Pour Stéphane Pascalon, chef de programme à l’Institut du véhicule innovant, l’intérêt de l’hydrogène pour les voitures personnelles est limité au Québec. Son groupe de recherche croit que le grand public devrait se tourner vers les voitures électriques à batteries.
« Les voitures électriques utilisent une énergie propre au Québec, elles sont plus efficaces que les voitures à hydrogène et elles sont stationnées 90% du temps, que ce soit à la maison ou au travail, observe-t-il. Pour la grande majorité des gens, c’est donc facile de les recharger de cette façon. » De fait, M. Pascalon ne comprend pas la stratégie de Toyota et de Honda. « Ils essaient de justifier l’achat d’un véhicule qui coûte plus cher qu’un véhicule électrique, avec une énergie qui coûte plus cher que l’essence et avec une infrastructure plus rare que l’électricité, qui est déjà présente chez monsieur et madame Tout-le-Monde. Il y a beaucoup de désavantages qui font que ces véhicules n’ont aucune chance de percer le marché pour les particuliers. » Puisque l’hydrogène vendu au Québec sera produit par électrolyse, il s’agit d’un élément positif sur le plan environnemental, dit Martin Archambault, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec. Mais il s’interroge sur l’« efficacité et la logique énergétique » du projet. « La quantité d’électricité requise pour produire l’hydrogène qui va faire rouler une voiture sur 100 kilomètres est presque quatre fois plus grande que la quantité d’électricité qu’il aurait fallu pour faire rouler une voiture électrique sur les mêmes 100 kilomètres. »
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