Le député Marc Bourcier s’inquiète du choix de l’utilisation de l’hydrogène du Parti libéral du Québec qui, selon lui, aura des répercussions négatives sur le développement du transport électrique, mais aussi sur une entreprise de Saint-Jérôme, la Compagnie Électrique Lion.
« L’arrivée de l’hydrogène risque fortement de retarder les projets électriques déjà en cours », souligne M. Bourcier.
Selon le député, l’hydrogène est une ressource excessivement dispendieuse. « Il coûte sept fois plus cher de rouler à l’hydrogène qu’à l’électricité sur une distance de 100 kilomètres. De plus, une seule station-service d’hydrogène coûte 4 M$, tandis qu’une borne de recharge rapide vaut 50 000 $. Deux stations seront construites dans le cadre du projet pilote du gouvernement libéral. Les sommes investies permettraient de doubler le nombre de bornes de recharge rapide au Québec », explique ce dernier. Pour Marc Bourcier, le fait de rouler à l’hydrogène permet l’utilisation des carburants fossiles produits en Arabie Saoudite ou aux États-Unis à coût moindre que l’hydrogène généré par électrolyse. « Favoriser les véhicules électriques, c’est faire usage de l’électricité produite ici, au Québec, par des Québécois », ajoute le député de Saint-Jérôme. « Ce choix de l’hydrogène ne va que retarder les nombreux projets électriques, ce qui sera dommageable et même néfaste pour l’électrification des transports. Dernièrement, le Parti Québécois a mis en lumière les liaisons dangereuses entre le Parti libéral et la filière de l’hydrogène. Est-ce en raison du lobby libéral que le gouvernement a décidé de se tourner vers l’hydrogène ? », questionne le député de Saint-Jérôme et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’électrification des transports, Marc Bourcier. Inquiétude pour les emplois d’ici L’hydrogène est dangereux pour l’électrification et pour de nombreux emplois à Saint-Jérôme. La Compagnie Électrique Lion, de Saint-Jérôme, continue sa progression dans l’électrification du transport scolaire et compte prochainement tripler la superficie de ses installations pour répondre à la demande de son nouveau camion urbain. Cette compagnie jérômienne innovante de l’industrie du transport contribue à l’économie des Laurentides avec ses 120 employés et envisage maintenant de concurrencer Tesla. « Pour permettre aux entreprises de chez nous, comme la Compagnie Électrique Lion, de continuer leur progrès dans l’énergie propre, le gouvernement doit offrir un meilleur soutien », conclut le député. Source : Journal le Nord
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