Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
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En collaboration avec Alex Industries, L’AVEQ est heureuse de vous offrir la chance de gagner un ECO-DOME.
Les produits de la gamme ECO-DOME représentent la protection indispensable et de haute gamme pour protéger la connexion électrique du véhicule ainsi que la portière de recharge contre la neige, la glace et le verglas!! Ce produit breveté est entièrement conçu au Québec! Un produit imperméable, versatile et durable même sous des conditions extrêmes. Le concours se tiendra du 5 février au 19 février 2021 23h59, et il est ouvert exclusivement aux résidents du Québec. Pour participer, vous devez avoir 18 ans et plus. Le prix unique est un ECO-DOME pour le véhicule de votre choix. CINQ ECO-DOME à GAGNER d'une valeur approximative de 60$ chacun. Le tirage aura lieu le samedi 20 février 2021 18:00 à l'AVÉQ Bonne chance à tous les participants! Pour participer au concours rendez-vous sans tarder sur: https://www.aveq.ca/concours-eco-dome.html AVEQ
Alors que le gouvernement du Québec a annoncé le dépôt prochain de son Plan de lutte à la crise climatique (Plan pour une Économie Verte), nous affirmons aujourd’hui qu’il est impératif que celui-ci favorise véritablement une relance de l’économie québécoise qui soit verte et juste, en respectant l’environnement et en favorisant la création d’emplois durables et de qualité. D’ailleurs, une très grande majorité des Québécois.es s’accordent sur le fait que la relance économique doit prioriser la lutte contre la crise climatique et une meilleure protection de l’environnement[2].
Par Collectif André Bélisle et Jocelyne Lachapelle, AQLPA Michel Jetté et Jacques Benoit, GMob (GroupMobilisation) Louise Sabourin, Déclaration D’Urgence Climatique (DUC) Simon-Pierre Rioux, président de l’AVEQ Martin Archambault, réalisateur de Silence On Roule et administrateur à l’AVEQ Patricia Clermont, analyste et stratège indépendante Amal Melki, Coalition Climat Laval Alexandre Warnet, mobilisateur de la transition socioécologique Jean-François Charbonneau et Philippe Williams, électromobilistes et citoyens engagés Pierre Véronneau, militant environnementaliste La pandémie actuelle nous montre clairement que les préoccupations environnementales et les enjeux de santé publique sont interreliés. Mais l’économie est aussi incontournable, et depuis maintenant plusieurs mois, nous entendons aussi beaucoup parler de l’importance d’acheter local pour favoriser l’économie d’ici, mais peu du secteur énergétique. Or, c’est connu, la balance commerciale du Québec étant grandement déficitaire principalement en raison des achats de combustibles fossiles[1], les secteurs des technologies vertes et de l’électrification des transports présentent des opportunités très intéressantes du point de vue économique. Plusieurs grands chantiers seront nécessaires pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de GES d’ici 2030 et la majorité d’entre eux demanderont des efforts considérables à la population, aux entreprises et au gouvernement. Tout particulièrement, des efforts importants seront nécessaires au niveau de l’aménagement du territoire, de la mobilité durable (accroissement des transports actifs et de l’utilisation des transports collectifs), de l’alimentation (augmentation de la production locale et réduction des calories de sources animales) et de la rénovation des bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques, pour ne nommer que ceux-là. Il reste qu’une très grande partie de l’objectif de réduction des émissions de GES devra se réaliser en incluant dans la relance des mesures ambitieuses de réduction du nombre de véhicules polluants et de support à l’électrification des transports. Malheureusement, nos lois et programmes connexes actuels à cet égard ne sont pas assez ambitieux. Ils ne permettent pas d’assurer que les manufacturiers répondent rapidement aux demandes des client.es ni d’atteindre la cible du gouvernement québécois d’un million et demi de véhicules électriques vendus d’ici 2030. Des changements concrets à la Loi Zéro Émission dès maintenant! Or pour atteindre cette cible, le Québec peut s’inspirer des nombreux pays européens qui ont une avance considérable dans ces domaines. Une mise à jour ambitieuse est nécessaire à la « Loi Zéro Émission » et aux mesures des programmes connexes pour accélérer l’électrification des transports et la vente de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables, et pour décourager l’achat de véhicules polluants. Sur cela aussi, les Québécois.es sont prêt.es à avancer concrètement, comme en témoignent de récents sondages de Léger Marketing sur les mesures d’éco-fiscalité[3]. Dans cette optique, nous demandons :
Ces changements permettraient de sauver des vies, d’enrichir le Québec et de contribuer à freiner et à lutter contre les changements climatiques!
Du point de vue de la santé, de l’économie et de l’environnement, ces propositions sont des plus avantageuses pour la société québécoise. De plus, avec le contexte pandémique, des changements importants se dessinent dans nos manières de vivre (télétravail, enseignement à distance et autres). Il est donc également entendu que le virage vers des transports électrifiés doit s’effectuer de concert avec plusieurs autres mesures, incluant des réflexions et des actions concrètes visant à minimiser l’impact de l’étalement urbain, et d'autres, par exemple, visant à minimiser les impacts environnementaux de la production des véhicules électriques. Les propositions que nous mettons de l’avant dans cet appel à signatures ne sont pas nouvelles, mais elles sont cruciales[8]. Elles sont supportées de longue date par de nombreuses organisations au Québec, dont l’AQLPA, GroupMobilisation, l’AVEQ, Mobilité Électrique Canada, Greenpeace, la Fondation David Suzuki, et plusieurs autres. Les chantiers de la Déclaration d’Urgence Climatique, qui a été signée par plus de 400 municipalités québécoises[9], en font aussi la promotion, tout comme le Front commun pour la transition énergétique par la feuille de route « Québec ZéN »[10]. Ensemble, faisons comprendre au gouvernement québécois l’importance de mettre en place un plan de relance ambitieux et nécessaire, qui respecte l’environnement, qui favorise la création d’emplois durables et de qualité, et qui donne une grande place à la transition énergétique par l’électrification des transports tout en contribuant à repenser l’aménagement du territoire! Si vous soutenez ces demandes, signez la pétition en utilisant le lien ci-dessous et partagez cette lettre avec tous vos contacts! www.change.org/p/benoit-charrette-ministre-de-l-environnement-du-qu%C3%A9bec-pour-des-mesures-ambitieuses-de-r%C3%A9duction-du-nombre-de-v%C3%A9hicules-polluants-sur-les-routes L’AUT’JOURNAL
Contribution: André H. Martel
Vous planifiez d’acquérir une voiture électrique? Hâtez-vous de commencer vos démarches, car les fonds consentis au programme fédéral de subventions pour l’achat d’un véhicule zéro émission filent plus rapidement que prévu.
Le gouvernement de Justin Trudeau a réservé 300 millions de dollars pour inciter les Canadiens à faire l’acquisition d’une automobile neuve qui produit peu ou pas d’émission de gaz à effet de serre. Un montant de 5 000 $ leur est accordé s’ils achètent ou s’ils louent, du 1er mai 2019 au 30 avril 2022, un véhicule électrique à batterie, un véhicule hybride électrique rechargeable pouvant parcourir au moins 50 km avec une seule charge ou un véhicule doté d’une pile à hydrogène. Les fonds sont versés selon le principe du «premier arrivé, premier servi», indique Transports Canada. Or, plus d’un an après le lancement de ce programme de subventions, 75 % des fonds ont été versés à des électromobilistes, d’après des données obtenues par la Presse canadienne. Pas moins de 225 millions de dollars ont ainsi été distribués à quelque 53 510 propriétaires d’automobile. Le Québec et la Colombie-Britannique ont obtenu jusqu’à maintenant la part du lion de ces subventions, soit 86 % des fonds distribués. «Tant que le gouvernement fédéral n’a pas fait d’amendement dans son budget, on risque de manquer d’argent. Ça serait bien que les gens profitent maintenant des subventions», affirme Simon-Pierre Rioux, président de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). Inscrivez-vous sur la liste d’attente L’AVEQ vous suggère de commencer rapidement à vous informer sur les différents modèles, et même à visiter un concessionnaire automobile pour faire un essai routier. Si vous trouvez un véhicule propre qui répond à vos besoins et à vos préférences, vérifiez dans quel délai vous pourrez en prendre possession. Au besoin, inscrivez-vous sur la liste d’attente. «On donne en général un dépôt de 100 $ pour réserver un véhicule, rapporte M. Rioux. On n’est pas obligé de donner plus et ce dépôt est remboursable en tout temps.» Les consommateurs attendent en moyenne de deux à quatre mois avant de recevoir leur nouveau véhicule zéro émission, d’après le président de l’AVEQ. Ce dernier souligne que ce temps d’attente, qui pouvait atteindre jusqu’à un an il y a quelques années, a diminué en raison des quotas de vente imposés aux constructeurs d’automobiles par le gouvernement du Québec. Programme de subventions renfloué? Si vous n’êtes pas prêt à acheter un véhicule électrique, sachez que l’AVEQ est persuadée que le programme de subventions sera renfloué. «On s’attend à ce que de nouveaux fonds soient injectés dans ce programme qui est très populaire», dit Simon-Pierre Rioux. Qui plus est, le gouvernement fédéral a avantage à bonifier le financement du programme de subventions en raison des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre que le Canada s’est fixés, soit une diminution de 30 % par rapport au niveau de 2005. «C’est grâce notamment à l’achat de véhicules électriques par les Canadiens que le Canada espère atteindre cette cible, dit M. Rioux. Il ne peut pas juste couper le programme. Il a des engagements internationaux.» Le Canada planifie que, d’ici 2025, 10 % des véhicules vendus seront électriques. Cette proportion devrait atteindre 30 % en 2030 et 100 % en 2040. Le gouvernement du Québec a pour sa part comme objectif que 100 000 véhicules électriques roulent sur les routes d’ici la fin de 2020, et 300 000 en 2026. Son programme de subventions Roulez vert, qui permet de recevoir une aide financière pouvant atteindre 8 000 $ à l’achat d’un véhicule entièrement électrique, a été prolongé jusqu’en 2026. Par : Marie-Ève Shaffer Protégez-vous
Contribution: André H. Martel
« Une majorité de Québécois sont prêts à faire leur part pour accélérer la transition vers les véhicules moins polluants »
l y a quelques jours à peine, M. Benoît Charrette, le Ministre de l’environnement, affirmait que les Québécois étaient prêts à faire des sacrifices pour mieux protéger notre environnement… tout en excluant d’entrée de jeu la mise en place d’un système de redevance-remise.
Le hasard faisant parfois bien les choses, un sondage Léger commandé en début d’année par Équiterre, Vivre en Ville, la Fondation David Suzuki et l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) a justement démontré que les Québécois étaient prêts à adopter un tel système. L’idée de mettre en place un tel système est simple. Il sert à encourager l’achat de véhicules moins polluants et à décourager l’achat de véhicules plus polluants, le tout de manière à ce que ce système s’autofinance, comme on le voit ailleurs dans le monde. Pour les gens qui s’inquiètent du fait qu’ils pourraient être pénalisés car ils n’ont pas le choix d’utiliser un véhicule plus polluant dans le cadre de leur travail ou parce qu’ils ont une grosse famille, des exemptions pour ne pas les pénaliser existent déjà là où ces systèmes sont en vigueur. Un sondage éclairant Dans le sondage Léger, à l’énoncé «le gouvernement du Québec devrait encourager, par différentes mesures fiscales, l’utilisation de véhicules moins polluants », 78% des répondants se disaient favorables contre 16% qui se disaient défavorables. À la question « êtes-vous favorable à ce que le gouvernement du Québec décourage les véhicules polluants et nuisibles à la lutte contre les changements climatiques en instaurant une nouvelle taxe? », 55% des répondants se disaient favorable contre 38% qui se disaient défavorables. Et pourquoi devrait-on instaurer un tel système? Simple. Parce que les chiffres de ventes de véhicules polluants, d’émissions de GES et de consommation de pétrole sont inquiétants. Des chiffres inquiétants Selon le rapport « L’état de l’énergie 2020 » : - Les ventes de camions légers, (VUS, camionnettes et minifourgonnettes) sont en hausse très importante. Entre 1990 et 2018, celles-ci ont augmenté de 263%, passant de 24% des ventes à 64% des ventes de véhicules légers durant cette période. - Les ventes de voitures sont quant à elle en sérieux déclin. Entre 1990 et 2018, elles ont diminué de 36%. De fait, les ventes de camions légers ont dépassé les ventes de voitures depuis 2015.
GES en transport routier : ça « chauffe »
- En 2017, les émissions de GES en transports représentaient 43,3% des émissions de GES totales du Québec.
Pendant que les émissions de GES des autres secteurs diminuaient, stagnaient ou augmentaient légèrement, celles des transports ont augmenté de manière très importante : + 23% de 1990 à 2017. En transports routiers, c’est encore pire. En effet, pendant que les émissions de GES des transports aérien et maritime diminuaient respectivement de 11,8% et 30,3% entre 1990 et 2017, les émissions de GES des transports routiers augmentaient de rien de moins que 49,6% durant la même période.
Lorsqu’on regarde plus en détail les augmentations d’émissions de GES des transports routiers, le portrait est encore plus saisissant. Alors que les émissions de GES des voitures ont diminué de 17% entre 1990 et 2017, les émissions de GES des camions légers et lourds ont augmenté respectivement de 127,1% et 170,8%. Vente d’essence : +24% Les véhicules qui consomment de l’essence ne sont pas des camions lourds, des autobus, des avions ou des bateaux. Ce sont surtout des voitures et des camions légers. Or, pendant que le gouvernement du Québec affirme vouloir diminuer la consommation de produits pétroliers de 40% en 2030 par rapport à notre consommation de 2013, les ventes d’essence ont augmenté de rien de moins que 24% entre 2013 et 2018. C’est effarant comme hausse en si peu de temps. Bref, on fonce droit dans le mur. Le gouvernement du Québec dévoilera bientôt son plan d’électrification et de changements climatiques. S’il veut vraiment atteindre ses cibles de réduction de GES et de consommation de pétrole, il n’aura pas le choix de mettre en place un système de redevance-remise digne de ce nom afin d’accélérer la transition vers des véhicules moins polluants (électriques et éco énergétiques), de rendre la loi Zéro Émission plus sévère et surtout de décourager l’achat de véhicules plus polluants. En 2020, croire qu’on pourra atteindre nos objectifs sans ces mesures relève de la pensée magique. C’est aussi simple que cela. Reportage : Daniel Breton Guide de l’Auto
Contribution: André H. Martel
La province se positionne dans le marché nord-américain du recyclage de batteries de véhicules électriques, se réjouit Daniel Breton de l'AVÉQ.
Les batteries lithium-ion sont difficiles à recycler.
Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles accordera une aide financière de 4,8 millions de dollars à l’entreprise Recyclage Lithion qui a développé un procédé de recyclage de batteries lithium-ion.
Radio-Canada a appris que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Jonatan Julien en fera l’annonce, mardi, lors d’une visite des locaux de l’usine pilote en construction dans la région métropolitaine. Il existe actuellement peu de solutions de rechange considérées comme écologiques pour le recyclage des batteries lithium-ion. Québec croit que le projet de Recyclage Lithion, basé sur l’hydrométallurgie, peut changer la donne. L’entreprise a mis au point un procédé afin de montrer qu’il est possible de recycler de façon sécuritaire tous les types de batteries lithium-ion. Cela permettra notamment de diminuer les émissions et les résidus ainsi que de récupérer des matériaux de grande qualité pouvant servir à la production de nouvelles batteries. Sur son site Internet, Recyclage Lithion affirme être en mesure de recycler et/ou de retourner aux manufacturiers 95 % des composants et produits de haute pureté pour la fabrication de nouvelles batteries au lithium-ion. L’usine pilote aura une capacité annuelle de 200 tonnes de batteries lithium-ion, soit l’équivalent de 300 à 650 batteries de voitures électriques. Le coût global du projet est d'environ 12 millions de dollars. Une expertise québécoise Le développement de cette nouvelle technologie de recyclage de batteries est une bonne nouvelle, selon Daniel Breton, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). « Je pense que c’est très intéressant parce que la technologie que Lithion a développée […], ils affirment pouvoir recycler jusqu’à 95 % des composantes des batteries lithium-ion, rend le processus extrêmement intéressant », souligne M. Breton qui a été ministre de l'Environnement sous le gouvernement de Pauline Marois. Cette avenue est particulièrement appréciable, souligne-t-il, lorsqu'on tient compte de la quantité d'énergie importante que nécessite la production d'une batterie, sans compter l'extraction des ressources minières qui la compose comme le lithium notamment. De développer une expertise québécoise pour les recycler ça donne un plus pour le Québec dans le marché nord-américain. Pour faire en sorte d’être moins dans l’extraction de matières premières et devenir un pôle en matière d’électrification des transports de façon durable, se félicite Daniel Breton. Pas de montagnes de batteries dans les dépotoirs Mais bien qu’il constitue une avenue très intéressante, le recyclage de batteries n’en est qu’à ses débuts, souligne Daniel Breton, qui précise qu’il n’y a pas actuellement au Québec une problématique liée aux batteries qui s’accumulent dans les dépotoirs. « Pour le moment, il n’y a pas un gros marché pour le recyclage des batteries lithium-ion parce que les batteries durent généralement plus longtemps que ce à quoi on s’attendait. » Daniel Breton, porte-parole de l’Association des voitures électriques du Québec « Moi j’ai acheté ma première voiture hybride il y aura 20 ans bientôt et j’ai toujours la batterie originale. Il y a un type qui a une Chevrolet Volt à Trois-Rivières qui approche les 800 000 kilomètres, » témoigne M. Breton. Les batteries de voitures usagées ont selon lui jusqu’à trois et même quatre vies avant de prendre la route du recyclage.
Une batterie de voiture électrique est démontée à la main. Photo : Radio-Canada / Éric Carbonneau
Plusieurs entreprises québécoises et même des constructeurs récupèrent depuis longtemps les batteries des voitures électriques accidentées ou en fin de vie pour améliorer d’autres véhicules électriques ou encore pour fabriquer des batteries stationnaires.
Par exemple, un constructeur comme Nissan, utilise les vieilles batteries de Nissan Leaf comme batteries stationnaires. […] Ils en font des "packs" de batteries superposées et ils envoient ça dans des régions qui sont hors réseau, un peu partout dans le monde, explique Daniel Breton. Rechargées à l‘aide de l’énergie solaire, éolienne ou encore de génératrices, les batteries stationnaires sont aujourd’hui utilisées pour une foule d’usages comme éclairer des chalets ou de petits bâtiments, ou encore alimenter divers systèmes électriques dans des zones où le réseau électrique ne se rend pas, par exemple dans le Grand Nord ou sur des îles éloignées. Avec les informations de Maxime Bertrand Un reportage de : Radio Canada
Contribution: André H. Martel
Maintenant devenu une tradition, l’AVÉQ, le Club Tesla Québec, le Salon du Véhicule Électrique de Montréal et eRacine vous invitent à assister à une soirée de dévoilement en direct du Pick-up Tesla diffusé sur grand écran le 21 novembre à 23:00.
Depuis le dévoilement du Model 3 le 31 mars 2016 avec ses 400 000 réservations, plus de 368 000 Model 3 ont été fabriqués et près de 6 000 Model 3 s’ajoutent à chaque semaine.
Le Pick-up Tesla 100% électrique sera également produit en quantité massive. Ceci, conformément à la mission de Tesla, viendra accélérer la transition à l’énergie renouvelable en offrant une alternative zéro émission au pick-up à essence du ‘Big Three’ Ford, GM et Chrysler. Simon-Pierre Rioux, président de l’AVÉQ, Stéphane Pascalon, président du Club Tesla Québec, Louis Bernard promoteur du SVÉM et Manuel Dussault fondateur de eRacine seront présents pour cette soirée. Daniel Breton, consultant en électromobilité ne pourra pas être présent puisqu’il sera à Los Angeles. Trevor Page du Tesla Model 3 Owners Club et Ian Pavelko sont invités au dévoilement à Los Angeles et nous offriront un Facebook Live avant le dévoilement pour que l’on puisse s’imprégner de l’ambiance. Venez partager ce moment historique avec d'autres passionnés, autour d'une bière et des amuses-gueule. Où étiez-vous le 31 mars 2016 lors du dévoilement du Model 3 ? Ne restez pas seul devant votre ordinateur le 21 !!! Voici donc les détails:
Si vous comptez être présent, aidez-nous à mieux planifier la soirée en vous inscrivant ici. Eventbrite
En pourcentage, le Québec détient le sixième rang mondial pour la vente des véhicules électriques. Et c’est loin d’être terminé, la croissance des ventes de véhicules électriques au Québec suit une courbe de croissance exponentielle.
Pourcentage de ventes de véhicules électriques H1 2019
Globalement 2,50% 1. Norvège 47,00% 2 . Islande 10,80% 3 . Californie 7,80% 4 . Suède 7,40% 5 . Pays-Bas 7,00% 6 . Québec 6,36% 7 . Chine 4,80% Le succès n’arrive pas seul, certains critères sont cruciaux à cette réussite: 1. Éducation : AVÉQ, SVÉM, IVI, Roulez Électrique et Roulons Électrique ont fait un travail exceptionnel. 2. Incitatifs : Subventions de 8 000$ au provincial et 5 000$ au fédéral – subvention de 4 000$ pour les modèles d’occasion – subvention de 600$ pour les bornes à domicile – pont 25 et autoroute 30 gratuits – accès à certaines voies réservées. 3. Infrastructure de recharge : 100% de l’argent recueilli par la recharge des véhicules est réinvesti dans l’infrastructure de recharge du Circuit Électrique – plus il y aura de VÉ, plus il y aura de bornes, plus il y aura de bornes, plus il y aura de VÉ. 4. Offre : Loi Zéro Émission du Québec assure l’approvisionnement en VÉ + la subvention des VÉ d’occasion permet d’importer les 1 359 508 voitures électriques des États-Unis. Ces 4 piliers de l’électromobilité ont été largement influencés par l’excellent travail de l’AVÉQ. Que nous réserve le futur de l’électromobilité au Québec ? Si les 4 piliers demeurent intacts, que l’offre demeure au rendez-vous et de plus en plus diversifiée, (Model Y, Pick-up Tesla, etc.), la courbe de croissance exponentielle devrait se maintenir. Tony Seba l'auteur de "Clean Disruption of Energy and Transportation", "Solar Trillions" et "Winners Take All", un entrepreneur de la Silicon Valley, et un instructeur en entrepreneuriat, perturbation et énergie propre à l’université de Stanford est d’avis que: se basant sur les technologies de ruptures du passé, lorsque le seuil critique est atteint, l’adoption d’une technologie suit une courbe de croissance exponentielle. An 1 = 1% An 2 = 2% An 3 = 4% An 4 = 16% An 5 = 32% An 6 = 64% An 7 = 100% Au Québec, nous serions actuellement entre l’an 3 et 4. Selon cette théorie, et se basant sur des conditions optimales nous pourrions envisager ce scénario : 2019 : 6,36% des véhicules achetés sont des VÉ 2020 : 12% des véhicules achetés seront des VÉ 2021 : 24% des véhicules achetés seront des VÉ 2022 : 48% des véhicules achetés seront des VÉ 2023 : 96% des véhicules achetés seront des VÉ 2024 : 100% des véhicules achetés seront des VÉ Pour accélérer le processus, plusieurs pays ont décidé d’interdire la vente de voiture à essence dès 2025 et 2030. Afin d’assurer la pérennité des incitatifs, le Québec et le Canada devraient adopter un système de bonus – malus où les acheteurs de véhicules à essence paieraient une pénalité pour financer les subventions aux véhicules électriques. Pourquoi garder les incitatifs en place ? Tel que spécifié dans le rapport du CCEI, il faut que le Québec mise sur ses forces. Puisque le Québec importe 100% de son pétrole, nous avons tout avantage à utiliser l’hydroélectricité à 99% renouvelable produite ici au Québec. Plus le Québec va rouler électrique, plus sa balance commerciale sera positive. L’importation du pétrole au Québec est responsable d’un déficit dans sa balance commerciale de 10,8 milliards $ annuellement. Et si nos voitures électriques étaient construites au Québec, nous pourrions récupérer un autre 10,6 milliards $ par année.
Quels problèmes pourrions-nous régler avec cette nouvelle richesse ? Nous pourrions investir dans la santé, l’éducation, les transports en commun et l’infrastructure routière.
Sans compter la réduction des GES du Québec qui proviennent à 43% du secteur du transport.
Afin d’attirer les entreprises pour fabriquer des véhicules électriques ici au Québec, la meilleure façon de se démarquer est de viser la première place.
Un texte de: Bruno Marcoux Consultant en électromobilité Vous trouverez les dernières statistiques concernant l'état de la situation des VÉ au Québec en septembre 2019 sur le site web de: AVÉQ
Lorsque des consommateurs s’intéressent à l’achat d’un véhicule, ils ont généralement le réflexe tout à fait normal de se rendre en concession afin d’en savoir plus, et bien entendu, de faire un essai routier.
Dans le cas des véhicules électriques cependant, un problème persiste depuis quelques années : le manque d’inventaire. En effet, la demande étant plus forte que l’offre chez la majorité des constructeurs, rares sont les véhicules électriques qu’on retrouve directement chez le concessionnaire.
Or, ce problème s’est transformé en opportunité grâce au travail de l’AVÉQ (Association des véhicules électriques du Québec) qui organise chaque année, partout dans la province, plus de 50 évènements d’essais routiers de VÉ. De cette façon, n’importe quel automobiliste peut s’y présenter afin d’essayer un des nombreux véhicules hybrides rechargeables ou électriques sur place. Ces derniers sont d’ailleurs prêtés par des propriétaires bénévoles et ce, tout à fait gratuitement! Ce qui est particulièrement agréable avec ces évènements, c’est qu’ils sont organisés par des électromobilistes volontaires qui prennent de leur temps pour vous aider à bien comprendre comment fonctionne leur véhicule. Ils ne sont pas là pour vendre un produit, seulement pour témoigner de leur expérience… et pour déboulonner certains mythes vis-à-vis « l’électromobilité » : la recharge, le comportement routier et bien évidemment, l’expérience hivernale en voiture électrique qui se passe généralement beaucoup mieux que certains ne semblent le croire. Jumelage.ca : une toute nouvelle solution En plus des nombreux rendez-vous organisés par l’AVÉQ, une toute nouvelle initiative a récemment été créée afin que ceux et celles qui ne peuvent se rendre aux évènements puissent tout de même essayer un (ou des) VÉ de leur choix. Ce programme s’appelle jumelage.ca et consiste en une plateforme qui permet de faire un essai routier avec un propriétaire bénévole expérimenté. Cela constitue un excellent moyen d’expérimenter tous les avantages de la conduite électrique, en plus de vous donner le temps d’avoir un échange approfondi sur l’utilisation d’un véhicule électrique au quotidien. Plus de 200 propriétaires bénévoles répartis aux quatre coins du Québec se font un plaisir de répondre à vos questions et ce sont eux qui sont les mieux placés pour vous conseiller, selon vos besoins. Pour vous inscrire, vous n’avez qu’à cliquer sur www.jumelage.ca et suivre la procédure en toute simplicité. Notez que ces essais sont eux aussi gratuits et de surcroît, sans aucune pression de vente. RPM
Contribution: André H. Martel
![]() Virginie Dufour, conseillère municipale de Sainte-Rose
Le Conseil de ville de Laval a adopté cette semaine un règlement afin d'exiger pour les nouveaux bâtiments de 5 logements et plus, des installations électriques permettant d'accueillir des bornes de recharge de niveau 2 pour un certain % des cases de stationnement. Une telle règlementation pour l'ensemble de la ville est une première au Québec !
Plus précisément, l'exigence est de prévoir le filage et la boîte électrique permettant de recevoir des bornes de niveau 2 selon les modalités suivantes:
- 25% des cases de stationnement pour les nouveaux bâtiments de 5 à 49 logements. - 20% des cases de stationnement pour les nouveaux bâtiments de 50 logements et plus, en plus de prévoir deux bornes de recharge de niveau 2 fonctionnelles dans ces bâtiments. Cette mesure permettra de favoriser l'électrification des transports pour les citoyens résidant dans des multi logements. Il est en effet très coûteux d'ajouter une borne lorsque le filage approprié n'a pas été prévu au départ. Cette nouvelle règlementation permettra plus aisément aux résidants de ces bâtiments de pouvoir s'installer une borne de recharge pour leur véhicule personnel. À noter que les bâtiments de 4 logements et moins sont régis par le Code du bâtiment qui prévoit déjà une exigence semblable. Je vous invite à visionner cette vidéo de l'Association des Véhicules Électriques du Québec - AVÉQ, dans laquelle j'ai fait l'annonce de cette règlementation lors du Festival Roulons Électrique Laval 2019. L’Hiver sera bientôt à nos portes, il est temps de penser antirouille sur notre véhicule électrique19/9/2019
Enlever les fausses ailes.
La méthode idéale est celle permettant d'éviter de percer des trous qui permettent d'atteindre les endroits vulnérables à la rouille. Percer des trous chauffe et affaiblit le métal, le rendant plus sujet à la rouille même si de la graisse est badigeonnée autour du trou. De plus, comme le produit antirouille est vaporisé un peu partout par ces orifices, il n'est pas systématiquement appliqué aux endroits bien précis ou la rouille peut survenir et le produit antirouille peut se retrouver sur une ou plusieurs pièces électroniques du véhicule.
L'AVÉQ remercie l'entreprise Antirouille Bolduc de St-Apollinaire ayant permis la rédaction de cet article.
Auteur: Pierre Langlois, délégué régional AVÉQ, Capitale nationale. Actualités AVÉQ
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Activités et informations spécifiques aux électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
L’AVÉQ a collaboré avec les autres associations canadiennes dans la dernière année afin de mettre de la pression sur le fédéral pour appuyer l'inclusion de l'électricité dans le cadre d'une norme fédérale sur les carburants propres. Nous sommes heureux d'annoncer que bon nombre de nos recommandations ont été incorporées dans une importante annonce qui a été faite la semaine dernière par la ministre canadienne de l’environnement!
Plus tôt la semaine dernière, la ministre Catherine McKenna d'Environnement et Changement climatique Canada, a annoncé son engagement à réduire de façon significative les émissions de gaz à effet de serre, à réduire la pollution atmosphérique locale et à accélérer la transition vers la mobilité avec une norme fédérale sur les carburants propres.
Une norme sur les carburants propres qui a comme objectif de réduire l'intensité carbone des carburants traditionnels, y compris le diesel et l'essence, et stimuler également les investissements du secteur privé dans les carburants renouvelables, y compris l'électricité, et les efforts visant à soutenir et à accélérer l'adoption d'un véhicule électrique. Des sondages ont montré que les deux obstacles les plus importants à l'adoption des véhicules électriques demeurent le prix d'achat et de l'infrastructure de recharge. La norme proposée sur les carburants propres vise ces deux obstacles. Le nouveau cadre publié devra : Permettre aux fabricants de véhicules électriques de réduire les coûts des véhicules (par exemple, par le biais de rabais au point de vente sur les véhicules ou les bornes de recharge à domicile) Aider les opérateurs de bornes de recharge et les services publics qui investissent dans la recharge à étendre leurs réseaux d'infrastructure de recharge plus rapidement. Permettre au gouvernement canadien de quantifier avec exactitude et exactitude la véritable énergie utilisée pour le transport électrique dans les provinces afin d’assurer une meilleure planification. Ces investissements accélèreront la transition vers la mobilité électrique grâce à un financement provenant des producteurs de combustibles fossiles. Les fonds ne proviendront pas des contribuables publics. Il s’agit d’un mécanisme tout à fait différent que celui de la taxe du carbone ! Le Canada n'est pas le seul pays à avoir développé une norme sur le carburant propre. Des programmes similaires existent en Californie, en Colombie-Britannique, dans d'autres États américains et en Europe et fonctionnent depuis des années. Le Canada s'est appuyé sur les meilleures pratiques de ces programmes et la proposition d'aujourd'hui représente une solution faite au Canada qui, une fois mise en œuvre, fonctionnera dans l'intérêt de tous les Canadiens. Mécanismes : Extraits du document : Les fournisseurs de combustibles fossiles seront en mesure de respecter la norme de performance en prenant eux-mêmes les mesures qui s’imposent ou en achetant des crédits auprès de producteurs de carburant à faible intensité de carbone et d'autres producteurs de crédit, comme les entreprises qui fabriquent des véhicules électriques et des bornes de recharge, ou d’agriculteurs qui transforment les déchets en biocarburants renouvelables. Génération de crédit dans l'espace VÉ : La Norme sur les carburants propres permettra aux entreprises de créer des crédits pour la recharge des véhicules électriques publics et privés : les opérateurs de réseaux de recharge de véhicules électriques créeront des crédits pour la recharge publique des véhicules électriques ; et les hôtes des sites créeront des crédits pour la recharge privée/commerciale des véhicules électriques. Une approche à deux vitesses pour la tarification résidentielle offrira des possibilités à un éventail de créateurs de crédit : Pour les foyers équipés de bornes de recharge connectées à un réseau ou dotés d'autres technologies intelligentes capables de mesurer avec précision l'électricité fournie aux véhicules électriques, l'opérateur du réseau ou de la technologie intelligente sera en mesure de créer des crédits. Pour tous les autres fabricants d'équipement résidentiel, les fabricants d'équipement d'origine pour VÉ seront les créateurs de crédit par défaut. Des informations précises et vérifiables concernant la recharge des véhicules pourront être obtenues à partir de véhicules ayant des capacités télématiques Le réinvestissement du produit de la tarification résidentielle entre 50 et 100 % (montant à confirmer) sera requis. Les revenus des crédits devront être investis dans des projets, des programmes, des politiques ou d'autres types d'action qui : a) élargiront le réseau d'infrastructures de recharge des véhicules électriques pour faciliter les déplacements sur de longues distances avec un véhicule électrique ou faciliter l’acquisition d'un véhicule électrique pour ceux qui n'ont pas accès à une borne de recharge à domicile ; b) réduiront le coût de la possession de véhicules électriques en offrant des incitatifs financiers à l'achat ou pour l’exploitation d'un véhicule électrique ; c) éduqueront ou informeront les consommateurs des avantages des véhicules électriques, de leurs avantages environnementaux et de la réduction des coûts d’entretien par rapport aux véhicules alimentés aux combustibles fossiles (p. ex., campagnes de marketing, programmes de sensibilisation) Pour plus de détails sur le communiqué : CISION
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Comme il faisait beau, samedi dernier, j’ai décidé d’aller me promener dans les Laurentides et j’en ai profité pour m’arrêter à Ste-Agathe des Monts. Je me suis rendu sur le site de l’évènement « Et si on roulait électrique ». J’y ai rencontré une équipe de bénévoles extraordinaire! Des gens accueillants, convaincus, convaincants et d’une très grande générosité, qui souhaitent ardemment partager leur passion pour l’électromobilité.
L’an dernier, cet évènement qui en est à sa deuxième année avait entièrement été organisé par l’AVÉQ. Éric Racine coordonnateur des directions régionales me confirmait que, cette année, l’évènement avait été organisé en collaboration avec la ville de Ste-Agathe. Plus de 10 modèles de véhicules électriques privés étaient disponibles pour faire des essais. L’évènement se passait sur le site de l’école Fleur des Neiges sur la route 117. Le site étant situé près d’un accès à l’autoroute 15 permettait aux visiteurs de connaitre les divers aspects de la conduite urbaine et grand route.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater que l’équipement informatique était alimenté par la batterie de l’un des véhicule électriques. On est électromobiliste ou on ne l’est pas!
Ce qui rend ces évènements si remarquables est sans contredit la passion des bénévoles. La majorité des membres bénévoles étaient évidemment de la région des Laurentides, mais j’ai eu le plaisir de bavarder avec des gens qui venaient d’aussi loin que de Gatineau. Y a-t-il une meilleure façon de s’informer sur les avantages de l’électromobilité que de rencontrer ces messagers de la bonne nouvelle? Pour ceux qui ne peuvent se rendre à de tels évènements, vous pouvez toujours faire appel au service de jumelage, L’AVÉQ vous offre la possibilité d’essayer le véhicule électrique de votre choix dans votre région en compagnie du propriétaire et cela tout à fait gratuitement. Vous devez seulement contacter : www.jumelage.ca Un gros merci à tous les bénévoles. Mesdames et messieurs, nous vous sommes reconnaissants de vos efforts et de votre générosité. Bonne route.
Contribution: André H. Martel
Les Granbyens ont pu poser leurs questions sur l’acquisition et l’utilisation d’une voiture électrique samedi dans le cadre de l’Évènement branché de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). L’évènement organisé pour une troisième année consécutive à la demande de la Ville de Granby a notamment permis à des curieux d’effectuer près de 150 essais routiers.
L’utilisation du véhicule électrique gagne tranquillement du terrain dans la province, mais de nombreux automobilistes sont encore craintifs à l’idée d’abandonner le moteur à essence. C’est du moins la lecture que font la plupart des propriétaires de voitures électriques membres de l’AVÉQ présents samedi à l’évènement.
« Ce sont souvent les mêmes questions qui reviennent. Les gens craignent pour l’autonomie de leur voiture l’hiver et ils ont peur de manquer de batterie. Ce sont des questions pertinentes, mais les craintes ne sont pas fondées. C’est aussi possible de tomber en panne avec une voiture à essence et ce n’est pas une préoccupation pour les utilisateurs », souligne Mario van Rossum fier propriétaire d’un véhicule électrique et membre de l’AVÉQ. Pour répondre aux diverses interrogations du public et permettre aux intéressés de vivre une expérience de conduite électrique en grimpant derrière le volant, l’AVÉQ a invité ses membres bénévoles à prendre part à l’évènement tenu à Granby dans le stationnement de la gare près du lac Boivin. Selon la déléguée régionale de l’organisme en Montérégie, Nathalie Daigle, 24 d’entre eux ont répondu à l’appel. « Pour ma part, c’est très important de faire la promotion de l’utilisation de la voiture électrique. Les gens disent que c’est l’avenir, mais c’est faux ! L’électrique, c’est le présent et ce sont les voitures à essence qui sont les dinosaures sur la route », s’exclame André Robert, un citoyen de Granby membre de l’AVÉQ. Les membres de l’association ont accompagné les intéressés dans de courts essais routiers d’une quinzaine de minutes. « Nous avons prévu un circuit de 4 km. C’est assez pour permettre aux gens de se familiariser avec la voiture tout en permettant à un maximum de personnes de pouvoir faire des essais. Il suffit de prouver qu’on possède un permis de conduire et une assurance automobile et on peut réserver un essai », précise Mme Daigle. La déléguée de l’organisme soulignait que le début de la journée a été particulièrement achalandé. Au passage de La Voix de l’Est, plus de 75 essais avaient déjà été réalisés et les organisateurs prévoyaient doubler ce nombre d’ici la fin de l’évènement. L’AVÉQ fait la promotion de l’utilisation de la voiture électrique depuis six ans. Elle encourage les propriétaires de véhicules branchables à se joindre à l’organisation pour transmettre leur expérience de conduite. « Pour quelqu’un qui pense à acquérir un véhicule électrique, la pire chose à faire, c’est de commencer ses démarches chez le concessionnaire, avertit Martin Archambault, porte-parole de l’organisme. D’une part parce que les voitures électriques ne sont presque jamais en stock, mais aussi parce que les vendeurs sont encore très peu intéressés et connaissent mal leurs véhicules. » Si l’AVÉQ connaît bien les qualités et défauts des véhicules électriques sur le marché, l’organisme se tient loin de la promotion des marques. « On essaie d’offrir le plus large éventail possible de marques et modèles lors de nos évènements. Nous tentons d’avoir les modèles les plus en demande sur le marché, mais ça dépend toujours de la disponibilité de nos bénévoles. Selon les besoins des gens, on les dirige vers un modèle ou un autre. On donne l’heure juste aux gens, pas que les avantages », assure Martin Archambault. Une façon de faire qui a séduit Serge Longpré et Josée Bourgault, deux résidents de Shefford qui souhaitent faire la transition vers la voiture électrique. « Les gens n’essaient pas de vendre une voiture plutôt qu’une autre ils ne font pas de commission. Notre premier essai routier a permis d’effacer certaines craintes. Pour nous et nos besoins, c’est clair que notre prochaine voiture sera électrique », affirme M. Longpré. L’AVÉQ participe à plusieurs dizaines d’évènements un peu partout au Québec. Il est également possible de demander un essai routier à la carte via le site web de l’organisme. Les intéressés peuvent alors choisir le type de véhicule qu’ils aimeraient essayer et l’association se charge de les mettre en contact avec un propriétaire de leur région. Reportage intégral de : Mickael Lambert La Voix de l'Est
Contribution: André H. Martel
Même si elle produit une grande partie de l'électricité du Québec, la Côte-Nord compte très peu de véhicules alimentés par ce type d'énergie. La nouvelle subvention encouragera-t-elle plus de Nord-Côtiers à « rouler électrique »?
La subvention de 5000 dollars du gouvernement fédéral pour l'achat d'un véhicule électrique neuf est entrée en vigueur la semaine dernière. Une annonce qui aura un impact sur les ventes de ce type véhicules sur la Côte-Nord, selon David Manningham, le directeur régional de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). Cette subvention s'ajoute à celle du gouvernement du Québec qui peut atteindre 8000 dollars.
Seul les véhicules de moins de 45 000 dollars ont accès à cette nouvelle mesure fiscale. David Manningham estime qu'avec cette nouvelle subvention et le déploiement de nouvelles bornes de recharge un peu partout le long du littoral nord-côtier, le temps est bien choisi pour passer au moteur 100 % électrique. La Côte-Nord demeure l’une des régions québécoises avec la plus faible proportion de véhicules électriques ou hybrides parmi son parc automobile. Selon l’AVEQ, la Côte-Nord ne comptait que 186 véhicules électriques en date du 31 décembre 2018. Avec un ratio de 20,26 véhicules électriques par 10 000 habitants, elle se classe au 15e rang des 17 régions du Québec. Seules les régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Nord-du-Québec ont moins de véhicules électriques par habitant. À titre comparatif, la région de Lanaudière, où les véhicules électriques ont la plus grande part de marché, on compte plus de 82 véhicules de ce type par 10 000 habitants. Pour David Manningham, les grandes distances que les nord-côtiers doivent souvent parcourir peuvent expliquer l’engouement limité pour l’instant. Il s’agit cependant d’un problème qui se posera de moins en moins à mesure que s’améliore la performance des batteries de véhicules électriques. Les nouveaux modèles sortent avec beaucoup plus d’autonomie. Je pense que c’est ça la barrière qui empêchait les gens d’en acheter, explique-t-il. Un bon réseau de borne de rechargement est également primordial à une utilisation plus généralisée de la voiture électrique, et le réseau actuel est insuffisant, affirme catégoriquement le chroniqueur automobile Daniel Breton, en entrevue à l’émission Bonjour la Côte. Bien que la vaste majorité des recharges s’effectuent au domicile, un réseau de bornes permet de couvrir de plus longues distances. Quand on passe au 100 % électrique, ça demande un meilleur soutien pour avoir des infrastructures de bornes de recharge rapide. Daniel Breton, chroniqueur automobile
La première borne de recharge rapide pour les véhicules électriques de la Côte-Nord a été installée en octobre 2017
M. Breton se montre toutefois optimiste. Hydro-Québec a présenté un plan, et veut installer d’ici 2027, 1,600 bornes de recharge rapide sur l’ensemble du territoire québécois, pour faire en sorte qu’on ait une colonne vertébrale d’électrification des transports dans toutes les régions du Québec incluant la Côte-Nord et l’Abitibi.
Rémy Fortin, directeur des ventes, chez Sept-Îles Toyota, remarque aussi que de grandes organisations commencent à se procurer des véhicules verts. C’est notamment le cas de la Municipalité de Sept-Îles, mais aussi de certaines entreprises qui troquent leurs camions de type pick-up pour des véhicules hybrides plus petits. ICI Radio Canada
Contribution: André H. Martel
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