Voici un excellent article de John Voelker sur le favoritisme de l'État de Californie par rapport à l'hydrogène, que nous vous suggérons de lire attentivement. Voir notre position face à l'hydrogène [lien] Depuis plus de 20 ans que les manufacturiers proposent l'hydrogène comme étant le carburant du futur, n'émettant que des vapeurs d'eau. Un véhicule totalement zéro émission de gaz à effet de serres. Sauf pour la production d'hydrogène, qui présentement utilise les gaz de schistes comme source principale d'hydrogène; on connait les effets néfastes de la fracturation hydraulique pour l'extraction de ces gaz. De même, séparer les atomes d'hydrogène de l'eau (H2O) demande beaucoup d'électricité et de puissance - les manufacturiers tel Honda et Toyota espèrent à terme pouvoir utiliser la puissance de l'énergie solaire pour que chaque station d'approvisionnement d'hydrogène devienne énergétiquement indépendante. Présentement, selon la loi Zéro Émission, les crédits de la Californie offerts aux véhicules ZÉ sont basés sur deux critères: l'autonomie du véhicule, et le temps de recharge. Une LEAF obtient 3 crédits ZEV (moins de 160 km d'autonomie), une Tesla 5 crédits, et un Hyundai Tucson hydrogène 7 crédits. Des crédits supplémentaires sont donnés pour une recharge/plein de carburant fait en moins de 10 minutes. Ces crédits d'une grande valeur monétaire sont un fort incitatif pour les manufacturiers. L'État de Californie offre aussi des incitatifs financiers au consommateur pour l'achat d'un véhicle ZÉ: 2500$ pour un VÉ à batterie, 5000$ pour un VÉ à hydrogène. Ils vont aussi investir des centaines de millions de dollars pour établir un réseau de bornes d'hydrogène, un coût beaucoup plus important que tout le réseau mondial prévu de Superchargers Tesla. Et le consommateur lui? Un avantage indéniable de la voiture 100% électrique est son faible coût d'approvisionnement en énergie; une borne de recharge à la maison permet au propriétaire d'avoir un véhicule tout frais, tout prêt à l'action pour quelques sous par jour. Le prix de l'hydrogène sera forcément très élevé, et permettra de continuer notre dépendance aux grandes pétrolières à travers leurs stations-service. BP a récemment prédit qu'il restait 53,3 ans de pétrole brut dans les réserves mondiales si nous continuons le même rythme de production. Les compagnies pétrolières se doivent donc de trouver de nouvelles sources d'énergie à vendre au consommateur, sinon elles risquent l'extinction comme l'a vécu récemment le géant de la photographie-pellicule KODAK et bien d'autres industries dans le passé. L'hydrogène est donc bon pour la survie de l'industrie pétrolière, mais moins avantageux financièrement pour le consommateur. «Fracking operations have reportedly caused earthquakes [lien], as well as other environmental maladies, but if this is the stuff that will power your average econobox, then hopefully we’ll figure out a safer way to get to it.»
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