Les stations de recharge pour véhicules électriques sont encore très rares dans les stations d'essence, malgré qu'il en existe quelques-unes dans les provinces de l'ouest. Plus tôt cette année, une station d'essence Pétro-Canada à Crossfield en Alberta s'est équipée d'une borne de recharge gratuite. Il n'y a rien de remarquable à cela, à l'exception que la station se situe au cœur de la région des sables bitumineux. La borne de recharge est une SunCountry L2 de 100 Ampères, pouvant fournir 19,2 kW de puissance aux véhicules électriques, selon la capacité de leur chargeurs. Crossfield La ville de Crossfield est située à environ 50km au nord de Calgary, la capitale canadienne de l'énergie fossile. Aux abords de l'autoroute 2, Crossfield relie Calgary à Edmonton. Ces villes sont à une distance approximative de 300 km, une distance qui peut être parcourue sans recharge uniquement par les Teslas. Alberta Malgré une population d'environ 4 millions d'habitants, on compte actuellement environ 100 véhicules électriques à batterie (VÉB) enregistrés dans la province d'Alberta. On y dénombre aussi une centaine de véhicules électriques hybrides branchables. Initiative Pétro-Canada est un producteur et un détaillant de produits pétroliers, est une division de Suncor qui est le plus grand producteur du bitume avec son gisement à Fort McMurray en Alberta. Sa raffinerie, située à Edmonton produit plus de 135 000 barils de produits pétroliers par jour. Suncor et Pétro-Canada ne sont pas impliqués dans l'initiative pour la mise en place d'une borne de recharge. La station Petro-Canada à Crossfield est gérée de manière indépendante par un franchisé. Ce dernier serait l'instigateur du projet. La société propriétaire de la franchise exploite environ 20 stations d'essence à travers le Canada. Selon les résultats de cette installation pilote, la société de franchises pourrait envisager d'ajouter l'infrastructure électrique du véhicule à d'autres stations ainsi. Pour citer un représentant de la compagnie, la portée des véhicules électriques est une autre façon de fournir des services aux automobilistes, "et ce est ce que nous faisons". Si vous êtes l'un des propriétaires de VÉ de l'Alberta, ou si vous prévoyez un voyage à travers le continent, voici une chance de montrer le soutien de stations de recharge dans les zones improbables. Source : Greencarreports.com
Cet article est un résumé de l'article original. Contribution : Richard Lemelin Saint-Hyacinthe, en Montérégie, devient la première municipalité québécoise à transformer des matières organiques en gaz naturel afin d'alimenter sa flotte de véhicules municipaux. La Ville a inauguré son nouveau Centre de valorisation des matières organiques, où les déchets de 23 municipalités et d'entreprises agroalimentaires de la région seront traités. Il s'agit d'un projet de près de 50 millions de dollars auquel ont participé les gouvernements fédéral et provincial. Saint-Hyacinthe a acquis une technologie européenne pour traiter les déchets organiques dans son nouveau centre. Les résidus issus des bacs bruns des citoyens et des entreprises sont d'abord broyés pour produire un consommé, qui est ensuite versé dans les biodigesteurs de l'usine de biométhanisation de Saint-Hyacinthe, déjà en opération depuis 2010. Une flore bactérienne digère ensuite ce consommé et le transforme en biométhane qui, une fois purifié, devient du gaz naturel. Au départ, sept véhicules municipaux seront propulsés par cette source d'énergie, mais l'objectif est d'en alimenter une cinquantaine éventuellement. La Ville espère ainsi économiser plus d'un demi-million de dollars par année en carburant et en chauffage de ses véhicules. Les surplus vendus à Gaz Metro Saint-Hyacinthe a aussi conclu une entente de principe pour vendre les surplus de gaz naturel générés, jusqu'à 13 millions de mètres cubes par année, à Gaz Metro. Un premier accord du genre a déjà été rejeté par la Régie de l'énergie, mais le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, croit que cette fois-ci sera la bonne. « C'est sûr qu'on est confiant d'obtenir l'autorisation du côté de la Régie de l'énergie. Le dossier est plus attaché, mieux ficelé. On a beaucoup plus d'appuis qu'on pouvait avoir au départ. Le dossier gagne à être connu et assurément, on aura ce qu'il faut pour aller de l'avant. » L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique salue l'initiative de la Ville de Saint-Hyacinthe et y voit la preuve qu'il est possible de produire de l'énergie à partir de matières organiques putrescibles. Son président, André Bélisle, espère maintenant que d'autres municipalités emboîteront le pas. « Il faut que les gens voient. C'est un peu bête, mais comme on dit, il faut y toucher pour en avoir la conviction. Maintenant, on voit très bien que ça fonctionne et que c'est payant. »— André Bélisle, président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique Le gouvernement Couillard, lui, voit dans ce projet un élément important pour tenter d'améliorer le bilan de la province en matière de récupération des matières organiques. Le Québec accuse un retard important à cet égard. Selon une étude de Statistique Canada publiée l'an dernier, la province se classe bonne dernière au Canada pour ce qui est du compostage par ménage, avec un taux de 42 %, loin derrière l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse ou l'Ontario. De plus, selon la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, le gouvernement vise un objectif de récupérer 60 % des déchets organiques d'ici 2015. Or, la province demeure loin de la cible, avec un taux qui n'atteint même pas 40 %. Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, demeure néanmoins optimiste. « Par la magie gouvernementale, l'année 2015 se termine le 31 mars 2016. [...] Alors, on a encore un peu de temps. [...] Il y a des résultats encourageants, il y a moins de matières qui se retrouvent dans le trou, on recycle plus. [...] Il y a du chemin à faire, mais nous sommes sur la bonne voie. » Le Québec s'est donné pour objectif d'interdire l'enfouissement des déchets organiques putrescibles en 2020. Source: Radio-Canada Contribution: Simon-Pierre Rioux
Principaux résultats
"En dépit de la perception largement répandue que les énergies renouvelables sont coûteuses, on voit que : "La mise au rancart de ces subventions permettrait d’égaliser les chances de développement entre les énergies renouvelables et des combustibles fossiles." Sans surprise, l'Agence internationale de l'énergie suggère donc que l'élimination des subventions d'exploration devrait être une priorité pour les gouvernements du G20 dans leurs efforts pour respecter leurs engagements existants. Source: CleanTechnica
Collaboration: Dany Labrecque, membre AVÉQ Le coût de l'énergie solaire se dirige vers quatre cents par kilowatt-heure Le soleil pourrait être la principale source d'électricité dans le monde au milieu du siècle avec la quantité de nouvelles installations de panneaux photovoltaïques (PV) qui a grimpé à 100 MW par jour, selon deux nouveaux rapports. À la fin de 2013, on retrouvait une capacité de génération de 137 milliards de watts (gigawatts) de panneaux photovoltaïques installés dans le monde. Le rapport prévoit 4 600 GW de capacité photovoltaïque installée d'ici 2050, ce qui permettrait d'éviter l'émission de jusqu'à 4 gigatonnes (Gt) de dioxyde de carbone (CO2) par an. Les nouvelles technologies solaires sont prometteuses Plusieurs technologies sont prêtes à améliorer le rendement des cellules photovoltaïques (PV), la technologie qui transforme les rayons du soleil en électricité. Actuellement, les cellules PV à base de silicium ont un taux d'efficacité d'environ 20%, ce qui signifie que 80% du rayonnement solaire qui frappe un panneau de toit est perdu. Le MIT, quant à lui, a publié un rapport sur un nouveau matériau qui pourrait être idéal pour convertir l'énergie solaire en chaleur en réglant le spectre du matériau d'absorption juste au bon niveau. Le nouveau matériau convertit d'abord l'énergie du soleil en chaleur, ce qui le fait briller. Par la suite, la lumière peut, à son tour, être convertie en un courant électrique. Le MIT n'est pas le seul à développer de nouveaux matériaux photovoltaïques, plus efficaces. Ohio State University a annoncé ce qu’ils appellent la première batterie solaire du monde. Yiying Wu, professeur de chimie et de biochimie à l'Ohio State, a déclaré que la combinaison batterie / cellules photovoltaïque permettrait de réduire le coût des systèmes d'énergie solaires de 25% au fil du temps. On utilise un panneau solaire pour capter la lumière, et ensuite une batterie pas cher pour stocker l'énergie", a déclaré Wu dans le rapport. «Nous avons intégré les deux fonctions en un seul appareil. Chaque fois que vous pouvez faire cela, vous réduisez les coûts." Source: Computerworld
Contribution: Dany Labrecque, membre AVÉQ NOTE : Cet article est une version résumée de l’original. Le rallye électrique E-Mazing Race débute la semaine prochaine, et nous vous demandons encore votre aide et votre participation à cet événement unique! Stephen Bieda de Sun Country Highway nous demande des volontaires pour offrir la navette à des gens du David Suzuki Foundation Blue Dot Tour Team et à des célébrités du rallye dans nos VÉ. Ville de Québec: 9-10 octobre, 16 octobre Ville de Montréal: 8 octobre, 11-15 octobre Ville d'Ottawa: 17-18 octobre Ce que ça signifie: Certaines personnes du Blue Dot Tour (cliquez sur le lien si vous ne connaissez pas, et laissez-vous inspirer par les mots de David Suzuki) qui sont à Québec par exemple pourraient vouloir se rendre à Beauport pour donner une conférence, ou même simplement Lévis. Si vous êtes sur la liste et que vous vous rendez disponible, il se peut qu'on vous appelle pour vous demander si vous pouvez vous rendre du point A au point B. Si ce n'est pas possible (vous êtes occupé, ou c'est trop loin pour votre autonomie), vous pouvez refuser, et ils vont appeler la prochaine personne sur la liste. Choisissez vos dates de disponibilité selon les villes. INSCRIVEZ-VOUS. C'est simple, et ça offrira un service de navette écologique à des gens qui ont notre planète à coeur. Il est possible qu'on vous appelle 5 fois comme aucune fois. Vous ne perdez rien, mais vous nous aiderez. SVP mettre votre adresse courriel dans le Doodle [LIEN] afin que l'AVÉQ puisse communiquer avec vous pour vous donner plus d'information et prendre toutes vos coordonnées qui seront refilées aux responsables du E-Mazing Race. Si nous avons 25 bénévoles du Québec qui s'inscrivent dans l'Équipe AVÉQ, nous aurons une borne de recharge gratuite qui pourra être installée où bon nous semble. Par exemple, Charlevoix en aurait bien besoin... Merci de remplir le Doodle (lien) rapidement. Si vous êtes déjà inscrit, ce serait apprécié si vous pouviez nous envoyer un courriel à emazing@aveq.ca pour qu'on sache qui fait partie de l'Équipe AVÉQ.
C'est ainsi que se termine la semaine "National Drive Electric Week" pour sensibiliser la population aux avantages de rouler électrique, et de simplement les informer que les voitures électriques sont bel et bien disponibles en Amérique! Merci à tous nos bénévoles aux quatre coins de la province de leur support! L'AVÉQ est fière d'annoncer qu'elle parraine la Marche Mondiale pour le Climat, qui aura lieu à Montréal le 21 septembre 2014 à 13h00. La Marche mondiale pour le climat prône des valeurs en harmonie avec les nôtres. Ce sera donc un grand plaisir de faire équipe avec cette organisation dans quelques semaines. Nous invitons tous les propriétaires de véhicules rechargeables à se joindre à nous afin d'ouvrir la marche avec leurs véhicules. Cet événement, d’envergure mondiale, bénéficie d’une énorme couverture médiatique et nous tenons à démontrer que nos véhicules rechargeables sont une solution de premier plan pour aider à combattre la pollution atmosphérique. La marche débutera au parc Lafontaine et se terminera au parc Jeanne-Mance à la base du Mont-Royal. Nous invitons tous les propriétaires de véhicules rechargeables à se rassembler au plus tard entre 12:00 et 12:30 au coin de la rue Napoléon et de l'avenue du Parc Lafontaine direction sud. Des indicateurs "MARCHE MONDIALE ICI" seront affichés. À noter que seuls les véhicules rechargeables auront l'autorisation d'accès dans le parc afin d'ouvrir la marche. Nous vous y attendons en très grand nombre. Afin de participer, il vous suffit de vous inscrire en cliquant sur le bouton ci-bas. Pour plus de détails sur l'événement, nous vous suggérons de visiter la page officielle Facebook
Pour toute information supplémentaire concernant l'ouverture de cette marche, veuillez écrire à benevole@aveq.ca Merci de vous joindre à nous afin de promouvoir ce mode de transport, en meilleure harmonie avec notre planète! En date du 31 juillet, 3663 voitures électriques sillonnaient les routes de la province. Ces voitures n'ont pas contribué au déficit commercial annuel de 10 milliards de dollars que les Québécois envoient à l'extérieur de la province pour l'importation de pétrole, ils ont plutôt consommé de l'hydro-électricité produite localement pour une valeur de 1.1 millions de dollars. Les 10 millions $/an économisés par ces électromobilistes en grande majorité auront été réinvestis dans l'économie locale en produits et services. Le consommateur qui réinvesti localement permet de faire travailler la population et d'enrichir sa communauté; ce même montant qui aurait quitté le Québec n'aurait pas permis cet impact qui est difficilement quantifiable puisqu'il génère une onde économique à différents niveaux. Du berceau au tombeau, le cycle de vie d'une voiture à essence moyenne au Québec émet 110 tonnes de CO2 dans l'atmosphère qui sont responsables de coûts sociaux importants; des chercheurs ont tenté de quantifier le coût marginal actuel de chaque tonne de carbone émise dans l'atmosphère, et les gouvernements adoptent une valeur prudente qui est souvent sous-estimée. C'est principalement le coût futur en perte de productivité agricole, en frais de santé et en perte de propriété causée par la montée des niveaux de la mer. Le gouvernement canadien utilise un coût de 28,44$ par tonne, alors que le gouvernement américain retient un coût de 36,00$ / T depuis l'été 2013, qui est plus en ligne avec l'Union Européenne. De son côté, le cycle de vie d'une voiture électrique moyenne au Québec émet 14 tonnes de CO2 dans l'atmosphère, une différence de 96 tonnes. Cela signifie qu'en date d'aujourd'hui, les VÉ permettront d'économiser pour environ 9,9 millions de dollars en coûts sociaux divers selon les estimés canadiens. En 2010, au Québec, les différents moyens de transport ont dégagé dans l'atmosphère plus de 35 millions de tonnes équivalent CO2 de gaz à effet de serre (GES) pour des coûts sociaux de près de 1 milliard$. Pour le Ministère des Transports du Québec, la réduction des émissions de GES est une préoccupation croissante. L'électrification des transports est une alternative facile à implanter au Québec pour un coût d'acquisition abordable en infrastructures - pour un montant de moins de 6 millions$, on pourrait facilement électrifier les autoroutes et les grandes villes du Québec avec une centaine de bornes de recharge rapide pour les citoyens, la livraison et les taxis. À titre de comparaison, la ville de Montréal a dépensé 10 million$ pour l'aménagement de 30 kilomètres de pistes cyclables en 2012. Un autre apport découlant de l'engouement pour ce créneau: la main d'oeuvre et l'industrie spécialisée en électromobilité au Québec qui continuera son expansion et permettra la création de milliers d'emplois. Selon Développement économique, Innovation et Exportation Québec, la province y compte présentement une trentaine d'entreprises et un nombre similaire de centres de recherche et développement. Lorsqu'on combine l'achat d'électricité de 1,1 M$ et les coûts économisés en GES de 760K$, c'est une somme de près de 2,0 M$ qui est contribuée uniquement par les 3663 voitures électriques sur nos routes. Ce chiffre est encore plus important lorsqu'on calcule le roulement de cet argent dans l'économie locale et la contribution de la filière électrique au Québec. Pour d'autres articles et liens sur l'impact environnemental et social des voitures électriques, consultez cet article. Source: AVÉQ, MTQ, EQ, IREC C'est l'une des questions récurrentes posées par les sceptiques de voiture électrique: Oui, mais, qu'est-ce qu'il va se passer avec toutes ces batteries? Ne vont-elles pas se retrouver dans les décharges? Nous savons déjà que la batterie de voiture au plomb-acide de 12 volts semble être le bien de consommation le plus recyclé dans le monde - même si c'est en grande partie pour des raisons de sécurité, comme le plomb est beaucoup plus toxique que les matériaux de batteries lithium-ion. Plus récemment, les constructeurs automobiles hybrides ont eu des programmes pour reprendre les batteries et les éliminer en toute sécurité pour une période de 15 ans. Ces cellules nickel-hydrure de métal contiennent des métaux précieux avec une valeur de recyclage connue. Mais pour les batteries lithium-ion de grande capacité utilisées dans les voitures électriques, la solution ne sera peut-être pas la même. Un nouveau rapport de l'Institut des transports Mineta à l'Université d'État de San Jose en Californie suggère que dans 20 ans, il pourrait y avoir de 1,3 million à 6,7 millions de batteries usagées de véhicules électriques. Selon le rapport, tel que couvert par Recycling International (via ChargedEVs), environ 85% de ces batteries pourraient être utilisées à des usages différents, alors que 15% seraient trop endommagées pour une utilisation quelconque. Il n'y a peut-être pas un modèle d'affaire en les recyclant. Les matériaux dans une batterie au lithium-ion sont relativement peu coûteux, et même avec les avancées technologiques, le rapport estime que seulement 20 pour cent du coût de recyclage pourrait être récupéré par la vente des matériaux récupérés. Au lieu de cela, la valeur se situera dans les utilisations secondaires - en fonction, bien sûr, de la valeur que le marché attribue à un pack d'occasion. Le rapport suggère que, bien que ce domaine est "moins bien défini," la réorientation des packs pour d'autres utilisations pourrait être rentable pour un coût de 83 $ à 114 $ (US) par kilowatt-heure. Pour une batterie de Nissan Leaf (24-kWh) usagée, la valeur pourrait varier de $2,000 à $2,750. Le coût de remplacement d'un nouveau bloc de batterie pour une Leaf (sur laquelle Nissan a dit qu'il perd de l'argent aujourd'hui) est de 5500 $ (US), en supposant l'ancien bloc est retourné à Nissan (et le fabricant a ses propres plans pour la ré-utilisation de ces batteries). Parmi les applications potentielles, on retrouve l'association d'une batterie de voiture électrique avec des panneaux solaires photovoltaïques à usage domestique, permettant aux propriétaires non seulement de produire de l'électricité renouvelable, mais de la stocker. La maison moyenne américaine utilise 32 kWh par jour, donc une batterie d'une Nissan Leaf dans laquelle il resterait 16 kWh de capacité utilisable pourrait alimenter la maison une bonne partie de la journée. Et les compagnies d'électricité envisagent les possibilités de dissocier ces maisons du réseau de façon temporaire pendant les périodes de pointe, réduisant le pic de la charge pour la compagnie, période dispendieuse pour une compagnie d'électricité. Une chose est certaine, cependant: Comme Nissan le fait déjà, tous les fabricants de voitures électriques auront (éventuellement) un programme pour reprendre leurs batteries usagées ou endommagées. Certains d'entre eux verront là un avantage dans leur réparation - remplacer les modules défectueux et remettre sur le marché comme étant des batteries remises à neuf - tandis que d'autres peuvent créer des entreprises distinctes pour les vendre à des fins secondaires. Ce qui signifie que c'est seulement une question de temps jusqu'à ce qu'un «marché noir» émerge. Psst, mon pote: Vous voulez acheter une batterie de voiture électrique usagée? Source: Green Car Reports Selon les dernières données du US Energy Information Administration (EIA), l'énergie renouvelable connait un essor sans précédent aux États-Unis présentement, alors que l'augmentation de l'approvisionnement en éolien et en solaire ainsi que de la géothermie et biomasse dépasse l'apport en l'énergie de source hydro. On estime que d'ici 2040, l'énergie renouvelable offrira le double de production des sources hydro.
On remarque un changement important par les États s'approvisionnant en électricité principalement de sources polluantes tel le charbon prendre le virage vert, ce qui permettra de diminuer les émissions de gaz à effet de serre dans ce pays de 314 millions de population. L'impact sera bénéfique aussi pour les transports écologiques, alors qu'on s'attend à un changement de mentalité des opposants aux VÉ s'approvisionnant en électricité de sources polluantes. Source: EV News Report Le bilan annuel du PACC 2006-2012 est maintenant public et nous pouvons voir quels sont les résultats des stratégies utilisés dans les secteurs des transports, de l’énergie et des matières résiduelles. Au niveau des transports, secteur responsable de 43 % des émissions de gaz à effet de serre de la province, les actions ont permis de réduire de 464 kilotonnes équivalent CO2 (kt éq. CO2). Les efforts pour arriver à ces résultats visaient à réduire l’auto-solo par des alternatives comme le transport collectif et réduire l’émission de GES du parc automobiles de la province ainsi que du transport des marchandises. Entres autres, le programme Roulez électrique offrant un rabais à l’achat ou à la location de véhicules écoénergétiques a aidé à mettre sur les routes québécoises près de 5 800 véhicules électriques, hybrides ou hybrides rechargeables. Au niveau de l’énergie, quelques 360 kt éq. CO2 de réduction ont été réalisés au 1er mars 2013. Différents programmes d’efficacité énergétique tant pour les particuliers, les industries, les institutions, les commerces et les municipalités ont participé à cette réduction en plus d’un programme de réduction d’utilisation du mazout. Au niveau des matières résiduelles, des règlements ainsi que de l'aide financière pour le captage et le brûlage des biogaz des sites d’enfouissement a permis de réduire les GES de 706 kt éq. CO2. Le PACC 2006-2012 vient de prendre fin. Le gouvernement est bien décidé à poursuivre sur son élan. Le nouveau Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques est maintenant disponible. Il en résultera encore une fois de plusieurs programmes ayant de nombreuses retombées positives. Outre la réduction de GES, les bénéfices environnementaux, sociaux et économiques améliorent notre qualité de vie au quotidien. Source: FAQDD La France et Hydro-Québec s'entendent pour joindre leurs efforts de recherche dans le domaine des matériaux de batterie de haute performance dans le cadre du grand projet de l'électrification des transports. Le stockage de l'énergie est un des enjeux majeurs qui permet d'assurer performance, sécurité et viabilité économique pour de nombreuses applications. Entres autres pour l’utilisation des énergies renouvelables dans les réseaux électriques, les réseaux de recharge rapide des véhicules électriques, hybrides et les transports publics. La région Aquitaine investit 12 % de son budget annuel dans la recherche, l’innovation et le développement industriel dans le stockage et la mobilité électrique. Hydro-Québec est productrice, distributrice et transporteuse d'électricité provenant de source d'énergie renouvelable. Elle investie annuellement plus de 100 millions de dollars en recherche et développement au travers de sont institut de recherche, l'IREQ. Pour plus d’information et la source de cet article : http://www.reseau-environnement.com/fr/nouvelles/electrification-des-transports-hydro-quebec-et-la-france-collaborent-afin-de-soutenir-la-rd-sur-les-batteries Voici un excellent article de John Voelker sur le favoritisme de l'État de Californie par rapport à l'hydrogène, que nous vous suggérons de lire attentivement. Voir notre position face à l'hydrogène [lien] Depuis plus de 20 ans que les manufacturiers proposent l'hydrogène comme étant le carburant du futur, n'émettant que des vapeurs d'eau. Un véhicule totalement zéro émission de gaz à effet de serres. Sauf pour la production d'hydrogène, qui présentement utilise les gaz de schistes comme source principale d'hydrogène; on connait les effets néfastes de la fracturation hydraulique pour l'extraction de ces gaz. De même, séparer les atomes d'hydrogène de l'eau (H2O) demande beaucoup d'électricité et de puissance - les manufacturiers tel Honda et Toyota espèrent à terme pouvoir utiliser la puissance de l'énergie solaire pour que chaque station d'approvisionnement d'hydrogène devienne énergétiquement indépendante. Présentement, selon la loi Zéro Émission, les crédits de la Californie offerts aux véhicules ZÉ sont basés sur deux critères: l'autonomie du véhicule, et le temps de recharge. Une LEAF obtient 3 crédits ZEV (moins de 160 km d'autonomie), une Tesla 5 crédits, et un Hyundai Tucson hydrogène 7 crédits. Des crédits supplémentaires sont donnés pour une recharge/plein de carburant fait en moins de 10 minutes. Ces crédits d'une grande valeur monétaire sont un fort incitatif pour les manufacturiers. L'État de Californie offre aussi des incitatifs financiers au consommateur pour l'achat d'un véhicle ZÉ: 2500$ pour un VÉ à batterie, 5000$ pour un VÉ à hydrogène. Ils vont aussi investir des centaines de millions de dollars pour établir un réseau de bornes d'hydrogène, un coût beaucoup plus important que tout le réseau mondial prévu de Superchargers Tesla. Et le consommateur lui? Un avantage indéniable de la voiture 100% électrique est son faible coût d'approvisionnement en énergie; une borne de recharge à la maison permet au propriétaire d'avoir un véhicule tout frais, tout prêt à l'action pour quelques sous par jour. Le prix de l'hydrogène sera forcément très élevé, et permettra de continuer notre dépendance aux grandes pétrolières à travers leurs stations-service. BP a récemment prédit qu'il restait 53,3 ans de pétrole brut dans les réserves mondiales si nous continuons le même rythme de production. Les compagnies pétrolières se doivent donc de trouver de nouvelles sources d'énergie à vendre au consommateur, sinon elles risquent l'extinction comme l'a vécu récemment le géant de la photographie-pellicule KODAK et bien d'autres industries dans le passé. L'hydrogène est donc bon pour la survie de l'industrie pétrolière, mais moins avantageux financièrement pour le consommateur. «Fracking operations have reportedly caused earthquakes [lien], as well as other environmental maladies, but if this is the stuff that will power your average econobox, then hopefully we’ll figure out a safer way to get to it.»
Rolling coal : l’expression fait référence à une nouvelle mode qui consiste à modifier son camion diesel pour augmenter ses émissions polluantes. Et pourquoi certains Américains dépenseraient-ils jusqu’à 5 000$ pour s’adonner à une telle pratique? Pour faire suer les environnementalistes qui veulent réduire les émissions de C02, selon ce reportage. Alors que plusieurs d'entre-nous se forcent à améliorer notre bilan environnemental, des crétins s'amusent à polluer de manière dangereuse nos routes et nos sportifs (cyclistes, coureurs, patineurs). Ridicule, choquante, cette mode fera-t-elle son chemin jusqu'au Québec? Quelle sera votre première réaction en rencontrant un hurluberlu vous boucaner ainsi? Bonjour, Je vous invite à visualiser cet excellent reportage du journaliste Martin Ross de V-Télé qui a été réalisé le soir de l'événement "Les Rendez-vous Branchés" organisé par Équiterre. Malheureusement, ce reportage est seulement passé sur la chaîne locale de Rimouski et il n'était pas disponible par internet. Nous avons dû filmer le reportage avec un iPhone à partir de la télévision alors vous verrez un reflet dans l'image. Néanmoins, le contenu est excellent et ce reportage mérite d'être écouté. Rémi St-Amant Délégué régional Bas-St-Laurent C'est au Canada qu'a débuté le mouvement de mettre des vignettes d'avertissement sur les paquets de cigarettes, qui est maintenant un phénomène mondial. Présentement sur Indiegogo, un projet cherche du financement afin de débuter un programme similaire pour les pistolets de pompes à essence! Si vous désirez soutenir ce projet canadien qui ne cherche que 6,500$ en financement, et qui pourrait un jour permettre de sensibiliser la population d'une autre façon, rendez vous sur le site d'indiegogo dès maintenant! MàJ: notre membre Denis P. a de plus grandes ambitions avec ce projet! (photo truquée en blague...)UN GRAND SUCCÈS, MERCI À TOUS!!!C'est l'événement le plus important en développement durable au Québec en 2014 Du 6 au 8 juin au Parc Olympique de Montréal, le Projet Écosphère réunira plus de 200 exposants, et vous présentera 40 conférences [lien] sur tous les sujets possibles: champs électromagnétiques dans nos maisons, les hydrocarbures du St-Laurent, Fondation David Suzuki, le marché du carbone au Québec, la réduction de notre dépendance au pétrole, crise des changements climatiques, ville intelligente, maison autonome.... Mylène Paquette nous parlera de sa traversée de l'Atlantique en 129 jours; Steven Guilbeault discutera des changements climatiques; Maxim Martin et Gilbert Rozon nous ferons rire à la Soirée des Moins Sages; Dr Dominique Belpomme et Louise Vandelac nous renseigneront sur les recherches prometteuses sur le cancer; Marco Calliari, Nuzan Tara, et Madcooks nous ferons danser avec des musiques endiablées. Il y aura un espace pour enfants avec escalade, modules d'hébertisme, et modules pour tous les goûts, ainsi que des promenades en tracteur électrique!! Essais Routiers avec L’AVÉQ au 4141, av. Pierre-De Coubertin Venez rencontrer l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) qui seront présents samedi et dimanche afin de vous informer sur les avantages de conduire un véhicule électrique dans notre province, et aussi répondre à toutes vos questions concernant leur utilisation. Vous aurez aussi l’occasion unique de faire des essais routiers avec les populaires Nissan Leaf, Mitsubishi iMiev, Smart ED et Chevrolet Volt en compagnie des propriétaires.
Merci de partager avec vos amis/parents sur FaceBook et TwitterLes Rendez-vous branchés, initiés par Équiterre en collaboration avec ses partenaires, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles et Hydro-Québec, sont lancés aujourd’hui à Montréal, à la Maison du développement durable, en compagnie d’experts et de nombreux participants. Cette vaste campagne de sensibilisation s’est donné pour but de rejoindre et d’informer des milliers de citoyens sur l’électrification des transports au moyen d’une tournée qui s’arrêtera dans neuf villes du Québec : Montréal, Laval, Gatineau, Rimouski, Boucherville, Trois-Rivières, Saguenay, Québec et Sherbrooke. « L’électrification des transports au Québec représente une solution intéressante considérant que le transport routier est responsable de 42,5 % de nos émissions de gaz à effet de serre et de 75 % de notre consommation totale de pétrole », souligne Steven Guilbeault, porte-parole de la campagne et directeur principal d’Équiterre. « Pour obtenir un impact environnemental majeur et durable en matière de transport, ce passage vers l’électrification doit toutefois s’accompagner de mesures visant l’aménagement urbain ainsi que le développement des transports collectifs et actifs », a-t-il ajouté. Grâce à cette initiative, Équiterre démontre que l’électrification des transports gagne en popularité auprès de nombreuses villes et organisations du Québec, de même qu’au sein de la population en général, et pourrait passer en vitesse supérieure si certains obstacles et mythes étaient levés. « Les différents gouvernements qui se sont succédés ont mis en place des incitatifs financiers destinés aux citoyens, aux municipalités et aux entreprises afin de promouvoir l’électrification des transports, en atténuant significativement le prix d’acquisition d’un véhicule électrique et d’une borne de recharge, affirme Renaud Raymond, directeur général du Bureau de l’efficacité et de l’innovation énergétiques au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. Grâce à ces incitatifs, le surcoût de départ à l'achat d'un véhicule électrique est rapidement absorbé par les économies d'essence et d'entretien, ce que beaucoup de gens ne savent pas encore, d’où l’intérêt d’une telle campagne. » «Le plaisir éprouvé par les automobilistes qui roulent électrique est tangible. Nous apportons notre soutien aux Rendez-vous branchés, qui permettent au grand public de vivre l’expérience du véhicule électrique et d’en découvrir tout le potentiel », précise Chantal Guimont, directrice – Planification stratégique et électrification des transports d’Hydro- Québec. « C’est également l’occasion idéale de rassurer les acheteurs potentiels sur l’accessibilité à la recharge offerte par le réseau de recharge public, le Circuit électrique, qui procure aux conducteurs de véhicules électriques une autonomie additionnelle en cas de besoin sur leur parcours. » Des activités branchées Cette tournée s’arrimera autour d’activités sur le thème de l’électrification des transports et proposera aux participants des échanges avec des experts régionaux et nationaux, la diffusion du documentaire La revanche de la voiture électrique, de Chris Paine, ainsi que des essais routiers de véhicules électriques, animés par l’Association des véhicules électriques du Québec et Communauto. Un circuit commenté en autobus électrique s'ajoutera dans certaines villes. Pour participer au Rendez-vous branché près de chez vous Afin de démystifier l’électrification des transports et de saisir cette occasion unique de faire l’essai d’un véhicule électrique, Équiterre vous invite à vous inscrire à votre Rendez-vous branché, au www.equiterre.org/electrique Non, il ne s'agit pas de Calgary! Dubaï, la plus importante ville des Emirats arabes unis, va déployer un vaste réseau de bornes de recharge publique pour véhicules électriques. Ce réseau, qui intervient dans le cadre du projet « Smart City » visant notamment à réduire les pollutions atmosphériques et sonores des transports, porte sur l’installation de 100 stations de charge rapide d’ici la fin 2015. Lorsqu’un pays du Golfe communique sur sa volonté de développer une filière liée aux énergies renouvelables, cette action est immédiatement accueillie avec scepticisme en Europe. Davantage encore lorsqu’il s’agit de la ville de Dubaï et que le sujet du moment traite des véhicules électriques. Le petit Emirat appartenant aux Emirats arabes unis (EAU) est davantage connu pour ses véhicules de police ultra-sportifs – la flotte comprend notamment une Bugatti Veyron, une Lamborghini Aventador ou encore une Ferrari FF – très gourmands en carburant fossile et pour ses projets immobiliers démesurés. Et pourtant, la transition énergétique et économique est amorcée depuis de très nombreuses années : de gigantesques fermes solaires sont en cours de construction et carte blanche a été donnée pour développer les secteurs du tourisme et des nouvelles technologies. Dernier projet en date : l’installation de bornes de recharge rapide à destination des futurs véhicules électriques dont les importations démarreront dès l’année prochaine. Selon l’opérateur Dubaï Electricity & Water Authority (DEWA), l’objectif est de pouvoir circuler sans contrainte avec une voiture électrique d’ici la fin 2015. Pour installer ces stations de charge, DEWA est en pourparlers avec l’autorité dubaïote en charge des transports, avec la municipalité de Dubaï ainsi qu’avec la société Nakheel. Cette dernière, grand groupe immobilier contrôlé par le gouvernement, est à l’origine des archipels artificiels Palm Islands et The World. DEWA a annoncé qu’une feuille de route contenant le calendrier ainsi que les emplacements des bornes de recharge serait publiée dans les prochaines semaines. Au total, il ne faudra que 18 mois à l’opérateur et à ses partenaires pour créer un premier réseau de charge. En parallèle, DEWA s’engage à intégrer une centaine de véhicules électriques dans sa flotte. Les bornes seront principalement installées dans les aéroports, hôtels, centres commerciaux et stations-services. La construction du réseau ainsi que sa gestion seront assurées par l’opérateur public. Le projet est financé via les 299 millions de dollars débloqués dans le cadre du dispositif « Smart City ». Les premiers véhicules 100 % électriques devraient faire leur apparition dans les concessions courant 2015 …
Les automobilistes québécois risquent d'avoir peu de répit avec le prix de l'essence au cours des prochaines semaines.
Même si on prévoit une augmentation des stocks de pétrole aux États-Unis, ce qui amènerait un léger recul du prix brut, les tensions en Ukraine continuent de peser lourd dans la balance. Ajoutons à cela une devise canadienne qui s'est nettement dépréciée depuis un an, et les marges de raffinage qui se maintiennent à un niveau élevé. L'augmentation de la demande en essence est aussi à prendre en compte, alors que nous sommes à quelques semaines seulement des vacances estivales, autant aux États-Unis qu'au Canada. Après avoir dépassé la barre psychologique de 1,50 $ la semaine dernière, il faudra s'attendre, si la tendance se maintient, à atteindre 1, 60 $ le litre d'essence ordinaire d'ici un mois. Depuis le début de l'année, le prix de l'essence vendu aux détaillants a bondi de 21 % par rapport à la même période en 2013. Les détaillants refilent donc la hausse du prix aux automobilistes. Vous pouvez vous procurer une voiture électrique en location dès maintenant pour aussi peu que le prix de 3-4 pleins d'essence par mois: Mitsubishi iMiev, Smart électrique, Ford Focus EV, Nissan Leaf, etc... Rendez-vous sur nos forums pour mieux vous renseigner, et poser des questions à nos membres-propriétaires de VÉ. Source: Canoe Engagé dans un vaste programme de réduction des émissions de CO2, l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol va transporter ses clients en voitures électriques. Les navettes seront assurées en Tesla Model S par 3 compagnies de taxis et ce dès juin prochain. Progressivement, les taxis électriques pointent le bout de leur calandre dans les grandes agglomérations. Le 9 avril dernier, Schiphol Group a publié les résultats d’attribution des concessions de taxis électriques assurant le transport de passagers depuis ou à destination de ses aéroports aux Pays-Bas. 3 sociétés de taxis ont été retenues dans le cadre d’une concession de 4 ans : Zorgvervoer Central Netherlands BV (ZCN), Willemsen de Koning BV et Bergisch, Book & Hoff Frissen BV (BBF). A partir du 1er juin 2014, une centaine de Tesla Model S 100 % électriques assureront désormais les navettes depuis les aéroports néerlandais d’Amsterdam-Schiphol, Rotterdam-La Hague, Lelystad et Eindhoven. Engagé depuis de nombreuses années dans la réduction des émissions de CO2 de sa flotte de transport de passagers, le groupe Schiphol dispose déjà de 36 bus électriques BYD acquis en juillet 2013, de 5 bornes de recharge rapide – 80 % du « plein » réalisé en 30 minutes – dont 2 installées sur la station-service Total à proximité de l’aéroport d’Amsterdam et de 4 limousines hybrides Audi A8 Hybrid pour le convoyage de clients VIP. Détenu à près de 70 % par le Ministère des Finances néerlandais – le reste du capital étant réparti entre les municipalités d’Amsterdam, de Rotterdam et Aéroports de Paris (ADP) –, le groupe fait des taxis électriques une réalité. Dans un pays où, en 2013, seuls 404 véhicules électriques et hybrides rechargeables ont été vendus, cette initiative met en lumière un écosystème électromobile très riche : plus de 4 000 bornes de recharge publique déployées par de nombreux opérateurs et collectivités – dont Fastened et E-Laad –, un dispositif d’autopartage 100 % électrique à Amsterdam mis en place par car2go, droit à la prise facilitée et très efficace pour tout propriétaire de voiture électrique, … Le constructeur Tesla Motors ne s’y est pas trompé : en août 2013, le californien a fait des Pays-Bas – via son usine installée à Tilburg – sa base arrière pour l’assemblage final des Model S, le SAV et les pièces de rechange pour le marché européen. Un pays aussi où on a décidé que les infrastructures seraient installées avant qu'un nombre suffisant de voitures électriques soient en circulation sur les routes. À l'inverse, la province du Québec attend d'avoir un nombre de VÉ assez important avant d'investir dans les infrastructures de recharge à haute vitesse (BRCC), ce qui a été démontré par nombre de pays comme étant une erreur à éviter, puisque c'est la disponibilité des infrastructures de BRCC qui dicte l'adoption des voitures 100% électriques. Les leaders en électromobilité de par le monde ont choisi la voie des infrastructures avec grand succès pour assurer le succès de ce mode de transport. Nos amis chez Plug'n Drive nous ont fait parvenir un graphique très intéressant sur le coût énergétique afin d'effectuer un trajet de 100 kilomètres (et non le coût par 100 km -- par exemple, une hybride branchable qui fait 400 km n'aurait qu'une seule recharge, et un moteur qui consomme le reste du temps... plus dispendieux) Toutes les données sont basées sur des taux d'électricité à $0,0789/kWh, et l'essence à $1,30/litre. La différence minime de prix entre le plus efficace véhicule électrique à batterie (VÉB) - la petite Chevrolet Spark EV - et le VÉB le moins efficace - la massive Tesla Model S - ne doit pas être un facteur de comparaison entre les différents modèles électriques disponibles sur le marché. Par exemple, décider de choisir une Spark versus une iMiev sous prétexte qu'elle permet d'économiser 8 cents par 100 km est un non-sens! Cela signifie une épargne de 16$ par année sur 20,000 km. Si on se concentre sur l'impact financier que peut avoir un VÉ comparativement à un véhicule à combustion, l'avantage est alors facilement démontré. Les données rappellent étrangement le graphique que nous avions déjà présenté sur la pollution causée par ces différents véhicules du berceau au tombeau (voir en encadré) par Marquis Lemieux, délégué AVÉQ - Chaudière-Appalaches J'ai élaboré en 2008, un concept économique de maison à consommation d'énergie nette zéro reposant sur trois des piliers de l'énergie renouvelable soit : le solaire passif, la géothermie et le solaire photovoltaïque, j'ai construit cette maison-laboratoire ou je demeure. J'ai adhéré au programme Autoproduction d'Hydro-Québec avec l'option "mesurage net" qui permet d'injecter les surplus d'électricité produits par mes capteurs photovoltaïques dans le réseau d'Hydro-Québec et ainsi d'obtenir des crédits sur mes factures, crédits que je peux utiliser quand je consomme plus que je ne produis. C'est vraiment la façon la plus rentable de produire son électricité suite à la chute vertigineuse du prix des panneaux solaires. J'ai installé moi-même plusieurs des composantes. En 2012, j'ai acheté une Mitsubishi iMIEV que je recharge avec mon installation solaire domestique et ça fonctionne très bien, j'ai dû bien sûr ajouter quelques panneaux pour compenser la consommation de mon véhicule électrique avec lequel je parcours en moyenne 40 à 50 km par jour ce qui donne une consommation de 5 à 10 kWh/jour dépendamment des conditions. Il est donc facile de produire assez d'électricité d'origine solaire photovoltaïque pour combler ce besoin d'environ 2900 kWh/année dans mon cas, le Québec a un très bon potentiel solaire qui se situe à environ 1150 kWh/kWp c'est à dire qu'un panneau de 1000 W produira environ 1150 kWh par année. Il faut dire aussi pour le cas du Québec que les panneaux solaires sont plus performants par temps froid jusqu'à 25% de plus que leur puissance nominale c'est à dire qu'un capteur de 250 W pourrait produire jusqu'à 312 W par temps froid. L'ensoleillement de la région de Montréal est comparable à celui de Barcelone et celui du reste du sud de la province à celui de San Francisco, impressionnant! Alors on peut dire que de faire rouler son véhicule électrique à l'énergie solaire au Québec est tout a fait possible, logique et économique. Ressources naturelles Canada: Potentiel photovoltaïque et ensoleillement
Plusieurs aéroports américains prennent un tournant vert, en grande partie grâce à des subventions fédérales, en électrifiant leur flotte de véhicules au sol. Parmi ceux-ci, l'aéroport SeaTac de Washington.
Bien sûr, il y a encore le rugissement des moteurs et la frénésie des équipes au sol pour décharger les bagages. Mais le personnel au sol remarque le changement: des centaines de nouveaux remorqueurs de bagages, de camions-rampes et de camions de soutien 100% électriques. Il y a encore quelques vieux véhicules diesel qui restent, mais ils seront bientôt remplacés par 650 voitures électriques. L'aéroport possède une meilleure qualité d'air et les compagnies aériennes dépensent moins. "Ça profite vraiment aux transporteurs. Ils sont capables d'économiser du carburant et de réduire leurs coûts de maintenance avec ces véhicules", a déclaré Russ Simonson, responsable de la qualité de l'air de l'Aéroport Sea-Tac. Alaska Airlines a pris les devants avec plus de 200 véhicules électriques sur le terrain. Le port de Seattle a installé des centaines de stations de recharge aux halls de l'aéroport. Il ne suffit que de les brancher, les laisser charger pendant la nuit et les équipes au sol respirent beaucoup mieux. "Sea-Tac espère être le premier grand aéroport américain à avoir chaque porte d'embarquement équipée de bornes de recharge. Le tout pourrait se produire dans les prochains 18 mois", a rajouté Simonson. Le projet est financé en grande partie par des subventions fédérales. Alaska Airlines s'attend à économiser US$300,000 par année en coûts de carburant.
En raison du pic de pollution, le gouvernement Français a annoncé que la circulation serait alternée dans la capitale et la petite couronne lundi matin. Seules les immatriculations impaires pourront circuler à Paris, et dans 22 communes des Hauts de Seine, du Val de Marne et de la Seine Saint Denis. Tous les véhicules à l'immatriculation paire, ne bénéficiant pas du stationnement résidentiel, pourront se garer gratuitement à Paris.
Toutes les autres mesures (gratuité des transports en commun, stationnement résidentiel, Vélib', Autolib'...) sont reconduites jusqu'à lundi soir, dans une tentative pour s'attaquer à des niveaux dangereux de pollution de l'air . Ce n'est que la deuxième fois depuis 1997 qu'une telle restriction a été appliquée. Le gouvernement français a pris cette décision après que la pollution de l' air ait dépassé les niveaux sécuritaires pendant cinq jours de suite à Paris et dans les environs. Ne sont pas concernés: les véhicules vertueux (électrique, hybride, gaz, co-voiturage 3+) et les véhicules de service et de livraison entre autres... Les conditions de smog ont été causées par une combinaison de nuits froides et de journées chaudes, qui ont empêché la pollution de se disperser. La qualité de l'air de la capitale a été l'une des pires au dossier, les agences environnementales françaises disent qu'elle rivalise avec la capitale chinoise Pékin, l'une des villes les plus polluées au monde. Vendredi, les niveaux de pollution ont atteint 180 microgrammes de particules PM10 par mètre cube, soit plus du double de la limite de sécurité de 80. Ces particules sont émises par les véhicules, les systèmes de chauffage et l'industrie lourde. Le gouvernement examinera les niveaux de pollution lundi avant de décider d'étendre les restrictions de circulation pour plus longtemps. Au Québec, les émanations de polluants atmosphériques dûes aux voitures et camions sont associées à plus de 2,000 décès prématurés annuellement. Source: Mairie de Paris |
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