Lucid Motors prévoit livrer sa première berline électrique ce printemps. Ses lignes de production s’activent. Son usine de Casa Grande, en Arizona, est bâtie sur un terrain d’une superficie de 590 acres.
La nouvelle usine de Lucid AMP-1 (Advanced Manufacturing Plant) permettra la production et l'assemblage de la future berline de luxe Air du constructeur automobile californien. Usine AMP-1 de Lucid Motors Selon un porte-parole de Lucid, l'installation AMP-1 est le premier site américain conçu spécifiquement pour la fabrication de VÉ en Amérique du Nord. C’est important pour l’entreprise, car la plupart des startups de l'espace VÉ ont fait l’acquisition d’usines existantes. En outre, Lucid Motors est également le premier constructeur automobile à s’installer en Arizona. Selon le vice-président de la fabrication de Lucid, Peter Hochholdinger: « L'usine a été conçue en fonction de la croissance future. Comme nous ajouterons de nouvelles plateformes et de nouveaux véhicules à notre gamme, nous serons toujours en mesure de répondre à la demande croissante des clients pour de nouveaux véhicules électriques. » La marge de manœuvre pour permettre cette croissance est évidente lorsque vous voyez la disposition de la nouvelle usine de Lucid Motors, et son potentiel d’agrandissement. La phase 1, qui a été complétée en novembre dernier, a permis de débuter la production de la berline Air. La nouvelle chaine de production peut actuellement assembler 34 000 véhicules par an. Les lignes d'assemblage peuvent présentement produire six véhicules à l’heure, ce qui revient à un véhicule toutes les 10 minutes.
Phase 1 de l'installation AMP-1 de Lucid Motor
À l'usine AMP-1, la production des nouveaux véhicules commence dans l'atelier de carrosserie, puis le VÉ est transféré vers le nouvel atelier de peinture. Par la suite, le véhicule est soumis à l'assemblage de la cabine. Finalement, chaque véhicule est équipé d’une batterie, des roues et des portes avant l'inspection finale. Hochholdinger explique également qu'en plus de l'AMP-1, Lucid possède également une usine de groupes motopropulseurs située à une distance d’environ 10 km. Cette usine fabrique des modules, des batteries, des onduleurs, des unités d'entraînement et des wunderbox (unités de charge uniques de Lucid) . Aussitôt complétés, ces composants sont transportés à l’AMP-1 pour l'assemblage final. Rawlinson confirme que Lucid planifie déjà la phase 2 de son usine AMP-1. Cette expansion offrira l’espace nécessaire pour construire son prochain VUS Gravity. En outre, la compagnie prévoit rapidement augmenter la production de véhicules de 34 000 à 90 000 unités annuellement. Cette augmentation de production pourrait également permettre à la compagnie d’entreprendre la livraison de berlines Air en Europe dès le premier semestre 2022 . La phase 2, baptisée «Projet Gravity», devrait débuter à la fin de 2021 et s'achever à l'été 2023.
Un aperçu du prochain VUS «Project Gravity» de Lucid
Lucid Air semble avoir d’ambitieux projets. Le PDG a admis que l'expansion pourrait inclure jusqu'à quatre phases sur son site de 590 acres. Son approche «future-ready» met le fabricant en position développer son projet Platform 2. Cette phase 3 doublerait la taille de l'usine et augmenterait le volume de production des véhicules. Lucid pense pouvoir faire en sorte que son usine produise 400 000 véhicules par an dans sa forme finale. L’Avenir de Lucid Motors Tout cela ne peut se faire en un clin d’œil. La phase 1 occupe actuellement 999 000 pieds carrés (92 810 m2), mais les futures installations de Lucid devraient s'étendre à environ 5,1 millions de pieds carrés (473 805 m2). Espérons qu'ils pourront garder leurs équipes de construction en santé et hydratées dans le désert de l’Arizona! Pour l'instant, Lucid se concentre sur la préproduction de ses futures berlines Air. Ce printemps, la première version de la société sera la "Air Dream Edition". La version Grand Touring suivra l'été prochain. Lucid a récemment commencé à augmenter sa présence sur le marché américain pour assurer la mise en marché de ses nouveaux Air. Avec quatre versions potentielles de l'Air et le projet du VUS Gravity, Lucid Motors à toutes les raisons d’envisager un futur florissant pour son usine et ses produits. Enfin, alors que des rumeurs continuent de circuler concernant une éventuelle fusion SPAC*, (Société d'acquisition à usage spécial) la société de véhicules électriques de luxe semble offrir beaucoup de potentiel de croissance. * Qu'est-ce qu'une société d'acquisition à vocation spéciale (SPAC)? Une société d'acquisition à vocation spéciale (SPAC) est une société sans opérations commerciales qui est formée strictement pour lever des capitaux par le biais d'une offre publique initiale ( IPO ) dans le but d'acquérir une société existante. Electrek
Contribution: André H. Martel
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La dernière étude sur l'utilisation des véhicules électriques effectuée par la compagnie Geotab, le spécialiste du suivi et de la gestion de flottes, constate que les entreprises nord-américaines qui retardent l'électrification de leurs flottes risquent de nuire à leur santé financière.
Les avantages financiers pour l'électrification des flottes se concrétisent de jour en jour. Une nouvelle étude de Geotab , une entreprise spécialisée dans le suivi et la gestion de flottes basée à Oakville, en Ontario, a démontré que les entreprises nord-américaines qui continuent d'utiliser des véhicules à combustion au lieu de véhicules électriques gaspillent leur argent. L'étude a évalué 179 000 véhicules électriques (voitures, VUS et fourgonnettes) dans 3 500 entreprises nord-américaines. Ces entreprises représentent 24 secteurs d’activités. Le projet avait pour objectif d’évaluer les taux d'utilisation quotidiens réels des véhicules et les conditions de température pendant une année complète et de les comparer aux performances des véhicules électriques disponibles sur le marché. Cet exercice a permis de comparer le coût total de possession entre les véhicules thermiques et électriques. Dans un courriel adressé à Electric Autonomy Canada, Charlotte Argue, directrice principale de l'électrification de flotte chez Geotab, déclarait : «J'ai été ravie des résultats parce que nous n'avions jamais évalué l’utilisation des VÉ sur une si grande échelle». «L'examen des données nous confirme que les exploitants de flottes perdent de l'argent en ne les électrisant pas. Nous avons identifié deux avantages pour les flottes de véhicules légers: des diminutions de coûts mais également la réduction d'émissions. " Une décision logique et des économies Selon Argue, les flottes qui ont fait une transition précoce ou qui ont démarré l'année dernière profitent déjà de plusieurs avantages: économies financières; recharge de nuit à faible coût; réduction des coûts et des temps d'arrêt pour l'entretien des véhicules, et de généreux incitatifs gouvernementaux. Par contre, les flottes qui n’adhèrent pas encore à la révolution gaspillent leur capital et assistent impuissants à la croissance rapide de leurs concurrents. Avant d’évaluer l’impact financier, l'étude de Geotab a analysé l’autonomie des véhicules électriques et l'adaptabilité des flottes. Cette analyse a révélé que dans près de 50% des cas, il existe sur le marché un véhicule électrique offrant une autonomie qui peut répondre à plus de 98 % de leurs besoins quotidiens. Selon Charlotte Argue, directrice principale, électrification de flotte, Geotab. «Certains exploitants de flottes se privent de véhicules électriques parce qu’ils négligent d’évaluer le potentiel de leurs véhicules. On peut facilement surestimer la distance parcourue par nos véhicules chaque jour si l'on ne valide pas systématiquement les données de kilométrage. C'est pourquoi l'exploitation de toutes les données est cruciale.» En ce qui concerne les économies potentielles, une flotte de véhicules électriques pourrait actuellement représenter un coût de possession inférieur à une flotte à combustion sur une durée de vie de sept ans sans tenir compte des incitatifs offerts à l’achat. Toujours selon Argue. «Le simple fait de comparer le prix d’achat d'un VÉ à un véhicule à combustion favorise ce dernier. Par contre, une évaluation du coût total de possession démontre que dans la plupart des cas, un véhicule électrique permettra à une flotte d'économiser de l'argent à long terme, ce qui devrait justifier des dépenses initiales plus élevées » Hybrides rechargeables et incitatifs Si on inclut les hybrides rechargeables dans l'analyse, la possibilité de réaliser des économies est encore plus grande. La recherche de Geotab a révélé que 64% des véhicules appartenant à des flottes pourraient passer à une option comparable entièrement électrique ou hybride rechargeable pour moins cher, pour la même durée de vie de sept ans sans même inclure les incitatifs. L'étude s'est également penchée sur l'impact des incitatifs gouvernementaux. Bien que la valeur des incitatifs disponibles varie d'une province à l'autre, Geotab a constaté que même avec une modeste remise de 2 000 $, 87% des flottes auraient un avantage pécunier à passer aux VE. Par contre, un incitatif de 4 000 $ favorise 95% de tous les parcs de véhicules, offrant une économie moyenne de 6 000 $ par véhicule sur une durée de vie de sept ans. Accélérer l'adoption Les experts de l'industrie et les observateurs espèrent que 2021 sera l'année de la camionnette électrique. Actuellement, la transition des flottes vers l'électrique semble de plus en plus attrayante pour les entreprises qui utilisent déjà des modèles résistants. Elles pourront maintenant tester des véhicules qui ressemblent à leurs véhicules traditionnels, ce qui pourrait rassurer les entreprises qui, jusqu’à maintenant, étaient hésitantes. «Les VÉ peuvent répondre aux attentes de nombreuses flottes dans de nombreux secteurs. Ce qui a été remarquable dans cette étude, c'est le nombre d’entreprises qui pourraient bénéficier de cette réduction de coûts», écrit Argue, qui affirme également que plus d'incitatifs, une meilleure éducation et un meilleur accès aux outils d'évaluation seraient essentiels pour assurer une rapide transition. De son côté, Geotab a créé Geotab Energy , une nouvelle division dont la mission est de supporter les services publics pour leur faciliter la gestion de nouveaux véhicules électriques et de nouveaux réseaux de bornes de recharge. Geotab Energy a été lancée en Amérique du Nord en janvier, avec des plans d'expansion internationale. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Le réseau de recharge de véhicules électriques ChargePoint a obtenu un financement additionnel de 127 millions de dollars dans le but d'étendre son réseau pour supporter les entreprises et les flottes en Amérique du Nord et en Europe.
Un mélange d'investisseurs existants des secteurs du pétrole et du gaz, des services publics et du capital-risque s'est ajouté à la ronde, notamment American Electric Power, Chevron Technology Ventures, Partenaires Clearvision et Quantum Energy. Ce dernier ajout, qui était une extension de sa dernière ronde de financement, pousse la capitalisation de ChargePoint à 660 millions de dollars. L'entreprise n'a pas voulu confirmer ces données. Un nombre croissant d'entreprises et de municipalités se tournent vers les véhicules électriques à mesure que les gouvernements adoptent des règlementations plus strictes sur les émissions de gaz. De plus, un nombre croissant de nouvelles voitures de tourisme électriques, de VUS et bientôt de camionnettes arriveront sur le marché. Dans les 18 prochains mois, GM, Ford, Nissan et Volvo, ainsi que les startups Polestar et Rivian, auront des véhicules électriques en production. De son côté, Tesla a continué d'étendre son marché tout en se préparant à ajouter de nouveaux véhicules, incluant son Cybertruck. Au total, l'entreprise compte plus de 114 000 bornes de recharge dans le monde. ChargePoint veut suivre le rythme d’adoption des véhicules électriques, mais son objectif n’est pas seulement d'élargir le réseau des véhicules de tourisme privés. ChargePoint conçoit, développe et fabrique du matériel et des logiciels d'accompagnement et opère un réseau d'abonnement pour les véhicules électriques. La société est surtout connue pour ses bornes de recharge publiques et semi-publiques que les consommateurs utilisent pour recharger leurs voitures électriques et VUS personnels, ainsi que pour ses bornes de recharge domestiques. Cependant, ChargePoint possède également une entreprise à vocation commerciale qui fournit du matériel et des logiciels pour aider les exploitants de flottes à gérer leurs camionnettes de livraison, leurs bus et leurs flottes de voitures. Le président et chef de la direction de ChargePoint, Pasquale Romano, a déclaré que le passage à l'électrification s'intensifiait pour les grandes entreprises et les exploitants de flottes. Le nouveau capital aidera l'expansion de la société qui leur permettra de suivre le rythme du marché, a-t-il ajouté. Plus précisément, les fonds seront utilisés pour accroitre son implication dans le développement des véhicules commerciaux et des flottes en Amérique du Nord et en Europe et leur permettra également de continuer à améliorer ses stratégies de marketing et de vente. Tech Crunch
Contribution: André H. Martel
Selon les analystes, le marché des bornes de recharge comme le marché des véhicules électriques, sera touché par la pandémie, mais il devrait se rétablir complètement d'ici le milieu de la décennie.
L'infrastructure publique de recharge de véhicules électriques en Amérique du Nord est à la remorque de l'Europe aujourd'hui.
Les politiques gouvernementales de soutien en Chine, en Amérique du Nord et en Europe ont permis un développement rapide de réseaux publics et résidentiels de recharge des véhicules électriques.
Alors que les véhicules électriques devraient atteindre 13,8% des ventes de véhicules neufs dans le monde d'ici 2030, ces régions verront leur marché des bornes de recharge de véhicules électriques augmenter également. Dès 2019 en comptait plus de 1 million de bornes de recharge en Europe et autant en Chine et 1,3 million en Amérique du Nord, et l’on prévoit que les installations de bornes augmenteront au cours des 10 prochaines années. D'ici 2030, 8,6 millions de bornes de recharge seront installées en Europe, 9,8 millions en Chine et 10,8 millions en Amérique du Nord, selon un nouveau rapport de Wood Mackenzie. WoodMac constate que le déploiement d'infrastructures de recharge publiques en Amérique du Nord est à la traine derrière l'Europe en ce moment. Cependant, au cours des 10 prochaines années, le réseau de recharge public dans la plupart des régions passera d'un marché axé sur les politiques gouvernementales à un marché axé sur la rentabilité, à mesure que la clientèle cible sera sensibilisée, que la couverture des bornes et que la technologie s'amélioreront. L'Europe atteindra ce seuil avant l'Amérique du Nord. Cependant, l'Amérique du Nord gagnera du terrain sur l'Europe dans la seconde moitié des années 2020, alors que les politiques d'électrification étatiques et potentiellement nationales et les programmes d'infrastructure énergétiques continueront de lutter contre l’angoisse due à l’autonomie. Les États-Unis rattraperont l'Europe sur le déploiement du réseau de recharge public. La Chine continuera de jouer un rôle de chef de file dans le domaine des infrastructures de recharge publiques à l'échelle mondiale en 2030, résultat de la politique menée par l'État. Les chefs de file pour la création de réseaux de recharge Aux États-Unis et en Europe, les marchés des bornes de recharge publiques sont générés par des programmes de soutien publics et des incitatifs gouvernementaux en plus de l'innovation technologique et commerciale. Cependant en Europe, les divisions des services énergétiques et des services publics nationaux et régionaux ont jusqu'à présent été plus actives dans la création d'entreprises de mobilité électrique et le déploiement d'infrastructures de recharge que les principaux services publics américains. Aux États-Unis, les services publics qui tentent de s'impliquer davantage dans la croissance de l'infrastructure de recharge publique sont limités par des règlementations qui empêchent ou limitent la propriété, l'investissement et la création de services pour véhicules électriques. En Chine, un fort soutien du gouvernement central est le moteur du déploiement du réseau de recharge public incluant la recharge plus complexe à domicile. Cependant, la Chine pourrait ne pas atteindre son objectif : 3 millions de bornes de recharge électriques d'ici 2030. Wood Mackenzie croit plutôt que la Chine n'installera que 2,3 millions de bornes de recharge publiques d'ici 2030 même si ce chiffre dépasse toujours toutes les autres régions de près de 900 000 bornes de recharge. Le réseau de recharge chinois est un mélange de stations appartenant à des services publics et à des réseaux privés. Les incitatifs facilitent l'installation de bornes de recharge publiques, en mettant l'accent sur la recharge rapide, même si elles ne sont pas nécessairement rentables pour l'opérateur. Comparaison des marchés résidentiels En Amérique, la recharge résidentielle continuera d'être la méthode de recharge préférée dans toutes les zones géographiques, et d'ici 2030, les consommateurs nord-américains auront installé plus de 2 millions de bornes de recharge résidentielles de plus qu'en Chine et près de 3 millions de plus qu'en Europe. En Amérique du Nord, les propriétaires de véhicules électriques ont pu profiter d'incitatifs financiers pour acheter et / ou installer des bornes de recharge résidentielles, contribuant ainsi à la domination de la tarification résidentielle. L’urbanisation des villes et des villages est également un facteur important. Par rapport aux États-Unis, un pourcentage plus faible de la population européenne vit dans des maisons unifamiliales dotées d'un stationnement ou d’un garage. Il en va de même en Chine, où la recharge résidentielle est un défi car la majorité de la population vit dans des grandes villes. Alors que ce pays continue de s'urbaniser, de nouvelles mégapoles sont construites avec de grands immeubles d'appartements et des systèmes de transports publics avancés, ce qui permet encore moins l’installation de bornes de recharge à domicile. En plus des contraintes physiques à l'installation d'une borne domestique en Chine, les obstacles règlementaires et administratifs sont également contraignants. L'installation d’une borne de recharge à domicile en Chine peut prendre des mois, car les propriétaires de véhicules électriques doivent faire effectuer des inspections et soumettre des documents à la société de réseau, à la société de gestion du district et au bureau de la protection civile. Impact de la pandémie de coronavirus sur les déploiements des bornes de recharge COVID-19 a un impact sur les chaînes d'approvisionnement et sur la demande de VÉ alors que le monde se dirige vers une récession, mais les impacts à moyen terme sont différents pour les marchés des bornes de recharge résidentielles et publiques. Le marché des véhicules électriques ne sera pas épargné par la diminution catastrophique de la demande pour les véhicules de tourisme due à la pandémie de coronavirus. À l'échelle mondiale, Wood Mackenzie s'attend à ce que la crise des coronavirus réduise les ventes de VÉ de 43% par rapport à 2020, notre niveau de référence précédent, entrainant une réduction drastique de la demande annuelle de nouvelles bornes de recharge résidentielles. De plus, les quarantaines ont limité ou interdit aux entrepreneurs d'entrer dans les maisons pour installer des bornes de recharge résidentielles, ce qui a entrainé des retards d'installation importants. Les installations augmenteront à nouveau en 2021 avec la reprise de l'économie et le retour de la demande de véhicules électriques. Le marché des bornes publiques devrait progresser comme prévu en 2020, mais il pourrait ralentir les deux années suivantes à mesure que l'industrie réagira aux conditions du marché. Ces défis à court et à moyen terme continueront d'être tempérés par un soutien politique important et des plans d'investissement dans les infrastructures de VÉ qui permettront au marché de la recharge de se rétablir complètement d'ici 2025. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
General Motors et Honda ont convenu de développer conjointement deux tout nouveaux véhicules électriques pour Honda, basés sur la plateforme de VÉ mondiale très flexible de GM alimentés par des batteries Ultium .
Les carrosseries et les habitacles des nouveaux véhicules électriques seront conçus par Honda, et la plateforme sera conçue pour soutenir la vision de conduite de Honda.
La production de ces véhicules électriques Honda combinera l'expertise en développement des deux sociétés et ils seront fabriqués dans les usines GM en Amérique du Nord. Les ventes devraient débuter au cours de l'année 2024 sur les marchés américain et canadien de Honda. Pour plus d'informations, voir le rapport IDTechEx sur les véhicules électriques 2020-2030: 2e édition . GM et Honda entretiennent depuis longtemps une excellente relation dans le dossier de l'électrification. Cette collaboration comprend des travaux sur des piles à combustible et sur le modèle Cruise Origin, un véhicule électrique, autonome de partage, qui a été présenté à San Francisco plus tôt cette année. Honda a également participé au développement des batteries de GM depuis 2018. "Cette collaboration réunira l’expertise des deux sociétés, tandis que les économies d'échelle et l'efficacité de fabrication devraient offrir une valeur ajoutée à notre clientèle", a déclaré Rick Schostek, vice-président exécutif d'American Honda Motor Co., Inc. "Ce partenariat permettra des économies d'échelle qui amélioreront notre feuille de route vers l'électrification et feront progresser nos efforts vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre. " "Nous sommes en discussion concernant la possibilité d'étendre encore plus notre partenariat", a déclaré Schostek. Selon Doug Parks, vice-président exécutif de GM, Développement mondial des produits, achats et chaîne d'approvisionnement, "Cet accord s'appuie sur notre longue et fructueuse relation avec Honda et valide davantage les progrès techniques et les capacités de nos batteries Ultium et de notre toute nouvelle plateforme de VÉ. C'est une étape importante vers un avenir tout électrique et la mise en place d'une entreprise de véhicules électriques rentable grâce à une augmentation de l'échelle de volume et à la maximisation de notre capacité. Nous avons un historique de collaboration avec Honda, et ce nouveau partenariat s'appuie sur notre relation passée et nos objectifs communs. " Dans le cadre de l'accord visant à développer conjointement des véhicules électriques, Honda utilisera les services de OnStar de GM dans ses deux véhicules électriques, en les intégrant de manière transparente à HondaLink. De plus, Honda prévoit mettre la technologie d'assistance au conducteur de GM à la disposition de sa clientèle . Electric Vehicles Research
Contribution: André H. Martel
Les ventes, les revenus et les livraisons sont en hausse
Volkswagen est optimiste quant à l'avenir des voitures électriques. Il a publié sur son blog plusieurs nouveaux communiqués ces derniers jours. Même, s’il s'agit en grande partie de pieux souhaits destinés à mettre l’entreprise en lumière, on y trouve des informations intéressantes.
Il y a peu de temps, Zachary Shahan a publié un article qui se questionne sur la capacité de VW de résoudre ses problèmes logiciels à temps pour assurer les livraisons de l'ID.3 comme prévu cet été. Ce qui ressort clairement de son propos, c'est qu’il y a un manque flagrant d’ingénieurs logiciels talentueux ces jours-ci et la concurrence pour recruter les meilleurs est féroce. Pour l'exercice 2019, la société a livré plus de voitures que l'année précédente alors que les revenus nets et bruts ont sensiblement augmenté. Les ventes en Europe et en Amérique du Sud sont à la hausse tandis que les ventes en Amérique du Nord et dans la zone Asie-Pacifique sont en légère baisse. Vous vous souvenez peut-être que les ventes de voitures électriques en Chine ont fortement diminué l'année dernière après que le gouvernement ait supprimé certaines incitatifs pour les véhicules électriques. Mais en général la part de marché a augmenté dans presque tous les marchés.
Volkswagen Sustainability Council. LR: Michael Sommer, Gesche Joost, Elhadj As Sy et Yves Leterme. Crédit d'image: Volkswagen
Volkswagen s'engage à réduire l'empreinte carbone de son processus de fabrication. Son conseil de développement durable indépendant a été inclus dès le début de la planification de sa nouvelle division de voitures électriques ID. Récemment, le conseil, dirigé par Gesche Joost, a visité l' usine de Zwickau où on a débuté la production de l'ID.3 sur une nouvelle chaîne de montage en novembre dernier alors qu’une deuxième chaîne de montage est en cours de conversion pour construire des voitures électriques.
Par rapport à la situation en 2016 lors de la création du conseil, « nous voyons une toute nouvelle entreprise», explique Joost. Toute l'électricité nécessaire à la fabrication de voitures électriques à l'usine de Zwickau et à la fabrication de batteries provient d'énergies renouvelables. La société affirme qu'elle prévoit offrir 75 modèles entièrement électriques d'ici 2024 avec 65 autres modèles hybrides. "Les émissions de CO2 par véhicule sur le site de Zwickau ont plus que diminué de moitié en dix ans", a déclaré le directeur financier Bursig aux membres du conseil du développement durable lors de leur visite à l’usine. Mais l'entreprise prévoit réduire encore plus ses émissions dans un avenir proche. « Nous avons prévu l’agrandissement de l'usine qui nous permettra de fabriquer des composants supplémentaires directement sur place», dit-il, éliminant ainsi les émissions associées au transport de composants venant d’usines éloignées. L'entreprise s'engage également dans des mesures d'atténuation climatiques. Les employés ont planté des arbres fruitiers autour de l'usine de Zwickau et maintenant plus de 400 000 abeilles produisent du «miel VW». L'objectif est d'implanter l'idée de durabilité dans l'esprit de tous ceux qui travaillent à l'usine. «démontrer à quel point la durabilité est importante pour nous», déclare Bursig. Volkswagen est déterminé à ce que ses travailleurs ne soient pas laissés pour compte par la révolution VÉ. Elle compte 10 000 employés dans la région de Saxe où se situe l'usine de Zwickau. «Nous souhaitons impliquer tous nos employés», explique Dirk Coers, directeur des ressources humaines de Zwickau. Concrètement, cela signifie que 8 000 employés du site de Zwickau seront formés à notre concept de la mobilité électrique. À ce jour, 2 000 employés de production sont passés par le centre de formation axé sur la mobilité électrique. Plus de 1500 employés ont acquis la licence dite haute tension, de sorte qu'à la fin de 2019, l'équipe avait accompli environ 13 000 jours de formation. «Nous sommes le plus grand centre de formation du groupe Volkswagen», explique Coers. Michael Sommer, membre du Conseil du développement durable, décrit la qualification des employés comme «exemplaire», mais également nécessaire. L'ancien président de la Fédération allemande des syndicats affirme qu'il est essentiel de rassurer les travailleurs qui craignent de perdre leur emploi. Frank Blom, chef de la division des cellules de batterie de Volkswagen, dévoile quelques informations sur la garantie qui accompagnera les voitures électriques de l'entreprise et quelques conseils sur la façon dont les propriétaires pourraient maximiser la durée de vie de la batterie. «Nous allons garantir une capacité de batterie minimale de 70% sur huit ans, soit 160 000 kilomètres. Comme pour les téléphones intelligents, les clients pourront également avoir un impact sur la durabilité de la batterie. Règle générale: une recharge normale est plus efficace qu'une recharge rapide. Et le fait de recharger la batterie à seulement 80% au lieu de 100%, peut également augmenter sa durée de vie. Dans la plupart des situations une recharge normale journalière devrait suffire. » Il a également donné son avis sur le recyclage des piles épuisées, les considérant comme des ressources éventuelles plutôt que des déchets électriques. «Volkswagen assume la responsabilité de l'ensemble du cycle des matières premières des batteries. Toutes les activités, partant de la production des cellules de batterie jusqu’au recyclage, sont regroupées chez le « Volkswagen Group Components ». Les batteries ne sont pas des déchets dangereux, mais une source précieuse de matières premières. L'objectif est d'atteindre le plus haut niveau possible de recyclage des matériaux et la réutilisation de précieuses matières premières telles que le nickel, le manganèse, le cobalt ainsi que le cuivre, l'acier et l'aluminium, d'une manière écologiquement et économiquement durable. «À la fin de son cycle de vie, la batterie devra être restaurée, utilisée pour une deuxième utilisation dans de nouveaux produits comme les bornes de recharge rapide flexibles, et éventuellement recyclée. Volkswagen travaille sur un concept de recyclage pour retourner les matières premières à la chaîne de fabrication. Une usine pilote de recyclage est en cours de construction sur le site de Salzgitter, où les processus de recyclage, déjà à l'étude, sont validés et étendus. L'usine pilote de recyclage a été initialement conçue pour manipuler jusqu'à 1 200 tonnes de batteries par an. Cela correspond à environ 3 000 batteries annuellement. Une augmentation substantielle de retours de batterie n’est pas prévue avant 2030. » Blom indique que la société prévoit commencer la production de batteries de VÉ à électrolyte solide en 2024 en coopération avec QuantumScape. Elle s’associera également à Northvolt pour construire une usine de cellules de batterie à Satzgitter, d'une capacité initiale de 16 GWh par an. Des plans sont déjà en place pour augmenter sa capacité à 24 GWh. Volkswagen a de grands projets pour sa division de voitures électriques. Si elle peut résoudre ses problèmes logiciels, elle pourrait devenir l'un des plus grands producteurs de voitures électriques au monde. Mais la compagnie doit faire face à plusieurs défis. Volkswagen semble s’engager sérieusement dans l'avenir de la voiture électrique et a déjà engagé 33 milliards d'euros pour faire la transition vers les véhicules électriques. Bien sûr, d'autres fabricants, en particulier Tesla, foncent audacieusement vers cet objectif. Technologiquement parlant, une Volkswagen électrique 2024 pourrait être équivalente à une Tesla 2020, Et puis il y a la question de savoir si le coronavirus modifiera fondamentalement l'industrie automobile d'une manière pour le moment imprévisible. Le dernier chapitre de cette histoire est toujours en devenir. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
La chaîne d'approvisionnement de l'ensemble du groupe motopropulseur sera transformée par les types de composants nécessaires et les processus logistiques utilisés pour leur circulation.
Alors que le moteur à combustion interne est progressivement abandonné au profit de systèmes de propulsion alternatifs, les chaînes d'approvisionnement automobiles subiront une transformation radicale, selon de nouvelles recherches du groupe Transport Intelligence (Ti).
La chaîne d'approvisionnement de l'ensemble du groupe motopropulseur sera transformée et les types de composants, les processus logistiques utilisés pour les déplacer, les marchés d'origine et de destination ainsi que le caractère hiérarchisé des chaînes d'approvisionnement automobile devront être repensés. "Fondamentalement, il y a un changement dans la nature des composants utilisés, passant de l'ingénierie mécanique à l'ingénierie électrique et électronique", a déclaré le co-auteur du rapport, Thomas Cullen, analyste principal chez Ti. «La conception et la production de ces composants sont très différentes. Cela a d'énormes implications sur la façon dont la chaîne d'approvisionnement automobile sera restructurée. » Les principales conclusions du nouveau rapport, "Future Mobility: Electric Vehicle Supply Chain Architecture" comprennent:
Bien que les batteries soient des pièces d'ingénierie complexes, elles sont beaucoup plus simples à insérer dans un véhicule qu'un moteur à combustion interne. Le branchement des moteurs électriques à la batterie est un processus relativement simple. Sans atelier de soudage, sans avoir à monter des moteurs à combustion et avec un réseau plus élevé de fournisseurs de composants, l'installation d'assemblage automobile diminuera d'échelle en même temps que ses exigences logistiques. "Les constructeurs de véhicules conventionnels définissent l'assemblage comme une compétence de base, mais avec la nature changeante des opérations, cela peut ne plus être le cas", a déclaré Nick Bailey, directeur de la recherche de Ti et co-auteur du rapport. «Il se peut qu'avec le temps, les constructeurs automobiles se concentrent sur la conception et la commercialisation de leur produit, comme Apple le fait actuellement en sous-traitant les activités manufacturières. L'impact de la réduction des pièces et de l'élimination du nombre de fournisseurs dans la chaîne d'approvisionnement d’un groupe motopropulseur est fréquemment mentionné comme étant traumatisant pour la chaîne d'approvisionnement automobile. De plus, le processus de fabrication de batteries en termes de matériaux, de compétences et de structures de production existantes s'est développé hors des principaux groupes automobiles. Le Japon, la Corée du Sud et la Chine dominent le secteur, s'approvisionnant en matières premières en Asie, en Afrique et en Amérique latine. L'Europe et l'Amérique du Nord ont, à quelques exceptions près, été mises à l'écart dans le développement de nouvelles technologies de batteries ainsi que dans le savoir-faire de fabrication. Un aspect négligé, quoique important de toute chaîne d'approvisionnement de VÉ qui le différenciera des chaînes d'approvisionnement de circuits intégrés est la différente de l'interconnexion des composants. Alors que la relation entre les composants des véhicules à circuit intégré est principalement cinétique, la relation entre les composants électriques et électroniques dépend du mouvement des électrons. Cela signifie que la nature des interfaces des divers composants est très différente. Cela créé évidemment des implications majeures sur la chaîne d'approvisionnement. MH&L (Material Handling and Logistic)
Contribution: André H. Martel
La filiale de capital-risque d'UPS, UPS Ventures, a réalisé un investissement minoritaire dans Arrival, qui fabrique des plateformes de véhicules électriques et des véhicules utilitaires
Parallèlement à l'investissement dans Arrival, UPS a également annoncé son engagement à acheter 10 000 véhicules électriques avec un accès prioritaire à l'achat de véhicules électriques supplémentaires.
UPS collaborera avec Arrival pour développer une gamme de véhicules électriques dotés de systèmes avancés d'aide à la conduite (ADAS). La technologie est conçue pour améliorer la sécurité et l'efficacité opérationnelle, y compris le potentiel de mouvements automatisés dans les dépôts UPS. UPS procèdera à des tests des fonctionnalités ADAS plus tard en 2020. Les futurs achats de véhicules dépendent de la réussite de ces tests. Les prix d'achat des véhicules n’ont pas été divulgués. « UPS continue de développer une flotte intégrée de véhicules électriques, combinée à une technologie de recharge de flotte innovante à grande échelle. Alors que les mégatendances telles que la croissance démographique, la migration urbaine et le commerce électronique continuent de s'accélérer, nous reconnaissons la nécessité de travailler avec des partenaires du monde entier pour résoudre les problèmes de congestion routière et de pollution pour nos clients et les communautés que nous desservons. Les véhicules électriques constituent la pierre angulaire de nos stratégies de livraison urbaine durable. Prendre un rôle d'investissement actif dans Arrival permet à UPS de collaborer à la conception et à la production des véhicules de livraison électriques les plus avancés au monde. » —Juan Perez, directeur de l'information et de l'ingénierie d'UPS La compagnie Arrival a adopté une approche pour la conception et la production de ses véhicules électriques qui lui ouvre une voie efficace vers une production massive. L'entreprise produit ses principaux composants automobiles: châssis, groupe motopropulseur, carrosserie et commandes électroniques. Les véhicules d’Arrival utilisent également une approche modulaire avec des pièces normalisées, une méthode qui réduit l'entretien et les autres coûts de propriété. « UPS est un partenaire stratégique solide d'Arrival, fournissant des informations précieuses sur la façon dont les camionnettes de livraison électriques sont utilisées sur la route et, surtout, sur la façon dont elles peuvent être complètement optimisées pour les conducteurs. Nos équipes travaillent conjointement pour créer des véhicules électriques sur mesure, basés sur nos plateformes flexibles de planche à roulettes qui répondent aux besoins en matière de conduite, de chargement / déchargement et aux opérations administratives. Nous sommes heureux que l'investissement et la commande de véhicules d'aujourd'hui créent des liens encore plus étroits entre nos deux sociétés. » —Denis Sverdlov, directeur général d'Arrival Arrival construira les véhicules dans des micro-usines, en utilisant des matériaux légers et durables que l'entreprise conçoit et crée à l’interne. En tant qu'investisseur, UPS a la possibilité d'accélérer les commandes si nécessaire. UPS prévoit de déployer les VÉ en Europe et en Amérique du Nord. Arrival est le premier constructeur de véhicules utilitaires à fournir des véhicules de livraison électriques spécialement conçus selon les spécifications d'UPS et avec une stratégie de production à l'échelle mondiale. Depuis 2016, UPS et Arrival ont collaboré pour développer des concepts de différentes tailles de véhicules. Les sociétés avaient précédemment annoncé qu'elles développeraient une flotte pilote de 35 véhicules de livraison électriques qui seront testés à Londres et à Paris. En outre, UPS a annoncé une nouvelle approche novatrice en matière de recharge et de stockage d’énergie électrique, qui a été développée pour son centre d'UPS au centre de Londres. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Un autobus scolaire électrique Lion
La Compagnie Électrique Lion (Lion) vient d’effectuer la livraison des cinq premiers autobus scolaires 100% électriques sur une possibilité de deux cents financés par le programme de remplacement d’autobus scolaires de la California Energy Commission.
Ce programme constitue le plus grand déploiement d’autobus scolaires électriques en Californie, mais également en Amérique du nord.
Pour obtenir les subventions les plus avantageuses, Lion avait pour objectif de livrer 5 % de ses contrats avant la fin de l’année, chose qui est présentement accomplie. Ce sont donc cinq autobus scolaires qui ont été livrés à la Commission scolaire Twin Rivers Unified, dans la région de Sacramento, pour marquer le début d’un déploiement historique pour la Californie. « La Commission scolaire Twin Rivers Unified est honorée d’être l’une des organisations recevant des autobus électriques par le biais du programme de remplacement d’autobus scolaire de la California Energy Commission. C’est une excellente journée pour nos étudiants et notre communauté d’ajouter ces dix nouveaux autobus à notre flotte actuelle de 25 autobus électriques », mentionne le directeur du transport de la Commission scolaire Twin Rivers Unified, Timothy Shannon. En plus de faire de cette Commission scolaire le plus grand parc d’autobus scolaires électriques aux États-Unis avec dix-sept autobus LionC, cinq autres LionC seront livrés cette semaine aux Commissions scolaires Durham Unified et Baldwin Park Unified. Nancy I. Leon, l’assistante Exécutive Sénior de la Commission scolaire Baldwin Park Unified déclare ; « La Commission scolaire Baldwin Park Unified fait fièrement les premiers pas vers l’élimination de notre empreinte de carbone en introduisant pour la première fois des autobus scolaires électriques à notre flotte alors que nous nous efforçons d’offrir un environnement d’apprentissage positif et d’enseigner à nos étudiants les principes de l’écocitoyenneté. » Nate Baguio, Vice-Président aux ventes de la Compagnie Électrique Lion dit ; « J’aimerais remercier la California Energy Commission pour leur leadership dans la promotion de la santé des enfants et pour l’amélioration de la qualité de l’air pour nos communautés. Lion se réjouie de travailler conjointement avec la Commission pour livrer plusieurs autres véhicules à travers l’État. De plus, nous sommes reconnaissants envers nos nouveaux clients, tout comme envers nos clients récurrents, d’avoir choisi Lion, son équipe, son service et ses véhicules zéro émission pour une avenir plus sain pour nos enfants, nos communautés et notre planète. » À propos de la California Energy Commission Le programme de remplacement des autobus scolaires de la California Energy Commission offre l’opportunité aux Commissions scolaires de recevoir jusqu’à dix autobus scolaires zéro émission, en plus de fournir leurs infrastructures de recharge. Les Commissions scolaires participantes ont été sélectionnée en fonction de l’âge de leur parc de véhicules et des critères propres aux communautés désavantagées. Le programme a pour but de prévenir la pollution de l’air par les particules de diesel en limitant le renouvèlement des véhicules fonctionnant à ce combustible. « Les autobus scolaires sont de loin le moyen le plus sécuritaire de se rendre à l’école. Toutefois, les autobus fonctionnant au diesel ne sont pas sains pour le développement du système respiratoire des enfants, une cible particulièrement vulnérable à la pollution atmosphérique. Faire la transition pour des autobus scolaires électriques qui ne contribuent aucunement à la pollution offre aux enfants et à notre communauté une meilleure qualité de l’air ainsi que des bénéfices pour la santé publique, » annonce la commissionnaire de l’énergie Patty Monahan. « La California Energy Commission est fière de supporter cette transition qui saura protéger la santé des enfants à travers l’État, une initiative qui aidera tous les californiens à respirer plus librement. » À propos de La Compagnie Électrique Lion Lion est un fabricant innovant de véhicules zéro émission. La compagnie pense, conçoit et produit des autobus et des minibus 100 % électriques, conçus pour le transport scolaire, adapté et collectif, ainsi que des camions commerciaux urbains électriques. Lion est un leader en électrification des transports en Amérique du Nord. Lion est la première compagnie à avoir fabriqué des autobus zéro émission et le seul manufacturier d’autobus scolaires électriques avec plus de 4 millions de kilomètres à l’odomètre. Plus d’une centaine d’autobus scolaires LionC roulent actuellement sur les routes en Amérique du Nord. La Compagnie Électrique Lion conçoit et assemble toutes les composantes de ses véhicules : châssis, ensemble de batteries ainsi que le fourgon. À la fine pointe des technologies, les véhicules Lion possèdent des caractéristiques uniques, spécialement adaptées aux besoins quotidiens de leurs utilisateurs. Nous sommes convaincus que la transition vers l’électrification des transports entrainera des améliorations majeures au sein de notre communauté, de notre environnement et de notre qualité de vie. La compagnie électrique Lion
Contribution: André H. Martel
Le marché mondial des véhicules électriques devrait s'accélérer à cause de la hausse de la demande de véhicules tout électriques ou hybrides.
Ces informations sont publiées dans un rapport de Fortune Business Insights intitulé " Analyse de la taille du marché des véhicules électriques , des actions et du secteur, par type (Véhicules électriques (BEV)), véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV), véhicules électriques hybrides (HEV), par type de véhicule (voitures particulières et véhicules utilitaires) et prévisions régionales, 2019-2026 . " Selon le rapport, le marché devrait atteindre 24,6 millions d'unités d’ici 2026, affichant ainsi un taux de croissance composé de 32,3% au cours de la période de prévision. Le marché des véhicules électriques représentait 2,5 millions d'unités en 2018. De plus, l'impact du véhicule à carburant conventionnel sur l'environnement et la hausse des prix du carburant devraient propulser le marché dans les années à venir.
Les gouvernements de plusieurs pays offrent des incitatifs et des politiques attrayantes pour stimuler les ventes sur le marché. Les consommateurs bénéficient de multiples avantages, tels que la recharge gratuite des véhicules dans de nombreuses stations de recharge, des frais d’immatriculation minimes ou nuls et une baisse des prix de vente. En outre, ils prévoient une exemption de la taxe de circulation, de la taxe à l'importation et de la taxe à l'achat dans le cadre de diverses subventions. Certains gouvernements ont encouragé les constructeurs automobiles à concevoir et à produire des véhicules électriques en quantités énormes. En outre, ils ont commencé à investir et à créer des politiques favorables au développement des infrastructures. La croissance des programmes de sensibilisation à la pollution atmosphérique devrait soutenir la croissance en Amérique du Nord. Le marché est regroupé géographiquement en Amérique latine , au Moyen-Orient et en Afrique , en Amérique du Nord , en Asie-Pacifique et en Europe . Parmi ces régions, l’Amérique du Nord devrait afficher la plus forte croissance du marché en raison de l’augmentation du nombre de véhicules écoénergétiques. Combinés à cela, les programmes de sensibilisation à la pollution atmosphérique ainsi que le revenu disponible croissant des masses devraient contribuer à la croissance de la part de marché du véhicule électrique dans ce coin du monde. Market Business Insider
Contribution: André H. Martel
Après des années d’ investissements et une tentative ratée, Ford Motor Co. n’a toujours pas livré de véhicule électrique intéressant.
Cela devrait changer en 2020 avec l'introduction du premier VÉ à longue autonomie de Ford, un multi segment inspiré par la Mustang que l’on souhaite nommer le Mach E et qui devrait rapidement être suivi l’année suivante par un F-150 tout électrique, et de deux multi segments électriques vers fin de 2022. On prévoit mettre sur le marché deux véhicules additionnels durant la même période.
Ford a peut-être cédé l'engouement pour les véhicules électriques à Tesla, Nissan et General Motors, mais la direction affirme que Ford n'a rien manqué, compte tenu de la faible demande et des marges de profit encore très faibles pour les véhicules électriques actuels. Ce délai leur a permis de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, Ford pense maintenant avoir résolu le problème qui préoccupe les fabricants depuis une décennie: comment fabriquer des véhicules électriques populaires et rentables. Nous arrivons au bon moment", a déclaré à Automotive News Ted Cannis, directeur mondial de l'électrification de Ford . "Nous aurions pu décider de construire plusieurs modèles de véhicules, mais nous allons plutôt nous concentrer sur ce que nous faisons de bien: les véhicules utilitaires, les fourgonnettes, les camionnettes, les véhicules de performance et les VUS. Nous avons des clients fidèles, nous connaissons notre base et les marges de profits sont plus intéressantes." La stratégie de Ford consiste à électrifier d’abord certaines de ses marques les plus connues, de façon à ce que les clients prudents ne soient pas effrayés par les nouvelles technologies d’un véhicule sans historique. Ford planifie ensuite une vaste campagne marketing mettant en valeur la performance des véhicules, afin que les clients puissent comprendre en quoi un véhicule électrique peut être plus amusant à conduire ou plus efficace au travail que son équivalent à combustion interne. Les segments de marché ciblés devraient permettre à Ford d'établir un prix de vente des véhicules suffisamment compétitif pour compenser le coût plus élevé du développement des dits véhicules électriques, affirment les experts. Le défi pour Ford est de s’approcher du prix que se vendront les véhicules électriques quand les crédits d’impôt fédéraux commenceront à disparaitre. Les débuts de Ford en électrification produisirent des véhicules tels que la Focus Electric, ainsi que les hybrides rechargeables C-Max et Fusion. La Focus VÉ, commercialisée en 2011 qui offrait une autonomie de 160 km, résultait d'un prêt consenti par le gouvernement Obama pour aider à créer des véhicules énergétiques. Alors que Ford et d’autres manufacturiers étaient limités à l’époque par des coûts de développement élevés et une autonomie relativement courte, ils ont tiré des enseignements précieux de ces premières tentatives, a déclaré M. Cannis. La première vague de véhicules rechargeables a été ou sera abandonnée. "Il est essentiel de penser d'abord au client", a-t-il déclaré. "Ce doit être plus qu'un véhicule de conformité. Il doit offrir beaucoup plus." Ford a annoncé sa stratégie en matière de véhicules électriques cette année avec la publication d’une vidéo montrant un prototype de F-150 électrique tirant 10 wagons de chemin de fer à deux étages chargés de 42 F-150, d’une capacité d’environ 625 tonnes. La vidéo était essentiellement un coup de marketing, mais elle prouvait que Ford était sérieux en ce qui concerne les camions électriques. De son côté, le chef de la direction de Tesla, Elon Musk, a déclaré, sans fournir de preuves, que le prochain pickup de Tesla pourrait remorquer jusqu’à 150 tonnes. Mais Ford était le premier à faire la démonstration de la capacité de remorquage parmi tous les constructeurs automobiles. « Pour les consommateurs, le fait d'être écologique, n'est pas nécessairement le facteur clé pour influencer l’achat » , a déclaré Sam Abuelsamid, analyste principal de la recherche chez Navigant Research. « Les consommateurs recherchent d'autres attributs. » « Ford veut démontrer que, même s'il est alimenté par une batterie, un pickup électrique fournit toujours ce qu'un F-150 a toujours fourni." Selon les statistiques internes de Ford, l'intérêt pour une camionnette électrique a bondi après la vidéo. Selon Cannis, 18% des personnes interrogées dans le cadre d'un sondage interne ont indiqué après avoir visionné la vidéo qu'elles envisageraient d'acheter un tel véhicule, contre 10% auparavant. Transformer cet intérêt en ventes ne devrait pas être trop difficile, a ajouté Cannis. "Il y a de plus en plus de gens qui souhaitent faire l’acquisition de véhicules électriques", a-t-il déclaré. "Sur les 800 000 camions de séries F vendus chaque année, 10% sont intéressés à acquérir un pickup électrique. Cela représente quand même 80 000 véhicules. C’est énorme." Et le prix que Ford facture pour ses camionnettes à essence devrait lui permettre d’offrir une version électrifiée à ses clients à un coût comparable, a déclaré Abuelsamid. "La compagnie va cibler des segments où ils n'auront pas à trop les subventionner ", a-t-il déclaré. "Ils ne suivront pas la route de la Chevy Bolt ou de la Nissan Leaf." Ford vise des hautes performances et une grande autonomie avec son futur Mach E. On a choisi un modèle inspiré de la Mustang afin que les clients ne se sentent pas dépaysés. Pour son futur Mach E, Ford prévoit des performances et des capacités supérieures au Mustang dont ils se sont inspirés afin que les clients puissent comparer et apprécier ses performances, a déclaré Cannis. Les berlines intermédiaires multi segments électriques prévues pour l'année 2023 devraient se retrouver dans les modèles en grande demande. Ford a l'intention d'introduire en Amérique du Nord six véhicules électriques d'ici 2022, et un total de 16 véhicules à l'échelle mondiale d'ici là. "Personne n'a encore atteint des volumes substantiels, et ils ne sont toujours pas profitables", a déclaré Abuelsamid. "Tesla a su créer de l’intérêt chez le consommateur, mais ils n'ont pas encore trouvé le moyen d'en faire un commerce rentable." En revanche, Ford est tellement confiant dans sa stratégie que le responsable du produit électrique Hau Thai-Tang a promis que ses véhicules électriques seraient profitables. "Nous sommes en très bonne position", a déclaré Cannis. "Je pense que nous allons surprendre et choquer beaucoup de gens." Automotive News Canada
Contribution: André H. Martel
Teaser 2020 Volkswagen ID 3 débutant au salon de l'automobile de Francfort 2019
Avant le lancement des premiers modèles, à commencer par le ID 3 au début de 2020 pour l'Europe et un multisegment pour les États-Unis plus tard en 2020, les dirigeants de VW n'ont pas cessé de parler de coûts d’acquisition de leurs véhicules.
Ils continuent d’affirmer que dès que VW pourra produire des voitures électriques pour répondre à la demande du grand public, on devrait atteindre la parité des prix avec des véhicules à essence comparables .
Les prix et l’accessibilité sont importants, mais ils ne garantissent pas le succès du développement des nouveaux modèles. Comme le dit le PDG américain de VW, Scott Keogh à Green Car Reports, le fait de se trouver à un tournant culturel pour les voitures électriques nous facilitera la tâche. Cependant, la formation des vendeurs, le marketing et la publicité seront également des éléments cruciaux au déploiement de la nouvelle mouture, tout comme le traitement de certains préjugés qui persistent chez les consommateurs. Reinhard Fischer, vice-président directeur du groupe Volkswagen chargé de la supervision de VW en Amérique du Nord, a partagé à Automotive News des informations sur certains des problèmes évoqués lors des récents groupes de discussion. L’un de ces problèmes, par exemple, la crainte de conduire des voitures électriques sur des surfaces mouillées lorsque l’on est convaincu que l’électricité et l’eau ne font pas bon ménage. Plus sérieusement, peut-être, Fischer a évoqué la question de l'accessibilité aux bornes de recharge, soulignant que «l'inquiétude liée à l’autonomie a maintenant été remplacée par l’accès et la disponibilité des bornes de recharge». "Il y a cent ans, l'essence était vendue dans les pharmacies", a déclaré Fischer. "Aujourd'hui, nous avons 122 000 stations-service aux États-Unis". Financé par Volkswagen, conformément à l’entente relative au scandale des véhicules diésels de Volkswagen, Electrify America est partie prenante pour assurer le déploiement de plus de 2 000 bornes de recharge rapides sur près de 500 sites aux États-Unis d’ici à fin 2019. Si l’on réussit à résoudre ces problèmes et à rassurer les consommateurs, le prix des véhicules devrait rapidement diminuer. VW prévoit vendre ses premiers véhicules électriques à un prix légèrement supérieur à un véhicule à essence, un peu comme ce fut le cas avec le diesel. Bien que les chiffres exacts n'aient pas été révélés pour les États-Unis, le constructeur automobile indique que les modèles de l'édition de lancement ID 3 coûteront moins de 59,000 dollars CAD (40 000 euros) en Allemagne, les modèles de base de l'ID 3 devant se situer juste en dessous de 33,000 dollars CAD (30 000 euros). Un modèle MEB plus abordable pourrait être bientôt mis sur le marché pour moins de 23 000 dollars. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le PDG de Ford parle d'un partenariat avec Rivian, ainsi que d'une approche à trois volets pour les véhicules électriques
En plus de la panoplie de véhicules électriques dans sa future écurie, Ford suivra trois routes différentes, avec des partenaires spécifiques, pour la production et la mise en marché.
Ford souhaite investir 11,5 milliards de dollars pour produire 40 véhicules électriques d'ici 2022, dont 16 seront tout électriques; les autres seront des hybrides ou des hybrides rechargeables. Outre le développement de sa propre architecture de véhicule électrique, Ford utilisera la plateforme de véhicules électriques de Volkswagen pour élargir sa gamme européenne et collaborera avec la société de technologie Rivian aux États-Unis pour ses plus gros véhicules. "Ces partenariats nous permettent d’améliorer nos connaissances du marché et la rationalisation des plateformes devrait se concrétiser ultérieurement", a déclaré le président et chef de la direction de Ford, Jim Hackett, dans un entretien avec MotorTrend . Travailler Avec Rivian L'un des partenariats les plus fascinants de Ford est avec Rivian, une société de technologie basée dans le Michigan, qui a développé des concepts de camionnettes et de VUS électriques qui devraient entrer en production à la fin de 2020. Ford a investi 500 millions de dollars dans Rivian et utilisera son châssis incluant un groupe motopropulseur entièrement électrique, moteurs électriques, suspension, essieu et autres composants essentiels pour alimenter un véhicule sur une distance de 400 km. "Rivian est une entreprise vraiment spéciale qui nous apprend à fusionner non seulement le groupe motopropulseur, mais également l'architecture à laquelle les calculateurs [unités de commande électroniques] se connectent ", a déclaré Hackett.
Ford développera sa propre carrosserie pour envelopper le châssis.
"Vous ne devriez pas prendre pour acquis que nous produirons nécessairement un pick-up", a déclaré Hackett à MotorTrend, ce qui laisse croire qu’il serait plutôt question de produire un VUS. Plusieurs détails sont maintenant finalisés. "Nos directions sont satisfaites", a-t-il déclaré. "Je pense que beaucoup de détails ont été réglés, mais nous ne sommes pas encore prêts à en parler." Rivian va construire le châssis et probablement assembler le véhicule en entier. "Il serait contreproductif pour nous d'essayer de faire ce qu'ils ont la capacité de faire dans leur usine de l'Illinois qui répond à nos critères de qualité", a déclaré Hackett. Hackett a déclaré qu’il appréciait l’approche économe du fondateur de Rivian, RJ Scaringe, et pensait que le recours à l’ingénierie de la société de technologie accélèrerait le déploiement de véhicules intelligents par Ford . Véhicules Électriques Avec VW Ford collabore également avec Volkswagen. Il utilisera la nouvelle architecture MEB de VW , une plateforme modulaire mondiale conçue pour soutenir des millions de véhicules électriques du groupe Volkswagen (VW, Audi , Seat, Skoda) ainsi que les constructeurs automobiles intéressés. Ford est le premier grand constructeur automobile à faire appel à ces services. Cet accord lui fournit les pièces et composants nécessaires à la construction d'un petit véhicule électrique à traction avant dans une usine de Ford, à partir de 2023. Ce véhicule sera conçu exclusivement pour le marché européen. "Les petites voitures sur MEB ne sont pas pour l’Amérique du Nord", confirme Hackett. Un deuxième véhicule pourrait être ajouté dans le cadre du plan de Ford visant à vendre 600 000 véhicules conçus sur le MEB en Europe sur six ans. Programme nord-américain d’électrification de Ford À l'avenir, tous les véhicules utilitaires Ford proposeront un hybride, un hybride rechargeable ou les deux. Ford a promis d’être le premier producteur d’hybrides d’ici 2021, devançant ainsi Toyota, avec l’intention de proposer un certain degré d’électrification de tous les véhicules grand public.
L’Intégration dans la nouvelle Mustang de batteries et de moteurs améliorera ses performances. Un Mustang hybride, et un VUS tout électrique dans le style de la Mustang devrait être lancé en 2020.
Pour les camions, l'électrification ajoutera de la capacité et de l'efficacité. Un F-150 hybride devrait être sur le marché en 2020, et Ford travaille sur un pick-up F-Series tout électrique . La date de sortie de ce modèle est toujours inconnue. Motor Trend
Contribution: André H. Martel
BYD ouvre sa première usine d'assemblage d'autobus électriques au Canada. L’usine d’une surface d’environ 14 000 mètres carrés située à Newmarket, près de Toronto, assemblera d’abord des autobus pour la Toronto Transit Commission, qui a commandé dix autobus électriques avec une option pour 30 autres
Le groupe chinois veut fabriquer des autobus électriques au Canada pour son marché de l'Amérique du Nord dès que la commande de Toronto aura été traitée. En plus de Toronto, des autobus électriques BYD sont en commande ou déjà en service dans les villes canadiennes de Victoria, Longueuil, St. Albert et Grand Prairie.
Grâce à la nouvelle usine en Ontario, la présidente de BYD, Stella Li, a déclaré qu'elle «se consacrait à développer des partenariats avec les villes canadiennes». L'usine de Californie qui comptait environ 100 travailleurs en 2013 emploie actuellement plus de 750 personnes. Avec leurs partenaires de la région de York et de la ville de Newmarket, BYD souhaite faire du Canada un chef de file nord-américain de l’assemblage de bus électriques », a déclaré Dowling. Un projet d’usine BYD au Canada ne date pas d’hier, la construction d’une usine avait déjà été annoncée puis, BYD avait confirmé en novembre dernier qu’ils mettaient leur projet d’usine de camions électriques sur la voie de service. On avait à ce moment invoqué le fait que le commerce des autobus électriques était nettement plus intéressant que celui des camions électriques au Canada et que l’on voulait se repositionner en fonction de ce marché potentiel. BYD étend, ce faisant, son énorme réseau de production de bus électriques. BYD est le plus grand producteur d'autobus électriques au monde et a remporté les plus importants contrats d'autobus électriques en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Europe, en Asie du Sud, en Asie du Nord-Est et, bien sûr, en Chine . Le premier bus électrique BYD fabriqué en France a quitté la chaîne de montage en décembre 2018. La société chinoise exploite également une usine de bus électriques en Hongrie, qui dessert la plupart des marchés européens. À une époque où les gouvernements s'efforcent de diminuer et surtout d’éliminer les émissions de CO2 du secteur des transports publics, BYD s'est placé dans une position idéale pour approvisionner les services de transports publics à travers le monde, un marché en croissance rapide pour lequel, jusqu'à présent, les manufacturiers de véhicules classiques semblent avoir raté le bus. Electrive.com
Contribution: André H. Martel
CLIENT
Exprolink – Madvac CONTEXTE Les villes de partout dans le monde s’engagent dans la lutte contre les changements climatiques et la réduction des GES. Par exemple, la ville de Montréal envisage de remplacer 250 véhicules en fin de vie par des véhicules 100% électriques. Ces mesures environnementales poussent indéniablement les manufacturiers à repenser la fabrication de leurs véhicules afin qu’ils soient sans émissions et qu’ils répondent aux nouvelles normes. C’est le cas d’Exprolink-Madvac, une entreprise située à Longueuil qui fabrique et vend partout dans le monde la gamme de produits de collecte de déchets extérieurs Madvac. Effectivement, la ville de Montréal qui utilisait déjà les voiturettes-aspirateurs motorisées diesel (Madvac LR50), a fait connaitre à l’entreprise son intérêt d’électrifier sa flotte de véhicules. C’est ainsi que le projet d’expérimentation de voiturettes-aspirateurs motorisées 100% électrique s’est mis en branle. Afin de réaliser le prototype, Exprolink-Madvac a fait appel à l’équipe de l’IVI pour sa grande expertise en électrification. OBJECTIFS DU PROJET Élaborer une solution de batterie au lithium fiable et robuste Développer une interface usager via un écran pour l’opérateur Mettre en place une gestion centralisée du véhicule via une unité centrale de contrôle Créer un schéma électrique s’appliquant au LR50 DURÉE DU PROJET Août 2017 à Juin 2018 RÉSULTATS ATTENDUS Le Madvac LR50 électrique se distingue, puisqu’il est conçu avec des composantes uniquement électriques à l’instar d’autres modèles qui combinent l’électrique et l’hydraulique. Les voiturettes-aspirateurs motorisées seront utilisées dans les différents arrondissements de la ville de Montréal. Ceci est un premier pas vers une commercialisation mondiale du produit. CHARGÉ DE PROJET Guillaume Fournier, ing, chargé de projets Pierre-Luc Lapointe, ing, chargé de projets PROGRAMMES DE SUBVENTION UTILISÉS Le projet a aussi bénéficié d’une subvention de 50 000$ provenant du Passeport innovation du ministère de l’Économie et de l’Innovation. Reproduction intégrale de l’annonce de la conception et de la production d’une première voiturette-aspirateur électrique en Amérique du Nord par l’Institut du Véhicule Innovant de St-Jérôme IVI
Contribution: André H. Martel
La perspective d’augmentation du prix à la pompe pendant la prochaine saison estivale et de nouvelles subventions pourraient inciter davantage de Canadiens à se pencher sur les véhicules électriques et hybrides.
Le prix de l’essence soumis aux tensions politiques peut toujours augmenter en Amérique du Nord et la situation pourrait encore s'aggraver alors que les États-Unis se sont retirés de l'accord sur le nucléaire conclu avec l'Iran et tiennent parfois des positions internationales erratiques.
Les Canadiens peuvent s'attendre à seulement dépenser environ 300 $ annuellement en électricité pour alimenter des voitures respectueuses de l'environnement, selon Kristine D'Arbelles de l'Association canadienne de l'automobile (CAA). C'est le dixième de ce que dépense un véhicule énergivore à essence. En général, un véhicule électrique coûte au moins un cinquième de ce qu'il faudrait pour ravitailler une voiture à combustion interne, a déclaré Ron Groves, directeur de l'éducation et de la sensibilisation de Plug N'Drive, une société à but non lucratif basée à Toronto qui fait la promotion des véhicules électriques et hybrides. Mais un véhicule électrique ou hybride vous fera-t-il économiser de l'argent une fois que vous aurez tenu compte des coûts d'achat et de maintenance? Global News a examiné de près les avantages et les inconvénients du choix de la batterie plutôt que de l’essence. Le fait de posséder un véhicule électrique ou hybride pourrait vous faire économiser des centaines de dollars par an, selon les chiffres fournis par CAA. Le coût de carburant est la principale source d’économie avec les véhicules électriques et hybrides, a expliqué M. D'Arbelles, mais les frais de maintenance sont aussi un facteur important. Les voitures électriques ont besoin de beaucoup moins d'entretien que les véhicules à combustion fossile. Aucune mise au point ni changement d'huile ne sont nécessaires, et même les freins dureront plus longtemps. Comme les véhicules électriques ralentissent lorsque vous relâchez la pression sur l'accélérateur, les conducteurs ont tendance à décompresser plutôt que d’appliquer les freins, réduisant l'usure, a déclaré Groves. Pour les véhicules hybrides, les coûts de carburant et d’entretien dépendent de la manière dont vous utilisez votre véhicule. L'estimation annuelle des coûts de CAA suppose que 50% de la conduite est effectuée en mode électrique, avec une répartition 60/40 entre la conduite sur route et la conduite en ville. Le seul coût de maintenance ou de réparation des véhicules électriques dispendieux est le prix de remplacement de la batterie. D'Arbelles estime que le coût de remplacement est actuellement d'environ 10,000 dollars, mais que les prix devraient chuter de manière significative d'ici 2020. Cependant, les batteries pour véhicules électriques sont assorties d'une garantie de fabrication de huit ans et dureront probablement beaucoup plus longtemps. Les batteries se dégradent lentement au fil du temps. Ainsi, un véhicule électrique d'une autonomie de 380 kilomètres, par exemple, risque de perdre 20% de sa capacité de batterie sur 10 ans. Mais cela signifierait que la voiture a toujours une autonomie de 320 km, ce qui pourrait suffire à de nombreux conducteurs, a déclaré Groves. En fin de compte, la durée de vie d'une voiture électrique pourrait dépendre de la carrosserie plutôt que de sa batterie. Après tout, au Canada ce sont la neige, la glace et le sel qui influencent la durée de vie de tout véhicule. Un véhicule électrique finira par rouiller, comme toute autre voiture. Pendant des années, seuls les gens aisés pouvaient se permettre de conduire des véhicules électriques. Bien que les coûts des véhicules électriques et hybrides aient diminué aux États-Unis, les Canadiens doivent toujours payer 32,000 $ et plus pour une berline compacte. Heureusement, les incitatifs gouvernementaux peuvent être très généreux. Le Québec et la Colombie-Britannique offrent des incitatifs financiers pour l'achat de véhicules électriques et hybrides. Le Québec offre encore selon le dernier budget jusqu'à 8,000 $ pour l'achat d'un véhicule électrique neuf et jusqu'à 4,000 $ pour l'achat d'un véhicule usagé. En Colombie-Britannique, le gouvernement injectera jusqu'à 5,000 $ d'un véhicule entièrement électrique ou hybride et 6,000 $ pour un véhicule à pile à hydrogène . Et les deux provinces offrent également des incitatifs pour la recharge des véhicules. La subvention fédérale de 5,000 $ présentée au dernier budget devrait, lorsqu’elle sera effective, rendre l’acquisition d’un véhicule électrique encore plus alléchante. Certaines compagnies d’assurance offrent des réductions sur les véhicules électriques et hybrides. Les automobilistes pourraient peut-être obtenir un rabais allant jusqu'à 5% sur leur police grâce à des programmes tels que le rabais sur la voiture verte offert par TD Assurance, a déclaré Groves à Global News. Vérifiez auprès de votre assureur s'il offre ce rabais. Les inconvénients des voitures vertes: l’autonomie de la batterie et parfois la difficulté de trouver une borne de recharge. Il est plus facile d’alimenter votre voiture pour une utilisation urbaine alors que l’on peut tout simplement brancher la voiture à la maison la nuit, alors que les longs trajets ne sont pas toujours faciles à planifier. Ressources naturelles Canada affirme que la croissance des véhicules électriques au Canada a permis de développer un réseau de bornes de recharge allant de St. John's, Terre-Neuve-et-Labrador à Victoria en Colombie-Britannique. Le site Web du ministère contient également une carte qui permet aux voyageurs de planifier leur itinéraire en fonction des stations de recharge disponibles. Un autre fait moins connu concernant les véhicules électriques est que, lorsque vous ralentissez, le moteur utilise l'énergie cinétique de la voiture pour générer de l'électricité. Bien que les embouteillages fassent augmenter les coûts de consommation de carburant pour un véhicule traditionnel, ces mêmes embouteillages augmenteront l'autonomie d'une voiture électrique, a noté Groves. «Cependant, les subventions gouvernementales pourraient affecter la valeur de revente d'un véhicule électrique. Sachant que le gouvernement vous a accordé un rabais, on ne voudra peut être pas vous payer la valeur basée sur le prix affiché,» a déclaré Groves. Un autre inconvénient des subventions gouvernementales au Canada est qu'elles sont soumises à des politiques provinciales et fédérales capricieuses. En Ontario, par exemple, le chef du Parti progressiste-conservateur Doug Ford a cancellé le programme de subvention qui avait été octroyé par le gouvernement précédent. Global News
Contribution: André H. Martel
Un nouveau rapport de l'ONU sur le changement climatique mondial est moins négatif que celui qu'il a publié en octobre dernier.
Ce rapport spécial sur le réchauffement de 2,7 degrés Fahrenheit (1,5 degrés Celsius) montrait que les effets du changement climatique pourraient devenir catastrophiques d’ici 2040, au moins 10 ans plus tôt qu’initialement prévu par les scientifiques. Un autre rapport publié en décembre par le groupe de conseil en énergie privé Wood Mackenzie démontrait qu'il était déjà trop tard pour contrer les pires effets du changement climatique.
À la lumière de ces sombres prévisions, le dernier rapport vise à redonner espoir et semble confirmer qu’avec un effort concerté, les gens pourront faire la différence.
Le rapport présente des outils pour résoudre les problèmes critiques, notamment la pollution de l'air et de l'eau, la dégradation des terres et de la biodiversité et même la résistance aux antibiotiques. Il note que la qualité de l'eau se dégrade et que les plastiques se retrouvent maintenant dans tous les sept plus grands océans du monde. Il confirme toutefois que le temps est compté pour prévenir les effets irréversibles et dangereux du changement climatique. Dans des rapports précédents, des climatologues de l'ONU ont identifié qu’une augmentation de 2,7 degrés Fahrenheit serait le seuil à partir duquel le réchauffement planétaire mettra en danger la vie humaine, tel que mentionné lors de la signature de l'Accord de Paris sur le climat. Malheureusement le président Trump a décidé de retirer les États-Unis de cet accord dès 2020. Le dernier rapport met également en garde contre la possibilité qu’un évènement majeur puisse compromettre l'intégrité de la planète et la capacité de la Terre à satisfaire les besoins de l’humanité, et note que 29% des terres émergées du globe ne sont déjà plus aptes à être cultivées et que la déforestation se poursuit, mais on note quand même un ralentissement du taux de déforestation. Le rapport évoque des moyens pour poursuivre et améliorer cette progression en impliquant des groupes communautaires, des scientifiques, des universitaires, des entreprises et des auteurs afin de renforcer les stratégies et les outils pour amplifier le changement. Il divise ses conclusions en six grandes zones géographiques et note que certaines régions seront particulièrement touchées, notamment les régions les plus pauvres du monde. En Amérique du Nord, le rapport note des progrès significatifs en matière de consommation d'énergie et de la qualité de l'air, mais que la qualité de l’eau potable régresse, et que les périodes de sècheresse augmentent. On souligne aussi que la perte de biodiversité est un risque important. On constate une baisse des émissions de gaz à effet de serre en Europe centrale et de l’ouest, mais les mêmes émissions plus élevées en Europe de l’Est et dans les sud de l’Europe neutralisent ces progrès. La qualité de l'air est la principale préoccupation en Europe, et le rapport indique que l'empreinte sur les ressources de la région est insoutenable, en raison de la surexploitation de ses ressources naturelles et de la structure de ses échanges commerciaux avec d'autres régions. La résilience écologique, sociale et économique pourrait être affectée de manière négative au cours des prochaines décennies par des tendances mondiales qui échappent largement au contrôle et à l'influence des régions. Le dernier rapport des Nations Unies admet que si les gens perdent tout espoir en se basant sur des prédictions alarmantes et sur l'ampleur du réchauffement planétaire, ils auront peu de chances de progresser. Chaque geste a de l’importance et la venue massive de l’électrification des transports est un exemple concret de notre démarche collective pour sauver notre planète. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Plus vous rechargerez rapidement, plus vous pourrez sortir rapidement de la station de recharge et revenir sur l’autoroute.
Et ce temps de recharge est sur le point de devenir plus rapide, plus similaire à un arrêt à la station-service. Le Superchargeur V3 de Tesla, tel qu’annoncé hier, recharge le Model 3 pour une distance pouvant atteindre 1 600 km en une heure ou peut vous faire gagner jusqu'à 120 km d'autonomie en cinq minutes. Tesla a ouvert mercredi son premier site de recharge public beta V3 à Fremont, en Californie. Il comprend du matériel entièrement nouveau, y compris des batteries connectées au réseau, qui agissent comme un tampon pour stabiliser les charges électriques. Le caisson de distribution électrique de 1 mégawatt permettra un taux de recharge pouvant atteindre 250 kW par véhicule. L’énergie produite des stations ne sera plus partagée entre les véhicules, ce qui ralentissait la vitesse de recharge, mais chaque voiture aura sa propre alimentation électrique dédiée. L'alimentation est fournie à la voiture via une nouvelle conception de câble refroidi par liquide qui, selon Tesla, est plus légère et plus flexible que le câble actuel refroidi à l’air. Dans le cadre de ce lancement, Tesla ajoutera une mise à jour logicielle pour les véhicules qui inclut le préchauffage de la batterie, un mode de chauffage intelligent qui gardera la batterie à la température optimale pour réduire les temps de recharge par temps froid.
Tesla affirme qu'en moyenne, la suralimentation V3 réduira de moitié le temps de recharger soit d’environ 15 minutes. Cela signifie moins de congestion et d’attente dans les stations Superchargeurs, où de longues files peuvent parfois se former les week-ends de vacances.
Les vitesses de recharge plus élevées seront disponibles pour plus de propriétaires ce printemps à mesure que de nouvelles bornes de recharge seront connectés. Bien que ce projet touche initialement le Model 3 uniquement, la société augmentera progressivement au cours des mois à venir, les vitesses de recharge des modèles S et X. Tesla inaugurera le mois prochain le premier site V3 non bêta. De nouveaux sites nord-américains seront installés ce printemps et cet été. En Europe et dans la région Asie-Pacifique ce sera dès l’automne. La société a annoncé que des milliers de nouveaux Superchargeurs seraient mis en ligne en 2019; On ne stipule pas que tous seront des Superchargeurs V3, mais ce serait surprenant que Tesla n’intègre pas la version la plus récente.
Tesla confirme avoir 12 000 Superchargeurs en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, et que 99% de la population américaine est couverte par le réseau de recharge. De plus on croit pouvoir bientôt utiliser le potentiel des 145 kW déjà installés dans beaucoup de leurs Superchargeurs V2.
La suralimentation V3 n’est pas aussi rapide que le croyait, Elon Musk, mais ce sera le système encore le plus rapide jusqu’à l’arrivée de la Porsche Taycan 2020, et actuellement, le réseau recharge près de 200,000 berlines Model 3 aux États-Unis, ce qui permet déjà aux conducteurs de se déplacer très rapidement, en prévision des vacances estivales qui avancent à grand pas. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Alors que de nombreux constructeurs automobiles adaptent leur production à des véhicules utilitaires plus grands, un fabricant canadien mise son avenir sur une voiture électrique à trois roues et monoplace.
Le Solo VÉ de la compagnie ElectraMeccanica Vehicles Corp., basée à Vancouver, ne ressemble certainement pas à votre véhicule habituel. La voiture semble déformée. En réalité, la voiture ne fait que 1,33 m de largeur aux roues avant, avec suffisamment de place à l'intérieur pour une personne et six à huit sacs de provisions dans le coffre. La voiture peut passer de zéro à 100 km / h en huit secondes, avec une vitesse de pointe de 132 km / h. La batterie au lithium ionique a une autonomie de 160 km et peut être rechargée en six heures avec un chargeur de 110 volts ou trois heures avec un chargeur de 220 volts. Le prix de détail suggéré par le fabricant pour le SOLO est légèrement inférieur à 20,000 dollars.
C'est un véhicule non conventionnel, certes, mais selon le directeur général d'ElectraMeccanica, Jerry Kroll : «Je pense que l'Amérique du Nord, l'Europe et la Chine sont des marchés fertiles pour ces voitures».
ElectraMeccanica a été fondée en 1959 à Turin, en Italie, en tant que producteur de voitures de sport Intermeccanica. Ce n'est qu'en 2013 que Kroll, un écologiste passionné qui travaillait auparavant pour la NASA en Californie, a acquis l'entreprise. . Kroll cible trois marchés pour le Solo EV: les navettes, les sociétés de covoiturage et les entreprises ayant besoin de services de livraison pour le dernier kilomètre, comme Amazon et Postes Canada. Le directeur général a déclaré que le Solo représentait aujourd'hui pour les véhicules électriques ce que le smartphone représentait pour les ordinateurs de bureau, un produit plus petit et inattendu qui a profondément transformé le secteur. «Lorsque 83% des personnes voyagent seules dans une voiture à essence pouvant accommoder cinq personnes, c'est aussi stupide que de voir quelqu'un sur le trottoir avec un ordinateur de bureau pour consulter son courrier électronique», explique Kroll. Avec l'autopartage et la livraison du dernier kilomètre, il affirme que la taille réduite du Solo permet de surmonter les inconvénients liés à la recherche de places de stationnement. En septembre dernier, la société a annoncé qu'elle s'était associée à 7-Eleven de Vancouver pour fournir deux voitures Solo à son service de livraison. «Vous pouvez garer deux Solo et demi dans chaque emplacement de stationnement normal», a-t-il déclaré. «Il s'agit d'une solution brillante de covoiturage, idéale pour les livraisons du dernier kilomètre pour des entreprises comme Amazon, Ali Baba, Postes Canada, Boston Pizza et Dominos.»
Jusqu'à présent, il y a 23,000 commandes en attente pour le Solo VÉ. Environ 80% de ces commandes proviennent de la Californie, que Kroll considère comme son marché principal.
ElectraMeccanica a ouvert son usine de production à Chongqing, en Chine, la semaine dernière. La société prévoit produire 5,000 véhicules Solo d'ici la fin de l'année et augmentera sa production annuelle pour atteindre 20,000 voitures en 2020 et 50,000 d'ici 2021. Mais la production au Canada est envisagée. En fait, Kroll est intéressé par l'usine d'assemblage de General Motors à Oshawa, en Ontario, qui devrait arrêter sa production à la fin de cette année. GM, qui s'est engagé à lancer 20 modèles de véhicules électriques d'ici 2023, a déclaré que la fermeture de l'usine d'Oshawa s'inscrivait dans un plan de restructuration global et mettait davantage l'accent sur les véhicules électriques. YAHOO Finance
Contribution: André H. Martel
Le gouverneur Jared Polis du Colorado signe un décret pour soutenir la transition vers les véhicules électriques; Le ministre Garneau doit entendre les canadiens et les québécois qui veulent plus de véhicules électriques; BloombergNEF s’attend à des ventes de 2,6 millions de véhicules électriques sur la planète en 2019, dont 57% viendront de la Chine; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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