La préparation de cette activité a nécessité d’identifier les 1300 BSR de Montréal, les regrouper en « circuit » d’une vingtaine de bornes, par arrondissement, proposer un déplacement optimal dans « Google Maps » pour rejoindre chacune de ces bornes en voiture, puis de développer une application mobile que les bénévoles allaient pouvoir utiliser pour réserver les circuits et ensuite renseigner les anomalies sur les bornes. Cette application a permis de tenir à jour les statistiques de visites et d’anomalies des bornes en temps réel.
Nous avons demandé à nos 25 bénévoles qui ont répondu présent à l’activité de tester la charge quelques secondes au moyen de l’application mobile ou de la carte RFID puis de faire l’inventaire des problèmes pouvant être présents sur les BSR comme des graffitis, les dysfonctionnements de la trappe de protection du pistolet, des problèmes avec le câble de rappel ou le câble de distribution de l’énergie, des bornes non fonctionnelles, des entraves à l’accès de la borne, etc… Tous ces problèmes ont été remontés auprès du Circuit électrique qui en fera le suivi , par la suite, avec la ville de Montréal, pour ceux qui relèvent de son champ de compétence afin qu’elle en coordonne les réparations.
Cette activité étant principalement une activité en solo (certains ont même fait des circuits à vélo!) , certains bénévoles ont commencé à effectuer leurs rondes avant la date officielle du 13 et 14 Août, ou même de les compléter plus tard, mais le gros des tests a été réalisé durant la fin de semaine. Nous avons testé plus de 1050 bornes dimanche sur les 1300 bornes. Plutôt impressionnant pour une première édition de l’activité. L’activité s’est terminée dimanche soir autour d’une bonne assiette, à nous raconter nos bons coups, à présenter les anomalies les plus loufoques, et à partager les améliorations que l’on pouvait déjà entrevoir pour la prochaine édition.
La direction de l’AVEQ de Montréal remercie tous les bénévoles qui ont participé à ce projet, et vous donne rendez-vous pour la prochaine édition au printemps prochain, avec encore plus de bénévoles et de bornes à tester. (La ville est très active à accroitre son parc de BSR, et pourquoi ne pas étendre les tests à la grande couronne de Montréal). Elle va également prendre contact avec le Circuit électrique et la ville de Montréal pour partager les résultats de cette activité, et qui sait , peut-être permettre d’améliorer l’offre de service aux électromobilistes. Les statistiques: 25 bénévoles de Montréal ont testé 1105 bornes à ce jour. Sur ce nombre 331 présentaient des traces de vandalisme ou de bris (graffitis, …), 133 avaient un problème avec le câble de rappel (partiellement ou totalement non fonctionnel), 34 avaient un problème de porte de protection du pistolet, 10 un problème de démarrage de session avec la carte, et 15 un problème de puissance de charge. Didier Ernotte
Contribution: André H. Martel
Commentaires
À la suite du sondage auprès des électromobilistes du Québec, l'AVEQ est très heureuse de vous présenter un portrait 2022 aussi fidèle que possible.
Avant de débuter, l'AVEQ tient à remercier chaleureusement les 1029 répondants qui ont pris la peine de répondre au questionnaire, soit approximativement le même nombre de répondants que l'an dernier. Sachez que ces données sont précieuses et serviront à poursuivre la mission de l'AVEQ. Qui sont les électromobilistes? À la lecture des résultats, on constate que l'électromobiliste type demeure un homme (80.5%) de 56 à 65 ans, avec un salaire de 70 à 80 000$ et un niveau d'éducation universitaire (baccalauréat). Il y a donc une augmentation de la présence féminine, passant de 15% à 19% cette année. Parmi l'ensemble des répondants, 62% sont membres de l’AVEQ. Quelles sont leurs voitures? Le modèle le plus populaire parmi les répondants est le Model 3 de Tesla (19%), suivi par la Hyundai Kona (12.4%) et la Nissan LEAF (12.1%). En fait, ces répondants possèdent plus de voitures tout électriques que des hybrides rechargeables, ne correspondant pas tout à fait au portrait global du Québec. Cela démontre que le portrait des participants au sondage n’est pas identique à celui de l’ensemble des électromobiliste au Québec. Un autre exemple est que seulement 10% des répondants du sondage possède un véhicule hybride rechargeable alors qu’il est de 42% dans sur l’ensemble des véhicules électriques immatriculés au Québec. Rappelons cependant que plusieurs flottes commerciales possèdent des hybrides rechargeables alors qu’on regarde ici l’électromobiliste particulier. Parmi ceux-ci, 91% sont propriétaires de leur véhicule électrique. Cela fait 3 ans qu’ils roulent sans essence (réponse médiane). Le deuxième véhicule prédominant demeure un véhicule à essence dans 45.4% des cas. 37% des répondants disent ne pas avoir d’autres véhicules, 14.3% ont un autre véhicule électrique ou hybride rechargeable et enfin 3.3% ont une voiture hybride comme second véhicule. Comment les utilisent-ils? À la question de savoir de combien d’autonomie disposait leur voiture en été et en hiver, les répondants ont eu comme réponse médiane 375 et 250 kilomètres respectivement en ville, versus 350 et 221 kilomètres sur autoroute. En général, les gens estiment leur autonomie en hiver à 65% de leur autonomie estivale. Ces estimations ressemblent à celles de l’an dernier, il est difficile de discerner une tendance sur le type d’électromobiliste ou la voiture qu’ils conduisent. Nous aurions d’ailleurs pu nous attendre à une estimation de perte d’autonomie supérieure en raison de l’hiver plus froid ou en se fiant à ce qu’on peut lire ou entendre dans les médias grand public à ce niveau. Rappelons que cette perte d’autonomie est normale et peut être amoindrie grâce à de petits trucs. À quel point ces électromobilistes se déplacent-ils? On apprend que la distance médiane au travail est de 2 kilomètres! Nos électromobilistes sont plus vieux en moyenne dans les répondants de l’année et le télétravail a fait sa place. Quant à la médiane du plus long déplacement effectué en une journée, elle est de 480 km, versus 439 km l’an dernier. À ce sujet, la médiane des répondants dit utiliser les BRCC en général une fois par mois, soulignant une fois de plus que bien que les BRCC soient essentiels pour les longs trajets, elles sont moins utilisées en absolu que les autres moyens de recharge (en particulier à la maison). Et qu’en est-il des déplacements sur une année entière? On parle d’un kilométrage annuel électrique de 16 000 km, sur 21 000 par le ménage. Ceci constitue une augmentation de 1000km par rapport à l’an dernier. Encore une fois, on constate que la majorité des déplacements d’un ménage se font en électrique dès qu’ils en ont l’opportunité. En dehors des recharges sur la route, 88.1% disent avoir une borne à la maison, une hausse de 3%, et 40% ont accès à des bornes de recharge au travail. Ces mêmes chiffres permettent également de confirmer qu’un VÉ peut très bien survivre à nos hivers sans un garage chauffé, car seulement 29% des VÉ de nos membres dorment dans un garage chauffé. Satisfaction et raisons de leur choix? Ces électromobilistes sont-ils satisfaits de leurs voitures électriques? On constate une quasi-unanimité sur ce sujet, au point où la très grande majorité des répondants (91%) disent que leur prochaine voiture sera 100% électrique. Il va sans dire qu'ils ont l'environnement à cœur puisque près de 69% d'entre eux ont fait ce choix pour des raisons écologiques (baisse de 10% toutefois) et près de 60% pour des raisons économiques (égalité à l’an dernier). Enfin, le sondage a aussi permis de savoir que 27% des répondants ont été influencé par l'AVEQ dans leur décision d’achat, soit une baisse de près de 10 points. Délais de livraison? Sans grande surprise cette année les délais de livraisons sont simplement hallucinants. En effet, au-delà de nos impressions et de ce qu’on entend, chiffres à l'appui on peut dire que la situation n’a jamais été aussi pire. Parmi les répondants, une proportion majoritaire (61%) a commandé un VÉ en 2021 ou 2022. Presque le quart des répondants (23.3%) disent avoir été incommodés par les délais de livraisons. Le délai médian fut de 7 mois pour avoir un véhicule! Oui mais… Nous avons également demandé aux électromobilistes ce que les gens dans leur entourage donnaient comme raisons pour les empêcher de faire le saut vers l’électromobilité. En 1ière position : le prix, avec 67.1% des gens citant cette raison. Il est vrai que plusieurs véhicules électriques neuf sont plus dispendieux à l’achat que les véhicules à essence, or une fois les incitatifs gouvernementaux soustraits, la différence du prix n’est pas celle qui parait aux premiers abords. En effet, en raison du coût de l’électricité versus l’essence et l’entretien, la très grande majorité des VÉ reviennent plus économique après seulement quelques années (2 à 5 selon le kilométrage annuel parcouru et du modèle de véhicule). Il faut cependant avouer que le marché de la voiture usagée, source d'approvisionnement pour beaucoup de Québécois, est effectivement fortement à la hausse actuellement étant donnée l’énorme demande pour les VÉ, combiné à la rareté relative de ceux-ci. En 2ième position se retrouve l’éternelle perception du besoin d’autonomie toujours plus grand (avec 44.2% pour l’autonomie en générale et 59.3% pour l’autonomie hivernale)! Rappelons que selon cette étude du gouvernement du Canada, la médiane des déplacements des Canadiens pour se rendre au travail est de 7.7 km et de 8.7 km pour leurs lieux de visites habituels, donc bien en deçà du 400 km d’autonomie de la majorité des VÉ (ou 200km dans les pires conditions en hiver). En 3ième position (à 40.8%) vient la perception du problème de la recharge sur de longue distances. Bien que la situation ne soit pas parfaite, le nombre de bornes de recharge rapide un peu partout en province rend la très grande majorité des déplacements presque aussi simple qu’avec un véhicule à essence. Est-ce qu’une partie du problème viendrait du fait que les BRCC sont tellement plus petites et discrète qu’une station d’essence et les gens ne les voient pas? Est-ce le changement de paradigme sur le temps de recharge sur les quelques fois où tu fais un long déplacement? Et en 4ième position avec 40.1% des répondants viennent les délais de livraisons qui eux ne sont malheureusement pas un problème de perception. S’il y a un point positif à en tirer c’est que cela indique qu’il y aurait 40.1% des proches des électromobilistes ayant répondus qui seraient prêt à passer à l’électromobilité si leur véhicule tant désiré était disponible? Grandes tendances selon les commentaires Alors que les gens aiment les véhicules électriques pour les raisons économiques et environnementales, on constate qu’ils aiment également leurs véhicules parce que ce sont de bons véhicules: plaisir de conduire, silence de la conduite, puissance, confort, douceur, fiabilité. En fait les répondants sont mêmes porté à mentionner encore plus ces sujets dans leurs commentaires comparés à l’ensemble des avantages environnementaux et économiques. Plusieurs profitent des commentaires pour rappeler qu’ils ne reviendront pas à l’essence, pour dire qu’ils apprécient de ne pas avoir à mettre de l’essence, de partir plein de la maison. Le commentaire négatif revenant le plus souvent est celui de l’autonomie hivernale trop basse. Il est intéressant de souligner que ce commentaire est mentionné autant sur des véhicules à longue autonomie qu’à basse autonomie, soulignant le fait qu’il est important de prendre en compte l’autonomie hivernale inférieure (de 30% à 50% inférieure dans les pires conditions) lors du choix de son véhicule. En deuxième position des commentaires négatifs vient la longue attente pour pouvoir s’en procurer un. Il est impossible de nier ce fait avec plusieurs modèles dont les délais d’attente se mesurant désormais en en années. Les trois principales raisons pour cela sont les problèmes d’approvisionnement, les manufacturiers devant faire la transition et la demande qui va en constante augmentation. Certains de ces facteurs vont probablement aider la situation dans un futur pas trop lointain, mais d'autres éléments sont présents depuis 2011 et pourraient très bien perdurer jusqu’à ce que les VÉ soient devenus plus communs que les véhicules à combustion interne. Le sondage a surtout permis de conclure ces faits d’une importance capitale:
Quelques commentaires comiques ou représentatifs:
Contribution: Jean-François Morissette et Frédérick St-Laurent
Ce dimanche 1er Mai, très ensoleillé, un petit groupe de bénévoles de l’AVEQ Montréal ont entrepris la phase « pilote » d’un projet de grande envergure prévu plus tard cette année : tester et identifier les problèmes des 1300 bornes sur rue (BSR) de l’ile de Montréal du réseau Circuit Électrique.
Nous nous étions donné rendez-vous à 8h du matin dans une boulangerie très connue de la rue Masson où nous avons partagé café et croissants, en plus des recommandations du jour et l’activité s’est terminée vers 11h30 autour d’une table de restaurant où nous avons pu assembler les données sur les bornes et échanger nos expériences de la journée. Ce pilote à petite échelle consistait à effectuer le test des 125 bornes de l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie afin de valider certains aspects de l’organisation comme la création d’itinéraire d’un maximum de dix sites (environ vingt bornes) planifié à l’avance et distribué aux participants, la liste des éléments à vérifier sur place, le moyen de remonter l’information au propriétaire de la borne, le temps nécessaire pour réaliser un circuit de dix sites, etc… Le but de l’opération étant d’amasser suffisamment d’information pour organiser avec succès le test à l’échelle de l’ile. Cette tournée devait permettre de faire l’inventaire des problèmes pouvant être présent sur les BSR comme des graffiti, des problèmes avec le câble de rappel ou le câble de distribution de l’énergie, des bornes non fonctionnelles, des entraves à l’accès de la borne, etc… Nous voulions identifier tous ces problèmes auprès du propriétaire de ces bornes afin qu’il en fasse la réparation. Le grand gagnant étant les électromobilistes pour qui l’expérience de la recharge sera améliorée si toutes les bornes sont fonctionnelles, propres et accessibles. Si l’expérience montréalaise est un succès (que l’on compte répéter de façon annuelle) on pourra penser à étendre l’idée à l’échelle du Québec au complet. La prochaine étape est prévue vers la mi-août pour le test des 1300 bornes de rue de Montréal. Un appel aux bénévoles sera bientôt effectué. Lors de ce test pilote, nous avons constaté qu’il était possible de rapporter, grâce à l’application mobile du Circuit Électrique, une grande partie des problèmes rencontrés sur le terrain, photos à l’appui.
Le Circuit Électrique étant directement notifié de ces problèmes, il coordonnera plus rapidement la résolution de ceux-ci. Nous encourageons tous les électromobilistes d’utiliser cette application mobile pour rapporter des problèmes rencontrés aux bornes du Circuit Électrique. La direction de l’AVEQ de Montréal remercie tous les bénévoles qui ont participé à ce projet.
Les statistiques: Les sept bénévoles de Montréal ont testé 102 bornes dans l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie sur 49 sites différents. Sur ce nombre 32 présentaient des graffiti, 6 étaient défectueuses (recharge impossible), 9 présentaient un problème sur le caisson de la bornes, 16 avaient un problème avec le câble de rappel (partiellement ou totalement non fonctionnel). AVÉQ
Contribution: André H. Martel
Martin Cloutier, animateur, humoriste et électromobiliste, nous parle de son expérience depuis qu'il a fait le "saut", incluant la "magie" de la recharge à la maison et sa simplicité sur la route, et Martin Archambault, du Circuit électrique d'Hydro-Québec, nous montre pourquoi cette expérience est si fiable, accessible et économique!
Association des Véhicules Électriques du Québec AVÉQ
Contribution: André H. Martel
Comment bien se comporter à une borne publique. Un protocole de courtoisie entre VÉiste, ça existe!
Vous pouvez également consulter notre guide sur l'utilisation des bornes de recharge publiques ici:
https://www.aveq.ca/reacuteseaux-de-bornes.html AVÉQ
Contribution: André H. Martel
Vous avez des questions sur les voitures électriques ?
Les bénévoles de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) vous offrent une information objective et basée sur l'expérience. Nos panélistes sont des électromobilistes d'expérience qui peuvent répondre à vos questions. L'AVÉQ propose cette série de rencontres virtuelles en format kiosque d'information. Les panélistes seront là pour répondre aux questions des participants. La recharge, les batteries, l'entretien, les subventions, les modèles et bien d'autres sujets seront discutés. Venez poser vos questions ou écoutez simplement les questions des autres participants et les réponses de nos experts bénévoles! C'EST GRATUIT! Invité spécial: Simon-Pierre Rioux, Président Fondateur, Association des Véhicules Électriques du Québec > Cliquez sur le lien «Inscription» d'une des séances ci-dessous pour en savoir plus sur cette séance.
Contribution: André H. Martel
Vous avez des questions sur les voitures électriques ?
Les bénévoles de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) vous offrent une information objective et basée sur l'expérience. Nos panélistes sont des électromobilistes d'expérience qui peuvent répondre à vos questions. L'AVÉQ propose cette série de rencontres virtuelles en format kiosque d'information. Les panélistes seront là pour répondre aux questions des participants. La recharge, les batteries, l'entretien, les subventions, les modèles et bien d'autres choses seront discutées. Venez poser vos questions ou écoutez simplement les questions des autres participants et les réponses de nos experts bénévoles! C'EST GRATUIT! > Cliquez sur le lien «Inscription» d'une des séances ci-dessous pour en savoir plus sur cette séance.
Contribution: André H. Martel
Le gouvernement a présenté hier ses prévisions concernant le financement du programme Roulez Vert pour les périodes allant de 2022/2023 à 2026/2027 prévues au Fonds d’électrification et de changements climatiques
Révision du rabais selon l’évolution du marché Le ministre a confirmé que les nouveaux rabais pour l’achat de véhicules électriques au Québec seront effectifs à compter du 1er avril 2022:
Pour profiter des anciens incitatifs, l'offre d'achat doit être signée avant le 1er avril, et la livraison doit avoir lieu avant le 30 juin 2022. Selon le gouvernement, cette révision a pour objectif de refléter la réduction des coûts additionnels des véhicules électriques présents sur le marché par rapport à des modèles à combustion interne comparables, tout en favorisant l’acquisition de véhicules ayant une meilleure autonomie électrique et un meilleur potentiel de réduction des émissions de GES. « On est cohérents avec ce qu’on a toujours fait. Il faut se fier au différentiel de prix entre une voiture électrique et une voiture à essence. » Éric Girard, ministre des finances «À mesure que cet écart-là se rétrécit, on verra dans le temps les subventions diminuer.» Des précisions sur les paramètres des rabais lors de l’achat véhicules électriques devraient suivre incessamment. Par exemple, le prix de vente des véhicules admissibles sera-t-il toujours fixé à 60 000 $ ? Le programme "Roulez Vert" sera mis à jour dans les prochaines semaines pour répondre à cette question. AVÉQ
Contribution: André H. Martel
Que faire si le véhicule électrique que vous conduisez tombe en panne? En gros: la même chose que si vous tombiez en panne au volant d’un véhicule à moteur thermique.
Il y a bien quelques nuances, mais, «L’important est de demeurer dans votre véhicule, surtout si vous vous trouvez sur une route qui offre peu d’espace, comme une voie rapide ou un pont», explique Jesse Caron, expert automobile du CAA Québec. Dans la grande région montréalaise, il suffit ensuite de composer le *4141 à partir d’un téléphone mobile pour contacter le service de remorquage. Transport Québec ajoute qu’en cas de panne sur une voie rapide, peu importe votre véhicule, vous devriez essayer d’emprunter prioritairement la prochaine sortie ou de garer votre véhicule dans un des espaces de stationnement d’urgence qui sont généralement prévus à cet effet sur l’accotement. Si vous obstruez négligemment la voie publique, il se peut qu’on vous remette une amende. Celle-ci sera la même, peu importe le type de voiture que vous conduisez. De même, les frais de remorquage ne devraient pas différer, selon Jesse Caron. «Il y a des cas extrêmes où remorquer une voiture électrique sera un peu compliqué, mais le service ne devrait pas coûter plus cher», soutient-il. Les tarifs des agences de remorquage varient souvent selon la distance à parcourir vers le lieu où vous souhaitez déposer votre véhicule en panne. Selon le CAA Québec, la plupart des propriétaires vont payer la surprime pour acheminer leur véhicule vers le concessionnaire où ils l’ont acheté. Pour les propriétaires d’un véhicule électrique, l’organisme propose tout de même sur son site une liste de garagistes recommandés qui ont obtenu une certification «Compétence VÉ». Ceux-là sont en mesure de régler votre problème, qu’il s’agisse d’un bris mécanique ou d’une panne liée au groupe propulseur. Cela dit, les cas de pannes provoquées par un épuisement complet de la pile d’un véhicule électrique sont très rares. «Portez bien attention aux alertes qu’émet votre véhicule à mesure que sa pile se décharge, et vous éviterez la panne sèche», conclut Jesse Caron. Mieux vaut prévenir… Il existe évidemment des mesures à prendre pour éviter de tomber en panne, rappelle pour sa part l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). Parce que prévenir est souvent plus simple que guérir… D’abord, si la charge de votre batterie est trop faible à votre goût, il est toujours possible de trouver une prise de courant et de vous y brancher avec le câble approprié. La recharge n’est pas très rapide, mais elle peut suffire à récupérer juste ce qu’il faut d’énergie pour vous rendre à la station de recharge la plus près. Les gens à bord d’un véhicule électrique qui seraient pris dans un embouteillage provoqué par une grosse chute de neige, par exemple, et qui pensent y demeurer longtemps peuvent diminuer leur utilisation du chauffage et du dégivrage pour prolonger l’autonomie de leur véhicule. Les sièges et le volant chauffants consomment moins d’énergie et gardent eux aussi les occupants au chaud. Évidemment, peu importe le type de véhicule, il est toujours recommandé d’avoir à bord de son véhicule une trousse d’urgence comprenant le nécessaire pour changer un pneu crevé ou sortir un véhicule enlisé dans la neige ou pris dans la glace. L’AVEQ et le CAA Québec mentionnent aussi l’existence d’un projet pilote qui offre d’aller recharger sur place les véhicules électriques en panne, mais ce service est limité tant en ce qui concerne la géographie que la compatibilité du port de chargement pour paraphraser le CAA Québec, une auto, c’est une auto, qu’elle soit à l’électricité ou à essence. Alain MCKenna MSN
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Un concours de design : Comment pouvons-nous recharger non seulement nos voitures, mais nous-mêmes lors d’une recharge sur la route?
Les voyages en voitures électriques, réinventés Autonomie électrique Canada, en partenariat avec Parkland, invite les architectes et les concepteurs à réinventer la station-service routière d’aujourd’hui comme une toute nouvelle oasis canadienne en bordure de route pour les véhicules électriques, où les voyageurs peuvent se reposer, jouer, manger, faire le plein et plus encore. Pour les non-propriétaires de véhicules électriques, les préoccupations concernant l’autonomie des véhicules sur les longs trajets représentent un obstacle à l’adoption que ce concept peut aider à dissiper. Prix total de 40 000 $ Pour accélérer la transition vers un avenir sobre en carbone, nous voulons montrer aux conducteurs les possibilités et les avantages innovants du mode de vie offert par les véhicules électriques. Notre jury international est à la recherche de travaux inspirants et révolutionnaires qui aideront à revigorer l’environnement bâti le long des corridors de transport en commun et de tourisme du Canada afin de servir de modèle pour l’avenir. Conceptions de bornes de recharge innovantes du monde entier Pour en savoir plus sur le concours, les juges, les critères de notation, le calendrier et la façon de participer visitez le site Web du concours au lien ci-dessous. DÉTAILS DU CONCOURS
Nous sommes reconnaissants de la participation de nos commanditaires et de nos partenaires de soutien.
Nous espérons que vous partagez notre enthousiasme à améliorer l’avenir et transmettrez les détails de ce concours à vos amis et collègues. Nino Di Cara Fondateur et Président Autonomie Électrique Canada
Contribution: André H. Martel
Ottawa veut connaître l’opinion des électromobilistes canadiens sur la tarification des bornes de recharge publiques. Avec la popularité grandissante des véhicules électriques, l’option de payer au kilowattheure est-elle plus logique que celle de débourser à la minute ?
Le gouvernement fédéral propose de faire passer la tarification à la minute des bornes de recharge publiques pour véhicules électriques à une tarification en unité d’énergie, comme c’est le cas pour les véhicules à essence (en litres) et l’électricité à domicile (en kWh), pour répondre à l’évolution de la technologie. Depuis l’arrivée des premiers véhicules électriques ou hybrides rechargeables sur le marché, les types de chargeurs intégrés dans les véhicules électriques sont plus nombreux et le temps de recharge a passablement diminué pour la plupart des modèles. On se retrouve donc avec des véhicules qui nécessitent moins de temps que d’autres – plus anciens – pour recharger la batterie. Et comme l’aventure électrique automobile n’en est qu’à ses débuts, Ottawa doit s’assurer que le passage à une tarification au kWh soit équitable pour tous ; les utilisateurs, les opérateurs de bornes et les fabricants des appareils de recharge devront se soumettre à des instruments de mesure standardisés, advenant un règlement en faveur d’une tarification au kWh. Quels seront les coûts pour les utilisateurs ? Le président de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), Simon-Pierre Rioux, prend une pause avant de répondre. « Dans certains États américains, qui ont fait le changement d’une tarification à la minute à une au kilowattheure, ça coûte vraiment plus cher. » Il utilise l’exemple d’une Nissan Leaf pour illustrer la différence de coût. Au Québec, son propriétaire doit débourser 7 $ pour la recharger à une borne de recharge publique. Dans les États américains concernés, la même opération lui coûtera plutôt 15 $ US (un peu plus de 19 $ canadiens selon le taux d’échange en vigueur au mois d’août 2021). C’est presque trois fois le prix ! M. Rioux précise toutefois que la comparaison avec un État américain n’est probablement pas la meilleure. Il se demande même comment ces tarifs beaucoup plus élevés ont été établis. Il émet l’hypothèse que les opérateurs de bornes de recharge se sont rendu compte que leur plan d’affaires avec la recharge tarifée à la minute n’était pas à point pour faire face aux frais imprévus liés notamment au vandalisme et aux réparations coûteuses des bornes de recharge. « Je suis content qu’il [le gouvernement fédéral] fasse les consultations et du fait qu’il va évaluer la situation et discuter avec les opérateurs. Et je demande qu’il consulte les entreprises de recharge pour savoir quel sera l’impact sur le prix de la recharge. Parce que les consommateurs s’attendent à ce que la recharge soit offerte à un prix inférieur », ajoute-t-il. Des changements à prévoir ? Simon-Pierre Rioux estime que de nouvelles normes standardisées pourraient ajouter des frais pour les propriétaires de bornes publiques, qui les refileraient aux consommateurs. « Le gouvernement va certainement vouloir vérifier ces bornes, simplement pour s’assurer de leur bon fonctionnement, un peu comme le font déjà les entreprises de service de pompes à essence une à deux fois par année », dit-il. Il ne croit toutefois pas que toutes les bornes installées au Canada sont appelées à changer. Selon lui, les bornes régulières de 240 V pourraient conserver le modèle « à la minute », contrairement aux bornes rapides et ultrarapides. Les utilisateurs n’auront pas besoin de changer leurs habitudes de recharge, sauf exception. Par exemple, le propriétaire d’une voiture dotée d’une capacité de recharge maximale de 50 kW qui se stationne à une borne ultrarapide de 350 kW pourrait devoir payer des frais supplémentaires à la tarification courante. C'est qu'une voiture limitée à 50 kW ne se chargera pas plus rapidement sur une borne de 350 kW, mais sa présence pourrait pénaliser les propriétaires de véhicules capables d’accepter plus de kW. Par contre, en hiver, une tarification au kWh serait plus équitable puisque les batteries mettent plus de temps à se recharger en raison du froid. Des effets pervers ? L’électromobiliste qui laisse sa voiture garée pendant des heures devant une borne en se disant que, de toute manière, il paye uniquement pour le nombre de kWh requis pour recharger sa batterie : voilà l’un des effets pervers possibles d’un changement vers la tarification au kWh. Une fois de plus, le président de l’AVEQ rappelle qu’aux États-Unis, dans certaines stations de recharge, l’automobiliste qui abuse en ce sens voit des frais ajoutés à sa facture aussitôt que la recharge est complétée. Le même type de mesure pourrait être appliqué ici. Où donner son avis ? Les consommateurs qui veulent se prononcer sur la proposition fédérale doivent remplir le sondage de Mesures Canada avant le 18 octobre 2021. Leurs commentaires aideront l’organisme gouvernemental à élaborer les nouvelles exigences relatives aux bornes de recharge pour véhicules électriques. Protégez-vous
Contribution: André H. Martel
La Ville de Montréal a dévoilé sa stratégie d'électrification des transports, qui consiste en un plan d’action de 885 millions de dollars. Ce plan, composé de sept orientations et de 23 objectifs, vise à faciliter l’accès à la recharge des véhicules électriques (VE) et à accélérer la transition écologique de façon concrète et significative.
L’Association des véhicules électriques du Québec accueille favorablement cette ambitieuse stratégie et souhaite collaborer avec la ville afin que les objectifs fixés dans ce plan soient atteints dans les meilleurs délais. Depuis 2014, la Ville de Montréal a installé près de 1000 bornes de recharge publiques de niveau 2 et prévoit doubler ce chiffre d'ici la fin 2025. La Ville de Montréal prévoit également travailler avec Hydro-Québec pour ajouter 60 bornes de recharge publiques rapides avec la création de carrefours de recharge dans les stationnements publics. « L’accès à la recharge est essentiel à l’adoption des véhicules électriques et la Ville de Montréal prend des actions concrètes pour anticiper les besoins grandissants des montréalais. En obligeant les nouveaux immeubles à prévoir les infrastructures de recharge dès la construction, les élus ont démontré qu’ils saisissent bien les enjeux de l’électromobilité. », soutient David Corbeil, administrateur et spécialiste en infrastructures de recharge à l’AVÉQ. De plus, la Ville de Montréal soutiendra les entreprises sur le territoire, afin qu'elles puissent participer activement au déploiement de bornes de recharge disponible pour tous. La mission de l’AVÉQ est de soutenir l'électromobilité sous toutes ses formes, en offrant une information neutre et objective aux consommateurs. Cette nouvelle stratégie de la Ville de Montréal permettra de créer un levier pour les autres villes du Québec, afin d'accélérer l’électrification des transports, de partager les meilleures pratiques et d’augmenter l’accès à la recharge dans les immeubles multilogements. Il suffit que le reste du Québec suive ce mouvement pour atteindre les objectifs gouvernementaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des véhicules légers. Stratégie d’électrification des transports 2021-2023 , Ville de Montréal : Ville de Montréal
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
L'objectif de 100,000 véhicules électriques sur les routes du Québec est finalement atteint19/5/2021
On compte maintenant 100,000 voitures électriques (VÉ) sur les routes du Québec, rejoignant ainsi le premier objectif que le gouvernement s'était fixé en 2015. Ce chiffre fut atteint un peu plus de 9 ans après le début des ventes de VÉ au Québec, alors qu'on observe des ventes exponentielles dans la province depuis plusieurs années.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le deuxième objectif gouvernemental se chiffre à 600,000 véhicules électriques (autos, camions, autobus) d'ici la fin 2026, puis 1,5 millions fin 2030. Ces cibles d'électrification permettront à la province d'atteindre ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre de 37,5% par rapport aux niveaux de 1990. Il est important de rappeler que 45% de la pollution atmosphérique dans la province est causée par le secteur du transport, d'où l'impact significatif que peut jouer l'électrification des transports. Depuis les premières voitures électriques en 2012, de nombreuses innovations ont contribué à l'émergence des VÉ: une augmentation des infrastructures de recharge publiques, une meilleure autonomie, une baisse des prix, une plus grande disponibilité, une grande variété de modèles, une augmentation du nombre de concessionnaires offrant la vente et le service de ces véhicules, et l'incitatif fédéral ajouté en 2019. De plus, l'annonce de la fin des ventes de véhicules légers à essence dès 2035 est un signal clair de la volonté du gouvernement à électrifier les transports de la province. Selon Simon-Pierre Rioux, président-fondateur de l'Association des véhicules électriques du Québec, les consommateurs devront se poser une question cruciale avant d'acquérir machinalement leur prochain véhicule: « Est-il encore pertinent en 2021 de choisir un véhicule à essence? » M. Rioux indique que dès 2025, le prix des VÉ sera à parité avec leur homonyme à essence entraînant ainsi la réduction voire la disparition des incitatifs: l'AVÉQ vous suggère donc d'en profitez dès maintenant. De plus, l'augmentation du nombre de VÉ sur les routes aura un impact sur la hausse des prix à la pompe pour les véhicules à essence. Par ailleurs, à quoi ressemblera le marché des véhicules usagés dans 6-8 ans, alors que le parc automobile québécois devrait compter près de 600,000 VÉ, et qu'il sera considéré illogique d'acheter un véhicule polluant? On s'attend à ce que les véhicules à essence perdent rapidement leur valeur de revente à partir de 2026. Notre partenaire officiel, le Circuit électrique – le plus grand réseau de bornes de recharge publiques au Québec –, se réjouit également de ce succès. « Depuis plusieurs années, le Circuit électrique s’efforce d’offrir une infrastructure de recharge fiable afin de faciliter la transition vers la mobilité électrique. Nous serons au rendez-vous pour continuer de déployer les technologies nécessaires pour soutenir tous les électromobilistes », a déclaré France Lampron, directrice Électrification des transports pour Hydro-Québec et le Circuit électrique. L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) est fière d'avoir contribué et de continuer à influencer ces changements grâce au travail acharné de ses bénévoles et de ses équipes régionales qui œuvrent à la promotion et l'émergence des VÉ partout au Québec. À propos de l'AVÉQ L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) existe depuis 2013 et a réalisé de nombreuses initiatives d'éducation aux véhicules électriques, dont une série annuelle d'événements d'essais routiers, la prise en charge des activités d'essais routiers de tous les Salons du véhicule électrique du Québec (Montréal, Québec et Saint-Hyacinthe), le programme Jumelage, la baladodiffusion bi-mensuelle « Silence, On roule », et un programme de conférences offertes sur demande. L'AVÉQ effectue toutes ces activités en continu, en plus d'être une référence en matière de mobilité électrique auprès des médias. L'AVÉQ représente plus de 11 300 membres et peut compter sur le dévouement de plus de 1300 bénévoles. Depuis 2014, l'AVÉQ et ses bénévoles ont réalisé plus de 20,000 essais routiers gratuits dans toutes les régions de la province. SOURCE Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) CISION
Contribution: André H. Martel
Le CREAT vous présente une capsule vidéo afin de déboulonner les mythes entourant les véhicules électriques. Joël Côté, membre de l'AVEQ de l'Abitibi-Témiscamingue, discute de ses voyages et des opportunités que lui apporte son véhicule électrique.
La campagne Roulons électrique est une campagne d'éducation et de sensibilisation au véhicule électrique coordonnée par Équiterre avec le soutien de Transition énergétique Québec. Visitez roulonselectrique.ca pour trouver le bon véhicule électrique pour vos besoins ou pour en apprendre plus sur le sujet.
Présentée en collaboration avec le Conseil Régional de l’Environnement de l’Abitibi-Témiscamingue Campagne Roulons Électrique
Contribution: André H. Martel
l ’AVEQ franchit une étape importante qui profitera à tous les électromobilistes de toutes origines.22/4/2021
Grâce à la constante implication des membres du C.A et de son président Simon-Pierre Rioux, l’AVEQ s’ouvre au multiculturalisme québécois
Cette ouverture permettra de répondre encore plus efficacement à sa mission : Soutenir l’électromobilité sous toute ses formes en offrant une information neutre et objective aux consommateurs, tout en représentant leurs intérêts auprès des acteurs du milieu. Le site web de l’AVÉQ est finalement disponible en anglais (et à plusieurs autres langues) grâce à l’ajout d’un outil de traduction Google. C’est une première étape de franchie dans une série d’actions qui visent à élargir la portée de nos communications et de nos activités. L’outil n’est pas parfait et certaines sections de notre site web sont disponibles uniquement en français (des images et des widgets), mais nous y travaillerons graduellement. Dans la deuxième moitié de 2021, nous introduirons également des activités virtuelles en anglais dans notre programmation. Le Conseil d’administration de l’AVÉQ reconnait qu’il y a encore beaucoup de travail à faire pour améliorer l’inclusion et l’accessibilité à ses services et ses activités, afin que tous les québécois·e·s puissent profiter des avantages reliés à la mobilité électrique. Offrir du contenu en français et en anglais est un pas dans la bonne direction. L'AVEQ
Contribution: André H. Martel
l ’AVEQ franchit une étape importante qui profitera à tous les électromobilistes de toutes origines.20/4/2021
Grâce à la constante implication des membres du C.A et de son président Simon-Pierre Rioux, l’AVEQ s’ouvre au multiculturalisme québécois
Cette ouverture permettra de répondre encore plus efficacement à sa mission : Soutenir l’électromobilité sous toute ses formes en offrant une information neutre et objective aux consommateurs, tout en représentant leurs intérêts auprès des acteurs du milieu. Le site web de l’AVÉQ est finalement disponible en anglais (et à plusieurs autres langues) grâce à l’ajout d’un outil de traduction Google. C’est une première étape de franchie dans une série d’actions qui visent à élargir la portée de nos communications et de nos activités. L’outil n’est pas parfait et certaines sections de notre site web sont disponibles uniquement en français (des images et des widgets), mais nous y travaillerons graduellement. Dans la deuxième moitié de 2021, nous introduirons également des activités virtuelles en anglais dans notre programmation. Le Conseil d’administration de l’AVÉQ reconnait qu’il y a encore beaucoup de travail à faire pour améliorer l’inclusion et l’accessibilité à ses services et ses activités, afin que tous les québécois·e·s puissent profiter des avantages reliés à la mobilité électrique. Offrir du contenu en français et en anglais est un pas dans la bonne direction.
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
En collaboration avec Alex Industries, L’AVEQ est heureuse de vous offrir la chance de gagner un ECO-DOME.
Les produits de la gamme ECO-DOME représentent la protection indispensable et de haute gamme pour protéger la connexion électrique du véhicule ainsi que la portière de recharge contre la neige, la glace et le verglas!! Ce produit breveté est entièrement conçu au Québec! Un produit imperméable, versatile et durable même sous des conditions extrêmes. Le concours se tiendra du 5 février au 19 février 2021 23h59, et il est ouvert exclusivement aux résidents du Québec. Pour participer, vous devez avoir 18 ans et plus. Le prix unique est un ECO-DOME pour le véhicule de votre choix. CINQ ECO-DOME à GAGNER d'une valeur approximative de 60$ chacun. Le tirage aura lieu le samedi 20 février 2021 18:00 à l'AVÉQ Bonne chance à tous les participants! Pour participer au concours rendez-vous sans tarder sur: https://www.aveq.ca/concours-eco-dome.html AVEQ
Alors que le gouvernement du Québec a annoncé le dépôt prochain de son Plan de lutte à la crise climatique (Plan pour une Économie Verte), nous affirmons aujourd’hui qu’il est impératif que celui-ci favorise véritablement une relance de l’économie québécoise qui soit verte et juste, en respectant l’environnement et en favorisant la création d’emplois durables et de qualité. D’ailleurs, une très grande majorité des Québécois.es s’accordent sur le fait que la relance économique doit prioriser la lutte contre la crise climatique et une meilleure protection de l’environnement[2].
Par Collectif André Bélisle et Jocelyne Lachapelle, AQLPA Michel Jetté et Jacques Benoit, GMob (GroupMobilisation) Louise Sabourin, Déclaration D’Urgence Climatique (DUC) Simon-Pierre Rioux, président de l’AVEQ Martin Archambault, réalisateur de Silence On Roule et administrateur à l’AVEQ Patricia Clermont, analyste et stratège indépendante Amal Melki, Coalition Climat Laval Alexandre Warnet, mobilisateur de la transition socioécologique Jean-François Charbonneau et Philippe Williams, électromobilistes et citoyens engagés Pierre Véronneau, militant environnementaliste La pandémie actuelle nous montre clairement que les préoccupations environnementales et les enjeux de santé publique sont interreliés. Mais l’économie est aussi incontournable, et depuis maintenant plusieurs mois, nous entendons aussi beaucoup parler de l’importance d’acheter local pour favoriser l’économie d’ici, mais peu du secteur énergétique. Or, c’est connu, la balance commerciale du Québec étant grandement déficitaire principalement en raison des achats de combustibles fossiles[1], les secteurs des technologies vertes et de l’électrification des transports présentent des opportunités très intéressantes du point de vue économique. Plusieurs grands chantiers seront nécessaires pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de GES d’ici 2030 et la majorité d’entre eux demanderont des efforts considérables à la population, aux entreprises et au gouvernement. Tout particulièrement, des efforts importants seront nécessaires au niveau de l’aménagement du territoire, de la mobilité durable (accroissement des transports actifs et de l’utilisation des transports collectifs), de l’alimentation (augmentation de la production locale et réduction des calories de sources animales) et de la rénovation des bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques, pour ne nommer que ceux-là. Il reste qu’une très grande partie de l’objectif de réduction des émissions de GES devra se réaliser en incluant dans la relance des mesures ambitieuses de réduction du nombre de véhicules polluants et de support à l’électrification des transports. Malheureusement, nos lois et programmes connexes actuels à cet égard ne sont pas assez ambitieux. Ils ne permettent pas d’assurer que les manufacturiers répondent rapidement aux demandes des client.es ni d’atteindre la cible du gouvernement québécois d’un million et demi de véhicules électriques vendus d’ici 2030. Des changements concrets à la Loi Zéro Émission dès maintenant! Or pour atteindre cette cible, le Québec peut s’inspirer des nombreux pays européens qui ont une avance considérable dans ces domaines. Une mise à jour ambitieuse est nécessaire à la « Loi Zéro Émission » et aux mesures des programmes connexes pour accélérer l’électrification des transports et la vente de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables, et pour décourager l’achat de véhicules polluants. Sur cela aussi, les Québécois.es sont prêt.es à avancer concrètement, comme en témoignent de récents sondages de Léger Marketing sur les mesures d’éco-fiscalité[3]. Dans cette optique, nous demandons :
Ces changements permettraient de sauver des vies, d’enrichir le Québec et de contribuer à freiner et à lutter contre les changements climatiques!
Du point de vue de la santé, de l’économie et de l’environnement, ces propositions sont des plus avantageuses pour la société québécoise. De plus, avec le contexte pandémique, des changements importants se dessinent dans nos manières de vivre (télétravail, enseignement à distance et autres). Il est donc également entendu que le virage vers des transports électrifiés doit s’effectuer de concert avec plusieurs autres mesures, incluant des réflexions et des actions concrètes visant à minimiser l’impact de l’étalement urbain, et d'autres, par exemple, visant à minimiser les impacts environnementaux de la production des véhicules électriques. Les propositions que nous mettons de l’avant dans cet appel à signatures ne sont pas nouvelles, mais elles sont cruciales[8]. Elles sont supportées de longue date par de nombreuses organisations au Québec, dont l’AQLPA, GroupMobilisation, l’AVEQ, Mobilité Électrique Canada, Greenpeace, la Fondation David Suzuki, et plusieurs autres. Les chantiers de la Déclaration d’Urgence Climatique, qui a été signée par plus de 400 municipalités québécoises[9], en font aussi la promotion, tout comme le Front commun pour la transition énergétique par la feuille de route « Québec ZéN »[10]. Ensemble, faisons comprendre au gouvernement québécois l’importance de mettre en place un plan de relance ambitieux et nécessaire, qui respecte l’environnement, qui favorise la création d’emplois durables et de qualité, et qui donne une grande place à la transition énergétique par l’électrification des transports tout en contribuant à repenser l’aménagement du territoire! Si vous soutenez ces demandes, signez la pétition en utilisant le lien ci-dessous et partagez cette lettre avec tous vos contacts! www.change.org/p/benoit-charrette-ministre-de-l-environnement-du-qu%C3%A9bec-pour-des-mesures-ambitieuses-de-r%C3%A9duction-du-nombre-de-v%C3%A9hicules-polluants-sur-les-routes L’AUT’JOURNAL
Contribution: André H. Martel
Vous planifiez d’acquérir une voiture électrique? Hâtez-vous de commencer vos démarches, car les fonds consentis au programme fédéral de subventions pour l’achat d’un véhicule zéro émission filent plus rapidement que prévu.
Le gouvernement de Justin Trudeau a réservé 300 millions de dollars pour inciter les Canadiens à faire l’acquisition d’une automobile neuve qui produit peu ou pas d’émission de gaz à effet de serre. Un montant de 5 000 $ leur est accordé s’ils achètent ou s’ils louent, du 1er mai 2019 au 30 avril 2022, un véhicule électrique à batterie, un véhicule hybride électrique rechargeable pouvant parcourir au moins 50 km avec une seule charge ou un véhicule doté d’une pile à hydrogène. Les fonds sont versés selon le principe du «premier arrivé, premier servi», indique Transports Canada. Or, plus d’un an après le lancement de ce programme de subventions, 75 % des fonds ont été versés à des électromobilistes, d’après des données obtenues par la Presse canadienne. Pas moins de 225 millions de dollars ont ainsi été distribués à quelque 53 510 propriétaires d’automobile. Le Québec et la Colombie-Britannique ont obtenu jusqu’à maintenant la part du lion de ces subventions, soit 86 % des fonds distribués. «Tant que le gouvernement fédéral n’a pas fait d’amendement dans son budget, on risque de manquer d’argent. Ça serait bien que les gens profitent maintenant des subventions», affirme Simon-Pierre Rioux, président de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). Inscrivez-vous sur la liste d’attente L’AVEQ vous suggère de commencer rapidement à vous informer sur les différents modèles, et même à visiter un concessionnaire automobile pour faire un essai routier. Si vous trouvez un véhicule propre qui répond à vos besoins et à vos préférences, vérifiez dans quel délai vous pourrez en prendre possession. Au besoin, inscrivez-vous sur la liste d’attente. «On donne en général un dépôt de 100 $ pour réserver un véhicule, rapporte M. Rioux. On n’est pas obligé de donner plus et ce dépôt est remboursable en tout temps.» Les consommateurs attendent en moyenne de deux à quatre mois avant de recevoir leur nouveau véhicule zéro émission, d’après le président de l’AVEQ. Ce dernier souligne que ce temps d’attente, qui pouvait atteindre jusqu’à un an il y a quelques années, a diminué en raison des quotas de vente imposés aux constructeurs d’automobiles par le gouvernement du Québec. Programme de subventions renfloué? Si vous n’êtes pas prêt à acheter un véhicule électrique, sachez que l’AVEQ est persuadée que le programme de subventions sera renfloué. «On s’attend à ce que de nouveaux fonds soient injectés dans ce programme qui est très populaire», dit Simon-Pierre Rioux. Qui plus est, le gouvernement fédéral a avantage à bonifier le financement du programme de subventions en raison des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre que le Canada s’est fixés, soit une diminution de 30 % par rapport au niveau de 2005. «C’est grâce notamment à l’achat de véhicules électriques par les Canadiens que le Canada espère atteindre cette cible, dit M. Rioux. Il ne peut pas juste couper le programme. Il a des engagements internationaux.» Le Canada planifie que, d’ici 2025, 10 % des véhicules vendus seront électriques. Cette proportion devrait atteindre 30 % en 2030 et 100 % en 2040. Le gouvernement du Québec a pour sa part comme objectif que 100 000 véhicules électriques roulent sur les routes d’ici la fin de 2020, et 300 000 en 2026. Son programme de subventions Roulez vert, qui permet de recevoir une aide financière pouvant atteindre 8 000 $ à l’achat d’un véhicule entièrement électrique, a été prolongé jusqu’en 2026. Par : Marie-Ève Shaffer Protégez-vous
Contribution: André H. Martel
« Une majorité de Québécois sont prêts à faire leur part pour accélérer la transition vers les véhicules moins polluants »
l y a quelques jours à peine, M. Benoît Charrette, le Ministre de l’environnement, affirmait que les Québécois étaient prêts à faire des sacrifices pour mieux protéger notre environnement… tout en excluant d’entrée de jeu la mise en place d’un système de redevance-remise.
Le hasard faisant parfois bien les choses, un sondage Léger commandé en début d’année par Équiterre, Vivre en Ville, la Fondation David Suzuki et l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) a justement démontré que les Québécois étaient prêts à adopter un tel système. L’idée de mettre en place un tel système est simple. Il sert à encourager l’achat de véhicules moins polluants et à décourager l’achat de véhicules plus polluants, le tout de manière à ce que ce système s’autofinance, comme on le voit ailleurs dans le monde. Pour les gens qui s’inquiètent du fait qu’ils pourraient être pénalisés car ils n’ont pas le choix d’utiliser un véhicule plus polluant dans le cadre de leur travail ou parce qu’ils ont une grosse famille, des exemptions pour ne pas les pénaliser existent déjà là où ces systèmes sont en vigueur. Un sondage éclairant Dans le sondage Léger, à l’énoncé «le gouvernement du Québec devrait encourager, par différentes mesures fiscales, l’utilisation de véhicules moins polluants », 78% des répondants se disaient favorables contre 16% qui se disaient défavorables. À la question « êtes-vous favorable à ce que le gouvernement du Québec décourage les véhicules polluants et nuisibles à la lutte contre les changements climatiques en instaurant une nouvelle taxe? », 55% des répondants se disaient favorable contre 38% qui se disaient défavorables. Et pourquoi devrait-on instaurer un tel système? Simple. Parce que les chiffres de ventes de véhicules polluants, d’émissions de GES et de consommation de pétrole sont inquiétants. Des chiffres inquiétants Selon le rapport « L’état de l’énergie 2020 » : - Les ventes de camions légers, (VUS, camionnettes et minifourgonnettes) sont en hausse très importante. Entre 1990 et 2018, celles-ci ont augmenté de 263%, passant de 24% des ventes à 64% des ventes de véhicules légers durant cette période. - Les ventes de voitures sont quant à elle en sérieux déclin. Entre 1990 et 2018, elles ont diminué de 36%. De fait, les ventes de camions légers ont dépassé les ventes de voitures depuis 2015.
GES en transport routier : ça « chauffe »
- En 2017, les émissions de GES en transports représentaient 43,3% des émissions de GES totales du Québec.
Pendant que les émissions de GES des autres secteurs diminuaient, stagnaient ou augmentaient légèrement, celles des transports ont augmenté de manière très importante : + 23% de 1990 à 2017. En transports routiers, c’est encore pire. En effet, pendant que les émissions de GES des transports aérien et maritime diminuaient respectivement de 11,8% et 30,3% entre 1990 et 2017, les émissions de GES des transports routiers augmentaient de rien de moins que 49,6% durant la même période.
Lorsqu’on regarde plus en détail les augmentations d’émissions de GES des transports routiers, le portrait est encore plus saisissant. Alors que les émissions de GES des voitures ont diminué de 17% entre 1990 et 2017, les émissions de GES des camions légers et lourds ont augmenté respectivement de 127,1% et 170,8%. Vente d’essence : +24% Les véhicules qui consomment de l’essence ne sont pas des camions lourds, des autobus, des avions ou des bateaux. Ce sont surtout des voitures et des camions légers. Or, pendant que le gouvernement du Québec affirme vouloir diminuer la consommation de produits pétroliers de 40% en 2030 par rapport à notre consommation de 2013, les ventes d’essence ont augmenté de rien de moins que 24% entre 2013 et 2018. C’est effarant comme hausse en si peu de temps. Bref, on fonce droit dans le mur. Le gouvernement du Québec dévoilera bientôt son plan d’électrification et de changements climatiques. S’il veut vraiment atteindre ses cibles de réduction de GES et de consommation de pétrole, il n’aura pas le choix de mettre en place un système de redevance-remise digne de ce nom afin d’accélérer la transition vers des véhicules moins polluants (électriques et éco énergétiques), de rendre la loi Zéro Émission plus sévère et surtout de décourager l’achat de véhicules plus polluants. En 2020, croire qu’on pourra atteindre nos objectifs sans ces mesures relève de la pensée magique. C’est aussi simple que cela. Reportage : Daniel Breton Guide de l’Auto
Contribution: André H. Martel
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