Au Canada, près de la moitié des achats de VÉ ont été fait au Québec. Un mouvement populaire qui s’étend jusque dans l’Est du Québec, où on compte maintenant plus de 300 propriétaires. L’équipe de Radio-Canada présente dans cette région est donc allée à la rencontre de ces propriétaires pour recueillir leurs impressions.
Comme d’autres propriétaires, ils ont eu à surmonter certains mythes associés à la voiture électrique, comme l’idée que ces véhicules sont parfois plus lents à démarrer.
Ils soulignent la question du prix, qui est réduit par la subvention de 8000$ versée par Québec via son programme Roulez électrique, les coûts annuels peu élevés pour l’électricité et le fait que le dispositif mécanique simplifié nécessite peu d’entretien comme des raisons ayant guidé leur achat.
Et pour démontrer leur enthousiasme face à la conduite électrique, les propriétaires ont exposé leurs VÉ cet été et offert des essais routiers à la population du coin, une opération qui s’est avérée un franc succès.
Source : Radio-Canada.ca et Téléjournal Est-du-Québec Contribution : Peggy Bédard
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Un achat groupé pour des Kia Soul, un nouveau projet de motoneige électrique, Fisker dévoile officiellement le design de son nouveau VÉ et un premier prototype Hyperloop prend forme à North Las Vegas : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Les véhicules électriques pourraient avoir priorité aux feux de circulation au Royaume-Uni17/10/2016
Grâce à de nouvelles propositions gouvernementales pour lutter contre la pollution atmosphérique dans cinq villes du Royaume-Uni, les conducteurs de véhicules électriques pourraient être autorisés à utiliser les voies d’autobus et avoir priorité aux feux de circulation.
En parallèle au lancement de cette consultation visant les villes de Birmingham, Leeds, Nottingham, Derby et Southampton, le ministère de l'Environnement a déclaré que la pollution de l'air était responsable du décès de 50 000 personnes chaque année à un coût annuel pour la société de 27,5 milliards £ (44,3 milliards $ CAD). Les véhicules électriques, qui n’émettent pas de pollution directe, sont considérés comme un moyen clé par les autorités locales pour faire baisser les niveaux de dioxyde d'azote (NO2) dans les cinq villes présentement en violation des limites de l'UE. Les autorités locales devraient envisager des incitatifs pour encourager les gens à passer aux véhicules électriques, note le projet déposé cette semaine. Ceux-ci pourraient proposer le stationnement moins cher, l'accès aux voies d’autobus, des dérogations à d'autres restrictions comme les voies à sens unique, et la priorité aux feux de circulation pour les véhicules à très faibles émissions. Mais les autorités locales seront encouragées à consulter les résidents sur ces idées d'abord, a déclaré un porte-parole du ministère de l’Environnement. Le gouvernement a déclaré qu'il souhaitait que chaque ville impose une taxe obligatoire d’ici 2020 aux autobus, autocars, taxis et camions polluants, mais pas aux voitures privées. Birmingham et Leeds s’attaqueront aux camionnettes plus âgées aussi. La secrétaire à l'Environnement Andrea Leadsom, fait présentement face à un défi juridique de la part du groupe en droit de l'environnement ClientEarth, alors qu'ils s'opposeront en Cour suprême la semaine prochaine au sujet du plan d'assainissement NO2 du gouvernement. Le maire de Londres Sadiq Khan a qualifié cette semaine l'air toxique de la capitale d'une « urgence santé », au moment où il lançait des propositions pour une zone d'air pur plus grande et plus tôt que celle prévue par son prédécesseur, Boris Johnson. Les détails et le fonctionnement des zones, dans les cinq villes choisies par le gouvernement en décembre dernier en raison de leurs niveaux de NO2, seront publiés l'an prochain. La ministre de l'Environnement Thérèse Coffey a déclaré : « Nous devons lutter contre la pollution de l'air et créer des zones d'air pur qui permettront d'améliorer la qualité de vie des personnes qui vivent et travaillent dans nos villes, maintenant et dans l'avenir. » Le ministère des Transports a également annoncé un investissement de 35 millions £ (56 millions $ CAD) pour l’ajout de bornes de recharge dans les stations de taxis et les lieux de travail, et un programme visant à encourager l'achat de scooters électriques. « Alors que toute action gouvernementale sur la pollution est la bienvenue, ce n’est pas un hasard si elle se présente cinq jours avant que ClientEarth retourne au tribunal en raison de l'inaction du gouvernement sur cette crise de santé publique », a déclaré Alan Andrews, avocat au sein de l'organisation. « Exiger que seulement cinq villes du Royaume-Uni adoptent des zones d'air pur ne résout pas un problème national qui provoque des milliers de décès prématurés. Les autres autorités locales n’adopteront pas de mesures volontaires,sauf si elles y sont obligées ou qu’elles doivent payer. » Le ministère de l'Environnement affirme de son côté que d'autres collectivités pourraient adopter des zones d'air pur si elles le souhaitent. Mais l’organisme les Amis de la Terre a déclaré que le gouvernement devrait soutenir financièrement les zones dans d'autres villes et villages polluées par des niveaux illégaux de NO2. Jenny Bates, un militant au sein du groupe environnemental, a déclaré: « Tout le monde, peu importe où ils vivent, devraient avoir le droit de respirer un air pur. Les autorités locales devraient être appuyées - y compris financièrement - afin qu’elles puissent adopter des zones d'air pur partout à travers le pays. » Source : The Guardian Contribution : Peggy Bédard
Comme le rapporte Jean-François Guillet du quotidien La Voix de l’Est, le Groupe Deragon a annoncé aujourd’hui la construction de ce complexe unique au Québec. Selon son président Pierre Deragon, le Centre de la mobilité électrique du Québec aura pour objectif de « faire tomber les mythes pour démocratiser la mobilité durable, toutes marques confondues. » Le groupe entend donc se positionner au premier plan dans ce secteur bouillonnant en offrant au même endroit une variété de véhicules électriques allant des voitures, aux motos en passant par les vélos. L'AVÉQ était sur place pour l'inauguration.
L’homme d’affaires croit à l’électrification des transports et les incitatifs offerts par les gouvernements pour favoriser l'achat d'un véhicule électrique l’ont convaincu à aller de l’avant avec son concept. Il met cependant un bémol au projet de loi 104, communément appelé « loi zéro émission », présenté en juin par le ministre de l'Environnement David Heurtel. Cette loi prévoit imposer aux constructeurs automobiles des quotas de vente de véhicules électriques, sans quoi ils devront verser des redevances au gouvernement. Pierre Deragon croit qu’il ne faut pas dicter la marche à suivre aux constructeurs. Ce projet de loi lui semble une pression non nécessaire de la part des gouvernements, car il croit que les constructeurs sont déjà conscients que l'électrification est la voie de l'avenir. Il favoriserait plutôt davantage de subventions (à l’achat ou à la location).
On retrouve bornes de recharge, voitures, vélos, et motos électriques sous un même toit, toutes marques confondues
Pour arriver à démystifier les véhicules électriques auprès du public, Pierre Deragon entend aussi ouvrir un centre de sensibilisation destiné aux représentants des ventes, aux techniciens, mais surtout aux consommateurs. Un centre qui permettrait d’éduquer et de répondre aux nombreuses questions qu’ont encore les gens à propos de ce type de véhicules.
Il souhaite également faciliter l'achat de bornes de recharge et a déjà conclu un partenariat avec AddÉnergie, un chef de file dans ce créneau établi à Québec. De plus, Groupe Deragon s'est doté d'une borne de recharge rapide intégrant du coup le circuit provincial en plein essor. À ce sujet, vous pouvez aussi consulter nos articles concernant EVEN electric, une compagnie torontoise qui entend aussi proposer une nouvelle façon de vendre des véhicules électriques : Une compagnie canadienne veut proposer une toute nouvelle façon de vendre des véhicules électriques *** Le premier magasin de véhicules électriques de toutes marques ouvre ses portes en Islande - un concept possible au Québec? Lire le communiqué de presse:[lien] Source : La Voix de l’Est Contribution : Peggy Bédard
Le plus grand et plus rapide site de recharge DC au monde a ouvert début septembre en Norvège. La ville de Nebbenes, à environ 65 km au nord-est d'Oslo, revendique ce titre avec sa série de bornes qui peuvent rapidement recharger jusqu’à 28 voitures en même temps. Pour mettre le tout en perspective, les 28 bornes représentent plus que l'ensemble des stations de recharge accessibles au public (charge rapide et standard) de l'Alaska et du Dakota du Nord , selon les chiffres du département de l'Énergie américain. Elles représentent aussi près de la moitié du nombre de stations de recharge accessibles au public dans des États comme l'Arkansas, le Delaware, le Montana et le Wyoming. L'ouverture du site de Nebbenes a été si populaire que 150 propriétaires Tesla s'y sont présentés pour célébrer, selonle site EV Norway.
Si la taille du lieu est impressionnante, il ne faut pas être surpris qu'il ait été construit en Norvège, qui a le pourcentage le plus élevé de véhicules électriques (VÉ) au monde. Là-bas, grâce à une énergie hydroélectrique relativement peu coûteuse, le gouvernement a été capable de mettre en place des mesures très dynamiques pour favoriser l'adoption des véhicules à zéro émission. Les avantages pour les conducteurs de VÉ vont de l’annulation des taxes routières, des frais d'inscription, ou de la taxe de vente sur les acquisitions de véhicules neufs, à la gratuité du stationnement et de la recharge public, et du transport par traversier. Plus tôt cette année, on a cru pour un instant que la Norvège irait encore plus loin dans son engagement en faveur des VÉ. En effet, un plan de transport national pour 2018-2029 a été évoqué au printemps, suggérant que le pays pourrait éventuellement bannir toutes les voitures à essence et au diesel d’ici la prochaine décennie. Le mois dernier, cependant, un porte-parole du ministère norvégien des Transports est venu contredire cette rumeur en affirmant qu'il n’y avait aucun plan de la sorte en place. Source : World News Report Contribution : Peggy Bédard Selon le MIT, 87% des véhicules pourraient être électriques sans problème, plus d’espace dans la Tesla Model 3, des nouvelles de la Norvège, une nouvelle façon de prolonger l’autonomie et la durabilité des batteries et Nissan affirme qu'il y aura plus de stations de recharge que de stations d’essence d’ici 2020 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Des hauts fonctionnaires à Transports Canada concluent que la meilleure façon de convaincre les consommateurs d’acheter un véhicule électrique, c’est de leur proposer une remise en espèces ou un incitatif fiscal.
Par contre, ces hauts responsables, qui planchent sur des stratégies de lutte contre les changements climatiques dans le secteur des transports, estiment qu’il ne faudrait pas trop attendre de miracles des sommes prévues cette année dans le budget du ministère pour inciter les consommateurs à faire l’essai d’un véhicule électrique. Dans leur avis au ministre Marc Garneau, les fonctionnaires du Groupe des politiques à Transports Canada répondent en fait au rapport de l’organisme sans but lucratif Mobilité électrique Canada, qui regroupe notamment, depuis 2005, les constructeurs automobiles et les fournisseurs d’électricité. Ce rapport, publié en mars, formulait plusieurs recommandations afin d’accélérer le déploiement de véhicules électriques au pays. L’association recommandait notamment à Ottawa d’offrir des remises pouvant aller jusqu’à 3000 $ pour l’achat d’un véhicule électrique, en plus de remises provinciales qui devraient atteindre au moins 3000 $. Les hauts fonctionnaires de Transports Canada admettent que les incitatifs à l’achat sont vraisemblablement les mesures les plus efficaces, parce qu’ils ciblent le frein sans doute le plus important pour le consommateur : le prix plus élevé des véhicules électriques. »»» Lire le mémoire présenté par l'AVÉQ au printemps 2016 en cliquant ici Afin d’encourager ses athlètes, Nissan donnera une voiture électrique Leaf dorée à chaque Olympien, commandité par Nissan, qui remportera une médaille d’or lors des prochains Jeux olympiques de Rio.
L’annonce de cette nouvelle ainsi que le dévoilement de la Leaf électrique dorée ont été effectués au Vélodrome de Lee Valley par nul autre que Monsieur Chris Hoy, cycliste récipiendaire de 2 médailles d’or en 2012 lors des Jeux de Londres. En plus de sa médaille d’or gagnée à Athènes en 2004 et de ses deux autres reçues à Pékin en 2008, cela fait de M. Hoy l’athlète écossais le plus médaillé. Il concoure désormais dans le domaine de la course automobile, sous la bannière Nissan. Le bureau-chef de Nissan en Angleterre commandite cette année 10 athlètes olympiques et 6 athlètes paralympiques à Rio. Si l’un d’eux remporte une médaille d’or, il ou elle recevra à son retour au pays une voiture Nissan Leaf de couleur dorée et pourra ainsi rouler en ne produisant aucune émission polluante. La Commission économique eurasienne a voté l’exemption de taxes d’importation pour les véhicules fonctionnant avec un moteur électrique. L’achat d'une telle voiture coûtera donc 15% moins cher qu’avant aux Russes.
L’exemption ne s’applique toutefois pas aux véhicules hybrides. La ministre du commerce, Veronika Nikishina, explique que cette décision cherche à favoriser les transports respectueux de l’environnement ainsi qu'à développer la croissance économique et commerciale des voitures électriques. Elle est toutefois consciente que cela engendrera un besoin grandissant d’infrastructures et de bornes de recharge. Ce nouvel amendement prendra effet en septembre 2016 et ce jusqu’en août 2017. Il ne sera toutefois pas reconduit si le commerce local n’emboîte pas le pas à ce mouvement vert. Les autres mesures prises par le gouvernement afin d'inciter les Russes à acheter une voiture électrique comptent, entre autres, des tarifs réduits sur les routes payantes, le stationnement gratuit en ville et la possibilité d’emprunter les voies réservées aux autobus. Source : RT Contributrice : Chantale Tremblay Début juillet, l’Allemagne a finalement officialisé les incitatifs pour l’achat de voitures électriques et rechargeables qui avaient été annoncés en avril.
Ces incitatifs ont été rendus publics le 2 juillet et le gouvernement les appliquera rétroactivement à partir du 18 mai, de sorte que ceux qui ont acheté dans l'intervalle n’auront maintenant qu’à compléter les documents nécessaires pour en bénéficier. En voici quelques détails :
Maintenant que l’annonce a été confirmée, on peut s’attendre à un retour à la normal au niveau de la progression des ventes. La période transitoire entre l’annonce et la confirmation de ces incitatifs a certainement eu un impact négatif au cours des deux derniers mois. En parallèle, l'infrastructure de recharge commence aussi à s’améliorer rapidement, avec d'importants projets comme les récents chargeurs rapides à courant continu multistandards Fast- E-241. Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
Les transports représentent l'un des plus gros défis de l'Ontario pour atteindre ses cibles de réduction des émissions.
Plus du tiers de la pollution par les gaz à effet de serre en Ontario est induite par le secteur des transports, et les voitures et les camions sont responsables de cette pollution dans une proportion de plus de 70 %. Les transports ferroviaires, maritimes et aériens ainsi que d'autres formes de transport comme les véhicules miniers et de construction représentent les 30 % restants. Aujourd'hui, environ 11 millions de véhicules utilitaires et de tourisme empruntent régulièrement les routes de l'Ontario. Depuis 1990, les émissions des véhicules dans la province augmentent de manière constante en raison de la hausse du nombre de propriétaires de véhicules, de l'accroissement des distances de navettage et de la croissance de la population. Il est important de réduire les émissions provenant des automobiles. Le secteur automobile a fait de grands progrès pour réduire les émissions, mais nous devons faire encore plus pour respecter les engagements pris en matière de climat au niveau international ou pour éviter de graves changements climatiques. En travaillant de concert, il est possible de faire beaucoup plus.
5% en 2020, sans loi Zéro Émission en Ontario
Le plan d'action établit, à l'échelle de la province, un objectif de vente de véhicules de tourisme électriques et à hydrogène de 5 % en 2020. Au lieu d'adopter le mandat des véhicules à émission zéro et d'imposer de lourdes sanctions pour les fabricants qui ne vendent pas suffisamment de voitures électriques et à hydrogène, l'Ontario a opté pour une approche collaborative qui permettra à toutes les parties (gouvernement, industrie, monde universitaire et associations sans but lucratif) de contribuer à atteindre cette cible. Cet objectif sera réexaminé et augmenté de manière appropriée tous les cinq ans par la suite. Il faut savoir qu'en 2015, environ 284 000 véhicules de tourisme ont été vendus en Ontario. Et 5 % de telles ventes annuelles représentent environ 14 000 véhicules.
Le plan ontarien sera financé à l'aide du marché du carbone, l'Ontario se joindra au Québec et la Californie. Les prévisions de revenus en crédits carbone sont estimés de $1,8 à 1,9 milliard, annuellement.
Mesures du plan
Les mesures qui ont été dévoilées par The Globe & Mail ont été présentées officiellement par Mme Wynne ce matin en conférence de presse. Parmi ces mesure, voici celles qui sont en lien avec l'électrification des transports :
Objectifs GES
Le gouvernement de Mme Wynne s'est fixé comme objectif de réduction de GES (relativement au niveau de 1990) :
L'AVÉQ se réjouit de l'annonce du plan du gouvernement ontarien, lequel bonifie de façon substantielle les incitatifs pour rendre accessible les véhicules électriques. De plus, en se joignant au marché du carbone Québec-Californie, l'Ontario se donne les moyens de financer efficacement ses mesures de transformation énergétique afin d'atteindre ses objectifs ambitieux de réduction de GES.
Cependant, l'Ontario opte pour une stratégie misant sur des incitatifs aux consommateurs généreux, sans mesure incitative ou contraignante pour les constructeurs. Cette stratégie collaborative a été mise de l'avant au Québec depuis quelques années, avec peu de progression sur la disponibilité des véhicules électriques.
Sources : Radio-Canada , AVÉQ , The Globe & Mail , Gouvernement de l'Ontario-Salle de presse , Gouvernement de l'Ontario-Communiqué de presse
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ & Directeur régional - Capitale-Nationale
Un sondage mené par Kanetix a révélé que près de la moitié des Canadiens (48,7%) envisagerait une voiture électrique ou hybride lors d'un prochain achat. L'enquête a permis d’interroger 3769 répondants provenant de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de l’Ontario, du Québec et de la Nouvelle-Écosse.
Ce grand intérêt pour la technologie VÉ/VÉH est le résultat de:
Andrew Lo, chef de l'exploitation chez Kanetix Ltd a déclaré: « Le discours concernant les avantages de l'utilisation de la voiture électrique au Canada continue d’évoluer, autant du côté environnemental que financier. Les remises au comptant et l’augmentation des stations de recharge ont contribué à améliorer la part de marché des véhicules électriques et hybrides dans les plus grands marchés du Canada. Ces incitations supportent non seulement les stratégies vertes provinciales en transport, mais les poches des consommateurs aussi. » Détails des résultats : Résultats provinciaux
Passage aux VÉ : les défis Conduire un véhicule électrique peut sauver la moyenne canadienne d'environ 2000 $ par année en coûts de carburant et réduire l'empreinte carbone d'un véhicule jusqu'à 90%. Certains fournisseurs d'assurance peuvent aussi offrir un rabais aux conducteurs de véhicules électriques hybrides rechargeables (VÉHR) et à batterie (VÉB). Toutefois, le ministère des Transports de l'Ontario mentionne la majoration des prix, l’angoisse liée à l’autonomie et le manque de connaissance des consommateurs comme les principaux défis à surmonter pour arriver à l'adoption généralisée des véhicules électriques. Pour plus d’informations sur le sondage de Kanetix, c’est ici. Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
Ce budget de $285 millions sur 4 ans couvrira les incitatifs suivants :
La province va également construire plus de stations de recharge sur les bâtiments du gouvernement, y compris les points de vente de la LCBO, et envisager de rendre obligatoire l'installation de prises pour des bornes de recharge sur tous les nouveaux bâtiments.
Québec - budget inscrit au Plan d'action en électrification des transports
Le gouvernement québécois entend consacrer $115,9 millions sur 5 ans pour mettre en place des mesures destinées à soutenir l'arrivée des véhicules électriques sur les routes du Québec. Ces mesure comprennent les différents incitatifs pour l'achat de véhicules électriques, bornes de recharge en plus d'augmenter l'offre de recharge publique. Ontario - autres budgets Des budgets supplémentaires touchant à l'électrification sont prévus :
Le plan fixe des objectifs de développement des ventes de véhicules électriques à 5 pour cent de tous les véhicules vendus d'ici 2020, jusqu'à 12 pour cent d'ici 2025, et visant à obtenir un véhicule électrique ou hybride dans chaque résidence comprenant plus d'un véhicule d'ici 2024, un total d'environ 1,7 million des voitures. Analyse L'AVÉQ a analysé les 2 plans sur l'aspect de l'électrification des transports, plus spécifiquement sur les cibles en nombre de véhicules électriques pour les 2 provinces. Le tableau suivant fait état de la différence entre les différentes cibles du Québec et de l'Ontario : Une voie réservée sur l'autoroute Laurentienne à Québec, accessible aux véhicules électriques25/4/2016
Le ministre Jacques Daoust (Transports, Mobilité durable et Électrification des Transports) a confirmé le 21 avril dernier qu'une voie sera ajoutée à la section comprise entre la rue de la Faune et du boulevard Louis-XIV de l'autoroute Laurentienne, en direction Sud.
Cette nouvelle voie, sur une distance de 4,5 km, sera mise en chantier dès l'été 2016, pour une mise en service ciblée pour l'automne 2017.
Cette nouvelle voie serait réservée :
Un geste de plus pour l'électrification des transports
«On s’en va dans la bonne direction avec ça», a mentionné M. Daoust, en marge des travaux en commission parlementaire. Le ministre trouve important que cette nouvelle voie soit «une infrastructure le fun pour une auto électrique».
Bien que cette nouvelle voie n'a pas été annoncée de façon officielle, celle-ci devrait être annoncée lors du dévoilement de la programmation du ministère des Transports, Mobilité durable et Électrification des transports, prévu sous peu.
Sources : Le Soleil, Journal de Québec
Contribution : Richard Lemelin, directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale
Le site TeslaMondo a joint les dirigeants de la compagnie Traction On Demand pour discuter des détails de ce programme incitatif :
Greg Malpass, fondateur et PDG de Traction on Demand a déclaré : « Bien que les véhicules Tesla soient sur nos routes depuis 8 ans, la Model 3 rend maintenant cette technologie accessible au grand public. En tant que fournisseur de logiciels en Colombie-Britannique, qui a des politiques spécifiques pour réduire le transport aérien, Traction répond à des normes environnementales strictes. Ce programme est une initiative proactive pour mettre en action nos dollars et investir dans la chose la plus importante qui soit, notre planète. Nous espérons inspirer les autres à faire de même. » Plus de détails ici. Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
GreenCarReports a fait un survol des faits saillants récents en matière de VE au Canada. Deux de ces bons coups sont au Québec. Voici un résumé de l'article.
Les politiques en matière de VE semblent avoir le vent dans les voiles au Canada en 2016. Voici 6 exemples récents allant dans ce sens au nord du 49e parallèle: 1. Le Québec voudrait implanter une Loi Zéro Émission Lors de la conférence de Paris sur le climat en décembre dernier, le gouvernement du Québec a affirmé son intention de créer une Loi Zéro Émission dans la province d’ici 2019. 2. L’Ontario renforce ses mesures incitatives La province de l’Ontario a récemment augmenté le montant des rabais à l’achat pour les VE. L’augmentation des ventes dans cette province devrait se faire sentir au cours des prochains mois. 3. La Colombie-Britannique prolonge ses rabais à l’achat La C.-B. a annoncé au début mars la continuité des incitatifs à l’achat de VE. Une nouveauté : les véhicules dont le prix est supérieur à 77 000$ ne sont plus éligibles. Les VE ont dorénavant également accès à des voies réservées. Un ajout de taille puisque Vancouver est reconnu pour avoir les pires embouteillages de tout le Canada. 4. Une borne dans toutes les stations d’essence? Du côté de l’infrastructure, cinq stations de Pétro-Canada sur la 401 (une des autoroutes les plus achalandées en Amérique du Nord) ont installé des bornes l’année dernière. Ces bornes font partie d’un projet-pilote fait en collaboration avec Sun Country Highway. 5. Un premier concessionnaire de VE usagés Montréal Auto Prix a ouvert une première succursale vouée uniquement aux voitures électriques et hybrides rechargeables de seconde main à Montréal en février dernier. 6. Les commandes pour la Chevrolet Bolt vont bon train Aux dernières nouvelles, 102 commandes ont été passées pour la Chevrolet Bolt, un nombre incomparable avec les commandes des Tesla, mais impressionnant pour ce genre de véhicule Source: GreenCarReports Contributeur: Benoit Raymond
L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) publie aujourd’hui une fiche technique qui fait le point sur la politique québécoise pour les véhicules électriques. Étant donné l’objectif très ambitieux des nouvelles normes de consommation de carburant en vigueur pour les véhicules vendus en Amérique du Nord (baisse de 40 % à l’horizon de 2025), l’auteur de cette fiche technique soutient que cet objectif ne pourra être atteint par les seules innovations technologiques des moteurs à combustion interne ou par la réduction du poids des véhicules. « Cet objectif de réduction ne sera atteignable que par la mise en marché et l’achat d’un nombre croissant de véhicules à zéro émission. Pour cela, il est nécessaire que le gouvernement du Québec adopte une loi sur les véhicules à zéro émission (VZE) et qu’il bonifie l’aide financière aux achats de véhicules électriques (VE) », a expliqué le chercheur Gilles L. Bourque.
Des mesures concrètes financièrement neutres pour l’État En s’appuyant sur un rapport précédent de l’IRÉC sur le financement de la transition dans les transports, l’économiste propose de bonifier et de prolonger le programme québécois d’aide financière aux acheteurs de VE grâce à une combinaison d’aides financières du Québec et d’Ottawa ainsi qu’un outil de fiscalité écologique dont l’efficacité a été prouvée par la France depuis plusieurs années : 1) remplacer le système actuel par la mise en place d’un bonus-malus à l’achat de véhicule ; 2) il serait complété par une élimination temporaire et partielle de la TVQ et de la TPS ; 3) cette élimination de la taxe de vente serait temporaire puisqu’elle devrait être réévaluée en 2020, ou avec l’atteinte d’un objectif de 60 000 achats de VE (soit 15 % des achats de véhicules neufs et 3 % du parc total) ; 4) cette élimination de la taxe de vente serait partielle puisqu’elle serait plafonnée à un montant de 35 000 $ (la taxe de vente s’appliquerait aux montants excédents) et 5) le bonus-malus, quant à lui, se poursuivrait après 2020, quitte à le réévaluer de façon périodique de manière à s’assurer qu’il soit financièrement neutre pour l’État puisque les malus doivent permettre de financer les bonus sur le moyen terme.
Bonifier le programme « Faites de l’air »
Enfin, l’IRÉC propose de remettre en vigueur et de bonifier le programme « Faites de l’air » qui accorderait une remise supplémentaire de 2500 $ pour ceux qui mettent au rancart une voiture âgée de plus de 12 ans. L’acheteur d’un véhicule tout électrique pourrait, au maximum, obtenir un appui financier de 11 750 $, soit 4000 $ provenant du bonus, 3500 $ provenant du Québec (l’élimination de la TVQ), 1750 $ provenant du fédéral (l’élimination de la TPS) et finalement 2500 $ du programme « Faites de l’air ». « Au bout du compte, a poursuivi l’économiste de l’IRÉC, le coût pour l’acheteur d’un VE de 35 000 $ serait donc de 28 500 $ plutôt que de 40 250 $ ». Ainsi, conclut l’auteur, « cela permettait au Québec de faire un premier pas, timide, vers le club des leaders dans l’électrification des transports ». Il est possible de télécharger ici la fiche technique de l’IRÉC no 5 Achat de véhicules électriques : il faut bonifier l’aide financière. Source : Institut de Recherche en économie contemporaine Contribution : Martin Archambault
Nous savons depuis un petit bout de temps que la Chevrolet Bolt EV 2017 coûtera 37 500$ aux États-Unis. Nous venons maintenant d'apprendre le prix pour le Canada.
Le prix annoncé serait de 46 500$ CAD auquel les incitatifs régionaux viendront amoindrir le coût.
Avec un taux de change de 1,355 CAD pour 1 USD , il était à prévoir qu'elle coûterait plus cher ici. L'information sur le prix vient directement d'un représentant Chevrolet au "Canadian International Auto Show" la semaine dernière. Des questions de prix furent soulevées en lien avec le tout nouveau plan d'incitatif provincial pour l'Ontario. Rappelons qu'ici au Québec, ce rabais incitatif pour du 100% électrique est de 8000$. Basé sur le prix annoncé, les rabais provinciaux et les taux applicables actuellement, il est raisonnable de croire qu'une location coûtera:
NDLR : Quoi que le prix n'a pas encore été officialisé par GM, ceci nous donne une meilleure idée du budget à prévoir pour ce véhicule. Source :Inside EV's Contribution : Martin Archambault
Après avoir analysé l'accès à la mesure de gratuité des véhicules électriques sur les traversiers du Québec, nous nous demandons maintenant si elle est bénéfique sur le plan environnemental. Plusieurs éléments doivent être pris en compte pour y répondre.
Apparus sur les routes du Québec au début janvier, les autobus scolaires électriques de la compagnie Lion sont sur le point de prendre leur place sur le marché. Le ministère des Transports annoncera bientôt comment les commissions scolaires pourront privilégier les transporteurs qui utilisent des véhicules électriques.
Située à Saint-Jérôme, Autobus Lion est, pour le moment, la seule entreprise en Amérique du Nord à avoir conçu un autobus scolaire 100 % électrique. «On est vraiment dans la phase de construction et de livraison, et ça va très bien. On en livre un ou deux par semaine, un peu partout au Québec», se réjouit le président Marc Bédard. De Saint-Georges, en Beauce, au Lac-Saint-Jean, en passant par le nord de Montréal, des autobus jaunes aux pare-chocs bleus commencent à rouler un peu partout. La compagnie en a même un en essai en Californie.
M. Bédard a attendu la politique d'électrification des transports du gouvernement du Québec, dévoilée cet automne, avant de commencer ses livraisons dans la province. Cette politique prévoit une enveloppe de 30 millions $ d'ici 2020 pour appuyer l'achat d'autobus scolaires électriques. Le gouvernement souhaite aussi réduire la compensation qu'il accorde pour l'utilisation du carburant diesel sur les parcours scolaires. Selon M. Bédard, une autre annonce gouvernementale, qui sera faite prochainement, permettra aux commissions scolaires de savoir comment elles pourront prendre le virage. «Cette annonce va permettre de faire un pas de plus», affirme M. Bédard, sans vouloir s'avancer davantage sur ce qu'elle contiendra. «Nous ferons une annonce en temps et lieu», s'est contenté de dire Mélissa Turgeon, l'attachée de presse du ministre des Transports Jacques Daoust.
Pour voir 100 000 véhicules branchables sur les routes du Québec d’ici 2020, il faudra non seulement imposer aux constructeurs une loi zéro émission, mais également promulguer et maintenir des mesures fortes.
Étendre le réseau de recharge Le Québec est l’un des territoires en Amérique du Nord où le réseau de bornes de recharge est le plus dense et le plus développé. Avec quatre fournisseurs principaux (Le Circuit électrique, RéseauVER, Sun Country Highway et Tesla), la concurrence est même un peu rude. Néanmoins, les efforts vont devoir se poursuivre en ce qui a trait aux bornes de recharge rapide (400 V). Il faudra parvenir à terme à un juste équilibre, sachant que 90 % du temps, les utilisateurs rechargeront leur véhicule à la maison et au travail. Maintenir les subventions Les futurs propriétaires d’un véhicule branchable peuvent bénéficier d’une subvention gouvernementale à l’achat qui grimpe jusqu’à 8000 $ pour une voiture tout électrique. Le programme Roulez électrique, qui rembourse aussi l’achat et l’installation de bornes à domicile, est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2020 ou jusqu’à épuisement des fonds disponibles. Mais après ? Faudra-t-il encore subventionner ? Depuis 2012, 65 millions en aide financière ont déjà été versés en date du 31 décembre 2015. Il reste 93 millions pour les cinq prochaines années. Suffisant pour encourager ces achats d’ici cette échéance ? Aux prix des véhicules actuels, ce genre d’incitation est très attirant. Libre accès à la voirie Comme en Norvège, Sylvain Castonguay réclame que les stationnements soient gratuits en tout temps pour les véhicules branchables et qu’il y ait plus de voies réservées pour ceux-ci. Afin de faciliter les déplacements de ceux-ci, justifie l’ancien directeur technique du Centre national du transport avancé. C’est néanmoins une mesure gouvernementale plus mineure, qui aurait moins ou peu d’impact sur la décision d’achat. Hausser les taxes sur les carburants
L'Ontario applique sa nouvelle Stratégie en matière de changement climatique en présentant un Programme d'encouragement pour les véhicules électriques nouveau et modernisé qui contribuera à réduire la pollution par les gaz à effet de serre (GES) et aidera les Ontariennes et Ontariens à se procurer un véhicule électrique (VE).
La première ministre Kathleen Wynne en a fait l'annonce aujourd'hui à WaterPark Place à Toronto. L'adoption de véhicules à émissions faibles ou à zéro émission est cruciale pour que l'Ontario réalise son objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 % par rapport aux niveaux de 1990 d'ici 2050. Le tout premier Programme d'encouragement pour les véhicules électriques a été lancé en 2010. Grâce à ce programme, on a offert des incitatifs pour l'achat de 4 800 véhicules électriques et environ 1 100 chargeurs résidentiels Voici les détails du nouveau Programme d'encouragement pour VE :
L'initiative d'aujourd'hui se fonde sur l'annonce de décembre 2015 selon laquelle un montant additionnel de 20 millions de dollars provenant du Fonds d'investissement vert de l'Ontario servira à créer un réseau public de stations de recharge rapide pour les véhicules électriques dans l'ensemble de l'Ontario afin de faciliter les déplacements de VE de ville à ville et dans les villes. Le Fonds d'investissement vert de l'Ontario offre un paiement initial de 325 millions de dollars pour le programme de plafonnement et d'échange de la province visant à renforcer l'économie, à créer des emplois et à réduire les émissions de GES. Lutter contre le changement climatique tout en soutenant la croissance économique, l'efficience et la productivité, cela s'inscrit dans le plan du gouvernement qui vise à favoriser l'essor de l'Ontario et à concrétiser sa principale priorité, à savoir stimuler l'économie et créer de nouveaux emplois. Ce plan à quatre volets consiste également à investir dans les talents et les compétences de la population, à faire le plus important investissement dans l'infrastructure publique de l'histoire de l'Ontario et à créer un environnement dynamique et novateur où les entreprises prospèrent. Source: Gouvernement de L'Ontario Contributeur: Simon-Pierre Rioux
L'alliance Renault-Nissan a partagé sa vision pour la croissance du marché des véhicules électriques en France. Plus de 22 000 voitures tout-électriques et plusieurs milliers d’hybrides rechargeables ont été immatriculés en 2015 (voir le rapport détaillé).
La France étendra son réseau de recharge avec plus de 10 000 stations prêtes à être installées. Pour tirer parti des ventes de voitures électriques, le gouvernement français a mis en place de généreuses incitations à l’achat de véhicules rechargeables, en particulier les modèles purement électriques fabriqués par des sociétés locales (Renault, PSA et Bolloré). Une incitation de 6300 € (9 600$ CAD) pour acheter un VEB, combinée à une incitation de 3700 € (5 600$ CAD) pour la ferraille de vieux modèles diesel rendra l'achat à près de 10 000 € (près de 15 000 $ CAD) moins cher. « Les ventes de véhicules électriques en France accélèrent grâce à diverses initiatives prises par les secteurs publics et privés. Par exemple, le projet Corri-Door, qui est cofinancé par la Commission européenne, vise à installer 200 stations de recharge rapide sur les principales autoroutes françaises, ou une station tous les 80 km. Cela fera de la France l'un des pays les plus branché dans le monde. Regardez la vidéo pour en savoir plus sur la façon dont les autorités et les entreprises françaises sont sensibilisées à la nécessité de formes plus durables de mobilité. »
Le gouvernement du Québec vient d’accorder la gratuité aux véhicules électriques sur les traversiers ainsi que sur les ponts à péage des autoroutes 25 et 30. Mais attention, ce n’est gratuit que pour le véhicule (le conducteur et les passagers doivent encore payer). Même principe que pour les vélos, donc. Voilà un agréable bonus pour ceux qui font un choix écologique!
Combien d’entre vous, en apprenant cette nouvelle, avez pensé – comme moi – que les autos électriques pourraient dorénavant emprunter gratuitement le traversier pour se rendre aux Îles de la Madeleine?
Eh non, détrompons-nous, il n’y a aucun rabais pour venir aux Îles! Seuls les traversiers de la Société de traversier du Québec sont soumis à cette mesure. La traversée IPÉ-Îles étant interprovinciale, celle-ci ne s’applique pas. Ainsi donc… seule la balade de notre char électrique vers l’Île d’Entrée est gratuite! Plusieurs propriétaires de tels véhicules se voyaient déjà venir aux Îles de la Madeleine l’été prochain en raison de ce présumé incitatif, mais, hélas, maintenant que lumière est faite, ils en sont à réévaluer leurs plans de vacances!
Pour un réel incitatif au transport électrique Évidemment, cette mesure en est une parmi plusieurs. Qu’on se le dise, l’électrification des transports commence d’abord par l’accès à ces véhicules sur le marché et par l’accès à la recharge publique (quoiqu’à ce sujet, tout le monde peut se charger à domicile la nuit sur une prise ordinaire. Voici quelques éléments supplémentaires qui devraient alimenter la réflexion sur cette mesure de « gratuité » sur les traversiers:
Avez-vous trouvé l’erreur? La véiste néo-madelinienne que je suis ne peut s’empêcher de quémander un rabais d’au moins 47,50$ pour la traverse Souris-Cap-aux-Meules et de minimalement 3,16$ pour le pont de l’ÎPÉ. Qui dit mieux?
Il serait souhaitable que ces nouveaux incitatifs s’adaptent au caractère insulaire des populations liées par traversier et qu’ils s’appliquent aux liaisons interprovinciales reliant l’archipel madelinien au Québec continental en passant par l’ÎPÉ et le NB. À propos, des discussions sont en cours sur l’IPÉ pour que le péage du pont soit aboli. II faudrait à tout le moins qu’au terme de cette démarche, il soit gratuit pour les véhicules électriques. Le transport électrique sur l’ÎPÉ est croissant et il serait aussi logique que les autorités de cette province l’encouragent. Source - Adapté de Lait-Pétrole et Papillon : « Traversier gratuit » pour les nuls* Contribution : Martin Archambault On le voit, au Québec surtout, l’engouement pour les véhicules électriques ne cesse de croître. De plus en plus d’automobilistes deviennent des « électromobiliste », au grand plaisir de la planète Terre. Les incitatifs financiers accordés par nos gouvernements, en plus de certains avantages routiers (gratuité aux péages, accessibilité aux voies réservées, etc.), incitent plusieurs à franchir le pas vers l’automobile électrique. Les incitatifs financiers sont accordés uniquement à l’achat d’un véhicule neuf. Il est appréciable d'avoir un rabais de $8 000 à l’achat, par exemple, d’une Chevrolet Volt neuve de $40 000.. Mais qui voudra payer $28 000 pour la même Volt avec 20 000 km au compteur? Soit pour l'acheteur une différence d’à peine $4000 par rapport à une neuve après le rabais.
On ne peut pas blâmer les concessionnaires de les vendre à ce prix, c’est quand même $12000 de moins que le PDSF. Mais quand même, cela n’encourage pas un conducteur hésitant face aux VÉ. Encore moins celui qui n’a pas les moyens de se procurer un véhicule neuf. Il semble logique, que pour agrandir la flotte de VÉ sur nos routes, en plus bien sûr une vraie loi « zéro émissions », qu’un incitatif financier à l’achat d’un VÉ usagé inciterait un plus grand nombre de gens à faire l’achat d’un tel véhicule. L’incitatif pourrait être un pourcentage en vertu d’un calcul considérant l’année du véhicule et son kilométrage. Il est certain que ces mesures ne pourront pas durer éternellement, le but étant évidemment, d’inciter les consommateurs à électrifier le parc de véhicules existant. Mais avant que 20%, 10% ou même 5% du parc de véhicules présent au Québec ne le soit avec des VÉ, il faut continuer à donner des incitatifs aux futurs acheteurs de véhicules électriques, qu’ils soient neufs ou usagé. Qu'en pensez-vous ? Contribution : Jean-François Courty |
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