Concours FLO; La pression du VÉ s’intensifie sur le gouvernement fédéral; Un recours collectif historique contre Volkswagen-Audi; Normalisation du réseau de bornes de recharge en Colombie-Britannique : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Daniel Rochefort
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Rabais pour stimuler la demande de camion de transport électrique : Le Québec n'est pas en reste28/12/2017
Dans la foulée de l’annonce du Tesla Semi et d’autres projets de camions électriques comme celui de la compagnie Thor, ce type de programme a définitivement une raison d’être et est très prometteur pour les années à venir, surtout si nos gouvernements continuent d’encourager de telles initiatives. Nous vous rappelons donc ici les grandes lignes de celui du Québec.
Le programme baptisé Écocamionnage a été mis en place en vertu du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques adopté par le gouvernement du Québec, dans le but de réduire l’empreinte environnementales du transport routier des marchandises. Il a été renouvelé en novembre 2017, mais il a aussi été bonifié, ce qui est un peu passé sous le radar des médias. L’incitatif pour l’achat d’un camion électrique a ainsi été augmenté à 100 000$, un montant qui dépasse même le 75 000$ annoncé par le gouvernement ontarien. Faits saillants du programme : En vertu d’un nouveau volet, les entreprises qui souhaitent faire l’acquisition d’un véhicule usagé hybride électrique, électrique ou fonctionnant avec un carburant de remplacement qui émet moins de gaz à effet de serre pourront dorénavant obtenir une aide financière. De plus, le plafond des dépenses admissibles a été haussé à 100 000 $ pour l’achat d’un véhicule ou d’une technologie permettant l’utilisation de carburants de remplacement qui émettent moins de gaz à effet de serre. Ainsi, l’aide financière maximale dont bénéficiera une entreprise pourra dorénavant atteindre 30 000 $. Le programme Écocamionnage est mis en œuvre par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports dans le cadre du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec. Il favorise l’utilisation d’équipement et de technologies visant à améliorer l’efficacité énergétique tout en ayant pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le transport routier des marchandises. Le programme, pourvu d’une enveloppe de 77,5 millions de dollars, est financé par le Fonds vert. Le Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, finance notamment la mise en œuvre des mesures du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, lequel se décline en plus de 150 actions. Ces dernières visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’à améliorer la capacité d’adaptation de la société québécoise aux impacts des changements climatiques. Jusqu’à présent, le marché du carbone a généré des revenus de plus de 2,04 milliards de dollars pour le Québec, dont la totalité sert à soutenir les entreprises, les municipalités, les institutions et les citoyens québécois dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. Le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques vise à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % sous leur niveau de 1990 d’ici 2020 et à améliorer la résilience de la société québécoise à l’égard des impacts des changements climatiques. Source : Gouvernement du Québec – Transports, Mobilité durable et Électrification des transports Contribution : Peggy Bédard
Le programme offrira aux acheteurs des rabais allant jusqu'à 60 % du coût d'achat d'un camion électrique, comparativement à un véhicule diesel équivalent, jusqu'à un plafond de 75 000 $ par véhicule, selon des documents vus par Reuters.
Le nouveau Programme de promotion des véhicules utilitaires écologiques, qui accorde également des rabais sur d'autres appareils économes en carburant, contribue à harmoniser la province avec d'autres régions comme le Québec, la Californie et l'État de New York, qui offrent des incitatifs pour rembourser les coûts plus élevés des camions électriques. Les entreprises canadiennes, dont le détaillant Loblaw Cos Ltd, ont été parmi les premières à pré-commander des semi-remorques de Tesla, compagnie qui détient au moins 285 réservations, selon un décompte de Reuters en date du 12 décembre. Tesla a essayé de convaincre la communauté du camionnage qu'elle peut construire un gros appareil électrique abordable avec l'autonomie et la capacité de chargement nécessaires pour rivaliser avec des camions diesel relativement bon marché et éprouvés par le temps. Le programme de remise survient alors que l'Ontario s'efforce d'attirer les fabricants de véhicules électriques et les fournisseurs de pièces. La province de l'automobile a perdu du terrain au cours des dernières années au profit de régions à faible coût comme le Mexique et le sud des États-Unis. Les remboursements sont offerts par l'entremise d'un fonds de 12 millions de dollars, pour l'année financière se terminant le 31 mars 2018. Le gouvernement a utilisé un programme incitatif existant pour attirer BYD, qui a récemment annoncé l'ouverture d'une usine en Ontario pour assembler 900 véhicules électriques au cours des cinq prochaines années, a déclaré le ministre du Développement économique Brad Duguid par courriel. BYD n'a pas pu être jointe pour commenter. L'Ontario a fixé comme objectif de réduire la pollution par les gaz à effet de serre de 15 % par rapport à 1990, de 37 % d'ici 2030 et de 80 % d'ici 2050, et l'utilisation de véhicules électriques devrait contribuer à atteindre cet objectif. (Reportage d'Allison Lampert, édité par Frances Kerry)
Le géant chinois de l'automobile BAIC deviendra 100% électrique d'ici 2025, les ventes d'autobus électriques rechargeables ont augmenté de 40% en 2017, Toyota lancera 10 nouveaux VÉs à batterie, le Tesla Semi sera admissible à un crédit d'impôt de 75 000 $ en Ontario, VW installera 2 800 bornes de recharge pour VÉs aux États-Unis : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Tesla n'a construit que 260 Model 3 en trois mois, un nombre record de 123 000 VÉs rechargeables ont été vendus à travers le monde en septembre, les républicains veulent éliminer le crédit d'impôt fédéral pour les VÉs aux États-Unis, l'opérateur de « la plus grande flotte de VÉs au monde » met en place un réseau de recharge, et Enevate revendique une nouvelle technologie de batteries permettant de recharger les VÉs en 5 minutes : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Pendant des années, Toyota a parié sur les piles à combustible à hydrogène plutôt que sur les véhicules électriques à batterie pour sa stratégie de véhicules zéro émission. C'est ce qui a mis le constructeur automobile japonais en retard dans sa transition électrique par rapport au reste de l'industrie.
À présent, Toyota admet que le PDG de Tesla, Elon Musk, qui a qualifié d' « incroyablement stupide » la pile à combustible à hydrogène, « a raison », mais ça n'empêche pas la société d'investir encore lourdement dans cette technologie. Musk a souvent commenté publiquement son aversion pour les piles à combustible à hydrogène en tant que système de stockage d'énergie pour les véhicules. Pour la plupart des gens, la physique des véhicules à pile à combustible n'a guère de sens par rapport aux véhicules à batteries. Entre la production, la distribution et le stockage de l'hydrogène, un véhicule à pile à combustible finit par n'avoir qu'un tiers de l'efficacité d'un véhicule à batteries, qui tire d'ailleurs son énergie du même réseau que l'usine d'électrolyse produisant l'hydrogène. De plus, l'ensemble du processus est extrêmement plus complexe qu'un véhicule à batteries.
Un article de Steven Guilbault, directeur principal d'Équiterre, nous apprend que plus de 80 % de la population québécoise appuierait des actions gouvernementales favorisant l'achat de véhicules électriques.
Ces données ont été recueillies par le sondage « Les Québécois et les véhicules électriques », commandité par Équiterre et réalisé par la firme Léger Marketing entre le 11 et le 14 septembre 2017,
Comme le dit l'auteur de l'article, « ce sondage démontre que les mesures gouvernementales prises en faveur des véhicules électriques sont très populaires au Québec et que le gouvernement doit maintenir le cap. » Le seul fait que le Québec ait été la première province à avoir adopté, à l’unanimité, la loi sur les véhicules zéro émission (VZE), obligeant les manufacturiers à produire et commercialiser un quota obligatoire de véhicules électriques qui augmentera dans le temps, montrait déjà un intérêt des québécois envers l'électrification des transports. Ce nouveau sondage nous révèle que cet intérêt n'est pas seulement présent dans la sphère politique, mais également chez les citoyens. La loi sur les VZE entrera en vigueur en 2018. Mais déjà, les constructeurs ont annoncé que certains modèles de VÉs, tels la Toyota Prius Prime et la Ford Focus Électriques 2018, ne seront vendus qu'au Québec. Autres faits saillants du sondage - La norme véhicules zéro émission (VZE), reçoit l’appui de presque trois personnes sur quatre. - 85 % de la population aimerait rendre obligatoire l’installation de bornes de recharge électriques dans les stationnements de certains bâtiments, comme les centres commerciaux et les immeubles de logements. - Près de la moitié de la population québécoise serait d’accord avec l’imposition d’une taxe de 10 % à l’achat des véhicules plus polluants que la moyenne.
Source : La Presse
Contribution : Naïma Hassert
La Fisker EMotion fera ses débuts officiels au CES 2018, la première Tesla Model 3 usagée se vend à 150 000 $ US, l'Irlande offrira aux entreprises un an d'allègements fiscaux afin de leur permettre d'ajouter des voitures électriques à leurs flottes, et Mercedes-Benz a l'intention de rendre ses camionnettes tout-électriques : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Voici un complément d'informations sur une des brèves du 1er août dernier.
Un cadre de Mazda, Robert Davis, a renchéri sur la position anti-VÉ de Mazda lors d'une convention d'un groupe de commerce du Michigan cette semaine, a rapporté Automotive News. Dans un séminaire, Davis a déclaré que la mort imminente du moteur à combustion interne est surévaluée, que les gouvernements ne devraient pas rendre les VÉs obligatoires et que les incitatifs pour VÉs devraient être éliminés.
Mazda ne fabrique actuellement aucun modèle électrique ou hybride rechargeable, bien qu'elle ait prétendu l'année dernière qu'elle envisageait d'offrir des VÉs en 2019 pour respecter les règlements de véhicules à zéro émission. Robert Davis était vice-président principal des opérations américaines pour Mazda jusqu'à ce qu'il soit réaffecté à un plus petit rôle plus tôt cette année. Davis a également mentionné l'opposition de Mazda à la notion de « voitures de conformité », un modèle à production limitée vendu uniquement sur certains marchés pour respecter les mandats des véhicules à émission nulle, afin de permettre à un constructeur automobile de continuer à vendre des volumes beaucoup plus élevés de véhicules à haute consommation. Il a déclaré que le but de Mazda est de rendre chaque voiture aussi économe en énergie que possible. Les moteurs à essence utilisés dans les voitures ont une efficacité thermique totale (c'est-à-dire combien l'énergie de l'essence est transformée en mouvement plutôt que gaspillée en chaleur ou en bruit) d'environ 20 à 30%. Les moteurs électriques ont une efficacité d'environ 90% et plus. Les deux perdent de l'efficacité si vous prenez en compte le « long tuyau d'échappement » du forage / expédition / raffinage de l'essence ou de la production / transmission d'électricité - environ un tiers de l'énergie est perdue dans le cas de l'essence et, avec l'électricité, le nombre varie considérablement. Dans l'ensemble, cependant, les VÉs sont beaucoup plus efficaces que les véhicules à essence, quelle que soit la source d'énergie utilisée pour les alimenter. L'avis d'Electrek Les commentaires de Davis peuvent être lus comme un résumé des arguments de la campagne de désinformation des frères Koch. Si vous le permettez, nous détruirons tous les arguments contre les VÉs un par un. Les « incitatifs » Tout d'abord, Davis a déclaré que le crédit d'impôt fédéral de 7 500 $ et tous les mandats de VÉs devraient être éliminés, laissant ainsi le gouvernement garder les 7 500 $ et l'industrie trouver le meilleur moyen de garder l'air le moins pollué possible, peu importe comment ces normes sont définies. Cette position ne reflète pas l'opinion de sa propre entreprise sur ces normes. Pas plus tard que le mois dernier, les groupes de l'industrie qui représentent presque tous les constructeurs automobiles (y compris Mazda, en tant que membre de JAMA) ont fait pression sur la Chine pour arrêter leur mandat de VÉs et, récemment, Mazda a également fait pression sur le gouvernement américain pour bloquer les futures normes d'émissions de carburant de l'EPA. Au-delà de ça, il est également très étrange qu'un dirigeant de l'industrie se prononce contre les incitations fiscales offertes à son industrie. Telle est l'opposition de Mazda aux VÉs, apparemment. Mais cela soulève un autre point : et si nous éliminons tous les incitatifs? Les voitures à essence bénéficient d'une énorme subvention sous forme d'externalités qui ne sont pas évaluées en terme de prix. Un rapport du FMI évalue la subvention totale de l'énergie sale dans le monde (dont l'essence représente une part importante) à 5,3 trillions de dollars par an. Une autre étude suggère que les coûts sociaux (santé, réchauffement climatique et autres) de la combustion de l'essence sont de 3,80 $ le gallon d'essence et de 4,80 $ le gallon de diesel. Si on assume que la voiture moyenne dure 150 000 miles (240 000 km) et qu'on la compare à l'efficacité moyenne de Mazda de 29,6 mile par gallon, la Mazda moyenne vendue aujourd'hui bénéficiera de 19 254 $ en « incitatifs » en n'ayant pas à payer le coût de la pollution qu'elle émet (3,80 $ X (150 000 / 29.6)). C'est bien plus que le crédit de 7 500 $ dont profitent les VÉs. C'est pourquoi le PDG de Tesla, Elon Musk, a affirmé à plusieurs reprises qu'il aimerait que tous les incitatifs soient éliminés, à la fois pour les VÉs et les véhicules à essence, et les voir concurrencer sur un terrain de jeu équitable, parce qu'actuellement, les incitations sont avantageuses pour les véhicules à essence, pas pour les VÉs. Le recyclage Davis mentionne également l'un des points de discussion préférés des gens qui sont contre l'environnement, qui consiste à profiter de l'ignorance du public sur la technologie de la batterie pour affirmer que les batteries au lithium-ion sont dangereuses à jeter. La raison pour laquelle ce travail de peur fonctionne pour le public est dû au fait que les batteries auxquelles les gens sont habitués, celles des véhicules à essence, y compris celles de toutes les Mazda, sont des catastrophes environnementales. Les batteries au plomb sont extrêmement dangereuses si elles ne sont pas éliminées correctement. Heureusement, il existe des programmes extrêmement efficaces qui ont réussi à atténuer cela, avec 99% (!) des batteries d'auto usagées qui sont recyclées (c'est pourquoi vous obtenez une réduction sur une nouvelle batterie lorsque vous remettez l'ancienne). Il est heureux que ces programmes existent, car la plupart des VÉs utilisent encore des batteries au plomb, à l'exception notable de la Tesla Roadster. Les batteries au lithium-ion, cependant, sont loin d'être aussi dangereuses. Contrairement aux batteries au plomb, les batteries au lithium-ion ne sont généralement pas considérées comme des déchets dangereux et la plupart des éléments sont considérés comme sûrs pour les incinérateurs et les sites d'enfouissement. En outre, si un programme de recyclage de batteries au plomb peut atteindre 99% d'efficacité avec un rabais de seulement 10 $ en échange du retour de l'ancienne batterie, on pourrait penser qu'un programme de recyclage de batteries au lithium-ion beaucoup plus grand et beaucoup plus coûteux, avec une réduction beaucoup plus importante pour retourner les piles usées (par exemple, le programme de remplacement de la batterie de Nissan pour la LEAF qui offre un rabais de 1 000 $ pour rapporter votre ancienne batterie), pourrait atteindre une efficacité similaire. Actuellement, il existe peu de programmes du genre : il n'y a pas beaucoup de batteries de VÉs existantes puisque la plupart des VÉs sont relativement nouveaux. Mais la Gigafactory de Tesla envisage d'intégrer le recyclage de la batterie, ce qui devrait être facile à faire puisqu'ils pourront assembler et démonter les batteries avec les mêmes machines. Ce serait plus efficace qu'une installation de recyclage conçue pour recycler tous les différents types de piles, ce qui explique pourquoi l'argument de Davis, qui affirme que les batteries de VÉs ne peuvent pas être recyclées aussi facilement que les batteries de téléphones cellulaires n'a aucun sens, surtout si Tesla utilise une taille de batterie standard qui est utilisée ailleurs dans l'industrie. Les émissions Le troisième point à défaire est l'argument du « long tuyau d'échappement » mentionné ci-dessus, que Davis souligne en disant que les VÉs ne sont pas à « émissions nulles » mais à « émissions à distance, ou émissions déplacées ». L'industrie polluante aime souvent prétendre que les VÉs polluent autant que les voitures à essence. S'il est vrai qu'il existe évidemment des émissions émises dans de nombreux types de production d'électricité, les VÉs sont plus efficaces que les voitures à essence, peu importe d'où provient l'électricité pour les alimenter. La Union of Concerned Scientists a produit plusieurs rapports à ce sujet, et les a mis à jour quelques fois pour montrer que les VÉs ne deviennent que plus propres à mesure que le temps passe. Dans une autre étude, l'Union a démontré que les voitures à essence ont eux-mêmes un « long tuyau d'échappement », puisque la production d'essence entraîne une baisse d'efficacité de 26%. Ainsi, les véhicules à essence de Mazda ont eux-mêmes beaucoup d'émissions « à distance ». Bien sûr, toutes ces émissions peuvent être complètement éliminées en plaçant des panneaux solaires sur le toit de votre maison, que de nombreuses entreprises offrent à un prix initial de zéro dollar et à un prix mensuel qui est plus bas que votre facture d'électricité actuelle, ce qui en fait un choix évident en particulier pour ceux qui ont un VÉ. Et puis, il y aura bientôt le toit solaire de Tesla. Les voitures de conformité L'opposition de Mazda aux voitures de conformité, que Davis soulève dans son discours, a du sens. Oui, il serait préférable de produire beaucoup d'automobiles efficaces en énergie au lieu de perdre de l'argent sur quelques voitures hyper efficaces et de continuer à polluer avec beaucoup de voitures gourmandes en essence. Et le paradigme actuel laisse les entreprises qui se concentrent sur des voitures performantes, telles que Tesla, profiter beaucoup moins des entreprises qui se concentrent sur des voitures inefficaces. Malgré que Mazda soit appelée le constructeur automobile le plus efficace en Amérique, j'inclue Mazda dans la dernière catégorie, celle des constructeurs industriels inefficaces. Selon les normes fédérales CAFE, l'économie moyenne de Mazda pour sa flotte de voitures particulières est de 41,9 et celle de Tesla est à 314,4. Mazda pourrait prétendre qu'il est facile pour Tesla d'atteindre ce nombre parce qu'elle ne vend que quelques véhicules de toute façon, mais les ventes de Mazda aux États-Unis s'élèvent à environ 300 000 (bien que ses ventes aient chuté l'année dernière sous le régime de Davis malgré l'augmentation des ventes d'automobiles américaines). Les ventes de Tesla seront probablement à peu près au même niveau au cours de la prochaine année ou deux, mais il est peu probable que leur score CAFE baisse au niveau de Mazda. Et cette comparaison avec Tesla renvoie à l'autre excuse qui est souvent faite pour Mazda, qui est que c'est un fabricant relativement petit et qu'il ne peut donc pas consacrer suffisamment de ressources aux groupes motopropulseurs avancés. Tesla est également un petit fabricant, plus petit que Mazda en ce moment en termes de ventes, et pourtant, elle semble n'avoir aucun problème à proposer des groupes motopropulseurs avancés et encore faire des voitures de manière rentable. Alors, que tu choisisses une excuse ou l'autre, Mazda, aucune d'entre elles ne fonctionne vraiment. Davis fait également référence aux commentaires de Sergio Marchionnne de Fiat, qui dit avoir perdu de l'argent sur la Fiat 500e, se plaignant qu'une autre raison pour laquelle Mazda ne fait pas de voitures de conformité est qu'il est absurde de forcer les fabricants à perdre de l'argent sur certains modèles simplement pour faire face à un obstacle réglementaire. Ce serait stupide, mais encore une fois, nous avons une comparaison avec Tesla, dont 100% des voitures sont conformes à la réglementation zéro émission, et pourtant elle parvient à avoir une des plus hautes marges brutes de l'industrie automobile. Conclusion Donc, Robert Davis, oui, nous « respirons tous le même air, et il est plus logique que chaque voiture soit aussi efficace qu'elle puisse l'être ». Donc, arrêtez d'être ridicule et commencez à faire des VÉs. Et cela vaut pour le reste de l'industrie aussi. La position de Davis n'est pas atypique de l'industrie, et de nombreux autres cadres souffrent du même niveau d'obstination à essayer de justifier la poursuite de leurs affaires habituelles. Mais le temps passe. L'avancement technologique et le progrès se produiront qu'ils soient à bord ou non. Mazda se révèle être sans pertinence si elle continue à miser sur les moteurs à combustion interne. Il se peut que cela ne se reflète pas dans le prochain rapport trimestriel (cependant, dans le cas de Mazda, avec la baisse des chiffres d'affaires dans une industrie en croissance, peut-être ce le sera), mais la tendance se poursuivra même si les cadres de l'industrie comme Davis gardent confortablement leurs têtes dans le sable alors que les ventes continuent de chuter.
BMW Canada a un plan pour capitaliser sur le grand programme québécois de VÉs, Honda et Yamaha font équipe pour des essais de motos électriques, Tesla compte produire 700 000 Model 3 annuellement, et la première ligne de contact aérienne pour charger les camions électriques en mouvement est en construction sur l'Autobahn en Allemagne : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
La Tesla Model 3 cache trois surprises, y compris une carte de la planète Mars, les camions électriques sont plus importants pour réduire les émissions que les voitures électriques, un cadre de Mazda présente sa stratégie qui consiste à prétendre que l'avenir ne sera jamais électrique, et toutes les Maseratis seront électrifiées à partir de 2019 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Depuis le 1er janvier 2016, les péages sont gratuits en tout temps pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables qui passent les ponts à péages des autoroutes 25 et 30.
L’AVEQ a récemment procédé à une demande d’accès à l’information afin d’obtenir les chiffres concrets liés à la mise en place de cette mesure. Les données en termes de nombre de passages uniques et de valeurs monétaires mensuelles ont été fournies.
Concession A25
Sur le pont de l’A25, les passages gratuits mensuels ont progressé de 4454 en janvier 2016 à 25 587 en mai 2017. En rythme annualisé, c’est une croissance de 81% qui est observé. La tendance montre une croissance linéaire ce qui est bien illustré par le graphique ci-bas qui montre la valeur des passages en dollars. ![]()
Au début d’avril, le Gouvernement du Québec annonçait la mise en place d’un projet pilote pour favoriser l'acquisition de véhicules électriques d’occasion. Sous la responsabilité de Transition énergétique Québec, ce projet pilote permet d’obtenir un rabais pouvant aller jusqu'à 4 000 $ à l'acquisition d'un véhicule entièrement électrique d'occasion admissible.
Pour avantager un maximum d’acquéreurs de véhicules électriques d’occasion, Transition énergétique Québec a pris la décision de modifier l’une des conditions de participation à ce projet pilote. Il est maintenant possible de faire affaire avec un concessionnaire indépendant pour obtenir la certification du véhicule d’occasion. Pour ce faire, le concessionnaire doit :
Cette modification est rétroactive et sera appliquée à toutes les demandes reçues depuis le commencement du projet pilote. Rappelons que jusqu’à 1 000 rabais seront accordés d'ici le 31 mars 2018! Il est toujours possible de faire affaire avec un concessionnaire lié à un constructeur automobile, la certification du véhicule devant alors être faite dans le cadre d’un programme ou d’une initiative de certification pour véhicule d’occasion géré par le constructeur automobile. Dans les deux cas, le rapport d’inspection complet doit être joint à la demande de rabais, et l'immatriculation du véhicule d’occasion doit avoir eu lieu entre le 1er avril 2017 et le 31 mars 2018. Pour en savoir davantage sur le projet pilote pour véhicules d’occasion, consultez le site vehiculeselectriques.gouv.qc.ca. > Autres informations sur les VÉ usagés > Nos capsules d'info sur les VÉ Source : Transition Énergétique Québec Contribution : Martin Archambault
Honda lancera 2 VÉs en 2018, les 10 voitures que les détenteurs de réservations remplacent le plus par la Tesla Model 3, Angela Merkel demande de ne pas démoniser les voitures diesel, plus de 80 milliards de dollars seront consacrés au développement des infrastructures pour VÉs dans le monde d'ici la fin de l'année 2025, et la Tesla Model 3 coûte maintenant seulement 25 000 $ en Californie après les incitatifs : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Il y a encore peu de demande en Europe et aux Etats-Unis pour les VÉs, mais la poussée de la Chine vers l'électrification est destinée à libérer une vague de nouveaux modèles au cours des prochaines années.
Les incitatifs pour acheter une voiture électrique au Royaume-Uni ont peut-être été réduites, mais de plus en plus de gens évitent quand même les véhicules conventionnels.
Jusqu'à présent, les ventes de véhicules électrifiés représentaient environ 4% de toutes les immatriculations de voitures neuves. La Grande-Bretagne est le troisième marché européen des voitures électrifiées en Europe occidentale, derrière les Pays-Bas et la Norvège, où les incitatifs sont substantiels, mais la tendance mondiale est similaire. Cette année, le mois de mars a été le troisième meilleur mois pour les ventes de voitures électrifiées en Europe, derrière décembre 2015 et 2016, alors que les incitatifs financiers avaient atteint un sommet. Les nouvelles Renault Zoe et Nissan LEAF étaient les porte-étendards, suivis de l’hybride rechargeable Mitsubishi Outlander. Les ventes de voitures électrifiées représentent environ 1% du total des ventes dans la région. Les Américains sont plus attachés aux gros véhicules à essence, mais il y a quand même des signes pour un passage vers les VÉs. Au cours des trois premiers mois de cette année, les voitures entièrement électriques représentaient plus de 1% du chiffre d'affaires pour la première fois, une hausse de 74% par rapport à l’année dernière. Cette hausse était menée par Tesla, mais stimulée par les ventes toujours en cours de la LEAF et de la nouvelle Chevrolet Bolt. Les ventes de voitures hybrides augmentent à un rythme similaire. Pas étonnant, alors, que la table à droite mettant en évidence les concepts de VÉs des constructeurs automobiles établis est bondée. Malgré un voile de secret sur les produits futurs, Autocar a découvert au moins 100 nouveaux VÉs et hybrides qui devraient être lancés au cours des huit prochaines années avec le passage aux groupes motopropulseurs électrifiés. En utilisant les sources publiées et les contacts de l'industrie, les plans d'investissement de plusieurs milliards de dollars de l'industrie automobile pour lancer un grand nombre de modèles électriques et hybrides à batterie ont été mis à nu. Et pourtant, en Europe et aux États-Unis, cette croissance est plus un engouement qu'une avalanche, et même les projections les plus ambitieuses ne peuvent pas expliquer le montant d'argent investi pour développer ces voitures. À titre de comparaison, moins de 4000 Renault Zoe ont été vendues en Europe en mars, contre un peu moins de 48 000 Ford Fiestas. En outre, les marges bénéficiaires, même sur la coûteuse Tesla, sont apparemment très minces, au point où il est improbable de connaître un retour sur investissement dans les années à venir. |
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