Le gouvernement du Québec lance sa toute première campagne d’information sur les changements climatiques pour sensibiliser la population sur cette problématique. Cliquez ici pour accéder au site "faisons-le pour eux". Pourquoi? Les conséquences des changements climatiques sont bien réelles sur notre santé, notre environnement et nos infrastructures. Il y a urgence d’agir. Cette campagne nous invite à déployer tous les efforts nécessaires afin de nous offrir, et d’offrir à nos générations futures, une meilleure qualité de vie. Si le défi est grand, il est réalisable, à condition que nous le réalisions ensemble. Agir dès maintenant, c’est prendre soin de la santé de nos citoyens, c’est assurer le développement durable de notre économie, c’est assurer un avenir durable à nos enfants. Différents moyens ont été développés pour diffuser les messages de la campagne : la télévision, la radio, un site Web et un concours. La campagne d’information sera jusqu'au 520 décembre 2015. En répondant au jeu-questionnaire, vous courez la chance de rouler électrique! Deux vélos EVO, propulsés par le système BionX, seront tirés au sort parmi les participants Source : Gouvernement du Québec
Contribution : Martin Archambault L'AVÉQ, en collaboration avec plusieurs autres groupes canadiens, vous invite à participer à une grande marche à Ottawa le 29 novembre, pour le climat, les solutions et la justice climatique! Cliquez ici pour vous inscrire à l’un des autobus qui s’y rendront à partir de toutes les régions du Québec et de l’Ontario La population canadienne a exprimé haut et fort son désir de changement en élisant un nouveau gouvernement fédéral et celui-ci doit s’attaquer sans tarder aux changements climatiques. Ensemble, nous devons redoubler nos efforts pour entreprendre la transition qui nous mènera vers un pays propulsé à 100 % par les énergies renouvelables, l’équité et l’innovation.
Il y a un consensus grandissant à l’échelle mondiale selon lequel une transition vers une économie propre à 100 % d’ici 2050 est non seulement nécessaire, mais 100 % POSSIBLE. Cette transition s’accompagnerait au Canada d’une économie plus saine, diversifiée et dotée d’emplois à faible teneur en carbone, d’un plus grand respect des droits autochtones et de l’arrêt de l’expansion des sables bitumineux et des nouvelles infrastructures d’oléoducs. C’est pourquoi le 29 novembre prochain, nous nous rassemblerons à Ottawa afin de réclamer une véritable transition économique et énergétique au nouveau gouvernement libéral, à la veille de sa première conférence des Nations Unies sur le climat qui débutera à Paris le lendemain. Il est grand temps que le Canada s'inspire de la science et des solutions disponibles et qu’il saisisse les opportunités que nous offrent les économies vertes. Venez marcher avec nous à Ottawa le 29 novembre pour le climat, les solutions et la justice climatique! Rappelons au gouvernement que les solutions aux changements climatiques existent bel et bien et que la transition est 100 % possible! Je marche! - Confirmez votre présence à la marche. Je réserve une place dans un autobus! – Choisissez selon votre lieu de départ. Je passe le mot! - Partagez avec votre réseau sur les médias sociaux. Pour avoir plus d'information sur la marche du 29 novembre, consultez le site internet! Pour en savoir plus sur la Conférence des Nations Unies sur le climat, consultez cette section spéciale sur COP 21. L'équipe de l'AVÉQ Outaouais sera présente avec les gens de EVCO et plusieurs modèles de VÉ en exposition devant l'Hôtel de Ville d'Ottawa d'où se tient le départ de la marche. Source : Gilbert Cousineau - Directeur AVÉQ Outaouais
Contribution : Martin Archambault L’IRÉC publie aujourd’hui la Note d’intervention no 43 qui analyse le plan d’action sur l’électrification des transports (PAÉT) 2015-2020 du gouvernement Couillard. En s’appuyant sur le récent rapport de recherche de l’IRÉC sur le financement de la transition énergétique dans les transports, le chercheur de l’IRÉC, Gilles L. Bourque a constaté que « le document gouvernemental reste superficiel : le propos n’est pas appuyé sur une solide documentation et il n’est pas vraiment en phase avec le Plan d’action sur les changements climatiques (PACC) 2012-2020. Derrière les formules creuses, l’ambition manque et les moyens sont inadéquats ». La note d'intervention a fait l'objet d'un article dans Le Devoir, intitulé «Un plan trop timide pour être efficace». La note d'intervention traite spécifiquement des sujets suivants:
Quelques extraits :
Le communiqué de presse de l'IREC et la note d'intervention sont accessibles via les boutons ci-dessous:
Le niveau de concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère a atteint un nouveau record en 2014, avec une progression qui alimente le changement climatique et rendra la Terre plus dangereuse, a souligné lundi le rapport annuel de l'Organisation météorologique mondiale. «Nous avançons en territoire inconnu et la machine s'emballe à un rythme effrayant», met en garde Michel Jarraud, le directeur de l'OMM, une agence de l'ONU basée à Genève. «Chaque année, nous faisons état d'un nouveau record dans les concentrations de gaz à effet de serre», a-t-il déploré. «Chaque année, nous disons que nous n'avons plus de temps, nous devons agir MAINTENANT pour réduire les émissions de gaz et pour qu'il nous reste une chance de contenir à un niveau raisonnable la hausse des températures». Le rapport qui ne mesure pas les émissions de gaz à effet de serre, mais leur concentration dans l'atmosphère montre que le CO2, le dioxyde de carbone, a augmenté à 397,7 parties par million (ppm) dans l'atmosphère l'année dernière. Dans l'hémisphère Nord, les concentrations de CO2 ont franchi le seuil symbolique de 400 ppm durant le printemps, période de l'année où ce gaz est le plus abondant. «Nous allons bientôt vivre dans une atmosphère dont la teneur moyenne en CO2 sera supérieure à 400 parties par million», a prévenu M. Jarraud. «On ne peut pas voir le CO2, c'est une menace invisible, mais c'est une menace très réelle», a souligné M. Jarraud. «Cela signifie des températures globales plus élevées, plus de phénomènes météorologiques extrêmes tels que des vagues de chaleur, des inondations, la fonte des glaces et l'élévation du niveau des océans et de leur acidité». Le rapport est rendu public à trois semaines de la COP21 à Paris qui vise à prendre des mesures fortes pour limiter le phénomène du réchauffement climatique. Le rapport rappelle que la vapeur d'eau, même avec une durée de vie courte, et le dioxyde de carbone sont les principaux gaz à effet de serre. «L'énergie piégée par le CO2 et les autres gaz à effet de serre entraine un réchauffement de la surface terrestre et une augmentation de la teneur de l'atmosphère en vapeur d'eau, laquelle engendre et piège à son tour encore plus de chaleur», note le rapport. Les «lois de la physique ne sont pas négociables». Le méthane, le deuxième gaz durable à effet de serre, a atteint lui aussi un nouveau record de concentration à 1833 ppm en 2014, selon le rapport. Avec 60 % des émissions de méthane provoquées par l'activité humaine, notamment l'élevage, la riziculture, l'exploitation des combustibles fossiles, il y a eu une augmentation des concentrations dans l'atmosphère de ce gaz de 254 % depuis les niveaux de l'ère préindustrielle, indique l'OMM. Le protoxyde d'azote, dont l'impact sur le climat sur une période de 100 ans est 298 fois plus important que le CO2 et qui contribue à la destruction de la couche d'ozone qui nous protège de la nocivité des rayons ultraviolets émis par le soleil, a enregistré une concentration de 327,1 parties par milliard l'année dernière, soit 121 % de ses niveaux avant l'ère industrielle. Dues à 40 % à l'activité humaine ces émissions de protoxyde d'azote proviennent essentiellement des engrais et de divers processus industriels. Source : La Presse Contribution : Martin Archambault COP21 - Commentaire d'Alain Pilon, Directeur de Rothwell Group, sur le rôle de Justin Trudeau 5/11/2015
Le Premier ministre désigné Justin Trudeau devrait profiter de la prochaine Conférence de Paris sur le climat pour affirmer que les intérêts institutionnels et industriels et les bonnes pratiques environnementales ne doivent pas s’opposer. Cette rencontre est l’une des premières conférences internationales à laquelle M. Trudeau assistera comme premier ministre. Il doit assumer son rôle de chef d’État, tout en étant en mesure d’aborder les questions nationales. Et ces dernières sont nombreuses. Les Libéraux ont obtenu le soutien de plusieurs jeunes, des Premières nations et d’environnementalistes et ceux-ci attendent une action rapide sur le dossier de l’environnement. Cependant, avec le prix du baril de pétrole qui frôle les 40$ et une conjoncture économique morose, M. Trudeau ne peut proposer des politiques environnementales qui mettraient des emplois à risque. Il peut tempérer sa vision en s’engageant à réduire les émissions de gaz à effet de serre par des investissements dans les technologies du 21e siècle et en sollicitant le soutien des provinces. Un bon exemple est la nécessité de relancer les secteurs manufacturiers au Québec et en Ontario, particulièrement celui de l’automobile. M. Trudeau pourrait annoncer que le Canada a l’intention d’être un chef de file mondial dans les technologies vertes, en confirmant des investissements dans le secteur des véhicules électriques. Présentement, le Canada est le seul pays industrialisé sans politique sur les véhicules électriques. Il ne possède pas d’usine d’assemblage, ni aucun plan pour en mettre en place. Au lieu de cela, certaines provinces lancent des initiatives. Récemment, le Québec a annoncé un plan pour électrifier le secteur du transport de la province et identifié des objectifs pour augmenter les véhicules électriques de 6000 à 100 000 d’ici 2020. Saluer ce type d’initiatives et annoncer que le Canada a l’intention de prendre un rôle de leader est un exemple de la façon dont le nouveau gouvernement peut s’y prendre pour allier santé économique, gestion de l’environnement, création d’emplois de haute qualité et réduction des gaz à effet de serre. Source : The Lobby Monitor Contribution : Peggy Bédard Ici Radio-Canada diffuse cette semaine des reportages préparatoires dans cadre de la conférence de Paris (COP21) qui aura lieu le 30 novembre 2015 prochain. Voici celui sur la Norvège qui a fait le choix d'encourager les véhicules électriques. Source: Ici Radio-Canada (Le Téléjournal du 3 novembre 2015)
Contribution: Dany Labrecque Véhicules électriques: un important rôle à jouer pour combattre les changements climatiques9/10/2015
Deux mois seulement avant que les négociations internationales sur le climat ne commencent à Paris, un nouveau rapport de groupes travaillant sur l’environnement et l’énergie (EPRI et le Natural Resources Defense Council) prédit que l’émission de gaz à effet de serre peut baisser de 77 % en 2050 avec l'électrification de plus de la moitié des voitures, camions et chariots élévateurs des États-Unis. Grâce à l'électrification de 53 % des kilomètres parcourus par les véhicules, principalement des voitures particulières, des petits camions, des autobus et des équipements tout-terrain, de même qu’à l’énergie provenant des centrales éoliennes et solaires, la nation pourrait réaliser une réduction des GES de 550 tonnes métriques par année dans 35 ans, ce qui correspond à 100 millions de véhicules à essence et au diesel retirés des routes, selon le rapport. Bref, les véhicules électriques sont plus propres que les véhicules alimentés au pétrole et ils sont considérés comme une solution partielle au réchauffement climatique, conclut le rapport. Un tel changement de paradigme dans le transport nécessite la coopération de la Californie, qui compte le plus grand nombre de véhicules électriques. Celle-ci doit convaincre les 49 autres États d’adopter des cibles de véhicules à zéro émission qui se traduiront par plus de voitures électriques produites et vendues. Déjà, la Californie s’est engagée à mettre 1,5 million de voitures électriques sur les routes d'ici 2025, pour réduire de 80 % la pollution due aux émissions de gaz carbonique provenant du secteur des transports d'ici 2050. Après l’adoption au Sénat du projet de loi 350 au début du mois, l'état devra générer 50 % de son électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici 2030. Bien qu'une clause de réduction du pétrole ait été retirée du projet de loi, de nouvelles cibles d’électricité propre sont importantes et sont utilisées comme base par les services publics afin d'étendre l'électrification des transports en Californie et ailleurs, même au point de remplacer les combustibles pétroliers. Pas assez de voitures électriques Il ya 150 000 voitures électriques sur 13 millions d'automobiles immatriculées en Californie; environ 350 000 véhicules électriques ou hybrides rechargeables aux États-Unis sur 250 millions de voitures, selon les responsables de l'énergie. Voilà un petit nombre de véhicules électriques, qui ne représente qu’une fraction des véhicules sur les routes. Augmenter ce ratio à plus de 50 % constituerait un changement radical que les services publics et les experts considèrent comme faisable. « Est-ce trop ambitieux de souhaiter que les ventes de véhicules électriques atteignent 60 % de toutes les voitures vendues en 2050? Nous allons voir. Beaucoup de choses doivent se produire avant d’y arriver », a déclaré Mark Duvall, directeur de l'utilisation de l'énergie pour l'Electric Power Research Institute de Palo Alto. Un monde de conduite électrique EPRI et le Natural Resources Defense Council ont publié leur rapport le 17 septembre, en collaboration avec des dizaines de services publics municipaux ou privés. Cela faisait partie d'une initiative visant la réduction des niveaux de GES pour stopper le réchauffement de la planète qui cause notamment le rétrécissement des calottes glaciaires, ainsi qu’une montée du niveau de la mer et des températures plus élevées dans l'ouest des États-Unis, dont la Californie,. Les deux groupes sans but lucratif ont été les premiers à créer un plan qui mise sur le rôle important des véhicules électriques à batterie tels que ceux de Tesla, Nissan et Chevrolet dans l’objectif de réduction des émissions d'air et de GES en 2050. Le scénario de l'étude conçu pour abaisser le niveau de GES suppose aussi un coût moins élevé du gaz naturel, la fermeture des centrales au charbon, plus polluantes, pour augmenter le nombre de centrales aux combustibles propres tels que celles à l'énergie éolienne, solaire et géothermique pour produire de l'électricité, ainsi qu’une pénalité sur les carburants à forte teneur en carbone. Le calcul de base, sans la pénalité de carbone, permettra de réduire les GES de 430 tonnes en 2050, soit l'équivalent de 80 millions de voitures particulières. Aucun autre rapport n’a encore étudié les conséquences d’une électrification de plus de la moitié des kilomètres parcourus en voiture. Le rapport stipule que, même si seuls 62 % des véhicules légers et mi-lourds électriques sont électriques en 2050, ces véhicules consommeraient seulement 13 % de l'électricité fournie par le réseau. Y’a-t-il assez d’électricité ? «Le réseau est prêt pour cela. Et le transport en bénéficiera », a déclaré Ed Kjaer, directeur de l'électrification des transports pour Southern California Edison. Edison est mandaté par l'État pour augmenter la quantité d'énergie renouvelable. Actuellement, 22 % de toute l'énergie fournie par SCE provient de sources d'énergie renouvelables et cela doit passer à 50 % d'ici 2030, a-t-il dit. En augmentant l'utilisation de l’électricité, cela oblige Edison à ajouter de nouvelles centrales solaires, éoliennes et géothermiques au réseau, a-t-il dit. « Nous voyons ainsi les avantages de l'électrification du transport: la réduction des GES, une meilleure qualité de l'air et une augmentation de l'efficacité du système électrique en y introduisant des énergies renouvelables», a déclaré M. Kjaer. Les règles de qualité de l'air de la Californie exigent d’augmenter le nombre de véhicules à zéro émission chaque année, explique Duvall. Les chiffres vont passer de 35 000 par an au double en 2018 et enfin à 15 % de toutes les ventes de voitures en 2025. L’Oregon et plusieurs États du Nord ont adopté des objectifs de véhicules à zéro émission similaires à ceux de la Californie, ce qui signifie que ces États verront leurs ventes de VÉ augmenter. Duvall dit qu'il est possible qu’il y ait près de 4 millions de véhicules électriques sur les routes aux États-Unis en 2025. Les prix des véhicules électriques baissent Depuis la sortie de la Nissan Leaf tout électrique en 2011 et, la même année, de la Chevrolet Volt, une voiture à batterie avec un petit un moteur à essence qui prend en charge la transmission électrique si nécessaire, plusieurs constructeurs automobiles sont passés en mode VÉB. Entre 2016 et 2020, Duvall dit que 24 nouveaux modèles de voitures électriques seront vendus aux États-Unis. Audi, Porsche et Mercedes-Benz investissent massivement dans les voitures électriques à batterie, peut-être pour concurrencer la luxueuse Tesla Model S, qui a une autonomie d’environ 425 km et coûte entre 70 000 $ et 105 000 $. Comme les ordinateurs et les téléphones intelligents, plus de voitures électriques seront produites, plus les prix vont baisser, a-t-il dit. En 10 ans, le prix de vent d’une voiture électrique sera égal à celui d'une voiture à essence de taille similaire, ajoute-t-il. « Le coût des batteries connaît une baisse significative, tout comme celui des moteurs et des contrôleurs et de toutes les choses propres aux véhicules électriques », a déclaré Duvall. Alimenter une voiture électrique équivaut à payer environ 1 $ par gallon d'essence et cela ne comprend pas les coûts d’entretien moins élevés associés aux véhicules électriques. Où recharger sa batterie ? Outre des prix de vente plus élevés, le plus gros problème des propriétaires de véhicules électriques présentement est de trouver des bornes de recharge électrique pour se brancher. Edison a demandé à la California Public Utilities Commission d'autoriser un partenariat avec des entreprises privées pour construire 30 000 bornes de recharge publiques en Californie du Sud. La demande pourrait être approuvée cette année, a-t-il dit. Bien que l'étude imagine un nouveau modèle de transport, cela prendra du temps. Mais certains disent que c’est inévitable. « Ce sont les solutions technologiques pour les 100 prochaines années. Nous devons fondamentalement nous libérer de notre dépendance au pétrole. C’est ce vers quoi nous nous dirigeons», a déclaré M. Kjaer. Source: Press Telegram Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc Le Québec doit se poser les bonnes questions avant de dire oui au projet d’oléoduc Énergie Est, estime le président du «Climate Group» lors de l'événement de la Semaine du climat à New York. M. Kenber, économiste et président du «Climate Group» rencontrait le premier ministre Philippe Couillard dimanche en fin de journée, ne tarissait pas d’éloge à l’endroit du Québec. «Le Québec peut et démontre un leadership remarquable pour la lutte aux changements climatiques. Il a des cibles de réduction de GES beaucoup plus ambitieuses que celles du gouvernement fédéral et de beaucoup de régions dans le monde. Il donne un exemple que plusieurs régions peuvent suivre», a-t-il affirmé. Faisant référence au controversé projet d'oléoduc, «Est-ce vraiment le meilleur investissement? Il est beaucoup plus rentable de mettre son argent dans l’efficacité énergétique ou l’électrification des transports», affirme le président du Climate group Mark Kenber en entrevue avec le Journal de Québec. À propos du «Climate Group»
Fondé en 2004, le Climate Group est un organisme indépendant sans but lucratif qui collabore avec des multinationales, des villes et des gouvernements d'États fédérés sur la question de la lutte contre les changements climatiques. Le Québec y est membre depuis 2008. Source : Le Journal de Québec , The Climate Group , ClimateWeek NYC Contribution : Richard Lemelin, directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale Québec, 25 août 2015 – Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, a rendu publics aujourd’hui les résultats de la vente aux enchères d’unités d’émission de gaz à effet de serre (GES) du 18 août dernier, tenue conjointement avec la Californie. Il s’agissait de la quatrième vente aux enchères conjointe à se tenir depuis la liaison des marchés du Québec et de la Californie le 1er janvier 2014. Au total, 73 429 360 unités de millésime présent (2015) se sont écoulées à un prix de 16,39 $ CA (12,52 $ US) et 10 431 500 unités de millésime 2018 se sont écoulées à un prix de 16,10 $ CA (12,30 $ US). La vente a généré des revenus bruts de l’ordre de 205 millions de dollars canadiens pour le Québec. Notons que le total des revenus générés par les huit ventes aux enchères tenues à ce jour, dont quatre conjointement avec la Californie, s’élève à environ 755 millions de dollars. La totalité des revenus du marché du carbone est versée au Fonds vert pour la mise en œuvre des mesures du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. « Le marché du carbone est le fer de lance du Québec dans la lutte contre les changements climatiques. En plus de favoriser la réduction des émissions de GES, cet outil de fiscalité verte contribue à la relance et au développement durable de notre économie. D’ici 2020, plus de 3,3 milliards de dollars seront investis afin de soutenir les entreprises, les municipalités et les citoyens québécois dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. Ensemble, nous pouvons lutter contre les changements climatiques afin d’assurer une qualité de vie à nos enfants », a affirmé le ministre Heurtel. Le sommaire des résultats de la vente aux enchères tenue le 18 août est maintenant disponible sur le site Web du Ministère à l’adresse www.mddelcc.gouv.qc.ca/changements/carbone. Par voie de communiqué de presse, le Ministère du développement durable et lutte contre les changement climatiques (MDDELCC) a rendu public les résultats de la 4e ventes aux enchères des unités d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES), tenue le 18 août dernier pour le marché commun Québec-Californie. Rappelons que différents programmes sont prévus dans le Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020), dont notamment les programmes suivants en matière de transport durable :
L'ensemble des programmes inscrits au PACC 2013-2020 sont financés par les revenus versés au Fonds vert, lequel cumule 755 millions de dollars de revenus à ce jour. Le secteur des transports, qui représente un peu plus de 40% des émissions de GES au Québec, reçoit-il une juste part du financement des programmes du PACC 2013-2020 (lequel a été qualifié d'incomplet par Équiterre)? Les données de financement des programmes ne sont pas publiées sur le site du MDDELCC. Est-ce qu'une prochaine stratégie d'électrification des transports sera liée au PACC 2013-2020 et financée par le Fonds vert et ses revenus récurrents de vente aux enchères de la bourse du carbone? Source : MDDELCC , PACC 2013-2020
Contribution : Richard Lemelin, directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale
En raison du pic de pollution, le gouvernement Français a annoncé que la circulation serait alternée dans la capitale et la petite couronne lundi matin. Seules les immatriculations impaires pourront circuler à Paris, et dans 22 communes des Hauts de Seine, du Val de Marne et de la Seine Saint Denis. Tous les véhicules à l'immatriculation paire, ne bénéficiant pas du stationnement résidentiel, pourront se garer gratuitement à Paris.
Toutes les autres mesures (gratuité des transports en commun, stationnement résidentiel, Vélib', Autolib'...) sont reconduites jusqu'à lundi soir, dans une tentative pour s'attaquer à des niveaux dangereux de pollution de l'air . Ce n'est que la deuxième fois depuis 1997 qu'une telle restriction a été appliquée. Le gouvernement français a pris cette décision après que la pollution de l' air ait dépassé les niveaux sécuritaires pendant cinq jours de suite à Paris et dans les environs. Ne sont pas concernés: les véhicules vertueux (électrique, hybride, gaz, co-voiturage 3+) et les véhicules de service et de livraison entre autres... Les conditions de smog ont été causées par une combinaison de nuits froides et de journées chaudes, qui ont empêché la pollution de se disperser. La qualité de l'air de la capitale a été l'une des pires au dossier, les agences environnementales françaises disent qu'elle rivalise avec la capitale chinoise Pékin, l'une des villes les plus polluées au monde. Vendredi, les niveaux de pollution ont atteint 180 microgrammes de particules PM10 par mètre cube, soit plus du double de la limite de sécurité de 80. Ces particules sont émises par les véhicules, les systèmes de chauffage et l'industrie lourde. Le gouvernement examinera les niveaux de pollution lundi avant de décider d'étendre les restrictions de circulation pour plus longtemps. Au Québec, les émanations de polluants atmosphériques dûes aux voitures et camions sont associées à plus de 2,000 décès prématurés annuellement. Source: Mairie de Paris Le réchauffement de la Terre est bien réel, et n'est pas prêt de s'arrêter si l'homme continue ainsi. La NASA a créé une animation de 15 secondes utlisant les données météorologiques de plus de 1000 stations à travers le monde, des années 50 jusqu'à la fin 2013. Le résultat est saisissant. On peut y remarquer que les phénomènes de réchauffements d'une année à l'autre deviennent de plus en plus fréquents et de plus en plus constants. On bat des records de chaleur à chaque année. Et pour chaque record, la calotte polaire fond. Plus elle fond, plus le niveau de la mer augmente, plus les températures deviennent extrêmes (autant les chaleurs d'été que les périodes glaciales l'hiver). Le niveau de la mer qui augmente verra vos chalets riverains se faire engloutir tout comme les villes trop près de la mer. On créera des digues et des murets de protection, mais avec les changements violents et les grandes marées, ces murs seront détruits (Nouvelle-Orléans) et on assistera à une régression des terres habitables, en plus de périodes de sécheresse qui verront les terres arables produire moins donc plus de famines à travers le monde. Scénario catastrophe? Attendons les prochains 63 ans pour le découvrir, ou faisons des changements dans notre vie, tous ensemble, pour faire une différence. |
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