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Hier au premier débat en français opposant les chefs fédéraux Justin Trudeau, Andrew Scheer, Jagmeet Singh et Yves-François Blanchet, le chef du Parti Conservateur a confirmé que l'incitatif fédéral de 5,000$ continuerait sous son gouvernement s'il était porté au pouvoir.
L'AVÉQ s'est porté à la défense du maintien de ce crédit auprès du PCC lors d'entretiens avec des membres influents auprès de M. Scheer pendant l'été, et la réponse au début du mois d'août fut positive, alors qu'on nous avait confirmé que "nous n'allons aucunement abolir la subvention, on souhaite bonifier tout ce qui a trait à la voiture électrique". Un équilibre semble être souhaité par M. Scheer entre les énergies vertes et les énergies fossiles qui sont le pilier de l'économie dans l'Ouest Canadien. Il fut donc rassurant d'entendre le chef conservateur répéter que la subvention fédérale aux véhicules verts de 2,500$ pour un véhicule hybride rechargeable et de 5,000$ pour un véhicule entièrement électrique serait maintenue. Les autres partis sont également d'accord sur ce point s'ils sont élus. Depuis la mise en place du programme d'incitatif au mois de mai 2019, 56% de toutes les subventions fédérales pour l'acquisition d'un véhicule électrique furent réclamées au Québec. On doit reconnaître une autre affaire. Le véhicule le plus populaire au Québec, c’est le F-150. Les Québécois et Québécoises vont continuer d’acheter le pétrole. Et j’ai fait mon choix : je préfère le pétrole de chez nous que celui des États-Unis.
C'est donc dire que les consommateurs québécois pourront continuer à profiter d'un rabais de 13,000$ à l'achat ou la location (minimum 4 ans) d'un véhicule électrique. Malheureusement, les camionnettes électriques qui devraient arriver sur le marché en 2020 ne seront pas éligibles à cause des limites qui ont été placées sur le coût maximal d'une voiture électrique, soit de 55,000$ au fédéral et de 65,000$ au provincial. Au-delà de ce prix, la voiture est considérée "luxueuse" et l'incitatif n'est pas applicable.
L'Association des véhicules électriques du Québec propose qu'un incitatif soit disponible pour une nouvelle catégorie de véhicules, soit les camionnettes et VUS électriques afin de pallier à cette technicalité d'admissibilité à l'incitatif, et de permettre à tous les consommateurs d'électrifier leurs véhicules peu importe leurs besoins. Contribution: Simon-Pierre Rioux Les ventes de véhicules zéro émission grimpent après le lancement du programme incitatif fédéral2/8/2019
Les véhicules achetés ou loués dans le cadre du programme réduisent les émissions de GES de 36 000 tonnes au cours des douze prochains mois.
Hier, l’honorable Marc Garneau, ministre des Transports, était heureux de souligner que plus de 14 000 achats ou locations ont été effectués à ce jour dans le cadre de son programme Incitatifs pour l’achat de véhicules zéro émission lancé il y a trois mois. Cela représente une réduction estimée de 429 000 tonnes sur la durée de vie prévue de ces véhicules.
Les ventes de tous les véhicules zéro émission au Canada pour les six premiers mois de 2019 sont en hausse de 30 % par rapport à l’an dernier. Les véhicules zéro émission représentaient environ 3 % de tous les véhicules légers neufs vendus au cours du premier semestre de 2019, comparativement à environ 2 % pour la même période en 2018. Le Canada s’est engagé à travailler avec d’autres États qui partagent la même orientation et il est maintenant membre de l’Alliance internationale sur les véhicules zéro émission (ZEV Alliance), un groupe multilatéral de gouvernements qui unissent leurs forces pour accélérer l’adoption des véhicules zéro émission. Cette collaboration fait suite à l’entente de juin 2019 entre le Canada et la Californie sur la promotion des véhicules et des carburants propres, qui prévoit un travail d’analyse des mesures visant à atteindre les cibles de vente de véhicules zéro émission. Faits en bref
Le gouvernement du Québec fait un tout premier pas vers l’électrification des petits camions de livraison, des camions utilitaires et des autobus scolaires. Un rabais pouvant aller jusqu’à 15 000 $ par véhicule électrique ou hybride rechargeable est désormais offert.
Le Gouvernement du Québec est fier d’annoncer le lancement d’un nouveau programme pour stimuler la transition énergétique du secteur des transports, notamment celui des marchandises, qui est une plaque tournante de l’économie du Québec. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, en a fait l’annonce le 19 juillet. Le nouveau programme Transportez vert offre de l’aide financière pour accompagner, soutenir et former les entreprises, les organismes et les municipalités qui utilisent un parc de véhicules routiers dans la réduction de leur consommation de carburant et leurs émissions de GES, tout en augmentant leur efficacité énergétique. Les gestionnaires de parcs de véhicules pourront par exemple recevoir jusqu’à 100 000 $ pour de l’accompagnement en gestion de l’énergie, jusqu’à 200 000 $ pour l’acquisition de certaines technologies et jusqu’à 30 000 $ pour de la formation en écoconduite pour leurs conducteurs. De la même façon, une entreprise pourrait recevoir de l’aide pour la conversion énergétique d’un de ses véhicules, tels qu’une camionnette ou un autobus scolaire. Ce nouveau programme sera administré par Transition énergétique Québec et vient bonifier l’offre actuelle du programme Écocamionnage, administré par le ministère des Transports. Citations « Avec l’annonce d’aujourd’hui, notre gouvernement vient combler un besoin du milieu tout en poursuivant sa volonté d’électrifier l’économie. En effet, le programme Transportez vert permettra aux propriétaires de parcs de véhicules routiers de bénéficier de solutions concrètes et de faire progresser la transition énergétique dans le secteur des transports. Pour nous, il est important non seulement de mettre en place des mesures incitatives financières, mais également de soutenir ce mouvement. Au Québec, nous avons la chance de pouvoir compter sur une expertise reconnue en matière d’efficacité énergétique. » Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord « Dans un contexte où nous souhaitons que les émissions de gaz à effet de serre décroissent de manière tangible afin de faire face aux changements climatiques, une annonce comme celle d’aujourd’hui démontre la volonté du gouvernement de poser les gestes nécessaires. » Benoît Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques « Le programme Transportez vert améliore l’offre de service pour la clientèle d’affaires en matière de transport, qui représente un secteur où le potentiel de gains en réduction des émissions de GES et en amélioration de l’efficacité énergétique est considérable. Nous nous sommes inspirés des meilleures pratiques dans le monde pour faire en sorte que la transition énergétique de ce secteur lui soit des plus profitables. » Johanne Gélinas, présidente-directrice générale de Transition énergétique Québec Le gouvernement prévoit que Transportez vert coûtera 12,3 millions $ d’ici le 31 mars 2021. Chaque entreprise qui veut y adhérer pourra recevoir jusqu’à 100 000 $ pour évaluer la gestion de ses dépenses en carburant, jusqu’à 200 000 $ pour convertir ou acquérir des véhicules électriques ou hybrides rechargeables et jusqu’à 30 000 $ pour former ses chauffeurs à une conduite plus économique en énergie. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Bonne nouvelle ! La Ville de Mirabel vient d’adopter un programme d’aide financière pour l’achat et l’installation de bornes de recharge résidentielles pour véhicules électriques pour ses citoyens.
Selon le règlement récemment adopté, une subvention peut être accordée par la Ville de Mirabel au propriétaire d’un immeuble résidentiel selon les montants suivants :
Voici un résumé des principaux critères d’admissibilité au programme : * Le raccordement visant à accueillir une borne électrique doit être fait dans un bâtiment à vocation majoritairement résidentielle, situé sur le territoire de Mirabel et dont le permis de construction a été émis avant le 31 décembre 2018; * La borne de recharge admissible doit être :
Un seul raccordement et une seule borne de recharge par unité d’habitation peut faire l’objet d’une demande d’aide financière. Toutefois, pour un immeuble à logements locatifs, il est possible de demander un maximum de trois raccordements et/ou bornes. Pour effectuer une demande, remplissez le formulaire prévu à cet effet, que vous trouverez sur le site Web de la Ville de Mirabel, et retournez- le avec les pièces justificatives exigées.
Saviez-vous que le gouvernement provincial propose également une aide financière (programme Roulez vert) pour l’achat et l’installation de bornes de recharge ? Le montant de cette aide peut atteindre 600 $. Combiné aux montants offerts par la Ville, le total de l’aide financière peut s’élever à 950 $ ! Une borne de recharge de 240 volts coûte entre 1000 $ et 1500 $, c’est donc une importante portion des dépenses qui peuvent être récupérées !
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
En point de presse ce matin lors du Salon du véhicule électrique de Montréal, le Ministre fédéral des transports l'Honorable Marc Garneau a confirmé que le budget pour les incitatifs de 5,000$ est de 300M$ sur 3 ans, mais que l'enveloppe budgétaire serait renflouée si elle se vide plus rapidement que prévu.
Contrairement à ce qui avait été présenté lors du Budget fédéral par le Ministre Morneau au mois de mars dernier, le budget réservé de 300M$ sur 3 ans pour des incitatifs de 5,000$ sur les véhicules électriques (annoncé comme étant 100M$ par année) fut révisé suite à une analyse plus poussée de la demande en véhicules électriques au Canada. Initialement, le programme d'incitatif fut mis en fonction selon le principe du "Premier arrivé premier servi" sans égard aux demandes au-delà de l'enveloppe budgétaire de 100M$ dans l'année budgétaire courante. Il fut estimé par des spécialistes qu'à elle seule, la province du Québec pourrait s'accaparer de ce budget en quelques mois uniquement, ne laissant rien aux autres provinces. Il était donc important de s'assurer qu'une enveloppe budgétaire épuisée n'aurait pas un effet dissuasif sur les consommateurs qui pourraient ainsi décider de repousser leur achat de VÉ à l'année suivante. La question fut posée à M. Garneau par le président de l'AVÉQ, M. Simon-Pierre Rioux afin de rassurer ses membres en processus d'achat d'un véhicule électrique.
Steven Guilbeault, coprésident du Conseil consultatif en matière de lutte contre les changements climatiques du Canada, à dévoilé publiquement une recommandation phare pour accélérer l'électrification des transports et la lutte aux changements climatiques : accorder une subvention pancanadienne de 5000$ aux Canadiens acheteurs de véhicules électriques.
Une «discussion informelle» publique a été tenue à la Maison du développement durable de Montréal entre la ministre Catherine McKenna (ministre de l'Environnement et du Changement climatique) et Steven Guilbeault. Ce dernier présentait les grandes lignes d'un rapport préliminaire sur les meilleures stratégies pour réduire les émissions provenant du secteur des transports.
M. Guilbeault a affirmé que le Conseil qu'il co-préside (à la demande du gouvernement Trudeau) recommande que soit instauré un programme de subvention fédéral à l'achat de véhicule électrique pour accélérer la transition vers le véhicule électrique partout au Canada. La recommandation est chiffrée à 5 000 $ d'incitatif. «97% des véhicules électriques vendus le sont dans les deux provinces qui ont un des incitatifs [soit le Québec et la Colombie-Britannique]» affirme M. Guilbeault. «C'est un élément essentiel», ajoute-t-il. M. Guilbeault a aussi insisté sur la nécessité d'investir davantage dans le déploiement d'un réseau de recharge rapide publique, ainsi que dans des mesures d'éducation et de sensibilisation à la nécessité et aux avantages de l'électrification des transports. Le rapport préliminaire présenté au gouvernement (disponible en ligne) demande aussi l'instauration de cibles de vente de véhicules électriques. On suggère de débuter avec des cibles volontaires, puis légalement contraignantes (loi VZÉ fédérale) si la réponse de l’industrie n’est pas satisfaisante. La ministre Mc Kenna s'est montrée en accord avec les propositions de Steven Guilbeault, tout en avouant qu'elle n'a aucun pouvoir décisionnel sur la question (qui relève du ministère des Finances et du ministère des Transports). «J’ai besoin de votre aide» a-t-elle lancé en encourageant tous les citoyens à suivre l’exemple des jeunes et à sortir dans la rue pour manifester pour l’urgence climatique. Souhaitons que cette recommandation publique mette la table pour le prochain budget fédéral qui sera déposé le 19 mars prochain. Si c'est accepté, et si le gouvernement Legault reconduit la subvention provinciale (21 mars, dépôt du budget provincial), la subvention à l'achat d'un véhicule électrique neuf pourrait atteindre 13 000$ au Québec !
Sources :
«Discussion publique informelle» à la MDD et Interim report from the Advisory Council on Climate Action Auteur : Daniel Rochefort
La Colombie Britannique renouvelle son programme «Scrap-It» qui permet d'obtenir un incitatif à l'achat de véhicule électrique jusqu'à 6000$ en échange d'un vieux véhicule à essence. En tout, c'est jusqu'à 11 000$ d'aide que les britanno-colombiens peuvent recevoir à l'achat d'un véhicule électrique. Une idée pour le gouvernement québécois ?
Tel que nous le confirme Nicki Lewis, responsable du programme, les programmes BC Scrap-It et CEVforBC (qui donnent respectivement jusqu'à 6000$ et 5000$) sont complémentaires et s'additionnent toujours. La Colombie Britannique se mérite donc le titre de la province canadienne qui offre les plus gros incitatifs pour passer à la voiture électrique.
Pour 2019, ce seront 1300 rabais pour véhicules neufs et 200 pour véhicules usagés qui sont offerts
Voilà qui est cohérent avec l'engagement qu'à pris le gouvernement de Colombie Britannique de se diriger vers des transports automobiles totalement électrifiés pour 2040.
(http://www.aveq.ca/actualiteacutes/la-colombie-britannique-prend-les-grands-moyens) Le programme BC Scrap-It permet d'obtenir un incitatif de 6000$ à l'achat d'un véhicule électrique neuf, et de 3000$ à l'achat d'un véhicule électrique usagé. Pour se qualifier, l'acheteur doit mettre au rancard sa voiture à essence, avec preuve qu'elle a été utilisée depuis plus de 6 mois. Plusieurs autres choix d'incitatifs sont offerts par le programme :
Plus de détails sur les programmes britano-colombiens ici : BC Scrap-It : https://scrapit.ca/ CEVforBC : https://www.bchydro.com/powersmart/electric-vehicles.html
L’avis de l’auteur
Le programme Scrap-It devrait servir d'exemple pour le gouvernement Legault qui cherche des solutions le plus efficace possible pour accélérer l'électrification des transports et l'adhésion à la voiture électrique. Un tel programme cible les plus vieux véhicules à essence, ceux qu'on doit remplacer en priorité par des véhicules électriques. Il permet aussi de rendre la voiture électrique plus accessible aux automobilistes moi fortunés. À méditer…
Sources :
Nicki Lewis, BC-Scrap-It Program Manager BC Scrap-It CEVforBC Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
Le gouvernement Legault a annoncé, dans son Énoncé sur la situation économique du Québec, l’injection de 20,7 millions de dollars supplémentaires dans le programme d’incitatifs à l’achat de véhicules électriques pour couvrir la demande d’ici le 31 mars 2019. Par le fait même, le projet pilote favorisant l’acquisition de véhicules électriques d’occasion est reconduit jusqu’au 31 mars 2019.
Avec cette mise à jour, les acteurs de l’électrification des transports peuvent souffler un peu : le gouvernement s’adapte au fait que la demande de rabais pour l’acquisition de véhicules électriques neufs dans le cadre du programme Roulez électrique a crû rapidement au cours des derniers mois. Le programme est victime de son succès et on craignait même un épuisement possible des fonds d’ici la fin de l’année.
Comme le démontre le tableau suivant tiré du document Le point sur la situation économique et financière du Québec - Automne 2018, le gouvernement Legault souhaite éviter tout impact sur la demande grandissante pour les voitures électriques en subventionnant l’achat d’environ 3350 VÉ de plus dans les trois premiers mois de 2019, dont plus de 730 voitures usagées.
Le gouvernement compte entreprendre une réflexion d’ici le prochain budget quant aux paramètres du programme Roulez électrique, au montant de l’aide à verser et aux types de véhicules visés. Même chose pour le projet pilote pour l’acquisition de véhicules d’occasion alors qu’il est déjà prévu qu’un bilan sur l’efficacité du projet pilote sera effectué dans les prochains mois.
L’avis de l’auteur Nous ne pouvons que saluer cette nouvelle. En effet, l’inquiétude planait chez les automobilistes intéressés par la voiture électrique à propos de la disponibilité des rabais à l’achat de voitures électriques dans les prochains mois. Nous prenons note que le gouvernement Legault annonce ce financement supplémentaire dans le cadre de la «POURSUITE DES EFFORTS POUR LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES». De plus, le gouvernement continue d’appuyer dans son énoncé économique la cible de 100 000 véhicules électriques sur les routes du Québec d’ici 2020, en précisant que le programme Roulez électrique est un des principaux leviers pour atteindre cette cible. Il y a donc peu d’inquiétudes à avoir sur l’avenir du programme sous ce nouveau gouvernement… bien qu’il faille demeurer vigilants. Il serait cependant bien que notre nouveau gouvernement s’engage à plus long terme dans le financement des mesures d’électrification des véhicules routiers, contrairement à l’administration précédente qui ne s’y engageait qu’au compte-gouttes, annuellement. Les acteurs de l’industrie québécoise et du marché de l’automobile ont besoin d’engagement à plus long terme pour voir venir et sécuriser leurs investissements. Nous en aurons le coeur net lors du dévoilement du prochain budget en mars 2019… c’est un rendez-vous !
Source:
Le point sur la situation économique et financière du Québec - Automne 2018 Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
Le gouvernement de la Colombie-Britannique met la table pour que TOUS les voitures et camions légers vendus soient électriques d’ici 2040. Pour y parvenir, le premier ministre John Horgan annonce une loi VZE pour l’été prochain.
La Colombie-Britannique se joindra ainsi au Québec et à 14 états américains qui possèdent une loi VZE en Amérique du Nord. Le gouvernement propose déjà des cibles au-delà de 2025 : 10% des ventes en 2025, 30% en 2030 et 100% en 2040.
Les détails restent à venir sur les mécanismes de cette règlementation, mais le premier ministre à tracé en conférence de presse les grandes lignes d’un plan en trois points pour assurer le succès de cette transition vers des transports individuels décarbonisés :
L’Avis de l’AVÉQ
Les Britanno-colombiens manifestent déjà un grand intérêt pour la voiture électrique. Les statistiques de parts de marché du VÉ ont même dépassé celles du Québec, même si en nombres absolus on trouve moins de voitures électriques sur les routes de cette province.
C’est que, jusqu’à tout récemment, il était possible de recevoir jusqu’à 11 000$ d’incitatif à l’achat d’une voiture électrique neuve en envoyant à la casse sa vieille minoune (5000$ du programme «CEVforBC» + 6000$ du programme «SCRAP-IT»). Les fonds du programme SCRAP-IT dédiés aux voitures électriques n’ont cependant pas été renouvelés au moment de publier cet article. Il faudra suivre le renouvellement ou le non-renouvellement de ce programme et et son effet sur les ventes. Reste qu’il est heureux de voir la Colombie-Britannique suivre l’exemple du Québec en matière de règlementation pour forcer les manufacturiers à rendre disponibles les véhicules électriques et à en encourager la vente. Nous espérons fortement que le gouvernement fédéral finira par réaliser lui aussi l’opportunité d’accélération de la transition énergétique qu’une telle loi représenterait à l’échelle nationale. D’autant plus que de laisser uniquement aux provinces le fardeau d’imposer une telle règlementation sur leur territoire conduit inévitablement à une grande disparité dans la disponibilité des véhicules électriques à l’échelle du pays (Voir analyse de Don Pittis).
Sources :
BC Gov News CBC News BC Hydro FleetCarma Matthew Klippenstein’s Canadian EV sales Auteur : Daniel Rochefort
On s'y attendait, bien sûr, mais voilà que ça se confirme : l'annulation en Ontario du programme d'incitatif à l'achat provoque un transfert massif des voitures électriques vers les concessionnaires québécois... au grand bonheur des acheteurs de voitures électriques.
Yvon Laprade, de La Presse, a rencontré plusieurs concessionnaires automobiles qui constatent une nette augmentation de la disponibilité des VÉ de plusieurs marques. Les clients n'ont plus à attendre des mois… et souvent la voiture est maintenant disponible sur le plancher !
Le résultat est une forte hausse des ventes depuis le début de l'automne. Déjà que l'année 2018 était une année record jusqu'en septembre ! (voir les dernières statistiques compilées par l'AVÉQ). Et ce n'est pas parti pour s'essouffler. Selon Hugo Janson de Bourgeois Chevrolet, tout indiquerait qu'il en sera de même au début de 2019. «Cette année, au moins 30 % de nos véhicules vendus étaient électriques.» affirme Patrick Quintal, directeur des ventes chez Nissan Saint-Hyacinthe. Ça confirme les chiffres spectaculaires dévoilés plus tôt cette année par le Groupe Albi, où le VÉ représentait 25% des ventes de certains concessionnaires cet été. Encore plus d'information dans cet article à lire sur La Presse
Note de l'AVÉQ:
Il faut comprendre que des allocations pour le Canada sont faites pour la production dans les usines 2x par année pour la majorité des constructeurs. L'aile canadienne de ces constructeurs essaie d'estimer le nombre de véhicules qui sera nécessaire pour distribuer chez les concessionnaires, et le fait que l'Ontario ait arrêté les incitatifs est une bonne nouvelle puisqu'on se retrouve avec 6 mois de production pour l'Ontario qui devra être redistribué au QC et BC. Cependant, lors de la prochaine allocation, l'aile canadienne révisera certainement à la baisse la commande de VÉ puisqu'il n'y aura que la Colombie-Britannique et le Québec à desservir, ce sont les deux seules provinces avec un incitatif à l'acquisition de véhicules électriques. Nous ne sommes pas aussi positifs que cet article le laisse sous-entendre, tout dépendra de la façon dont l'aile canadienne des constructeurs évaluera les besoins en VÉ pour l'année 2019. Chez GM, Nissan et Kia/Hyundai, on semble avoir mieux saisi l'ampleur de la demande chez les consommateurs, mais nous restons prudents face aux autres constructeurs automobiles. Pour ceux qui sont sur une liste d'attente, est-ce que votre concessionnaire vous a contacté pour vous dire que vous alliez recevoir votre VÉ plus tôt que prévu??
Le programme de subvention du véhicule électrique de Laval a un succès qui dépasse largement les attentes initiales. En avril dernier, l’administration municipale avait budgété 100 subventions de 2000$ pour encourager l’achat de voitures électriques et 100 subventions de 400$ pour encourager l’achat de vélos à assistance électrique. Mais voilà qu’au 1er octobre, c’est plutôt 163 demandes admissibles qui ont été reçues pour les véhicules électriques et 221 pour les vélos à assistance électrique !
Le maire de Laval, M. Marc Demers est ravi de ce succès et va jusqu’à en remettre une couche. On ajoute donc 400 000$ à l’enveloppe ! « Nous savions que nous proposions un projet novateur qui remporterait un franc succès dans le cadre de notre stratégie de lutte aux changements climatiques, mais la réponse hautement positive des Lavallois va au-delà de nos objectifs initiaux. C'est pourquoi le conseil municipal a autorisé, le 2 octobre dernier, une augmentation du budget de fonctionnement alloué, nous permettant de pouvoir répondre favorablement à l'ensemble des demandes de subventions admissibles qui nous seront envoyées d'ici la fin de l'année 2018 », commente le maire avec conviction.
Le programme, unique au Canada, est offert jusqu’à la fin de l’année. Les citoyens ont jusqu'au 31 décembre 2018 pour effectuer un achat et jusqu'au 31 janvier 2019 pour faire parvenir leur demande de subvention. Rappelons que la subvention de 2 000 $ accordée par la Ville de Laval pour l'achat d'un véhicule 100 % électrique vient bonifier celle de 8 000 $ déjà offerte par le gouvernement du Québec. Les conditions d'admissibilité et la procédure pour demander ces subventions sont disponibles sur le site Internet de la Ville de Laval. Dans les prochaines semaines, la Ville procédera au bilan et à l'analyse de l'impact de ces subventions afin d'orienter la suite du programme pour les années à venir. Une inspiration pour le reste du Québec « Le financement de ces subventions provient d'un fonds spécial mis en place en 2011. Ce dernier vise à compenser les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au développement du territoire lavallois, en imposant une tarification spécifique lors d'une demande de permis de raccordement pour tout type de projet résidentiel, commercial ou industriel. Les revenus ainsi générés sont placés en réserve et permettent de financer spécifiquement des projets de réduction de GES mis en oeuvre par la Ville », a ajouté M. Marc Demers. À l’heure où il devient de plus en plus évident qu’il faut mettre les bouchées doubles pour lutter contre les changements climatiques, il serait souhaitable que l’initiative de l’administration lavaloise inspire d’autres municipalités au Québec. Y a-t-il des élus à l’écoute ?
Les coffres du programme québécois d’incitatif à l’achat de véhicules électriques vont manquer de fonds très bientôt, faute d’avoir été suffisamment remplis par le gouvernement Couillard avant le déclenchement des élections. Au rythme actuel des ventes de VÉs, ce sera même la panne sèche avant Noël !
D’après une enquête réalisée par Marie-Ève d'Entremont du webzine Autofocus, il resterait 42,3 millions de dollars en date du 27 septembre 2018 pour couvrir les besoins du programme Roulez Électrique jusqu’au 31 mars 2019. 30,6 millions seraient aussi disponibles pour la période du 1er avril au 30 juin 2019. En se basant sur les ventes de voitures électriques des derniers mois, Autofocus conclut que les fonds de la première enveloppe risquent d’être entièrement distribués autour du 13 décembre !
Nous avons contrevérifié les calculs d’Autofocus en nous basant sur la répartition proportionnelle du nombre de rabais accordés en 2018 (selon les données ouvertes du Programme Roulez Électriques)… pour arriver à des conclusions similaires. À supposer que la demande demeure semblable à celle du printemps 2018 (5 791 VÉs entre le 1er avril et le 30 juin), les fonds devraient être épuisés d’ici le 12 janvier… au mieux le 3 mars si on débloque dès maintenant les sommes réservées à la période du 1er avril au 30 juin 2019 !!! Voilà qui est donc très inquiétant. C’est pourquoi nous enjoignons le nouveau gouvernement de François Legault à bonifier de toute urgence le programme Roulez Électrique pour ne pas mettre en péril la superbe montée de la popularité de la voiture électrique au Québec.
La réalité pourrait même être bien pire, car la demande s’est encore accrue d’un cran depuis le début de l’été.
Pour la petite histoire, rappelons que voilà tout juste quelques mois, lors du plan budgétaire 2018-2019 (ainsi que dans son plan d’action en mobilité durable), le défunt gouvernement Couillard avait regarni les coffres du programme Roulez Électrique, prétendant couvrir les besoins du programme jusqu’au 30 juin 2019.
Paradoxalement (malgré le fait que son plan d’action soit pour la période 2018-2023) le gouvernement Libéral refusait de s’engager à financer le programme d’incitatif à l’achat de véhicules électriques plus d’un an à la fois. Mme Isabelle Mélançon, alors ministre de l’Environnement, avait même défendu cette décision en marge du salon EV2018VÉ, prétextant que son gouvernement agissait d’une façon responsable en attendant de voir comment évoluerait la situation du véhicule électrique au Québec. Pour un gouvernement qui se targuait de vouloir mettre 100 000 VÉs sur les routes d’ici la fin de 2020, voilà qui semblait plutôt timide comme moyens. D’autant plus qu’on n’allouait même pas suffisamment d’argent dans le programme pour rencontrer les requis de la loi VZE !!! (nous reviendrons très bientôt sur le sujet)
À l’heure où le GIECC enjoint aux gouvernements du monde entier de s’unir dans un effort sans précédent et de mettre tous les moyens possibles pour contenir l’augmentation de la température du globe en déca du 1,5°C, nous invitons donc François Legault à s’engager avec plus de conviction que le gouvernement précédent dans l’électrification du parc de voitures québécoises… et il a déjà été maintes fois démontré que ça passe d’abord par un généreux programme d’incitatif à l’achat.
Continuons de faire preuve de leadership dans ce domaine, SVP !
Sources :
Autofocus Statistiques du programme Roulez Électrique «Analyse d’impact réglementaire du règlement d’application de la Loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants» Auteur : Daniel Rochefort
Concours FLO; La pression du VÉ s’intensifie sur le gouvernement fédéral; Un recours collectif historique contre Volkswagen-Audi; Normalisation du réseau de bornes de recharge en Colombie-Britannique : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Daniel Rochefort
Rabais pour stimuler la demande de camion de transport électrique : Le Québec n'est pas en reste28/12/2017
Dans la foulée de l’annonce du Tesla Semi et d’autres projets de camions électriques comme celui de la compagnie Thor, ce type de programme a définitivement une raison d’être et est très prometteur pour les années à venir, surtout si nos gouvernements continuent d’encourager de telles initiatives. Nous vous rappelons donc ici les grandes lignes de celui du Québec.
Le programme baptisé Écocamionnage a été mis en place en vertu du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques adopté par le gouvernement du Québec, dans le but de réduire l’empreinte environnementales du transport routier des marchandises. Il a été renouvelé en novembre 2017, mais il a aussi été bonifié, ce qui est un peu passé sous le radar des médias. L’incitatif pour l’achat d’un camion électrique a ainsi été augmenté à 100 000$, un montant qui dépasse même le 75 000$ annoncé par le gouvernement ontarien. Faits saillants du programme : En vertu d’un nouveau volet, les entreprises qui souhaitent faire l’acquisition d’un véhicule usagé hybride électrique, électrique ou fonctionnant avec un carburant de remplacement qui émet moins de gaz à effet de serre pourront dorénavant obtenir une aide financière. De plus, le plafond des dépenses admissibles a été haussé à 100 000 $ pour l’achat d’un véhicule ou d’une technologie permettant l’utilisation de carburants de remplacement qui émettent moins de gaz à effet de serre. Ainsi, l’aide financière maximale dont bénéficiera une entreprise pourra dorénavant atteindre 30 000 $. Le programme Écocamionnage est mis en œuvre par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports dans le cadre du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec. Il favorise l’utilisation d’équipement et de technologies visant à améliorer l’efficacité énergétique tout en ayant pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le transport routier des marchandises. Le programme, pourvu d’une enveloppe de 77,5 millions de dollars, est financé par le Fonds vert. Le Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, finance notamment la mise en œuvre des mesures du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, lequel se décline en plus de 150 actions. Ces dernières visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’à améliorer la capacité d’adaptation de la société québécoise aux impacts des changements climatiques. Jusqu’à présent, le marché du carbone a généré des revenus de plus de 2,04 milliards de dollars pour le Québec, dont la totalité sert à soutenir les entreprises, les municipalités, les institutions et les citoyens québécois dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. Le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques vise à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % sous leur niveau de 1990 d’ici 2020 et à améliorer la résilience de la société québécoise à l’égard des impacts des changements climatiques. Source : Gouvernement du Québec – Transports, Mobilité durable et Électrification des transports Contribution : Peggy Bédard
Le programme offrira aux acheteurs des rabais allant jusqu'à 60 % du coût d'achat d'un camion électrique, comparativement à un véhicule diesel équivalent, jusqu'à un plafond de 75 000 $ par véhicule, selon des documents vus par Reuters.
Le nouveau Programme de promotion des véhicules utilitaires écologiques, qui accorde également des rabais sur d'autres appareils économes en carburant, contribue à harmoniser la province avec d'autres régions comme le Québec, la Californie et l'État de New York, qui offrent des incitatifs pour rembourser les coûts plus élevés des camions électriques. Les entreprises canadiennes, dont le détaillant Loblaw Cos Ltd, ont été parmi les premières à pré-commander des semi-remorques de Tesla, compagnie qui détient au moins 285 réservations, selon un décompte de Reuters en date du 12 décembre. Tesla a essayé de convaincre la communauté du camionnage qu'elle peut construire un gros appareil électrique abordable avec l'autonomie et la capacité de chargement nécessaires pour rivaliser avec des camions diesel relativement bon marché et éprouvés par le temps. Le programme de remise survient alors que l'Ontario s'efforce d'attirer les fabricants de véhicules électriques et les fournisseurs de pièces. La province de l'automobile a perdu du terrain au cours des dernières années au profit de régions à faible coût comme le Mexique et le sud des États-Unis. Les remboursements sont offerts par l'entremise d'un fonds de 12 millions de dollars, pour l'année financière se terminant le 31 mars 2018. Le gouvernement a utilisé un programme incitatif existant pour attirer BYD, qui a récemment annoncé l'ouverture d'une usine en Ontario pour assembler 900 véhicules électriques au cours des cinq prochaines années, a déclaré le ministre du Développement économique Brad Duguid par courriel. BYD n'a pas pu être jointe pour commenter. L'Ontario a fixé comme objectif de réduire la pollution par les gaz à effet de serre de 15 % par rapport à 1990, de 37 % d'ici 2030 et de 80 % d'ici 2050, et l'utilisation de véhicules électriques devrait contribuer à atteindre cet objectif. (Reportage d'Allison Lampert, édité par Frances Kerry)
Le géant chinois de l'automobile BAIC deviendra 100% électrique d'ici 2025, les ventes d'autobus électriques rechargeables ont augmenté de 40% en 2017, Toyota lancera 10 nouveaux VÉs à batterie, le Tesla Semi sera admissible à un crédit d'impôt de 75 000 $ en Ontario, VW installera 2 800 bornes de recharge pour VÉs aux États-Unis : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Tesla n'a construit que 260 Model 3 en trois mois, un nombre record de 123 000 VÉs rechargeables ont été vendus à travers le monde en septembre, les républicains veulent éliminer le crédit d'impôt fédéral pour les VÉs aux États-Unis, l'opérateur de « la plus grande flotte de VÉs au monde » met en place un réseau de recharge, et Enevate revendique une nouvelle technologie de batteries permettant de recharger les VÉs en 5 minutes : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Pendant des années, Toyota a parié sur les piles à combustible à hydrogène plutôt que sur les véhicules électriques à batterie pour sa stratégie de véhicules zéro émission. C'est ce qui a mis le constructeur automobile japonais en retard dans sa transition électrique par rapport au reste de l'industrie.
À présent, Toyota admet que le PDG de Tesla, Elon Musk, qui a qualifié d' « incroyablement stupide » la pile à combustible à hydrogène, « a raison », mais ça n'empêche pas la société d'investir encore lourdement dans cette technologie. Musk a souvent commenté publiquement son aversion pour les piles à combustible à hydrogène en tant que système de stockage d'énergie pour les véhicules. Pour la plupart des gens, la physique des véhicules à pile à combustible n'a guère de sens par rapport aux véhicules à batteries. Entre la production, la distribution et le stockage de l'hydrogène, un véhicule à pile à combustible finit par n'avoir qu'un tiers de l'efficacité d'un véhicule à batteries, qui tire d'ailleurs son énergie du même réseau que l'usine d'électrolyse produisant l'hydrogène. De plus, l'ensemble du processus est extrêmement plus complexe qu'un véhicule à batteries.
Un article de Steven Guilbault, directeur principal d'Équiterre, nous apprend que plus de 80 % de la population québécoise appuierait des actions gouvernementales favorisant l'achat de véhicules électriques.
Ces données ont été recueillies par le sondage « Les Québécois et les véhicules électriques », commandité par Équiterre et réalisé par la firme Léger Marketing entre le 11 et le 14 septembre 2017,
Comme le dit l'auteur de l'article, « ce sondage démontre que les mesures gouvernementales prises en faveur des véhicules électriques sont très populaires au Québec et que le gouvernement doit maintenir le cap. » Le seul fait que le Québec ait été la première province à avoir adopté, à l’unanimité, la loi sur les véhicules zéro émission (VZE), obligeant les manufacturiers à produire et commercialiser un quota obligatoire de véhicules électriques qui augmentera dans le temps, montrait déjà un intérêt des québécois envers l'électrification des transports. Ce nouveau sondage nous révèle que cet intérêt n'est pas seulement présent dans la sphère politique, mais également chez les citoyens. La loi sur les VZE entrera en vigueur en 2018. Mais déjà, les constructeurs ont annoncé que certains modèles de VÉs, tels la Toyota Prius Prime et la Ford Focus Électriques 2018, ne seront vendus qu'au Québec. Autres faits saillants du sondage - La norme véhicules zéro émission (VZE), reçoit l’appui de presque trois personnes sur quatre. - 85 % de la population aimerait rendre obligatoire l’installation de bornes de recharge électriques dans les stationnements de certains bâtiments, comme les centres commerciaux et les immeubles de logements. - Près de la moitié de la population québécoise serait d’accord avec l’imposition d’une taxe de 10 % à l’achat des véhicules plus polluants que la moyenne.
Source : La Presse
Contribution : Naïma Hassert
La Fisker EMotion fera ses débuts officiels au CES 2018, la première Tesla Model 3 usagée se vend à 150 000 $ US, l'Irlande offrira aux entreprises un an d'allègements fiscaux afin de leur permettre d'ajouter des voitures électriques à leurs flottes, et Mercedes-Benz a l'intention de rendre ses camionnettes tout-électriques : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Voici un complément d'informations sur une des brèves du 1er août dernier.
Un cadre de Mazda, Robert Davis, a renchéri sur la position anti-VÉ de Mazda lors d'une convention d'un groupe de commerce du Michigan cette semaine, a rapporté Automotive News. Dans un séminaire, Davis a déclaré que la mort imminente du moteur à combustion interne est surévaluée, que les gouvernements ne devraient pas rendre les VÉs obligatoires et que les incitatifs pour VÉs devraient être éliminés.
Mazda ne fabrique actuellement aucun modèle électrique ou hybride rechargeable, bien qu'elle ait prétendu l'année dernière qu'elle envisageait d'offrir des VÉs en 2019 pour respecter les règlements de véhicules à zéro émission. Robert Davis était vice-président principal des opérations américaines pour Mazda jusqu'à ce qu'il soit réaffecté à un plus petit rôle plus tôt cette année. Davis a également mentionné l'opposition de Mazda à la notion de « voitures de conformité », un modèle à production limitée vendu uniquement sur certains marchés pour respecter les mandats des véhicules à émission nulle, afin de permettre à un constructeur automobile de continuer à vendre des volumes beaucoup plus élevés de véhicules à haute consommation. Il a déclaré que le but de Mazda est de rendre chaque voiture aussi économe en énergie que possible. Les moteurs à essence utilisés dans les voitures ont une efficacité thermique totale (c'est-à-dire combien l'énergie de l'essence est transformée en mouvement plutôt que gaspillée en chaleur ou en bruit) d'environ 20 à 30%. Les moteurs électriques ont une efficacité d'environ 90% et plus. Les deux perdent de l'efficacité si vous prenez en compte le « long tuyau d'échappement » du forage / expédition / raffinage de l'essence ou de la production / transmission d'électricité - environ un tiers de l'énergie est perdue dans le cas de l'essence et, avec l'électricité, le nombre varie considérablement. Dans l'ensemble, cependant, les VÉs sont beaucoup plus efficaces que les véhicules à essence, quelle que soit la source d'énergie utilisée pour les alimenter. L'avis d'Electrek Les commentaires de Davis peuvent être lus comme un résumé des arguments de la campagne de désinformation des frères Koch. Si vous le permettez, nous détruirons tous les arguments contre les VÉs un par un. Les « incitatifs » Tout d'abord, Davis a déclaré que le crédit d'impôt fédéral de 7 500 $ et tous les mandats de VÉs devraient être éliminés, laissant ainsi le gouvernement garder les 7 500 $ et l'industrie trouver le meilleur moyen de garder l'air le moins pollué possible, peu importe comment ces normes sont définies. Cette position ne reflète pas l'opinion de sa propre entreprise sur ces normes. Pas plus tard que le mois dernier, les groupes de l'industrie qui représentent presque tous les constructeurs automobiles (y compris Mazda, en tant que membre de JAMA) ont fait pression sur la Chine pour arrêter leur mandat de VÉs et, récemment, Mazda a également fait pression sur le gouvernement américain pour bloquer les futures normes d'émissions de carburant de l'EPA. Au-delà de ça, il est également très étrange qu'un dirigeant de l'industrie se prononce contre les incitations fiscales offertes à son industrie. Telle est l'opposition de Mazda aux VÉs, apparemment. Mais cela soulève un autre point : et si nous éliminons tous les incitatifs? Les voitures à essence bénéficient d'une énorme subvention sous forme d'externalités qui ne sont pas évaluées en terme de prix. Un rapport du FMI évalue la subvention totale de l'énergie sale dans le monde (dont l'essence représente une part importante) à 5,3 trillions de dollars par an. Une autre étude suggère que les coûts sociaux (santé, réchauffement climatique et autres) de la combustion de l'essence sont de 3,80 $ le gallon d'essence et de 4,80 $ le gallon de diesel. Si on assume que la voiture moyenne dure 150 000 miles (240 000 km) et qu'on la compare à l'efficacité moyenne de Mazda de 29,6 mile par gallon, la Mazda moyenne vendue aujourd'hui bénéficiera de 19 254 $ en « incitatifs » en n'ayant pas à payer le coût de la pollution qu'elle émet (3,80 $ X (150 000 / 29.6)). C'est bien plus que le crédit de 7 500 $ dont profitent les VÉs. C'est pourquoi le PDG de Tesla, Elon Musk, a affirmé à plusieurs reprises qu'il aimerait que tous les incitatifs soient éliminés, à la fois pour les VÉs et les véhicules à essence, et les voir concurrencer sur un terrain de jeu équitable, parce qu'actuellement, les incitations sont avantageuses pour les véhicules à essence, pas pour les VÉs. Le recyclage Davis mentionne également l'un des points de discussion préférés des gens qui sont contre l'environnement, qui consiste à profiter de l'ignorance du public sur la technologie de la batterie pour affirmer que les batteries au lithium-ion sont dangereuses à jeter. La raison pour laquelle ce travail de peur fonctionne pour le public est dû au fait que les batteries auxquelles les gens sont habitués, celles des véhicules à essence, y compris celles de toutes les Mazda, sont des catastrophes environnementales. Les batteries au plomb sont extrêmement dangereuses si elles ne sont pas éliminées correctement. Heureusement, il existe des programmes extrêmement efficaces qui ont réussi à atténuer cela, avec 99% (!) des batteries d'auto usagées qui sont recyclées (c'est pourquoi vous obtenez une réduction sur une nouvelle batterie lorsque vous remettez l'ancienne). Il est heureux que ces programmes existent, car la plupart des VÉs utilisent encore des batteries au plomb, à l'exception notable de la Tesla Roadster. Les batteries au lithium-ion, cependant, sont loin d'être aussi dangereuses. Contrairement aux batteries au plomb, les batteries au lithium-ion ne sont généralement pas considérées comme des déchets dangereux et la plupart des éléments sont considérés comme sûrs pour les incinérateurs et les sites d'enfouissement. En outre, si un programme de recyclage de batteries au plomb peut atteindre 99% d'efficacité avec un rabais de seulement 10 $ en échange du retour de l'ancienne batterie, on pourrait penser qu'un programme de recyclage de batteries au lithium-ion beaucoup plus grand et beaucoup plus coûteux, avec une réduction beaucoup plus importante pour retourner les piles usées (par exemple, le programme de remplacement de la batterie de Nissan pour la LEAF qui offre un rabais de 1 000 $ pour rapporter votre ancienne batterie), pourrait atteindre une efficacité similaire. Actuellement, il existe peu de programmes du genre : il n'y a pas beaucoup de batteries de VÉs existantes puisque la plupart des VÉs sont relativement nouveaux. Mais la Gigafactory de Tesla envisage d'intégrer le recyclage de la batterie, ce qui devrait être facile à faire puisqu'ils pourront assembler et démonter les batteries avec les mêmes machines. Ce serait plus efficace qu'une installation de recyclage conçue pour recycler tous les différents types de piles, ce qui explique pourquoi l'argument de Davis, qui affirme que les batteries de VÉs ne peuvent pas être recyclées aussi facilement que les batteries de téléphones cellulaires n'a aucun sens, surtout si Tesla utilise une taille de batterie standard qui est utilisée ailleurs dans l'industrie. Les émissions Le troisième point à défaire est l'argument du « long tuyau d'échappement » mentionné ci-dessus, que Davis souligne en disant que les VÉs ne sont pas à « émissions nulles » mais à « émissions à distance, ou émissions déplacées ». L'industrie polluante aime souvent prétendre que les VÉs polluent autant que les voitures à essence. S'il est vrai qu'il existe évidemment des émissions émises dans de nombreux types de production d'électricité, les VÉs sont plus efficaces que les voitures à essence, peu importe d'où provient l'électricité pour les alimenter. La Union of Concerned Scientists a produit plusieurs rapports à ce sujet, et les a mis à jour quelques fois pour montrer que les VÉs ne deviennent que plus propres à mesure que le temps passe. Dans une autre étude, l'Union a démontré que les voitures à essence ont eux-mêmes un « long tuyau d'échappement », puisque la production d'essence entraîne une baisse d'efficacité de 26%. Ainsi, les véhicules à essence de Mazda ont eux-mêmes beaucoup d'émissions « à distance ». Bien sûr, toutes ces émissions peuvent être complètement éliminées en plaçant des panneaux solaires sur le toit de votre maison, que de nombreuses entreprises offrent à un prix initial de zéro dollar et à un prix mensuel qui est plus bas que votre facture d'électricité actuelle, ce qui en fait un choix évident en particulier pour ceux qui ont un VÉ. Et puis, il y aura bientôt le toit solaire de Tesla. Les voitures de conformité L'opposition de Mazda aux voitures de conformité, que Davis soulève dans son discours, a du sens. Oui, il serait préférable de produire beaucoup d'automobiles efficaces en énergie au lieu de perdre de l'argent sur quelques voitures hyper efficaces et de continuer à polluer avec beaucoup de voitures gourmandes en essence. Et le paradigme actuel laisse les entreprises qui se concentrent sur des voitures performantes, telles que Tesla, profiter beaucoup moins des entreprises qui se concentrent sur des voitures inefficaces. Malgré que Mazda soit appelée le constructeur automobile le plus efficace en Amérique, j'inclue Mazda dans la dernière catégorie, celle des constructeurs industriels inefficaces. Selon les normes fédérales CAFE, l'économie moyenne de Mazda pour sa flotte de voitures particulières est de 41,9 et celle de Tesla est à 314,4. Mazda pourrait prétendre qu'il est facile pour Tesla d'atteindre ce nombre parce qu'elle ne vend que quelques véhicules de toute façon, mais les ventes de Mazda aux États-Unis s'élèvent à environ 300 000 (bien que ses ventes aient chuté l'année dernière sous le régime de Davis malgré l'augmentation des ventes d'automobiles américaines). Les ventes de Tesla seront probablement à peu près au même niveau au cours de la prochaine année ou deux, mais il est peu probable que leur score CAFE baisse au niveau de Mazda. Et cette comparaison avec Tesla renvoie à l'autre excuse qui est souvent faite pour Mazda, qui est que c'est un fabricant relativement petit et qu'il ne peut donc pas consacrer suffisamment de ressources aux groupes motopropulseurs avancés. Tesla est également un petit fabricant, plus petit que Mazda en ce moment en termes de ventes, et pourtant, elle semble n'avoir aucun problème à proposer des groupes motopropulseurs avancés et encore faire des voitures de manière rentable. Alors, que tu choisisses une excuse ou l'autre, Mazda, aucune d'entre elles ne fonctionne vraiment. Davis fait également référence aux commentaires de Sergio Marchionnne de Fiat, qui dit avoir perdu de l'argent sur la Fiat 500e, se plaignant qu'une autre raison pour laquelle Mazda ne fait pas de voitures de conformité est qu'il est absurde de forcer les fabricants à perdre de l'argent sur certains modèles simplement pour faire face à un obstacle réglementaire. Ce serait stupide, mais encore une fois, nous avons une comparaison avec Tesla, dont 100% des voitures sont conformes à la réglementation zéro émission, et pourtant elle parvient à avoir une des plus hautes marges brutes de l'industrie automobile. Conclusion Donc, Robert Davis, oui, nous « respirons tous le même air, et il est plus logique que chaque voiture soit aussi efficace qu'elle puisse l'être ». Donc, arrêtez d'être ridicule et commencez à faire des VÉs. Et cela vaut pour le reste de l'industrie aussi. La position de Davis n'est pas atypique de l'industrie, et de nombreux autres cadres souffrent du même niveau d'obstination à essayer de justifier la poursuite de leurs affaires habituelles. Mais le temps passe. L'avancement technologique et le progrès se produiront qu'ils soient à bord ou non. Mazda se révèle être sans pertinence si elle continue à miser sur les moteurs à combustion interne. Il se peut que cela ne se reflète pas dans le prochain rapport trimestriel (cependant, dans le cas de Mazda, avec la baisse des chiffres d'affaires dans une industrie en croissance, peut-être ce le sera), mais la tendance se poursuivra même si les cadres de l'industrie comme Davis gardent confortablement leurs têtes dans le sable alors que les ventes continuent de chuter.
BMW Canada a un plan pour capitaliser sur le grand programme québécois de VÉs, Honda et Yamaha font équipe pour des essais de motos électriques, Tesla compte produire 700 000 Model 3 annuellement, et la première ligne de contact aérienne pour charger les camions électriques en mouvement est en construction sur l'Autobahn en Allemagne : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
La Tesla Model 3 cache trois surprises, y compris une carte de la planète Mars, les camions électriques sont plus importants pour réduire les émissions que les voitures électriques, un cadre de Mazda présente sa stratégie qui consiste à prétendre que l'avenir ne sera jamais électrique, et toutes les Maseratis seront électrifiées à partir de 2019 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Depuis le 1er janvier 2016, les péages sont gratuits en tout temps pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables qui passent les ponts à péages des autoroutes 25 et 30.
L’AVEQ a récemment procédé à une demande d’accès à l’information afin d’obtenir les chiffres concrets liés à la mise en place de cette mesure. Les données en termes de nombre de passages uniques et de valeurs monétaires mensuelles ont été fournies.
Concession A25
Sur le pont de l’A25, les passages gratuits mensuels ont progressé de 4454 en janvier 2016 à 25 587 en mai 2017. En rythme annualisé, c’est une croissance de 81% qui est observé. La tendance montre une croissance linéaire ce qui est bien illustré par le graphique ci-bas qui montre la valeur des passages en dollars. |
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