L’autonome et tout-électrique Rinspeed Oasis, l'ancien chef des communications de Tesla rejoint Dyson, des informations sur le prix de la FF 91 et Renault élargit son offre de véhicules utilitaires tout-électriques : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Dans un effort pour réduire considérablement les coûts de fabrication de leurs véhicules électriques, Nissan, Renault et Mitsubishi partageront leurs ressources d'ingénierie pour développer un châssis adapté à chaque modèle que les trois sociétés construiront. Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, s'efforce de faire baisser le prix de détail des voitures électriques afin qu’elles soient aussi compétitives que les voitures conventionnelles.
Malgré le fait que les VÉ possèdent de nombreux avantages par rapport aux voitures à moteur à combustion interne, le grand public continue de rechercher le prix le plus bas. Dans le but d'amener les gens à privilégier les voitures électriques, des gouvernements de partout dans le monde offrent maintenant une gamme étonnante d'incitatifs à ceux qui choisissent de passer à l’électricité. Aux États-Unis, les acheteurs de VÉ peuvent se qualifier pour un maximum de 7 500 $ en crédits d'impôt fédéraux, mais ce qui fait réellement une différence chez certaines personnes ce sont les incitatifs non monétaires comme l'accès aux voies rapides, le stationnement ou la recharge gratuite. En Chine, quelqu'un qui achète une voiture conventionnelle dans une des villes les plus populeuses du pays peut attendre jusqu'à 5 ans pour enregistrer son véhicule. Une personne qui achète une voiture électrique se qualifie immédiatement. Mitsubishi est depuis peu sous le contrôle de Nissan, après qu’un scandale sur l'économie de carburant eût presque ruiné la compagnie plus tôt cette année. La publication d’affaires japonaise Nikkei a rapporté que les trois sociétés utiliseraient le châssis redessiné destiné à la prochaine génération de LEAF - à venir en 2018 - comme base pour chacune de leurs futures voitures électriques. Développer un châssis plutôt que trois réduira significativement les coûts de développement. Les compagnies partageront également des composants clés comme le moteur, l'onduleur et la batterie, ce qui réduira encore davantage les coûts de production. Ghosn s’est donné pour mission d’offrir un VÉ au marché chinois pour 8 000 $ ou moins. Ce ne sera pas un modèle comparable à une Tesla, mais dans un pays qui vend près de 20 millions de voitures par année, de nombreux conducteurs sont à la recherche d'un transport de base plutôt que d'une voiture de luxe. Les véhicules électriques ne sont plus aussi inusités qu’en 2010, au moment où la LEAF a été mise en vente. L'intérêt pour la conduite électrique est à un niveau record. De nombreux observateurs de l'industrie s'attendent à ce que les VÉ deviennent la norme au cours de la prochaine décennie. Des prix plus élevés que les voitures classiques sont la seule chose qui empêche la frontière de se briser. Si Nissan, Renault et Mitsubishi peuvent trouver une façon de réduire le coût de leurs modèles électriques de 20%, elles pourraient devenir la force dominante sur le marché mondial des véhicules électriques. Source : Gas2 Contribution : Peggy Bédard Une nouvelle compagnie pour la voiture autonome de Google, les prochaines générations de LEAF et de Zoe partageront une plate-forme commune, les premières Chevrolet Bolt 2017 offertes en Californie et plus de 100 000 VÉ sur les routes norvégiennes : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Des véhicules autonomes Renault Zoe seront testés à Boston par nuTonomy, des nouvelles de la Ford Focus électrique 2017, l’entreprise canadienne Girfalco prévoit une voiture sport électrique à 3 roues et l’île T’au alimentée totalement par un microréseau d’énergie solaire et de batteries Powerpack : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard La nouvelle a été confirmée la semaine dernière, le constructeur automobile japonais Nissan a finalisé le rachat d'une participation de 34% dans Mitsubishi Motors (MMC), qui se retrouve maintenant dans l'alliance formée avec Renault.
Carlos Ghosn, PDG de Renault et de Nissan, ajoutera dorénavant à son horaire bien chargé le poste de directeur du conseil d’administration de MMC. Nissan a officialisé la transaction d’un montant de 237 milliards de yens, soit 2,1 milliards d'euros (3 milliards $ CAD). Elle avait entamé les démarches pour le rachat en mai dernier, quelques semaines après que des révélations de falsification de données visant Mitsubishi aient fait surface. Face aux critiques soulevées par cette nomination, Ghosn a fait quelques précisions sur son nouveau rôle, en insistant sur la distinction entre ses différentes responsabilités. Il restera impliqué dans les trois entités, mais dans des rôles distincts. Le PDG actuel de Mitsubishi Motors, Osamu Masuko, conservera son poste de directeur général exécutif, afin de permettre la transformation nécessaire de la compagnie. Selon lui, cette transaction permettra à Mitsubishi de résister aux changements rapides de l’industrie automobile. Grâce à cette nouvelle alliance et au partage de connaissances et de ressources qui en résultera, cette transaction devrait permettre des économies évaluées à environ 25 milliards de yens (320 millions $ CAD) pour les deux prochaines années. Nissan et Mitsubishi prévoient utiliser des plateformes communes pour la construction de leurs voitures dans l’avenir, et Ghosn a tenu a souligner que ce nouveau partenariat ne signifiait en rien la fin de la production de voitures chez Mitsubishi. Selon lui, l’alliance Nissan, Mitsubishi Motors et Renault créera une nouvelle force dans l'industrie automobile pour les faire grimper au top 3 mondial des plus grands constructeurs automobiles au monde, aux côtés de Toyota et de Volkswagen. Source : La Presse Contribution : Peggy Bédard Nouvelle image de la Fisker électrique, Otto complète une première livraison avec un camion autonome, un Infiniti électrique pour Nissan et le système hybride de 48 volts de Continental en production pour la nouvelle Renault : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
WiTricity et Prodrive développeront un système de recharge sans fil de 11 kW, dévoilement du tout-électrique Trezor de Renault, d’autres annonces pour Mercedes et le meilleur trimestre de l'histoire de Tesla : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
L'Alliance Renault-Nissan et Microsoft Corp. ont signé un accord de partenariat mondial pluriannuel pour développer les technologies de demain qui feront progresser les expériences de conduite connectée dans le monde.
Dévoilé lundi 26 septembre, en marge de la conférence Microsoft Ignite, les deux groupes ont annoncé leur collaboration au développement des futurs services connectés pour les véhicules reposant sur Microsoft Azure, l'une des offres «infonuagique intelligent» de Microsoft. Ces nouveaux services amélioreront l'expérience du client grâce à la navigation avancée, la maintenance prédictive et les services centrés sur le véhicule, le contrôle à distance des fonctions du véhicule, mobilité externe et mises à jour en temps réel [NDLR:Nissan Connect].
"La voiture devient un espace de plus en plus connecté, intelligent et personnel" explique Ogi Redzic, Vice-Président Alliance, responsable des Véhicules connectés et Services de mobilité. "Ce partenariat avec Microsoft nous permet d'accélérer le développement des technologies clés indispensables pour réaliser les scénarios que veulent nos clients et en bâtir de nouveaux, inédits, qu'ils n'imaginent même pas. Notre ambition est de devenir le fournisseur de la mobilité connectée pour tous, avec une seule plateforme mondiale."
Vers les services connectés et la conduite autonome
L'Alliance Renault-Nissan est pionnière dans les fonctions de conduite autonome et les prestations de connectivité destinées à des véhicules grand public vendus à des prix abordables. L'Alliance veut ainsi développer des technologies et des options de connectivité qui mèneront d'ici 2020 au lancement de plus de 10 véhicules équipés de fonctions de conduite autonome et de services permettant d'utiliser au mieux le temps libre passé à bord. Renault-Nissan continuera de développer et de lancer de nouveaux services connectés et des applications de connectivité qui permettront à chacun de rester connecté à son environnement professionnel, ses loisirs et aux réseaux sociaux ainsi que des services spécifiques à l'automobile basés sur les données d'utilisation. Ces services permettront le suivi en ligne, le diagnostic à distance et la maintenance préventive, afin de simplifier et d'améliorer la relation entre le conducteur et son véhicule.
Nissan est connue pour sa LEAF tout-électrique, mais le constructeur japonais pourrait également offrir des VÉ dotés de prolongateurs d’autonomie propulsés à l’essence.
L'année dernière, des informations ont laissé entendre que Nissan se préparait à lancer un VÉ à autonomie prolongée autre que la LEAF. Des nouvelles provenant du Japon prétendent maintenant que Nissan présentera ce modèle très bientôt. Ce véhicule à autonomie prolongée serait une variante de la sous-compacte à hayon Nissan Note, et serait mis en vente au Japon en novembre, selon Nikkei Asian Review. On y décrit une Note dans laquelle « les roues tireront leur puissance de la batterie uniquement », mais on y donne très peu d’autres détails. La Note ne s’est jamais vraiment démarquée sur le marché américain, où elle est vendue sous le nom de Versa Note, mais elle est très populaire dans d'autres marchés. Nissan aurait pour objectif un prix de base d'environ 2 millions de yens (25 350$ CAD) dans son marché national, afin de minimiser la prime sur les voitures à essence de taille similaire. Le constructeur automobile peut s’appuyer sur son expérience antérieure avec des groupes motopropulseurs électriques à autonomie prolongée. Au Mondial de l’automobile de Paris en 2014, son partenaire Renault a dévoilé la voiture concept Eolab, une petite berline hybride rechargeable conçue pour fonctionner majoritairement sur l'énergie électrique.
Mahindra devrait présenter un VUS tout-électrique en 2020, VW triche encore sur des chiffres, augmentation de l’autonomie de la Kia Soul 2018 et Renault serait sur le point de dévoiler une nouvelle Zoe tout-électrique : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus.
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Contribution : Peggy Bédard
Le constructeur, qui vient d'ouvrir avec l'Ecole centrale de Nantes une chaire de recherche sur la propulsion électrique, entend conserver, à long terme, son leadership dans le véhicule électrique.
Pas question de se laisser distancer. C’est dans ce contexte que Renault vient de signer un partenariat de cinq ans avec l’Ecole Centrale de Nantes pour créer une chaire de recherche sur la propulsion électrique. «Elle sera pour nous un catalyseur pour accélérer le développement des futurs moteurs électriques, annonce Philippe Schulz, directeur de l’ingénierie groupe motopropulseur électrique et hybride chez Renault. Son objectif est d’explorer de nouvelles pistes d’optimisation sur la performance, la robustesse, la sécurité et les coûts des motorisations électriques et hybrides. »
Une start-up sur le campus
Quelque 4,6 millions d’euros seront investis dans ce projet (2,3 millions par Renault et autant par l’Ecole). Cette chaire est constituée comme une véritable start-up qui va vivre sur le campus pendant cinq ans. Elle occupera une trentaine de chercheurs internationaux, professeurs, ingénieurs et autres doctorants, sous la direction de Malek Ghanes. « Les résultats se retrouveront assez vite sur les véhicules, prévoit Philippe Schulz. Ils aboutiront à une baisse des coûts et à une amélioration de la fiabilité à iso-performances.Nous n’en sommes qu’au début de la courbe d’apprentissage. Les progrès espérés sur les moteurs sont tout aussi importants que ceux attendus sur les batteries. C’est le couple batterie/système de charge et moteur qu’il faut prendre en compte pour améliorer l’autonomie. Mais le moment où la question de l’autonomie ne se posera plus est proche. » A Nantes, la Chaire va également travailler sur les propulsions hybrides « mais à partir de l’apprentissage fait sur le véhicule électrique ». Une gamme conjointe Renault et Nissan Désormais, Renault et Nissan seront mieux coordonnés et vont élaborer une gamme de moteurs électriques, sur lesquels ils communiqueront lorsque les technologies seront abouties. « Il y aura quelques briques technologiques sensiblement différentes, précise Philippe Schulz, mais elles s’intégreront dans une gamme conjointe ». Une partie des technologies mises au point à Nantes pourront servir à d’éventuels futurs véhicules à pile à combustible« qui font partie du panorama.» En parallèle à cette initiative nantaise, Renault travaille également sur les prochaines générations de batteries, notamment avec les CEA et le CNRS. Pour l’heure, il utilise pour Zoe une batterie assemblée à Flins, dont les éléments sont fournis par l’équipementier coréen LG. Tesla, un utile concurrent Renault, ne risque-t-il pas d’être dépassé par Tesla et ses technologies d’avant-garde très médiatisées ? « Tesla est différent par le prix, se défend Philippe Schulz, par le poids, il embarque plus de batteries, moins performantes que celles que nous utilisons. Mais cette compétition est salutaire. Elle va permettre de définir les nouveaux standards et l’interopérabilité. » En attendant, le constructeur entend conserver son leadership. Il revendique plus de 100 000 ventes de véhicules électriques et reste leader en Europe sur le marché des VE particuliers et utilitaires avec 27% de pénétration. Source :Pro L'argus Contribution : Martin Archambault
Autonomie et mise à jour OTA pour la Chevrolet Bolt, Renault livre son 100 000è VÉ en Norvège, retour sur ce qui s’en vient au Mondial de l’automobile de Paris et BMW se questionne par rapport à son avenir sur le marché des VÉ : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus.
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Contribution : Peggy Bédard
Les partenaires de l'alliance Nissan-Renault viennent d’atteindre un tout nouveau jalon dans le monde des véhicules électriques. La paire de constructeurs automobiles japonais et français ont construit ensemble 340 000 voitures électriques depuis le lancement de la Nissan LEAF en décembre 2010.
Cet accomplissement a été brièvement mentionné dans une annonce conjointe traitant principalement de leur plan de réduction des coûts, qui combinerait l'achat, la fabrication et d'autres aspects de leurs opérations. La barrière des 340 000 véhicules a été brisée un peu plus d'un an après que Renault et Nissan aient dépassé des ventes de 250 000 VÉ. La Nissan LEAF représente encore la grande majorité de ces ventes. Elle est la voiture électrique la plus vendue de l'histoire, bien que les ventes américaines aient perdu de leur élan au cours des derniers mois. Selon le journal Le Soleil, le Kangoo Z.E. de Renault pourrait être vendu au Québec dès 2017. C’est le Réseau AZRA qui serait en charge de sa commercialisation, le même groupe qui a présenté le quadricycle Twizy plus tôt cette année et qui détient un mandat exclusif pour la distribution des marques Renault en territoire canadien.
Le constructeur français serait en pourparlers avec Ottawa présentement afin d’importer le Kangoo Z.E. en vertu de la dispense [l'article 9] de la Loi sur la sécurité automobile, qui permet l'importation d'un modèle sans passer par le processus standard d'homologation. Ce processus le limiterait cependant à l’importation de 1000 véhicules par année. La prochaine version du Kangoo Z.E. devra cependant présenter les exigences techniques requises pour qu’une homologation en Amérique du Nord soit permise, mais pas avant 2020. Voici quelques infos techniques sur le Kangoo Z.E. :
Du côté du Twizy, le Réseau AZRA serait toujours en attente d'approbations de la part du gouvernement provincial. Les dispositions de la loi qui concernent les véhicules à basse vitesse (VBV), dont fait partie le Twizy, n'ont pas encore été finalisées. Si le tout devait encore s’étirer, il faudra attendre à 2017 pour voir rouler les Twizy sur nos routes. Source : Le Soleil Contribution : Peggy Bédard
Bien que le gouvernement se refuse à utiliser ces termes, la pénurie d'essence est une réalité qui s'est étendue ces derniers jours à l'ensemble de la France. Plus d'un quart des stations service sont maintenant concernés par le manque de carburant, ce serait même plus d'un tiers selon Le Parisien.
De nombreuses grandes villes sont encore touchées par la pénurie de gasoil et d'essence. A Toulouse, Marseille, Lyon, Paris, Nantes, Rennes, Angers, Le Havre etc., l'attente s'est allongée devant les stations service ouvertes depuis ce week-end. Et la France pourrait se figer davantage. Renault a décidé de sauter sur l'occasion et de matraquer les média d'une pub toute simple, mais drôlement efficace : Contribution : Martin Archambault
En tant que plus important fabricant de VÉ dans le monde, on pourrait croire que Carlos Ghosn, co-PDG des constructeurs automobiles japonais et français Nissan-Renault, se sent menacé par les plus de 300 000 personnes qui ont été prêtes à payer l’équivalent de 1000 $ US pour être sur la liste d'attente des commandes de la Tesla Model 3. Ce chiffre est presque aussi important que le nombre de voitures vendues par l'alliance Renault-Nissan depuis qu'elle a commencé la production de masse de voitures électriques en 2010.
Quand on considère que la Tesla Model 3, avec un prix d'entrée de gamme de 35 000 $ US avant incitatifs, est la première voiture électrique de Tesla à entrer dans le marché de masse, le segment des voitures à prix abordable, il serait tentant de penser qu’il se sent doublement menacé. Après tout, le marché de masse des voitures électriques abordables - par opposition au marché haut de gamme - a été le fer de lance de Nissan depuis le départ. En tant que PDG de Tesla, Elon Musk a toujours accueilli toute concurrence sur le marché des voitures électriques et Ghosn semble aussi enthousiaste d'accueillir le battage médiatique massif entourant le lancement de la Tesla Model 3, qu'il qualifie de « saine compétition » qui devrait permettre d'accélérer la demande pour les voitures électriques. Selon le site Automotive News, Ghosn s'est exprimé ainsi à des membres de la presse début avril, lors d'une visite à l'une des usines de moteurs de Nissan à Iwaki, au Japon. L’article ne précise pas si les déclarations de Ghosn ont été préparées à l'avance ou si elles étaient en réponse à une question d'un journaliste, mais elles ne laissent aucun doute sur sa réaction face à la Model 3. « Le fait que tant de gens soient prêts à payer un acompte pour obtenir cette voiture qui ne sera disponible qu’à la fin de 2017 est un bon signe », a-t-il déclaré. « Une saine compétition pour les véhicules électriques se présente enfin. »
La Chine a annoncé qu'elle veut 5 millions de VE sur ses routes d'ici 2020, un objectif extrêmement ambitieux. La Chine pourrait bien réussir son pari, mais toutes ces voitures ne seront pas des véhicules haut de gamme comme la Tesla Model S.
En Chine, les voitures très abordables ont la côte. C’est pourquoi Nissan ne prévoit pas faire de sa Leaf, le fer de lance de sa stratégie de pénétration du marché chinois. Ce véhicule électrique bas de gamme n’existe cependant pas encore chez Nissan. De la recherche et du développement sont nécessaires pour qu’il devienne réalité. Nissan travaille actuellement avec son partenaire chinois, Dongfeng, pour créer un VE que des millions de chinois pourront se procurer. Selon le pdg de Renault, Thierry Bolloré, les incitatifs financiers en Chine transformeront le marché de l’automobile rapidement dans ce pays. N’oublions pas que lorsque le gouvernement a initié de nouvelles lois favorisant les scooters électriques il y a quelques années, les Chinois se sont départis en masse de leurs scooters à essence. La nouvelle industrie du e-scooter était née. Source: Ecomento Contributeur: Benoit Raymond
Malgré une baisse globale des ventes de véhicules électriques l'année dernière, Renault-Nissan soutient qu'elle a réalisé des ventes records de véhicules rechargeables en 2015. La baisse, attribuée au bas prix de l’essence aux États-Unis par de nombreux analystes, aurait même affecté les ventes de la Nissan LEAF, mais la société prétend tout de même que 2015 a été une bonne année pour les ventes de ses voitures électriques.
Renault-Nissan dit avoir livré 84 754 voitures électriques l'an dernier, une augmentation de 2,5% par rapport à 2014. Et cela malgré la baisse de 9,8% des ventes de la LEAF et de la fourgonnette e-NV200. La mauvaise performance de ces modèles a été compensée par une augmentation de 45% des ventes pour d’autres modèles électriques de Renault, dont la berline Zoe et la fourgonnette Kangoo Z.E., a indiqué la compagnie. Cette augmentation massive a pu se faire en partie grâce à un nouveau programme d'incitation en France. À partir d’avril, le gouvernement français a offert aux consommateurs un remboursement de 10 000 euros (15 400$ CAD) pour l'achat d'une nouvelle voiture électrique ou l’échange d’une voiture au diesel de plus de 14 ans. Après des décennies à promouvoir les voitures diesel pour leur économie de carburant, la France a récemment pris un tournant différent en mettant en place cette incitation, préoccupée au sujet de la pollution atmosphérique et des changements climatiques. Le programme français doit avoir eu un grand impact pour que Renault puisse compenser les pertes de son allié japonais. Aux États-Unis, les ventes de la Nissan LEAF sont passées de 30 200 en 2014 à 17 269 en 2015. Nissan a annoncé une mise à jour de sa LEAF pour 2016, qui devrait être dotée d’une plus imposante batterie de 30 kW d’ici la fin de l’année. Cette annonce et le faible prix de l’essence ont peut-être freiné l'enthousiasme des consommateurs pour les voitures qui sont déjà chez les concessionnaires. Et tandis que l’élan des ventes de la LEAF a ralenti, il ne s’est pas arrêté pour autant. La LEAF a tout de même franchi le cap des 200 000 unités vendues récemment, ce qui la conforte dans son titre de voiture électrique la plus vendue de l'histoire. Renault-Nissan a atteint un total de 302 000 ventes de voitures électriques en 2015. Source : Ecomento Contribution : Peggy Bédard
L’Alliance Renault-Nissan a fait une présentation intéressante sur le marché chinois du VÉ. Dans la présentation, Renault-Nissan prévoit que d’ici 2020, la Chine deviendra le marché numéro un du véhicule électrique.
En quelque sorte, c’est déjà le cas. La Chine mène effectivement ce marché en termes de volume de ventes (environ 192 000 unités en 2015). La Chine doit cependant travailler sur ses parts de marché, car les VÉ occupent actuellement moins de 1% des ventes, alors qu’en Norvège, c’est plus de 20% des voitures vendues qui sont des VÉ. Nissan est déjà présent en Chine avec la Venucia e30 assemblée sur place, mais n’en a vendues que 1 273 unités en 2015, avec une montée des ventes dans le dernier trimestre de l’année. Les incitatifs gouvernementaux participeront grandement au mouvement selon Nissan. Source: Inside EVs Contributeur: Benoit Raymond
L'alliance Renault-Nissan a partagé sa vision pour la croissance du marché des véhicules électriques en France. Plus de 22 000 voitures tout-électriques et plusieurs milliers d’hybrides rechargeables ont été immatriculés en 2015 (voir le rapport détaillé).
La France étendra son réseau de recharge avec plus de 10 000 stations prêtes à être installées. Pour tirer parti des ventes de voitures électriques, le gouvernement français a mis en place de généreuses incitations à l’achat de véhicules rechargeables, en particulier les modèles purement électriques fabriqués par des sociétés locales (Renault, PSA et Bolloré). Une incitation de 6300 € (9 600$ CAD) pour acheter un VEB, combinée à une incitation de 3700 € (5 600$ CAD) pour la ferraille de vieux modèles diesel rendra l'achat à près de 10 000 € (près de 15 000 $ CAD) moins cher. « Les ventes de véhicules électriques en France accélèrent grâce à diverses initiatives prises par les secteurs publics et privés. Par exemple, le projet Corri-Door, qui est cofinancé par la Commission européenne, vise à installer 200 stations de recharge rapide sur les principales autoroutes françaises, ou une station tous les 80 km. Cela fera de la France l'un des pays les plus branché dans le monde. Regardez la vidéo pour en savoir plus sur la façon dont les autorités et les entreprises françaises sont sensibilisées à la nécessité de formes plus durables de mobilité. » |
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