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Pour Stéphane Pascalon, chef de programme à l’Institut du véhicule innovant, l’intérêt de l’hydrogène pour les voitures personnelles est limité au Québec. Son groupe de recherche croit que le grand public devrait se tourner vers les voitures électriques à batteries.
« Les voitures électriques utilisent une énergie propre au Québec, elles sont plus efficaces que les voitures à hydrogène et elles sont stationnées 90% du temps, que ce soit à la maison ou au travail, observe-t-il. Pour la grande majorité des gens, c’est donc facile de les recharger de cette façon. » De fait, M. Pascalon ne comprend pas la stratégie de Toyota et de Honda. « Ils essaient de justifier l’achat d’un véhicule qui coûte plus cher qu’un véhicule électrique, avec une énergie qui coûte plus cher que l’essence et avec une infrastructure plus rare que l’électricité, qui est déjà présente chez monsieur et madame Tout-le-Monde. Il y a beaucoup de désavantages qui font que ces véhicules n’ont aucune chance de percer le marché pour les particuliers. » Puisque l’hydrogène vendu au Québec sera produit par électrolyse, il s’agit d’un élément positif sur le plan environnemental, dit Martin Archambault, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec. Mais il s’interroge sur l’« efficacité et la logique énergétique » du projet. « La quantité d’électricité requise pour produire l’hydrogène qui va faire rouler une voiture sur 100 kilomètres est presque quatre fois plus grande que la quantité d’électricité qu’il aurait fallu pour faire rouler une voiture électrique sur les mêmes 100 kilomètres. »
Mondial 2018 : Renault EZ-Ultimo, la navette électrique premium; Car2Go va lancer 400 Smart électriques en autopartage à Paris; Batteries pour véhicules électriques: à la recherche d'une révolution technologique; La Californie rejette les directives sur les émissions de CO2 de l’agence de protection de l’environnement concernant la vente des automobiles; Une première mondiale: Un avion électrique à pile à hydrogène pour passager : L’ »Element One »;Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
44 jeunes de la génération Z révèlent ce qu'ils attendent de la voiture dans 30 ans; La Corporation Mazda annonce des stratégies d'électrification et de connectivité; Mario Plourde, PDG de Cascades, reçoit les prix Clean50 et Clean16 pour sa contribution au développement durable; En septembre, la Norvège atteint un nouveau record de 60% de ventes de véhicules électriques; Bill Ford annonce l’arrivée éventuelle d’un Ford F-150 100% électrique; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le gouvernement Couillard concrétise sa profession de foi en l'hydrogène en accordant par décret 8,25 millions de dollars à Transition Énergétique Québec (TEQ) pour «la mise en oeuvre de projets pilotes de véhicules électriques à hydrogène» d’ici 2021.
La plus grande partie de l'enveloppe, 6,2 millions, sera dépensée au cours de la présente année financière pour construire les deux premières stations de ravitaillement en hydrogène québécoises, des stations-service «multiénergies».
La première station-service «multiénergies» sera située au 5101, boulevard Wilfrid-Hamel, à Québec. Elle sera propriété de Harnois Groupe pétrolier. Elle devrait être opérationnelle au début de 2019. En plus du 2,9 millions investit par Québec, Ottawa injecte 1 million dans ce projet et Harnois 2 millions. Les automobilistes pourront s'y approvisionner en hydrogène «propre» (produit sur place par électrolyse), en électricité et en carburants conventionnels. La station sera dotée de deux bornes de recharge électrique (dont une BRCC) du Circuit électrique d'Hydro-Québec. Un appel à projet sera lancé d'ici septembre pour la construction d'une deuxième station-service semblable dans «la grande région de Montréal», l’an prochain. TEQ y investira près de 3 millions. Les 2,1 millions restants serviront à appuyer d’autres projets pilotes d’ici 2021. En tout, le gouvernement Couillard prévoit investir au total 17,2 millions sur trois ans dans la filière hydrogène. Un engagement à faire de l'hydrogène québécois une filière d'électrification des transports.
Si on peux avoir des doutes sur les bénéfices économiques qu'on tirera des investissements publics dans la filière hydrogène québécoise, on ne peux cependant que louanger l'engagement des acteurs du domaine à en faire une véritable filière d'électrification des transports, le plus décarbonisée possible et produite à partir de nos ressources électriques..
Ainsi, la première station-service «multiénergies» Harnois sera équipée d'un électrolyseur permettant de produire sur le site même de l'hydrogène propre, par électrolyse de l'eau. On pourra y produire jusqu'à 200 kg d'hydrogène par jour. Selon M. Luc Harnois, du Groupe Harnois, «ça permettra de faire le plein d'environ 50 véhicules par jour» (en considérant que les véhicules n'arriveront que rarement à sec, donc qu'un plein représente environ 4 kg d'hydrogène). Comme le nouvel électrolyseur ne sera en fonction qu'en mars 2019 (et que la livraison de 50 Toyota Mirai est prévue d'ici la fin de cette année), M. Harnois compte alimenter temporairement sa nouvelle station auprès d'un fournisseur québécois qui tire son hydrogène de déchets industriels. Même si son entreprise à comme socle la vente de produit pétroliers, M. Harnois se montre engagé dans les efforts de décarbonisation de l'économie québécoise. Le Groupe Harnois a ainsi commencé à s'investir dans la mobilité électrique et compte actuellement cinq stations services équipées de bornes de recharge rapide (sous la bannière Esso). M. Harnois affirme n'avoir jamais constaté, pour le moment, un grand achalandage à ses bornes de recharge électrique, mais il assure que son groupe n'hésitera pas à augmenter son offre de recharge rapide s'il constate des files d'attente d'électromobilistes.
Pierre Moreau se peinture-t-il dans le coin avec l’hydrogène ?; Bloomberg prédit la parité pour les VÉs en 2024; Le silence des poulets… électriques : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
(Merci Serge Bolduc pour les suggestions)
Le doute est maintenant levé. Le Conseil consultatif sur l'économie et l'innovation (CCEI) ne recommande pas l’investissement prioritaire dans des infrastructures de fabrication et de distribution d’hydrogène. ![]()
Dans un article précédent , nous avons applaudi le dernier rapport du CCEI qui recommandait au gouvernement québécois l’installation d’un réseau de 2000 bornes rapides BRCC.
Cependant, nous soulignions que la formulation des recommandations concernant les «carburants alternatifs» laissait planer le doute sur la nature de ces carburants, ce qui laissait la porte grande ouverte à interpréter le rapport comme un appuie au développement de la filière hydrogène. Le doute est maintenant levé. Le Conseil consultatif sur l'économie et l'innovation (CCEI) précise que son rapport intitulé «Agir ensemble pour une mise en œuvre réussie» exclut la filière hydrogène. ![]()
Selon Philippe Letarte, coordonnateur au CCEI, «l’option hydrogène n’a pas été considérée par le Conseil, parce qu’elle ne peut pas être mise en œuvre maintenant pour un ensemble de raisons dont ses coûts très élevés, ce qui n’empêche pas, par ailleurs, le gouvernement d’en explorer le potentiel. En matière de transports durables et de transition énergétique, le Conseil a plutôt voulu mieux activer les leviers actuels et recommandé, notamment, une accélération et une intensification du déploiement des bornes de recharge rapide pour véhicules électriques, tout en reconnaissant la valeur du gaz naturel liquéfié et de la filière des biocarburants comme solutions de remplacement des produits pétroliers plus polluants».
N’oublions cependant pas que, si on faisait une place à la filière hydrogène en tant que «carburant alternatif», cette filière accaparerait une part disproportionnée de l’enveloppe en raison de son immaturité et des coûts très élevés de tout ce qui y est lié. Par exemple, on estime à plus de 4 millions de dollars le coût d’une station de recharge d’hydrogène électrolytique «propre». De même, le véhicule à hydrogène coûterait beaucoup plus cher que son équivalent au GNL ou au GNC. ![]()
Des membres du CCEI qui ont du poids
Ce désaveu de la filière hydrogène par le CCEI ajoute beaucoup de poids à la contestation de la majorité des acteurs de l’électrification des transports. En effet, les membres du CCEI qui ont élaboré la partie sur le transport sont des interlocuteurs importants en la matière, tels :
Sources :
Rapports du CCEI
CCEI Station d’hydrogène Avec l'aimable collaboration du Secrétariat du Conseil consultatif sur l’économie et l’innovation Contribution : Daniel Rochefort
Le député Marc Bourcier s’inquiète du choix de l’utilisation de l’hydrogène du Parti libéral du Québec qui, selon lui, aura des répercussions négatives sur le développement du transport électrique, mais aussi sur une entreprise de Saint-Jérôme, la Compagnie Électrique Lion.
« L’arrivée de l’hydrogène risque fortement de retarder les projets électriques déjà en cours », souligne M. Bourcier.
Selon le député, l’hydrogène est une ressource excessivement dispendieuse. « Il coûte sept fois plus cher de rouler à l’hydrogène qu’à l’électricité sur une distance de 100 kilomètres. De plus, une seule station-service d’hydrogène coûte 4 M$, tandis qu’une borne de recharge rapide vaut 50 000 $. Deux stations seront construites dans le cadre du projet pilote du gouvernement libéral. Les sommes investies permettraient de doubler le nombre de bornes de recharge rapide au Québec », explique ce dernier. Pour Marc Bourcier, le fait de rouler à l’hydrogène permet l’utilisation des carburants fossiles produits en Arabie Saoudite ou aux États-Unis à coût moindre que l’hydrogène généré par électrolyse. « Favoriser les véhicules électriques, c’est faire usage de l’électricité produite ici, au Québec, par des Québécois », ajoute le député de Saint-Jérôme. « Ce choix de l’hydrogène ne va que retarder les nombreux projets électriques, ce qui sera dommageable et même néfaste pour l’électrification des transports. Dernièrement, le Parti Québécois a mis en lumière les liaisons dangereuses entre le Parti libéral et la filière de l’hydrogène. Est-ce en raison du lobby libéral que le gouvernement a décidé de se tourner vers l’hydrogène ? », questionne le député de Saint-Jérôme et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’électrification des transports, Marc Bourcier. Inquiétude pour les emplois d’ici L’hydrogène est dangereux pour l’électrification et pour de nombreux emplois à Saint-Jérôme. La Compagnie Électrique Lion, de Saint-Jérôme, continue sa progression dans l’électrification du transport scolaire et compte prochainement tripler la superficie de ses installations pour répondre à la demande de son nouveau camion urbain. Cette compagnie jérômienne innovante de l’industrie du transport contribue à l’économie des Laurentides avec ses 120 employés et envisage maintenant de concurrencer Tesla. « Pour permettre aux entreprises de chez nous, comme la Compagnie Électrique Lion, de continuer leur progrès dans l’énergie propre, le gouvernement doit offrir un meilleur soutien », conclut le député. Source : Journal le Nord
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L’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) réclame que l’on complète le réseau des bornes électriques au Québec avant de financer une station à hydrogène.
Le Bureau d’enquête révélait la semaine dernière que le gouvernement fédéral a confirmé une subvention de 1 M$ pour une première station à hydrogène à Québec, laquelle servira à un projet pilote de 50 voitures Mirai du géant Toyota.
Transition énergétique Québec pourrait financer jusqu’à 50 % du coût de cette station qui dépasserait les 4 millions $. Selon Martin Archambault, porte-parole de l’AVÉQ, il s’agit d’une «aberration». «C’est excessivement cher l’hydrogène. Une borne électrique, c’est 50 000 $. On pourrait doubler le nombre de bornes de recharge rapide avec le coût des deux stations à hydrogène», précise M. Archambault. La semaine dernière, l’AVÉQ a lancé une pétition exigeant le déploiement de 2000 bornes supplémentaires d’ici 2020, pétition qui a obtenu l’appui du PQ à l’Assemblée nationale. «Si on veut 100 000 véhicules électriques au Québec d’ici 2020, il faut un meilleur réseau de bornes électriques pour en stimuler la vente», déclare le député Marc Bourcier. Filière libérale ?Par ailleurs, aux yeux de M. Archambault de l’AVÉQ, la présence nombreuse de libéraux dans les rangs des lobbyistes de la filière hydrogène pourrait expliquer le soudain engouement de nos gouvernements pour celle-ci. La semaine dernière, notre Bureau d’enquête a en effet révélé que sept proches du PLQ et du PLC ont agi comme lobbyistes pour promouvoir la voiture à hydrogène par la construction de deux stations à hydrogène. Sources : TVA et Journal de Montréal
Un parfum sulfureux semble soudainement émaner du dossier de la filière hydrogène… et ce n'est pas qu’une odeur de gaz naturel!
Selon le Journal de Montréal, l'intérêt des gouvernements Couillard et Trudeau pour l'automobile à hydrogène pourrait tirer sa source de la très grande proximité qu'entretienent le Parti libéral du Québec (PLQ) et le Parti libéral du Canada (PLC) avec les acteurs de cette industrie naissante.
L'intérêt des proches du PLQ Dans son papier, le journaliste Robert Plouffe a dévoilé que le Registre des lobbyistes du Québec contient les noms de quatre libéraux bien connus qui représentent les intérêts de groupes qui souhaitent bénéficier de cette manne de fonds publics : Guillaume Lefèvre (directeur de cabinet adjoint de l’ex-ministre de l’Énergie Pierre Arcand de 2015 à 2016) et Jean Masson (organisateur notoire au PLQ) sont tous deux lobbyistes pour la Coalition des manufacturiers automobiles électriques à piles à hydrogène (Toyota, BMW, Mercedes-Benz, Kia et Honda). Martin Geoffroy (attaché politique de l’ex-premier ministre libéral Daniel Johnson) représente les intérêts de Toyota, qui a reçu la promesse d'achat de 50 Miraï (vendues 58 000 $ US pièce en Californie). M. Geoffroy est par ailleurs le conjoint de Mme Michelle St-Jean, directrice corporative à Transition énergétique Québec (TEQ)… l’organisme public qui finance justement le projet de station-service à hydrogène de Québec. Louis-Charles Roy aurait agi comme lobbyiste-conseil pour Toyota après l'échec de son élection comme candidat du PLQ dans Beauharnois en 2008. L'intérêt des proches du PLC L'odeur de scandale dégagée par les investissements colossaux dans l'industrie naissante de l'hydrogène semble coller au gouvernement Trudeau. Ainsi : Daniel Brock (ancien conseiller de l’ex-chef libéral Michael Ignatieff) œuvre aussi, du côté fédéral et ontarien, comme lobbyiste pour la Coalition des manufacturiers automobiles électriques à piles à hydrogène. Ben Parsons (ex-conseiller au bureau de recherche libéral du gouvernement) est lobbyiste pour Toyota. Michael Powell (ex-organisateur du PLC). Il œuvre à la promotion de l’hydrogène comme carburant alternatif pour l’Association canadienne des constructeurs de véhicules. Un dossier troublant Le dossier s'est transporté à l'Assemblée Nationale, ou le PLQ a reçu une volée de bois vert de la part des partis d'opposition. Les principaux intéressés ont tenté de minimiser les soupçons qui pèsent sur eux concernant d'éventuels conflits d'intérêts. Mais le doute est semé… d'autant plus que les sommes englouties ne profiteront qu'à une poignée de joueurs et sont sans commune mesure avec l'argent investi dans les bornes de recharge et la voiture électrique. Parions que le gouvernement Couillard ne pourra pas se contenter de balayer le sujet du revers de la main en espérant que la tempête passe rapidement, car les promesses de la filière hydrogène ressemblent de plus en plus à un ballon artificiellement gonflé. D'autant plus que la filière hydrogène n'aura rien à voir avec l'électrification des transports puisque l'hydrogène produit par électrolyse n'est pas concurrentiel face à l'hydrogène «fossile»... qui représente 95 % de la production actuelle. La grande patronne de Transition énergétique Québec (TEQ) a beau affirmer qu'ils ne sont intéressés que par l'hydrogène «propre», à plus de 4 millions de dollars par station on est en droit d'être sceptique quant à la saine gestion des fonds publics. Un dossier à lire et à suivre. «Filière libérale de l’hydrogène»: une cadre en conflit d’intérêt en mission au Japon avec son mari lobbyiste pour Toyota Sept amis du PLQ et du PLC lobbyistes pour l’auto à hydrogène >> Autres articles sur les véhicules à hydrogène
Contribution : Daniel Rochefort
Les véhicules à hydrogène ne sont pas nécessairement la voie d’avenir sur les routes du Québec, du moins selon Martin Archambault, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec. Les automobiles électriques restent la solution idéale selon lui.
Au Salon de l’auto en fin de semaine dernière, les Sherbrookois ont pu découvrir la Toyota Mirai, une voiture qui transforme l’hydrogène en électricité, ce qui n’entraîne aucune pollution.
Lire aussi: La voiture à hydrogène présentée aux Sherbrookois « Toyota pense que la vision de l’avenir sera la voiture à l’hydrogène, mentionnait le président de Sherbrooke Toyota, Michel Rousseau, dans les pages de La Tribune lundi. Le Québec est probablement l’un des plus gros producteurs d’hydrogène au monde. Comme on a notre électricité et qu’on a de l’eau à profusion, je pense que ce serait économiquement très avantageux pour le Québec », poursuivait-il. Martin Archambault souhaite toutefois amener un bémol. « L’hydrogène, il faut la produire et en ce moment 95 % de l’hydrogène est produite à l’aide du gaz naturel donc il faut quand même énormément de gaz, indique-t-il. On peut aussi la produire avec de l’eau, mais ça prend beaucoup d’électricité. Pour une distance de 100 km, une voiture à hydrogène demande au final trois fois plus d’électricité qu’une voiture électrique. À nos yeux, c’est un non-sens énergétique. » M. Archambault confirme toutefois que la voiture à hydrogène possède une longueur d’avance concernant la durée de la recharge. « Il faut remettre à César ce qui appartient à César, ça prend de cinq à huit minutes pour recharger une voiture à hydrogène, explique-t-il. On est encore à quelques années de ça avec les voitures électriques. Mais des bornes de recharge pour l’hydrogène, il y en a trois au Québec, une à Québec, une à Montréal et une à Trois-Rivières qui n’est pas ouverte au grand public. Et pour en faire une, ça coûte entre 3 et 4 millions de dollars. Pour une borne de recharge électrique on s’en sort entre 30 000 et 50 000 $. » « On n’est pas contre la vertu, résume-t-il. Si demain matin les véhicules solaires font leur apparition et que ça fonctionne, on va les appuyer. » De plus en plus populaire Le marché de l’auto électrique ne connaît aucun ralentissement depuis sa mise en marché au Québec en 2011 selon Martin Archambault. « Le nombre de voitures électriques double sur les routes du Québec chaque année depuis 2011. En ce moment on parle de 24 000 autos électriques, mais dans un an on pense approcher le 50 000 et franchir le cap des 100 000 voitures dès 2020. Dans les deux prochaines années, on verra également l’arrivée des VUS et des camionnettes électriques en grand nombre. » « Les gens veulent s’acheter des voitures électriques, mais ils arrivent chez le concessionnaire qui leur répond qu’il n’en avait que quatre à vendre cette année, souligne M. Archambault. Donc au lieu de se mettre sur une liste d’attente qui peut durer plusieurs années, ils se tournent vers une voiture à faible consommation. On pense que si l’offre augmente, les ventes vont suivre. » Source : La Tribune
Le 18 janvier dernier, le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Moreau, annonçait qu’il souhaitait encourager le déploiement d’un réseau de recharge à hydrogène et que le Québec servirait de banc d’essai canadien pour la Toyota Mirai. Votre association a par la suite pris position dans un communiqué de presse, afin d’exprimer les raisons de son désaccord avec cette annonce.
Afin de poursuivre la réflexion, nous aimerions vous diriger vers un article fort intéressant (et complet) du journaliste de La Presse, Philippe Mercure. M. Mercure a recueilli le point de vue de différents experts qui se sont exprimés sur le sujet depuis l’annonce faite par le Ministre Moreau. Il propose aussi un excellent résumé des avantages et des inconvénients de l’hydrogène comme source de propulsion des véhicules et comme possible source d’énergie exportable. Y sont cités : l’AVÉQ, Normand Mousseau (physicien à l'Université de Montréal et ex-coprésident de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec), Pierre-Olivier Pineau (spécialiste en énergie à HEC Montréal) et Patrick Bonin (responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace). Comme le souligne le journaliste, tous s’entendent pour dire que l’hydrogène présente certains avantages et qu’il faut continuer d’explorer ses possibilités, « mais ils sont loin d'être convaincus que le Québec procède de la bonne façon, notamment parce que la voiture électrique a une telle avance sur celle à hydrogène que cette dernière semble condamnée à court et à moyen terme. » Vous pouvez lire l’article complet ici.
Source : La Presse
Contribution : Peggy Bédard Communiqué de presse : La voiture à l’hydrogène- Un pas dans la mauvaise direction selon l’AVEQ19/1/2018
L’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ) en appelle au Premier Ministre, Monsieur Philippe Couillard, pour faire marche arrière et abandonner le projet de son ministre Pierre Moreau sur le développement des voitures à l’hydrogène au Québec.
« Le Québec ne doit pas investir des millions de dollars dans des stations-service à l’hydrogène pour une cinquantaine de voitures à l’hydrogène. C`est du gaspillage d’argent » a déclaré Simon-Pierre Rioux, président de l`AVEQ. « Toutes les études de marché démontrent que la filière des voitures à l’hydrogène n`est pas rentable économiquement et le reste du monde, incluant la Chine, s’enligne pour le développement de la voiture électrique et non la voiture à l’hydrogène ». L`AVEQ déplore également que l’annonce faite hier par le Ministre Pierre Moreau crée une confusion chez les consommateurs québécois qui désirent faire l’achat d`un véhicule électrique. « La priorité au Québec doit demeurer dans le développement des véhicules électriques à batterie ou les voitures hybrides branchables. » selon Simon-Pierre Rioux. De plus, le projet du Ministre Pierre Moreau ne fait aucun sens économiquement puisque les coûts de l’hydrogène sont beaucoup trop élevés comparativement au coût de l’essence et de l’électricité. Lorsqu’on regarde l’expérience de la Californie, il en coûterait 17,50 $ CAN pour rouler 100 km avec une voiture à l’hydrogène comparativement à 13 $ CAN pour une voiture à essence et 1,25 $ CAN pour une voiture électrique à batterie. « Il en coûterait 14 fois plus cher de parcourir 100 km avec un véhicule à l’hydrogène comparativement à un véhicule électrique. Pourquoi le Ministre Pierre Moreau désire favoriser une technologie qui ne fait aucun sens au niveau économique? » demande M. Rioux. De plus, l’AVEQ souligne qu’en septembre 2017, le Rapport du Conseil Consultatif sur l’économie et l’innovation « Agir Ensemble », présidé par Monique Leroux, prônait pour le développement des véhicules électriques avec une recommandation sur l’implantation de 2000 bornes de recharge rapides au Québec et une aide accrue à l’achat d’un véhicule électrique pour les consommateurs. « Il n’y a aucune mention de voitures à l`hydrogène dans le rapport du Conseil Consultatif commandé par le Premier Ministre du Québec ». L’AVEQ est la plus importante association de propriétaires de véhicules électriques au Québec.
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BMW entend rivaliser avec Tesla, la Mirai de Toyota en vente cette année au Canada, en commençant par le Québec, l'avenir de la mobilité à l’honneur au World Future Energy Summit et la Norvège veut des vols courtes distances 100% électriques d'ici 2040 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Toyota et le ministre Moreau annoncent un investissement important pour le secteur de l'hydrogène.18/1/2018
Toyota et le ministre Moreau viennent de faire une grosse annonce visant à promouvoir le déploiement d’un réseau de recharge à hydrogène et le support par TEQ de la technologie à Hydrogène. Toyota fonce a 100% dans l’hydrogène et ce, uniquement au Québec !
Toyota Canada a franchi aujourd'hui une étape importante au Canada en annonçant que la Toyota Mirai équipée d'un groupe propulseur électrique à pile à combustible alimentée à l'hydrogène fera ses premiers tours de roue au Canada cette année. Alors que Toyota entamait sa participation au Salon international de l'auto de Montréal, l'entreprise a confirmé qu'elle serait lancée dans différents parcs au Québec. Dans le cadre de ce projet, la Mirai pourra tirer profit du réseau de production d'énergie hydroélectrique propre de la province pour offrir aux automobilistes un véhicule remarquablement propre et plus durable susceptible de remplacer l'automobile classique.
L'AVÉQ considère que le consommateur du Québec sera isolé s’il va de l’avant avec cette technologie. Il ne pourra pas se déplacer ailleurs que dans la province. En ce moment, la seule station d'hydrogène au Québec en est une privée, à l'université du Québec à Trois-rivières (chaire de recherche sur l'hydrogène). De plus, cette station ne pourrait que faire un demi-plein, car limitée à une pression de 350 Bars. (Un plein complet demande une pression de 700 Bars)
Toyota semble miser sur une production d'hydrogène propre par électrolyse de l'eau au Québec. Ce procédé utilise 3 X plus d'énergie que l'énergie requise pour propulser un véhicule électrique brancheable comparable. En plus de son prix élevé, la MIRAI utilise une pile à combustible qui a une durée de vie limitée. il faut changer cette pile dû à l'usure qui réduit son efficacité. Notons par ailleurs, qu'à trois millions de dollars par borne, le gouvernement abandonne financièrement l’électrification en dépensant des fortunes sur une technologie qui verra un essor probablement uniquement au Japon.
Le géant chinois de l'automobile BAIC deviendra 100% électrique d'ici 2025, les ventes d'autobus électriques rechargeables ont augmenté de 40% en 2017, Toyota lancera 10 nouveaux VÉs à batterie, le Tesla Semi sera admissible à un crédit d'impôt de 75 000 $ en Ontario, VW installera 2 800 bornes de recharge pour VÉs aux États-Unis : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
BMW investit 300 millions de dollars pour amener l'autonomie de ses VÉs à 700 km, Shell et Ionity installent un réseau de bornes ultra-rapides pour VÉs, louez une voiture électrique à Dubaï pour moins de 1,50 $ l'heure, et Toyota est seule à parier sur l'hydrogène alors que la vague de VÉs grossit : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
UPS convertira jusqu'à 1500 camions de livraison en VÉs à batterie, les maires de 12 grandes villes s'engagent à utiliser des autobus à zéro émission, les voitures autonomes ne doivent pas être parfaites pour sauver des vies et une Tesla Model S qui fonctionne sur des piles à hydrogène : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Pendant des années, Toyota a parié sur les piles à combustible à hydrogène plutôt que sur les véhicules électriques à batterie pour sa stratégie de véhicules zéro émission. C'est ce qui a mis le constructeur automobile japonais en retard dans sa transition électrique par rapport au reste de l'industrie.
À présent, Toyota admet que le PDG de Tesla, Elon Musk, qui a qualifié d' « incroyablement stupide » la pile à combustible à hydrogène, « a raison », mais ça n'empêche pas la société d'investir encore lourdement dans cette technologie. Musk a souvent commenté publiquement son aversion pour les piles à combustible à hydrogène en tant que système de stockage d'énergie pour les véhicules. Pour la plupart des gens, la physique des véhicules à pile à combustible n'a guère de sens par rapport aux véhicules à batteries. Entre la production, la distribution et le stockage de l'hydrogène, un véhicule à pile à combustible finit par n'avoir qu'un tiers de l'efficacité d'un véhicule à batteries, qui tire d'ailleurs son énergie du même réseau que l'usine d'électrolyse produisant l'hydrogène. De plus, l'ensemble du processus est extrêmement plus complexe qu'un véhicule à batteries.
Toyota affirme que la batterie à électrolyte solide changera la donne, 9000 commandes de nouvelles Leaf en deux mois, Toyota donne raison à Elon Musk au sujet de la pile à combustible et Mercedes-Benz au Tokyo Motor Show : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Peggy Bédard
Une nouvelle étude démontre que les VÉs sont 3 fois plus efficaces que ceux à l'hydrogène13/10/2017
Transport & Environment (qui se présente comme la première ONG européenne à militer pour des transports plus verts) a publié une comparaison graphique intéressante de l'efficacité énergétique de trois types de groupes motopropulseurs (de la production à l'utilisation): tout-électrique, à hydrogène et à essence.
Dans cette étude, on a considéré que la recharge des voitures électriques à batterie et la production d'hydrogène (ou de carburant pour les voitures à essence) était faite avec de l'énergie renouvelable, mais on ne peut pas dire que les voitures à hydrogène sont optimales au niveau écologiques, puisqu'elles perdent 78 % de leur énergie nette (soit trois fois celle de la voiture électrique à batterie).
Voici les résultats globaux :
L'avantage des voitures tout-électriques paraît évident, au point où celles-ci deviennent rapidement la solution ultime à travers le monde. De nombreux pays sont en train d'envisager des dates limites strictes pour la vente de voitures qui ne fonctionnent qu'à essence. Et l'avantage des voitures électriques à batterie, en plus d'offrir le meilleur rendement énergétique, c'est que leur énergie elle-même peut être produite proprement, presque sans émission.
Source : Inside EVs
Contribution : Naïma Hassert
Tesla craint que la nouvelle Model 3 n'affecte les ventes de la Model S, la Californie a investi 559 millions de dollars dans des véhicules à émission zéro depuis 2013, BMW utilise les VÉs de Tesla pour convaincre son personnel d'aller de l'avant, Tesla envisage d’offrir des P100D à louer dans tous les centres de service, et une analyse démontre que les véhicules à hydrogène utilisent plus d’énergie que les autres VÉs : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Nissan veut construire un VÉ avec une autonomie de 550 km d’ici 2020, encore plus de Gigafactories pour Tesla, six choses à savoir sur les nouvelles voitures hybrides, la Chine se démarque au Salon de l’auto de Shanghai: Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Les constructeurs automobiles qui ont historiquement misé sur les piles à combustible à hydrogène, comme Honda, se concentrent habituellement sur la vitesse de la recharge, car c’est actuellement le seul avantage des piles à combustible sur les batteries.
Même si la vitesse de recharge est évidemment importante, ce n'est pas réellement le plus grand obstacle à l'adoption des VÉs, puisque la plupart des gens chargent pendant la nuit. Néanmoins, Honda souhaite maintenant offrir une « autonomie illimitée » aux véhicules électriques au moyen d’une nouvelle technologie de recharge dynamique à haute vitesse. Honda ne produit actuellement aucun véhicule tout-électrique, mais elle est censée offrir des versions à batterie et hybride rechargeable de la Clarity, qui a d'abord été développée pour être une voiture à hydrogène à pile à combustible. Puisque la technologie de charge dynamique n'est pas susceptible de se retrouver dans ces véhicules, Honda prévoit la présenter au WCX 17 SAE World Congress Experience le mois prochain. Le chargement dynamique requiert que le matériel de recharge soit intégré dans ou sur la route. Cela se concrétiserait par une sorte de ligne de train invisible à l’usage des VÉs et qui permettrait potentiellement la conduite en continue par la recharge sans fil. Honda confirme ici ce qu’elle prévoit présenter au SAE : « La technologie permettant de fournir à la fois l'alimentation et la charge pendant la conduite (charge dynamique) fait l'objet de recherches et est développée afin de résoudre des problèmes tels que ceux mentionnés ci-dessus. Si la quantité d'énergie qui peut être fournie pendant la conduite ne dépasse pas au moins l'énergie motrice du véhicule en déplacement, alors la charge de la batterie ne peut être effectuée et le véhicule pourra également se déplacer en continu dans une voie restreinte à la manière d'un train. » Le coût de l'infrastructure est la principale barrière pour le moment, mais peut-être que Honda apportera des solutions au problème avec ce nouveau système en développement. Ils affirment que le système qu'ils ont développé et testé pour l'étude permet une charge dynamique d’une puissance de 180 kW (DC 600 V, 300 A) tout en conduisant à une vitesse de 155 km/h (96 mph). À court terme, la charge dynamique ne devrait pas être une partie importante de la révolution électrique dans l'industrie automobile. Mais à long terme et avec l'avènement de la conduite autonome, nous pourrions voir cette technologie utilisée sur certaines sections de routes afin d'augmenter le temps de circulation de certains véhicules, en particulier les camions. En 2015, le Royaume-Uni a d’ailleurs approuvé des essais hors route pour la recharge sans fil de véhicules électriques sur les autoroutes. Nous pourrions donc voir d’autres projets du genre dans un proche avenir. Source: Electrek Contribution: Peggy Bédard |
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