Alors que les réserves de cobalt s'épuisent, LiCo Energy Metals annonce deux nouvelles mines5/12/2017
Le transport du futur risque fort d'être électrique alors que de nombreuses villes et pays dans le monde comptent interdire complètement les ventes de véhicules à combustion interne au cours des prochaines années. Mais le monde possède-t-il assez de matière première pour fabriquer les batteries?
Les VÉs perturbent l'ensemble de l'industrie automobile et font espérer que le monde a une chance de lutter contre les changements climatiques et de passer à de nouvelles technologies à zéro émission, comme les voitures électriques. Mais chaque nouvelle technologie a un côté sombre, et les voitures électriques ainsi que le stockage de l'énergie renouvelable générée pour les alimenter ne font pas exception. Le lithium-ion, produit par les plus grands constructeurs automobiles dont Tesla et qui constitue la plupart des batteries de VÉs, est fait à partir de cobalt dont la quantité est limitée. Le cobalt est un sous-produit de l'extraction du cuivre et du nickel et ne se trouve pas dans beaucoup d'endroits dans le monde. Un seul pays fournit l'essentiel de la demande mondiale de cobalt. Bloomberg a creusé la question et a découvert que 63 % du cobalt produit l'année dernière provenait de la République démocratique du Congo en Afrique centrale. La République démocratique du Congo est encore en train de récupérer d'une guerre civile meurtrière qui a laissé le pays en ruines il y a 15 ans, et avec le prix du cobalt qui a doublé à la Bourse de Londres au cours de la dernière année et avec la demande qui devrait grimper de 47 % par rapport à l'année dernière d'ici 2030 (Bloomberg), la situation est du moins précaire. Injecter des milliards de dollars dans une économie déjà instable, c'est courir après le désastre. Les consommateurs cherchent donc ailleurs des fournisseurs de cobalt plus fiables.
L'un de ces endroits porte bien son nom. Il s'agit de Cobalt, en Ontario, au Canada, où l'on a trouvé de l'argent et du cobalt au début du XXe siècle. 2017 apporte de nouvelles promesses pour la ville alors que les gisements de cobalt qu'elle connaît depuis des années reviennent maintenant au centre des préoccupations.
Le cobalt ne représente qu'une partie relativement petite des batteries de Tesla. Une Tesla moyenne contient environ 22,5 kg de cobalt et un Powerwall en contient 7 kg. Bien qu'il ne s'agisse pas du principal matériau de la batterie, il s'agit d'un composant essentiel de l'une des compositions chimiques de batterie les plus utilisées sur la planète.
À ce jour, la production mondiale de cobalt a suivi la forte hausse de la demande qui, elle, a suivi la demande croissante de batteries lithium-ion pour les petites technologies grand public et, plus récemment, pour les VÉs. Cette croissance de la demande au cours des 20 dernières années s'est traduite par une augmentation de la production de 5 fois. Pour répondre à la demande future estimée, de nouveaux approvisionnements sont nécessaires, provenant de régions plus stables et réputées du monde.
Comme indiqué plus haut, le Canada est considéré comme une source de cobalt pour alimenter la transition mondiale vers les énergies renouvelables, Cobalt, en Ontario, étant connue pour ses activités minières et ses réserves de cobalt. LiCo Energy Metals (dont les actions sont principalement cotées à la Bourse de Toronto TSX-V Symbole: LIC, deuxièmement sur le symbole OTCQB: WCTXF et enfin sur le symbole FRA-V: 43W1) a annoncé deux nouveaux projets d'exploration de cobalt à Cobalt, en Ontario.
Les nouvelles propriétés Teledyne et Buck que développe LiCo sont particulièrement lucratives en raison de leur emplacement dans la ville de Cobalt, en Ontario, qui compte plus de 100 ans d'histoire minière. La ville a été mise sur la carte par un boom minier d'argent au début des années 1900 qui l'a propulsée au rang du 4ème plus grand fournisseur d'argent au monde avant que la bulle minière d'argent ne s'effondre quelques décennies plus tard, la reléguant presque au statut de ville-fantôme jusqu'à récemment.
LiCo regarde également au-delà de ces deux propriétés en mettant l'accent sur le développement de propriétés de cobalt supplémentaires dans la région. Les propriétés existantes de LiCo à Cobalt sont idéalement situées en raison de leur proximité à une usine qui devrait être en mesure de traiter le minerai qui en résulte. Alors que l'augmentation de l'offre vise à répondre à la forte hausse de la demande de cobalt, chaque dollar économisé dans le processus d'extraction et d'affinage du matériau résultant peut réduire le coût final du produit. La réduction de la distance parcourue par les constituants des batteries a été l'une des principales raisons pour lesquelles Tesla a choisi le Nevada comme emplacement pour sa première usine de batteries, baptisée Gigafactory 1.
LiCo travaille déjà avec l'un des plus grands noms du cobalt, Glencore, et travaille à maximiser les actifs existants de la propriété Teledyne, y compris une galerie d'accès (ou puits minier horizontal) de 25 millions de dollars canadiens creusée pour transporter le cobalt et forer dans la veine minérale à une plus grande proximité. Le puits minier sur la propriété Teledyne descend à 500 pieds, parallèlement à la veine de cobalt primaire sur la propriété. 6 trous de surface ont déjà été forés au diamant, et 22 autres ont été forés d'en bas pour confirmer l'emplacement de la veine de cobalt. LiCo a ajouté une deuxième plate-forme de forage à ses propriétés adjacentes afin d'accélérer les opérations d'extraction à Cobalt et voit déjà des résultats positifs des premiers tests d'exploration de sa propriété Glencore. En parallèle, la propriété Teledyne se prépare au forage des premières cibles de cobalt et d'argent.
LiCo Energy Metals, Inc est une société d'exploration canadienne axée principalement sur le lithium (Li) et le cobalt (Co). La propriété Glencore nouvellement acquise (cartographiée ci-dessus) comprend un accord de prélèvement et une option de reprise. L'accord stipule que si LiCo découvre un ou plusieurs corps minéralisés ayant une valeur in-situ agrégée minimale de 100 millions de dollars de cobalt de qualité commerciale, le géant minier international Glencore a le droit d'acheter (rétroactivement) 51% du projet.
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