Tesla invite tous les propriétaires de véhicules électriques à communiquer avec le Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, et le Ministre de l’Économie et de l’Innovation, Eric Girard, pour leur faire part de votre soutien à une meilleure approche pour la récupération et le recyclage des batteries de VÉ.
Compte tenu du nombre croissant de véhicules électriques (VÉ) qui circulent chaque année sur les routes du Québec, il devient de plus en plus important que les grandes batteries au lithium-ion soient récupérées et recyclées lorsqu'elles atteignent la fin de leur vie utile. En s'assurant qu'un système efficace est en place pour gérer les batteries des VÉ, les fabricants de batteries de VÉ pourront plus facilement se procurer des matériaux recyclés pour fabriquer de nouvelles batteries, entre autres. La première étape pour y parvenir est que le gouvernement exige des producteurs de batteries qu'ils gèrent la collecte et le recyclage de leurs produits lorsqu'ils ne sont plus désirés ou nécessaires. Ce principe est connu sous le nom de « responsabilité élargie du producteur » ou « REP » Chez Tesla, nous savons combien le recyclage des batteries est important pour l'avenir de l'électrification. Les batteries des VÉ, et d'autres grandes batteries industrielles, contiennent des métaux très recherchés comme le nickel et le lithium. Un marché concurrentiel se développe déjà pour réutiliser et recycler ces précieuses batteries lorsqu'elles sont retirées des véhicules électriques. Cependant, Tesla est consciente que les décideurs politiques doivent avoir l'assurance qu'aucune batterie en fin de vie ne finira dans un site d’enfouissement ou ne sera pas recyclée. Tesla pense qu'il existe une approche viable pour la REP qui maximisera la durée de vie utile des batteries et minimisera les impacts environnementaux. Les batteries des VÉ sont très différentes des batteries domestiques typiques et elles nécessitent une solution de gestion différente. Le gouvernement du Québec propose de réglementer le recyclage des batteries à l'aide d'outils généralement appliqués aux ampoules électriques et aux appareils électroniques domestiques. Cette approche n'est pas adaptée aux batteries de VÉ et aura un impact négatif sur les propriétaires de VÉ et sur l'environnement. L’approche envisagée par le Québec, si elle est mise en œuvre, pourrait signifier que: Selon les propres estimations du gouvernement, les prix des VÉ augmenteront de 3 %. Cela signifie qu'un VÉ comme la Model 3 Autonomie Standard Plus coûterait environ 1 550 $ de plus au Québec après l'entrée en vigueur du règlement. Ce coût plus élevé freinera l'adoption des VÉ. Le gouvernement veut déterminer quand votre batterie a atteint sa fin de vie en se basant sur une « moyenne de l'industrie », sans tenir compte du fait que votre batterie et votre VÉ répondent encore ou non à vos besoins. L'utilisation d'une formule basée sur le temps qui ne tient pas compte de la chimie des batteries, des systèmes de gestion thermique, des scénarios d'utilisation des véhicules ou des innovations en matière de durée de vie des batteries. Pour respecter un taux de récupération arbitraire qui ne tient pas compte de ce qui précède, les constructeurs automobiles devront apparemment retirer et récupérer prématurément les batteries du marché, ce qui aurait un impact négatif sur les consommateurs et l'environnement. L'industrie serait dissuadée de vendre des VÉ à grande autonomie et à longue durée de vie au Québec. L'industrie pourrait plutôt être encouragée à vendre des VÉ contenant des batteries ayant une durée de vie plus courte et une autonomie inférieure, car cela pourrait réduire les coûts de conformité. La position de Tesla est que les batteries devraient être récupérées par les producteurs lorsqu'elles ne sont plus utiles pour les consommateurs et qu'elles ne sont plus désirées sur le marché. Cette approche aura les meilleurs résultats environnementaux, des avantages pour les conducteurs de VÉ, et encouragera l'innovation des leaders de l'industrie. Le coût, la fiabilité et la durée de vie des batteries lithium-ion sont si importants pour la transition vers l’énergie durable que Tesla a même un laboratoire au Canada qui se consacre à la réduction des coûts et à l'allongement de la durée de vie de nos batteries. Partagez votre opinion sur le recyclage des batteries avec le gouvernement du Québec. Signalez-lui votre désaccord avec le projet actuel de prescrire aux producteurs une seule voie de gestion des batteries VÉ - ce qui entraînerait des coûts plus élevés pour les consommateurs et des résultats environnementaux néfastes - et que vous êtes en faveur d'une approche qui obligerait les producteurs à reprendre sur demande les batteries de VÉ en fin de vie. **Qu'est-ce que la responsabilité élargie des producteurs? Selon l'OCDE, la responsabilité élargie des producteurs (REP) est une « approche de politique environnementale dans laquelle la responsabilité d'un producteur pour un produit est étendue à l'étape post-consommation du cycle de vie du produit ». Tesla appuie le principe fondamental de la REP et la proposition de Tesla correspond à cette définition. Plutôt que de rendre les producteurs responsables des batteries non désirées, l’approche envisagée par le Québec vise à gérer ce que les consommateurs peuvent faire avec leurs batteries usagées privées. Les futurs acheteurs de VÉ (toute marque et modèle confondus) bénéficieront de cette initiative de Tesla. Pour manifester votre intérêt pour la cause, et pour communiquer avec les ministres, rendez-vous sur le site: Tesla
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
VE Passion effectue une réflexion sur l'impact des VÉ avec l'environnement
Pour aborder la question, il présente une comparaison entre une voiture à combustion et une voiture électrique et effectue une remise en question de nos modes de transport. Il souligne également le potentiel qu'offre la voiture électrique.
Six anciens ministres de l'Environnement du Québec unissent leurs voix pour demander au gouvernement Legault d’adopter le projet de loi sur le climat soumis en décembre par Dominic Champagne au nom des signataires du Pacte pour la transition.
Dans un geste qui transcende toute partisanerie politique, Clifford Lincoln, Lise Bacon, Paul Bégin, Thomas Mulcair, Daniel Breton et Isabelle Melançon demandent par écrit l'adoption par l'Assemblée nationale du projet de loi visant à assurer le respect des obligations climatiques du Québec.
Leur déclaration est accompagnée d'une lettre signée par 18 professeurs de droit de l'environnement qui appuient l'adoption du projet de loi. De son côté, Yves-François Blanchet, qui a aussi été ministre de l’Environnement sous un gouvernement péquiste, appuie également la demande, mais s’abstient de la signer, considérant qu’il a devoir de réserve en étant devenu chef du Bloc québécois.
Selon les signataires, «la politique des petits pas n’est plus une option, ni pour l’environnement ni même pour l’économie également menacée par ce réchauffement». «Dans un contexte où l’erreur n’a plus sa place, ces moyens doivent être encadrés par une loi qui assurera leur efficacité et leur cohérence. Il ne s’agit pas de s’imposer des obligations écrasantes, mais d’avoir le courage de s’astreindre à celles que le défi climatique rend indispensables».
La suite du mouvement du « Pacte pour la transition écologique »
La proposition législative a été écrite par l’avocat spécialisé en droit de l’environnement Michel Bélanger et par l’ancien légiste Mario Denis après la création du mouvement du «Pacte pour la transition écologique», lancé par le metteur en scène Dominic Champagne. On y fixe des objectifs de réduction des gaz à effet de serre (20 % pour 2020, 37,5 % pour 2030, 80 à 95 % pour 2050) et suggère de les rendre obligatoires. Le projet de loi prévoit également d’obliger le gouvernement à faire en sorte que tous les règlements et toutes les lois adoptés par l’État québécois respectent l’atteinte de ces cibles.
Des objectifs ambitieux… qui ne peuvent s’accomplir qu’avec un cadre législatif
La proposition législative soutenue par la coalition d’anciens ministres de l’environnement demande au gouvernement de respecter les cibles de réduction des émissions de GES qu’il s’est lui-même fixées. Déjà, le gouvernement Legault s’était engagé, à l’occasion de la COP21, à respecter la cible de réduction des émissions de GES de 37,5 % d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990. « Il s’agit de la cible la plus ambitieuse au Canada, une cible cohérente avec l’urgence d’agir et avec notre volonté de développer le Québec de façon durable et responsable », explique-t-on sur le site du ministère de l’Environnement. Mais en décembre dernier, le premier ministre François Legault avouait que les cibles des réductions des gaz à effet de serre seraient extrêmement difficiles à atteindre pour 2020, tout en se disant satisfait du processus actuel d’évaluation environnementale. Du même souffle, il indiquait qu’il n’avait pas l’intention de déposer le projet de loi du «Pacte pour la transition écologique».
«Il faut resserrer les prises de position pour tout le monde»
Au micro du Midi Info à Radio-Canada, l’ancien ministre péquiste Paul Bégin (signataire de la lettre) assure que cette action concertée n’est en aucun cas dirigée contre la CAQ : «...on est de plus en plus rapprochés du moment où il va être trop tard pour agir. Il faut resserrer les prises de position pour tout le monde, et surtout la prise d’action. […] Ce qu’on demande, c’est au gouvernement qui est en place… Ça aurait été les Libéraux ou les Péquistes, ça aurait été pareil… On dit allez plus loin que simplement énoncer les cibles, prenez l’engagement de les respecter par l’adoption de la loi. Ça, c’est une contrainte qui est beaucoup plus forte à l’égard de tout le monde […] Pas [seulement] le gouvernement actuel, tout le monde… les partis d’opposition, les citoyens, quand y s’agira d’évaluer ensemble si on va de l’avant dans tel ou tel projet, on aura des balises»
Bentley n’est toujours pas satisfait du niveau de technologie des batteries; La Maison Blanche souhaite plus de production automobiles allemandes aux États-Unis; 250 Renault Zoé en autopartage à Oslo; Le Québec adhère à une déclaration sur la mobilité électrique présentée par la Pologne à la 24e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques publie sa plus récente mise à jour de l’inventaire des émissions de GES du Québec. Les chiffres de 2016 montrent que le Québec stagne depuis 2014 dans sa lutte aux changements climatiques. Ils montrent aussi que l’électrification massive des transports représenterait la plus grande amélioration possible de nos émissions collectives de GES.
D’après l’Inventaire, le secteur des Transports est le secteur délinquant par excellence. Le transport plombe le bilan de la province en allant à contre-courant des autres, hormis une faible augmentation des émissions du secteur agricole (figure 1).
Plus précisément, les émissions du secteur du transport routier continuent d’augmenter légèrement, passant de 26,66 à 27,04 Mt éq. CO2 entre 2015 et 2016 [chiffres corrigés]. Le transport routier est le principal émetteur de GES, avec 34,4% des émissions de GES du Québec.
Le constat est particulièrement accablant concernant le transport automobile (incluant les camions légers), comme le démontre la figure 2 :
D’après le rapport, le nombre de véhicules légers (automobiles et camions légers combinés) est en constante augmentation depuis 1990, malgré une diminution graduelle du nombre
d’automobiles en circulation entre 2010 et 2016.
L’avis de l’auteur
Ça confirme une fois de plus le potentiel incroyable de réduction des GES qu’offre la transition vers la voiture et les camions légers électriques. Électrifier l’ensemble de la flotte de véhicules légers québécois représenterait une réduction de près de 22% des émissions de la province, en radiant 17,3 Mt éq. CO2 de notre bilan.
C’est sans parler des gains énormes à faire dans l’électrification du transport lourd (qui comprend les transports collectifs par autobus). Le transport lourd pèse pour 12% de nos émissions collectives de GES. D’autant plus qu’il y a d’excellentes opportunités d’affaires pour nos entrepreneurs et nos innovateurs dans ce domaine. Il est temps de mettre les bouchées doubles et de faire une Norvège de nous même ! Pour lutter contre les changements climatiques, c’est en électrification des transports que ça se passe…
Source : Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2016 et leur évolution depuis 1990
(MELCCC, 2018) Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
Volvo Trucks présente une nouvelle solution de transport constituée de véhicules autonomes et électriques; Mobilité durable et urbanisme: Plus de place pour les stationnements dans les nouveaux édifices à Montréal; Une première mondiale: Bombardier Transports présente son nouveau train électrique alimenté par batterie et devient un standard de référence pour la mobilité durable; New York propose un programme de lutte contre les changements climatiques en 5 points; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
Faraday Future (FF) attire une nouvelle vague de talents alors que l'entreprise accélère le mouvement vers la production de la FF 91; Le gouverneur Cuomo annonce un investissement de $127,7 millions pour l’acquisition de véhicules non polluants; Aux États-Unis, l’économie d’énergie emploie 2.25 millions de travailleurs; La ville de Los Angeles s’associe à 30 autres villes pour faire l’acquisition de flottes de véhicules électriques à moindre coût; La voile SeaWing d’Airbus permet aux navires cargos d’économiser 20% sur leur consommation de pétrole; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
Alors que les réserves de cobalt s'épuisent, LiCo Energy Metals annonce deux nouvelles mines5/12/2017
Le transport du futur risque fort d'être électrique alors que de nombreuses villes et pays dans le monde comptent interdire complètement les ventes de véhicules à combustion interne au cours des prochaines années. Mais le monde possède-t-il assez de matière première pour fabriquer les batteries?
Les VÉs perturbent l'ensemble de l'industrie automobile et font espérer que le monde a une chance de lutter contre les changements climatiques et de passer à de nouvelles technologies à zéro émission, comme les voitures électriques. Mais chaque nouvelle technologie a un côté sombre, et les voitures électriques ainsi que le stockage de l'énergie renouvelable générée pour les alimenter ne font pas exception. Le lithium-ion, produit par les plus grands constructeurs automobiles dont Tesla et qui constitue la plupart des batteries de VÉs, est fait à partir de cobalt dont la quantité est limitée. Le cobalt est un sous-produit de l'extraction du cuivre et du nickel et ne se trouve pas dans beaucoup d'endroits dans le monde. Un seul pays fournit l'essentiel de la demande mondiale de cobalt. Bloomberg a creusé la question et a découvert que 63 % du cobalt produit l'année dernière provenait de la République démocratique du Congo en Afrique centrale. La République démocratique du Congo est encore en train de récupérer d'une guerre civile meurtrière qui a laissé le pays en ruines il y a 15 ans, et avec le prix du cobalt qui a doublé à la Bourse de Londres au cours de la dernière année et avec la demande qui devrait grimper de 47 % par rapport à l'année dernière d'ici 2030 (Bloomberg), la situation est du moins précaire. Injecter des milliards de dollars dans une économie déjà instable, c'est courir après le désastre. Les consommateurs cherchent donc ailleurs des fournisseurs de cobalt plus fiables.
La prochaine génération de Tesla Roadster sera la plus rapide jamais produite, Volkswagen augmente son objectif d'investissement dans les VÉs, BYD livre son premier camion à ordures entièrement électrique et les actions de la Chine et de l’Inde compensent le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
La ministre fédérale de l'Environnement, Catherine McKenna, a exprimé à grands cris son enthousiasme en montant à bord du camion de livraison de 53 pieds entièrement électrique dévoilé par le géant de l'épicerie Loblaws la semaine dernière à Vancouver. Les Compagnies Loblaw Limitée, qui possède des marques bien connues telles que le Choix du Président, Joe Fresh et la chaîne d'épicerie asiatique T & T, a annoncé qu'elle s'engageait à électrifier complètement sa flotte de camions de livraison dans le but de réduire ses émissions de carbone de 30 % d'ici 2030.
Le transport est la deuxième plus importante source de pollution au carbone au Canada, juste après le pétrole et le gaz. De tous les types de transport, le camionnage lourd est la source d'émissions qui croît le plus rapidement au Canada, représentant 10,5 % du total national. En comparaison, les analystes de l'Institut Pembina soulignent que le vaste secteur de l'électricité au Canada n'est que légèrement plus grand (11 %). Les constructeurs de camions jouent à qui pourra mettre en premier des véhicules zéro émission sur la route. Loblaws a dévoilé un camion de livraison de classe 8 fabriqué par la société chinoise BYD. La classe 8 est la catégorie la plus lourde de camions destinée à l'usage général, et celui de Loblaws est le premier camion entièrement électrifié dans la flotte de la compagnie, qui en compte 400. Tesla, Mercedes, Cummins, Toyota et Navistar déploient des modèles électriques à batteries, tandis que Nikola Motors parie sur les piles à hydrogène. La ministre de l'Environnement, Catherine McKenna, s'est déclarée ravie de l'annonce.
À quand ces effets perturbateurs? Tous ne s’entendent pas. Le chercheur canadien Todd Lippman a estimé en 2017 qu’il faudra attendre au moins jusqu'en 2040 pour ressentir les effets bénéfiques sur le plan de la sécurité routière et des émissions responsables des changements climatiques, et entre 2050 et 2060 pour réduire la congestion routière.
Le secrétaire général de l’Union internationale des transports publics (UITP), Alain Fausch, pense quant à lui que le changement peut se faire en 20 ans. Selon l’UITP, le déploiement de flottes de véhicules autonomes partagés, à la manière des taxis collectifs d'aujourd'hui, pourrait conduire à une réduction de 80 % des véhicules en circulation dans les grandes villes. Il devrait contribuer également à rendre les rues plus sûres, compte tenu qu'entre 80 et 90 % des accidents routiers sont causés par des erreurs humaines que les ordinateurs ne feront pas. Pour en savoir plus, rendez-vous au sommet de l’UITP, qui se tient jusqu’au 17 mai au Palais des Congrès de Montréal, sous le thème « Mener la transition ». L'avènement des véhicules autonomes, sans conducteur, et des services de mobilité « à la demande », poussés par l'usage de plus en généralisé de téléphones intelligents et des applications spécialisées, en seront des thèmes centraux. Ce sera aussi l’occasion de voir deux modèles de navettes entièrement autonomes présentés pour la première fois au Canada par les grands transporteurs européens Transdev (EasyMile) et Keolis (Navya) autour de la place Jean-Paul-Riopelle.
Source : La Presse
Contribution : Naïma Hassert
4 raisons pour lesquelles Tesla ne révèle pas tout sur sa prochaine Model 3, le record de vitesse chez les voitures autonomes a été battu, Detroit Electric obtient un investissement de 1,8 milliard de dollars de la Chine pour recréer la stratégie de Tesla, une société de gestion de placement voit l'avenir en rose pour les VÉs, et le chef de l'EPA affirme que le Congrès devrait remettre en question l'impact du dioxyde de carbone sur le réchauffement climatique : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Une nouvelle enquête sur l'opinion publique a révélé qu'environ 20 millions de canadiens d’âge adulte (69%) ont entendu parler de la récente réunion des premiers ministres sur le climat. Parmi ceux qui étaient au courant de la réunion, qui a abouti à l'adoption d'un nouveau plan national pour lutter contre les changements climatiques et stimuler l'énergie propre, les réactions ont été largement positives, générant peu d'angoisse au sein de la population. Les gens étaient par exemple plus susceptibles d'avoir une réaction positive que négative au plan de réduction des émissions convenu par la majorité des premiers ministres, par une marge de deux contre un. Par une marge similaire, les gens étaient plus susceptibles d'approuver que de désapprouver comment le premier ministre a géré ses responsabilités dans ce dossier. Alors que les critiques des politiques climatiques citent souvent le risque économique potentiel, cet argument ne résonne qu'auprès de 29% des personnes interrogées. En comparaison, 42% pensent que les mesures du plan national sur le climat rendront l'économie canadienne plus solide au fil du temps. Ces résultats proviennent d'un sondage mené par Abacus Data du 12 au 14 décembre 2016 auprès de 1848 Canadiens et Canadiennes, à la demande de Clean Energy Canada, qui mesure les opinions des Canadiens sur les enjeux de la politique énergétique propre et du climat, notamment le nouveau Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques. Soutien à l'énergie propre malgré le programme de Trump Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, n'a pas accepté le nouveau cadre climatique et a indiqué que la direction probable que prendra la politique climatique et énergétique des États-Unis suite à l’élection de Donald Trump, signifie que nous devons être très prudents quant à l'adoption de politiques climatiques au Canada. Toutefois, seulement 17% des Canadiens pensent que le Canada devrait s'en tenir aux combustibles fossiles à long terme à la lumière du programme énergétique de Trump. Une part plus importante (49%) a déclaré que la position du nouveau président-élu en faveur des combustibles fossiles les rendait plus enclins à vouloir que le Canada se dirige vers une énergie plus propre. Soutien à une transition de la dépendance aux combustibles fossiles L'enquête a aussi révélé que 70% des Canadiens souhaitent que le pays « déplace sa consommation d'énergie le plus rapidement possible vers des sources d'énergie plus propres et moins polluantes, et éloignée des combustibles fossiles. » Seulement 30% ont affirmé « qu’il était mieux de s'en tenir aux énergies fossiles pour une longue période à venir. » Dans toutes les régions, sauf en Alberta, la majorité favorise la transition de la dépendance aux combustibles fossiles. En Alberta, l'opinion est partagée. L'écrasante majorité (82%) des Canadiens de moins de 35 ans favorisent un changement aussi rapidement que possible. Budget fédéral de 2017 Pour mettre en place le nouveau plan climatique national, le prochain budget fédéral devra inclure le financement des initiatives visant à réduire la pollution par le carbone. Le sondage montre également qu'une grande majorité de Canadiens appuient ou accepteraient d'allouer du financement dans le budget fédéral de 2017 à une gamme de priorités en matière d'énergie propre, notamment :
Pour une analyse plus approfondie de ces résultats, voir le document d'information destiné aux médias.
Source : Abacus Data Contribution : Peggy Bédard Mise à jour: Elon Musk, le patron de Tesla, et Travis Kalanick, DG chez Uber, rejoignent la nouvelle équipe consultative économique de Donald Trump. Leurs nominations ont été annoncées ce mercredi 14 décembre 2016, avec celle de la PDG de PepsiCo, Indra Nooyi. Le conseil économique est dirigé par le DG de Blackstone, Steve Schwarzman. Lancé début décembre, ce groupe fournira des conseils économiques à Donald Trump. Ses membres seront "appelés à rencontrer le président régulièrement pour partager leurs expériences et leurs connaissances dans leur domaine d'expertise spécifique. Et pour cause: le président met en place son projet pour ramener des emplois aux Etats-Unis et rendre l'Amérique grande à nouveau", d'après le communiqué. Le PDG de Tesla, Elon Musk, fait partie d'un groupe de chefs d'entreprises de la Silicon Valley qui se réunira ce mercredi avec le président élu Donald Trump. Musk a déjà affirmé que le changement climatique est l'un des défis les plus urgents auxquels doit fait face l'humanité, l’une des raison pour laquelle son entreprise ne fabrique que des voitures électriques à zéro émission. Le président élu, de son côté, ne semble pas toujours partager cette vision. Il a déjà fait usage d’un langage grossier pour décrire la science du climat et même suggéré qu’il s’agissait d’une invention de la Chine pour nuire aux affaires des États-Unis. Pas de doute que cette rencontre sera des plus intéressante ! La nouvelle de cette réunion a été rapportée par The Wall Street Journal, qui a nommé les cadres de nombreuses entreprises de technologie et de logiciels de premier plan comme participants. En plus de Musk, ils ont mentionné les PDG d'Alphabet (anciennement Google), d'Amazon, d'Apple, de Cisco, d'IBM, d'Intel, de Microsoft et d'Oracle, ainsi que le chef de l'exploitation de Facebook. Les politiques du président élu sur l'énergie et l'environnement semblent pour le moment très éloignées de celles de son prédécesseur. Trump a promis de débloquer et de déréglementer l'exploration des combustibles fossiles, d'aider à la construction de nouvelles raffineries de pétrole et de raviver l’industrie du charbon, entre autres promesses. Il a nommé le procureur général de l'Oklahoma, Scott Pruitt, à la tête de l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA), que ce dernier a poursuivi à plusieurs reprises pour l'empêcher d'appliquer certains règlements. Le gouverneur du Texas Rick Perry, un autre partisan des combustibles fossiles, a été nommé pour diriger le ministère de l'Énergie et Rex Tillerson, le PDG d'ExxonMobil, sera vraisemblablement le nouveau secrétaire d'État, s’ils sont tous les deux approuvés par le Congrès.
À l'exception de l’investisseur de capital-risque libertaire Peter Thiel, la plupart des dirigeants du secteur des nouvelles technologies n'ont pas soutenu Trump dans sa course pour la présidence. Et la majorité d’entre eux acceptent le consensus scientifique selon lequel l'activité humaine a contribué aux changements climatiques. Selon le journal, aucun ordre du jour n'a été révélé, mais l’un des objectifs devrait être de savoir comment maintenir les emplois aux États-Unis. Alors que Tesla fabrique toutes ses voitures en Californie, Apple construit la majeure partie de ses appareils électroniques grand public en Chine. Trump a d’ailleurs suggéré dans le passé qu’Apple devrait ouvrir une usine américaine. L’article rappelle également que les cadres sont préoccupés par les restrictions à l'immigration, l'application des lois antitrust et les demandes du gouvernement pour les données sur les utilisateurs de produits et services. On sait relativement peu de choses sur les positions spécifiques de Trump au sujet des véhicules électriques. Il a déclaré être contre « toutes ces choses qui ne fonctionnent pas » en réponse à une question de Fox News sur les prêts gouvernementaux consentis à Fisker Automobile. Cette société ayant déclaré faillite, le Département américain de l'énergie a perdu environ 100 millions de dollars du prêt à faible intérêt accordé à Fisker. Les restes de la compagnie ont été plus tard achetés hors cour par le fournisseur de pièces chinois Wanxiang, qui tente maintenant de ressusciter des modèles comme la Karma Revero. La rencontre étant prévue ce mercredi, nous en saurons un peu plus par la suite. Source : Green Car Reports Contribution : Peggy Bédard
Lors du 31e congrès de la Fédération des travailleurs du Québec qui se déroulait à Montréal du 28 novembre au 2 décembre 2016 plusieurs résolutions sur l'électrification des transports ont été adoptées. Tout d'abord la déclaration de politique sur les changements climatiques de la FTQ : Changeons le Québec, pas le climat. C'est la vision syndicale sur ces enjeux qui intègre notamment l'électrification et le développement des transports collectifs.
Cette vision comprend : une réflexion sur l’éco-fiscalité et les bonus-malus pour les véhicules automobiles et aussi que la FTQ maintienne la pression sur le gouvernement Québécois en matière d'éducation toujours en lien avec la transition du marché de l'emploi qui devra s'adapter à l'arrivée de véhicules électriques. Elle fait aussi mention d'inviter les syndicats à négocier des clauses environnementales dans les conventions collectives, une porte ouverte pour demander des bornes de recharge au travail (informez-vous auprès de votre syndicat). Plusieurs syndicats avaient répondu à l'appel, dont le Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal - SCFP 301 et le Syndicat des cols blancs municipaux de Montréal - SCFP 429. Ils ont chacun installé des bornes de recharge et d'autres syndicats devraient suivre leur exemple d'ici peu.
Le Syndicat des technologues d'Hydro Québec (SCFP 957), qui avait présenté la résolution au 30e congrès pour l'installation de bornes électriques dans les bureaux syndicaux a récidivé lors du dernier congrès, soit en incitant les syndicats à faire l'achat de véhicules électriques pour leurs employés. J’ai aussi profité de la tribune pour proposer aux syndicats intéressés par le sujet, une conférence développée par le SCFP 957 : Électrification des transports, efficacité, emplois et environnement. Finalement le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a présenté son initiative Vers des collectivités durables dans le cas de l'examen de Postes Canada qui inclut des bornes de recharges dans chacun des 6300 bureaux de poste et l’électrification de leur flotte de véhicule. Comme vous pouvez remarquer les syndicats affiliés à la FTQ prennent le virage pour l’emploi et l’environnement ! Source : Alain Querry - Vice président région Montréal, - Syndicat des technologues d'Hydro Québec, SCFP 957 - Membre de l'AVÉQ Contribution : Martin Archambault Reconnaissant l'importance de la réduction des émissions de carbone dans le secteur des transports, huit grandes nations - le Canada, la Chine, la France, le Japon, la Norvège, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis - ont signé une déclaration la semaine dernière pour s’engager à augmenter la part des véhicules électriques dans leur flottes gouvernementales respectives et ont appelé d'autres gouvernements à se joindre à eux.
La déclaration a été annoncée lors de la Conférence sur les changements climatiques de Marrakech (COP22) et a été élaborée sous l'égide de l'Initiative ministérielle pour les véhicules électriques et l’énergie propre (CEM-EVI). La déclaration met l'accent sur le renouvellement des flottes gouvernementales et sur des engagements spécifiques et volontaires de ces pays pour accélérer l'introduction de véhicules à faibles émissions. Grâce à cette déclaration, les huit gouvernements signataires jouent un rôle de premier plan dans ce mouvement et soulignent la nécessité d'accélérer la transition vers un transport à faible intensité de carbone. Les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports représentent aujourd'hui près d'un quart des émissions totales. Cette part augmentera considérablement dans les décennies à venir, à moins que d’importantes mesures ne soient adoptées. Pour y arriver, un changement global vers des véhicules à faibles émissions est nécessaire, ainsi que l'adoption de principes plus larges pour favoriser le transport durable. Les engagements volontaires pris par ces pays réduiront les émissions de gaz à effet de serre des flottes et aideront à accélérer la transition vers des véhicules à faibles émissions, conformément aux objectifs de l'Accord de Paris. Les membres de l'Initiative collaboreront pour faciliter le déploiement à l'échelle mondiale de 20 millions de véhicules électriques, incluant des hybrides rechargeables et des modèles à piles à combustible, d'ici 2020. Cette déclaration est également conforme à la Déclaration de Paris sur l'électromobilité, le changement climatique et l’appel à l'action publiée à la COP21 lors de l'Agenda d’actions de Lima - Paris (LPAA), qui précise qu'au moins 20% de tous les véhicules de transport routier (les voitures, les véhicules à 2 et 3 roues, les camions, les autobus et autres) devraient être alimentés électriquement d'ici 2030 pour respecter une voie de moins de 2 degrés. Cette déclaration vise également à encourager les acteurs non étatiques, tels que les villes, les gouvernements régionaux et nationaux, les entreprises, les fédérations sectorielles et autres organisations à accélérer la transition énergétique avec l'introduction de véhicules propres dans leurs flottes, y compris des autobus de transport en commun, des taxis et des flottes municipales et d'entreprises. Source : International Energy Agency Contribution : Peggy Bédard
Dans un article publié hier par La Presse Canadienne, nous apprenons qu’une première station multicarburants sera ouverte d’ici la fin de 2018 au Québec, afin de ravitailler au même endroit les véhicules propulsés à l’hydrogène, au propane et au gaz naturel.
C'est le ministre des Ressources naturelles et de l’Énergie, Pierre Arcand, qui a confirmé la nouvelle, en précisant que cette première station faisait partie d'un projet pilote qui se déploierait ensuite dans les régions de Montréal, de Québec, de l’Estrie et de l’Outaouais. Nous avions déjà abordé le sujet en 2014, alors qu’Énergies Sonic envisageait l’installation de bornes de recharge haute vitesse (BRCC) d’ici 3-5 ans, ce qui correspond effectivement à l’échéancier de fin 2018 annoncé aujourd’hui. Autant du coté du gouvernement que de celui d’Hydro-Québec et de Gaz Métro, on a salué le projet et souligné qu’il s’agit d’une solution écologique essentielle dans la lutte contre les changements climatiques et d'une occasion rêvée pour que les différentes formes d’énergie travaillent en complémentarité. Un comité administré par le gouvernement du Québec et par la Coop fédérée s’assurera du bon fonctionnement du projet. Ce comité travaillera de pair avec différents intervenants dont Gaz Métro, Hydro-Québec, Air Liquide, Toyota Canada et Énergie Sonic, filiale de la Coop fédérée. L’objectif du gouvernement est clair : installer au moins une borne de recharge multicarburants dans toutes les stations-services du Québec d’ici 2020. Du côté d’Hydro-Québec, en plus des 750 bornes déjà installées dans 17 régions de la province, on veut atteindre les 2500 bornes en 2020, dont plusieurs permettront le ravitaillement rapide. Québec entend aussi imposer des réglementations pour que toutes les nouvelles stations-services et celles qui doivent être rénovées offrent une borne de recharge multicarburants d'ici 2030. Source : La Presse Canadienne Contribution : Peggy Bédard Nous sommes fiers d'annoncer le programme Action-climat Québec qui a pour objectif d’engager les citoyens, entreprises, institutions et municipalités du Québec dans l’action et à encourager l’adoption de comportements et de pratiques favorables à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et à l’adaptation aux changements climatiques. Les organismes sans but lucratifs et les coopératives peuvent y présenter des projets d’une durée maximale de 3 ans qui ont pour publics cibles les citoyens, le milieu de travail et le milieu scolaire. Des projets visant l’adoption de nouvelles pratiques sur la thématique de l’électrification des transports pourront être admissibles à ce programme. site web: http://faqdd.qc.ca/realisez-projet/action-climat-quebec-volet-regional-local/ Présentez-nous votre projet et accélérez son déploiement! Vous êtes un organisme à but non lucratif ou une coopérative et vous désirez réaliser un projet porteur afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre ou d’adapter votre milieu aux changements climatiques? Si oui, vous ne pouvez pas passer à côté du nouveau programme Action-Climat Québec, volet local et régional, qui vous permettrait de maximiser les retombées positives de votre projet, autant pour le climat que pour les communautés. En plus d’offrir une subvention significative, le Fonds d’action québécois pour le développement durable vous accompagne tout au long de votre projet pour que vous puissiez susciter l’adoption de nouveaux comportements et de pratiques innovantes chez les citoyens, en milieu scolaire ou en milieu de travail. Prélude à deux autres appels de projets distincts, la première période de dépôt se termine le 14 juin 2016. NDLR : Nous laissons passer notre rush d'événements de l'été , mais tout de suite après, le conseil d'administration se penchera sur la possibilité de soumettre un ou des projets pour la 2ème phase.
Source : Guillaume Plamondon - Conseiller Stratégique - Fonds d'action Québecois pour le développement durable Contribution : Martin Archambault
La réduction dans les prix de batterie apportera le coût total de possession du véhicule électrique (VE) inférieur à celui des véhicules conventionnels d'ici 2025, même avec un bas prix du pétrole.
La révolution du véhicule électrique pourrait se révéler plus importante que ce qu'avaient anticipé les gouvernements et les compagnies pétrolières. Une nouvelle recherche par Bloomberg New Energy Finance suggère que dans un avenir pas très lointain, une réduction importante du prix des batteries nous attend, et que, pendant les années 2020, les VEs deviendront une option plus économique que les voitures à essence ou diesel, dans la plupart des pays. L'étude, publiée aujourd'hui, prévoit que les ventes de véhicules électriques s'élèveront à 41 millions de véhicules en 2040, ce qui représente 35 % des ventes de véhicules utilitaires légers neufs. Ce serait presque 90 fois le chiffre équivalent pour 2015, quand les ventes des VEs sont estimées à avoir été de 462 000 véhicules, environ 60 % de plus que pour 2014. Ce changement entre maintenant et 2040 auront des implications au-delà du marché de la voiture. La recherche a estimé que la croissance du VE signifiera qu'ils représentent un quart des voitures sur la route à cette date, déplaçant les 13 millions de barils par jour de pétrole brut vers l'électricité à raison de 2,700 TWh d'électricité. Cela équivaudrait à 11 % de la demande mondiale d'électricité de 2015. [1] Colin McKerracher, analyste en chef transport à Bloomberg New Energy Finance, a déclaré: « au cœur de cette prévision est le travail que nous avons fait sur les prix de batterie. Le coût des batteries au lithium-ion a déjà chuté de 65 % depuis 2010, pour atteindre 350 $ / kWh l'an dernier. Nous prévoyons que le coût de batterie pourrait être bien en deçà de 120 $ / kWh à l'horizon 2030 et à baisser encore après cela avec l'arrivé de nouvelles compositions chimiques. »
Au nom de l'ONG Our Children's Trust et avec de nombreux soutiens dans la société civile et du monde scientifique, des jeunes âgés de 8 à 19 ans somment l'État fédéral de défendre les générations futures et leur droit à vivre dans un environnement sain.
Les 21 adolescents veulent "défendre les générations futures". Ils considèrent que le gouvernement fédéral des États-Unis bafoue leurs droits à la vie, à la liberté et à une protection "égale" face aux effets du changement climatique. « Nous voulons privilégier notre avenir plutôt que le profit », a expliqué lors d'une conférence de presse Xiuhtezcatl Tonatiuh Martinez, 15 ans. Ils demandent au gouvernement de mettre en oeuvre un plan de redressement climatique fondé sur la science.
Le patron de Tesla compare les attaques contre les voitures électriques aux campagnes de désinformation par les géants du tabac et des climato-sceptiques.
Les attaques contre les voitures électriques par l'industrie pétrolière (voir article sur les frères KOCH) sont sur le même pied d'égalité que les campagnes de désinformation promus par les grandes compagnies de tabac et de celles qui minimisent la science du réchauffement du climat. Les géants du pétrole comptent semer les graines du doute dans les esprits des gens. Toutes les voix médiatiques vont être utilisées : des journalistes, des scientifiques, des politiques, des chanteurs et acteurs à la mode… tous ceux qui peuvent avoir une certaine influence sur le grand public. Prenant la parole devant l'ouverture du nouveau magasin de luxe de Tesla dans le centre commercial Westfield à Sheperds Bush (Londres), Musk a déclaré au Guardian: «C’est un peu comme la lutte contre le grand lobby du tabac qui essayait autrefois de démontrer, de toutes les façons possibles, que le tabac n’est pas un problème. » Sources: http://www.theguardian.com/environment/2013/oct/24/elon-musk-oil-electric-cars-tobacco-tesla Contribution: Daniel Anger D’ici 2030, le Québec doit réduire d’au moins 15 millions de tonnes équivalent CO2 ses émissions de gaz à effet de serre. Alors que l’effort portera essentiellement sur les secteurs des transports et du bâtiment, les villes joueront un rôle primordial dans la lutte contre les changements climatiques – d’autant plus qu’elles devront, dans le même temps, absorber une croissance de 400000 nouveaux ménages. Or, dans les dernières décennies, la croissance démographique a donné lieu à un étalement urbain aux conséquences frappantes sur le bilan carbone des ménages et du Québec. Par exemple, dans la métropole montréalaise, qui concentre la moitié de la population du Québec, un résident des couronnes émet 50% plus de gaz à effet de serre qu’un résident de l’Agglomération de Montréal. La tendance projetée est de ce fait alarmante: «Si la tendance se maintient, ce sont les secteurs les plus fortement émetteurs qui connaîtront la plus forte croissance démographique.» Le dimanche 29 novembre avait lieu à Ottawa la Marche 100% possible pour le climat, les solutions et la justice climatique. Ce grand événement avait été organisé par une alliance de groupes canadiens et québécois du milieu de l’environnement, d’organismes communautaires, de groupes de citoyens, de syndicats, de communautés autochtones, de groupes religieux et de gens du milieu des affaires. Ce fut une journée remplie d’émotion et de fierté! L’énergie de la foule à Ottawa était contagieuse avec des milliers de personnes venues d’un peu partout pour faire entendre leur voix. La participation des véhicules électriques a été suggérée et coordonnée par Allan Poulsen membre du groupe EVCO (Electric Vehicle Council of Ottawa). En tout, une dizaine de véhicules électriques de différentes marques étaient installés à l’hôtel de ville d’Ottawa et ont attiré un nombre record de gens qui encerclaient les véhicules et posaient beaucoup de questions à leurs propriétaires. En plus du groupe EVCO, il y avait, parmi les électromobilistes, des représentants de l’AVÉQ, Ma LEAF… Une passion! , Location EEKO logique, Canada Nissan LEAF Owners et Sun Country Highway. Après un beau discours du grand environnementaliste David Suzuki, la marche a débuté et le groupe d’électromobilistes a emboîté le pas avec des gens incroyablement motivés à sauver l’environnement. Le tout s'est terminé sur la Colline parlementaire avec une photo géante et un beau salut à la France en direct. Wow!!! Une expérience à vivre au moins une fois. Bravo à tous les participants et les électromobilistes qui se sont déplacés de près ou de loin pour cet événement historique! Source : Christine Théwissen, déléguée régionale AVÉQ Outaouais
Contribution : Martin Archambault |
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