Que faire si le véhicule électrique que vous conduisez tombe en panne? En gros: la même chose que si vous tombiez en panne au volant d’un véhicule à moteur thermique.
Il y a bien quelques nuances, mais, «L’important est de demeurer dans votre véhicule, surtout si vous vous trouvez sur une route qui offre peu d’espace, comme une voie rapide ou un pont», explique Jesse Caron, expert automobile du CAA Québec. Dans la grande région montréalaise, il suffit ensuite de composer le *4141 à partir d’un téléphone mobile pour contacter le service de remorquage. Transport Québec ajoute qu’en cas de panne sur une voie rapide, peu importe votre véhicule, vous devriez essayer d’emprunter prioritairement la prochaine sortie ou de garer votre véhicule dans un des espaces de stationnement d’urgence qui sont généralement prévus à cet effet sur l’accotement. Si vous obstruez négligemment la voie publique, il se peut qu’on vous remette une amende. Celle-ci sera la même, peu importe le type de voiture que vous conduisez. De même, les frais de remorquage ne devraient pas différer, selon Jesse Caron. «Il y a des cas extrêmes où remorquer une voiture électrique sera un peu compliqué, mais le service ne devrait pas coûter plus cher», soutient-il. Les tarifs des agences de remorquage varient souvent selon la distance à parcourir vers le lieu où vous souhaitez déposer votre véhicule en panne. Selon le CAA Québec, la plupart des propriétaires vont payer la surprime pour acheminer leur véhicule vers le concessionnaire où ils l’ont acheté. Pour les propriétaires d’un véhicule électrique, l’organisme propose tout de même sur son site une liste de garagistes recommandés qui ont obtenu une certification «Compétence VÉ». Ceux-là sont en mesure de régler votre problème, qu’il s’agisse d’un bris mécanique ou d’une panne liée au groupe propulseur. Cela dit, les cas de pannes provoquées par un épuisement complet de la pile d’un véhicule électrique sont très rares. «Portez bien attention aux alertes qu’émet votre véhicule à mesure que sa pile se décharge, et vous éviterez la panne sèche», conclut Jesse Caron. Mieux vaut prévenir… Il existe évidemment des mesures à prendre pour éviter de tomber en panne, rappelle pour sa part l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). Parce que prévenir est souvent plus simple que guérir… D’abord, si la charge de votre batterie est trop faible à votre goût, il est toujours possible de trouver une prise de courant et de vous y brancher avec le câble approprié. La recharge n’est pas très rapide, mais elle peut suffire à récupérer juste ce qu’il faut d’énergie pour vous rendre à la station de recharge la plus près. Les gens à bord d’un véhicule électrique qui seraient pris dans un embouteillage provoqué par une grosse chute de neige, par exemple, et qui pensent y demeurer longtemps peuvent diminuer leur utilisation du chauffage et du dégivrage pour prolonger l’autonomie de leur véhicule. Les sièges et le volant chauffants consomment moins d’énergie et gardent eux aussi les occupants au chaud. Évidemment, peu importe le type de véhicule, il est toujours recommandé d’avoir à bord de son véhicule une trousse d’urgence comprenant le nécessaire pour changer un pneu crevé ou sortir un véhicule enlisé dans la neige ou pris dans la glace. L’AVEQ et le CAA Québec mentionnent aussi l’existence d’un projet pilote qui offre d’aller recharger sur place les véhicules électriques en panne, mais ce service est limité tant en ce qui concerne la géographie que la compatibilité du port de chargement pour paraphraser le CAA Québec, une auto, c’est une auto, qu’elle soit à l’électricité ou à essence. Alain MCKenna MSN
Contribution: André H. Martel
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