À New York Uber et Lyft devront convertir leurs flottes en véhicules électriques d’ici 203031/1/2023
Le maire de la plus grande ville des États-Unis présente de nouvelles règles pour le covoiturage.
Les voitures qui circulent dans les rues de New York deviendront un peu plus respectueuses de l’environnement au cours de la prochaine décennie suite à l’annonce du maire confirmant que les entreprises de covoiturage devront passer aux véhicules électriques d’ici 2030, consolidant ainsi les engagements similaires pris par Lyft et Uber pour convertir leurs voitures en véhicules électriques d’ici la même échéance.
Le maire Eric Adams a inclus la directive dans son discours sur l’état de la ville jeudi dernier, confirmant spécifiquement dans sa mission exiger que les services de location incluant Uber et Lyft passent à des véhicules zéro émission d’ici le début de la prochaine décennie. Cela affectera plus de 100 000 véhicules dans les rues de la ville et les chauffeurs ne devraient pas avoir à payer pour cela. Adams n’a pas expliqué comment les entreprises de covoiturage vont payer la facture pour convertir les véhicules de leurs chauffeurs en véhicules électriques. Lyft est d’accord avec le changement, s’étant engagé il y a trois ans à passer à des véhicules tout électriques d’ici 2030. Dans un blog de 2020, la société avait déclaré qu’elle ferait pression pour réduire les coûts des véhicules électriques et accroitre les incitatifs et les infrastructures. « Avec des investissements intelligents et ciblés incluant des incitatifs et des infrastructures de recharge, nous faciliterons l’élimination des obstacles qui empêchent les conducteurs de passer à l’électrique et à construire un New York plus propre et plus durable », a déclaré Paul Augustine, directeur du développement durable de Lyft, dans un communiqué envoyé par courrier à CNET. Uber s’est également engagée il y a trois ans à convertir sa flotte en véhicules électriques d’ici 2030, acceptant d'investir 1 milliard $ CAD pour aider les conducteurs à passer aux véhicules électriques. À l’époque, GM offrait un rabais de 8 500 $ USD (11 500 $ CAD) aux chauffeurs d’Uber qui achetaient une nouvelle Chevrolet Bolt EV. « Nous applaudissons la décision du maire de réduire les émissions, un objectif important que nous partageons », a déclaré Josh Gold, directeur principal des politiques publiques et des communications d’Uber, dans un communiqué envoyé par courrier à CNET. Uber et Lyft ont confirmé qu’ils travailleraient avec la Commission des taxis et des limousines de la ville pour atteindre l’objectif de flottes zéro émission. Cela fait suite à une récente entente entre les sociétés de covoiturage et la commission, qui s’était affrontée pendant une décennie sur le partage des rues de la ville avec les taxis jaunes traditionnels. L’année dernière, Uber a commencé à proposer d’associer les chauffeurs de taxi jaunes à sa tarification à partir de son application. L’exigence de covoiturage s’accompagne à l'engagement d'électrifier la flotte de véhicules de la ville, ainsi qu’à ajouter plus de bornes de recharge dans les cinq arrondissements de la ville. David Lumb CNET
Contribution: André H. Martel
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Uber Canada et FLO font maintenant équipe pour accroître l’adoption des véhicules électriques (VÉ) à Toronto, Montréal et Vancouver. Uber Canada et FLO rendront la mobilité électrique plus accessible et plus pratique pour leurs utilisateurs en offrant, d’une part, des rabais sur les bornes de recharge FLO MaisonTM aux chauffeurs Uber et, d’autre part, des prix réduits et des incitatifs à l’inscription au service Uber Vert aux membres FLO.
Uber est la plus grande plateforme de mobilité au Canada et dans le monde. FLO est le principal réseau de recharge pour VÉ et fournisseur de solutions de recharge intelligentes au Canada. « La collaboration entre FLO et une grande plateforme de covoiturage urbain comme Uber Canada est d’autant plus importante qu’elle réunit deux acteurs majeurs du secteur du transport dans le pays », a déclaré Chris Thorson, vice-président et chef du marketing de FLO, ajoutant que cela « encouragera les conducteurs à passer des véhicules à essence aux véhicules électriques, contribuant ainsi à réduire l’empreinte carbone du transport dans les plus grands centres canadiens. » Les membres FLO à Toronto, Montréal et Vancouver recevront un rabais de 50% allant jusqu’à 10 $ sur leur première course avec Uber Vert et, ceux et celles qui souhaiteraient devenir chauffeur inscrit à l’application Uber bénéficieront d’une prime d’inscription d’un minimum de 300 $ (variable selon la ville). De plus, les chauffeurs qui utilisent l’application Uber recevront une remise de 100 $ à l’achat d’une borne de recharge résidentielle FLO MaisonTM. « Conformément à l’objectif du Canada d’interdire la vente de véhicules légers émetteurs de carbone dès 2035, Uber Canada continue de progresser vers la réalisation de son engagement à devenir une plateforme entièrement électrique et à zéro émission au Québec et dans tout le pays », explique Jonathan Hamel, gestionnaire des affaires publiques pour Uber au Québec. « C’est pourquoi nous sommes très fiers de travailler avec FLO dans le but d’amener plus de chauffeurs de VÉ sur la plateforme Uber, de soutenir les chauffeurs actuels dans leur transition vers l’électrique, et d’offrir aux membres FLO plus d’options pour rouler vert. » Uber Vert est l’option de covoiturage urbain la plus répandue au monde pour les courses sans ou avec peu d’émissions. Elle met en relation des passagers avec des chauffeurs utilisant des véhicules électriques ou hybrides. Le service est offert dans seize villes canadiennes. Montréal et Vancouver sont les villes avec le plus de véhicules électriques sur la plateforme. Ce partenariat marque à nouveau la volonté d’Uber Canada de devenir une plateforme à zéro émission dans les grandes villes du Canada d’ici 2030. Plus tôt cette année, Uber Canada a annoncé un partenariat avec l’organisme Plug’n Drive afin d’offrir aux chauffeurs la possibilité de se renseigner sur le coût total des véhicules électriques et sur les avantages de passer de l’essence à l’électricité. L’automne dernier, Uber Canada a également annoncé le lancement du projet pilote Uber+Transit dans la région du Grand Toronto. En analysant les horaires des transports en commun et la disponibilité des UberX, Uber propose un itinéraire combiné à la fois pratique et abordable. FLO et Uber Canada se réjouissent de pouvoir encourager les conducteurs et les usagers à faire la transition vers l’électrique, un changement qui se traduit par une réduction directe des émissions de carbone. UBER
Contribution: André H. Martel
Suite à un programme pilote, Uber et Wallbox étendront leur partenariat à l'échelle nationale. Le partenariat offrira un forfait à prix réduit aux chauffeurs d’Uber qui comprendra une borne de recharge Wallbox Pulsar Plus, ainsi que des options d'installation et de financement.
La borne de recharge pour véhicules électriques sera déployée dans quatre régions géographiques et devrait atteindre une couverture nationale (hors Alaska) d'ici la fin avril. Les deux sociétés discutent également d'un déploiement mondial du programme, en commençant par l'Europe et le Canada. Uber offre également aux conducteurs de véhicules électriques un incitatif zéro émission qui leur verse 1 $ supplémentaire par voyage Uber (jusqu'à 4 000 $ annuellement). "L'extension de ce projet pilote à travers les États-Unis est la prochaine étape naturelle alors que nous travaillons conjointement pour construire des transports plus durables", a déclaré Douglas Alfaro, directeur général de Wallbox North America. "Notre forfait à prix réduit des bornes de recharge Walbox Pulsar Plus a simplifié l'utilisation des véhicules électriques pour les chauffeurs d’Uber de la Baie de San Francisco, et nous sommes ravis de pouvoir offrir le même support aux chauffeurs de tout le pays." "Aider les conducteurs à passer à l'électrique est un élément crucial de notre plan visant à atteindre zéro émission d'ici 2030 aux États-Unis", a déclaré Andrew Macdonald, vice-président principal de la mobilité et des opérations commerciales d'Uber. "Ce partenariat avec Wallbox aide les conducteurs en rendant la recharge de leurs véhicules électriques plus abordable et accessible." Source : bornes de recharge Wallbox Charles Morris ChargedEVs
Contribution: André H. Martel
La compagnie britannique Arrival dévoile son VÉ spécialement conçu pour Uber et le covoiturage23/12/2021
En Europe comme aux États-Unis, le covoiturage doit devenir entièrement électrique dès que possible, si l’on souhaite réduire les problèmes de pollution locale et de réchauffement climatique.
Et pourtant, les besoins des services de covoiturage tels qu'Uber et Lyft diffèrent de l'utilisation personnelle typique. Il s'agit essentiellement de la nouvelle génération de flottes de taxis. Et il semble que la société britannique Arrival l'ait confirmé la semaine dernière, avec un premier prototype axé sur ce qui répond le mieux à ce besoin. La compagnie Arrival affirme que le véhicule, qui ressemble à une berline à toit haut, a une visibilité et un confort exceptionnels, offrant le double de l'espace pour les jambes par rapport aux autres modèles de sa longueur, qui est à peu près similaire à la VW Golf. Selon la société, les priorités de la voiture sont la disponibilité, le confort du conducteur, la sécurité et la commodité. Une position de conduite surélevée et une disposition de la cabine vers l'avant contribuent à améliorer la visibilité urbaine, tandis que l'espace aux places arrière et un sentiment de séparation étaient des priorités absolues. Le vaste espace pour les jambes laisse de la place pour les sacs près des pieds dans la cabine, et le siège du passager avant s'avance si nécessaire.
Prototype de voiture Arrival
Aucunes spécifications de groupe motopropulseur ou de recharge n'ont encore été révélées pour le véhicule électrique, qui, semble avoir été développé en collaboration avec des conducteurs Uber. La compagnie entreprendra donc la phase de conception et de test au fur et à mesure de son évolution vers la production. Le projet a été annoncé plus tôt cette année, avec la confirmation que les compagnies Arrival et Uber souhaitaient explorer une relation stratégique sur des marchés clés , notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne. L’Entreprise note que le véhicule répond à un besoin mondial, car il existe environ 30 millions de conducteurs dans le secteur du covoiturage dans le monde. Les États-Unis n'étaient pas mentionnés comme un marché potentiel pour ce véhicule à l'époque, et Green Car Reports a contacté Arrival pour voir si l’autonomie du véhicule avait augmenté depuis lors. Jusqu'à présent, Arrival s'est concentrée sur les véhicules commerciaux plus gros pour le marché américain et prévoit livrer une fourgonnette électrique plus tard en 2022, alors qu’elle souhaite également démarrer la production locale de bus électriques dans une micro-usine de Caroline du Sud.
Fourgon électrique Arrival de livraison pour UPS
La présentation du véhicule électrique axé sur Uber respecte le calendrier suite à une annonce en mai dernier, alors que la société avait déclaré que le véhicule serait présenté d'ici la fin de 2021, dans le but de démarrer la production au troisième trimestre de 2023. Par contre, il manque toujours le modèle financier. Pour le moment, Uber base son modèle économique autour de conducteurs fournissant leurs propres voitures. Bien qu'Uber n'ait pas pris l'engagement d'acheter des voitures à Arrival, on peut supposer que la compagnie est grandement intéressée.
Prototype de voiture Arrival
Concernant les États-Unis, la Californie prévoit imposer le covoiturage des voitures électriques d'ici 2030, et elle prévoit le réaliser grâce à un système de réglementation et de crédit semblable à son mandat de VZE ce qui devrait potentiellement entraîner des subventions de la part des entreprises de covoiturage permettant de réduire le prix des locations de VÉ. En effet, le mandat des véhicules électriques pour le covoiturage n'est pas loin des plans de l'État visant à déplacer toutes les nouvelles ventes de véhicules légers à l' électricité d'ici 2035 . Mais il est plus urgent de réprimer les émissions urbaines et d'aider à rattraper les « miles vides* » avec seulement le conducteur à bord. La voiture Arrival répondrait-elle mieux aux besoins d'un voyage Uber ou Lyft que la Corolla ou la Camry typiques ? Bangt Alvorson *Les miles vides, décrivent la situation d’un conducteur qui retourne à sa base d’origine vide après avoir livré sa clientèle. En fait, des recherches ont révélé que 35% du temps, les voitures conduisent la route à vide. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Uber annonce avoir conclu un partenariat avec l’entreprise Louelec afin de rendre disponible pour location des véhicules électriques aux chauffeurs du Québec.
Il y a un peu plus d’un an, Uber a partagé son plan pour lutter contre les changements climatiques. L’entreprise s’est notamment engagée à ce que 100% des trajets aient lieu dans des véhicules électriques ou hybrides dans certaines villes américaines, canadiennes et européennes d’ici 2030. La transition des véhicules à l’essence vers les véhicules électriques comporte de nombreux défis. On peut notamment penser à rendre ces véhicules plus accessibles et offrir davantage d'informations sur ceux-ci. L’annonce d’aujourd’hui rejoint ces deux objectifs. « Au courant de la dernière année au Québec nous avons lancé le produit Uber Vert qui permet de commander une course avec une voiture électrique ou hybride. Aujourd’hui, nous annonçons de nouvelles initiatives qui favorisent l'électrification des transports. Nous sommes particulièrement fiers du partenariat avec l’entreprise québécoise Louelec qui rendra disponible pour location des véhicules électriques aux chauffeurs qui utilisent l'application Uber », a déclaré Jonathan Hamel, gestionnaire des affaires publiques pour Uber au Québec. Partenariat avec Louelec Louelec est une entreprise québécoise qui loue des véhicules électriques avec des abonnements courts termes abordables, flexibles et tout inclus, disponibles rapidement. Grâce à ce partenariat, Louelec sera affiché sur l’application Uber pour les chauffeurs. Il sera donc facilement possible pour les chauffeurs d’avoir accès à une variété de véhicules électriques. « Nous sommes ravis de ce partenariat entre Uber et Louelec, qui va mettre des véhicules électriques récents à disposition des chauffeurs » s’enthousiasme Léo Bouisson, PDG de Louelec. « En fournissant un abonnement avec kilométrage illimité et tout inclus (entretien, pneus, immatriculation, inspections.), on donne l’opportunité aux chauffeurs de se concentrer sur leurs clients, et de laisser à Louelec le soin de s’occuper de la voiture. Avec le kilométrage parcouru chaque année par les chauffeurs, l’impact environnemental est immédiat; nous sommes fiers et excités d’accompagner Uber dans ce virage électrique ». À ce titre, en avril dernier Uber lançait son produit Uber Vert à Montréal et à Québec. Uber Vert permet aux utilisateurs de commander un véhicule hybride ou électrique pour effectuer leur course. Il aide également les Montréalais et les Québécois à acquérir un tel véhicule puisque les chauffeurs qui offrent leurs services via Uber Vert verront leurs revenus augmentés de 0,50$ à chaque course. En ce qui a trait aux chauffeurs d’un véhicule électrique à batterie, ils reçoivent également 1$ supplémentaire par course. Calculateur du coût d'achat d’une voiture électrique Afin de rendre davantage accessible l'information concernant les véhicules électriques, Uber a développé un guide qui permet de comparer le coût de différents modèles de véhicules électriques, et ce, en incluant les subventions disponibles. « Avec ce guide, nous simplifions l'accès à l’information pour permettre aux citoyens de faire un choix éclairé lors de l’achat de leur prochain véhicule », a déclaré Jonathan Hamel, gestionnaire des affaires publiques pour Uber au Québec. Rappelons également que GM offre à toutes les chauffeuses et tous les chauffeurs admissibles qui utilisent la plateforme Uber un rabais de 2 869$ sur certains modèles de Chevrolet Bolt EV 2020 ou 2021. Partenariat avec la Fédération des Chambres de commerce du Québec La lutte aux changements climatiques passe inévitablement par un effort du secteur des transports qui est responsable d'environ 35% de l'émission des GES. Par contre, il faut aller au-delà. C’est ainsi que Uber a développé un partenariat avec la Fédération des chambres de commerce du Québec pour créer le Concours Vert-Uber doté d’une bourse de 20 000$ qui sera remise à une PME afin de souligner la mise en place d’une initiative innovante en matière de développement durable. Le gagnant sera rendu public lors de la Journée économique FCCQ qui aura lieu le 16 novembre prochain. UBER
Contribution: André H. Martel
Aurora, une entreprise technologique autonome qui s'apprête à s’inscrire en bourse, a commencé à recevoir des mini-fourgonnettes Toyota Sienna modifiées pour un programme pilote qui jettera les bases d'un service de robotaxi commercial qu'elle souhaite lancer aux États-Unis avec Toyota et Uber d'ici 2024.
Les fourgonnettes Toyota S-AM - abréviation de Sienna "Autono-MaaS" - seront utilisées dans un programme pilote réparti sur une période de six mois. Aurora vise des villes comme Pittsburgh et Dallas, ainsi que la région de la baie de San Francisco, pour affiner le logiciel et les capteurs qu'elle développe. Une douzaine de mini-fourgonnettes hybrides électriques seront utilisées pour ce test et seront disponibles sept mois après avoir annoncé l'intention de collaborer pour ses futurs robotaxis avec l'investisseur Toyota et le fabricant de pièces Denso, une filiale de Toyota. "Nous combinons la profonde expérience des équipes d'ingénierie et de recherche de Toyota avec notre expertise dans le développement sécuritaire d'un système autonome robuste pour créer une expérience de conduite confortable, pratique et sûre", a déclaré Aurora sur son blog. « Maintenant, nous intégrons notre Driver aux premiers véhicules S-AM de Toyota, à peine sortis de leur chaîne de production. » Aurora s'efforce de rattraper ses rivaux, notamment Waymo d'Alphabet, Cruise soutenu par General Motors, Argo AI (qui est soutenu par Ford et Volkswagen) et Zoox d'Amazon pour transformer le projet robotaxi en un service rentable au cours des prochaines années. C'est également le dernier développeur de technologies autonomes à considérer la mini-fourgonnette comme le cheval de bataille potentiel des futures flottes de véhicules à demande. Waymo exploite des centaines de mini-fourgonnettes Pacifica Hybrid dans la banlieue de Phoenix; Cruise a présenté au début de 2020 une fourgonnette futuriste prête pour la production et Argo se prépare à déployer des fourgonnettes électriques Volkswagen ID. BUZZ pour son programme pilote allemand de robotaxi. Le petit prototype de robotaxi boxy de Zoox, avec des sièges orientés vers l'intérieur pour quatre passagers et de larges portes, est essentiellement une variante d’un fourgon.
Les fourgonnettes Sienna sont construites à l'usine Toyota de Princeton, dans l'Indiana; le lidar, les caméras et le radar des S-AM sont installés au centre d'ingénierie nord-américain du constructeur automobile près d'Ann Arbor, dans le Michigan. Aurora intègre son système informatique et logiciel Driver dans ses installations de Pittsburgh.
Au fur et à mesure que les tests avancent, Aurora souhaite s'appuyer sur son partenaire Uber pour obtenir des données sur les meilleures villes dans lesquelles lancer un service de robotaxi, les types de trajets les plus appropriés et les sites de prise en charge et de déchargement optimaux. Avant son projet de robotaxi, Aurora avait annoncé qu'elle lancerait un système de camion robotisé générateur de revenus d'ici 2023.
Aurora a été créée par Chris Urmson, ancien chef du projet de voiture autonome de Google, l'ancien chef de Tesla Autopilot Sterling Anderson et l'informaticien Drew Bagnell, ancien membre du programme de véhicules autonomes d'Uber. Elle souhaite fusionner avec la société Reinvent Technology Partners Y, fondée par des investisseurs de Silicon Valley Reid Hoffman, Mark Pincus et Michael Thompson, une opération qui, selon les estimations, permettra de lever environ 2 milliards de dollars USD pour concurrencer Waymo, Cruise, Argo et Zoox. Cette entrée sur le Nasdaq devrait s’effectuer plus tard cette année sous l’appellation "AUR".
Alan Ohnsman Forbes
Contribution: André H. Martel
La Californie a approuvé des objectifs ambitieux de réduction des émissions pour les services de covoiturage, obligeant en fait des entreprises comme Uber et Lyft à passer au tout électrique d'ici la fin de la décennie.
Rédigées par le California Air Resources Board (CARB), les nouvelles règles obligent les entreprises de covoiturage à accroitre leur électrification à compter de 2023, à réduire les émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2030 et à garantir que 90% des kilomètres parcourus par les véhicules seront électriques. «Garantir» est le mot clé ici, car les modèles commerciaux d'Uber et de Lyft reposent sur des opérateurs qui fournissent leurs propres voitures. Pour la majorité des exploitants de véhicules, l'élimination des émissions peut être effectuée en remplaçant simplement leur flotte par des véhicules électriques, mais comme Uber et Lyft ne possèdent pas les véhicules affectés aux services de covoiturage, le processus sera plus compliqué. Les deux entreprises se sont déjà engagées à passer au tout électrique d'ici 2030, et le CARB a expliqué comment un tel mandat pourrait fonctionner en mai dernier. Au lieu de se baser sur les véhicules eux-mêmes, la conformité sera déterminée par les kilomètres parcourus par les véhicules (VMT). Ainsi, au lieu du nombre de véhicules électriques sur les réseaux Uber ou Lyft, les régulateurs examineront plutôt les émissions par kilomètre parcouru et quelle proportion de ce kilométrage est effectuée par les véhicules électriques ou à hydrogène. On espère que cet échéancier s'alignera avec les coûts d’acquisition et d’utilisation, la baisse des coûts des batteries permettant aux véhicules électriques d'atteindre la parité de prix avec les voitures à essence à mesure que les exigences VMT augmenteront. La réglementation tiendra également compte des trajets partagés qui permettent de réduire les émissions par passager et la réduction du kilométrage non facturé, qui représente 39% du kilométrage parcouru, selon les données de la Californie qui datent de 2019. Les entreprises devront soumettre des plans biannuels dès l'an prochain, avant la mise en œuvre des nouvelles règles en 2023. Les petites entreprises, celles qui ont 5 millions de VMT par an ou moins, seront exemptées des exigences en matière d'émissions. Le CARB note que le nouveau règlement pour le covoiturage s'aligne sur les normes californiennes Advanced Clean Cars II qui sont en cours de développement. Ces normes sont conçues pour s'inscrire dans l'objectif de la Californie d' interdire la vente de véhicules à essence, ou de véhicules sans mode de recharge, d'ici 2035. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
La société de véhicules utilitaires électriques Arrival s'associe à Uber pour développer un véhicule électrique (VÉ) abordable et spécialement conçu pour le covoiturage. La voiture d'Arrival devrait entrer en production au troisième trimestre de 2023.
La compagnie Arrival est devenue publique en mars; Arrival Car est la réalisation du projet Small Vehicle Platform (SVP) tel que décrit dans sa présentation aux investisseurs . Son objectif: rouler entre 100 et 300 km selon la configuration, et supporter une charge utile de 450 à 800 kg. La voiture d'Arrival pourrait répondre, selon les données, à plus de 30 millions de conducteurs professionnels qui souhaitent aller vers l'électrique pour réduire les émissions et améliorer la qualité de l'air dans les villes. Uber s'est engagée à devenir une plateforme de mobilité entièrement électrique à Londres d'ici 2025 et d'ici 2030 en Amérique du Nord et en Europe. Considérant qu'un véhicule de covoiture ou de partage puisse parcourir en moyenne 45 à 50 000 km par an, contre 12 000 km pour un véhicule privé, Arrival Car accordera la priorité au confort, à la sécurité et à la commodité du conducteur, tout en garantissant aux passagers une expérience haut de gamme. Dans cet esprit, Arrival collaborera avec les chauffeurs Uber dans la conception au cours des prochains mois pour s'assurer que sa future voiture reflète les besoins des chauffeurs professionnels et de leurs passagers, la conception finale du véhicule est prévue avant la fin de 2021. À la suite du lancement du Clean Air Plan d'Uber à Londres il y a deux ans, plus de 135 millions de livres sterling (230 millions de dollars CAD) ont été collectées pour aider les conducteurs à assumer le coût du passage à un véhicule entièrement électrique. L'objectif d'Uber est désormais d'encourager les conducteurs à demander une assistance pour VÉ dans le cadre du Clean Air Plan. Ce programme aidera à nettoyer les transports urbains et à stimuler un marché de masse pour les véhicules électriques. Cette voiture s’ajoutera aux autres produits commerciaux d'Arrival, des bus et des camionnettes, conçus pour fournir aux villes un écosystème de transport multimodal zéro émission dont elles ont besoin pour atteindre leur croissance au cours des prochaines années. Le covoiturage pourrait jouer un rôle clé dans la création de réseaux de transport multimodaux accessibles et efficaces réduisant à la fois le nombre de véhicules dans les villes et les émissions. Les micro-usines d'Arrival permettront une production décentralisée dans les villes du monde entier, produisant des véhicules à proximité des zones de demande. Cette stratégie permet également la production de véhicules spécifiques aux régions et aux besoins pour desservir les nombreux marchés connaissant une croissance rapide du covoiturage et de l'autopartage. Uber Green a récemment été lancée à Londres, offrant aux passagers la possibilité de choisir un véhicule entièrement électrique sans frais supplémentaires, alors que les conducteurs paient des frais de service moins élevés. Jusqu'à présent, à Londres, plus de 3,5 millions de course ont été effectués dans des véhicules entièrement électriques. Uber s'engage à doubler le nombre de conducteurs de véhicules électriques d'ici la fin de cette année dans le cadre de son programme qui vise des véhicules entièrement électriques d'ici 2025. Arrival a été fondée en 2015 et a son siège au Royaume-Uni, avec plus de 1800 employés dans le monde répartis dans des bureaux aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Israël, en Russie et au Luxembourg. La société déploiera ses trois premières micro-usines en Caroline du Nord et du Sud, aux États-Unis et à Bicester, au Royaume-Uni en 2021. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Une coalition de services publics, de fabricants de véhicules électriques et de producteurs de minéraux a annoncé aujourd’hui qu’ils avaient formé une nouvelle association pour faire pression pour ne vendre que des véhicules 100% électriques d’ici 2030.
Le groupe, surnommé la Zero Emission Transportation Association, fera pression pour favoriser des politiques pour aider le secteur en croissance, comme des incitatifs aux points de vente, des investissements dans l’infrastructure fédérale et des normes de performance renforcées pour les véhicules zéro émissions. La nouvelle coalition est convaincue que le soutien aux véhicules électriques créera des centaines de milliers d’emplois, avec des avantages répartis dans l’ensemble des États dans des secteurs aussi variés que la fabrication et la production de minéraux rares et les services publics. « Nous avons l’option d’investir dans ce secteur, être compétitifs et profiter de la situation, ou de céder ce leadeurship à d’autres intérêts commerciaux étrangers », a déclaré Joe Britton, directeur exécutif du groupe. « Nous devons démontrer que nous sommes des créateurs d’emplois dans tous nos États. » L’objectif est que toutes les ventes de véhicules légers, moyens et lourds soient entièrement électriques d’ici 2030. Qui sont les membres de ce groupe de pression ? Les membres du groupe incluent les principaux services publics comme Pacific Gas and Electric, Duke Energy, Viestra, Southern Company et Con Edison. Parmi les autres participants figurent Tesla, Lordstown Motor Co. et Uber, bien qu’aucun des principaux constructeurs automobiles traditionnels ne soient encore impliqués. Les producteurs d’infrastructures de recharge comme ChargePoint, EVgo et Volta sont également membres, tout comme les producteurs de minéraux comme Albemarle, Iooneer et Piedmont Lithium. Les perspectives face au Congrès : De nombreux républicains ont refusé de soutenir l’industrie, et plusieurs législateurs de haut niveau, en particulier le président du comité sénatorial sur l’environnement et les travaux publics, le sénateur John Barrasso (R-Wyo.), se sont opposés à l’expansion des crédits d’impôt pour les véhicules électriques. Cependant, Britton soutient que la vision politique est en train de changer en raison de l’énorme potentiel d’emplois ainsi que la possibilité de stimuler le secteur manufacturier américain. Le nouveau groupe veut dès maintenant faire pression pour élargir les crédits d’impôt pour les véhicules électriques dans le cadre du processus d’appropriation des crédits pour l’année en course année et influencer positivement la législation sur les mesures de relance économique l’an prochain. « Nous voulons être prêts immédiatement parce qu’il y a une foule d’opportunités qui s’offrent à nous », a-t-il dit. « nous ne voulons pas être laissés pour compte. » Britton a finalement déclaré que le groupe visait à fournir à l’équipe de transition du président élu Joe Biden et aux dirigeants du Congrès une stratégie et une feuille de route pour stimuler le secteur d’ici la fin de l’année. Par Anthony Adragna Pour plus de détails concernant la ZETA: ZETA (Zero Emission transportation Association
Contribution: André H. Martel
Uber prévoit offrir du transport exclusivement en véhicules électriques d'ici 2030 dans les villes américaines, canadiennes et européennes , et d'être entièrement exempt d'émissions d'ici 2040.
L'annonce d'Uber liée à la crise climatique est intervenue à la suite de la publication d’un rapport reconnaissant que ses véhicules ont plus d’impact négatif sur le climat que le véhicule moyen. Uber a déclaré que l'émission en carbone de ses voyages est 41% supérieure à l’utilisation normale d’un véhicule. Les activités routières d’Uber exigent plus de kilométrage car les conducteurs doivent d'abord rouler une certaine distance pour récupérer leurs passagers. Un rapport du gouvernement californien produit en 2019 a révélé que les véhicules de covoiturage ne roulent que pour environ 61% des kilomètres parcourus avec un client à bord. Une étude menée en 2020 par l'Union of Concerned Scientists a récemment révélé que les services de covoiturage généraient 69% d'émissions de plus que les services de transport qu'ils visaient à remplacer. «Les changements climatiques demeurent une menace et une crise existentielles qui nécessitent que chaque personne, chaque entreprise et chaque nation assument leur responsabilité», a déclaré le PDG d'Uber, Dara Khosrowshahi. "Nous savons que ce sera difficile." Le transport est la plus importante source d'émissions de gaz aux États-Unis. Aujourd'hui, seuls 0,15% des transports effectués par Uber se font en véhicules électriques. Les voitures électriques sont moins coûteuses à exploiter que les véhicules fonctionnant au gaz, mais peuvent coûter 50% de plus qu’une voiture à essence à l'achat. Les véhicules électriques représentaient 2,5% du marché mondial des véhicules légers en 2019 . L'annonce d'Uber intervient près de trois mois après que son rival Lyft se soit engagé à ne proposer que des véhicules électriques en 2030. Certains experts croient que le calendrier est optimiste pour les entreprises de covoiturage. Selon Shin-pei Tsay, directeur de la politique, des villes et des transports chez Uber, l'infrastructure de recharge des véhicules électriques est également un problème. De nombreux chauffeurs vivent dans des immeubles à logements multiples et ne disposent pas de garage. «La mise en place d'une infrastructure de recharge publique dans des quartiers plus résidentiels a vraiment intéressé les chauffeurs d’Uber.» Le passage aux véhicules électriques augmentera les coûts pour les utilisateurs d'Uber, car ils seront requis de couvrir une partie des coûts liés à la transition vers les véhicules électriques. Uber rajoute que la compagnie prendra les mesures nécessaires pour faciliter la transition des conducteurs vers les véhicules électriques. Aux États-Unis et au Canada, les conducteurs de véhicules électriques reçoivent désormais 1,50 $ de plus par voyage, a déclaré Uber, alors que 0,50 $ proviendront directement du passager. En revanche, les conducteurs de véhicules hybrides recevront un supplément de 0,50 $ par voyage. Uber a également déclaré qu'il travaillerait en collaboration avec les constructeurs automobiles pour leur offrir des réductions sur les véhicules électriques. Uber a déclaré dans un rapport publié mardi en Europe que de nombreux conducteurs seraient confrontés à une réduction significative de leurs revenus s'ils n'avaient pas accès à une borne de recharge domestique et à une subvention généreuse pour combler l'écart du coût d’achat d'un véhicule électrique. Il y a un manque de voitures électriques abordables et d'occasion, selon le rapport. L'écart de prix entre une voiture d'occasion à essence et un véhicule électrique neuf peut aller jusqu'à 30 000 euros, selon le rapport. Uber a ajouté une fonctionnalité sur son application qui permet aux utilisateurs de requérir un véhicule électrique. Uber affirme que l'option est déjà disponible dans 37 villes européennes et le sera dans 60 marchés d'ici la fin de l'année, notamment à San Francisco, Los Angeles, San Diego, Chicago, Denver, Seattle et Toronto. L'objectif d'Uber d'atteindre zéro émission d'ici 2040 intervient près d'un an après qu'Amazon ait pris un engagement similaire, et en juillet dernier, Apple a annoncé son intention d'être entièrement neutre en carbone d'ici 2030. Matt McFarland CNN
Contribution: André H. Martel
La Californie veut plus de véhicules électriques pour Uber et Lyft, et pourrait avoir un plan pour y arriver.
Pour la plupart des chauffeurs d’Uber et de Lyft c’est leur source de revenu principale ou secondaire. La demande pour ces services a diminué ces derniers temps en raison de la pandémie actuelle et cette situation leur fait beaucoup mal.
Malgré cette pandémie, la Californie estime que le moment est venu pour Uber et Lyft de faire leur part sur le plan environnemental. L'État prévoit légiférer une transition progressive vers les véhicules électriques pour les sociétés de transport. Lors d'un atelier public organisé la semaine dernière via une conférence téléphonique, le California Air Resources Board (CARB) a dévoilé la nouvelle procédure. Le gros problème avec Uber & Lyft Empreinte carbone Il a été estimé que les réseaux de transport tels qu’Uber & Lyft contribuent à environ 1% des émissions de gaz à effet de serre de la Californie. Ce taux était en augmentation constante jusqu’à la quarantaine causée par la COVID 19. L'État avait également évalué que le transport en général contribuait à la moitié des émissions de gaz à effet de serre de l'État, alors que 70% de ces émissions proviennent de véhicules légers.
L'État a publié des données en 2019: 39% des trajets en voiture de ces transporteurs roulent à vide. Ce terme fait référence au millage parcouru par le chauffeur se dirigeant vers ou revenant d’un voyage. Cela crée 50% plus d'émissions de gaz à effet de serre que le trajet moyen en voiture. Si un consommateur utilise son propre véhicule il se rendra au bureau le matin et reviendra en fin de journée, alors que le chauffeur d’Uber ou de Lyft doit aller le chercher, le conduire à destination et revenir pour reprendre un nouveau client, plutôt que de ne faire qu’un aller-retour. Il est donc évident que les chauffeurs d’Uber et de Lyft ajoutent des kilomètres inutiles.
Ces véhicules tournent également beaucoup au ralenti. Entre les voyages, les conducteurs s’installent souvent dans leur voiture vérifient leur téléphone ou leurs applications en attendant un autre client, avec le moteur qui tourne et la climatisation qui souffle de l’air frais. Pire encore, dans certains cas, le conducteur roule en cercles en attendant un autre ramassage. Le trafic supplémentaire créé par les conducteurs Uber et Lyft signifie également plus d’embouteillages avec toutes les émissions supplémentaires qui en découlent. L'idée n'est pas nouvelle
L'idée de faire en sorte qu'Uber et Lyft n'utilisent que des véhicules électriques est récente. En 2019, Los Angeles avait déjà laissé savoir qu’elle pourrait l'exiger. C’est une initiative du maire de la ville, Eric Garcetti, qui a déclaré au Financial Times que l'exigence de passer aux VÉ avait été envisagée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la ville. «Nous avons le pouvoir de règlementer le covoiturage. Nous pouvons exiger, et nous envisageons sérieusement de rendre obligatoire à l’avenir le passage à des véhicules électriques. »
Défis financiers / d'équité Cette nouvelle obligation pourrait devenir un énorme inconvénient pour ceux qui ne conduisent pas de véhicules électriques alors qu’ils risqueront de perdre une source de revenus ou de se trouver dans l’obligation d'acheter un véhicule électrique s’ils peuvent se le permettre. La bonne nouvelle est que Tesla a de plus en plus d’impact sur le marché des véhicules électriques nous permettant de faire l’acquisition de véhicules électriques avec beaucoup plus d'autonomie à un coût beaucoup moindre qu'il y a quelques années. Cela rend l’accès à un VÉ plus facile pour le travailleur américain moyen. En outre, l'État pourrait créer des incitatifs qui permettraient aux chauffeurs d’Uber et de Lyft de passer à des véhicules électriques. Cela aiderait ceux qui pourraient avoir besoin d'un coup de pouce supplémentaire pour acheter un véhicule électrique.
Green Car Reports a indiqué que le règlement sera axé sur le kilométrage parcouru par les véhicules électriques (eVMT)*.
«Dans le cadre de deux stratégies préliminaires, le CARB ferait passer le pourcentage d'eVMT* d'environ 5% en 2023 à 32% ou 51% en 2030 et des émissions de 250 grammes parcouru par passager par mille aujourd'hui à entre 38,4 et 68,6 grammes en 2030 . Dans l'ensemble, ces stratégies pourraient porter à 400 000 le nombre de véhicules à émissions zéro activement utilisés pour le transport en commun d'ici 2030. » Les hybrides rechargeables sont exclus de ce programme car il n'y a pas de moyen facile de confirmer que les kilomètres parcourus pour Uber ou Lyft sont alimentés par électricité. (eVMT Project) * Le projet de comportement de recharge et de voyage du véhicule électrique rerchargeable avancé fournit une plateforme pour surveiller la façon dont les nouveaux véhicules électriques rechargeables sont utilisés au jour le jour et de mois en mois dans le contexte des déplacements des ménages. En plaçant des enregistreurs de données chez les ménages participants pendant une période d'un an. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Hyundai a annoncé au CES 2020 que la société est le seul partenaire de la compagnie Uber Elevate avec des capacités de fabrication pour produire en masse des taxis aériens Uber.
Au Consumer Electronics Show 2020 (CES 2020) à Las Vegas, Uber et Hyundai Motor Company ont annoncé un nouveau partenariat pour développer Uber Air Taxis le futur réseau de covoiturage aérien et a dévoilé un nouveau concept d'avion à grande échelle.
«Notre vision de la mobilité urbaine aérienne transformera le concept de transport urbain», a déclaré Jaiwon Shin, vice-président exécutif et chef de la division Urban Air Mobility (UAM) de Hyundai. «Nous nous attendons à ce que l'UAM dynamise les communautés urbaines et offre plus de temps de qualité aux gens. Nous sommes convaincus qu'Uber Elevate est le bon partenaire pour mettre ce produit innovant à la disposition du plus grand nombre de clients possible. » Dans le cadre de ce partenariat, Hyundai produira et déploiera les véhicules aériens, et Uber fournira des services de soutien de l'espace aérien, des connexions au transport terrestre et des interfaces clients via un réseau de covoiturage aérien. Les deux parties collaborent sur des concepts d'infrastructure pour soutenir le décollage et l'atterrissage de cette nouvelle classe de véhicules. «Hyundai est le premier partenaire automobile ayant une expérience dans la fabrication de voitures à l'échelle mondiale. Nous pensons que Hyundai a le potentiel de construire des véhicules Uber Air à des taux jamais vus dans l'industrie aérospatiale actuelle, produisant des avions fiables et de haute qualité en grande quantité pour réduire le coût des voyages. La combinaison du potentiel manufacturier de Hyundai avec la plateforme technologique d'Uber représente un grand pas en avant pour le lancement d'un réseau de taxis aériens dynamique dans les prochaines années», a déclaré Eric Allison, chef d'Uber Elevate. Pour atteindre leur objectif, Hyundai a travaillé avec Uber Elevate pour développer un modèle PAV (Personal Air Vehicle), S-A1, qui utilise des concepts innovants pour optimiser les avions à décollage et atterrissage verticaux électriques (eVTOL) à des fins de covoiturage aérien. L'initiative Elevate a basé ce processus sur l'approche historique de la NASA consistant à publier des concepts pour inspirer l'innovation parmi plusieurs entreprises, stimulant le développement de modèles de recherche communs pour étudier de nouveaux concepts aérodynamiques et catalyser les progrès de l'industrie dans la conception des ailes, du contrôle du bruit, de l'aérodynamique et les tests de simulation . Conséquemment, le modèle S-A1 de Hyundai dévoilé au CES 2020 reflète le concept eVTOL qu'Uber Elevate définit ci-dessous:
DATAQUEST
Contribution: André H. Martel
Uber Air a sélectionné l'Australie comme premier marché international pour son service de taxi en ligne. Melbourne sera la troisième ville à profiter du programme après Dallas et Los Angeles. Les vols d'essai devraient commencer l'année prochaine et les opérations commerciales devraient débuter à partir de 2023.
Lors de la conférence Elevate l'année dernière, Uber a présenté son futur avion électrique et a annoncé que Dubaï serait le premier marché hors des États-Unis. Il semble que l'annonce actuelle de Melbourne comme première ville internationale confirme qu’Uber a modifié ses plans de développement.
Melbourne a été choisie « pour ses facteurs démographiques et géographiques uniques et pour sa culture de l'innovation et de la technologie », a déclaré Susan Anderson, responsable régionale, lors de la conférence Elevate cette année. «par la suite, nous avons l’intention de d’offrir ce service à plus de villes australiennes.» Comme dans plusieurs autres villes australiennes, Melbourne souffre d’une infrastructure centrée sur la voiture, de grandes distances entre les différents quartiers de la ville avec une banlieue extrêmement étendue. Ironiquement, le manque de solutions de transport rendra le survol d'un réseau routier encore plus attrayant pour ceux qui en auront les moyens, mais probablement inaccessible pour la grande majorité des Australiens. Dans son communiqué de presse, Uber aborde toutefois son entreprise sous un angle différent: «À long terme, l'objectif est de proposer des véhicules électriques sûrs et silencieux, transportant des dizaines de milliers de personnes à travers les villes pour le même prix qu'un voyage UberX pour la même distance. ” Comment offrir ce service à des dizaines de milliers de personnes logistiquement ou financièrement n’a cependant pas encore été expliqué. L'avion Uber est une sorte de symbiose entre un avion et un hélicoptère avec quatre rotors de décollage et un cinquième rotor de queue pour la propulsion. Les taxis volants voleront à une altitude de 300 à 600 mètres et seront initialement contrôlés manuellement par un pilote à bord du véhicule. À long terme, Uber envisage sérieusement l'idée d'une flotte autonome de taxis volants. La compagnie avait déjà précisé que les taxis aériens transporteraient quatre passagers et pourraient voler à une vitesse pouvant atteindre 320 km / h. La société envisage toujours de constituer une flotte autonome de taxis aériens. Parmi les partenaires figurent le constructeur d'hélicoptères Bell et le constructeur d'avions EmbraerX, ainsi que la société ChargePoint, qui fournira les stations de bornes de recharge pour l'avion à décollage vertical électrique. Pour le lancement à Melbourne, des partenariats avec les sociétés australiennes Macquarie, Telstra et Scentre Group, ainsi que l'aéroport de Melbourne devraient être signées prochainement. Electrive.com
Contribution: André H. Martel
Uber Technologies Inc. teste un service d'hélicoptère à New York, selon des documents obtenu par Bloomberg. Un premier pas vers le transport aérien autonome électrique.
La documentation confirme que les passagers pourront utiliser l'application Uber pour réserver un vol via le service appelé Uber Copter. Les vols d'essai décolleront de l'héliport de Manhattan, près de Wall Street, en direction de l'aéroport international John F. Kennedy.
Selon un reportage publié par le New York Times, les clients seront en mesure de réserver des vols à partir du 9 juillet à New York et le trajet moyen coûtera entre 200$ et 225$ USD par personne. Eric Allison, responsable des activités de vols d’Uber, a déclaré au Times que l’entreprise envisageait à terme de proposer des transports hélico portés dans d’autres villes. Un porte-parole d'Uber a cependant refusé de commenter. Des hélicoptères transportent depuis des décennies les voyageurs de Manhattan vers les aéroports les plus proches. Désormais, une startup appelée « Blade Urban Air Mobility Inc. » permet même aux clients de réserver en utilisant une application . L’entreprise propose actuellement des vols réguliers de Manhattan vers trois aéroports six jours par semaine pour seulement 195$ USD. «L’entrée d'Uber sur le marché de la mobilité aérienne en milieu urbain à New York ne peut que valider la stratégie de Blade», a déclaré Rob Wiesenthal, PDG de Blade. Alors que Uber préparait le mois dernier le plus grand appel à la capitalisation américaine depuis 2014, la société a mis l'accent sur ses investissements dans différents modes de transport. Outre le plus grand service de transport de voitures au monde, il exploite des véhicules autonomes, des vélos électriques, des scooters et, désormais, des hélicoptères. Uber a organisé une conférence sur les transports urbains aériens qui se tiendra la semaine prochaine à Washington. Lors du lancement le mois prochain d’Uber Copter, le service ne sera disponible que pour les membres du programme de fidélité de la société qui sont qualifiés pour les deux niveaux supérieurs, Platinum et Diamond, a déclaré une personne familière avec la stratégie. On pourra réserver au besoin ou jusqu'à cinq jours à l'avance, selon l’informateur, qui a demandé à ne pas être identifiée. Chaque hélicoptère pourra accueillir cinq passagers et, comme pour les trajets en voiture d’Uber, les prix fluctueront en fonction de la demande et de la situation. La documentation sur les vols d'essai d'Uber confirme que l'entreprise a transporté deux groupes de passagers le 11 avril. Les voyages, de Manhattan à JFK et aller/retour, ont héliporté cinq passagers par vol. Selon les informations les voyageurs étaient tous des employés de la compagnie. Toujours selon les informations, les passagers devraient être accueillis par «Bonjour, bienvenue à Uber Copter». Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
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Uber devrait déployer les vélos rouges de sa filiale Jump « d'un jour à l'autre » à Montréal.
PHOTO ALAIN MCKENNA, COLLABORATION SPÉCIALE Après avoir voté un règlement encadrant les véhicules en libre-service sans ancrage le mois dernier, Montréal se prépare à accueillir une première entreprise de vélos électriques grand public à l'été. Et il s'agit de nulle autre qu'Uber, qui devrait déployer les vélos rouges de sa filiale Jump « d'un jour à l'autre ».
Pouvant se permettre de temporiser grâce à l'existence des BIXI, Montréal a donc pris un peu de recul afin d'élaborer un cadre qui vise à autoriser le déploiement de ces vélos électriques, d'abord, puis des trottinettes, éventuellement, sans que tout se fasse dans un chaos désorganisé. « On voulait s'assurer d'accueillir sur notre territoire uniquement les joueurs sérieux, et d'éviter les situations de "dumping" de produits de mauvaise qualité, ou d'entrave à la circulation, comme on l'a fréquemment vu à l'étranger », explique Éric Alan Caldwell, responsable de l'urbanisme, du transport et de l'Office de consultation publique de Montréal, dans un communiqué. Extraits du reportage dans la Presse + du 13 mai 2019, signé: ALAIN MCKENNA À lire dans la Presse +
Contribution: André H. Martel
Cela semble être la stratégie de Detroit face au ralentissement du marché des véhicules neufs et à l’incertitude qui plane sur l’évolution de la mobilité partagée.
Ford a annoncé mardi son intention d'augmenter de 20% par an la production de ses plus gros SUV, le Ford Expedition et le Lincoln Navigator, dans son usine de camions du Kentucky, à Louisville. C'est la deuxième extension de l'usine. Ford a déjà augmenté la production des Expedition et des Navigator de 20% l’été dernier. Le constructeur basé à Dearborn a également dévoilé un nouveau slogan marketing pour ces gros véhicules: «Construit pour être meilleur». Cette décision souligne la dépendance extrême des constructeurs nationaux pour leurs produits les plus importants et les plus rentables.
Le mois dernier, Fiat Chrysler a annoncé son intention d’investir 4,5 milliards USD dans la modernisation de six usines situées à Détroit et dans ses environs pour les prochaines générations de Jeep Grand Cherokee et Dodge Durango, un nouveau VUS légèrement plus grand avec trois rangées de sièges et les Jeep Wagoneer et Grand Wagoneer qui seront aussi plus gros.
La décision de Ford reflète l'appétit vorace des Américains pour les énormes VUS. Les ventes de l'Expedition et du Navigator, remodelés en 2017, ont dépassé les attentes. Les ventes de Navigator (prix de vente moyen de 81,000 USD en février) ont bondi de 70% l'an dernier. Dans le cas de l’Expédition (prix moyen 62,700 USD), les ventes ont augmenté cependant de seulement 5,4%. Néanmoins, Ford rattrape son retard sur ce lucratif segment, que General Motors continue de dominer. La société est en pleine restructuration de 11 milliards USD qui, selon au moins un analyste, pourrait éliminer 25,000 emplois dans le monde, bien que ce chiffre ne soit pas confirmé. Les analyses de rentabilisation des VUS de Ford et de FCA sont valables, mais elles soulèvent toute une série de questions sur l’avenir de l’industrie. Les 3 grands producteurs de Détroit ont abandonné le marché des voitures particulières, à quelques exceptions près. Des initiatives telles que l'expansion de Ford à Louisville donneront lieu à des spéculations sur le fait que la société ne proposera plus que des camions et des gros VUS aux États-Unis. GM a produit sa dernière Chevrolet Cruze à Lordstown, Ohio, plus tôt ce mois-ci pour se concentrer sur les véhicules électriques. Cela faisait partie d'une restructuration qui éliminera jusqu'à 14,000 travailleurs, y compris des salariés et des syndiqués, dans cinq usines de montage. GM, Ford et FCA semblent présumer que le gouvernement Trump l'emportera contre la Californie et plus d'une douzaine d'autres États dans leur tentative de geler les normes d'économie de carburant après 2020. Cela éliminerait toute incitation pour les constructeurs automobiles à améliorer l'efficacité de leur nouveau parc de véhicules, du moins jusqu'à l'entrée en fonction d'une nouvelle administration. Pour le moment le prix de l’essence demeure avantageux. Mais pour combien de temps? Le gouverneur du Michigan, Gretchen Whitmer, a proposé de relever la taxe sur l'essence de cet État de 45 cents le gallon d'ici le début de 2020 pour aider à payer les routes effondrées. Le gouverneur de l'Ohio, Mike DeWine, demande une augmentation de 18 cents de la taxe sur l'essence. Pour le moment, les consommateurs continuent de remplacer les voitures de tourisme par des VUS et des grosses camionnettes, qui génèrent des marges bénéficiaires beaucoup plus importantes. Ces grands modèles remplacent des multi segments de petite et moyenne taille. Par exemple, Ford a déclaré qu’il aurait besoin de 550 travailleurs supplémentaires suite à l’agrandissement de l’usine de camions du Kentucky, mais que ces travailleurs seront transférés de l’usine de montage voisine où Ford produit son multi segment l’Escape. Les ventes de l’Escape ont chuté de 11,7% l'an dernier. En revanche, à 110 km à l’est de l’I-64, Toyota dépense 238 millions de dollars pour réaménager son usine de fabrication de Georgetown, au Kentucky, afin de produire des versions hybrides de la Lexus ES 300 et du véhicule utilitaire multi segment RAV4. Certes, chaque constructeur investit dans le développement des véhicules autonomes et dans des partenariats de covoiturage, mais le modèle commercial de ces entreprises demeure obscur, malgré l’enthousiasme suscité à Wall Street par l’introduction en bourse de Lyft et Uber, qui ne sont toujours pas rentables. Actuellement, il semble que tant que les ventes de grosses camionnettes et de VUS seront rentables, ces bénéfices serviront à financer les dépenses de recherche et développement consacrées à la mobilité future. Malheureusement, Wall Street ne valorisera jamais autant ces fabricants traditionnels que les entreprises technologiques non manufacturières. Ces dernières attireront des valorisations élevées tant qu’elles pourront afficher de la croissance, avec ou sans bénéfices. Alors, les constructeurs automobiles, pour être rentables, semblent condamnés à répondre aux attentes des consommateurs et pour le moment les américains veulent des gros véhicules performants. Forbes
Contribution: André H. Martel
Les véhicules hybrides à décollage et atterrissage verticaux (VTOL) pourraient être mis en service spécifiquement comme taxis aériens.
Bien que les voitures volantes ne soient pas encore totalement électriques, Uber pourrait prendre l’air dans quelques années et devenir tout électrique. En janvier, lors du CES, Bell Helicopter a présenté le Nexus. Ses six ventilateurs inclinables fournissent à la fois la poussée et la portance, tandis que les ailes contribuent à la portance pour le vol. Son système hybride en série comprend également un moteur à combustion interne qui entraîne un générateur et agit comme un distributeur d’énergie électrique. Visant une autonomie de 240 km à une vitesse de croisière de 240 km / h, le Nexus serait en mesure de répondre aux besoins du projet Uber Air, baptisé : Uber Elevate. Uber affirme que son taxi aérien sera moins cher à produire et plus économe que l'extension des routes, des rails, des ponts et des tunnels. En outre, l’entreprise est convaincue que ses aéronefs seront plus sûrs que les transports terriens. Uber Air travaille à développer une batterie de 140 kWh pour énergiser un véhicule pouvant accueillir quatre personnes, l'objectif ultime étant de pouvoir embarquer suffisamment de batteries pour fonctionner entièrement à l'électricité, possiblement avec un moteur en réserve. Les partenaires d'Uber Air incluent Aurora, Bell, EmbraerX , Karem Aircraft et Pipestrel Vertical Solutions.
"Bell ne croit pas aux parachutes dans un véhicule comme celui-ci", a déclaré à Green Car Reports, J Scott Drennan, vice-président de l'innovation en ingénierie chez Bell, au CES 2019, contrairement à ce que d’autres entreprises proposent. Le système hybride de Bell sera apte à fonctionner entièrement en mode électrique pour de courtes périodes et sera conçu pour atterrir sous tension électrique en cas de panne du moteur à combustion, a-t-il déclaré. De plus, il a souligné les problèmes que posait le poids du groupe motopropulseur, ainsi que les rotors qui ne sont pas aussi efficaces que le serait un seul grand rotor. Entre-temps, la société poursuit les tests en soufflerie et commencera bientôt à produire des pièces pour une version opérationnelle.
Toujours selon M. Drennan, Bell espère disposer d'un véhicule pleinement opérationnel pouvant desservir ses clients d'ici le milieu de la décennie. L’objectif est de se synchroniser avec Uber Air, qui souhaite débuter les opérations commerciales en 2023, avec un projet pilote à clientèle restreinte pour tester le matériel pour ensuite mieux se structurer en 2023 et offrir des vols publics urbains en 2025. De son côté, Scott Helen, vice-président de l'innovation en ingénierie chez Bell, croit que ce véhicule pourrait être utilisé non seulement en tant que taxi aérien urbain, mais pourrait répondre à certains besoins de transports interurbains Un tel engin devra être rechargé rapidement et fréquemment. La société de recharge ChargePoint, partenaire officiel du projet, développe actuellement un connecteur de charge de 2 MW pour ce type de véhicules.
Les premiers marchés Uber Air devraient être Dallas, Los Angeles et une ville à l’extérieur des États-Unis. L’Australie, le Brésil, la France, l’Inde et le Japon demeurent sur la liste restreinte de lancement à l’étranger.
Une question demeure : Uber n'a pas encore offert une recherche convaincante qui appuierait sa position face aux véhicules traditionnels en termes d'émissions de carbone, un aspect très important par exemple pour Los Angeles. On a toutefois souligné que cette solution impliquera beaucoup moins d'émissions de carbone et de pollution atmosphérique que les avions existants, principalement parce que, comme dans le cas des voitures électriques, les véhicules volants deviendront plus propres à mesure que des sources d'énergie plus durables deviendront disponibles pour les recharger. Uber Air considère la propulsion électrique comme une prochaine étape importante dans le secteur des transports. Les VTOL voleront de plaques tournantes en plaques tournantes, où ils seront combinés avec d'autres moyens de transport. Ces véhicules sont actuellement conçus pour transporter quatre personnes plus un pilote, l'objectif à long terme étant de rajouter un cinquième passager et de le rendre autonome.
Dans son livre blanc présenté en 2016, Uber a même fixé un objectif de bruit de 67 dB au niveau du sol lorsqu'un VTOL est à 75 mètres d'altitude, soit à peu près la même chose qu'une Toyota Prius roulant à 56 km/h.
«Nous voulons créer un réseau avec ces véhicules, afin que les utilisateurs puissent prendre ces taxis aériens sur de plus longues distances, quand ils veulent éviter le trafic à des prix abordables», a résumé Dara Khosrowshahi, directrice générale d'Uber, à CBS. Pour y arriver, il faut régler une longue liste d'obstacles, dont certains font l'objet d'une procédure accélérée. Ils comprennent entres autres : une certification opérationnelle spécifique, un protocole de formation de pilote et une gestion du trafic aérien. Bien que le moment où le Nexus ou d'autres VTOL de ce type puissent voler soit encore incertain, il devient de plus en plus évident que l'avenir du transport aérien local et même régional sera électrique. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Elon Musk a des problèmes avec la Securities and Exchange Commission des États-Unis. Cela pourrait-il tourner à son avantage?
Le chef de la direction de Tesla se bat contre la US Securities and Exchange Commission encore une fois à cause d’un tweet. Au pire, la SEC pourrait le forcer à quitter son poste au sein de l'entreprise.
Quelles pourraient en être les conséquences? Les actions de Tesla pourraient s’effondrer, permettant potentiellement à M. Musk d’activer son projet de rachat qui l'avait mis en difficulté l’an dernier. Elon Musk a jusqu'au 11 mars pour expliquer au juge du district américain Alison Nathan pourquoi une publication dans les médias sociaux, dans laquelle il suggérait à tort que Tesla produirait 500,000 voitures cette année, ne constituait pas une violation de sa promesse exigeant de valider ses tweets par les avocats de la société. Si elle se prononce contre lui, la SEC pourrait lui infliger une lourde amende. Mais encore pire, il pourrait être forcé de quitter ses fonctions. Deux situations potentielles: • Premièrement, le stock s'effondrerait presque certainement. Quelles seraient les pertes? Difficile de les évaluer, mais puisque M. Musk est étroitement associé à la marque, il serait possible d’imaginer que la valeur de Tesla diminue de moitié, pour atteindre 26 milliards de dollars. • Deuxièmement, la société pourrait devenir une cible pour des acquéreurs potentiels. Dévalorisée, l’entreprise deviendrait un produit séduisant pour les constructeurs automobiles tels que Toyota ou Daimler et pour des entreprises comme Apple, Waymo et même Lyft ou Uber, peut-être même pour Elon Musk lui-même. Expulsé de Tesla M. Musk aurait le champ libre de raviver son plan de l'été dernier qui était de privatiser la société. Ce tristement célèbre tweet dans lequel il disait envisager la privatisation de Tesla au coût de 420 dollars l’action. Son tweet qui confirmait le financement assuré de ce projet avait poussé la SEC à l'accuser de fraude. Cette accusation avait conduit à l'accord approuvé par le tribunal en octobre dernier, que la commission l’accuse maintenant d'avoir violé. Il dispose de nombreux avantages par rapport aux acheteurs potentiels, notamment sa participation de 20% au niveau de l’entreprise. Il semble toujours avoir le support de son conseil d'administration composé de ses amis, ses partenaires commerciaux et de sa famille. De plus, si ses présumés financiers étaient vraiment disposés à acheter Tesla l'an dernier à 72 milliards de dollars tel que mentionné sur son tweet, ils devraient certainement être encore plus intéressés à 26 milliards de dollars. Dans ce cas, M. Musk pourrait envoyer une note de remerciement à la SEC. Via Twitter, évidemment. New York times
Contribution: André H. Martel
La croissance du covoiturage est clairement sur le radar des constructeurs automobiles qui voient le phénomène réduire les ventes d'automobiles. Les dernières entreprises à investir sont BMW AG et Daimler. Ils ont créé une coentreprise dotée d'un capital de 1,1 milliard de dollars pour concurrencer Uber, Lyft et d'autres sociétés du même type.
La nouvelle entreprise inclus également la copropriété de stations de recharge pour voitures électriques et des centres d'autopartage. Les deux entreprises avaient respectivement entrepris des projets, mais ils ont rapidement réalisé les avantages économiques d’une association. Car2Go de Daimler sera donc associée aux services de BMW. DriveNow , ParkNow , ChargeNow et ShareNow, les deux constructeurs détenant 50% du capital de l’entreprise. REACH NOW est un service de gestion des itinéraires et de réservation par smartphone. CHARGE NOW est destiné à la facturation de la recharge de la voiture électrique. FREE NOW aux courses en taxi, PARK NOW est réservé aux services de stationnement et SHARE NOW au covoiturage. "Ces cinq services fusionneront pour former un réseau de services de mobilité unique avec un parc de véhicules entièrement électriques et autonomes ", a déclaré Harald Krueger, directeur général de BMW. Les deux entreprises travaillent également sur leur technologie de conduite autonome. Les constructeurs automobiles s'associent de plus en plus avec leurs concurrents pour partager les coûts de développement de nouvelles technologies. Par exemple, Ford et Volkswagen, se sont associés. Mercedes et Renault ont également signé une alliance, en plus de l'alliance de Renault avec Nissan. À Seattle, par exemple, le nombre de propriétaires de voitures a commencé à décliner à partir de 2010 pour la première fois depuis les années 1970. En 2015, cette baisse était presque exclusivement due aux millénaires. Avec l’amélioration des transports en commun, et la venue de Lyft et d’Uber, la possession d’une voiture n’est plus aussi essentielle ni nécessaire. C'est inquiétant pour les constructeurs automobiles. Si des entreprises comme Uber et Lyft ont complètement bouleversé le marché du taxi dans le monde, les constructeurs automobiles se demandent actuellement comment cette tendance se répercutera sur les jeunes conducteurs et sur l'avenir des ventes de voitures. Daimler et BMW, comme les autres constructeurs automobiles, vendent et financent toujours des véhicules alors que les jeunes consommateurs choisissent de plus en plus de renoncer à la possession d’une voiture, préférant le covoiturage et le partage de voiture, dans les villes offrant des options de transport en commun et de mobilité alternative. Les constructeurs automobiles propriétaires de ces services ou ayant des participations substantielles dans ce domaine les auront toujours comme clients en leur fournissant des véhicules. Ce n'est pas une nouvelle stratégie. Pendant de nombreuses années, Ford , General Motors et Chrysler ont eu des participations majoritaires dans des agences de location de voitures comme Hertz (Ford), Avis (GM) et Thrifty (Chrysler). Les constructeurs automobiles passaient l'excédent de production dans ces flottes. Aujourd’hui, ils ont délaissé ces partenariats et ont vendu leurs participations. Forbes
Contribution: André H. Martel
Uber a introduit une taxe pour financer la transition vers les véhicules électriques à Londres. Mais au dépend de qui? 21 millions de véhicules tout électrique supplémentaires attendus dans le monde d’ici 2030; Frito-Lay souhaite atteindre son objectif : émission zéro avec l’aide de Tesla, de BYD; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Voici à quoi pourraient ressembler les taxis volants d’Uber; Volkswagen a confirmé le mois dernier avoir fait l’acquisition de la technologie automobile sans fil de Volvo; Le marché des bus électriques devrait atteindre 400 milliards USD d’ici 2024, car les gouvernements du monde entier veulent lutter contre le problème de la pollution; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Centrica soutient le plus gros projet commercial de véhicules électriques au monde; Réduire l’empreinte carbone du père Noel avec des camions électriques; La compagnie Autobus Volvo donne une seconde vie aux batteries; L’Illinois reconnu comme un leader américain de la modernisation du réseau électrique; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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