Contrairement à certaines rumeurs, le gouvernement du Canada n’a pas mis fin à tous les programmes de subventions pour les véhicules lourds électriques. Si l’arrêt des incitatifs concerne les véhicules légers, les aides financières pour les véhicules moyens et lourds zéro émission restent pleinement en vigueur. Le ministère des Transports a confirmé que le Programme d’incitatifs pour les véhicules moyens et lourds zéro émission (iVMLZE) se poursuivra jusqu’au 31 mars 2026, sous réserve de la disponibilité des fonds. Cette initiative permet aux acheteurs et aux locataires de véhicules commerciaux électriques de bénéficier de subventions substantielles :
Pour obtenir la liste complète des marques et modèles admissibles ainsi que les montants exacts des incitatifs, consultez le site officiel du programme. Source : Transport Routier
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Les émissions mondiales de CO2 liées au transport routier pourraient atteindre leur sommet dès 2025, bien avant les projections initiales fixées à 2050. Ce constat provient d’un rapport publié mardi par une ONG allemande, le Conseil international du transport propre (ICCT). Selon ses analyses, les émissions de dioxyde de carbone des véhicules routiers devraient culminer autour de 9 gigatonnes cette année, avant de décroître régulièrement pour atteindre 7,1 gigatonnes par an d’ici 2050. Ces projections reposent sur les mesures climatiques adoptées jusqu’en août 2024. L’ICCT souligne que cette accélération de la transition est principalement attribuable à deux facteurs : l’essor des véhicules électriques, désormais favorisés par des politiques publiques exigeant une proportion croissante de modèles électriques dans les ventes de véhicules neufs, et la baisse progressive des coûts d’achat de ces derniers. En effet, dans les trois principaux marchés automobiles – la Chine, les États-Unis et l’Union européenne (UE) – cette dynamique compensent la hausse des émissions dans d’autres régions, notamment en Asie. Cependant, atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat reste un défi. Pour limiter le réchauffement global à 1,5 °C, les émissions annuelles des transports routiers devraient descendre à 2,3 gigatonnes en 2050, un objectif encore lointain. L’ICCT insiste sur l’importance de maintenir, voire de renforcer, les politiques de décarbonation, alors que certaines initiatives font face à des critiques croissantes, notamment en Europe, où les oppositions au coût et à la complexité des mesures climatiques se multiplient. Des pays comme le Canada et le Royaume-Uni se sont également engagés à interdire la vente de véhicules essence et diesel dans les prochaines années. En Europe, l’objectif de Bruxelles visant à stopper les ventes de moteurs thermiques neufs d’ici 2035 est particulièrement contesté, notamment par certains partis politiques et le secteur automobile en difficulté. Enfin, l’ICCT avertit que ce pic attendu en 2025 pourrait être reporté si l’activité automobile mondiale croît plus rapidement que prévu. L’organisation rappelle également que des progrès restent indispensables pour accélérer l’électrification des flottes, notamment dans des pays comme la Chine, l’Indonésie et le Brésil. Source : La Presse
En raison de la forte demande, le Programme d'incitatifs pour les véhicules zéro émission (iVZE) sera suspendu avant le 31 mars 2025
Le gouvernement canadien a publié aujourd'hui une mise à jour sur le programme iVZE. Au 10 janvier 2025, il reste environ 72 millions$ de financement (environ 16 000 ZEV). L'avis indique que « Lorsque tous les fonds seront épuisés, le programme sera mis en pause et les Canadiens ne pourront plus recevoir d’incitatifs à l’achat ou à la location de nouveaux véhicules admissibles dans le cadre du programme iVZE. Avant cela, les demandes des concessionnaires et des vendeurs agrées peuvent être soumises comme d’habitude jusqu’à ce que d’autres mises à jour soient communiquées».
L'association des véhicules électrique du Québec (AVEQ) n'appuie pas cette décision, car le pays est en bonne voie d'atteindre et même de dépasser son objectif canadiens de 20 % de ventes de VZE d'ici 2026. L'interruption de ce programme compromettra cet objectif. Conclusions du projet "Flotte rechargeable - Camions Lourds" de l'Institut du véhicule innovant10/1/2025 Les abonnés du podcast Silence on Roule, peuvent depuis ce matin, écouter l'entrevue qu'à donné Charles Trudel afin de présenter les résultats du projet. Afin de vous abonner gratuitement afin de ne manquer aucun épisode , visitez le : abonnement.silenceonroule.com
Les statistiques sur les nouvelles immatriculations de véhicules de Statistique Canada reflètent le changement majeur qui s'opère sur le marché des véhicules au Canada. Les nouvelles immatriculations de véhicules à essence ont chuté de manière significative, passant de 94,5 % au troisième trimestre 2017 à 70,2 % au troisième trimestre 2024. Cette baisse de 25 % reflète l'adoption croissante d'options de transport plus durables comme les véhicules électriques et hybrides rechargeables.
Pour en lire plus, cliquez ici: https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/71-607-x/71-607-x2021019-fra.htm Source : Mobilité Électrique Canada General Motors (GM) propose désormais neuf gammes de véhicules entièrement électriques. Parmi elles, la gamme Chevrolet Bolt comprend les modèles Bolt EV et Bolt EUV, tandis que les ventes de GMC Hummer EV englobent les versions Pickup et SUV. Lors du quatrième trimestre 2024, les crossovers ont dominé en termes de volume de ventes, les camions électriques continuant de gagner du terrain. En tête de cette dynamique, le Chevrolet Equinox EV a enregistré 18 000 livraisons, représentant à lui seul 41 % des ventes de véhicules électriques de GM. Ce crossover compact électrique a été suivi par le Cadillac Lyriq avec 8 000 unités vendues, et le Chevrolet Blazer EV, dont les ventes étaient à moins de 200 unités de celles du Lyriq. Ces trois modèles sont construits sur la plateforme BEV3 de GM.
Ensuite, les GMC Hummer EV Pickup et SUV ont totalisé 5 091 ventes. Le Chevrolet Silverado EV a enregistré 2 176 livraisons, et le GMC Sierra EV, 1 401 unités. Le Cadillac Escalade IQ, introduit pour la première fois ce trimestre, a été livré à 670 exemplaires. Sa version plus spacieuse, l’Escalade IQL, est attendue pour 2025. Tous ces modèles reposent sur la plateforme BT1 de GM. Les fourgonnettes de livraison commerciales électriques de GM BrightDrop ont enregistré 537 ventes combinées au quatrième trimestre. GM a récemment annoncé que ces modèles seront désormais commercialisés sous la marque Chevrolet, comme l’avait anticipé GM Authority début 2024. Bien que la production des Chevrolet Bolt EV et Bolt EUV ait pris fin il y a quelque temps, une nouvelle génération de Bolt EV est en préparation pour 2025, en vue de l’année-modèle 2026. En attendant, seuls 45 exemplaires des anciens modèles ont été livrés ce trimestre, le stock restant étant en voie d’écoulement. La gamme électrique de GM s’étend de l’Équinoxe EV, disponible à partir de 35 000 $US et offrant une autonomie estimée à plus de 507 km, à la Cadillac Celestiq, une berline ultra-luxueuse vendue à partir de 340 000 $US. Ironiquement, le Honda Prologue, fabriqué par GM, a surpassé en ventes tous les modèles électriques de GM en 2024. Toutefois, GM propose une large gamme électrique, contrairement à Honda, qui mise uniquement sur ce modèle. Les plans liés aux véhicules électriques ont radicalement évolué en 2024 dans toute l’industrie. GM a revu à la baisse son objectif de production à court terme, visant 200 000 à 250 000 véhicules électriques pour l’année, tout en annonçant le retour des véhicules hybrides rechargeables (PHEV) en Amérique du Nord dès 2027. Cette stratégie permettra de faire la transition entre les motorisations thermiques et électriques, en attendant que le réseau national de recharge électrique se développe davantage. De nombreux concurrents, comme Ford, proposent déjà des options hybrides. Ford, qui a également ralenti ses ambitions tout électriques, a enregistré une hausse de 16 % de ses ventes de véhicules électriques au quatrième trimestre, atteignant 30 000 livraisons, mais restant derrière GM. Le directeur financier de GM, Paul Jacobson, a précisé que la stratégie électrique de l’entreprise ne serait pas influencée par les résultats des élections. GM adopte une vision à long terme et continue de viser une gamme entièrement électrique d’ici 2035, comme l’a affirmé la PDG Mary Barra il y a un an. Dans cette optique, GM et d’autres constructeurs incitent le président élu Donald Trump à maintenir le crédit d’impôt fédéral pour les véhicules électriques, ou au moins une partie du crédit de 7 500 $ instauré sous l’administration Biden dans le cadre de la loi sur la réduction de l’inflation. Source : GMAuthority La plus grande entreprise familiale de transport en autocar au Canada a passé une commande historique de 100 véhicules, qui seront livrés progressivement au cours des huit prochaines années. Coach Atlantic et Maritime Bus, basés à l’Île-du-Prince-Édouard, ont conclu un accord avec le fabricant québécois Prevost pour cet achat ambitieux.
« Oui, nous sommes en pleine expansion », a déclaré Matthew Cassidy, président de Coach Atlantic, Maritime Bus et T3 Transit, lors d’une entrevue accordée au Guardian le 2 janvier. « Cette année fait partie de cette commande de 100 autobus … cinq d’entre eux seront destinés au transport sur l’île. » Ces véhicules seront utilisés sur des lignes locales, reliant Charlottetown à Summerside, Souris à Charlottetown et Charlottetown à Tignish. En été, ces autobus sont réaffectés pour des circuits touristiques, notamment des visites liées aux croisières et des excursions de plusieurs jours. Une commande sans précédent Mike Cassidy, le père de Matthew et dirigeant de l’entreprise, a souligné l’importance de cet achat : « C’est énorme. Une commande de 100 autobus, cela ne s’est jamais vu au Canada. Nous sommes véritablement la plus grande entreprise privée dans ce secteur au pays. » En moyenne, cinq autobus seront livrés chaque année, principalement pour remplacer des véhicules existants afin de maintenir une flotte moderne et performante. Cette commande permettra également de renouveler complètement les lignes de transport rural à travers l’Île-du-Prince-Édouard. Auparavant, la commande la plus importante de l’entreprise auprès de Prevost était de 50 autocars. Des projets pour un avenir durable Les cinq premiers autobus de cette nouvelle commande arriveront le 1ᵉʳ avril 2025 et intégreront immédiatement la flotte. L’entreprise envisage également d’investir dans des véhicules à zéro émission avant la fin de ce programme d’achat, mais des défis techniques compliquent leur déploiement. « Les autobus électriques actuels posent problème pour notre modèle d’affaires », a expliqué Matthew Cassidy. « Les batteries prennent beaucoup d’espace, ce qui nous empêche de transporter l’équipement nécessaire à nos tournées. Il faudrait même envisager un camion de soutien pour chaque trajet. » Il a ajouté que les moteurs diesel utilisés dans leurs véhicules actuels sont des modèles « propres » et très efficaces sur le plan environnemental. Un partenariat marquant Pour François Tremblay, président de Prevost et de sa société mère Volvo Group Canada, cette commande constitue une étape majeure : « Une commande de 100 autocars est exceptionnelle, surtout quand on sait que les commandes typiques vont de un à cinq véhicules », a-t-il déclaré par courriel, ajoutant que cet accord couronne magnifiquement le 100ᵉ anniversaire de Prevost en 2024. Bien que le montant total de l’accord reste confidentiel, Coach Atlantic avait investi 16 millions de dollars en 2024 pour l’achat de 20 autocars de 56 places, au prix approximatif de 800 000 dollars chacun. Avec cet engagement, Coach Atlantic et Maritime Bus réaffirment leur ambition de rester à la pointe du transport interurbain et touristique au Canada tout en renouvelant leur flotte pour répondre aux besoins des années à venir. Source : Northvolt obtient le soutien de ses actionnaires pour continuer son activité malgré une dette colossale Selon un article du journal de Québec, le fabricant suédois de batteries électriques Northvolt, confronté à de graves difficultés financières, a annoncé mercredi que ses actionnaires avaient validé la poursuite de ses opérations lors d’une assemblée générale extraordinaire.
Dans un communiqué transmis à l’AFP, l’entreprise a déclaré : « Nous saluons l’issue positive de cette réunion, qui reflète la confiance de nos actionnaires dans notre vision et notre potentiel à créer de la valeur ». Engluée dans une dette de 5,84 milliards de dollars, Northvolt s’est placée sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites à la fin du mois de novembre, une procédure visant à éviter la liquidation pure et simple de l’entreprise. Une étape cruciale dans un contexte tendu La réunion de mercredi était une formalité exigée par la législation suédoise en cas de forte diminution des fonds propres d’une entreprise. Malgré les défis, le soutien des actionnaires représente un signal encourageant pour le groupe. Parmi ces derniers figurent des poids lourds tels que Volkswagen, en proie à ses propres difficultés financières, et la banque américaine Goldman Sachs. Ces partenaires stratégiques jouent un rôle clé dans les efforts de redressement de Northvolt. Un financement de dernière minute pour éviter l’effondrement En novembre, Northvolt a obtenu une bouffée d’oxygène grâce à un financement de 100 millions de dollars accordé par Scania, un constructeur de poids lourds appartenant à Volkswagen. L’entreprise a également sécurisé un prêt de 145 millions de dollars garanti sur ses actifs. Dans son communiqué, Northvolt a affirmé : « Nous continuons à progresser dans notre restructuration tout en augmentant la cadence de production, un élément crucial pour notre redressement ». Une réorganisation douloureuse Face à des retards de production et une baisse de la demande automobile, Northvolt a entamé une restructuration majeure. La société a décidé de se concentrer uniquement sur la production de cellules de batteries, abandonnant d’autres activités comme le recyclage et la fabrication de cathodes. Cette réorientation a entraîné des mesures drastiques : suppression de 1 600 postes sur un effectif total de 6 500 fin 2024 et gel du développement de son site phare à Skellefteå, dans le nord de la Suède. Un avenir incertain pour un ancien fleuron européen Fondée en 2016, Northvolt avait suscité de grands espoirs en Europe, à un moment où le continent cherchait à rivaliser avec les géants asiatiques comme CATL ou LG. Cependant, des retards persistants et l’annulation de commandes majeures, comme celle de BMW en mai dernier (d’une valeur de deux milliards d’euros), ont gravement affecté l’entreprise. Malgré ces revers, Northvolt tente de redresser la barre dans un secteur où la concurrence mondiale est féroce et où la moindre erreur peut s’avérer fatale. Source : Le journal de Quebec Ucal-Henri Dandurand est souvent cité comme le premier conducteur d'une automobile à Montréal, en 1899. Le journal La Patrie annonçait alors : « La voiture sans cheval fait son apparition à Montréal ». Le 22 novembre 1899, Dandurand, âgé de 33 ans, directeur du vélodrome Queen’s Park de Verdun et courtier immobilier, savait qu'il allait faire sensation. Durant l'été, Dandurand et son fils Henri, âgé de 6 ans, se rendent au Massachusetts pour commander une voiture à vapeur Waltham de la New England Motor Carriage Company. Henri décrira plus tard l'usine comme étant aussi petite qu'une arrière-boutique de plombier.
Fondée à Boston en février 1899, l'entreprise avait déménagé à Waltham en mai. Aujourd'hui, on parlerait de start-up pour ce genre d'entreprise, qui fermera ses portes en 1902. Dandurand, visionnaire, voyait dans cette voiture un moyen de faire parler de lui et de ses affaires. Le 21 novembre, il effectue un premier trajet avec son associé A.-J. de B. Corriveau, avec qui il avait fondé la Dominion Auto-Car Company. Ils espéraient fabriquer et vendre la Waltham au Canada pour 600 $, une somme importante à l'époque. Pour marquer l'événement, Dandurand organise une balade inaugurale le 22 novembre, en compagnie du maire Raymond Préfontaine. La presse, comme La Patrie et le Montreal Star, couvre largement l'événement. Henri raconte que le maire, accompagné de son père, fit le premier voyage sous les acclamations des curieux. La voiture, bruyante et malodorante, était propulsée par un moteur de 3 chevaux et pouvait atteindre une vitesse de 15 milles à l'heure, avec une autonomie de 130 kilomètres. Cependant, après quelques mois, Dandurand renvoie la Waltham aux États-Unis, la jugeant insatisfaisante. D'autres voitures suivront, comme une De Dion-Bouton 1901, exposée au musée du Château Ramezey à Montréal. Il est important de noter que Dandurand n'était pas le premier automobiliste montréalais. Selon Jacques Lacoursière et Hélène-Andrée Bizier, ce titre revient à L.-C. Rivard et E. Guillet, qui conduisirent leurs voitures américaines au printemps 1898. De même, il n'était pas le premier automobiliste québécois. George Foote Foss, de Sherbrooke, et Henri-Edmond Casgrain, de Québec, partagent cet honneur. Foss construisit une voiture à essence en 1897, tandis que Casgrain acheta une Léon Bollée à trois roues la même année. Source : L'annuel de l'automobile Avec l'évolution rapide des camions commerciaux, les batteries basse tension qui les alimentent vont également connaître des avancées technologiques majeures dans les années à venir. Elles deviendront plus intelligentes, plus légères, plus fiables et, dans certaines applications, seront fabriquées à partir de matériaux plus écologiques et moins coûteux, comme le sodium en remplacement du lithium. Federico Morales-Zimmermann, vice-président et directeur général chez Clarios, a présenté ces perspectives lors du Consumer Electronics Show à Las Vegas. Clarios, qui équipe environ un tiers des véhicules mondiaux, y compris les poids lourds, commercialise ses batteries sous la marque Optima et en marque blanche.
Morales-Zimmermann a souligné que 100% des batteries Clarios sont recyclables, et que l'entreprise gère l'ensemble du cycle de vie du produit, de la conception à la récupération. Environ 80% de leur marché concerne les pièces de rechange, et l'année 2025 s'annonce exceptionnelle pour l'industrie des batteries, avec une demande croissante de flexibilité, d'intelligence artificielle et d'automatisation. Les batteries AGM (Absorbent Glass Mat) continueront de gagner en popularité grâce à leur robustesse et leur capacité à soutenir les technologies modernes. Clarios prévoit également de lancer une batterie eAGM pour les applications à cycles fréquents et une batterie iAGM capable de surveiller les cellules pour une fiabilité accrue des fonctions de sécurité. L'entreprise développe également des batteries sodium-ion pour remplacer les batteries lithium-ion, réduisant ainsi les coûts et éliminant les risques d'emballement thermique. En parallèle, Clarios produit des supercondensateurs pour des pointes de puissance courtes et élevées, compatibles avec les architectures de 12 et 48 volts. Enfin, Clarios propose une batterie intelligente connectée au Cloud, permettant de surveiller l'état de santé de la batterie à distance et d'alerter les gestionnaires de flotte avant une panne. Cette technologie, testée en Europe, sera bientôt disponible en Amérique du Nord, offrant des économies significatives et une réduction des émissions de CO2 pour les flottes de camions commerciaux. Source : Transportroutier.ca TORONTO, le 6 janvier 2025 – Kia conclut son 25ᵉ anniversaire au Canada en atteignant un jalon historique : 86 657 véhicules vendus en 2024. Ce chiffre marque une augmentation de 2,2 % par rapport à l'année précédente, qui détenait déjà un record avec 84 768 unités écoulées. Une gamme de VUS en tête des ventes Les véhicules utilitaires sport (VUS) de Kia continuent de dominer le marché canadien. Pour la troisième année consécutive, le Kia Seltos s'impose comme le modèle le plus vendu, avec 18 706 exemplaires livrés. Il est suivi de près par le Sportage, qui enregistre 15 423 ventes, et le Sorento, avec 9 646 unités. Les véhicules électriques en forte croissance Depuis 2022, Kia Canada observe une montée en puissance des ventes de ses modèles électriques, et 2024 confirme cette tendance. Avec 6 671 EV6, 4 502 EV9 et 4 458 Niro EV vendus, les ventes de véhicules électriques ont doublé par rapport à l'année précédente, représentant une hausse impressionnante de 98,2 %. En parallèle, la gamme hybride et hybride rechargeable connaît une progression notable de 31,5 %. Le Sportage PHEV, fer de lance de ce segment, contribue à l'augmentation globale des ventes électrifiées de Kia, qui bondissent de 73,6 % et représentent désormais un quart des ventes totales de la marque. Une vision tournée vers l'innovation « Cette croissance exceptionnelle reflète la solidité de notre marque et la qualité de nos véhicules, notamment dans les segments des VUS et des véhicules électriques », déclare Elias El-Achhab, vice-président et chef de l'exploitation de Kia Canada. En regardant vers l'avenir, Kia réaffirme son engagement à répondre aux besoins en constante évolution des consommateurs canadiens. « Nous continuerons à proposer des produits innovants, à la pointe de la technologie, qui allient performance, durabilité et design remarquable », ajoute M. El-Achhab. Source :Newswire
Le constructeur californien Aptera Motors crée l’événement au CES 2025 de Las Vegas cette semaine, en présentant pour la première fois la version prévue pour la production de son surprenant véhicule électrique biplace. Cette voiture, dont la batterie peut être partiellement rechargée par l’énergie solaire, est désormais accessible au grand public. Le coup de crayon de Pininfarina Dans un communiqué publié aujourd’hui, le célèbre studio de design italien Pininfarina a salué le travail de ses experts, qui ont participé à l’élaboration de la silhouette futuriste de l’Aptera. Des clichés pris dans leur soufflerie de Turin révèlent une prouesse aérodynamique remarquable : le véhicule présente un coefficient de traînée (Cx) de seulement 0,13. En comparaison, une Tesla Modèle 3 affiche un Cx de 0,23 et une Toyota Corolla, 0,29. Une taille compacte et un design unique Aussi longue qu’une Toyota Prius, l’Aptera se distingue par sa carrosserie en matériaux composites et ses portes papillon qui s’ouvrent verticalement. Son habitacle, conçu uniquement pour deux passagers, offre toutefois un coffre spacieux de 920 litres, équivalent au volume utile d’un Hyundai Venue avec les sièges arrière rabattus. Déjà disponible en précommande Bien que la production ne soit pas attendue avant 2027, Aptera Motors affiche déjà les prix et options de son véhicule sur son site web. La version d’entrée de gamme, à deux roues motrices avant, est proposée à partir de 25 900 $ US. Pour un supplément de 2 500 $ US, une troisième roue motrice peut être ajoutée à l’arrière, améliorant les performances. Avec ses deux roues motrices, l’Aptera atteint 100 km/h en un peu plus de six secondes. En version à trois roues motrices, ce temps chute à seulement quatre secondes. Les acheteurs peuvent réserver leur exemplaire pour un acompte de 100 $ US, et près de 50 000 réservations ont déjà été enregistrées. Une personnalisation poussée L’Aptera offre un large choix d’options, notamment pour ses batteries. La version standard comprend une batterie de 25 kWh offrant une autonomie d’environ 400 km. Des batteries de 42 kWh (+3 900 $ US), 60 kWh (+8 700 $ US) ou 100 kWh (+19 000 $ US) peuvent être choisies, permettant de parcourir respectivement 640, 965 et 1 600 km. Les panneaux solaires font partie des options personnalisables. Le modèle de base inclut des capteurs sur le toit et la planche de bord, capables de produire suffisamment d’énergie pour parcourir environ 25 km par jour. Des capteurs additionnels pour le capot (+300 $ US) et le hayon (+600 $ US) augmentent cette autonomie solaire quotidienne à respectivement 35 km et 55 km. Pour 900 $ US, un ensemble complet de panneaux solaires permet de générer l’énergie nécessaire pour parcourir jusqu’à 65 km par jour, sous des conditions d’ensoleillement optimales. Une star parmi les innovations du CES Le CES 2025, grand rendez-vous annuel de l’électronique, se tient du 5 au 10 janvier au Centre des congrès de Las Vegas. L’édition précédente avait attiré près de 140 000 visiteurs et présenté les innovations de plus de 4 300 exposants. L’Aptera, avec son approche à la fois écologique et avant-gardiste, s’impose comme l’une des attractions phares de cette année. Source : Courrier du Sud
Purolator renforce sa flotte électrique tout en priorisant la sécurité Purolator franchit une étape significative dans sa transition écologique avec une flotte de plus de 150 véhicules électriques (VE). Cette avancée témoigne de l’engagement de l’entreprise envers ses objectifs environnementaux. Toutefois, fidèle à une stratégie prudente, Purolator met l’accent sur l’amélioration des mesures de sécurité, des protocoles, et de la formation des conducteurs avant de déployer massivement ces technologies, en attendant des cadres réglementaires plus précis.
Sécurité et batteries lithium-ion : un enjeu crucial Chris Henry, directeur de flotte chez Purolator, a partagé avec TruckNews.com les défis liés à l’utilisation sécuritaire des batteries lithium-ion dans l’industrie du transport. Les récents incendies, comme celui de septembre 2024 au port de Montréal impliquant des batteries stockées pour le transport, ou encore celui d’un Semi Tesla en Californie en 2023, illustrent les dangers posés par l’emballement thermique. Ce phénomène, où une cellule de batterie surchauffée provoque une réaction en chaîne, soulève des préoccupations sur le stockage et le fonctionnement des VE. Des essais rigoureux avant toute intégration Précurseur dans l’adoption des VE, Purolator procède à des tests approfondis sur un échantillon réduit de véhicules – un à cinq par fabricant – avant tout investissement à grande échelle. Ces essais évaluent l’autonomie, la capacité de charge et la compatibilité opérationnelle des modèles. « Nous n’avons jamais rejeté un véhicule pour des raisons de sécurité, mais certains ne répondent tout simplement pas à nos besoins opérationnels », explique M. Henry. Il insiste sur le fait que tous les véhicules intégrés à la flotte respectent rigoureusement les normes de sécurité canadiennes : « Nous ne prendrons aucun risque pour nos employés ou nos communautés. » Formation et adaptation des conducteurs Avec des modèles provenant de différents fabricants, chaque véhicule électrique nécessite une formation spécifique. « Nous organisons des sessions de familiarisation pour chaque nouveau modèle », précise M. Henry. Ces formations combinent des cours théoriques sur les bases de la sécurité – comme l’identification des composants à haute tension – et des exercices pratiques pour s’adapter à la conduite silencieuse et différente des VE. Protocole de sécurité renforcé Purolator a revu ses protocoles pour mieux gérer les risques associés aux VE, notamment en informant les services d’incendie des régions concernées par le déploiement des camions électriques. Bien que les incendies de VE soient rares, l’entreprise prend des précautions, équipant ses installations et véhicules d’extincteurs spécialisés. Les conducteurs, eux, sont formés à réagir efficacement en cas d’incident thermique. M. Henry souligne que la probabilité d’un incendie reste nettement inférieure à celle des véhicules thermiques : « Bien que les incidents soient rares, leur gravité attire l’attention. » Des assurances stables malgré un coût initial plus élevé Concernant les assurances, M. Henry assure que les compagnies n’ont pas signalé de problèmes majeurs de responsabilité. Bien que les primes soient de 10 à 15 % plus élevées, cette augmentation reflète avant tout le coût supérieur des VE plutôt qu’un risque accru. Un bilan encourageant pour l’avenir Malgré les défis, l’approche méthodique de Purolator porte ses fruits. L’entreprise bénéficie de réductions d’émissions de GES, d’économies de carburant, et d’avantages financiers tout en gagnant l’adhésion enthousiaste de ses conducteurs. « Nos employés apprécient vraiment ces véhicules et les conduisent avec plaisir. C’est un bon signe pour l’avenir », conclut M. Henry. Avec la fin de la production des Dodge Challenger et Chevrolet Camaro, la Ford Mustang est désormais la dernière véritable « muscle car » encore en lice. On pourrait penser que cette situation profiterait largement aux ventes de la Mustang, puisqu’elle reste la seule représentante de son segment. Pourtant, les chiffres racontent une autre histoire : l’année 2024 a marqué un creux historique pour les ventes de la Mustang. Pour enfoncer le clou, le SUV électrique Mustang Mach-E a officiellement surpassé la version classique en devenant le modèle estampillé « Mustang » le plus vendu, au grand dam des puristes qui peinent à le considérer comme un véritable muscle car. Une descente aux enfers pour la Mustang classique
Les ventes de la Mustang classique ont connu des montagnes russes, mais sans les sensations fortes. En 2022, Ford n’avait vendu que 47 566 unités, un record à la baisse qui lui permettait néanmoins de devancer la Camaro tout en restant derrière la vieillissante Dodge Challenger. En 2023, la Mustang a brièvement retrouvé son statut de reine des « muscle cars » avec 48 605 unités écoulées. Mais 2024 a marqué un net recul : seulement 44 003 exemplaires vendus, soit une baisse de 9,5 % par rapport à l’année précédente. Deux des pires années de ventes de l’histoire de la Mustang se sont ainsi produites ces trois dernières années. Ford n’a pas encore annoncé de stratégie claire pour redresser la barre, mais le temps presse s’ils souhaitent préserver l’héritage de ce modèle emblématique. Le Mach-E prend le relais Comme le souligne Motor1, le quatrième trimestre a été particulièrement difficile pour la Mustang, rappelant étrangement les dernières ventes du modèle Chevrolet Camaro. Mais Ford peut compter sur un autre atout : le SUV électrique Mustang Mach-E, qui soutient les résultats globaux de la marque. En 2023, 40 771 Mach-E avaient trouvé preneur. En 2024, ce chiffre a bondi de 26,9 %, atteignant 51 745 unités. Bien que des remises généreuses aient sans doute contribué à cette hausse, le succès du Mach-E est indéniable. Il a même surpassé des modèles phares comme le Ford Ranger (46 205 unités, +42,9 %) et le F-150 Lightning (33 510 unités, +38,7 %), ainsi que l’ensemble de la gamme Lincoln. Malgré les débats sur l’utilisation du nom « Mustang » pour ce SUV électrique, ces chiffres prouvent que le Mach-E représente un véritable levier de croissance pour Ford. Des points positifs ailleurs dans la gamme Le Mach-E n’est pas le seul modèle à avoir brillé en 2024. L’Explorer reste le SUV trois rangées le plus vendu aux États-Unis avec 194 094 unités (+3,9 %). Le robuste Bronco a également progressé avec 109 172 ventes (+3,3 %), tandis que le pick-up Maverick a enregistré une hausse impressionnante de 39,4 %, atteignant 131 142 exemplaires écoulés. En ce qui concerne les technologies, les véhicules électriques et hybrides de Ford (incluant Lincoln) ont enregistré les plus fortes croissances. Les ventes de véhicules électriques ont grimpé de 34,8 %, tandis que les hybrides ont bondi de 40 %. En comparaison, les modèles à moteur thermique n’ont enregistré qu’une hausse marginale de 0,2 %. Un bilan global mitigé Au total, la marque Ford a vu ses ventes augmenter modestement de 3,1 % en 2024, passant de 1 914 094 à 1 974 009 unités livrées. Si cette progression globale est encourageante, le déclin de la Mustang classique reste une préoccupation majeure pour les amateurs de muscle cars et les dirigeants de Ford. Tesla a confirmé des ventes décevantes pour le Cybertruck dans la publication de ses résultats trimestriels. Un an après le début de la montée en puissance de sa production, le controversé pickup électrique peine à trouver preneur. Bien que Tesla ait lancé la production il y a un peu plus d’un an, le programme Cybertruck en est encore à ses débuts. Certains estiment qu’il est trop tôt pour juger de son succès potentiel, mais les signes actuels donnent lieu à des inquiétudes. Tesla avait annoncé plus d’un million de réservations pour le véhicule, mais ces chiffres ont toujours été considérés avec scepticisme, car l’entreprise avait abaissé le dépôt de réservation à seulement 100 dollars.
De plus, la version finale du Cybertruck s’avère plus coûteuse et offre une autonomie moindre que ce qui avait été initialement promis par Tesla. Ces problèmes combinés ont conduit à des livraisons estimées à environ 40 000 unités avant l’ouverture des commandes au-delà des réservations. Le manque de transparence de Tesla complique le suivi des ventes. Le constructeur regroupe les ventes des Model 3 et Model Y, tandis que les autres véhicules (Model S, Model X, Cybertruck et Tesla Semi) sont classés dans une catégorie générale intitulée « autres modèles ». Dans ses chiffres de livraison pour le quatrième trimestre, Tesla a déclaré avoir livré 23 640 unités de cette catégorie. Sur la base des tendances de ventes des Model S et X, il est estimé que Tesla a livré entre 9 000 et 12 000 Cybertrucks au cours du quatrième trimestre. Cela représente une baisse par rapport au trimestre précédent, malgré l’introduction de versions moins coûteuses et l’ouverture des commandes à de nouveaux clients. Il semble toutefois que le problème ne soit pas lié à la production. Tesla a augmenté les rabais et incitations pour le Cybertruck, mais les stocks restent élevés. Contrairement aux autres modèles dont les inventaires se sont vidés en fin de trimestre, les Cybertrucks sont encore disponibles sur les lots Tesla. Un espoir demeure pour Tesla : le Cybertruck est désormais éligible au crédit d’impôt de 7 500 dollars aux États-Unis, ce qui pourrait stimuler la demande. Cependant, la future administration Trump, soutenue par Elon Musk, prévoit de supprimer rapidement cette aide. Le Cybertruck pourrait donc n’en bénéficier que pendant quelques mois, ce qui devrait néanmoins encourager les ventes à court terme, en attendant l’arrivée de versions moins coûteuses, notamment celle avec un seul moteur.
Si vous êtes récemment devenu propriétaire d’un véhicule électrique et que vous souhaitez vous impliquer davantage en 2025, nous vous invitons à rejoindre nos ambassadeurs de VÉ. Inscrivez-vous sur notre site web comme bénévole avec votre véhicule et intégrez notre dynamique équipe. Vous pouvez aussi participer au programme jumelage.ca, un moyen unique de partager votre expérience et votre passion pour les véhicules électriques avec de nouveaux conducteurs.
Profitez de la période des Fêtes pour vous ressourcer auprès de vos proches et restez à l’écoute : nous dévoilerons bientôt notre calendrier d’activités pour 2025. Ensemble, poursuivons notre mission pour faire progresser l’électrification des transports au Québec! L’équipe de l’AVÉQ Nissan Motor Co., Ltd. (« Nissan »), Honda Motor Co., Ltd. (« Honda ») et Mitsubishi Motors Corporation (« Mitsubishi Motors ») ont signé un protocole d’accord (MOU) pour explorer la possibilité de la participation, de l’implication et du partage de synergies de Mitsubishi Motors dans le cadre de l’intégration commerciale via la création d’une société holding commune, comme indiqué dans un MOU signé entre Nissan et Honda. Nissan, Honda et Mitsubishi Motors sont parvenus à un accord de principe pour poursuivre les discussions sur la base du cadre établi dans le MOU signé par Nissan et Honda le 1er août, concernant le lancement d’un partenariat stratégique axé sur l’intelligence et l’électrification. Mitsubishi Motors participe à ce cadre, et les trois entreprises poursuivent leurs discussions. Suite à l’accord entre Nissan et Honda pour envisager une intégration commerciale par la création d’une société holding commune dans le contexte des changements spectaculaires qui affectent leur environnement et l’industrie automobile, les trois entreprises ont convenu d’explorer la possibilité de réaliser des synergies accrues grâce à la participation ou à l’implication de Mitsubishi Motors dans cette intégration commerciale. Mitsubishi Motors vise à prendre une décision d’ici la fin janvier 2025 quant à sa participation ou son implication dans l’intégration commerciale entre Nissan et Honda.
À l’occasion de cette annonce, Makoto Uchida, Directeur, Président, PDG et Représentant Exécutif de Nissan, a déclaré : « Honda et Nissan ont commencé à envisager une intégration commerciale et étudieront la création de synergies significatives entre les deux entreprises dans divers domaines. Il est important que le partenaire de Nissan, Mitsubishi Motors, participe également à ces discussions. Nous anticipons que si cette intégration aboutit, nous pourrons offrir encore plus de valeur à une clientèle élargie. » Toshihiro Mibe, Directeur et Représentant Exécutif de Honda, a ajouté : « En cette période de transformation dans l’industrie automobile, qualifiée de changement qui n’arrive qu’une fois tous les 100 ans, nous espérons que la participation de Mitsubishi Motors aux discussions sur l’intégration commerciale entre Nissan et Honda conduira à des changements sociaux supplémentaires, et que nous pourrons devenir un leader dans la création de nouvelles valeurs dans la mobilité grâce à cette intégration. Nissan et Honda entameront dès aujourd’hui les discussions dans le but de clarifier la possibilité d’une intégration commerciale d’ici la fin janvier, tout en tenant compte de la position de Mitsubishi Motors. » Takao Kato, Directeur, Représentant Exécutif et Président Directeur Général de Mitsubishi Motors, a également commenté : « Dans une ère de transformation pour l’industrie automobile, l’étude menée par Nissan et Honda sur une intégration commerciale accélérera les effets de maximisation des synergies, apportant une grande valeur également aux collaborations avec Mitsubishi Motors. Afin de réaliser ces synergies et d’exploiter au mieux les forces de chaque entreprise, nous étudierons également la meilleure forme de coopération. » Article synthèse de Silence on Roule - Le podcast
Les véhicules électriques de la marque vietnamienne VinFast, vendus au Canada, bénéficient d'une garantie exceptionnelle : 10 ans ou 200 000 kilomètres pour la garantie de base, et 10 ans sans limite de kilométrage pour la batterie. Dans un communiqué publié aujourd’hui, le constructeur met en avant ces garanties, qu’il qualifie comme étant « les plus généreuses » dans le domaine des véhicules électriques. En plus de ces couvertures étendues, VinFast offre un service d’assistance routière disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Selon le constructeur, cette approche commerciale vise à « accélérer l’adoption des véhicules électriques au Canada ». VinFast affirme également que ces garanties répondent directement aux préoccupations des consommateurs quant à la fiabilité à long terme, rendant les véhicules électriques plus attrayants et offrant une tranquillité d’esprit pour les futurs acheteurs. Cette annonce intervient alors que l’entreprise intensifie ses efforts pour séduire le marché canadien. Actuellement, deux modèles sont proposés : le VF 8, un utilitaire de taille moyenne disponible depuis 2023, et le VF 9, un SUV à 7 places dont les premières livraisons ont eu lieu en novembre. Malgré sa récente arrivée sur le marché canadien, VinFast progresse lentement. Au troisième trimestre de cette année, 620 véhicules ont été vendus au Canada, une augmentation par rapport aux 414 exemplaires écoulés en 2023, selon les données du programme d’incitatifs pour les véhicules à zéro émission du gouvernement fédéral. L’engouement pour les véhicules électriques ne cesse de croître, et c’est dans ce contexte que la Ville de Varennes a procédé à l’installation de 20 nouvelles bornes de recharge. Ces bornes ont été positionnées à des emplacements stratégiques sur le territoire varennois, notamment dans les stationnements de la Maison Saint-Louis, de l’hôtel de ville, de la piscine extérieure, de la bibliothèque, du Centre multisports régional (CMR), ainsi qu’au stationnement incitatif de la rue Jules-Phaneuf et dans les parcs du Portageur et de la Commune.
Chaque site est désormais équipé de bornes de recharge doubles, complétant ainsi l’offre déjà disponible au Polydôme et à l’Espace des Bâtisseurs. Ce projet, d’un coût total de 116 000 $, a été réalisé grâce au soutien financier des programmes Recharge+ de Propulsion Québec et 4500 bornes du Circuit Électrique par Hydro-Québec. 19 décembre 2024 L’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) exprime son inquiétude face à la suspension de tous les volets du programme Roulez vert entre le 1er février et le début avril 2025. Cette mesure, combinée à l’arrêt des subventions pour les infrastructures de recharge, risque de ralentir l’élan vers l’électrification des transports, un pilier essentiel de la transition énergétique.
Pour minimiser ces impacts, l’AVÉQ demande des engagements clairs du gouvernement, incluant :
L’AVÉQ demande également une communication transparente et plus proactive de la part du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, notamment sur l’utilisation des surplus de 1,7 milliard de dollars du Fonds d’électrification et de changements climatiques (FECC). Ces fonds doivent être utilisés pour soutenir des projets alignés sur la lutte contre les changements climatiques et non pour des objectifs budgétaires externes. « Une telle instabilité des mesures nuit à la confiance des consommateurs et des entreprises, et ralentit la transition énergétique du Québec », affirme l’AVÉQ. L’AVÉQ demeure prête à collaborer avec le gouvernement pour garantir des politiques stables et cohérentes, et atteindre les objectifs climatiques tout en soutenant les Québécois dans leur transition vers la mobilité électrique. L’Association des Véhicules électriques du Québec (AVÉQ) est un organisme à but non lucratif dédié à la promotion de l’électromobilité au Québec. Depuis 2013, elle offre des guides, des actualités et des événements pour informer le public sur les véhicules électriques et accompagne des milliers de personnes chaque mois à faire la transition vers les véhicules électriques. Avec plus de 25 000 membres et 620 bénévoles, l’AVÉQ joue un rôle clé dans l’adoption des véhicules électriques au Québec. Conseil d'administration Association des véhicules électriques du Québec Pour diffusion immédiate. Le réseau géré par la société BC Hydro dispose désormais de son nouveau chargeur pour véhicules électriques (VE) ultra-rapide de 350 kW, situé dans un parc de recharge de 22 places à Oyama, en Colombie-Britannique. Les conducteurs de VE traversant l'intérieur de la province pourraient recharger leur véhicule presque aussi rapidement que le temps nécessaire pour faire le plein d'un véhicule à essence. BC Hydro a inauguré son tout premier chargeur de 350 kW sur Pelmewash Parkway, à Oyama Road, dans la localité d’Oyama. Ce site est à environ 30 minutes au nord de Kelowna et à 15 minutes au sud de Vernon.
« Les Britanno-Colombiens adoptent les véhicules électriques plus rapidement que dans toute autre région du Canada. C’est pourquoi nous continuons d’investir dans l’expansion de notre réseau de recharge rapide à travers la province », a déclaré Chris O’Riley, président-directeur général de BC Hydro, dans un communiqué. « Cette station de recharge à Lake Country est actuellement équipée du chargeur le plus puissant de notre réseau. Cela permettra une rotation plus rapide des utilisateurs, réduisant ainsi le temps d’attente pour recharger leurs véhicules », a-t-il ajouté. Le site peut accueillir jusqu’à 22 véhicules simultanément grâce à huit chargeurs à double port de 180 kW et quatre chargeurs de niveau 2. Deux stations sont dotées de connecteurs conformes à la norme nord-américaine de recharge (NACS), et 14 emplacements sont conçus pour un accès traversant. Temps de recharge sur un chargeur de 350 kW Tous les véhicules électriques ne sont pas compatibles avec une recharge à 350 kW. Cependant, pour ceux qui le sont, les temps d’attente sont considérablement réduits. Par exemple, une Hyundai Ioniq 5 peut passer de 10 % à 80 % de charge en seulement 18 minutes avec un chargeur de 350 kW, ou ajouter 100 km d’autonomie en cinq minutes. Selon Adrian Dix, ministre de l'Énergie et des Solutions climatiques de la Colombie-Britannique, « cette nouvelle station de recharge à Lake Country favorisera l’adoption des véhicules électriques dans la région de l’Okanagan. Nous poursuivons nos efforts avec BC Hydro et d’autres partenaires pour rendre les options plus propres plus accessibles et abordables pour tous les Britanno-Colombiens ». À titre de comparaison, les chargeurs V4 Supercharger de Tesla, actuellement les plus rapides après ceux de BC Hydro, offrent une puissance de 250 kW. Les premiers exemplaires de ce modèle ont été installés à Langley, en Colombie-Britannique, cet automne. Ces chargeurs permettent aux conducteurs d’ajouter entre 261 et 322 km d’autonomie en 15 minutes, selon le modèle du véhicule. Développement du réseau de recharge À ce jour, la province compte plus de 170 000 véhicules électriques sur les routes, et le réseau de BC Hydro comprend 394 bornes de recharge réparties sur 130 sites. BC Hydro prévoit d’installer d’autres stations dans les villes de Prince George, Delta et Colwood dans un avenir proche. D’après les projections provinciales, entre 700 000 et 900 000 véhicules électriques pourraient circuler en Colombie-Britannique d’ici la prochaine décennie. Un rapport de Nikkei Asia indique que deux constructeurs automobiles asiatiques, Honda et Nissan, envisagent de s'associer, et qu'un protocole d'accord pourrait être signé prochainement. La fusion des deux entreprises pour former un « super-constructeur » est-elle en vue ? Peut-être. Selon ce rapport récent, les deux géants japonais explorent un projet de fusion. Cette initiative marque une avancée significative par rapport aux annonces conjointes faites en mars et août dernier, qui laissaient entrevoir une collaboration dans le domaine des véhicules électriques (VE) et des technologies autonomes.
« Dans cette période de transformation historique de l'industrie automobile, nous étudions le potentiel d’un partenariat entre Nissan et Honda », déclarait Toshihiro Mibe, directeur, président et PDG de Honda, dans un communiqué de presse publié en mars 2024. Il ajoutait : « Nos critères d’évaluation porteront sur la capacité des synergies entre nos technologies et notre savoir-faire à faire de nous des leaders de l'industrie, en créant de nouvelles valeurs pour le secteur automobile. » D'après une source citée par Nikkei Asia, Honda et Nissan pourraient bientôt s’unir sous une société holding commune, un protocole d'accord étant attendu dans un avenir proche. En août dernier, les deux constructeurs ont signé un nouveau protocole, cette fois pour mener des recherches conjointes sur les logiciels des véhicules de prochaine génération. Le même jour, Honda, Nissan et Mitsubishi ont conclu un protocole tripartite pour collaborer sur des véhicules intelligents et électriques. « Les discussions entre Nissan et Honda sur un éventuel partenariat ont avancé, et nous avons décidé de rejoindre ce cadre de collaboration », a déclaré Takao Kato, PDG de Mitsubishi Motors. Il a également souligné : « Dans une industrie automobile en mutation rapide sous l'effet des innovations technologiques telles que l'électrification et l’intelligence artificielle, la collaboration avec des partenaires est essentielle. Nous pensons qu’un partenariat entre nos trois entreprises pourrait ouvrir la voie à de nouvelles opportunités dans divers domaines. » Les différents communiqués de presse mettent en évidence l'importance que les entreprises accordent à la coopération comme voie sûre et durable pour réussir la transition vers la fabrication de véhicules électriques. Pour l’instant, il reste incertain de savoir comment (ou si) cette possible fusion pourrait affecter les activités de Honda dans le domaine des batteries et des véhicules électriques au Canada. Mutualisation des ressources Bien qu'une fusion officielle reste spéculative pour le moment, ce qui est clair, c’est que Honda, Nissan et Mitsubishi (dont Nissan détient la majorité des parts) s’appuient fortement les uns sur les autres pour relever les défis liés à la transition électrique. En mars dernier, Nissan et Honda ont signé un protocole d'accord pour lancer une étude de faisabilité en vue d’un partenariat stratégique dans les domaines de l’électrification et des véhicules intelligents. Cette approche est en phase avec la stratégie de Honda pour la fabrication de VE au Canada, où l’entreprise a récemment annoncé un partenariat avec deux autres acteurs pour créer une chaîne d’approvisionnement complète dans le pays. Par ailleurs, la série de protocoles d'accord signés par ces trois entreprises témoigne de leurs objectifs communs et de leur engagement en faveur du développement collaboratif. Ces initiatives renforcent également la crédibilité des rumeurs sur une éventuelle fusion à venir. Des constructeurs de véhicules électriques travaillent avec le Centre canadien de rayonnement synchrotron, affilié à l’Université de la Saskatchewan, pour tester une batterie ayant une durée de vie de 8 millions de kilomètres, soit 25 fois plus que ce qui se fait actuellement dans l’industrie. Des chercheurs utilisent le synchrotron pour examiner au microscope le fonctionnement interne d’une batterie au lithium-ion, couramment utilisée, ainsi que de la nouvelle batterie à électrode monocristalline. Au cours de cette étude, financée en partie par l’entreprise Tesla, les chercheurs ont constaté que la batterie à électrode monocristalline résistait aux fissures microscopiques causées par les cycles de charge, fissures qui réduisent la capacité des batteries de véhicules électriques classiques. L'accélérateur de particules du Centre canadien de rayonnement Synchrotron est situé à Saskatoon. (Photo d'archives) Photo : Radio-Canada / Alexis Lalemant Poursuivez la lecture de l'article sur le site de "ICI Radio Canada Saskatchewan" ici: Des batteries de véhicules électriques 25 fois plus durables testées en Saskatchewan | Radio-Canada Source: David Houle, Journaliste en Saskatchewan Contribution: Frédéric Allard
Si vous avez été bénévole à l'AVÉQ entre le 7 septembre 2024 et aujourd'hui, lisez bien ce qui suit... Grâce à notre partenaire Michelin, un bénévole de l'AVÉQ ayant donné gracieusement de son temps dans la période décrite ici-haut, se méritera un ensemble de pneus pour son véhicule électrique. Rappelons qu'un prix équivalent avait été donné pour les bénévoles ayant participé aux événements avant le 7 septembre 2024.
Écoutez le prochain épisode de Silence on Roule (épisode # 188 sur le top 10 de 2024) afin d'entendre le nom du gagnant qui a été tirer lors de cet épisode. Bonne chance à tous et merci encore de votre implication. |