Des conseils qui pourraient vous aider à augmenter l’autonomie d’une voiture électrique, vous permettant d’économiser du temps et de l’argent sur la route.
Vous avez décidé quelle voiture électrique vous convient le mieux, vous avez choisi et installé une borne de recharge à domicile, et il est maintenant temps de sortir le VÉ et de rouler.
À quelques exceptions près, aujourd’hui presque tous les véhicules électriques offrent plus de 320 km d’autonomie, et grâce à la recharge rapide en courant continu et à plus de stations de recharge disponibles, il est plus facile que jamais de parcourir de longues distances en voiture électrique. Mais même avec l’anxiété due à l’autonomie qui pèse de moins en moins lourd sur le paysage électrique, il y a toujours des avantages à maximiser l’autonomie de votre véhicule électrique. Par exemple, étirer chaque kilowattheure de votre batterie vous permettra d’économiser de l’argent à long terme, car l’électricité n’est pas gratuite. Dans cet esprit, vous trouverez quelques conseils et certaines des meilleures façons de maximiser l’efficacité et l’autonomie de votre voiture électrique. De plus, la plupart de ces conseils s’appliquent également aux voitures hybrides et hybrides rechargeables. Vérifiez régulièrement la pression de vos pneus Les pneus sont extrêmement importants pour la performance et l’efficacité d’une voiture, c’est pourquoi de nombreux véhicules électriques sont disponibles avec un caoutchouc spécial à faible résistance au roulement visant à augmenter l’autonomie. Cependant, les pneus sous-gonflés augmentent une friction supplémentaires lorsqu’ils roulent, ce qui réduit l’efficacité et augmente l’usure. Vous devriez inspecter périodiquement les pneus de votre véhicule électrique pour vous assurer qu’ils sont correctement gonflés et exempts de dommages pour permettre une autonomie optimale.
Tous les pneus perdent de la pression au fil du temps en raison de l’air qui s’infiltre naturellement à travers le caoutchouc, de fuites ou de crevaisons lentes ou même des changements de température. Un air plus frais signifie une pression plus faible pour le même volume d’air, c’est pourquoi nous devons surtout porter une attention particulière à nos pneus lorsque les températures baissent pendant les mois d’hiver. Cependant, une pression d’air trop élevée peut également minimiser la zone de contact du véhicule, au contact de la route, et nuire à l’adhérence, augmenter les distances de freinage et compromettre la sécurité. Regardez dans le manuel du propriétaire de votre véhicule électrique, ou sur le guide pratique souvent imprimé sur le montant de la porte de votre véhicule, pour connaître la pression appropriée pour gonfler le pneu de secours ou un des pneus lorsque nécessaire.
De nombreux véhicules électriques haut de gamme sont dotés d’un logiciel pour surveiller la pression des pneus qui peut vous alerter si la pression des pneus tombe trop bas, mais leur précision peut varier et ils ont tendance à vous informer seulement lorsque le pneu est déjà bien en dessous des spécifications requises. Il est important de vérifier régulièrement vos pneus avec un manomètre précis pour vous assurer de performances optimales
Utiliser plus intelligemment la climatisation
Utiliser la climatisation par une journée chaude peut réduire l’autonomie d’un véhicule électrique jusqu’à 17%, selon une étude réalisée en 2019 par l’AAA. Et contrairement à une voiture à essence, où la chaleur est un sous-produit de la combustion, le réchauffement de l’habitacle d’un véhicule électrique avec des éléments chauffants peut réduire l’autonomie hivernale jusqu’à 41%, selon la même étude. Plus récemment, certains constructeurs automobiles ont tenté d’atténuer ce problème en développant une technologie plus efficace ou des modes « éco-climat » d’économie d’énergie, mais parmi les divers accessoires de votre véhicule, le simple fait de désactiver la climatisation représente l’élément le plus significatif sur l’autonomie d’un véhicule électrique.
Bien sûr, si vous ne voulez pas transpirer ou frissonner en voiture, préconditionner l’habitacle de votre voiture avant de commencer votre voyage peut aider à équilibrer confort et autonomie. Cela pourrait être aussi simple que de se garer à l’ombre, d’utiliser un pare-soleil ou d’ouvrir vos fenêtres pendant quelques minutes pour laisser sortir la chaleur avant de monter dans votre voiture par une journée chaude. De nombreux véhicules électriques sont également dotés d’un logiciel qui permet aux conducteurs de programmer ou d’activer à distance la climatisation pendant que la voiture est garée et branchée, conditionnant ainsi la cabine à l’aide de la prise de courant plutôt que de la batterie. De cette façon, les systèmes de chauffage et de climatisation n’auront pas à travailler aussi dur lorsque vous prendrez la route, ce qui vous permettra d’économiser de l’autonomie.
Si votre voiture est équipée de sièges chauffants et/ou ventilés, l’utilisation de ces fonctions pour chauffer ou refroidir votre corps, plutôt que la climatisation, peut permettre une utilisation encore plus efficace de votre confort. Savoir quand (et quand ne pas utiliser) la régénération Le système de freinage régénératif de votre véhicule électrique augmente son efficacité en utilisant le groupe motopropulseur de votre voiture électrique pour récupérer l’énergie cinétique lorsque vous ralentissez, plutôt qu’en utilisant les freins. Donc, évidemment, l’un des bons moyens de maximiser l’autonomie est d’utiliser autant que possible le freinage régénératif, n’est-ce pas? Eh bien, cela dépend. La plupart des véhicules électriques disposent d’un outil de gestion pour ajuster la quantité de freinage par récupération disponible soit via des palettes de changement de vitesse ou un logiciel et plusieurs incluent même des modes de conduite à une pédale qui permettent à la voiture de s’arrêter grâce une régénération maximale simplement en utilisant l’accélérateur. Dans les villes, où vous vous arrêtez fréquemment aux intersections, pour les piétons ou la circulation, des niveaux de régénération élevés peuvent aider à augmenter considérablement l’autonomie. Conduire en douceur, prévoir les arrêts et commencer progressivement la décélération permettent à certains modes de régénération de récupérer plus d’énergie, augmentant ainsi l’autonomie. Inversement, les arrêts brusques utilisent plus de freinage par friction, donc, gaspillent de l’énergie. Mais le freinage par récupération n’est pas efficace à 100%, toute l’énergie ne peut pas être récupérée, c’est pourquoi sur l’autoroute, alors que les vitesses sont plus élevées et maintenues sur de plus longues distances, il est plus avantageux de ne pas utiliser de freins. L’utilisation de la régénération, et le maintien d’une vitesse constante aideront à parcourir autant de kilomètres que possible sur chaque kilowattheure utilisé. (C’est probablement la raison pour laquelle de nombreux véhicules électriques allemands, réglés pour l’autoroute à grande vitesse et les autoroutes américaines, ont tendance à utiliser la régénération.) Les véhicules électriques plus récents ou plus haut de gamme, tels que les BMW i4 et iX - disposent souvent de modes de régénération automatique qui ajustent constamment le niveau de régénération en fonction de l’état de la batterie, de la vitesse, de la distance par rapport au véhicule qui précède et, parfois, même des données de navigation. Ce mode set-and-forget peut améliorer l’autonomie, et peut se faire au prix d’une décélération constante.
Ralentissez, évitez les extrêmes
Bien sûr, les facteurs les plus importants qui affectent l’autonomie des véhicules électriques sont l’accélération et la vitesse. En ville, les démarrages rapides ont tendance à consommer plus d’énergie qu’une accélération plus douce, en partie parce que l’accélération sur les routes publiques est généralement suivie d’un freinage plus brusque en raison de la circulation, qui, tel que mentionné précédemment, gaspille de l’énergie. Accélérer à 80m/h pour devoir s’arrêter immédiatement à la prochaine intersection est inefficace. Une accélération en douceur, « en traitant la pédale d’accélérateur comme un œuf », permettra d’économiser de l’énergie et d’accroitre l’autonomie. De nombreux véhicules électriques ont un mode de conduite Eco (ou Economy) qui aidera à moduler l’accélération en modifiant la réaction de la pédale d’accélération (tout en ajustant les autres systèmes du véhicule pour réduire davantage la consommation d’énergie). Sur l’autoroute, le vent est l’ennemi de l’autonomie. Les véhicules électriques modernes sont étonnamment aérodynamiques, mais à grande vitesse, la résistance de l’air et la traînée augmentent de manière exponentielle en fonction de la vitesse. En d’autres termes, doubler votre vitesse quadruple la résistance que votre véhicule électrique doit surmonter, et chaque kilomètre additionnel que vous ajoutez au compteur de vitesse nécessite plus d’énergie pour maintenir cette vitesse. Ainsi, réduire même de 10 à 20 km/h votre vitesse de croisière peut avoir un effet notable sur le nombre de kilomètres que vous parcourez pour chaque kilowattheure.
Autres façons d’augmenter l’autonomie
Si vous avez équipé le toit de votre véhicule électrique d’un support à bagages que vous utilisez rarement, envisagez de ne l’installer qu’au besoin. Les accessoires externes, porte-vélos, paniers, boîtes de chargement et même les rails sur le toit augmentent le profil aérodynamique du véhicule et peuvent également augmenter la traînée et réduire l’autonomie, en particulier à des vitesses plus élevées. De même, un véhicule électrique plus lourd nécessite plus d’énergie pour accélérer, de sorte qu’un coffre rempli de matériel peut réduire un peu l’efficacité. Nous parlons ici de cargaisons particulièrement volumineuses ou particulièrement lourdes. Les petits articles, comme votre câble de charge, une trousse d’urgence en bordure de route ou un sac de week-end, ont évidemment peu d’impact sur les performances du VÉ. Antuan Goodwin CNET
Contribution: André H. Martel
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