Brèves du 5 décembre 2018

Bentley n’est toujours pas satisfait du niveau de technologie des batteries; La Maison Blanche souhaite plus de production automobiles allemandes aux États-Unis; 250 Renault Zoé en autopartage à Oslo; Le Québec adhère à une déclaration sur la mobilité électrique présentée par la Pologne à la 24e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
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​Bentley n’est toujours pas satisfait du niveau de technologie des batteries.
Selon le PDG de la marque britannique, Andrian Hallmark, Bentley ne produira pas sa propre voiture 100% électrique tant que les batteries ne se seront pas tangiblement améliorées. La société devait suivre Volkswagen et Porsche pour développer les VÉ en utilisant la même plateforme et la technologie. Le Taycan sera sur le marché dès l’an prochain, mais la mise en marché du premier véhicule électrique de Bentley sera déterminée par l’augmentation de la puissance des cellules des batteries. La densité de charge de la batterie actuelle limite la taille de la voiture et ne permet pas d’offrir une autonomie crédible pour ce type de véhicule. Le PDG est convaincu que la technologie des batteries devrait atteindre un niveau adapté à l'image et au standard de Bentley d'ici 2023 ou 2025. La voiture tout électrique de Bentley, lorsqu’elle sera disponible, sera destinée aux gens riches, qui ne possèdent pas encore de voiture de luxe. 40% des clients actuels de Bentley ont déjà manifesté leur intérêt pour les voitures électriques. Malgré la présentation de la voiture de sport EXP 12 Speed ​​6e entièrement électrique au salon de l'automobile de Genève l'année dernière, Hallmark a déclaré que la première voiture électrique de Bentley ne serait pas une voiture de sport, car Volkswagen en contient déjà suffisamment. La société allemande possède Bentley, ainsi que Porsche, Audi, Lamborghini et Bugatti. La nouvelle voiture électrique, ce sera d'abord et avant tout un véhicule à l’image Bentley, qui sera électrique. Quoi qu’il en soit, elle sera construite sur une plateforme Audi / Porsche et présentera une certaine ressemblance avec le Taycan, du moins mécaniquement.
INSIDEEVs

​La Maison Blanche souhaite plus de production d'automobiles allemandes aux États-Unis.
La Maison Blanche aspire à combler un déficit de 30 milliards de dollars avec l'Allemagne avec une production accrue de véhicules aux Etats-Unis, a annoncé le secrétaire au Commerce Wilbur Ross avant une réunion avec les constructeurs automobiles à Washington. Sur le déficit commercial de 65 milliards de dollars des États-Unis avec l'Europe, environ 30 milliards proviennent du commerce avec l'Allemagne pour les automobiles et les pièces automobiles. L'objectif est de réduire ce déficit, "avec une augmentation de la production aux États-Unis", a déclaré Ross sur CNBC. Les hauts dirigeants de Volkswagen AG, Daimler AG et BMW AG ont un problème à régler avec les responsables de l'administration Trump au sujet des tarifs potentiels sur les importations américaines en provenance d'Allemagne. Les constructeurs automobiles ne veulent pas que les États-Unis imposent des taxes pouvant aller jusqu'à 25% sur des milliards de dollars de voitures qu'ils expédient d'Allemagne chaque année, tout en se protégeant dans le cadre de leur négociation avec l’Union Européenne, selon des personnes familières avec le sujet. Herbert Diess, directeur général de VW, Dieter Zetsche de Daimler et Nicolas Peter, directeur financier de BMW, ont accepté l'invitation de la Maison Blanche pour discuter de leurs projets d'investissement à long terme aux États-Unis. Lors de son entretien avec CNBC, Ross a reconnu que les constructeurs automobiles investissaient massivement dans des programmes de voitures électriques et que l'objectif était de les inciter à produire sur le territoire américain. Pour le moment, BMW envisage de créer un site de production aux États-Unis pour les moteurs et les transmissions. VW annonçait dernièrement son intention d' investir 1,2 milliard d'euros (1,4 milliard de dollars) pour réaménager une usine située dans l'est de l'Allemagne et devenir ainsi la plus grande usine de voitures électriques d'Europe. En 2020, VW prévoit d'accroitre la production de voitures électriques dans deux usines en Chine. La seule usine automobile américaine de VW à Chattanooga est le premier choix pour la production de voitures électriques pour le marché nord-américain, a déclaré Thomas Ulbrich, le responsable des voitures électriques de la marque VW. Les discussions sont en cours et une décision finale est attendue dans quelques semaines, a-t-il déclaré. VW dispose d'un réseau de production d'environ 120 usines.
Bloomberg

​250 Renault Zoé en autopartage à Oslo.
Plus de 10.000 bornes de recharge, un pays déjà acquis au véhicule électrique : il n’y avait pas plus propice que la Norvège pour lancer des Zoés en autopartage. Lancé début décembre à Oslo, un service d'autopartage franco-norvégien propose 250 Renault Zoé 100% électriques. Le géant français de la location longue durée ALD Automotive s’est associé au groupe ferroviaire norvégien NSB pour lancer un service d’autopartage 100% électrique. Appuyé par GreenMobility, le système fait ses débuts à Oslo depuis quelques jours. Au travers d’une application dédiée, le client peut réserver et payer pour utiliser l’une des 250 Renault Zoé réparties dans les rues de la capitale norvégienne. Le service est facturé via trois formules « Go », « Flex » et « Plus ». La première donne accès aux véhicules pour 5 NOK la minute (0,79$ CDN), la seconde offre une location à la journée (24h) contre 749 NOK (117$ CDN) et la dernière est un abonnement mensuel. Pour 1499 NOK (233$ CDN), ce forfait propose 20h de location, soit 1,25 NOK la minute (0,20$ CDN).
Automobile Propre

​Le Québec adhère à une déclaration sur la mobilité électrique présentée par la Pologne à la 24e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.
QUÉBEC, le 4 déc. 2018 /CNW Telbec/ - Alors que le premier ministre du Québec, M. François Legault, a clairement indiqué que l'électrification des transports serait une priorité de son gouvernement, le nouveau gouvernement du Québec annonce son adhésion à la Déclaration sur la mobilité électrique « Driving Change Together - Katowice Partnership for e-mobility », une initiative lancée aujourd'hui par la Pologne, qui préside la Conférence des Parties à la Convention-cadre sur les changements climatiques (CdP-24) cette année. Les gouvernements qui adhèrent à cette déclaration reconnaissent la mobilité électrique comme l'une des avenues clés pour atteindre les objectifs de l'accord de Paris. Ils s'engagent à mettre en place une série d'actions pour accélérer la transition vers les véhicules zéro émission (VZE), pour assurer la croissance du marché des véhicules électriques et pour favoriser le développement de nouvelles technologies dans ce domaine. Bénéficiant d'une hydroélectricité propre et renouvelable, d'un réseau électrique fiable et de la présence d'une filière industrielle innovante composée d'un noyau d'entreprises de calibre mondial dans les différents maillons de la chaîne de valeur des transports électriques et intelligents, c'est tout naturellement que le Québec s'est tourné vers l'électrification des transports et en a fait une mesure phare de son action climatique. Comme l'a mentionné le premier ministre dans son discours d'ouverture, le nouveau gouvernement du Québec entend poursuivre et même accélérer les efforts amorcés au cours des dernières années pour favoriser l'électrification des transports. Les initiatives telles que l'implantation d'une norme VZE, l'aide financière pour l'installation de bornes de recharge à la maison et au travail, le développement d'un réseau de bornes de recharge étendu à l'ensemble des régions du Québec et des avantages liés à la conduite d'un véhicule zéro émission comme le passage gratuit aux ponts à péage, seront maintenues au cours des prochaines années afin de poursuivre le travail entrepris pour diminuer l'empreinte environnementale du réseau de transport québécois.  Rappelons que 43 % des véhicules électriques circulant au Canada sont immatriculés au Québec et que le nombre de véhicules électriques y a connu une nette augmentation au cours des derniers mois.
CISION

Contribution: André H. Martel
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