Un article de Éric-Pierre Champagne publié dans La Presse+ de ce matin:
Si elle gagne en popularité, la voiture électrique – et hybride – reste néanmoins largement minoritaire sur les routes du Québec. La Belle Province est encore loin de la Norvège, par exemple, où plus de 12 % du parc automobile doit être branché pour pouvoir rouler. La voiture électrique restera-t-elle une exception sur nos routes? État de la situation. 5448 Nombre de voitures électriques au Québec (mars 2015) C’est 0,09 % du parc automobile de la province (6,2 millions de véhicules en circulation). 11 000 Nombre de voitures électriques au Canada (mars 2015) C’est 0,03 % du parc automobile au pays (31,7 millions de véhicules en circulation). PALMARÈS DES VILLES Dans quelles villes retrouve-t-on le plus de voitures électriques ? En chiffres absolus, Montréal remporte la palme. Mais en proportion de la population, c’est dans la région de la Capitale-Nationale qu’on en retrouve le plus, soit 10,4 voitures électriques par 10 000 habitants. La région de Montréal n’en compte que 4,1 par 10 000 habitants. 1. MONTRÉAL 634 2. QUÉBEC 629 3. LAVAL 274 4. LONGUEUIL 152 5. TERREBONNE 144 6. SHERBROOKE 142 7. GATINEAU 127 8. TROIS-RIVIÈRES 100 9. SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU 94 10. REPENTIGNY 85 HORS DES GRANDS CENTRES, POINT DE SALUT Qui dit voitures électriques dit bornes de recharge. Quelles sont les régions où l’on en retrouve le plus ? 1. MONTÉRÉGIE 134 2. MONTRÉAL 128 3. CAPITALE-NATIONALE 110 4. LAURENTIDES 57 5. BAS-SAINT-LAURENT 48 PORTRAIT DU CONDUCTEUR DE VOITURE ÉLECTRIQUE AU QUÉBEC 86 % sont des hommes 40,3 % sont âgés de 46 à 55 ans 73 466 $ Salaire moyen du détenteur d’une voiture électrique UNE GOUTTE D’EAU DANS L’OCÉAN Si les ventes de voitures électriques ont le vent dans les voiles, leur nombre représente encore une minuscule partie du parc automobile mondial. 665 000 C’est le nombre de véhicules électriques dans le monde à la fin de 2014. 1 milliard On estime à plus de 1 milliard de véhicules le parc automobile mondial. 39 % sont aux États-Unis 16 % sont au Japon 12 % sont en Chine UNE LOI « ZÉRO ÉMISSION » ? Selon Simon-Pierre Rioux, président de l’Association des véhicules électriques du Québec, la province aurait tout intérêt à adopter une loi de type « zéro émission » afin de favoriser l’implantation de la voiture électrique. « Dans plusieurs États américains où il y a une telle loi, c’est d’abord là que les constructeurs acheminent leurs modèles de voitures électriques. » Il y a cependant une certaine ouverture d’esprit au gouvernement du Québec, estime M. Rioux. « L’intérêt est là. Ce qu’il faut maintenant, c’est mettre l’argent nécessaire pour électrifier le Québec. À notre avis, on n’aurait besoin que de 3 millions de dollars pour déployer un réseau de bornes rechargeables haute vitesse dans toute la province. » Sources : SAAQ, Association des véhicules électriques du Québec
Commentaires
Toute hausse de subvention à l’achat de voitures électriques pénaliserait non seulement les contribuables, mais aussi les finances du Québec. Lors de l’allocution du ministre des Transports, Robert Poëti, à l’événement Branchez-vous, le 18 avril, des participants lui ont demandé s’il était prêt à appuyer l’adoption d’une loi zéro émission au Québec, ou alors, l’instauration d’un système à la norvégienne, comme le privilégie l’Association canadienne des constructeurs de véhicules. Ces mesures favoriseraient l’essor des véhicules électriques au Québec. Le ministre a répondu qu’il ne souhaite pas imposer de punitions, mais préfère donner des récompenses. Une loi zéro émission a pour but de rendre les voitures électriques plus accessibles et plus abordables en obligeant les constructeurs automobiles à vendre une proportion croissante de celles-ci. Onze états américains, représentant près du tiers de leur marché, ont déjà adopté une telle loi. Cette loi récompenserait non seulement les consommateurs québécois en leur facilitant l’accès aux véhicules électriques, mais aussi les constructeurs, qui investissent dans le développement des voitures électriques. En effet, en dépassant leur quota de vente, cela leur permettrait de vendre des crédits aux constructeurs qui n’atteindraient pas ces quotas. Soulignons que, comme il n’y a présentement pas de loi zéro émission au Québec, certains constructeurs refusent de vendre leurs véhicules électriques ici alors que d’autres les offrent au compte-gouttes, ce qui punit les consommateurs québécois. Récompenses et punitions De son côté, l’industrie automobile canadienne s’est prononcée contre une loi zéro émission au Québec, disant privilégier un système à la norvégienne où un véhicule électrique bénéficie de toute une série d’avantages tels que les exemptions de toutes les taxes. L’industrie canadienne souhaite donc que le gouvernement augmente les avantages sans avoir à rendre de comptes. Il est toutefois important de souligner que le système norvégien taxe lourdement les acheteurs de véhicules thermiques en fonction de trois critères : poids, puissance et émissions de GES. Par exemple, une Toyota Yaris dont le prix est d’environ 17 000 $ est vendue environ 30 000 $ en Norvège ; le prix d’une Hyundai Santa Fe est, chez nous, d’environ 32 000 $ et de quelque 85 000 $ en Norvège ! Mark Nantais, de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules, a admis ne pas aimer cet aspect du système norvégien. Or, c’est justement le fait que les taxes peuvent s’élever jusqu’à plus de 150 % du prix de vente pour les véhicules à moteur thermique, alors qu’il y a exemption de toutes taxes sur les véhicules électriques, qui rend ces derniers si populaires en Norvège. Sachant cela, est-ce vraiment ce que le gouvernement souhaite au Québec ? Toute hausse de subvention à l’achat de voitures électriques, comme le souhaite l’industrie automobile, pénaliserait non seulement les contribuables, mais aussi les finances du Québec. C’est pourquoi la Coalition zéro émission Québec (CZEQ) est d’accord avec le ministre qui dit préférer les récompenses aux punitions… Dans la mesure où les bénéficiaires de ces récompenses sont les consommateurs québécois et non pas les constructeurs récalcitrants à vendre des voitures électriques. Et c’est aussi pourquoi la Coalition zéro émission Québec est favorable à l’adoption d’une Loi zéro émission plutôt qu’à un système à la norvégienne. Source: Le Devoir - Yvon Bergeron - Porte-parole, Coalition zéro émission Québec (CZEQ) Suite aux discussions entourant l'arrivée prochaine d'une loi zéro émission, il est bien de s'interroger sur les points cruciaux à inclure à celle-ci. En prenant l'exemple de l'état de Washington aux États-Unis, on remarque qu'ils ont fait une erreur cruciale. En effet, cet état voisin de la Colombie Britannique a adopté une loi similaire à celle de la Californie, une loi zéro émission tel que nous voulons se doter au Québec. Pourtant, les modèles offerts par les fabricants sont similaires à ceux trouvés ici. Notons l'absence de la Fiat 500e, la Chevrolet Spark, la VW e-Golf, la Honda Fit EV et le Toyota Rav4 EV la Mercedes-Benz classe B, entre autres. Qu'est-ce qui explique l'absence de ces modèles, alors qu'ils ont pourtant une loi encadrant les émissions polluantes ? La loi n'oblige pas les fabricants de voiture de vendre un certain pourcentage de véhicule à zéro émission. Il n'y a donc aucune pénalité financière comme les autres législations zéro émission auxquelles nous voyons souvent en exemple. Il peut sembler évident que le but d'une telle loi est de forcer les fabricants à amener leurs véhicules dans notre marché. Il sera donc important de s'assurer que la sphère politique y comprenne les mêmes enjeux afin d'éviter le même piège que l'état de Washington. Source : Green Car Reports, Washington Post Contribution : Guillaume Faubert, membre AVEQ Malgré le fait que certains Québécois s’en soient procuré une en l’important des États-Unis par des concessionnaires, la Chevrolet Spark électrique n’a jamais été officiellement commercialisée sur notre marché. Conscient que la demande est bien réelle, General Motors a annoncé son intention d’offrir sa citadine sur le marché québécois.
La version tout électrique du plus petit modèle offert par GM sera commercialisée vers la fin de l’automne, selon Robert Pagé, responsable des communications sur les produits GM pour le Québec. Le constructeur se garde cependant de communiquer les détails techniques ainsi que le prix de cette Spark électrique d’année-modèle 2016. Il ne serait cependant pas étonnant qu’elle garde pour l’essentiel le groupe motopropulseur de la livrée 2015 avec l’emballage du modèle 2016. Elle se détaille 18 495 $US (environ 22 600 $CAN) aux États-Unis avant la déduction des mesures incitatives. À titre indicatif, le moteur électrique à aimants permanents actuellement employé par GM a été développé à l’interne et utilise de l’huile pour se refroidir. Avec ses 140 ch et 327 lb-pi de couple, il traîne les 270 kg supplémentaires de la variante électrique (modèle 2015) en comparaison de la version à essence. Pour l’autonomie, GM estime que cette Spark électrique peut atteindre 131 km dans des conditions optimales. Si la version 2016 garde cette caractéristique, elle n’entrerait pas en concurrence directe avec la Chevrolet Bolt, prévue pour 2017 avec une autonomie de 322 km. En plus du marché québécois, la Spark électrique 2016 sera également offerte en Ontario et en Colombie-Britannique. Source: La Presse+ - Charles René Les partisans de la voiture électrique (VE) veulent faire contrepoids au lobby automobile. Les constructeurs refusent d’offrir tous les modèles de VE, comme l’e-Golf et la Honda Fit, font-ils valoir, et Québec doit les forcer par une loi. Tandis que le gouvernement Couillard se prononcera bientôt sur le sujet, la bataille des lobbys s’intensifie. « Nous savons que les lobbyistes du milieu automobile et pétrolier sont nombreux et bien organisés, il faut faire comme eux, si on veut être écoutés », lance sans détour Yvon Bergeron, porte-parole de la nouvelle Coalition zéro émission Québec (CZEQ). Le nom de la coalition fait référence aux lois « zéro émission de gaz à effet de serre », adoptées par plus de dix États américains, qui obligent les constructeurs automobiles à vendre un quota annuel de véhicules électriques et hybrides, sous peine de pénalités financières élevées. Au Vermont, par exemple, 15 % des voitures vendues doivent être électriques, à défaut de quoi les constructeurs se voient infliger des amendes pouvant varier entre 10 000 $ et 15 000 $ par véhicule non vendu. Formée au début du mois, la CZEQ regroupe une dizaine d’organismes, dont la Fondation David Suzuki, Nature Québec, le Club Tesla Québec et le Centre québécois du droit de l’environnement. Leur première sortie publique aura lieu cette semaine, a-t-on indiqué au Devoir, et son objectif est clair : répliquer à l’industrie automobile, qui s’oppose férocement à ce que Québec adopte une loi zéro émission. « On le voit chez nos voisins américains, l’adoption de cette loi permet d’avoir accès à une diversité de modèles de voitures électriques, et les prix sont souvent très concurrentiels », observe M. Bergeron, aussi membre du conseil d’administration de l’Association des véhicules électriques du Québec. Pour le moment, plusieurs modèles ne sont disponibles que là où il y a une loi zéro émission : Chevrolet Spark, Volkswagen e-Golf, Mercedes B200 ED, Honda Fit EV, etc. De plus, une loi zéro émission participerait à diminuer les délais d’attente lors de l’achat d’un VE. « J’ai commandé une Kia Soul électrique en septembre, je ne l’ai toujours pas reçue, c’est insensé », déplore M. Bergeron. L’achat d’une voiture est souvent un geste impulsif et émotif, poursuit-il, « si on veut donner une chance aux modèles électriques d’attirer les acheteurs », ils doivent être aussi disponibles et diversifiés que les modèles à essence. Dans l’espoir de motiver le gouvernement à passer à l’action, les députés péquistes Martine Ouellet et Sylvain Gaudreault ont déposé un projet de loi zéro émission le 15 avril dernier. Dès le lendemain, les constructeurs et concessionnaires automobiles clamaient haut et fort leur opposition. Le modèle norvégien « Que ce soit clair, nous ne sommes pas contre les voitures électriques, notre industrie investit des milliards de dollars pour développer ces nouvelles technologies », déclare Mark Nantais, président de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules, qui représente les filiales canadiennes de FCA (Fiat Chrysler), Ford et General Motors. Il affirme toutefois qu’une loi zéro émission aurait un impact négatif sur les concessionnaires, notamment, qui seraient obligés d’avoir en stock des centaines de voitures supplémentaires, ce qui peut être « très coûteux ». De plus, il admet que les constructeurs automobiles améliorent leur capacité de production de VE, mais elle reste plus « limitée et complexe » que celle à essence. « Nous ne croyons pas qu’en nous forçant à produire et à vendre des voitures électriques, les gens vont nécessairement plus en acheter. La clé c’est l’éducation aux consommateurs et les incitatifs gouvernementaux », ajoute M. Nantais. »»» Lire L'association canadienne de l'automobile réagit rapidement au projet de loi 'Zéro émission' et se prononce en désaccord Dans son communiqué de presse répliquant au projet de loi péquiste, l’industrie automobile prêche même pour le modèle adopté par la Norvège, le pays détenant la plus grande flotte de VE par habitant au monde. Le secret norvégien ? « Pas de loi zéro émission, mais de généreux incitatifs financiers à l’achat d’une VE, accès aux voies réservées, péage et traversier gratuits, stationnement gratuit, bornes de recharge gratuites », répond M. Nantais. Il précise toutefois qu’un seul « détail » du modèle scandinave ne lui plaît pas : une gigantesque taxe de vente imposée à l’achat d’une voiture à essence qui équivaut au prix du véhicule. Une mesure qui a certainement motivé bon nombre de Norvégiens à se tourner vers l’électrique… « Déjà, les Québécois payent plusieurs taxes de vente et, en plus, toutes les familles vivant dans des régions plus éloignées et les entrepreneurs ayant besoin de gros véhicules seraient pénalisés », avance-t-il. La députée Martine Ouellet est allée en Norvège l’an dernier, et elle se dit convaincue que la taxe de vente imposée aux véhicules à essence a participé au succès des VE. Elle croit toutefois que Québec devrait favoriser une loi zéro émission, comme l’a fait il y a 25 ans la Californie, qui a vu le taux de pénétration des VE explosé sur son marché. « Les ventes de véhicules électriques représentent à peine 0,5 % de l’ensemble des ventes de voitures au Québec, on avance à pas de tortue. Avec une loi zéro émission, mon équipe a calculé qu’on pourrait grimper à 11 % dès 2019 », déclare-t-elle. Cela se traduirait par l’achat de 47 000 voitures électriques. Mme Ouellet, ex-ministre des Ressources naturelles, connaît la capacité de persuasion du lobby automobile. « La force d’un lobby, c’est la force que lui donnent ceux qui l’écoutent. Rien de plus, rien de moins », rappelle-t-elle. Même si les élus font l’objet de sollicitations persistantes, ils doivent à la fin de la journée « prendre une décision en fonction du bien commun ». Gouvernement hésitant Difficile de savoir si le gouvernement Couillard considère sérieusement l’adoption d’une loi zéro émission. Questionné récemment sur le sujet lors de la journée « Branchez-vous », sur le circuit Gilles-Villeneuve, le ministre des Transports, Robert Poëti, s’est dit peu motivé par un modèle axé sur les punitions, préférant ajouter de nouveaux privilèges pour les propriétaires de VE, tels que l’accès à toutes les voies réservées de la province. Une annonce est prévue en juin. Le ministre de l’Environnement, David Heurtel, avait laissé entendre qu’il était favorable à une telle loi l’été dernier, mais depuis, il refuse de confirmer à nouveau sa position. « La possibilité de mettre en place une [telle] norme l’objet d’une analyse rigoureuse », s’est contenté de répondre son attaché de presse, Guillaume Bérubé. « Une loi zéro émission ne coûterait rien au gouvernement et elle ne peut qu’avoir des effets positifs… Je comprends mal toute cette tergiversation », soupire Sylvain Castonguay, directeur innovations à l’Institut du véhicule innovant. Si le lobby automobile n’est pas la seule cause pouvant expliquer le peu de motivation des ministres envers une loi zéro émission, la taxe à l’essence l’est peut-être, spécule l’ingénieur. « Il est vrai que la taxe sur l’essence rapporte gros à l’État, mais si on vendait beaucoup de voitures électriques, on pourrait [à terme] les taxer… et du même coup, s’enrichir tout en diminuant notre pollution », conclut-il. Source: Le Devoir - Daphné Hacker-B La Chevrolet Spark EV est maintenant accessible dans 3 états américains ayant une loi Zéro Émission, à compter de US 139$ par mois, sans comptant, en location sur 39 mois. GM a annoncé la semaine passée que la production de Spark EV serait prolongée d'une année, en plus d'une baisse du prix de vente de l'ordre de US 1650$. GM accorde un bonus allant jusqu'à US 3 500$, variable selon le crédit applicable de l'état pour niveler le prix de vente du véhicule à US 14 995$ dans les 3 états. La Chevrolet VOLT 2015 quant à elle, est disponible maintenant, avec une offre de location sur 39 mois à US 249$ par mois dans les 10 états américains ayant une loi Zéro Émission : Avec des offres particulièrement intéressantes, un concessionnaire Chevrolet à Roseville en Californie a rapporté avoir vendu 5 Spark et 1 VOLT en une seule journée, soit 50% des ventes totales de la journée.
Excellent article de Paul-Robert Raymond (Le Soleil) qui a bien cerné la problématique de la position du Ministre Poëti concernant une future loi Zéro Émission. À lire au complet et à commenter! Honda Fit EV, Mercedes B200 Electric Drive et VW e-Golf, trois modèles présentés grâce à Sylvain Juteau qui a approché des propriétaires américains du Vermont et New York. Ces États à quelques dizaines de kilomètres de nos frontières possèdent des lois Zéro Émission permettant une meilleure offre et une meilleure disponibilité de voitures électriques. Le ministre des Transports du Québec, Robert Poëti, préfère récompenser les acheteurs de véhicules verts avec plus de privilèges, plutôt que de punir les consommateurs de grosses cylindrées. Cela résume l’approche qu’il préconise et qu’il a dévoilée vendredi dernier à l’ouverture des journées Branchez-vous, sur le circuit Gilles-Villeneuve. Durant la dernière fin de semaine, plus de 60 véhicules électriques rechargeables étaient disponibles pour des essais gratuits sur le circuit GillesVilleneuve à Montréal, dont cette Volkswagen e- Golf, appartenant à Mark Walker, de Jericho, au Vermont. La e-Golf est un modèle 100 % électrique qui n’est pas offert au Canada.M. Poëti a ajouté que des « nouvelles mesures seront dévoilées en juin» dans le cadre du projet gouvernemental pour l’électrification des transports. Il s’est gardé d’en dire plus. Du même souffle, il s’est aussi gardé de dire s’il était d’accord avec l’esprit du projet de loi «zéro émission» de gaz à effet de serre (GES), tel qu’il a été présenté la semaine dernière par les députés péquistes Martine Ouellet et Sylvain Gaudreault. Inspirée de ce qui se fait dans une dizaine d’États américains, cette loi obligerait les constructeurs automobiles à offrir et à vendre des véhicules qui ne produisent aucune émission de GES. «Je ne suis pas tellement pour les punitions, je suis plutôt pour les privilèges», a répondu M. Poëti au Soleil quand on lui a posé la question s’il était d’accord avec la position de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules qui s’oppose à une éventuelle loi «zéro émission», mais qui privilégie un système «à la norvégienne». « Des États comme la Norvège ont prouvé que l’offre d’un bon éventail d’incitatifs et de mesures de soutien pour l’adoption par les consommateurs des nouvelles technologies de l’automobile est ce qui fonctionne le mieux», peut- on lire dans le communiqué publié jeudi dernier par l’association qui représente les filiales canadiennes de FCA (Fiat Chrysler), Ford et General Motors (GM). La députée Martine Ouellet reste confiante à l’idée que la loi «zéro émission» fasse son chemin au sein du gouvernement. «J’espère encore que dans l’annonce [de M. Poëti] du mois de juin, il pourrait y avoir la loi “zéro émission”. Parce que ce sont des objectifs à atteindre. Une loi comme ça, il y en a dans 10 États américains qui représentent 30 % du marché [américain]», a-t-elle dit en ajoutant qu’elle offrait sa collaboration pour «une adoption rapide avant la fin de la session parlementaire». INVENTAIRES «INEXISTANTS» «Le ministre Poëti et les constructeurs ont oublié de mentionner que le “système à la norvégienne” comporte aussi d’importantes pénalités pour ceux qui achètent des véhicules énergivores, pas juste des incitatifs», mentionne Daniel Breton, ancien député péquiste et responsable alors du dossier de l’électrification des transports. « De plus, rien n’oblige les concessionnaires de garder en inventaire des véhicules électriques», ajoute-t-il. Ce qui résulte en une situation où les consommateurs ne peuvent même pas essayer le véhicule chez un concessionnaire. L’acheteur doit donc commander le véhicule et attendre qu’il soit livré. Au mieux, l’acheteur doit signer le contrat de vente pour confirmer la commande. Et cela quand il ne se fait pas convaincre par le vendeur de porter son dévolu sur un véhicule à moteur à combustion. « Je suis déjà allé chez un concessionnaire GM pour magasiner une Volt et on m’a répondu de ne pas toucher à ça!» ajoute M. Breton. « Quand j’étais au Secrétariat pour l’électrification des transports, j’étais allé voir les constructeurs pour leur demander leur collaboration ou bien, on sortait une loi “zéro émission”. Ils ne voulaient rien savoir d’une loi», se rappelle-t-il. Et même si l’acheteur commande son véhicule, rien ne garantit qu’il l’aura. Comme dans le cas d’Yvon Bergeron, porte-parole de la Coalition zéro émission Québec. Il a commandé une Kia Soul EV en septembre 2014 et il est toujours sans nouvelle. « Même Kia Canada ne peut me confirmer quand elle arrivera ni même la couleur qu’elle aura. Et si la couleur ne plaît pas, je devrai attendre plus longtemps pour la suivante. Heureusement que j’ai déjà une Volt, car je n’aurais jamais attendu sept mois pour avoir une auto. Normalement, j’attends quelques jours.» AUGMENTER L’OFFRE DE MODÈLES Une loi «zéro émission», si elle était adoptée, aurait comme résultat d’augmenter l’offre de modèles 100 % électriques, comme dans les 10 États américains où il y en a une. Impossible pour les automobilistes québécois d’acheter une Honda Fit EV, une Mercedes-Benz B200 EV ou une Volkswagen e-Golf. Il a été possible pour Le Soleil de pouvoir essayer deux de ces modèles lors des journées Branchez-vous. Organisées par l’Institut du véhicule innovant (né de la fusion entre le Centre national du transport avancé et l’Institut du transport avancé du Québec), les journées Branchez-vous permettaient aux automobilistes d’expérimenter la conduite de véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Plus de 60 voitures, représentant 17 modèles, étaient disponibles pour les essais. Les organisateurs visaient le chiffre magique de 3000 essais durant la fin de semaine. Source: Le Soleil, Paul-Robert Raymond Il aura fallu peu de temps à l'industrie automobile pour réagir au projet de loi Zéro émission présenté hier par le parti Québécois à l'Assemblée Nationale du Québec. Voici le contenu de leur communiqué de presse: L'industrie canadienne de l'automobile favorise une approche et des politiques publiques de collaboration pour appuyer les conducteurs québécois dans leur choix d'un véhicule électrique rechargeable QUÉBEC, le 16 avril 2015 /CNW Telbec/ - En réaction au dépôt hier d'un projet de loi de l'opposition officielle fixant des exigences minimales en matière de volume des ventes de véhicules électriques neufs au Québec, l'industrie canadienne de l'automobile se prononce en désaccord avec une approche basée sur un contrôle de volume de ventes. L'industrie réaffirme son appui à des approches et des politiques publiques constituant les meilleures pratiques éprouvées de collaboration qui appuieraient les conducteurs québécois en leur offrant un large éventail d'incitatifs, lesquels continueront à les aider à choisir un véhicule électrique rechargeable de leur choix et d'autres nouvelles technologies automobiles vertes. « L'industrie automobile investit, développe et livre des véhicules électriques neufs ainsi qu'une gamme d'autres importantes technologies automobiles que les consommateurs demandent. Le Québec est le leader parmi les provinces canadiennes et les états du Nord-Est des États-Unis pour les ventes de véhicules électriques rechargeables en raison de son électricité peu couteuse et une approche pragmatique d'incitatifs aux consommateurs. Il est beaucoup plus productif pour l'industrie et les gouvernements de travailler ensemble pour bonifier les connaissances des consommateurs au sujet des véhicules électriques ainsi que les incitatifs à l'adoption de ces technologies que pour les gouvernements de tenter de choisir les technologies pour les consommateurs et d'en exiger la vente », de déclarer Mark A. Nantais, président de l'Association canadienne des constructeurs de véhicules. « Dans un contexte où les Québécois découvrent les hautes technologies de ces nouveaux véhicules, la clé du succès de l'augmentation des volumes de ventes est l'éducation des consommateurs ainsi que des politiques publiques qui favoriseront une augmentation de la demande et l'adoption de ces véhicules. Les fabricants et les concessionnaires sont prêts à travailler ensemble avec le gouvernement du Québec sur les moyens de soutenir et accroître l'adoption par les consommateurs des nouvelles hautes technologies de véhicules, y compris les véhicules électriques rechargeables, » de déclarer Me Jacques Béchard, Adm.A., président-directeur général de la Corporation des concessionnaires d'automobiles du Québec. Des états comme la Norvège ont prouvé que l'offre d'un bon éventail d'incitatifs et de mesures de soutien pour l'adoption par les consommateurs des nouvelles technologies de l'automobile est ce qui fonctionne le mieux. Ceux-ci incluent notamment de généreux incitatifs financiers à l'achat pour les consommateurs (les incitatifs en Norvège sont quatre fois plus importants qu'en Amérique du Nord), un accès privilégié aux voies réservées, du stationnement gratuit, la possibilité de recharge gratuite au travail et autres. Les données sur les ventes de véhicules en Amérique du Nord démontrent qu'avec son actuelle approche fondée sur des incitatifs, le Québec atteint un niveau plus élevé d'adoption des véhicules électriques rechargeables par les consommateurs que la plupart des états américains qui réglementent et exigent des volumes de ventes minimales des nouvelles technologies. Ces données démontrent que les politiques qui mettent l'accent sur le forçage de l'offre de nouveaux véhicules de hautes technologies ne sont pas, au bout du compte, créatrices de demande des consommateurs pour ces véhicules. Il est de loin préférable de laisser aux consommateurs d'établir le rythme d'adoption de ce marché. Les fabricants de véhicules et les concessionnaires automobiles investissent au Québec afin d'établir des conditions de succès des véhicules électriques sur le marché, y compris les nouveaux équipements de service après-vente chez les concessionnaires, la promotion des nouvelles technologies, les ventes et la formation de service, la publicité, les commandites, les programmes routiers de démonstration et d'autres programmes. L'Association canadienne des constructeurs de véhicules représente les constructeurs automobiles canadiens FCA Canada Inc., Ford Motor Company of Canada, Limited et General Motors of Canada Limited. SOURCE Association canadienne des constructeurs de véhicules (ACCV) En premier lieu, il faut noter que l'ACCV ne représente pas l'ensemble des constructeurs d'automobiles qui vendent sur le territoire du Québec. On y remarque l'absence des constructeurs japonais, coréens, européens et bien sûr Tesla. Les états possédant une telle loi profitent d'une offre de véhicules zéro émission beaucoup plus étoffée. L'obligation d'atteindre un certain pourcentage des ventes donne un objectif clair à atteindre et crée une motivation de résultats tangible. Depuis plusieurs années que les programmes d'incitatifs existent et force est de constater que le Québec n'a pas accès aux mêmes véhicules qui sont pourtant disponibles de l'autre côté de sa frontière. De plus, à part Nissan et un concessionnaire GM, la disponibilité des voitures ZÉ est pratiquement inexistante. Suffit d'en parler à ceux qui veulent se procurer une Kia Soul EV ou une BMW i3. Prenons l'état du Vermont (avec une loi ZÉV), ayant une frontière commune avec le Québec. Pour une population d'environ 625 000 personnes, on y retrouve 863 véhicules électriques ou hybrides branchables, en date du mois de janvier dernier. Le Québec, avec sa population de 8 millions d'habitants (environ 13 fois celle du Vermont), en possède un peu plus de 5000. Une simple règle de 3 démontre que le Québec devrait en avoir plus de 11 200 pour avoir un taux de succès similaire à celui du Vermont. Plus de 12 modèles de VÉ à batterie ou hybrides branchable sont disponibles dans l'état du Vermont. De plus, l'infrastructure de recharge rapide, inexistante il y a un an, est passée à 8 bornes rapides (BRCC) cette année. L'information sur l'électrification des transports de l'état du Vermont est disponible en consultant ce site. De plus, l'exemple offert par l'ACCV concernant la Norvège semble ignorer le fait que le gouvernement de ce pays applique de fortes taxes sur les véhicules énergivores à grosse cylindrée; est-ce cette stratégie que l'ACCV recommande au gouvernement pour augmenter les ventes de VÉ? Un mandat ZÉV ne punirait pas les consommateurs qui décident de choisir un véhicule thermique, mais supporterait ceux qui désirent faire l'acquisition d'un véhicule sans émission de GES, avec un inventaire important et un plus grand choix de modèles. Il semble que les chiffres contredisent les affirmations de l'ACCV à l'effet que ce genre de loi n'est pas nécessaire, les résultats parlent d'eux-mêmes. Les arguments pour une telle loi sont nombreux, on peut retrouver toute l'information nécessaire sur le site de la CZEQ. Source: Newswire Mise-à-jour: L'association des constructeurs mondiaux (Global Auto Makers) a aussi présenté son argumentaire contre une loi ZÉ, lire le communiqué de presse ici: http://www.newswire.ca/fr/story/1519661/l-electrification-des-transports-est-une-composante-de-la-strategie-de-l-industrie-automobile-pour-reduire-les-emissions-de-ges-au-quebec En bref, leur recommandation est d'atteindre les objectifs de 2025 de diminution de GES avec des moteurs écoénergétiques. L'électrification n'est qu'une composante parmi plusieurs autres (pile à hydrogène, hybride, moteurs thermiques plus efficaces) et ils ont très hâte de connaitre le nouveau plan d'électrification des transports du MTQ qui sera présenté prochainement. Le Parti québécois (PQ) réclame l'adoption d'une loi pour forcer les constructeurs automobiles à écouler sur le marché québécois un quota minimal de véhicules «zéro émission» de gaz à effet de serre. Les députés péquistes Martine Ouellet et Sylvain Gaudreault ont dévoilé un projet de loi s'inspirant de ce qui est en vigueur dans 10 États américains. Selon leur proposition, dès 2016, 2 % des véhicules vendus seraient des modèles roulant entièrement à l'électricité ou des hybrides. Cette proportion atteindrait 11 %, en 2019. Martine Ouellet, candidate à la chefferie du PQ et militante qui a fait ses armes dans le parti sur des causes environnementales, a précisé que cela se traduirait par l'achat de 47 000 voitures électriques. »»» Lire Adoption d'une proposition pour une loi « Zéro Émission » au Parti Québécois La députée de Vachon a insisté sur le caractère réaliste de l'objectif. En Europe, 50 000 Norvégiens roulent électrique, a-t-elle indiqué. En ce moment, les ventes atteignent 0,5 % des véhicules achetés par les Québécois. Pour le PQ, c'est la faible diversité de ce qui est offert qui pose un problème. Aux États-Unis, les consommateurs ont le choix entre 12 marques différentes. Au Québec, il n'y en a que quatre, les constructeurs automobiles réservant leurs modèles pour répondre aux exigences des États américains - notamment la Californie et New York, entre autres - ayant adopté une loi «zéro émission», ont fait valoir les deux élus.
C'est le cas de la e-Golf, de la firme bien connue Volkswagen, a rapporté Martine Ouellet. Un comportement qui explique «pourquoi nous avançons à pas de tortue» sur le marché québécois. La députée de Vachon a laissé entendre qu'elle renonce pour l'instant à relancer l'idée qu'elle avait moussée, lorsqu'elle était ministre dans le gouvernement de Pauline Marois, de concevoir un véhicule électrique québécois. «Nous avions commencé le projet Nomade, la construction d'un véhicule tout électrique complètement construit au Québec, avec l'aluminium du Québec, et un moteur électrique» d'une technologie québécoise. L'engin aurait été en location libre-service. «C'est une idée encore d'actualité. J'espère que le gouvernement libéral ira de l'avant, mais je n'entends aucun écho à ce sujet», a-t-elle déploré. Sylvain Gaudreault a signalé que ce n'est pas un hasard si le projet de loi est déposé au lendemain de la tenue du Sommet de Québec sur les changements climatiques. Il a rappelé que le secteur des transports est le principal pollueur, en matière de rejets provoquant des dérèglements du climat. «Pour faire un pas réel en vue de les réduire, il faut agir dans les transports.» Le projet de loi vise «à forcer la main aux constructeurs automobiles. [...] C'est un geste important, en toute cohérence avec la politique d'électrification des transports» élaborée par le gouvernement Marois. «Passer à un véhicule électrique, c'est certainement se libérer des pétrolières», a-t-il plaidé. Le PQ aimerait que la loi soit soumise à l'Assemblée nationale, d'ici la fin de la session, ce qui serait surprenant étant donné qu'il est dans l'opposition. Source: Le Soleil Le 11 avril aura lieu une grande marche pacifique pour le climat à Québec à laquelle se joindront les membres de la Coalition Zéro Émission (CZEQ).
Ils auront besoin d'un coup de main pour faire passer leur message en faveur d'une loi Zéro Émission pour le Québec. C'est pourquoi nous vous invitons à venir les rejoindre au point de ralliement de la CZEQ devant l'hôtel Delta de Québec (690 boul René-Lévesque est, où on trouve des bornes de recharge) à midi trente (12h30) Des tracts seront distribués à la foule pour les sensibiliser à cette cause qui nous tient tous à coeur. VENEZ EN GRAND NOMBRE! Le budget 2015-16 du gouvernement Couillard a été publié il y a quelques heures, et nous avons pris la peine de l'éplucher pour vous, afin de trouver des mentions spécifiques à l'électrification des transports. Résultat? Dans le document de 624 pages du Ministère des Finances, on ne retrouve rien sur les voitures électriques, les infrastructures de recharge, les incitatifs à l'achat, ou l'électrification des transports. Aucune mention de cette industrie. Cela ne signifie pas qu'il n'y aura pas d'annonces sous peu concernant les modifications à la stratégie d'électrification des transports, puisque ce dernier poste budgétaire est dépendant du Fonds Vert, qui est indépendant et provient:
Rendez-vous d'ici la fin de la session parlementaire pour la présentation des conclusions de la commission parlementaire sur l'environnement et le transport qui a eu lieu plus tôt cette année, et qui présentera de nouvelles pistes pour l'électrification des transports au Québec. Source: Ministère des Finances AVIS À TOUS : Vous êtes conviés à venir assister à la conférence de presse annonçant la mise sur pied de la Coalition Zéro Émission Québec (CZEQ) dont la mission sera de militer en faveur d’une loi Zéro Émission pour le Québec qui fera en sorte de rendre les véhicules électriques plus accessibles et plus abordables. Venez témoigner votre appui à la CZEQ! Où : Centre St-Pierre 1212 rue Panet, Montréal Quand : mardi le 31 mars 2015 à 11h La Coalition zéro émission Québec (CZEQ) est une association sans but lucratif qui regroupe des partenaires et des collaborateurs pour promouvoir l’adoption d’une loi zéro émission pour le Québec. La CZEQ, c'est l'AVÉQ, Roulez Électrique, le Club Tesla Québec, et le RAVÉ. Une telle loi existe déjà en Californie et dans au moins 7 autres états américains. Cette loi impose déjà aux manufacturiers de produire et de vendre des quotas de véhicules qui n’émettent aucun gaz à effet de serre (GES). Une telle loi au Québec aurait notamment pour effet
Vous serez invités en avril à participer financièrement pour supporter la Coalition. Cette loi, c'est pour vous qu'on y travaille sans relâche, c'est vous qui en profiterez. Votre support sera important. L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) supporte une future Loi Zéro Émission au Québec. Sans brimer le choix des consommateurs qui désirent tout de même s'offrir un véhicule à essence, elle permettra un meilleur choix, une meilleure disponibilité et un prix plus compétitif pour ceux qui désirent s'acheter une voiture écologique et financièrement avantageuse à l'utilisation.
C'est une mesure indispensable pour assurer l'indépendance énergétique du Québec, supporter cette industrie naissante en ébullition au Québec, contribuer à garder les capitaux dans la province, et assainir l'atmosphère de nos grandes villes. L'électrification des transports passe aussi par le transport en commun et la livraison du dernier kilomètre. Le Bureau du secrétaire de presse de la Maison Blanche a publié le décret - planification de la durabilité fédérale dans la prochaine décennie, lequel ordonne les agences fédérales d'acheter plus de véhicules à Zéro Émission (ZEV) ou des véhicules à faibles émissions, comme les plug-in hybrides (PHEV). À la fin de 2020, les véhicules ZEV / PHEV devront représenter 20% de toutes les nouvelles acquisitions de véhicules de passagers pour les flottes de plus de 20 véhicules des agences fédérales américaines. Ce ratio sera augmenté à 50% à compter du 31 Décembre 2025. En 10 ans, les émissions de gaz à effet de serre (GES) pour les organismes fédéraux devraient être réduites de 30% par rapport à 2014 .
Les problèmes de dépendance au pétrole, de pollution atmosphérique et de changements climatiques ont des incidences de plus en plus graves sur la santé et la sécurité des gens ainsi que notre environnement. C’est pourquoi une mesure a déjà été adoptée par diverses juridictions telles que la Californie et plusieurs autres états américains (Vermont, Massachusetts, Rhode Island, Connecticut, New York, Maryland et Oregon) afin de commencer à contrer ces problèmes. Cette mesure s’appelle la Loi Zéro Émission. Je suis d’avis que le Québec devrait adopter une telle loi. Celle-ci a pour mandat d'obliger les constructeurs automobiles à vendre un pourcentage croissant de véhicules dont les émissions polluantes et de gaz à effet de serre sont nulles ou quasi nulles à l’échappement. Les constructeurs qui ne peuvent y arriver achètent alors des crédits chez ceux qui le peuvent. Cette loi Californienne fête cette année son 25e anniversaire. C'est ainsi qu'aujourd'hui en Californie les automobilistes ont accès à un coût abordable à des véhicules hybrides rechargeables et 100% électriques qui ne sont pas disponibles dans les juridictions où il n'y a pas une telle loi... telles que le Québec. Vous remarquerez sans doute en lisant la liste des états ayant une loi Zéro Émission que plusieurs d’entre eux sont situés tout près de chez nous : Vermont, New York, Massachusetts et Connecticut. Ainsi, nos voisins américains immédiats ont accès à plusieurs modèles de véhicules électriques qui nous sont inaccessibles tels que les : Volkswagen E-Golf, Chevrolet Spark EV, Mercedes B200 Electric Drive, etc. Par ailleurs, même les modèles de véhicules électriques et hybrides rechargeables qui sont disponibles au Québec le sont très souvent en quantités insuffisantes : Chevrolet Volt, Kia Soul EV, Smart Fortwo ED, etc. Cette situation fait que depuis des mois des concessionnaires importent de tels modèles directement des États-Unis afin de répondre au moins partiellement à la demande Québécoise sans cesse croissante. Rappelons-le, environ 50% des véhicules électriques vendus au Canada le sont au Québec. Il y a donc clairement un intérêt chez nous pour ces véhicules, malgré une offre insuffisante. Pourtant, ils savaient... Lorsque notre gouvernement a lancé sa stratégie d’électrification des transports en novembre 2013, nous avons contacté les principaux constructeurs automobiles afin de nous assurer que ceux-ci répondent de manière suffisante à la demande. En effet, que valent des incitatifs à l’achat de véhicules électriques si les consommateurs ne peuvent même pas en faire l’essai et doivent parfois attendre plusieurs mois avant de pouvoir se les procurer? En réponse à notre appel, les constructeurs s’étaient engagés à suffire à la demande. Malheureusement, plusieurs d’entre eux n'ont pas tenu parole. « Lois du marché » VS lois et règlements Certains diront que nous devons laisser les « lois du marché » faire leur œuvre plutôt que d’adopter une telle loi. Je ne peux pas être d’accord. En effet, ce ne sont pas les « lois du marché » qui ont fait en sorte que les voitures sont aujourd’hui dotées de ceintures de sécurité, de coussins gonflables ou de systèmes anti-pollution. Ce sont des lois et règlements adoptés par différentes juridictions qui ont fait en sorte que de telles technologies ont été intégrées aux véhicules aussi bien pour la santé et la sécurité des occupants que des citoyens et de l’environnement en général. D’ailleurs, lorsque nous subissons les manipulations des prix de l’essence à la pompe, n’avons-nous pas la plus belle démonstration que la croyance en ces fameuses « lois du marché » relève de la pensée magique ou d’une grande naïveté? Cette loi contribuera à diminuer les émissions polluantes des véhicules légers circulant au Québec, ce qui aura un impact positif sur la santé des Québécois. De plus, au moment où le prix du pétrole a momentanément baissé, une loi Zéro Émission est d’autant plus pertinente qu’elle aidera à convaincre plus de Québécois à passer aux véhicules plus verts plutôt que plus énergivores. Par ailleurs, s’il y a bien un endroit en Amérique du Nord où le développement d’une flotte de plus en plus significative de véhicules électriques fait du sens aussi bien des points de vue économique qu’écologique, c’est le Québec! Je suis conscient qu’une Loi Zéro Émission ne pourra à elle seule faire tout le travail nécessaire pour une diminution importante de notre dépendance au pétrole, de nos émissions de gaz à effet de serre et de nos émissions polluantes.* Cela dit, si nous devons aussi investir en transport collectif et miser sur un accroissement important du covoiturage et de l’auto partage, une Loi Zéro Émission inspirée de la loi Californienne est clairement un pas dans la bonne direction qui rendra plus accessibles et abordables les véhicules électriques pour tous les Québécois. *(Certains plaident pour une augmentation importante du rabais à l’achat de véhicules électriques, soit jusqu’à 50% de plus, ce qui aurait un impact financier non négligeable sur les finances de l’état ou pour une taxe à l’achat allant jusqu’à 100% du prix d’un véhicule à essence comme en Norvège, ce qui aurait un impact financier majeur sur les finances des consommateurs. En ces temps où l’état et les consommateurs se serrent la ceinture, ça semble beaucoup demander, d’où l’intérêt de la Loi Zéro Émission qui n’aura à peu près aucun impact sur l’état et qui avantagera les consommateurs.) Source: Journal de Montréal Vous désirez réagir à cette chronique dans la page Opinions du journal? Écrivez une courte lettre de 100 à 250 mots maximum à l'adresse suivante: jdm-opinions@quebecormedia.com L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) supporte une future Loi Zéro Émission au Québec. Sans brimer le choix des consommateurs qui désirent tout de même s'offrir un véhicule à essence, elle permettra un meilleur choix, une meilleure disponibilité et un prix plus compétitif pour ceux qui désirent s'acheter une voiture écologique et financièrement avantageuse à l'utilisation.
C'est une mesure indispensable pour assurer l'indépendance énergétique du Québec, supporter cette industrie naissante en ébullition au Québec, contribuer à garder les capitaux dans la province, et assainir l'atmosphère de nos grandes villes. L'électrification des transports passe aussi par le transport en commun et la livraison du dernier kilomètre. Simon-Pierre Rioux, Président AVEQ.ca Fidèle à sa réputation, Daniel Breton a rédigé un billet très incisif face aux rumeurs de coupes dans les incitatifs financiers à l'achat d'un véhicule électrique. »» Lire TVA Nouvelles: L'incitatif de 8000$ en péril au Québec L'article initial que nous avions publié dimanche dernier avait vivement fait réagir nos membres qui ont beaucoup commenté la nouvelle. Pour sa part, M. Breton qui a conduit le dossier d'électrification des transports avec le Parti Québécois dénote l'incongruité entre les faits et les décisions qui pourraient être prises par le Parti Libéral: «D’abord, je ne peux comprendre comment il est possible que si tôt dans la consultation sur la stratégie énergétique (elle n’a débuté qu’il y a une couple de semaines), on en soit DÉJÀ rendu à évoquer une baisse des rabais et des subventions à l’achat de véhicules électriques.» «Lito Green Motion, LTS Marine, Campagna Motors, TM4, Kargo, Precicad, Elmec ... s’alignent vers des fermetures, des faillites» Bien qu'il est évident que d'augmenter les ventes de VÉ pour atteindre rapidement un million de véhicules dans le parc automobile québécois nécessitera des incitatifs financiers et sociaux solides, tels qu'on les retrouve en Norvège, les actions du gouvernement au pouvoir devront être à la hauteur de la tâche. Et nous sommes d'accord pour dire que ce ne sera certainement pas en diminuant les incitatifs qu'on y arrivera. Nous encourageons donc fortement le gouvernement à étudier les documents et mémoires qui leur ont été fournis soutenant, références à l'appui, l'impact de la disparition des incitatifs sur les ventes de VÉ, et sur les solutions à adopter rapidement pour accélérer l'électrification des transports au Québec. »» Lire le billet de Daniel Breton: Électrification des transports : ça ne tient pas debout.
Selon une entrevue effectuée par TVA Nouvelles ce dimanche, tout porte à croire que la nouvelle politique énergétique du Québec qui sera présenté avant la fin de l'année comporterait des coupures sur les incitatifs de 8,000$ du programme Roulez électrique [http://vehiculeselectriques.gouv.qc.ca]
Le ministre de l'environnement Pierre Arcand s'est voulu rassurant, mentionnant que le gouvernement est bien conscient que des incitatifs sont nécessaires afin de soutenir cette industrie en développement, mais qu'on demanderait un effort de la part des manufacturiers. «Notre objectif est d'atteindre 25% du parc automobile du Québec, donc environ 1 million de voitures électriques. Les manufacturiers devront faire un effort de marketing pour que les gens achètent les automobiles électriques. On doit sentir qu'il y a une progression des ventes» affirme M. Arcand. De plus, on veut travailler de concert avec Hydro-Québec afin de bonifier le réseau de bornes de recharge avec près de 500 bornes sur l'axe Montréal - Québec et en région. Présentement, le Circuit Électrique compte 360 bornes. »»Lire l'article sur le mémoire de l'AVÉQ à la Commission des transports et de l'environnement Une des recommandations de l'AVÉQ lors de la présentation de son tout dernier mémoire, au début du mois de février, était de miser sur la sensibilisation du public, améliorer les incitatifs à l'acquisition d'un VÉ, augmenter l'offre et l'inventaire à travers une loi Zéro Émission, et supporter les efforts d'installation des infrastructures de recharge sur route, autoroute, commerces, logements multi-locatif, et entreprises. La recommandation d'améliorer la sensibilisation passait par un programme gouvernemental d'accès à des spécialistes du VÉ neutres pouvant mieux orienter le public avant leur achat, d'avoir une meilleure visibilité dans chaque concessionnaire avec des affiches présentant les incitatifs à l'achat d'un VÉ ainsi que des brochures pour les consommateurs afin d'éclairer leur décision d'achat en présentant les avantages et défis de rouler électrique. Il est possible qu'avec un montant limité à consacrer aux VÉ, on préfère diminuer l'incitatif au consommateur et prendre ce montant pour le rendre disponible à un programme de sensibilisation. Par exemple, on pourrait diminuer l'incitatif à 6,000$ et prendre la différence, 2,000$, pour le consacrer à des programmes de sensibilisation. C'est un sujet que nous suivrons avec intérêt dans les prochains mois Source: TVA Nouvelles Ce dimanche les membres du Parti Québécois réunis en conseil national ont adopté à l’unanimité une proposition sur l’adoption d’une loi contraignante « Zéro Émission » ayant pour objectif la mise en vente d'une certaine quantité et la mise en disponibilité par tous les constructeurs de tous leurs modèles de véhicules électriques à batterie (entièrement électrique ou hybride rechargeable) disponibles en Amérique du Nord. Rappelons que l’objectif de la loi zéro émission est de forcer les constructeurs automobiles à vendre, au prorata de leur vente, un quota de voiture électrique rechargeable sous peine d’amende salé et ceux dépassant leur quota un crédit. Donc, un principe Bonus-malus. Comme le mentionnait notre membre AVÉQ Alain Querry, instigateur de la proposition : « Une des tactiques des concessionnaires pour éviter de vendre des véhicules électriques est le délais de livraisons de plusieurs mois. D’autres, ne mettent tout simplement pas en vente de modèle électrique ici et pas pour une raison de normes ou autres, non, purement parce qu’ils sont contre l’électrification et conservent leur modèle pour les marchés où il y sont forcés par une loi zéro émission.» Il est spécifié « à batterie » pour exclure d’autres options dont l’hydrogène, car nous sommes en train de construire un réseau de borne de recharge efficace et accessible et qu’à un moment donnée il faut choisir une option, la développer et non s’éparpiller. Comme le mentionne Martine Ouellet, Porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports, de stratégie maritime et d'électrification des transports « Dans notre stratégie d’électrification des transports, Si nous voulons atteindre notre objectif de 200 000 voitures électrique pour 2022 la loi zéro émissions est un des meilleurs outils pour y arriver sans aucun coût pour le gouvernement». Celle qui se présente à la chefferie du Parti Québecois travaille pour l’avancement de notre expertise en électrification des transports a appuyé la proposition. http://martineouellet.quebec/developper-une-economie-intelligente/ Cette proposition démontre l’intérêt marqué pour l’électrification des transports et des mesures concrète pour s’assurer d’avoir accès à un parc automobile électrique varié, abordable et efficace. Un appui important à l'aube d'une nouvelle consultation sur le projet de Stratégie gouvernementale de développement durable révisée 2015-2020. Dans moins d'un mois, le gouvernement provincial débutera une nouvelle consultation particulière sur le projet de Stratégie gouvernementale de développement durable révisée 2015-2020. Cette commission des transports et de l'environnement souhaite entendre différents spécialistes afin de mieux orienter ses politiques dans les prochaines années.
Et pour la 4e fois en moins de 2 ans, l'AVÉQ sera présente à une -autre- commission afin d'y défendre les intérêts des électromobilistes et de faire avancer la cause de l'électromobilité au Québec. Par contre cette fois-ci, les exposés acceptés ne peuvent durer plus de 10 minutes, nous allons donc nous concentrer sur 4 points principaux:
Ce qui nous donne 1 minute d'introduction, 1 minute de conclusion, et 2 minutes par point. Ce sera très serré comme temps, nous devrons donc être extrêmement concis pour que ce soit très clair mais toujours pertinent. Disponibilité des VÉ: Augmenter l'inventaire des concessionnaires et leur variété à travers une loi Zéro Émission qui utilisera la Bourse du carbone afin d'offrir un incitatif aux manufacturiers d'offrir les VÉ qu'ils produisent mais qu'ils n'ont pas nécessairement importé au Québec. Cette loi devra encourager l'électrification et non l'hydrogénation des véhicules, pour le bénéfice des consommateurs. Le consommateur pourra retrouver un inventaire de 90 jours chez son concessionnaire. Cette loi est *nécessaire*, et notre recommandation est *non-négociable*. Incitatifs financiers et sociaux: Retour sur les incitatifs financiers aux particuliers, qui viennent à échéance le 31 décembre 2016. Nous voulons que ce soit revu afin que l'on obtienne un nombre de VÉ sur les routes au lieu d'une date, ce qui sera beaucoup plus concret. 1% des véhicules sur les routes doivent être électriques = 50,000 VÉ. On demandera aussi que 10% du parc de véhicules du gouvernement soit électrique, et que des incitatifs soient mis en place pour que les entreprises visent aussi 10% de leur flotte automobile. Accès aux voies réservées, stationnement de rue gratuit, péages gratuits. Infrastructures: Continuer l'électrification des corridors routiers avec BRCC, offrir des incitatifs aux compagnies qui désirent se procurer des BRCC au lieu de chargeurs 240V pour leurs flottes (livraison du dernier kilomètre, taxis, auto-partage, autobus urbains et scolaires). Penser à offrir une tarification particulière pour les BRCC via Hydro-Québec afin d'éviter les frais de réseau très élevés pour chaque site. Présentement, un site avec une BRCC = 60$ de frais mensuels, alors que pour deux BRCC = peut atteindre 450$ si la pointe est dépassée. - information à contre-vérifier. Sensibilisation: Supporter financièrement un programme provincial de sensibilisation à l'électromobilité, des kiosques publics où les consommateurs peuvent discuter avec un expert des véhicules électriques. Les concessionnaires devraient clairement indiquer qu'ils possèdent des VÉ en inventaire, avec une affiche géante obligatoire "Rabais gouvernemental de 8000$ à l'achat d'une voiture électrique" dans les vitrines. Un "calculateur" officiel du gouvernement devrait être mis à la disposition des vendeurs, qui compare "coût d'acquisition VS coûts mensuels d'utilisation" sur la période d'achat/location démontrant les avantages financiers de rouler électrique, et brochure gouvernementale chez les concessionnaires. Visibilité des VÉ grâce à leur utilisation par les municipalités et les élus, où ces véhicules sont clairement identifiés avec le logo de la voiture électrique créé par le Bureau de l'efficacité énergétique. En 2015, le dossier Loi Zéro Émission sera mené de l'avant par votre Association, car selon nos informations, c'est le moment d'agir afin que cette loi puisse se concrétiser et être appliquée en 2016. Puisque l'AVÉQ est enregistrée comme lobbyiste, des rencontres seront prévues avec les ministères du MTQ, MÉRN, et MDD afin de continuer à faire avancer ce dossier. Comment pouvez-vous aider? Votre député provincial doit être au courant du dossier de l'électromobilité, et nous mettrons à votre disposition à temps opportun une lettre que nous vous demanderons de signer et remettre à votre député pour qu'il sache que ses constituants désirent une loi ZÉ ainsi que des mesures plus concrètes pour faire progresser les parts de marché de ce moyen de transport économique et écologique. Près de 11 000 signatures supportant la mise en place d’une loi ZÉRO ÉMISSION au Québec seront déposées par le Député du Comté de Champlain, M. Pierre Michel Auger, à L’Assemblée Nationale du Québec CE MERCREDI 17 SEPTEMBRE (demain) vers 9h30. L'événement, organisé par Roulezélectrique débutera par un rassemblement au stade municipal de Québec, à compter de 8h00. Des médias seront présents. Vers 8h30 le convoi de VÉ se dirigera vers le site de l'Assemblée Nationale. Le dépôt de la pétition aura lieu vers 9h30. Quelques places sont disponibles dans les estrades de l'Assemblée Nationale, pour voir le dépôt de la pétition. Pour obtenir une place, il faut s'inscrire via un commentaire de l'article publié sur roulezelectrique.com. Source : roulezelectrique.com
Contribution : Richard Lemelin, membre AVÉQ Le conseil d'administration de l'AVÉQ a travaillé d'arrache-pied dans la dernière semaine pour chercher des appuis pour cette pétition qui piétine présentement. Des partenaires majeurs de l'AVÉQ ont répondu à l'appel pour publiciser "Zéro Émission" auprès de leurs membres, en leur expliquant l'importance de cette démarche dans le cadre d'une stratégie sur l'électrification. Nous avons maintenant l'appui officiel de WWF Canada, d'Équiterre ainsi que de son directeur Steven Guilbeault qui en a fait mention sur sa page FaceBook, de la Station-Service Cocktail Transport, et de la firme AddÉnergie Technologies. Sans oublier nos amis chez AQLPA et insideEVs.com qui ont fait de l'excellent boulot. À souligner le travail de bourreau qu'a effectué Sylvain Juteau au niveau des médias généralistes. La pétition en est à 3500 signatures présentement, ce qui signifie que chaque propriétaire de VÉ n'a même pas réussi à convaincre son conjoint/e à signer puisqu'il y a environ 2500 VÉ au Québec. Il faut faire signer ses parents et ses amis. Les appeler au téléphone, offrir de signer pour eux. On devrait déjà avoir 10,000 signatures sur cette pétition en ce moment. Nous avons besoin du mouvement étudiant - vous serez les conducteurs de VÉ de demain, aidez-nous! Si vous êtes étudiants, votre support est essentiel! Il est certain que tous les étudiants de génie au Québec devraient nous appuyer dans nos démarches. L'ETS, Polytechnique, UQAR, McGill, UQTR, Sherbrooke, Laval, qu'attendez-vous? Sans votre appui, nous tournons en rond... Vous connaissez des étudiants dans ces universités? CONTACTEZ-LES! Leur aide est primordiale à ce stade-ci, il ne reste plus beaucoup de temps! Et laissez-nous savoir ce que vous faites dans votre département, dans votre université. Nous allons publier vos appuis. Ne soyez pas en reste! |
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |