Suite à l'article de Stéphanie Grammond dans La Presse qui s'intitulait "Remplacer la taxe sur l'essence, pas l'abolir", notre membre André Bastien a eu une réflexion fort intéressante sur le sujet que nous aimerions partager avec vous.
J’aimerais faire valoir d’autres considérations en ce qui concerne le financement de l’entretien des routes par la taxe sur l'essence: il me semble que l’on doit regarder la question dans son ensemble, soit les revenus des véhicules à essence pour le gouvernement mais aussi l’ensemble des dépenses que causent les véhicules à essence et au diésel. Revenus Du côté des revenus, selon le budget du gouvernement du Québec, la taxe spécifique de 0,193 $/L rapporterait 2 331 M$ pour l’année 2021-2022 et la taxe de vente sur les carburants (TVQ) rapporterait 2 348 M$, donc au total environ 4,7 G$. Avec un prix de l’essence plus élevé, la TVQ reportera 50% de plus, donc les taxes rapporteront environ 6 G$ au total en 2022. Dépenses Du côté des dépenses, les subventions aux pétrolières, bien que surtout fédérales, coûtent cher aux citoyens du Québec également. Diverses sources les évaluent à 10 milliards$ par année, d’autres à 18 G$ pour l’année 2020 au Canada, donc au moins 2 G$ /an aux Québécois. Du côté du gouvernement du Québec, ce sont les frais de santé qui sont une dépense importante. Au Canada, d’après l’Association médicale canadienne, la consommation de combustibles fossiles entraîne des coûts de santé annuels de 53,5 milliards de dollars canadiens donc environ 11 G$ pour le Québec. Et “le nettoyage des champs de pétrole en Alberta — incluant les 90 000 puits de pétrole abandonnés, les bassins de décantation de résidus toxiques et les pipelines vieillissants — pourrait coûter jusqu’à 260 milliards de dollars canadiens “. Il est probable que le Québec devra en payer sa part via des subventions fédérales. Ensuite, il faut ajouter les coûts des effets sur la santé des changements climatique, des adaptations à ces changements et des réparations des dommages que les extrêmes climatiques commencent à causer. Ces coûts sont évalués à 18 G$ /an pour le Québec. Il faudrait aussi ajouter des primes d’assurances plus élevées puisque les assureurs commencent à augmenter leur taux afin de couvrir leurs risques qui augmentent. Conclusion Tout ça pour dire qu’avant de taxer les véhicules électriques, il faudrait bien évaluer les économies que la disparition des véhicules à essence permettra de faire à nos gouvernements. Ces économies sont largement supérieures aux taxes sur l’essence (6 G$) et même supérieures au coût de l’entretien des routes soit 28,3 G$ dans le budget 2021-2022 du Québec. Auteur: André Bastien
Références
Taxes sur les carburants http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2020-2021/fr/documents/02_Revenus_autonomes.pdf Page-1: Revenus provenant des taxes à la consommation
Page-2:
Affectation des revenus provenant de la taxe spécifique sur les carburants
(1)“Le Fonds des réseaux de transport terrestre (FORT) reçoit les revenus provenant de la taxe spécifique de 19,2 ¢ le litre d’essence et de 20,2 ¢ le litre de carburant diesel (mazout non coloré)”
La taxe spécifique sur les carburants rapporterait 2 331 M$ pour l’année 2021-2022. Canada spent $18B on financial supports for the fossil fuel industry last year (2020): report (2021-04-15) https://www.cbc.ca/news/politics/fossil-fuel-subsidy-canada-1.5987392 Coûts de santé 53,5 G$ / année https://www.iisd.org/system/files/publications/canada-fossil-fuel-subsidies-2020-fr.pdf “D’après l’Association médicale canadienne, la consommation de combustibles fossiles entraîne des coûts de santé annuels de 53,5 milliards de dollars canadiens au pays (Buchman, 2019).” https://www.ipolitics.ca/news/climate-change-is-more-than-just-economics Des subventions de 54 milliards pour les énergies fossiles en 2017, selon le FMI https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2019-05-10/des-subventions-de-54-milliards-pour-les-energies-fossiles? “Les subventions aux énergies fossiles totalisaient 54 milliards de dollars en 2017, selon une nouvelle analyse du FMI. Ce chiffre inclut les effets sur la santé, la congestion et les changements climatiques.” Puits orphelins : les Albertains feraient face à une facture de 8 milliards de dollars https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1069873/puits-orphelins-alberta-facture-8-milliards-petrole La crise climatique provoquera des coûts «astronomiques» pour le Canada https://www.ledevoir.com/societe/environnement/606669/la-crise-climatique-provoquera-des-couts-astronomiques-pour-le-canada “ Les coûts reliés à la perte de vies et de qualité de vie sont encore plus élevés ; nous les estimons à 86 milliards de dollars par année d’ici 2050 ...” soit 18 G$ par an pour le Québec. ... “Des estimations récentes indiquent que le nettoyage des champs de pétrole en Alberta — incluant les 90 000 puits de pétrole abandonnés, les bassins de décantation de résidus toxiques et les pipelines vieillissants — pourrait coûter jusqu’à 260 milliards de dollars canadiens (De Souza et al., 2018).” Budget Girard: nos routes coûtent encore cher (2021-03-25) https://www.journaldequebec.com/2021/03/25/budget-girard-nos-routes-en-deroute-continuent-de-couter-cher “En revanche, les investissements routiers, qui étaient de 26,8 milliards $ dans le précédent budget, atteignent maintenant 28,3 milliards $.” Les émissions annuelles de méthane largement sous-estimées, selon une étude https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2021-01-21/puits-d-hydrocarbures-abandonnes/les-emissions-annuelles-de-methane-largement-sous-estimees-selon-une-etude.php
Commentaires
Que vous conduisiez un véhicule électrique ou un véhicule à combustion, nous aimerions connaître vos préférences afin d’améliorer l'expérience des électromobilistes sur l’autoroute.
Vos réponses à ce sondage de deux minutes serviront à concevoir la station de recharge de l’avenir. À noter, le sondage est en Google Forms, et requiert un compte Google pour y répondre. Gagner une des cinq paires de billets pour le Salon du véhicule électrique de St-Hyacinthe12/10/2021
Le Salon du véhicule électrique Desjardins de Saint-Hyacinthe 2021 se tiendra cette année au Centre BMO du 22 au 24 octobre. Les visiteurs pourront toute l’année profiter des différentes présentations des exposants et suivre de près l’évolution de toutes les nouveautés du monde de l’électrification des transports.
Vous n'êtes pas encore sûr du choix de votre prochaine voiture? Vous hésitez à passer aux voitures électriques (VÉ)? Ne ratez pas la chance de découvrir les modèles électriques disponibles chez les concessionnaires québécois avec le dernier salon de l'année dédié exclusivement aux VÉ, et venez poser vos questions aux spécialistes de l'AVÉQ! Billets disponibles en pré-vente : 13$. Sur place 15$. Entrée gratuite pour les 12 ans et moins. Stationnement GRATUIT. GAGNEZ VOS BILLETS! Nous ferons tirer 5 paires de billets pour assister au Salon du VÉ de Saint-Hyacinthe. Pour participer, veuillez remplir le formulaire ci-dessous. Le tirage se fera mercredi le 20 octobre à 18h00, et les gagnants seront contactés par courriel. Bonne chance à tous les participants!
Nous avons récemment eu la chance de tester les scooters électriques de Kumpan Canada sur les routes pittoresques de Sutton en Estrie. Amusants, agiles: ça donne le goût de s'en procurer un!
Pour ceux qui suivent nos actualités depuis plusieurs années, vous êtes sûrement familiers avec la marque allemande de scooters électriques KUMPAN, qui furent importés au Québec jusqu’en 2019 avec un premier magasin dans le Vieux-Montréal. Sans avertissement, les succursales offrant ces véhicules électriques à deux roues ont fermé, signifiant que plusieurs centaines de propriétaires se sont retrouvés sans ressource pour l’entretien (minimal) de ces bolides, et les consommateurs qui cherchaient un scooter de qualité devaient se retourner vers d’autres modèles moins intéressants.
Heureusement, un entrepreneur d’Estrie qui était convaincu du produit s’est intéressé à en faire l’importation et offrir un service de qualité aux propriétaires de Kumpan. Ils ne sont aucunement associés à l’entreprise qui était à Montréal, et sont fiers d’offrir ces produits exceptionnels. E-Mobilité Café à Sutton offre maintenant la nouvelle génération des scooters Kumpan, qu’on peut retrouver également chez Lussier GM à St-Hyacinthe. Un réseau de revendeurs québécois sera dévoilé au printemps 2022. Depuis les modèles offerts il y a quelques années, Kumpan a amélioré son offre avec des scooters offrant un look plus moderne, un écran LCD couleur tactile de 7 pouces offrant diverses informations (autonomie, vitesse, consommation), et une nouvelle génération de batteries amovibles, intelligentes et connectées par une application iOS/Android pour en connaitre l’emplacement GPS et le statut de recharge. Jusqu’à 3 batteries peuvent être placées dans les scooters Kumpan, chaque batterie offrant environ 40 km d’autonomie. Les scooters Impulse et Ignite offrent une puissance de 7 kW pouvant les propulser jusqu’à 70 km/h pour le modèle Impulse, et 100 km/h pour le modèle Ignite. Ayant pu faire l’essai du modèle Impulse sur les bucoliques routes de la région de Sutton, nous avons apprécié le confort de roulement, la stabilité et la puissance du moteur dans les côtes, une belle amélioration depuis les premiers modèles de Kumpan (nommés 1953 et 1954). De plus, des accessoires sont disponibles afin d’en faire d’excellents véhicules de livraison autant pour les restaurateurs que les entreprises intéressées au virage vert. Étant plus gros que les modèles qui les précèdent, les Impulse et Ignite permettent à deux personnes de s’asseoir confortablement, et la force du nouveau moteur offre la puissance nécessaire pour gravir les abruptes côtes d’Estrie sans s’essouffler. Si vous désirez plus d'information sur ces scooters, nous vous suggérons de visiter le site officiel de Kumpan Electric. Le site de E-Mobilité Café devrait être mis à jour incessamment.
Caractéristiques techniques
Moteur Moteur sur moyeu de roue sans balais Puissance maximale 7000 Watt 141 Nm de couple Batterie 2 batteries au lithium-ion (Li-Ion) 51 Volt (V) | 29 ampères-heures (Ah) | 1,5 kilowattheure (kWh) par batterie Autonomie de jusqu’à 62 kilomètres par batterie (selon le règlement délégué (UE) n° 134/2014), autonomie moyenne avec 3 batteries : 100 kilomètres Temps de charge : 4 heures / batterie Amovible sans débrancher de câble Fonctionnalités Écran tactile 7 pouces Régulateur de vitesse Freinage régénératif App Kumpan Key Over the air, sur demande Sécurité et confort Frein à disque hydraulique avant et arrière Fourche à suspension hydraulique Amortisseurs hydrauliques (dureté réglable) Équipement CBS de série Dimensions Longueur: 1950 mm (sans top-case) Largeur: 730 mm (sans rétroviseur) Hauteur: 1215 mm (sans rétroviseur) Empattement: 1354 mm Hauteur de la selle: 800 mm Poids Poids à vide: 82 kg Poids avec trois batteries: 112 kg Poids total en charge: 280 kg
L'épisode # 109 du balado Silence on Roule a aussi traité de ce scooter dans la chronique : Y a pas juste des voitures.
CONCOURS+Code Rabais: Gagnez vos billets pour le Salon du véhicule électrique de Montréal SVÉM1/9/2021
La 4e édition du Salon du véhicule électrique de Montréal (SVEM), plus important événement du genre en Amérique du Nord, se tiendra pour la première fois au Stade olympique, du 17 au 19 septembre prochain.
Les visiteurs pourront admirer, essayer et comparer plusieurs véhicules présentés en primeur canadienne et mondiale. En plus des voitures électriques et hybrides rechargeables, ils pourront découvrir les plus récentes innovations du côté des motos, scooters, vélos, trottinettes et véhicules tout-terrain électriques. Des essais intérieurs et extérieurs gratuits, en plus d’une quarantaine de conférences jalonneront ce parcours de trois jours où plusieurs marques innovantes se donnent rendez-vous. De l’auto au vélo : des centaines d’essais routiers L’absence de monoxyde de carbone évitant tout danger d’intoxication, une dizaine de marques disponibles pour des essais routiers permettront aux visiteurs de démarrer leur expérience à l’intérieur du salon, avant de s’engager dans les rues et boulevards environnants. Ils pourront aussi rouler sur la vaste piste intérieure spécialement aménagée pour les vélos, scooters, trottinettes et karts de golf. « L’essai routier, c’est l’occasion pour des milliers de visiteurs de vivre l’expérience à la fois étonnante et performante des voitures et des véhicules électriques », souligne Luc Saumure, copromoteur et directeur du marketing du Salon. Tesla et CAA : deux exclusivités à souligner Pour cette nouvelle édition, les visiteurs verront à l’œuvre l’impressionnante conduite sans conducteur Smart Summon de Tesla. Aussi, CAA Québec, offrira sur place une clinique gratuite permettant un diagnostic de santé de la batterie de leur voiture électrique. Marques et nouveautés : primeurs mondiales ou canadiennes La Porsche Taycan 4 Cross Turismo sera présentée en première mondiale dans un salon grand public. La Polestar 2 (division 100 % électrique de Volvo), la Audi Q4 et le GT e-tron, la Hyundai IONIQ 5, la Jeep 4xe (hybride rechargeable), le Chevrolet Bolt EUV, le VUS ET5 du constructeur Imperium et le Kia Sorento PHEV figurent parmi les nouvelles voitures en démonstration cette année. Premier grand événement intérieur du genre au Canada depuis le printemps 2020 Les organisateurs ont l’autorisation de tenir l’événement en appliquant des règles comparables à celles d’un centre commercial. Le vaste espace du Stade olympique favorise l’accueil d’un nombre appréciable de visiteurs, qui pourront se procurer un billet sur place, ou en réservant en ligne. Le passeport vaccinal sera obligatoire à l’entrée ainsi que le port du masque sera demandé dans le stade et lors des essais routiers. « Le Salon sera le premier grand événement public intérieur de ce genre au Canada depuis le début de la pandémie », indique Louis Bernard, copromoteur et directeur de la logistique du SVEM. « Pour notre équipe, c’est à la fois une fierté et une responsabilité de bien accueillir tous les visiteurs et exposants, de manière conviviale et sécuritaire. » Un salon vert, une mobilité durable « La mobilité électrique et les énergies alternatives font partie des solutions incontournables pour atteindre les objectifs locaux et mondiaux en matière de qualité de l’air et des GES », rappelle Louis Bernard. À ce chapitre, le Québec se démarque des autres provinces, avec plus de 100 000 voitures électriques sillonnant ses routes. « Cette croissance est le signe d’une volonté réelle de la population, consciente des bénéfices liés à l’électrification des transports, de manière compatible avec le plaisir de conduire. » Faits saillants La mobilité électrique est accessible, génère des économies en matière d’essence, d’entretiens, d’utilisation de stationnements à bornes, de péages et de voix réservées, en plus de freiner les émissions de GES et la pollution sonore. Les vélos et scooters électriques peuvent rouler sur les pistes cyclables, facilitant la mobilité tout en améliorant la condition physique de plusieurs personnes.
Daniel Melançon, Antoine Joubert, Simon-Pierre Rioux et Benoît Charrette Actif depuis plus de 25 ans, le chroniqueur et journaliste Daniel Melançon est à nouveau le président d’honneur de l’édition 2021 du SVEM. Il œuvre dans l’univers automobile, du golf et du sport depuis plusieurs années. Tirage d’une Toyota Prius Prime Le tirage d’une Toyota Prius Prime pour une location de deux ans sera aussi offert en collaboration avec TVA et le Journal de Montréal. Horaire, billets et station Vendredi 17 septembre, de 13 h à 21 h, samedi 18 septembre de 10 h à 18 h, dimanche 19 septembre, de 10 h à 17 heures. Admission générale 15 $, membres CAA à la billetterie 10 $, réservations en ligne 10 $, gratuit pour les moins de 12 ans. Stationnement au Stade olympique, accès en métro par les stations Pie IX et Viau. CONCOURS & CODE-RABAIS MEMBRE AVÉQ
Vous aimeriez gagner une paire de billets pour assister au SVÉM cette année? Nous faisons tirer 2 paires de billets vendredi le 10 septembre à 18h00. Envoyez un courriel à concours@aveq.ca pour vous mériter la chance de gagner! Vous devez indiquer dans votre courriel ceci:
Je suis déjà propriétaire d'un VÉ: oui / non Le prochain véhicule que j'aimerais acheter est: _____ (marque et modèle) Le véhicule en exposition que j'ai hâte de voir au SVÉM est: ____ Vous êtes titulaire d'une carte de membre AVÉQ?
Envoyez un courriel à SVEM@aveq.ca avec le sujet "SVEM" en indiquant **uniquement** dans le message votre NUMÉRO DE MEMBRE AVÉQ pour obtenir un code-promotionnel vous permettant d'acheter vos billets à 8$ au lieu de 15$. SVP ne mettre que le chiffre dans le message, rien d'autre. Tout est automatisé!
Statistiques SAAQ-AVÉQ sur l'électromobilité au Québec en date du 30 juin 2021 [Infographie]5/8/2021
L'AVEQ est fière de vous présenter le second portrait trimestriel de l’année 2021 portant sur l'électromobilité au Québec. Les enregistrements de véhicules électriques (VÉ) se chiffrent désormais à 110 774, soit une progression de 12 284 sur 3 mois. Il s’agit de la meilleure progression en nombres absolus depuis les débuts et le meilleur taux de progression depuis septembre 2019. Tel que mentionné au bilan précédent, l’objectif de 100 000 VÉ sur les routes est désormais atteint depuis avril. Prochain objectif: 600 000 VÉ sur les routes au 31 décembre 2026!
Les données d’immatriculation au 30 juin 2021 (et la progression trimestrielle) :
Avec ce trimestre, le nombre total de VÉ enregistrés au Québec a progressé de 12.47%, ce qui correspond à un ajout net de 12 284 VÉ en trois mois (soit 7852 VEÉ et 4432 VHR, pour respectivement 63.9% et 36.1% des nouveaux enregistrements). Par comparaison, le trimestre correspondant de 2020 avait vu une progression de 7171. La progression en rythme annualisé remonte et s’établit désormais à 44.80%, correspondant à un ajout de 34 271 VÉ sur nos routes en un an. L’année 2021 s’annonce prometteuse et en phase avec la croissance attendue par les objectifs gouvernementaux. Ainsi, pour les 6 premiers mois de 2021, nous atteignons un ajout net de 18 356 enregistrements, soit une meilleure progression que l’année 2018 en entier.
La progression du nombre de VÉ pour le trimestre se traduit par une moyenne de 4095 VÉ supplémentaires par mois, soit environ 135 par jour. Pour les 12 derniers mois, on parle plutôt de 2855 VÉ par mois en moyenne, ou 94 VÉ qui s’ajoutent sur nos routes chaque jour.
Maintenant que 2021 est bien entamée, regardons les objectifs à plus long terme. On parle ici de 600 000 VÉ pour la fin 2026 et 1.5 million de VÉ pour la fin 2030. Il faudra voir comment la croissance se poursuit désormais. À titre indicatif, 600 000 VÉ en fin 2026 correspond à une croissance annualisée de 37% d’ici là, un rythme un peu en-deçà du taux actuel. En terme trimestriel, on parle de 8.2% de croissance par trimestre, alors qu’on vient de connaître 12.47%. Et pour passer de 600 000 à 1.5M au-delà de 2026, il faudra croître ensuite de 26% par an durant ces 4 années! Il ne faut pas trop se relâcher.
Le tableau suivant présente en détails le nombre de véhicules enregistrés par modèle, le pourcentage que cela représente dans la flotte québécoise ainsi que leur progression au classement pour les 20 modèles les plus populaires :
Alors ça y est, après plusieurs années de règne, la Chevrolet Volt cède maintenant sa place à la Tesla Model 3 au sommet du palmarès. Ce n’était évidemment qu’une question de temps, mais c’est désormais officiel, le Model 3 est le modèle de VÉ le plus présent sur nos routes. On en retrouve maintenant 13 088, soit 11.8% de notre flotte électrifiée. Encore bravo et merci à Chevrolet qui a su introduire nombre de Québécois aux VÉ avec son hybride rechargeable, qui connait d’ailleurs un dernier sursaut d’honneur avec 171 enregistrements supplémentaires sur le trimestre.
Il y a pas mal de mouvement au niveau des modèles dans ce top 20, avec certains modèles qui ont une croissance impressionnante. Ainsi, la Chevrolet Bolt monte également sur le podium, se retrouvant désormais en 3ième position, avec sa progression de 1409 enregistrements, permettant de devancer la Prius Prime et la Nissan LEAF, et s’approchant de 10% de la flotte. Soulignons d’ailleurs que la LEAF rebondit un petit peu par rapport à son rythme très lent des derniers trimestres. Le Hyundai Kona avec sa belle progression atteint la 6ième position, mais son avenir s’annonce incertain chez Hyundai et ce sera sans doute trop peu trop tard pour monter plus haut malgré le potentiel évident. D’autres modèles suivront toutefois dans les prochaines années. La Hyundai IONIQ en version électrique semble finalement s’écarter de la Ford Fusion Energi en 8ième position, mais la progression fulgurante du RAV4 Prime de Toyota le mène déjà en 10ième place, depuis la 15ième, et il sera sans doute 8ième au prochain trimestre. La Tesla Model Y qui progressait environ au même rythme que le RAV4 ralentit finalement, sans doute en raison de la disparation du modèle à autonomie standard présent au trimestre précédent. Sa progression de 546 enregistrements la positionne tout de même déjà 13ième, pour 2% de la flotte de VÉ québécoise. Devant la multiplication des modèles, nous vous présentons désormais le top 20 dans le tableau ci-haut. Soulignons la présence de deux modèles en forte progression encore: le Kia Niro EV, qui connait son meilleur trimestre et atteint la 17e place, avec une progression de 604, et le Ford Mustang Mach-e, qui se hisse au 20e rang avec sa progression de 985 enregistrements. Un beau succès pour Ford et une autre preuve du succès de la nouvelle génération de VÉ sur le marché. Ce top 20 compte 11 modèles entièrement électriques versus 9 hybrides rechargeables, à l’image de la tendance vers le tout-électrique qu’on observe depuis quelques temps. Nos graphiques interactifs permettent de suivre la progression de tous les modèles de VÉ sur nos routes. Nous vous présentons donc rapidement les possibilités qu’ils offrent afin que vous puissiez en tirer profit pour faire vos propres analyses. Vous pouvez filtrer par modèles, par constructeurs, par villes, MRC ou régions ou en croisant le tout. Le bouton «Personnaliser…» vous donne accès à ces multiples possibilités alors que la petite flèche vous permet de tracer certains graphiques pré-programmés pour consultation rapide. NOUVEAUTÉ: vous pouvez désormais suivre la progression des modèles depuis une date donnée. Nous avons d’ailleurs ajouté 2 nouveaux graphiques préprogrammés, soit les 20 meilleures progressions sur les 12 derniers mois et sur le dernier trimestre.
Alors que le tableau montre les véhicules électriques les plus présents sur nos routes, le graphique interactif permet désormais de s’intéresser à la progression uniquement. Regardons plus en détail les variations d’enregistrements de ce second trimestre de 2021. Ainsi, sur 3 mois, on constate que la Chevrolet Bolt l’emporte avec 1409 enregistrements supplémentaires devant la Tesla Model 3 à 1379. Le Toyota RAV4 Prime et le Hyundai Kona EV suivent pas loin derrière avec 1311 et 1290 enregistrements additionnels, puis viennent les Prius Prime et Mach-e avec 999 et 985. Soulignons également l’entrée en scène remarquable du Jeep Wrangler 4xe avec 485 enregistrements, 9ième sur le trimestre derrière le Model Y de Tesla! À titre illustratif, le modèle qui clôt le top 20 des progressions est le Subaru Crosstrek PHEV à 101 enregistrements de plus en 3 mois.
Sur les 12 derniers mois, la lutte est très chaude, c’est le Model 3 qui est champion avec +4430, devant la Bolt EV à 4366 et Kona EV à 4326. Chez Toyota, on affiche les 4ième et 5ième meilleures progressions avec le RAV4 Prime qui devance la Prius Prime (+2957 versus 2676). Le Model Y et le Mach-e sont 6ième et 7ième sur ces 12 derniers mois. Quelques éléments additionnels sur les modèles :
En plus de connaître le nombre de VÉ au Québec, il est intéressant de savoir où ils se trouvent. La mise à jour des graphiques présentés précédemment permet d’analyser les répartitions régionales sous tous les angles désirés. Voici donc la compétition amicale de la progression de l'électrification dans les différentes régions et villes du Québec, où tout le monde peut gagner selon la façon de regarder les données :
Au-delà du 57.4% de voitures entièrement électriques pour l’ensemble de la province, comment sont-elles réparties? C’est désormais Laval qui a la flotte 100% électrique la plus importante avec 62.5%, tout juste devant Montréal à 62.1%. Les Laurentides, la Montérégie, l’Estrie et Lanaudière ont un également un pourcentage de VEÉ supérieur à la moyenne provinciale et sont sur une tendance à la hausse depuis au moins 1 an. En fait, la tendance vers le tout-électrique se voit récemment dans l’ensemble des régions.
Comme à chaque publication trimestrielle, la région de Lanaudière demeure la championne des voitures électriques, atteignant maintenant 2.256% de la flotte. Elle parvient à se maintenir face à la Montérégie, qui la chauffe à 2.254%! Derrière, la lutte demeure chaude entre l’Estrie et Laval (2.039% versus 2.015%) qui passent toutes les deux le cap du 2%. Les Laurentides suivent et pourront sans doute atteindre 2% à leur tour au prochain trimestre, puis Montréal creuse l'écart avec la Capitale-Nationale. Le Centre-du-Québec et la Mauricie demeurent au coude-à-coude (1.407% versus 1.394%). En terme absolu, la Montérégie demeure dans une classe à part avec 29 884 VÉ, soit 26.9% de la flotte pour cette seule région. Encore une fois, Montréal suit et Lanaudière complète le podium. Les Laurentides devancent la Capitale-Nationale et Laval demeure devant l’Estrie. En ce qui concerne le classement absolu des dix premières villes, il ne change pas. Lévis parvient cette fois à s’éloigner de Saint-Jean-sur-Richelieu au 9ième rang. En terme relatif, savez-vous quelle ville (minimum de 1000 habitants retenus pour l’exercice) atteint le pourcentage de la flotte le plus élevé? Saint-Lambert conforte son avance en première position avec 4.59% de VÉ, mais Saint-Bruno-de-Montarville, auparavant deuxième, se fait dépasser par pas moins de 4 municipalités! On retrouve désormais Bromont, Orford, Eastman et Rosemère, allant de 4.267% à 4.151%. Pour découvrir ce qui se passe dans votre région ou votre MRC, n’hésitez pas à profiter de l’aspect interactif des graphiques pour sortir les données qui vous intéressent et les partager avec nous. Et n’hésitez pas dans les commentaires à poser des questions si vous avez besoin d’aide pour faire ressortir les données que vous recherchez. Pour s’amuser un peu, faisons simplement le tour des championnes régionales, sans critères sur le nombre d’habitants:
Contribution: Jean-François Morissette, Frédérick St-Laurent et Simon-Pierre Rioux
Source: SAAQ. Il est à noter que l’AVEQ paye pour obtenir ces données
La ville de Vancouver accueillera une course du championnat du monde de Formule E ABB FIA l'année prochaine, ont annoncé les organisateurs jeudi.
Selon le promoteur OSS Group Inc., la course entièrement électrique se tiendra dans le quartier False Creek de la ville pendant le long week-end de la Fête du Canada en 2022. Plus tôt cette année, le conseil municipal de Vancouver a voté à l'unanimité en faveur d'un événement de Formule E de plusieurs jours qui comprendrait une conférence sur le changement climatique et le développement durable. "La Formule E est une victoire à bien des égards, qu'il s'agisse d'un événement net zéro qui soutient le transport durable ou d'un énorme coup de pouce pour notre secteur touristique durement touché, nos résidents et notre économie locale", a déclaré la conseillère Sarah Kirby-Yung dans un communiqué de presse jeudi. Le promoteur a déclaré que la course de Formule E apportera 80 millions de dollars en valeur économique et des milliers d'emplois à la ville, mais n'a pas fourni de détails sur la façon dont il est arrivé à ces estimations. Plus de détails sur les événements entourant la course, y compris les concerts prévus, devraient être annoncés à l'automne. La dernière fois qu'un événement du championnat du monde de Formule E est venu au Canada, c'était le ePrix de Montréal en 2017. Suite aux élections perdues par Denis Coderre, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a ensuite annulé les événements de Formule E prévus pour 2018 et 2019, invoquant des dépassements de coûts et des problèmes de parrainage.
Implication de l'AVÉQ en Formule E
C'est avec beaucoup d'émotion que nous avons accueilli cette nouvelle la semaine dernière, alors que la FIA nous a informé de la participation de Vancouver au championnat 2021-22 lors du dévoilement de son calendrier. Depuis 2013, l'AVÉQ et son fondateur s'étaient impliqués avec les organisateurs de la Formule E à Londres afin de s'assurer que Montréal et le Québec fasse partie des premières villes à présenter une course de monoplaces 100% électriques. Une première rencontre a eu lieu à Miami en 2014 afin de discuter des possibilités qui s'offraient à Montréal et une belle ouverture fut démontrée par Alejandro Agag et son équipe. Au même moment, le maire Denis Coderre était présent en Floride afin de voir la course et décider d'une éventuelle candidature de la Ville de Montréal au championnat. Nous avions alors informé M. Coderre que la Ville de Vancouver était déjà bien avancée dans ses démarches afin d'obtenir une course, alors que rien n'avait été voté au conseil municipal à Montréal. En un tour de main, grâce à l'amitié de longue date entre M. Coderre et le président de la FIA Jean Todt, Vancouver avait perdu tout espoir d'obtenir cette course. Initialement, l'AVÉQ s'était associée avec un promoteur local afin de présenter un événement plus modeste sur une journée, mais M. Coderre a préféré confier cet événement à Evenko sur deux jours. En effet, New York City qui devait présenter la grande finale en 2017 avec 2 courses lors d'un weekend, s'est retrouvé avec une seule course, et Montréal a obtenu les deux dernières courses de la saison 2017 incluant la grande finale. Tout ces changements effectués à la dernière minutes ont signifié qu'il faudrait y mettre les bouchées doubles afin d'offrir un site où la course pourrait avoir lieu rapidement. Plus ça va vite, plus il faut payer des heures supplémentaires, et des fois de mauvaises décisions sont prises afin d'accélérer le processus, signifiant un budget souvent démesuré. Suite aux élections municipales perdues par M. Coderre, les dépassements de coûts ont précipité l'annulation de la course de 2018 par la nouvelle Mairesse Valérie Plante. La FE et la FIA ne sont pas contre un retour de la compétition à Montréal. Maintenant que le litige a été réglé hors cours pour un montant de 3 millions de dollars, nous pouvons espérer que Montréal puisse à nouveau être considérée dans le calendrier du championnat. D'ici là, nous sommes agréablement surpris de voir Vancouver devenir la prochaine ville canadienne à présenter une course, et nous suivrons avec attention l'évolution des préparatifs. https://www.aveq.ca/actualiteacutes/formule-e-a-miami-denis-coderre-dans-les-paddock Vous prévoyez un petit voyage en Gaspésie cet été 2021? Rabais aux membres OR chez Quality Inn!20/6/2021
Nos membres OR bénéficient déjà d'une panoplie d'avantages liés à leur membership. Voilà que s'ajoute aujourd'hui un partenariat avec Quality Inn Matane.
En effet, nos membres OR pourront maintenant bénéficier d'un rabais de 15% disponible en tout temps à ce magnifique hôtel de Matane. Les tarifs incluent le petit déjeuner chaud de style buffet. L'hôtel offre à sa clientèle électromobiliste des bornes de recharge Tesla ainsi que pour véhicule électrique standard. À même le complexe, on y retrouve un resto-bar avec terrasse ainsi qu'un restaurant et une piscine extérieure chauffée (en saison estivale). Bien entendu vous devrez montrer une preuve de membership (votre carte plastifiée) afin de pouvoir bénéficier du rabais. Si vous avez besoin du code promo afin de faire votre réservation, n'hésitez pas à nous rejoindre au carte@aveq.ca pour l'obtenir. N'oubliez pas d'inclure votre # de membre OR dans votre courriel. "Global EV Drivers’ Alliance" formée par 37 associations de conducteurs de VE à travers le monde9/6/2021
MONTRÉAL, le 9 juin 2021 - Trente-sept associations de conducteurs de véhicules électriques (VE) ont uni leurs forces pour créer l’Alliance mondiale des conducteurs de VE, qui représente la voix des conducteurs de VE du monde entier pour diriger la transition vers le transport électrique propre. L’organisation globale à but non lucratif recueille les meilleures pratiques, l’inspiration et l’information des associations de conducteurs de VE et de leurs membres pour s’aider, s’informer et s’inspirer mutuellement afin d’accélérer la mobilité électrique dans leurs propres régions / pays et dans le monde entier.
Les membres de l’Alliance demandent que chaque nouvelle voiture et camion léger vendu dans leur pays soit branché d’ici la fin de la décennie. Une transition vers le transport électrique est essentielle pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre, éviter les changements climatiques dangereux, améliorer la qualité de l’air local et réduire les maladies respiratoires dans les villes du monde entier. Avec les améliorations rapides de la technologie des VE et les nouveaux véhicules qui arrivent sur le marché au cours des prochains mois, c’est tout à fait réalisable. Une transition rapide vers le transport électrique peut être réalisée grâce à des politiques de soutien dans les pays respectifs. Par exemple, la part de marché des véhicules rechargeables en Allemagne est passée de 3 % en 2019 à 13,5 % en 2020 et le marché britannique est passé de 3,2 % à 10,7 % au cours de la même période; au Québec on parle d'une part de marché de près de 7%. En travaillant ensemble, les associations de conducteurs de VE peuvent partager les meilleures pratiques et stratégies, en veillant à ce que les voix des conducteurs de VE soient entendues dans les discussions sur les politiques relatives aux VE dans le monde entier.
En plus des avantages liés aux changements climatiques et à la qualité de l’air, les véhicules électriques offrent de nombreux avantages supplémentaires aux consommateurs, y compris les économies et la commodité de faire le plein d’électricité plutôt qu’avec de l’essence, un entretien fortement réduit et l’expérience de conduite fluide et puissante offerte par un moteur électrique.
L’une des premières activités conjointes de la Global EV Drivers' Alliance sera la participation à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique COP26, qui se tiendra à Glasgow en novembre 2021. Dans le cadre de l’événement, les associations liées à GEVA prévoient d’organiser des événements dans leur propre pays et d’organiser un rassemblement en Écosse pour promouvoir l’électromobilité en tant qu’élément important dans la lutte contre le changement climatique. La transition mondiale vers les véhicules électriques augmente de manière exponentielle, avec plus de 3,24 millions de véhicules électriques vendus dans le monde en 2020, contre 2,26 millions en 2019, malgré la pandémie de COVID et le ralentissement économique qui l’accompagne. L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) est la représentante des utilisateurs de véhicules électriques du Québec au sein de la Global EV Alliance. Elle participe de manière très active aux travaux des commissions de travail de la Global EV Alliance. La Global EV Alliance représente des organisations des pays suivants : Angleterre, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Colombie, Costa Rica, Écosse, États-Unis, France, Allemagne, Hongrie, Irlande, Pays-Bas, Espagne (Catalogne). Croatie, Danemark, Nouvelle-Zélande, Norvège, Philippines, Pologne, Portugal, Serbie Slovénie, Suède, et Suisse. Pour plus d'informations, visitez le site globalevalliance.com. À propos de la Global EV Alliance La Global EV Alliance est un réseau d’associations nationales de conducteurs de véhicules électriques du monde entier. Nous sommes actuellement 26 pays et représentons plus de 105,806 membres. Nous facilitons la collaboration mondiale sur les meilleures pratiques, l’éducation et d’autres initiatives liées aux VE. Nous pensons que la mobilité zéro émission est nécessaire pour lutter contre le changement climatique. Notre objectif est une planète où tous les transports sont durables, propres et électriques ! À propos de l’AVÉQ Depuis 2013, l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) vise à promouvoir le développement, la diffusion et l’acceptabilité de l’électromobilité ainsi que de sensibiliser à une philosophie de mobilité tournée vers l’avenir. Elle répond aux préoccupations des utilisateurs de véhicules électriques. * Liens : - vidéo GEVA : https://www.youtube.com/watch?v=4EQO60ZNWAk - site GEVA : https://www.globalevalliance.com - site AVÉQ : https://www.aveq.ca
Les constructeurs automobiles américains s'engagent enfin à électrifier leurs flottes, mais à court terme, il n'y aura peut-être pas assez de batteries lithium-ion pour tout le monde.
Bien que la Chine domine la chaîne d'approvisionnement de la fabrication de batteries et que l'Europe s'efforce de rattraper son retard, les États-Unis sont encore loin derrière. Cela signifie que les batteries deviennent une question d'indépendance énergétique et de sécurité nationale pour les Américains, qui doivent rattraper ce retard. Alors que les constructeurs automobiles continuent de se démener avec la pénurie de semi-conducteurs, certains experts estiment que la prochaine crise de la chaîne d'approvisionnement aux États-Unis pourrait concerner les batteries lithium-ion. On voit des entreprises telles que GM, Ford et un grand nombre de startups qui annoncent leurs ambitions en matière de véhicules électriques alors qu'on sait pertinemment que la production actuelle de batteries aux États-Unis ne sera pas en mesure de répondre à la demande. Bien que les États-Unis disposent d'une poignée d'installations de fabrication de batteries à grande échelle, dont la Gigafactory de Tesla qui fonctionne en partenariat avec Panasonic, un conflit commercial entre deux fabricants de batteries coréens, LG Chem et SK Innovation, menace l'avenir d'une nouvelle usine de batteries en Géorgie. Il y aura d’ici la fin 2021 quatre usines de batteries en Amérique: les deux usines de Panasonic qui fournissent exclusivement Tesla en batteries, LG Chem qui possède un contrat avec General Motors, et l’usine de SK Innovation America qui pourrait fabriquer près de 330,000 batteries pour VÉ destinées à Ford pour son F-150 électrique durant 4 ans, ainsi que Volkswagen pendant 2 ans. Ensuite, ces manufacturiers devront se trouver d’autres sources de batteries car l’usine SK Innovation aura la liberté de fournir tous les autres manufacturiers automobiles en Amérique, tout dépendra du jugement du tribunal en ce qui a trait aux droits intellectuels volés par SK Innovations à LG Chem. D’ici 2030, on estime qu’il y aura 10 usines de batteries en Amérique, alors qu’en Chine on en retrouvera 140. Cela est dû à une politique chinoise qui demande aux manufacturiers d’alimenter leurs VÉ avec des batteries fabriquées au pays. On le voit déjà avec Tesla qui s’est associé avec CATL pour la production de batteries destinées au Model 3 et Y chinois. L’AVÉQ s’est permis de suggérer au gouvernement fédéral de mettre de l’avant une politique semblable pour les VÉ qui seront assemblés en Ontario par Ford, GM et Stellantis (anciennement Fiat-Chrysler). Investissement Québec International désire grandement intéresser les Coréens à bâtir dans la province une usine ultra-moderne pour répondre à la demande locale de batterie. Au sud de la frontière, l’Amérique du Président Biden s’est dotée d’un plan d’infrastructure de plusieurs milliards de dollars afin de créer une chaine d’approvisionnement locale pour la production de batteries Made in USA, en voyant l'importance stratégique d'une indépendance énergétique en batteries du même oeil que pour son approvisionnement en pétrole. Regardez la vidéo pour savoir pourquoi les États-Unis ont pris du retard par rapport à la Chine et à l'Europe, et ce qu'il faut faire pour éviter un goulot d'étranglement dans la production de VE. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Il y a un an, l'avenir de l'industrie automobile canadienne semblait en péril. Puis tout d'un coup, General Motors, Ford et Stellantis (anciennement Fiat-Chrysler) ont annoncé des milliards de dollars d'investissements pour y fabriquer des voitures électriques. Que s'est-il passé? Autoline USA s'y est intéressé, et a posé la question à des spécialistes.
Lors d'un récent épisode, l'animateur John McElroy s'est entretenu avec Flavio Volpe, président de l'Association des fabricants de pièces automobiles canadiens, Éric Rondeau d'Investissement Québec, et finalement avec Colin McKerracher de Bloomberg New Energy Finance qui analyse et suit le marché de très près. Selon M. Rondeau, le Québec est parfaitement positionné pour offrir la chaine d'approvisionnement complet pour la construction de cellules pour batteries de VÉ, à travers l'exploitation minière locale, des coûts d'exploitation bas, de l'énergie verte pour alimenter ces usines de batterie, et une proximité à l'Ontario où on assemblera des VÉ de Ford, Chrysler et GM (les camions de livraison BrightDrop). Le Canada dispose de toutes les matières premières nécessaires à la fabrication des batteries et des moteurs électriques des VÉ, ainsi que d'un réseau électrique vert pour les fabriquer. Tout cela a fait passer les perspectives de l'industrie automobile canadienne de sombres à brillantes. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
À la mi-février, l'AVÉQ et Alex Industries ont lancé un concours afin de faire tirer l'un des 5 protecteurs pour port de recharge Éco-Dôme, qui sont disponibles pour chaque modèle de véhicules électriques en existence. Alex Industries fut le premier manufacturier de ces protecteurs sur le marché.
Les gagnants sont: Karel Montour de Lévis, Alfred Assaf de Saint-Eustache, Jean-François Quann de Varennes, Laurence Bélanger de Mirabel, et Denis Lebeuf également de Saint-Eustache! Félicitations à nos gagnants, merci à tous les participants au concours, et un sincère merci à Alex Industries pour ces merveilleux prix. N'oubliez pas que les membres OR de l'AVÉQ peuvent se procurer un Eco-Dome avec un rabais de 10% Une station d'essence mythique de Paris transformée en station exclusive aux véhicules électriques20/3/2021
Le groupe français Total va transformer sa station essence du quartier des affaires de Paris connue sous le nom 'La Défense" en se débarrassant des pompes à essence, et ne proposera désormais plus que des bornes de recharge pour les véhicules électriques.
C’est une petite révolution que Total s’apprête à lancer à La Défense. Le groupe français vient de fermer en début de semaine sa station-service du quartier d’affaires, pour la passer au 100 % électrique. Une première en France. Car si Total a déployé depuis pas mal d’années déjà des bornes de recharge dans ses stations, jamais le groupe n’avait converti l’intégralité de l’un de ses point de distribution à ce mode énergétique. Le choix de l’entreprise pétrolière et gazière d’enclencher ce mouvement dans le quartier d’affaires n’a rien d’un hasard, son siège actuel –et son futur siège– se situant dans les parages. Total souhaite ainsi marquer dans le symbole son plan de transformation et faire de cette station nouvelle génération une véritable vitrine de sa conversion progressive à l’électrique. A sa réouverture à la fin juin, la station sera équipée uniquement de trois bornes de charge rapide (22kW/50 kW) et six bornes ultra-rapides HPC (175 kW). Fini donc les pleins de Diesel, SP95, SP98 et Superéthanol E85. « La décision a été prise de passer la station de La Défense en 100 % électrique. Il y a une population importante à La Défense de taxis, de VTC, de particuliers et de salariés. Ça répond à une demande qui va s’amplifier dans les années qui viennent », assure un porte-parole de Total. La conversion intégrale des quelques 3 700 stations Total en France ne sera pas immédiate. « Les stations ne vont pas toutes passer au 100 % électrique. Les gros hubs de chargement électrique font sens dans des lieux où il y a un fort passage, là où il une concentration de population », rajoute l’entreprise. À quand les grandes stations au Québec qui se convertiront entièrement à l'électrique? Pétro-Canada a déjà installé quelques bornes à des stations spécifiques, et Couche-Tard a annoncé l'installation de bornes rapides à certains dépanneurs. Mais aucun de ces projets n'est considéré révolutionnaire. Ce sont des démonstrations et des projets-pilote qui ne représentent pas encore un engagement solide de la part de ces compagnies. Source: La Défense
L'entreprise sherbrookoise Tardif Diesel a présenté ce weekend leur prototype de camion-benne 100% électrique via une vidéo qui est vite devenue virale sur les réseaux sociaux.
Le propriétaire Jean-Marc Tardif n'est pas étranger à ce domaine, ayant déjà électrifié toute sa flotte de véhicules de livraison à l'électrique avec entre autres des Chevrolet Bolt. L'idée d'un camion électrique lui est venue d'un client qui lui en a fait la demande pour une mine à ciel ouvert, et il désirait tester un camion-benne électrique. Le véhicule électrique, d'un coût de 1.5M$, a déjà trouvé de l'intérêt par des compagnies minières au Canada, en plus de l'Amérique du Sud et du Groenland. Bien que le coût soit 3 fois supérieur au modèle diesel, les normes environnementales auxquelles sont soumises ces compagnies signifie que la possibilité de diminuer leurs émissions de GES dans l'exploitation de mines leur permet d'améliorer leur empreinte carbonique, et permet d'éviter de payer des crédits-carbone selon le dogme pollueur-payeur. Bien que d'autres camions électriques existent, celui-ci se distingue par sa recharge rapide mise au point en partenariat avec ABB. Entrevue fort intéressante à écouter sur ICI Radio-Canada Estrie. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Pour souligner le Salon de l'Auto de Montréal en mode virtuel qui a lieu du 20 au 26 février 2021, nous vous présentons la participation de votre Association à un quiz pour démystifier les véhicules électriques auprès des consommateurs.
Intitulé "Quiz électrisant", ces capsules vidéos animées avec humour par Kevin Raphaël mettent à l'épreuve les deux participants Simon-Pierre Rioux (AVÉQ) et Julien Amado (Guide de l'Auto) afin de répondre correctement à des questions sur les véhicules électriques (VÉ). Et vous? Saurez-vous répondre correctement à ces questions? Êtes-vous un vrai électromobiliste qui sait tout? Thème: Les batteriesThème: Général
Pour souligner le Salon de l'Auto de Montréal en mode virtuel qui a lieu du 20 au 26 février 2021, nous vous présentons la participation de votre Association à un quiz pour démystifier les véhicules électriques auprès des consommateurs.
Intitulé "Quiz électrisant", ces capsules vidéos animées avec humour par Kevin Raphaël mettent à l'épreuve les deux participants Simon-Pierre Rioux (AVÉQ) et Julien Amado (Guide de l'Auto) afin de répondre correctement à des questions sur les véhicules électriques (VÉ). Et vous? Saurez-vous répondre correctement à ces questions? Êtes-vous un vrai électromobiliste qui sait tout? Thème: VÉ et le QuébecThème: VÉ dans le monde1er prix Benoit Buisson Tesla Model 3
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À chaque fin d’année, il est toujours intéressant de faire le bilan des derniers 12 mois, et dans le domaine de l’électromobilité c’est toujours un privilège de revoir les moments les plus marquants pour en choisir 10 selon leur importance dans ce marché en pleine effervescence.
L’équipe de l’émission « Silence On roule! » ont fait l’exercice lors de leur plus récent podcast publié en décembre. Si vous n’avez pas eu la chance de l’écouter, nous vous suggérons fortement cet épisode où l’animateur Martin Archambault discute tout en humour avec ses collaborateurs sur ce qui a marqué l’année 2020. Voici un résumé de ce Top 10, et l’impression de l’AVÉQ sur ce qui a été déterminant cette année. |
10- Les manufacturiers automobiles qui multiplient les annonces
Que ce soit les grands manufacturiers allemands (Groupe VW; BMW; Mercedes) qui multiplient les investissements pour transformer leurs chaines de montage en prévision de la production de plus en plus importante de VÉ et la diminution de la production des véhicules à essence, ou les groupes américains qui étonnent avec l’annonce de VUS et autres modèles phares qui seront électrifiés dans les prochaines années (pickup RAM, Ford F-150, Ford Mustang Mach-E, Chevrolet Silverado ainsi que de multiples crossovers et VUS), l’avenir s’annonce prometteur pour les consommateurs avides de VÉ. |
9- L’arrivée de nouveaux véhicules sur le marché québécois
À chaque nouveau véhicule électrique fraichement disponible, on remarque un engouement des consommateurs fidèles à « leur » marque qui font leurs calculs et décident d’opter pour un véhicule électrique du manufacturier. Nouveautés 2020: BMW X3 PHEV, Toyota RAV4 Prime, Tesla Model Y, Porsche Taycan, Mini Cooper SE, Audi Q5 TSFi e, Lincoln Aviator PHEV, Volvo V60 PHEV et S60 PHEV, ainsi que la Subaru Crosstrek PHEV. À quand les véhicules électriques chinois au Québec? |
8- Les batteries lithium de traction qui prennent feu
Qu’on parle du rappel préventif des Chevrolet Bolt EV qui doivent limiter leur recharge à 90% jusqu’à nouvel ordre pour éviter un possible feu de batterie car un défaut de fabrication existerait dans le module, ou qu’on se souvienne de l’explosion d’un Hyundai Kona EV stationné dans un garage domiciliaire à Montréal, les véhicules électriques dans leur ensemble sont des véhicules sécuritaires qui présentent des risques de feu beaucoup moins élevés que leurs cousins à essence (189,000 en 2019 aux USA soit 518 par jour). À noter que les feux de voitures à essence ont considérablement diminué avec les années, se situant à 450,000 annuellement dans les années 80. |
https://www.statista.com/statistics/377006/nmber-of-us-highway-vehicle-fires/
https://www.aveq.ca/actualiteacutes/un-risque-dincendie-entraine-le-rappel-de-chevy-bolt-2017-a-2019-gm-recommande-de-limiter-la-recharge-a-90-de-son-potentiel
https://www.aveq.ca/actualiteacutes/hyundai-canada-enquetera-sur-lexplosion-de-la-kona-electric
https://www.aveq.ca/actualiteacutes/un-risque-dincendie-entraine-le-rappel-de-chevy-bolt-2017-a-2019-gm-recommande-de-limiter-la-recharge-a-90-de-son-potentiel
https://www.aveq.ca/actualiteacutes/hyundai-canada-enquetera-sur-lexplosion-de-la-kona-electric
7- D’autres études démontrant que les véhicules électriques sont moins chers à entretenir
Un des freins à l’achat de VÉ demeure pour plusieurs consommateurs le prix élevé d’achat. Bien que les incitatifs gouvernementaux permettent d’abaisser de manière substantielle le surcoût d’acquisition de ces voitures, il en reste que pour un véhicule équivalent électrique on doit encore payer quelques milliers de dollars de plus. Heureusement, depuis longtemps nous savons qu’à l’utilisation les coûts en énergie (électricité versus essence) et les coûts d’entretien (6,000$ au lieu d’un 12,000$ pour l’auto à combustion) permettent aux propriétaires de rentabiliser leur achat. Cette étude de Consumer Reports vient éclaircir ces données. Un autre facteur: les propriétaires de VÉ ont tendance à garder leur véhicule plus longtemps puisque les frais d’entretiens ne s’enveniment pas au delà de 320,000 km. https://www.aveq.ca/actualiteacutes/etude-de-consumer-reports-les-ve-compensent-au-fils-du-temps-un-prix-dachat-plus-eleve |
6- Dévoilement de l’année: le GMC Hummer EV
Le Hummer, l’antithèse de la voiture écologique, l’ennemi juré des écolos, tente de se racheter auprès de la population avec un véhicule exceptionnel et entièrement électrique dont la première production complète fut réservée en 48 heures, même au prix de 148,000$. Disponibilité automne 2021 pour les heureux consommateurs qui l’ont réservé à l’avance. Des modèles moins dispendieux seront vendus dans les prochaines années, les versions plus cossues (et profitables pour GM) étant offertes en premier. https://www.aveq.ca/actualiteacutes/avec-1000ps-de-propulsion-electrique-le-humvee-est-pret-pour-lavenir |
5- Les premières livraisons du Tesla Model Y au Québec
En mars 2019, Tesla a présenté le Model Y, un multi segment tout électrique basé sur le Model 3, qui offre une autonomie pouvant aller jusqu’à 482 km. Disponibilité prévue pour Q3-2020, Tesla s’est démarqué et a commencé à les livrer aux USA 6 mois plus tôt. Le Québec a vu ses premiers Model Y en juin, et en comptait 522 au 30 septembre. https://www.aveq.ca/actualiteacutes/tesla-confirme-deja-la-livraison-de-model-y-a-ses-clients |
4- La présentation technologique des futures batteries de Tesla (aka « Battery Day »)
Une journée que de nombreux observateurs attendaient depuis plusieurs mois suite à de nombreux reports, on y annonçait non pas une chimie de batterie révolutionnaire mais bien de nombreuses petites améliorations liées à la densité énergétique et à la grosseur optimale d’une cellule, permettant d’abaisser le coût de celles-ci. De plus on présenta des progrès industriels dans leur production. En intégrant le bloc-batterie à même le chassis du véhicule, on en diminue sa complexité, son refroidissement et son poids ce qui se répercute sur l’autonomie complète du véhicule. |
3- Le déploiement des bornes rapides BRCC dans la province
Le réseau de recharge « Circuit Électrique » annonce qu’il augmentera significativement le nombre de BRCC installées sur le territoire, passant d’un objectif de 1600 à plus de 2500 dans les prochaines années. À noter que l’AVÉQ avait estimé en 2018 que les besoins réels des électromobilistes qui seront près de 300,000 d’ici 2026 serait de 2,000 bornes rapides. Avec la venue d’autres réseaux complémentaires dans l’espace de la recharge rapide, dont RechargÉCO du Jour de la Terre / IGA, Electrify Canada de Volkswagen, le réseau rapide de Pétro-Canada, et l’annonce d’un projet-pilote chez Couche-Tard, il pleuvra des BRCC au Québec, ce qui bénéficiera les longs trajets en VÉ, mais surtout offrira l’opportunité à ceux qui n’ont pas accès à une borne à leur domicile (locataires, stationnement sur rue) de considérer le VÉ comme prochain véhicule. Les BRCC joueront alors le rôle de la « station d’essence » une ou deux fois par semaine selon l’utilisation effectuée. https://www.facebook.com/watch/?v=760608291467209 (vidéo) |
2- L’impact de la pandémie sur l’industrie VÉ
Alors que les ventes de VÉ devaient battre des records encore cette année, la fermeture de la majorité des usines de production ont fait mal à l’industrie qui a pris plusieurs mois à s’en remettre, exception faite de Tesla alors que son fougueux PDG Elon Musk s’est battu avec les autorités locales pour que la compagnie soit reconnu comme « service essentiel » (ils ont finalement livré 500,000 VÉ en 2020, fidèle à leur objectif) Pour sa part, l’objectif du gouvernement provincial d’atteindre 100,000 VÉ sur nos routes fut raté de près. |
https://www.aveq.ca/actualiteacutes/alors-que-covid-19-frappe-les-manufacturiers-de-vehicules-electriques-certains-vont-prosperer-dautres-vont-disparaitre
En 2016 on doutait d’atteindre l’objectif: https://www.journaldemontreal.com/2016/01/18/92000-voitures-electriques-un-objectif-juge-irrealiste
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1757833/objectif-gouvernement-quebec-rate-100000-vehicules-electriques-2020
En 2016 on doutait d’atteindre l’objectif: https://www.journaldemontreal.com/2016/01/18/92000-voitures-electriques-un-objectif-juge-irrealiste
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1757833/objectif-gouvernement-quebec-rate-100000-vehicules-electriques-2020
1- L’annonce du gouvernement provincial d’interdire la vente des voitures à essence aux particuliers dès 2035
L'AVÉQ a été consultée à l'automne 2019 pour l'élaboration du Plan d'électrification et de changements climatiques (PECC) du gouvernement provincial, créé pour orienter le gouvernement dans la tâche difficile de créer de nouveaux objectifs afin de diminuer la pollution atmosphérique tout en s'offrant de solides perspectives économiques. Une des mesures phares est d'en finir une fois pour toute avec la vente de véhicules polluants, qui sont responsables pour 43% de la pollution atmosphérique au pays. Plusieurs groupe environnementaux appuyaient l'AVÉQ afin que la date butoir soit fixée à 2030, donc 5 ans plus tôt que ce qui a été présenté par le gouvernement. Par contre, cette date rejoint d'autres pays et États américains comme la Californie. |
Voici les autres dates butoirs à travers le monde. Allemagne 2030, France 2040, Angleterre 2030, Norvège 2024, Inde 2030, Autriche 2040, Chine 2040, Danemark 2040, Irlande 2030, Japon 2040, Pays Bas 2040, Portugal 2040, Corée 2040, Espagne 2030, Écosse 2032, Israel 2030.
https://www.aveq.ca/actualiteacutes/aucune-vente-de-vehicule-a-essence-au-quebec-des-2035-quest-ce-que-ca-signifie-pour-vous
https://www.aveq.ca/actualiteacutes/aucune-vente-de-vehicule-a-essence-au-quebec-des-2035-quest-ce-que-ca-signifie-pour-vous
Miroir miroir, que nous réserve 2021?
La plus belle et la plus magique des années, bien entendu! Voyons si notre boule de cristal s'avérera véridique... Voici nos prévisions pour l'année, certaines évidentes, d'autres font partie de nos souhaits...
1) L’arrivée des premières camionnettes et VUS électriques, ainsi que de nouveaux véhicules tels que les Ford Mustang Mach-E, PoleStar 2, Tesla Cybertruck, Nissan Ariya, Mercedes EQC, VW iD.4, Volvo XC40 Recharge, Audi e-Tron GT, Rivian RS-1, et d’autres surprises.
2) Encore plus de choix de recharge, avec l'installation de bornes rapides (BRCC) et ultra-rapides (BURCC) à de multiples sites par les réseaux Circuit Électrique, RechargeÉCO, Chargepoint, Electrify Canada, Tesla Superchargers et Pétro-Canada
3) Une norme VZÉ plus sévère, demandant aux fabricants d'offrir des véhicules électriques aux Québécois avec un temps de livraison "raisonnable" pour finalement éliminer les listes d'attente
4) Des incitatifs pour les VUS et camionnettes électriques, car présentement il n'y a aucun nouveau véhicule dans ces catégories qui se qualifient aux incitatifs gouvernementaux à cause de leur prix jugé trop élevé.
5) Une usine québécoise de batterie lithium pour répondre à la demande mondiale grandissante. Déjà une délégation québécoise est en Corée pour offrir aux géants Samsung et LG Chem de généreux incitatifs pour les convaincre de bâtir une usine ici même. Un premier pas serait franchi en signant un protocole d'entente cette année.
6) Encore plus d'actualités, d'événements (virtuels?), de podcasts et de surprises de la part de notre équipe!
1) L’arrivée des premières camionnettes et VUS électriques, ainsi que de nouveaux véhicules tels que les Ford Mustang Mach-E, PoleStar 2, Tesla Cybertruck, Nissan Ariya, Mercedes EQC, VW iD.4, Volvo XC40 Recharge, Audi e-Tron GT, Rivian RS-1, et d’autres surprises.
2) Encore plus de choix de recharge, avec l'installation de bornes rapides (BRCC) et ultra-rapides (BURCC) à de multiples sites par les réseaux Circuit Électrique, RechargeÉCO, Chargepoint, Electrify Canada, Tesla Superchargers et Pétro-Canada
3) Une norme VZÉ plus sévère, demandant aux fabricants d'offrir des véhicules électriques aux Québécois avec un temps de livraison "raisonnable" pour finalement éliminer les listes d'attente
4) Des incitatifs pour les VUS et camionnettes électriques, car présentement il n'y a aucun nouveau véhicule dans ces catégories qui se qualifient aux incitatifs gouvernementaux à cause de leur prix jugé trop élevé.
5) Une usine québécoise de batterie lithium pour répondre à la demande mondiale grandissante. Déjà une délégation québécoise est en Corée pour offrir aux géants Samsung et LG Chem de généreux incitatifs pour les convaincre de bâtir une usine ici même. Un premier pas serait franchi en signant un protocole d'entente cette année.
6) Encore plus d'actualités, d'événements (virtuels?), de podcasts et de surprises de la part de notre équipe!
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
De nombreuses juridictions au Canada et aux États-Unis ont récemment adopté des règles visant à éliminer progressivement les ventes de nouveaux véhicules à moteur à combustion interne. Selon un haut responsable du gouvernement, le Canada souhaite renforcer ses liens avec les États-Unis dans le domaine de l'environnement afin de mettre en place une interdiction à l'échelle de l'Amérique du Nord.
Le ministre de l'environnement, Jonathan Wilkinson, a déclaré cette semaine à Reuters qu'Ottawa et le président élu Joe Biden ont tous deux convenu que l'adoption des véhicules électriques (VÉ) devait se faire plus rapidement que le rythme actuel.
Les responsables canadiens discuteront avec la nouvelle administration américaine des moyens à mettre en œuvre pour y parvenir, et des moyens de réduire l'impact global du secteur des transports, qui représente 26 % des émissions canadiennes.
Ces discussions porteront notamment sur ce que la Colombie-Britannique et le Québec ont déjà fait. Les deux provinces canadiennes ont annoncé cette année de nouveaux plans visant à interdire la vente de nouvelles voitures à gaz d'ici 2040 et 2035 respectivement.
Malgré un programme de remise iZEV très populaire au Canada, qui offre jusqu'à 5 000 dollars de réduction sur l'achat d'un véhicule zéro émission admissible, le Canada est en retard sur ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre.
Le gouvernement du Canada a récemment engagé 437 millions de dollars supplémentaires pour des initiatives liées aux VE dans son énoncé économique d'automne 2020.
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Le ministre de l'environnement, Jonathan Wilkinson, a déclaré cette semaine à Reuters qu'Ottawa et le président élu Joe Biden ont tous deux convenu que l'adoption des véhicules électriques (VÉ) devait se faire plus rapidement que le rythme actuel.
Les responsables canadiens discuteront avec la nouvelle administration américaine des moyens à mettre en œuvre pour y parvenir, et des moyens de réduire l'impact global du secteur des transports, qui représente 26 % des émissions canadiennes.
Ces discussions porteront notamment sur ce que la Colombie-Britannique et le Québec ont déjà fait. Les deux provinces canadiennes ont annoncé cette année de nouveaux plans visant à interdire la vente de nouvelles voitures à gaz d'ici 2040 et 2035 respectivement.
Malgré un programme de remise iZEV très populaire au Canada, qui offre jusqu'à 5 000 dollars de réduction sur l'achat d'un véhicule zéro émission admissible, le Canada est en retard sur ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre.
Le gouvernement du Canada a récemment engagé 437 millions de dollars supplémentaires pour des initiatives liées aux VE dans son énoncé économique d'automne 2020.
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Aucune vente de véhicules à essence au Québec dès 2035: Qu'est-ce que ça signifie pour vous?
14/11/2020
L'article de "La Presse" ce samedi sur l'interdiction de vente de véhicules à essence dès 2035 a eu l'effet d'une bombe parmi les groupes environnementaux et les consommateurs. "Trop peu" ou "Trop vite", le sujet est polarisant. Voici ce que vous devez savoir sur cette interdiction qui sera présentée officiellement par le Gouvernement Legault lundi matin.
>> Lire l'article de La Presse: La vente de véhicules à essence interdite dès 2035
L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) a été consultée l'automne dernier pour l'élaboration du Plan d'électrification et de changements climatiques (PECC) du gouvernement provincial, créé pour orienter le gouvernement dans la tâche difficile de créer de nouveaux objectifs afin de diminuer la pollution atmosphérique tout en s'offrant de solides perspectives économiques. Une des mesures phares est d'en finir une fois pour toute avec la vente de véhicules polluants, qui sont responsables pour 43% de la pollution atmosphérique au pays. Plusieurs groupe environnementaux appuyaient l'AVÉQ afin que la date butoir soit fixée à 2030, donc 5 ans plus tôt que ce qui a été présenté aujourd'hui. Par contre, cette date rejoint d'autres pays et États américains comme la Norvège et la Californie. De multiples annonces sont à prévoir dans les prochaines années par les autres pays qui ne se sont pas encore prononcés. C'est une tendance mondiale qui ne pourra être renversée face à la gravité de la situation environnementale.
Cela signifie pour le consommateur moyen que d'ici 2035, leur manufacturier favori devrait offrir sur le marché le véhicule dont ils ont besoin, que ce soit une voiture compacte, un véhicule utilitaire sport, une fourgonnette, une camionnette ou une voiture sport. De la conception du véhicule jusqu'à la disponibilité chez le concessionnaire, une période d'environ 7 ans s'écoule pour franchir les différentes étapes afin d'élaborer un véhicule, en créer un prototype, le tester sous différentes conditions, et créer les machines et les chaines de montage nécessaires afin de construire le véhicule final. La transition industrielle chez de nombreux manufacturiers est déjà entamée depuis quelques années, et les retardataires tels que Mazda et Honda se sont associés avec d'autres manufacturiers afin de créer une plateforme électrifiée standard sur laquelle on n'a qu'à y déposer une carrosserie, pour ainsi diminuer les investissements en recherche, diminuer le cycle de développement, et offrir des produits de qualité à un coût raisonnable aux consommateurs.
Il est bien précisé que c'est la vente de véhicules légers destinés aux consommateurs qui est visée en tout premier lieu d'ici 2035, et que les véhicules commerciaux et industriels n'ont pas à s'y conformer. Votre voisin qui est entrepreneur général pourra donc s'acheter un F-350 en 2035 s'il le voulait. Cependant, d'ici 2035, le marché sera inondé de camionnettes électriques qui seront plus puissantes et qui offriront beaucoup plus de fonctionnalités que leurs cousines à essence, à un prix concurrentiel; naturellement, votre voisin devrait être beaucoup plus intéressé à acquérir le F-350 électrifié qui sera disponible chez son concessionnaire. Donc bien qu'on le présente comme étant un "objectif gouvernemental ambitieux", c'est plutôt une estimation très conservatrice de l'évolution du marché du véhicule électrique. En 2035 ou même bien avant, le marché des véhicules neufs sera probablement submergé de véhicules électriques de toutes catégories. Et les incitatifs financiers à l'acquisition ne seront plus nécessaires, car produire un véhicule électrique en millions d'exemplaires aura un impact sur son coût de fabrication.
Par contre, c'est également une façon de s'assurer de l'évolution du marché. Depuis plusieurs années, les manufacturiers automobiles qui se font presser à offrir des véhicules électriques (VÉ) se plaignent que ces véhicules sont chers à construire car leur quantité est limité, et qu'il n'y a pas de demande, donc pourquoi se forcer? Une bonne solution de la part des gouvernements qui désirent une augmentation des ventes VÉ pour diminuer l'impact de leur utilisation sur la pollution atmosphérique est de leur répondre que les consommateurs seront obligés d'acheter ces VÉ puisque qu'on interdira la vente de voitures à essence à une date spécifique. Ce que ça signifie, c'est que les investissements des manufacturiers automobiles ne seront pas vains, il y aura un marché pour les VÉ, et tous les manufacturiers devront respecter l'échéancier. Problème résolu. Tout le monde jouera à armes égales.
Le Plan pour une économie verte prévoit également une possibilité de révision annuelle des cibles qui seront présentées lundi, afin de renforcer les mesures selon l'évolution du marché, la réponse du public, et l'urgence climatique. Cela signifie qu'il est fort probable qu'en 2035, les véhicules commerciaux à essence fassent également partie d'une interdiction de vente puisque des alternatives viables seront disponibles sur le marché depuis plusieurs années, et les quelques irréductibles consommateurs restants devront s'y plier.
Tout cela n'est pas une surprise. Les voitures et camions polluent, et notre planète en souffre. Les manufacturiers automobiles et les pétrolières sont bien au courant de l'impact de leurs véhicules et de la combustion de l'essence sur l'état de santé de la planète et de ses habitants, et doivent maintenant offrir des véhicules qui ne pollueront plus. Après les véhicules électriques, il faudra s'assurer que ces voitures puissent s'approvisionner en électricité de source renouvelable pour que ce soit réellement "Zéro Émission", comme les Québécois peuvent le faire avec l'hydro-électricité.
>> Lire: Exclusif: GM et Ford étaient au courant du changement climatique il y a 50 ans
Contributeur: Simon-Pierre Rioux, président AVÉQ.ca
>> Lire l'article de La Presse: La vente de véhicules à essence interdite dès 2035
L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) a été consultée l'automne dernier pour l'élaboration du Plan d'électrification et de changements climatiques (PECC) du gouvernement provincial, créé pour orienter le gouvernement dans la tâche difficile de créer de nouveaux objectifs afin de diminuer la pollution atmosphérique tout en s'offrant de solides perspectives économiques. Une des mesures phares est d'en finir une fois pour toute avec la vente de véhicules polluants, qui sont responsables pour 43% de la pollution atmosphérique au pays. Plusieurs groupe environnementaux appuyaient l'AVÉQ afin que la date butoir soit fixée à 2030, donc 5 ans plus tôt que ce qui a été présenté aujourd'hui. Par contre, cette date rejoint d'autres pays et États américains comme la Norvège et la Californie. De multiples annonces sont à prévoir dans les prochaines années par les autres pays qui ne se sont pas encore prononcés. C'est une tendance mondiale qui ne pourra être renversée face à la gravité de la situation environnementale.
Cela signifie pour le consommateur moyen que d'ici 2035, leur manufacturier favori devrait offrir sur le marché le véhicule dont ils ont besoin, que ce soit une voiture compacte, un véhicule utilitaire sport, une fourgonnette, une camionnette ou une voiture sport. De la conception du véhicule jusqu'à la disponibilité chez le concessionnaire, une période d'environ 7 ans s'écoule pour franchir les différentes étapes afin d'élaborer un véhicule, en créer un prototype, le tester sous différentes conditions, et créer les machines et les chaines de montage nécessaires afin de construire le véhicule final. La transition industrielle chez de nombreux manufacturiers est déjà entamée depuis quelques années, et les retardataires tels que Mazda et Honda se sont associés avec d'autres manufacturiers afin de créer une plateforme électrifiée standard sur laquelle on n'a qu'à y déposer une carrosserie, pour ainsi diminuer les investissements en recherche, diminuer le cycle de développement, et offrir des produits de qualité à un coût raisonnable aux consommateurs.
Il est bien précisé que c'est la vente de véhicules légers destinés aux consommateurs qui est visée en tout premier lieu d'ici 2035, et que les véhicules commerciaux et industriels n'ont pas à s'y conformer. Votre voisin qui est entrepreneur général pourra donc s'acheter un F-350 en 2035 s'il le voulait. Cependant, d'ici 2035, le marché sera inondé de camionnettes électriques qui seront plus puissantes et qui offriront beaucoup plus de fonctionnalités que leurs cousines à essence, à un prix concurrentiel; naturellement, votre voisin devrait être beaucoup plus intéressé à acquérir le F-350 électrifié qui sera disponible chez son concessionnaire. Donc bien qu'on le présente comme étant un "objectif gouvernemental ambitieux", c'est plutôt une estimation très conservatrice de l'évolution du marché du véhicule électrique. En 2035 ou même bien avant, le marché des véhicules neufs sera probablement submergé de véhicules électriques de toutes catégories. Et les incitatifs financiers à l'acquisition ne seront plus nécessaires, car produire un véhicule électrique en millions d'exemplaires aura un impact sur son coût de fabrication.
Par contre, c'est également une façon de s'assurer de l'évolution du marché. Depuis plusieurs années, les manufacturiers automobiles qui se font presser à offrir des véhicules électriques (VÉ) se plaignent que ces véhicules sont chers à construire car leur quantité est limité, et qu'il n'y a pas de demande, donc pourquoi se forcer? Une bonne solution de la part des gouvernements qui désirent une augmentation des ventes VÉ pour diminuer l'impact de leur utilisation sur la pollution atmosphérique est de leur répondre que les consommateurs seront obligés d'acheter ces VÉ puisque qu'on interdira la vente de voitures à essence à une date spécifique. Ce que ça signifie, c'est que les investissements des manufacturiers automobiles ne seront pas vains, il y aura un marché pour les VÉ, et tous les manufacturiers devront respecter l'échéancier. Problème résolu. Tout le monde jouera à armes égales.
Le Plan pour une économie verte prévoit également une possibilité de révision annuelle des cibles qui seront présentées lundi, afin de renforcer les mesures selon l'évolution du marché, la réponse du public, et l'urgence climatique. Cela signifie qu'il est fort probable qu'en 2035, les véhicules commerciaux à essence fassent également partie d'une interdiction de vente puisque des alternatives viables seront disponibles sur le marché depuis plusieurs années, et les quelques irréductibles consommateurs restants devront s'y plier.
Tout cela n'est pas une surprise. Les voitures et camions polluent, et notre planète en souffre. Les manufacturiers automobiles et les pétrolières sont bien au courant de l'impact de leurs véhicules et de la combustion de l'essence sur l'état de santé de la planète et de ses habitants, et doivent maintenant offrir des véhicules qui ne pollueront plus. Après les véhicules électriques, il faudra s'assurer que ces voitures puissent s'approvisionner en électricité de source renouvelable pour que ce soit réellement "Zéro Émission", comme les Québécois peuvent le faire avec l'hydro-électricité.
>> Lire: Exclusif: GM et Ford étaient au courant du changement climatique il y a 50 ans
Contributeur: Simon-Pierre Rioux, président AVÉQ.ca
L’AVÉQ est satisfaite de l’annonce gouvernementale qui permettra de diminuer la pollution atmosphérique liée à l’utilisation des véhicules à essence en s’assurant que les manufacturiers automobiles vont offrir des véhicules électriques en quantité suffisante dans les prochaines années, et à 100% dès 2035. Bien que nous espérions une transition dès 2030, nous désirons rassurer la population qui s’inquiète de cette nouvelle: dans les 15 prochaines années, vous pourrez retrouver chez votre concessionnaire la voiture ou la camionnette que vous désirez à un prix abordable, tout en sachant que vos déplacements longue distance seront supportés par des recharges ultra-rapides offrant plus de 200 kilomètres d’autonomie en moins de 5 minutes, à un prix moins élevé qu’un plein d’essence équivalent. Également pendant les prochaines années, le surcoût d’un véhicule électrique sera pallié par les incitatifs financiers du provincial et du fédéral, mais la parité avec les voitures à essence est prévue vers 2025, donc ces incitatifs sont appelés à disparaitre avec le temps.
Nous diminuerons nos importations d’essence, et notre province s’en portera beaucoup mieux financièrement ainsi qu’au niveau de la qualité de l’air.
Ce programme présente un cheminement structuré de formation spécialisée totalisant un maximum de 229 heures offertes dans des centres de formation autorisés et une certification reconnue en entretien et en réparation des véhicules électriques et hybrides aux travailleurs de l’industrie automobiles partout au Québec.
D’ici l’année prochaine, les ateliers certifiés Compétences VÉ seront ajoutés à la carte du Circuit électrique d’Hydro-Québec. Pour les propriétaires de voitures électriques ou hybrides rechargeables, il s’agit d’un point de référence leur permettant de planifier leurs déplacements en identifiant les bornes de recharge disponibles aux côtés des garages avec attestation Compétences VÉ en mesure de réparer et d’entretenir leurs véhicules.
L’objectif de cette subvention financée par Emploi-Québec est de former jusqu’à 230 mécaniciens sur les deux prochaines années afin de créer un réseau de mécaniciens qualifiés ayant les compétences minimales requise pour bien entretenir les véhicules à Motorisation Électriques dans toutes les régions du Québec.
D’ici l’année prochaine, les ateliers certifiés Compétences VÉ seront ajoutés à la carte du Circuit électrique d’Hydro-Québec. Pour les propriétaires de voitures électriques ou hybrides rechargeables, il s’agit d’un point de référence leur permettant de planifier leurs déplacements en identifiant les bornes de recharge disponibles aux côtés des garages avec attestation Compétences VÉ en mesure de réparer et d’entretenir leurs véhicules.
L’objectif de cette subvention financée par Emploi-Québec est de former jusqu’à 230 mécaniciens sur les deux prochaines années afin de créer un réseau de mécaniciens qualifiés ayant les compétences minimales requise pour bien entretenir les véhicules à Motorisation Électriques dans toutes les régions du Québec.
Contributeur: Marion Makhloufi
La société québécoise Alimentation Couche-Tard, propriétaire de Circle K, a l’intention d’ajouter des points de recharge dans ses dépanneurs et stations-service aux États-Unis et au Canada.
La société a déjà essayé un déploiement à petite échelle en Norvège, où Circle K a installé plus de 450 chargeurs sur plus de 80 sites, et a commencé à vendre des unités de recharge à domicile.
Plus large en Europe, Circle K compte quelque 150 bornes de recharge, et d’ici la fin de cette année, il devrait en augmenter le nombre à 200.
Au fur et à mesure de l’expansion de l’électrification, dans les 12 mois, des points de recharge seront également installés en Amérique du Nord – initialement au Québec et sur la côte ouest des États-Unis et du Canada. Les unités de recharge à domicile font également partie de l’équation.
Selon Bloomberg, le chef de la direction de Couche-Tard, Brian Hannasch, a déclaré: «Notre objectif sera de suivre le chemin que nous empruntons en Norvège. Nous pensons qu’il est grand temps de commencer à construire une infrastructure de recharge en Amérique du Nord, en particulier dans les endroits à forte densité de VE, car cela pourrait avoir un impact positif sur les résultats des dépanneurs.»
L'AVÉQ accueille avec joie cette annonce de Couche-Tard, qui améliore l'offre de recharge dans la province
Aucun détail n'a été dévoilé au sujet du type de recharge, mais si on se fie au projet-pilote en Norvège, ce serait des bornes rapides qu'on retrouverait chez les dépanneurs Couche-Tard. Cela serait logique, puisque la clientèle passe rarement plus de 10 minutes chez ce détaillant, et une recharge de niveau 2 peut durer plusieurs heures alors qu'une recharge rapide ou ultra-rapide pourrait dépanner les électromobilistes en quelques minutes.
Déjà d'autres bannières ont annoncé leur intention d'offrir la recharge ultra-rapide, dont la pétrolière Pétro-Canada et les supermarchés IGA. Les bornes ultra-rapides de "Electrify Canada" (7 emplacements au Québec) ne sont toutefois pas encore opérationnelles depuis l'annonce de 2018, et celles de IGA annoncées en 2019 seront installées dans la prochaine année sur 47 sites.
Source: AFP
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
La société a déjà essayé un déploiement à petite échelle en Norvège, où Circle K a installé plus de 450 chargeurs sur plus de 80 sites, et a commencé à vendre des unités de recharge à domicile.
Plus large en Europe, Circle K compte quelque 150 bornes de recharge, et d’ici la fin de cette année, il devrait en augmenter le nombre à 200.
Au fur et à mesure de l’expansion de l’électrification, dans les 12 mois, des points de recharge seront également installés en Amérique du Nord – initialement au Québec et sur la côte ouest des États-Unis et du Canada. Les unités de recharge à domicile font également partie de l’équation.
Selon Bloomberg, le chef de la direction de Couche-Tard, Brian Hannasch, a déclaré: «Notre objectif sera de suivre le chemin que nous empruntons en Norvège. Nous pensons qu’il est grand temps de commencer à construire une infrastructure de recharge en Amérique du Nord, en particulier dans les endroits à forte densité de VE, car cela pourrait avoir un impact positif sur les résultats des dépanneurs.»
L'AVÉQ accueille avec joie cette annonce de Couche-Tard, qui améliore l'offre de recharge dans la province
Aucun détail n'a été dévoilé au sujet du type de recharge, mais si on se fie au projet-pilote en Norvège, ce serait des bornes rapides qu'on retrouverait chez les dépanneurs Couche-Tard. Cela serait logique, puisque la clientèle passe rarement plus de 10 minutes chez ce détaillant, et une recharge de niveau 2 peut durer plusieurs heures alors qu'une recharge rapide ou ultra-rapide pourrait dépanner les électromobilistes en quelques minutes.
Déjà d'autres bannières ont annoncé leur intention d'offrir la recharge ultra-rapide, dont la pétrolière Pétro-Canada et les supermarchés IGA. Les bornes ultra-rapides de "Electrify Canada" (7 emplacements au Québec) ne sont toutefois pas encore opérationnelles depuis l'annonce de 2018, et celles de IGA annoncées en 2019 seront installées dans la prochaine année sur 47 sites.
Source: AFP
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Nous avons besoin de votre appui, aujourd'hui même, afin de démontrer au gouvernement canadien que les propriétaires de VÉ exigent un changement important sur la norme sur les combustibles propres. Moins de 2 minutes de votre temps sera nécessaire!
Environnement et changements climatiques Canada (ECCC) sont responsables d'une initiative appelée "Norme sur les combustibles propres" qui permettra de diminuer les émissions de carbone. Des crédits seront générés par cette norme pour les sources d'énergie faibles en carbone, tout en pénalisant celles qui en émettent beaucoup.
Pour les véhicules électriques, chaque kilomètre parcouru compterait en crédits qui pourraient être réinvestis pour l'installation de bornes de recharge, en éducation et événements d'information sur les VÉ, et même pour continuer les incitatifs sur l'acquisition d'un véhicule électrique.
L'an dernier, l'AVÉQ, la EV Society of Canada et d'autres organismes environnementaux et clubs VÉ à travers le Canada ont réussi à s'assurer que l'électricité serait créditée pour de nouveaux investissements. Malheureusement, de récents changements proposés par le gouvernement mettent en péril l'efficacité de la Norme sur les combustibles propres, ce qui diminuera considérablement l'adoption des VÉ au Canada.
Le changement? Seules les sessions de recharge sur des réseaux commerciaux (comme Chargepoint et le Circuit Électrique) seraient comptabilisés. Sachant que 90% des recharges d'un VÉ se font à la maison, on élimine ainsi sournoisement l'impact véritable que les VÉ possèdent en ne leur attribuant pas les crédits auxquels ils ont droit, ce qui aura un impact direct sur les incitatifs futurs du fédéral à l'achat de VÉ ou l'installation de BRCC à travers le pays.
Nous vous demandons de vous rendre sur le site de EV Society www.EVSociety.ca/CFS pour y remplir le formulaire afin d'envoyer une lettre automatisée au Ministre de ECCC.
SVP LE SITE EST EN ANGLAIS UNIQUEMENT, MERCI D'ACCEPTER D'Y NAVIGUER (en bas à droite de la page, vous pouvez choisir le FRANÇAIS)
Environnement et changements climatiques Canada (ECCC) sont responsables d'une initiative appelée "Norme sur les combustibles propres" qui permettra de diminuer les émissions de carbone. Des crédits seront générés par cette norme pour les sources d'énergie faibles en carbone, tout en pénalisant celles qui en émettent beaucoup.
Pour les véhicules électriques, chaque kilomètre parcouru compterait en crédits qui pourraient être réinvestis pour l'installation de bornes de recharge, en éducation et événements d'information sur les VÉ, et même pour continuer les incitatifs sur l'acquisition d'un véhicule électrique.
L'an dernier, l'AVÉQ, la EV Society of Canada et d'autres organismes environnementaux et clubs VÉ à travers le Canada ont réussi à s'assurer que l'électricité serait créditée pour de nouveaux investissements. Malheureusement, de récents changements proposés par le gouvernement mettent en péril l'efficacité de la Norme sur les combustibles propres, ce qui diminuera considérablement l'adoption des VÉ au Canada.
Le changement? Seules les sessions de recharge sur des réseaux commerciaux (comme Chargepoint et le Circuit Électrique) seraient comptabilisés. Sachant que 90% des recharges d'un VÉ se font à la maison, on élimine ainsi sournoisement l'impact véritable que les VÉ possèdent en ne leur attribuant pas les crédits auxquels ils ont droit, ce qui aura un impact direct sur les incitatifs futurs du fédéral à l'achat de VÉ ou l'installation de BRCC à travers le pays.
Nous vous demandons de vous rendre sur le site de EV Society www.EVSociety.ca/CFS pour y remplir le formulaire afin d'envoyer une lettre automatisée au Ministre de ECCC.
SVP LE SITE EST EN ANGLAIS UNIQUEMENT, MERCI D'ACCEPTER D'Y NAVIGUER (en bas à droite de la page, vous pouvez choisir le FRANÇAIS)
Au nom du conseil d'administration de l'Association des véhicules électriques du Québec, je vous remercie pour votre aide.
Simon-Pierre Rioux,
Président-fondateur, AVÉQ
Simon-Pierre Rioux,
Président-fondateur, AVÉQ
VE Passion démystifie ce qu'est la station Roulez Électrique.
Située à Trois-Rivières et connue principalement pour son blog et ses emplacements de recharge, l'organisme ou la "station Roulez Électrique" offre beaucoup plus.
Dans une série de 3 articles, VE Passion nous fait découvrir entres autres, les origines de Roulez Électrique, les différents services offerts par la station, sa vocation et ses projets à venir.
Fait intéressant, Roulez Électrique fut précurseur à l'AVÉQ.
Située à Trois-Rivières et connue principalement pour son blog et ses emplacements de recharge, l'organisme ou la "station Roulez Électrique" offre beaucoup plus.
Dans une série de 3 articles, VE Passion nous fait découvrir entres autres, les origines de Roulez Électrique, les différents services offerts par la station, sa vocation et ses projets à venir.
Fait intéressant, Roulez Électrique fut précurseur à l'AVÉQ.
Source : VE Passion
Contribution : Jean Forget
Contribution : Jean Forget
L'Association des véhicules électriques du Québec est fière de vous présenter l'un des premiers essais sur plan d'eau de la moto marine 100% électrique ORCA de Taiga Motors, une petite compagnie avec de grandes ambitions, offrant des véhicules récréatifs 100% électriques.
Une entrevue avec Paul Achard, réalisée par Simon-Pierre Rioux, qui vous permettra d'en apprendre plus sur ce véhicule récréatif conçu, réalisé et assemblé au Québec.
Le prototype essayé possède une batterie de 12 kWh, alors que le produit final offrira le choix entre une batterie de 20 kWh ou 24 kWh offrant 2 heures d'autonomie.
Pour faire la pré-commande de la ORCA ou d'une de leur motoneige électrique, rendez vous au taigamotors.com
Une entrevue avec Paul Achard, réalisée par Simon-Pierre Rioux, qui vous permettra d'en apprendre plus sur ce véhicule récréatif conçu, réalisé et assemblé au Québec.
Le prototype essayé possède une batterie de 12 kWh, alors que le produit final offrira le choix entre une batterie de 20 kWh ou 24 kWh offrant 2 heures d'autonomie.
Pour faire la pré-commande de la ORCA ou d'une de leur motoneige électrique, rendez vous au taigamotors.com
Taiga introduit de nouveaux modèles de motomarines électriques à partir de 15 000 USD
Montréal, Québec, 14 juillet 2020 - Propulsé par l’accueil positif de ses motoneiges électriques et de ses motomarines électriques premium Founders Edition, Moteurs Taiga lance deux nouveaux
modèles de motomarines Orca à partir de 15 000 USD. Les modèles Orca «Sport»
et «Performance» représentent une étape importante vers l’accès durable à l’espace hors-route.
Ces modèles redéfinissent l'expérience de la motomarine avec un fonctionnement silencieux, un ratio puissance/poids imbattable, un entretien sans souci, une connectivité intelligente et des prix compétitifs.
Au cœur de ces nouveaux modèles se trouve Taiga RADIX: la plateforme de propulsion modulaire se trouvant dans la motoneige électrique TS3. L'architecture partagée du groupe motopropulseur offre non seulement des performances et une fiabilité améliorées, mais réduit également les coûts sur tous les segments de véhicules. «Il est passionnant de voir comment la R&D intensive derrière notre plate-forme électrique a accéléré le déploiement des nouveaux modèles. En parallèle, nous avons fait de grands progrès avec nos partenaires de production pour introduire les modèles Orca à un prix inférieur plus tôt que prévu », explique Samuel Bruneau, PDG de Taiga.
Le modèle Orca Sport commence à 15 000 USD, offrant 120 ch tout en ne pesant que 533 lb. Le modèle Orca Performance commence à 17 500 USD, offrant jusqu'à 180 ch et un couple à bas régime instantané ce qui complémente l’ensemble sport nautique en option. Dans le segment haut de
gamme, Taiga propose le modèle Carbone Performance à partir de 24 000 USD, avec une dynamique de conduite améliorée et des options pour des sélections de couleurs et de matériaux sur mesure.
Redéfinir l'expérience de la motomarine
Orca est le résultat de plusieurs années d’essais dans les lacs, les rivières et les océans pour offrir la meilleure expérience de conduite possible. La construction de coque en plastique composite avancée et le concept compact ont permis à l’embarcation légère de pouvoir déjauger plus rapidement que tout autre motomarine tout en restant efficace et agile.
Tant les pilotes que les spectateurs apprécieront Orca pour sa conduite silencieuse et son élimination des émissions. À plein régime, Orca émet jusqu'à 20 fois moins de bruit que les motomarines à combustion. Les utilisateurs qui abandonnent les modèles à combustion profiteront également de la motorisation sans entretien et sans carburant pour des économies pouvant atteindre 3 000 $ sur 5 ans. Les embarcations à moteur électrique ont suscité un intérêt croissant, mais les prix élevés limitent l’accessibilité. Avec son prix compétitif avec les motomarines traditionnelles, Orca offre aux amateurs de sensations fortes une solution sans compromis pour les aventures estivales. Plus d’arrêts à la station- service, plus de transport de carburant vers le quai ou de déversements dans le lac, et plus de changements d'huile ou d'hivernage; Orca facilite la vie des propriétaires de motomarine. Il suffit de débrancher et y aller.
Les livraisons des modèles Orca Sport et Performance devraient commencer en été 2021 par les concessionnaires Taiga et peuvent désormais être précommandées en ligne avec un dépôt de 100 USD.
Montréal, Québec, 14 juillet 2020 - Propulsé par l’accueil positif de ses motoneiges électriques et de ses motomarines électriques premium Founders Edition, Moteurs Taiga lance deux nouveaux
modèles de motomarines Orca à partir de 15 000 USD. Les modèles Orca «Sport»
et «Performance» représentent une étape importante vers l’accès durable à l’espace hors-route.
Ces modèles redéfinissent l'expérience de la motomarine avec un fonctionnement silencieux, un ratio puissance/poids imbattable, un entretien sans souci, une connectivité intelligente et des prix compétitifs.
Au cœur de ces nouveaux modèles se trouve Taiga RADIX: la plateforme de propulsion modulaire se trouvant dans la motoneige électrique TS3. L'architecture partagée du groupe motopropulseur offre non seulement des performances et une fiabilité améliorées, mais réduit également les coûts sur tous les segments de véhicules. «Il est passionnant de voir comment la R&D intensive derrière notre plate-forme électrique a accéléré le déploiement des nouveaux modèles. En parallèle, nous avons fait de grands progrès avec nos partenaires de production pour introduire les modèles Orca à un prix inférieur plus tôt que prévu », explique Samuel Bruneau, PDG de Taiga.
Le modèle Orca Sport commence à 15 000 USD, offrant 120 ch tout en ne pesant que 533 lb. Le modèle Orca Performance commence à 17 500 USD, offrant jusqu'à 180 ch et un couple à bas régime instantané ce qui complémente l’ensemble sport nautique en option. Dans le segment haut de
gamme, Taiga propose le modèle Carbone Performance à partir de 24 000 USD, avec une dynamique de conduite améliorée et des options pour des sélections de couleurs et de matériaux sur mesure.
Redéfinir l'expérience de la motomarine
Orca est le résultat de plusieurs années d’essais dans les lacs, les rivières et les océans pour offrir la meilleure expérience de conduite possible. La construction de coque en plastique composite avancée et le concept compact ont permis à l’embarcation légère de pouvoir déjauger plus rapidement que tout autre motomarine tout en restant efficace et agile.
Tant les pilotes que les spectateurs apprécieront Orca pour sa conduite silencieuse et son élimination des émissions. À plein régime, Orca émet jusqu'à 20 fois moins de bruit que les motomarines à combustion. Les utilisateurs qui abandonnent les modèles à combustion profiteront également de la motorisation sans entretien et sans carburant pour des économies pouvant atteindre 3 000 $ sur 5 ans. Les embarcations à moteur électrique ont suscité un intérêt croissant, mais les prix élevés limitent l’accessibilité. Avec son prix compétitif avec les motomarines traditionnelles, Orca offre aux amateurs de sensations fortes une solution sans compromis pour les aventures estivales. Plus d’arrêts à la station- service, plus de transport de carburant vers le quai ou de déversements dans le lac, et plus de changements d'huile ou d'hivernage; Orca facilite la vie des propriétaires de motomarine. Il suffit de débrancher et y aller.
Les livraisons des modèles Orca Sport et Performance devraient commencer en été 2021 par les concessionnaires Taiga et peuvent désormais être précommandées en ligne avec un dépôt de 100 USD.
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
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