Lordstown Motors a mis à jour son plan d'affaires et a partagé plusieurs informations.
Le constructeur de véhicules électriques basé dans l'Ohio a confirmé la signature d’un accord à long terme pour la fourniture de batteries avec LG Chem pour son Endurance. Le nouveau pick-up électrique utilisera un assemblage de cellules cylindriques de format 2170 comme celles utilisées dans le Model 3 et le Model Y de Tesla. La compagnie espère livrer ses premiers pickups dès cette année. Lordstown a déjà entrepris l’assemblage de 57 prototypes bêta, qui seront utilisés pour les tests de collision et pour la validation du véhicule. À l’instar de Tesla, Lordstown a fait l’acquisition d'une énorme usine automobile qu’elle aménagera progressivement. Lordstown rénove actuellement une section de 74 322 mètres carrés de l'ancienne usine GM d’une superficie totale de 576 000 mètres carrés. Lordstown a annoncé son intention de présenter son nouveau pickup électrique en juin et espère démarrer la production dans la seconde moitié de 2022. La nouvelle fourgonnette sera montée sur la nouvelle plateforme de planche à roulettes de l'entreprise, conçue pour faciliter la fabrication de nouveaux véhicules en ajoutant simplement des carrosseries au châssis, auquel sont intégrés tous les composants de la transmission. Le skateboard peut même s’autogérer, tel que confirmé par un récent test effectué par la compagnie. L’ Endurance est spécifiquement destiné aux acheteurs de flottes, et la société a récemment été ajoutée à la liste des fournisseurs de la US General Services Administration, une étape nécessaire pour pouvoir vendre des véhicules aux flottes gouvernementales. Il était crucial pour la compagnie d’accéder à cette accréditation à la lumière du plan du président Biden visant à électrifier le parc automobile du gouvernement fédéral . Charged EVs
Contribution: André H. Martel
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Le PDG de Ford, Jim Farley, a déclaré vendredi que la société envisageait de fabriquer ses propres batteries de véhicules électriques.
Selon l’agence Reuters, lors du virtuel Reuters Automotive Summit, Jim Farley a confirmé : «Nous sommes en réflexion concernant la fabrication de cellules de batterie. Je pense que c'est normal d’y réfléchir pour répondre à l’augmentation de la production de VÉ.» C'est une réponse très différente de celles données par deux autres dirigeants de Ford plus tôt dans l'année, y compris l'ancien PDG Jim Hackett en juillet dernier et le directeur du développement produit et des achats Hau Thai-Tang en août. Thai-Tang avait alors déclaré qu'il n’y avait pas un niveau de production suffisant pour rentabiliser une usine de batteries. Dans une interview avec Green Car Reports avant la présentation de la fourgonnette électrique E-Transit la semaine dernière, Mark Kaufman, directeur mondial de l'électrification de Ford, a déclaré que E-Transit marquait le début d'un potentiel nouveau réseau d'approvisionnement au sein de l'entreprise qui permettrait de profiter d’une intégration verticale pour renforcer le développement des véhicules électriques.
Ford E-Transit 2022
«Nous n’avions pas encore intégré notre système vertical de production pour bâtir les moteurs de la Mustang Mach-E, cependant, nous profiterons du lancement de la Transit pour assurer la production de nos moteurs à l’interne», a-t-il déclaré, « les moteurs et les boites de vitesses proviendront tous deux de notre usine de transmission Ford de Van Dyke à Sterling Heights, Michigan. » Lorsque nous lui avons demandé si ces composants devraient être utilisés dans le prochain F-150 électrique, Haufman a déclaré : «Comme vous pouvez l’imaginer, nous devons assurer la pérennité de notre technologie de façon à réutiliser cette expertise pour des moteurs qui seront réutilisés dans nos futurs véhicules.» Kaufman a expliqué que la Mustang Mach-E avait été un projet spécial au sein de l'entreprise et qu'il était à cette époque logique de se tourner vers un fournisseur, cependant, à mesure que les VÉ prendront de l'ampleur dans l'entreprise et que nous ajouterons des produits, l'intégration verticale deviendra logique pour Ford.
Teaser du prototype Ford F-150 électrique
Ford a annoncé son intention de déployer plus de véhicules électriques commerciaux, de produire un deuxième modèle en plus du Mach-E au Mexique et même de construire jusqu'à 5 véhicules électriques au Canada à partir de 2025 incluant un projet en cours avec Rivian et de produire certains de ses modèles emblématiques en versions électriques. Cependant, contrairement à GM, la compagnie n'a pas détaillé ses intentions ni prévisualisé les véhicules électriques qui ne sont toujours pas prévu avant 2025 et peut-être même plus tard. Kaufman a répondu, lorsqu'on lui a demandé pourquoi il n'y avait pas encore de vue d'ensemble pour Ford. «Plutôt que de faire des prévisions sur 10 ans, nous privilégions une stratégies de divulgation de nouveaux produits pour de plus courtes périodes, seulement une à deux années à venir.
Ford Mustang Mach-E 2021
Le transfert complet vers des batteries de Ford viendra possiblement dans quelques années seulement. Actuellement, une usine LG Chem en Pologne assure la fourniture de batteries pour ses Mustang Mach-E et E-Transit, tandis que SK Innovation devrait fournir des batteries pour le F-150 Electric à partir d'une nouvelle usine américaine, en Géorgie. Kaufman a souligné que si la fabrication de certains composants à l’interne est importante, ce n’est qu’une pièce du puzzle. «Il s’agit de fabriquer plus que des batteries et des moteurs», a-t-il déclaré. «Nous devrons vraiment développer un écosystème numérique intégré et développer pour Ford une plateforme d'essai technologique.»
Ford Mustang Mach-E, mise à jour de téléchargement!
Concernant la Mustang Mach-E, Kaufman a déclaré que même s’ils ont sous-traité une partie du système de propulsion, le travail sur les données, la connectivité et les mises à jour en direct ont permis ce qu'il a appelé «la plus grosse révolution». Kaufman n’a pas précisé les attentes de Ford en matière de volume de ventes aux États-Unis, mais a cependant laissé entendre qu'elles étaient basées sur l'espoir qu’un tiers de tous les véhicules vendus dans le monde d'ici 2030 pourraient être des véhicules électriques. "Utiliser des mesures traditionnelles pour prédire les volumes de ventes futurs ne fonctionne vraiment plus", nous a-t-il dit la semaine dernière, et il a également confirmé que Ford a un groupe de travail permanent qui se réunit chaque semaine pour s'assurer que la compagnie ajuste sa production en fonction de la demande. Ce groupe de travail sera en mesure de donner le feu vert à sa propre production de batteries quand ou lorsque ce sera pertinent de le faire. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
General Motors a annoncé vendredi qu'une enquête était en cours sur le risque d’incendies qui entraînait un large rappel concernant la plupart des modèles Chevrolet Bolt EV 2017-2019 .
Le rappel comprend 68 667 véhicules dans le monde incluant 50 925 modèles aux États-Unis. Étant donné que GM ne connait pas la cause de ces incendies, il ne peut confirmer le pourcentage de véhicules touchés. Pour l'instant, le remède prescrit est en fait un pansement. GM a développé en toute vitesse un logiciel qui permettra de limiter la capacité de recharge maximale du Bolt EV à 90%. Ce qui signifie pour les modèles 2017-2019 ayant une autonomie de 385 km , que celle-ci sera diminuée d’une trentaine de km
Chevrolet Bolt EV 2019 à la borne de recharge publique
GM ne rappelle que les véhicules dont les batteries ont été fabriqués par LG Chem en Corée du Sud. Les Bolt qui sont équipées de batteries LG Chem fabriquées dans son usine de Hollande, dans le Michigan, depuis le milieu de l'année 2019, ne sont pas incluses dans ce rappel; Les Bolt EV de l'année modèle 2020, qui ont été équipées de la nouvelle batterie LG Chem, ne le sont pas non plus, à la suite d’une mise à niveau à 66 kWh offrant une autonomie de 416 km. L'annonce fait suite à une enquête de sécurité lancée par la NHTSA en octobre dernier, en réponse aux rapports impliquant au moins trois cas d'incendies. Jusqu'à présent, cinq cas ont été confirmés, chacun d'entre eux s’est produit lorsque le véhicule était garé avec une recharge complète ou presque complète. «Nous avions déjà entrepris notre propre enquête», a déclaré Jesse Ortega, ingénieur en chef de Bolt EV, lors d'un appel conférence avec les médias annonçant le rappel. Garder les voitures sur la route mais avec une recharge maximale réduite réduit le risque tout en laissant le temps à GM d'identifier le problème et de trouver la solution.
Chevrolet Bolt EV 2019 en pleine charge
La limite de 90% est une réduction temporaire, et GM espère avoir un remède en place dès le début de l'année 2021. GM a publié une page d'information et une vidéo expliquant aux propriétaires comment s'assurer que leur véhicule soit programmé pour se recharger à 90% et pour activer le mode Hilltop Reserve tel que recommandé. S'ils choisissent de ne pas suivre cette directive, GM recommande aux propriétaires de ne pas garer leur voiture dans le garage. Il a également été décidé de cesser la vente de certains modèles, incluant les derniers modèles 2019 disponibles qui devront recevoir les correctifs avant d'être mis en vente, et la compagnie demande aux concessionnaires d’effectuer une mise à jour avant de vendre des Bolt EV d'occasion ou certifiés d'occasion. Les concessionnaires ont également été informés de ce rappel et ils ont également été informés que le nouveau logiciel pour corriger la situation sera disponible dès le 17 novembre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
General Motors prévoit d’embaucher 3 000 nouveaux employés principalement axés sur le développement de logiciels alors que l’entreprise accélère ses projets de véhicules électriques, a annoncé lundi le constructeur automobile.
GM a déclaré que les nouveaux emplois seront concentrés vers l’ingénierie, la conception et la technologie de l’information pour accroître la diversité et l’inclusion et contribuer aux priorités de GM en matière de VÉ et d’expérience client. GM prévoit embaucher jusqu’au premier trimestre de 2021. De nombreux postes pourraient être à l’étranger car GM souhaite étendre ses sites de développement sur la planète. «Au fur et à mesure que nous évoluons et développons notre expertise et nos services logiciels, il est important que nous continuions à recruter et à ajouter de nouveaux talents dans de nouveaux secteurs», a déclaré dans un communiqué, le président de GM Mark Reuss. «Nous voulons clairement démontrer que nous sommes déterminés à poursuivre le développement des logiciels nécessaires pour nos les véhicules électriques, améliorer l’expérience client et développer une main-d’œuvre axée sur l’expertise logicielle.» Le blitz de recrutement intervient alors que le constructeur automobile prévoit se concentrer davantage sur les véhicules électriques, notamment en proposant au moins 20 nouveaux véhicules électriques sur la planète d’ici 2023. GM a annoncé plus tôt cette année qu’elle prévoyait d’ investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques et autonomes d’ici 2025. Ken Morris, vice-président de GM des programmes de véhicules autonomes et électriques, a déclaré aux journalistes lors d’un appel conférence lundi que le constructeur automobile prévoyait rapidement mettre sur le marché au moins deux véhicules électriques après le GMC Hummer EV, qui est le premier véhicule bâti sur la plateforme de véhicules électriques de nouvelle génération de GM incluant la batterie Ultium. «Nous progressons en mode virtuelle aussi rapidement que possible au développement de ces nouveaux véhicules.», a déclaré Morris. «Mais, même virtuellement, nous sommes plus efficaces que jamais.» Les actions du constructeur automobile ont atteint un nouveau sommet pour la dernière année à 39,72 $ USD avant l’annonce de lundi. De plus, l’action a augmenté de 5% lundi midi à la suite du vent d’optimisme créé par l’annonce d’un vaccin Covid-19 et par la confirmation du président élu Joe Biden de soutenir les véhicules électriques. «Nous sommes impatients de travailler avec l’administration Biden et de soutenir les politiques qui favoriseront une plus grande adoption des VÉ dans les 50 États et encourageront les investissements dans la R&D et la fabrication», a déclaré Morris. «En fin de compte, le changement climatique est une préoccupation mondiale et la meilleure façon de supprimer les émissions des véhicules automobiles de l’équation environnementale est d’investir dans un avenir entièrement électrique et sans émissions.» Les 3 000 emplois supplémentaires s’ajoutent à l’annonce précédente de GM pour embaucher 1 100 nouveaux employés dans le cadre d’un investissement de 2,3 milliards de dollars pour développer un partenariat avec LG Chem afin produire des batteries Ultium dans le nord-est de l’Ohio. GM employait environ 164 000 personnes dans le monde en 2019, contre 215 000 en 2015, la société ayant restructuré et réduit ses activités ces dernières années. Michael Wayland CNBC
Contribution: André H. Martel
Tesla Battery Day: attendez-vous à ce que les coûts de la batterie diminuent de moitié d'ici 3 ans23/9/2020
Selon Elon Musk, les changements de forme, les matériaux, la chaîne d'approvisionnement et la fabrication de la batterie pourraient contribuer à des économies révolutionnaires.
Après beaucoup de tergiversations, le Battery Day de Tesla a finalement annoncé plusieurs améliorations qui pourraient réduire de moitié le prix des batteries.
Le PDG de Tesla, Elon Musk, insiste sur le fait qu'il mesure le succès de l'entreprise en fonction de l’accélération vers l’utilisation massive de l'énergie durable. Alimenter les voitures électriques et faire fonctionner un réseau à l'électricité renouvelable nécessite une évolution drastique de la production de batteries. L’objectif de Battery Day était de permettre à Elon Musk de dévoiler étape par étape le processus de production de la batterie qui permettra de réduire les coûts et d’augmenter la productivité. Au total, l’ensemble des percées entraînera une augmentation de 54% de l’autonomie, une diminution de 56% du prix en dollars par kilowattheure et une diminution des investissements en capital requis pour la fabrication. Selon Musk, la mise en opération de ces améliorations devrait prendre plus d'un an, et la réalisation entière du projet devrait être complétée en 3 ans. Dans le passé, des concepts et des améliorations qui n’étaient pas toujours pleinement finalisés ont été présentés au public comme étant opérationnels alors qu'ils ne l'étaient pas . Mais, plutôt que de dévoiler des concepts, Musk est resté fidèle au cadre de Battery Day, en dévoilant les particularités de la conception de la cathode et de l'anode, des chaînes d'approvisionnement en lithium et des boîtiers de batterie en alliage d'aluminium moulés sur mesure. Cette évolution se résume à un gros avantage pour le consommateur: des voitures électriques moins chères et un stockage d'énergie moins cher. "Ce qui me dérange le plus est que nous n'avons pas encore de voiture vraiment abordable", a déclaré Musk. "C'est quelque chose que nous construirons dans le futur." Il a ensuite ajouté que Tesla fabriquera un véhicule électrique de 25 000 USD dans trois ans et il sera entièrement autonome.
Cellules plus épaisses, production plus rapide
La nouvelle ère commence avec une cellule beaucoup plus épaisse, la 4680. Le nouveau design élimine les onglets, ce qui simplifie la fabrication et améliore le rapport puissance / poids. La nouvelle forme ajoute une autonomie de 16% par rapport aux cellules de batterie actuelles de Tesla et réduit le coût par kilowattheure de 14%. En rupture avec le passé, Tesla prévoit fabriquer ces cellules à l’interne. Tesla a développé son entreprise à partir d'un partenariat d'approvisionnement avec le fabricant de cellules Panasonic. Panasonic fabrique des cellules dans la Gigafactory du Nevada, puis Tesla les transforme en packs de batteries conçus pour les voitures et le stockage stationnaire. Actuellement, Tesla bâtit une usine pilote de 10 gigawattheures à Fremont pour fabriquer ses nouvelles cellules. Il faudra un an pour atteindre sa pleine capacité, a noté Musk. Une usine de production complète devrait atteindre environ 200 gigawattheures. Au total, Tesla prévoit produire 100 gigawattheures de ses propres cellules en 2022, pour passer à 3 térawattheures d'ici 2030. Tesla ne prévoit pas que son passage à la fabrication à l’interne nuise à ses relations d'approvisionnement avec ses fournisseurs actuels. Musk a plutôt déclaré lundi que ce serait un plus pour l’entreprise. En effet, Tesla prévoit acheter plus de cellules à Panasonic et aux nouveaux fournisseurs CATL et LG Chem, en plus de sa propre production. Outre la nouvelle conception de la cellule, Musk a décrit une série d'améliorations du processus de fabrication. L'entreprise supprime l'étape d'ajout de solvant, qui nécessite des machines encombrantes ainsi que beaucoup de temps et d'énergie, et la remplace par un procédé à sec. Les observateurs de Tesla avaient émis l'hypothèse qu'il y aurait ce genre d’annonce, basée sur l' acquisition par Tesla en 2019 de Maxwell Technologies , qui travaillait sur un revêtement d'électrode sèche. Musk a cependant noté, que Maxwell avait fait preuve de concept pour le revêtement à sec et que Tesla a déjà fait quatre tests sur la machinerie. «C'est sur le point de fonctionner», a-t-il déclaré, précisant qu'il n'était pas encore prêt pour commercialisation. Ces réformes, ainsi que les progrès des outils de production à grande vitesse et en mouvement continu, amélioreront de 7 fois la production d'une seule ligne d'usine, a déclaré Musk. Améliorations matérielles Tesla fait également des progrès sur de nouvelles conceptions d'anodes et de cathodes. L'entreprise travaille sur une anode en silicium qui, selon elle, augmentera l’autonomie de 20% et réduira les coûts de 5%. La société travaille également sur une cathode à haute teneur en nickel qui élimine le cobalt, ce qui entraîne une autre réduction des coûts de 15%. Mais Tesla veut s’impliquer plus à fond dans la chaîne d'approvisionnement et repense la production de cathodes et d'anodes pour éliminer les étapes intermédiaires inutiles. La société souhaite fabriquer des cathodes en utilisant des fournitures nationales de lithium et de nickel, a déclaré Musk. En fait, Tesla a obtenu des droits miniers sur un gisement de lithium de 10 000 acres aux États-Unis. Une installation pilote de recyclage démarrera au Nevada le trimestre prochain, ce qui pourrait conduire à transformer les anciennes batteries Tesla en nouvelles batteries Tesla. Toutes ces mesures, si elles étaient adoptées, rationaliseraient les chaînes d'approvisionnement et pourraient protéger Tesla des critiques concernant les coûts humains de l'exploitation minière mondiale du lithium et du cobalt. GTM
Contribution: André H. Martel.
Kia Niro EV 2020
Hyundai et le fabricant de batteries sud-coréen SK Innovation s'associent pour offrir la location de batteries de véhicules électriques pour répondre à ce qu’ils ont identifié comme un besoin. Les deux sociétés espèrent développer un écosystème qui inclura la réutilisation des blocs-batteries pour le stockage d'énergie stationnaire, ainsi que pour le recyclage. Ce modèle envisage d’offrir les batteries dans le cadre d'un service de crédit-bail ou de location, a déclaré Hyundai, fournissant aux constructeurs automobiles et aux fabricants de batteries une source de revenu additionnelle en plus de la vente de voitures. Le partenariat vise à renforcer la stabilité de la chaîne d'approvisionnement des batteries et commencera par évaluer l’utilisation des batteries utilisées dans le Kia Niro EV. Quand les batteries seront trop dégradées pour une utilisation automobile, elles pourraient toujours être utilisées pour le stockage d'énergie, a noté le constructeur automobile. Cette utilisation dite «de seconde vie» pourrait fusionner les batteries avec des sources d'énergie renouvelables, leur permettant de collecter de l'énergie pour une utilisation ultérieure, a également été évaluée par d'autres constructeurs automobiles, incluant Renault et Nissan. Toujours selon Hyundai, les batteries pourraient également être recyclées pour extraire des métaux précieux comme le lithium, le nickel et le cobalt. Le projet de location et d'échange de batteries a été présenté il y a bien longtemps par le groupe Better Place * , mais aucune entreprise n'a pu faire une analyse de rentabilisation viable concernant la location de batteries d'une voiture électrique. Seul Nio, un manufacturier chinois semble vouloir développer cette approche. À l’instar de Better Place, elle utilise des stations d'échange de batterie pour attirer les clients découragés par la durée de la recharge. En août dernier, Nio a présenté une option de location de batteries qui permet aux clients de payer une redevance mensuelle en échange d'une réduction substantielle du prix d’achat du véhicule. Cependant, SK Innovation fait actuellement face à un différend juridique avec son collègue sud-coréen LG Chem. Alléguant des violations du secret commercial, LG Chem cherche à bloquer le projet d'usine de batteries SK Innovation dans l’état de la Georgie, qui doit fournir des batteries à Ford et Volkswagen. Selon le Korea Herald, les deux sociétés mènent une guerre d’images à coups de déclarations publiques. Une décision finale sur l'affaire, par un groupe d'experts américain sur le commerce est prévue pour octobre prochain. * Better Place c'est une association entre Shai Agassi et Renault-Nissan qui proposait de vendre des voitures électriques sans batteries, puis de louer les batteries aux consommateurs et de permettre le remplacement pour des trajets plus longs grâce à des infrastructures régionales de stations de remplacement rapide de batteries. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Un rendu de la nouvelle Gigafactory de batteries, proposée en France. (Crédit: Saft)
Total et le Groupe PSA franchissent une autre étape de leur collaboration lithium-ion en lançant formellement la société Automotive Cells. Le géant pétrolier Total et le constructeur automobile Groupe PSA ont franchi une étape importante dans le cadre de leur collaboration pour la fabrication de batteries lithium-ion en mettant sur pied une nouvelle coentreprise et en confirmant les premières nominations à la direction. L'Automotive Cells Company (ACC) est le résultat d'un effort conjoint qui pourrait permettre la construction de deux Gigafactories construites à Douvrin, en France, et à Kaiserslautern, en Allemagne. Total et sa filiale Saft sont à la pointe des efforts qui incluent le conglomérat automobile Groupe PSA, qui comprend les marques Peugeot, Citroën et Opel. Les partenaires, définis comme Groupe PSA / Opel et Total / Saft, détiendront chacun une participation de 50%. La participation de Total / Saft passera à 33% une fois que l'ACC atteindra son plein potentiel commercial. Yann Vincent, directeur industriel du Groupe PSA, a été nommé directeur général d'ACC. Ghislain Lescuyer, PDG de Saft, assurera la présidence du conseil d'administration de l'ACC. Les plans de la nouvelle société ont été annoncés pour la première fois en janvier dernier, soutenus par un capital de départ de 1,3 milliard d'euros (1,53 milliard de dollars) de financement public français et allemand. L'investissement total pour l'ensemble du projet est estimé à 5 milliards d'euros. On a déjà entrepris des travaux de recherche et de développement à Bordeaux et on travaille également à la mise en place d'une ligne de production pilote à Nersac. La ligne de production pilote devrait être opérationnelle fin 2021 et créer 200 emplois qualifiés. Ce léger retard dans l’échéancier du calendrier de production par rapport au projet initial prévu pour la "mi-2021" est attribué à la COVID-19. "La décision de construire la première Gigafactory devrait être confirmée à la fin de la première phase du projet", a déclaré dans un courriel le représentant de Saft. "La décision dépendra de plusieurs aspects, incluant la capacité de réunir certains critères précis de performance de la ligne pilote de production. " Lorsque le projet sera confirmé, la Gigafactory française aura initialement une capacité de production de 8 gigawattheures avant de passer à 24 gigawattheures. La première phase pourrait être opérationnelle en 2023. Une usine sœur, également d'une capacité de 24 gigawattheures, suivrait en Allemagne d'ici 2030. «La création d’un consortium européen de batteries est désormais une réalité», a déclaré Carlos Tavares, président du Groupe PSA. Le plan offrira au Groupe PSA un avantage concurrentiel, a ajouté Tavares. Le président de Total, Patrick Pouyanné, a déclaré que pour sa part, cette décision s'inscrit dans l'objectif du géant pétrolier en transition «de se développer en tant que grande entreprise énergétique, acteur majeur de la transition énergétique». Importance stratégique des batteries en Europe « Même avant l'épidémie de la COVID-19, les constructeurs automobiles européens se concentraient sur le développement de sources nationales de batteries lithium-ion. La pandémie a accéléré les efforts pour atténuer les risques posés par les chaînes d'approvisionnement mondialisées , » a récemment déclaré Mitalee Gupta, analyste principal du stockage chez Wood Mackenzie. La fabrication de stockage d'énergie verte a bénéficié d'un énorme soutien politique et financier des membres de L’UE pour répondre au double objectif de création d'emplois et de protection des constructeurs automobiles du continent. La Banque européenne d'investissement, qui finance des projets alignés sur les priorités politiques de l'UE, a également apporté un soutien majeur. Elle a fourni plus de 400 millions d'Euros à la start-up suédoise Northvolt et a soutenu l’installation de l’usine de LG Chem en Pologne en investissant 480 millions d'Euros supplémentaires. La BEI envisage également un investissement additionnel de 51 millions d'Euros pour la construction d’une ligne de production pilote de la start-up slovaque InoBat. Volkswagen, Citroën, Kia et Jaguar Land Rover ont également des usines de fabrication de véhicules en Slovaquie. La transition vers les VÉ en Europe s'accélère. Les chiffres publiés cette semaine démontrent que les véhicules «électriques rechargeables» ont triplé leur part de marché au deuxième trimestre 2020, par rapport à la même période l'an dernier. L'Association européenne des constructeurs automobiles a déclaré que les véhicules électriques et les hybrides rechargeables représentaient 7,2% des ventes de véhicules neufs contre 2,4% l'année dernière. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
L'investissement ajoutera une nouvelle ligne de production de batteries et augmentera la capacité de production de 10% à la Gigafactory 1 de Tesla.
L'usine produit actuellement environ 35 GWh par an sur 13 lignes de production. Avec la 14e ligne, la production devrait augmenter d'environ 10% à 39 GWh par an. D'après les rapports précédents, nous savons que Panasonic pourrait potentiellement produire jusqu'à 54 GWh par an . «Panasonic augmentera sa capacité de production de batteries pour Tesla l'année prochaine avec un investissement qui devrait dépasser les 100 millions de dollars, a appris Nikkei mercredi. Nous supposons que comme l’usine Tesla, la production de batteries de Panasonic au Nevada en particulier, sont rentables , il est donc tout à fait logique d'augmenter la production et les ventes. Ce serait la première extension depuis 2017. "C’est le temps de faire des investissements majeurs", a déclaré un responsable de Panasonic. Par ailleurs, Panasonic travaille actuellement à modifier la chimie de sa batterie pour augmenter la densité énergétique de 5% cette année et de 20% sur cinq ans . Ce qui est intéressant à propos de l'amélioration de la densité d'énergie des batteries est que si l’on ajoute 5% aux 39 GWh produits annuellement, en supposant que toutes les lignes seraient modernisées, équivaudrait à produire environ 2 GWh de plus par an. Panasonic restera probablement le principal fournisseur de batteries Tesla, et demeurera exclusif en Amérique du Nord, alors qu’en Chine Tesla collabore avec LG Chem, et à plus petite échelle avec CATL. Nous n'avons aucune information à savoir si la nouvelle chaine de production était liée à une augmentation des ventes des Model 3 et Y ou si on a planifié cet ajout pour fournir la production du nouveau Cybertruck ou du Semi de Tesla. Source: Nikkei INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Vendredi dernier, Fisker Inc. a signé un protocole d'entente avec la société canadienne Magna International une entreprise canadienne spécialisée dans l'équipement automobile et sous-traitant pour de nombreux manufacturiers pour la construction de son VUS électrique Ocean à Graz, en Autriche.
Fisker a ensuite confirmé à Reuters qu'il s'attend à signer un accord définitif «dans les prochains mois», permettant à Magna Steyr de produire le Fisker Ocean dès le quatrième trimestre 2022.
Plateforme VW MEB
Il y a à peine une semaine, Fisker rapportait via un document de travail que les négociations avec Volkswagen pour l’utilisation de sa plate-forme MEB destinée à des millions de véhicules électriques abordables étaient interrompues. Magna Steyr produit déjà l'I-Pace dans cette usine pour Jaguar Land Rover et prévoit des améliorations significatives pour 2021. L'I-Pace utilise des batteries LG Chem, alors que Fisker avait également déclaré qu'il prévoyait utiliser ces mêmes batteries pour l'Ocean.
Démonstrateur de technologie Magna e4 (Jaguar I-Pace)
Magna International possède ses propres compétences en matière de véhicules électriques, et plus tôt cette année, elle a démontré qu'elle pouvait augmenter l'autonomie et la capacité dynamique de l'I-Pace en conservant la même batterie, mais en repensant essentiellement l'ensemble du système de propulsion. Magna a confirmé le protocole d'entente à Green Car Reports, mais a refusé d’ajouter d'autres commentaires. Pendant ce temps, Fisker a déclaré à Reuters que la situation avec Volkswagen n'avait pas changé depuis vendredi et qu'elle évaluait également d’autres options de fabrication pour les États-Unis et la Chine. Y a-t-il un lien avec toutes ces négociations? Selon Fisker, il n'y a aucun lien avec l'I-Pace autre que le partenariat de production potentiel. "Ce serait un accord direct entre Fisker et Magna et cette entente n'a rien à voir avec aucun autres clients de Magna", a déclaré Simon Sproule, vice-président des communications de Fisker à Green Car Reports. Fisker prévoit son entrée en bourse grâce à une fusion avec le groupe Spartan Energy Acquisition Corp., une société dite «Chèque en Blanc» qui permettrait potentiellement au constructeur automobile d’être présent plus rapidement sur le NASDAQ. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Une coalition, la Corporate Electric Vehicle Alliance (CEVA) a été lancée cette année sous les auspices de l' organisation d'investisseurs verts le Ceres, dans le but d'accélérer l'électrification du parc automobile aux États-Unis.
Cette décision est importante car elle démontre que la demande pour des véhicules électriques est en constante augmentation sur l’ensemble du territoire national malgré les signaux politiques contradictoires du gouvernement fédéral. Un projet pour inclure les véhicules électriques dans les 50 états américains Les décideurs fédéraux ont repoussé la venue des véhicules électriques sur deux fronts différents. L'un issu du ministère de la Justice, qui remet en question depuis longtemps le rôle de chef de file de la Californie dans la règlementation des émissions automobiles . L'autre vient de la US Environmental Protection Agency, qui a proposé de réduire les normes d'efficacité énergétique et de pollution. La nouvelle coalition CEVA semble conçue pour contourner ces changements de politique en faisant directement appel aux acheteurs de flottes, à commencer par ses propres membres. Parmi les membres acheteurs de CEVA se trouve Amazon, qui subit une pression accrue de la part de ses propres employés pour prendre une position plus agressive envers l'action climatique. Son affiliation avec la coalition CEVA pourrait signifier une position plus proactive sur l'action climatique dans les années à venir. D'autres propriétaires de flottes d'entreprises de la coalition sont également devenus des noms familiers dans le domaine de l'énergie propre et étendent désormais cet intérêt au secteur des transports, notamment AT&T, Clif Bar, IKEA North America et DHL. Comme les services publics d'électricité ont un intérêt direct à encourager les ventes de véhicules électriques, les parties prenantes de l'énergie et de la technologie sont également membres fondateurs, notamment Consumers Energy, Direct Energy, Genetech, LeasePlan, Lime et Siemens . Le nombre de propriétaires de flottes impliqués dans la coalition est relativement faible jusqu'à présent, mais ensemble, ils représentent un nombre important de véhicules. Ensemble, ils pourraient aider à accélérer l'électrification des flottes dans le secteur privé en favorisant des économies d'échelles qui réduisent les coûts pour tous les acheteurs, y compris les petites et moyennes entreprises. Des parcs de véhicules électriques aux acheteurs de voitures individuelles L'impact de l'électrification de la flotte se répercutera presque inévitablement sur le marché des voitures personnelles. Selon Ceres, aux États-Unis, plus de la moitié des véhicules sur la route aujourd'hui sont des véhicules commerciaux. La question est de savoir si les entreprises peuvent être motivées à investir dans des véhicules électriques. À ce sujet, Ceres considère que l’expérience a confirmé la valeur de cet investissement. Ceres présente un argumentaire solide pour les véhicules électriques, citant des coûts de carburant et d'entretien réduits, une protection contre les pics de prix du carburant imprévisibles et une meilleure sécurité du conducteur. En outre, Ceres note que les véhicules électriques peuvent exercer un fort impact indirect sur l'image des entreprises, en améliorant la réputation de la marque et en aidant au recrutement et à la rétention des employés. Signaux mixtes concernant les véhicules électriques Le CEVA a deux objectifs qui se chevauchent. L'un consiste à motiver les constructeurs automobiles à accélérer leurs investissements dans les véhicules électriques. L'autre consiste à travailler avec les décideurs politiques des États et du gouvernement fédéral pour les inciter à appuyer la fabrication de véhicules électriques. Bien que le secteur fédéral soit en pleine mutation, certaines politiques étatiques démontrent déjà des signes clairs de gains substantiels. Quelques jours seulement après le lancement de CEVA, GM a annoncé un nouvel investissement de 2,2 milliards de dollars dans la fabrication de véhicules électriques au Michigan, avec 800 millions de dollars supplémentaires liés aux améliorations de la chaîne d'approvisionnement. Dans un communiqué de presse en janvier dernier, le président de GM, Mark Reuss, a remercié les décideurs politiques du Michigan d'avoir adhéré à la nouvelle initiative. «Le soutien de l'État du Michigan a été un élément clé pour rendre cet investissement possible», a-t-il déclaré, ajoutant que «cet investissement contribue à garantir que le Michigan demeurera l'épicentre de l'industrie automobile mondiale alors que nous nous dirigeons vers un avenir électrifié . " Cette décision a été prise pour donner suite aux investissements antérieurs de GM au cours des derniers mois, incluant un nouveau laboratoire de stockage d'énergie et une nouvelle usine de batteries pour véhicules électriques en partenariat avec la société LG Chem. Réception sélective sur les signaux concernant les véhicules électriques La nouvelle annonce de GM indique également que les constructeurs automobiles accordent peut-être plus d'attention aux signaux politiques émanant du département américain de l'Énergie qu’aux autres branches de l'administration. Alors que l'Environmental Protection Agency des États-Unis a agressivement annulé une longue liste de normes de pollution, le Département de l'Énergie a continué de rechercher des technologies propres tout au long de l'administration actuelle. L'annonce de GM fait suite à une série de nouvelles initiatives de financement importantes lancées par le Département de l'Énergie en janvier, visant à améliorer les batteries de véhicules électriques, à augmenter l'efficacité des groupes motopropulseurs électriques, à réduire les coûts, à étendre le réseau de recharge des véhicules électriques et à intégrer davantage d'options d'électrification dans le secteur du transport. Un nouveau cycle de financement est également intéressant pour l'initiative H2 @ Scale de l'agence pour l'hydrogène. Bien que le gaz naturel soit actuellement la principale source d'hydrogène, le Département de l'énergie a concentré ses efforts sur l'augmentation de la production d'hydrogène renouvelable entre autres pour les véhicules électriques à pile à combustible. Cela comprend les chariots élévateurs à pile à combustible à hydrogène ainsi que les camions et les camionnettes de livraison, un domaine d'intérêt pour Amazon et pour d'autres membres de CEVA. Il semble que le groupe CEVA connaisse un départ canon. Que la Californie soit en mesure ou non de maintenir son rôle de chef de file, tout indique que le marché des véhicules électriques est prêt à accélérer rapidement. Tina Casey Triple Pundit
Contribution: André H. Martel
Hyundai, et sa marque sœur Kia et le fabricant de batteries LG Chem lancent un concours pour recruter des startups spécialisées dans les batteries.
Le "EV & Battery Challenge" sélectionnera jusqu'à 10 startups qui se spécialisent dans les batteries dans le but de développer un partenariat accompagné d’un investissement", a déclaré Hyundai dans un communiqué de presse lundi. Ces startups travailleront avec Hyundai, Kia et LG Chem sur des projets de développement en fonction de leurs expertises technologiques. Hyundai est un partenaire de longue date de LG Chem et a utilisé ses batteries dans plusieurs de ses produits, bien que Kia utilise des cellules d'innovation SK pour certains de ses projets. Les startups pourront tirer parti des ressources des constructeurs automobiles et du fabricant de batteries pour développer leur technologie, tandis que Hyundai, Kia et LG Chem auront un accès rapide à toutes les technologies qu'elles souhaiteront commercialiser. Selon le communiqué de presse, les partenaires sont à la recherche de startups travaillant dans les domaines suivants: "la recharge des VÉ et la gestion de flottes, l'électronique gestionnaire de puissance et leurs composants, les outils de personnalisation, la gestion des batteries, l’ingénierie des systèmes, les matériaux, le recyclage et la fabrication", Les startups peuvent postuler en ligne à compter du 22 juin jusqu’au 28 août 2020.
Kia Niro EV 2020
Les candidats devront passer un examen de faisabilité commerciale, suivi d'entretiens virtuels en octobre. Les finalistes participeront à un atelier de deux jours au centre technologique de Hyundai dans la Silicon Valley en novembre. Hyundai et Kia ont déjà fait équipe avec la société de technologie croate et le constructeur du Supercar Rimac pour le travail de développement de systèmes d'alimentation et pour certains projets spéciaux. Des partenariats comme celui-ci pourraient aider Hyundai-Kia et LG Chem à suivre le rythme de leurs rivaux qui cherchent à améliorer les performances des batteries de VÉ et à mieux contrôler un écosystème de batteries actuellement géré par des fabricants de batteries indépendants. Un rival sud-coréen, Samsung, a annoncé qu'il prévoyait doubler la densité d'énergie de ses batteries avec des batteries à l’état solide. Et la compagnie chinoise CATL a récemment déclaré qu'elle proposait aux constructeurs automobiles une batterie qui aurait une durée de vie de 1.6 millions de km et une garantie de de 16 ans, supérieure aux batteries de Tesla qui répondraient à des spécifications comparables. Il est déjà difficile de produire des véhicules électriques, car les constructeurs automobiles supervisent eux-mêmes la fabrication des principaux éléments du groupe motopropulseur puis les confient à leurs fournisseurs, créant parfois des tensions entre les constructeurs automobiles, les sous-traitants, les syndicats et les fabricants de batteries, selon le pays dans lequel ils sont assemblés. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie de véhicules électriques, General Motors a présenté une nouvelle plateforme avec une batterie de grande capacité. L'Ultium devrait permettre une autonomie de plus de 644 km sur une seule charge. Tous les futurs véhicules zéro émission du groupe utiliseront cette plateforme.
General Motors a dévoilé une nouvelle plateforme combinant un groupe motopropulseur et une batterie haute capacité, pour les futurs véhicules pouvant dépasser une autonomie de 644 km sur une seule charge. Baptisée Ultium, la technologie a été présentée le 4 mars lors d'une conférence de presse. C'est la plateforme de troisième génération pour les véhicules électriques développée par le groupe américain.
Cette plateforme modulaire sera capable de 19 configurations de batteries et d'unités d'entrainement différentes, les batteries étant placées horizontalement ou verticalement selon les besoins des différentes marques du groupe. La capacité de l'Ultium variera de 50 à 200 kWh, ce qui pourrait permettre une autonomie estimée par GM à 644 km ou plus en pleine charge avec une accélération de 00 à 100 km en seulement 3 secondes.
Ces véhicules électriques pourront prendre en charge une recharge rapide allant jusqu'à 200 kW. Le taux de recharge sur les camionnettes pourra quant à lui prendre jusqu'à 350 kW. Ces options seront disponibles pour les tractions avant, arrière ou quatre roues motrices.
General Motors a également annoncé son partenariat avec LG Chem qui lui permettra de diminuer le coût de production des batteries en dessous de 100 $ / kWh, notamment grâce à des cellules à faible teneur en cobalt. Pour réduire les coûts, le groupe souhaite également adapter sa chaîne de production actuelle à la production de véhicules électriques, plutôt que d'en créer une nouvelle. 20 milliards de dollars devront quand même être investis au cours des cinq prochaines années, notamment dans la nouvelle usine de fabrication de batteries de Lordstown (Ohio).
GM prévoit doubler le nombre de véhicules électriques vendus aux États-Unis entre 2025 et 2030, pour atteindre 3 millions d'unités en 2030. Le groupe prévoit assurer la rentabilité de sa nouvelle génération de véhicules.
Les quatre marques de General Motors, Chevrolet, Cadillac, GMC et Buick, prévoient lancer des véhicules électriques. Par exemple, une nouvelle version du Chevrolet Bolt sera disponible chez les concessionnaires d'ici la fin de 2020. L'emblématique Hummer de GMC sera également disponible dans une version zéro émission. L'annonce officielle est prévue pour le 20 mai.
WheelsJoint.com
Contribution: André H. Martel
General Motors a présenté hier sa stratégie VÉ lors de son « Capital Markets Day ». Le président de GM, Mark Reuss, a confirmé que le premier véhicule qui sera bâti sur l'architecture électrique de la prochaine génération de GM sera une Cadillac . Il sera dévoilé en avril.
Reuss a souligné que l'architecture flexible de GM pourra être appliquée à un large éventail de modèles. "Aucun manufacturier ne peut offrir ces niveaux de flexibilité, de vitesse et d'échelle", a-t-il déclaré.
Reuss a pris environ 10 minutes pour présenter la stratégie VÉ de GM dans le cadre d'un évènement qui a duré près de trois heures. Il a promis plus de détails lors d’une journée exclusivement consacrée aux VÉ, le mois prochain. Reuss a laissé entrevoir la stratégie des véhicules électriques en parlant du nouveau système numérique de l'entreprise qui peut gérer "4,5 téraoctets par heure de puissance de traitement des données". Il a déclaré que le nouveau système est cinq fois plus rapide que l'architecture actuelle et qu’il ouvrira la voie à un futur électrique et autonome pour l'entreprise. GM confirme qu’ils dévoileront le premier Cadillac électrique en avril. La division proposera principalement des véhicules électriques d' ici la fin de cette décennie. Et les Cadillac ne seront pas identifiés pas des désignations alphanumériques mais par des noms. Selon Reuss, la clé de leur succès pour l'électrification est essentiellement basée sur une architecture de batteries flexible. Il l'a comparé à un bac à glaçons. "Vous pouvez mettre autant d'eau pour faire autant de cubes que nécessaire", a-t-il déclaré. Reuss a déclaré que le développement de l'ingénierie était pratiquement terminé. Cette architecture nous permet d'utiliser autant de modules que les spécifications du véhicule l'exigent. Six pour un VÉ plus petit, ou nous pouvons aller jusqu'à 8, 10, 12 ou même 24 modules empilés les uns sur les autres. Il permet des améliorations significatives par rapport aux générations précédentes, notamment une plus grande empreinte, des dimensions réduites, une densité d'énergie plus élevée, une conception modulaire flexible et une recharge plus rapide. L'un des plus grands avantages que cette approche nous offre est la possibilité de composer dans n'importe quel programme. Le système nous permet de répondre aux demandes du marché, donc une plus grande ouverture aux futures opportunités. Nous pouvons affronter le marché, quel qu'il soit. Nous pouvons nous ajuster à toutes les demandes. Cela signifie que nous n'aurons pas à créer de nouveaux environnements. Nous échangerons simplement la configuration. Nous pourrons passer rapidement aux variantes X, Y et Z. Nous aurons la possibilité de présenter plusieurs modèles par an.
Grâce à cette approche, GM aura plus de flexibilité et de vitesse que tout autre constructeur automobile. «Le camion électrique à batterie GMC Hummer électrique que nous avons lancé la semaine dernière est un excellent exemple de cette approche», a-t-il déclaré.
Se référant au Hummer électrique, il a déclaré que GM mettra sur le marché 3 versions de moteurs offrant différentes autonomies, différentes gammes, niveaux de performance et prix. Si un client veut un forfait de base, nous l’aurons. Si le client veut plutôt un véhicule pour utilisation hors route, nous l’aurons aussi. Il pense que le Hummer de GMC pourrait être le premier camion électrique du genre disponible sur le marché. Reuss a également défendu l'intégration verticale de GM et la propriété intellectuelle en matière d'électrification. Nous serons le premier équipementier FEO (fabricant d’équipement d’origine) à procéder à une intégration verticale et à fabriquer des cellules de batterie.
Reuss a déclaré que les batteries de GM, développées avec son partenaire LG Chem, pourraient devenir éventuellement une "nouvelle source de revenus pour nous." Reuss a fait écho aux déclarations de Mary Barra, PDG de GM, plus tôt dans la journée, à propos des intentions de l’entreprise de rendre les batteries entièrement recyclables.
La dernière question de la journée lors de la session de questions-réponses était de savoir comment le Hummer électrique pouvait se comparer au Cybertruck de Tesla . Reuss a refusé de commenter sur la question. Il a préféré parler du design extérieur et intérieur du GMC Hummer électrique qui sera révélé le 20 mai. "Nous ne sommes pas là pour se comparer", a déclaré Reuss. "Nous sommes là pour gagner." On assiste encore à des présentations de projets, mais il faudrait que GM cesse de vouloir nous impressionner et passe enfin à l’acte. On a cependant de plus en plus l’impression que GM est sérieux dans ses intentions qui semblent vouloir se concrétiser, mais jusqu'à ce que GM livre des véhicules zéro émission à grande échelle, ces affirmations ne sont que des mots. De plus, il faut se rappeler que la société est toujours solidaire de l'administration Trump contre les lois californiennes sur la pureté de l’air. Les directeurs de l'entreprise devraient atténuer les grands discours en faveur des véhicules électriques et simplement confirmer que GM travaille aussi dur que possible pour assurer un avenir zéro émission et livrer cette promesse. Electrek
Contribution: André H. Martel
Volvo a révélé en octobre, lors du lancement du futur multi segment électrique Recharge XC40, qu'une version électrique de son VUS XC90 pourrait être manufacturée à son usine de Ridgeville en Caroline du Sud, près de Charleston.
Volvo a maintenant confirmé qu'une usine de batteries fera également partie de l’agrandissement de l'usine pour l'adapter à d'autres modèles incluant le XC90 de sa prochaine génération. Tel qu’indiqué précédemment par Automotive News, l'agrandissement sera complété d'ici la fin de 2021 et comprendra une deuxième ligne d'assemblage pour le XC90, ainsi que l'assemblage de batteries au lithium-ion pour le XC90 tout électrique. L'usine est actuellement dédiée à la berline S60.
La Volvo S60 2019 dévoilée en Caroline du Sud
Volvo n'a pas encore précisé si cette opération implique CATL ou LG Chem, les deux principaux fabricants de batteries avec lesquels Volvo a signé des accords mondiaux à long terme en mai dernier.
Volvo a refusé de commenter cette question, mais a communiqué à Green Car Reports la déclaration suivante: «La taille de notre campus de Ridgeville souligne notre engagement à long terme aux États-Unis en tant que marché clé et permettra une croissance continue dans les années à venir, y compris la création d'une usine de production de batteries pour VÉ. Cette nouvelle installation sera un facteur clé pour nous rapprocher de notre objectif de faire en sorte que la moitié de toutes les nouvelles voitures Volvo vendues dans le monde soient entièrement électriques d'ici 2025. »
La Volvo Recharge XC40 2021
Pour atteindre cet objectif, Volvo vise à introduire chaque année un nouveau modèle entièrement électrique.
Le XC90 électrique devrait entrer en production vers la fin de 2022 et être le troisième modèle entièrement électrique de Volvo, après le Recharge XC40 et une berline qui devrait bientôt être dévoilée. Le Recharge XC40, qui partage beaucoup d’éléments avec la Polestar 2 , est due au quatrième trimestre de cette année, et sera offerte à 55 500 USD, moins le crédit d'impôt de 7 500 $ pour les véhicules électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les régions manufacturières du monde qui survivront et prospèreront durant la prochaine décennie seront celles qui adopteront les nouvelles technologies.
L’ensemble de l’industrie automobile mondiale aura besoin de moins d'employés à l'avenir. Les dizaines de milliers d'emplois supprimés en 2019 pour de nombreuses raisons confirment cette tendance. La ceinture de rouille de l'Ohio est en train de devenir un exemple brillant de la façon dont les véhicules électriques pourront sauver et non le détruire des emplois dans l'industrie automobile aux États-Unis.
"Pendant longtemps dans notre communauté, nous avons tenté de bâtir notre futur sur des concepts dépassés ou en déclin", a déclaré le représentant américain Tim Ryan, à propos de la région du nord-est de l'Ohio qu'il représente. "Mais, nous commençons à aller dans la bonne direction", a-t-il déclaré. Selon Bloomberg, l'industrie automobile mondiale pourrait perdre environ 80 000 emplois en passant aux véhicules électriques . L'Ohio comprend ce que signifie une base industrielle en déclin pour ses résidents. Il n’est donc pas question de subir le changement sans réagir. Lorsqu'il se présentait à la présidence, Ryan avait affirmé : « Ne me dites pas que nous ne pouvons pas affronter le déclin de l'industrie des combustibles fossiles. Si nous ne faisons rien, nous ne nous retrouverons devant rien. Que penser d’une industrie qui sciemment, pour des milliards de dollars de profits à court terme, accepte de détruire cette planète? Nous devons inventer les moyens pour sortir de cette situation. Et si nous attendons 2040 pour interdire les véhicules à essence, nous sommes foutus. » S'il était encore dans la course, Ryan serait l'un des plus grands supporters des véhicules électriques. Des signes que l'Ohio va dans la bonne direction! Début décembre, GM a annoncé un nouveau partenariat avec LG Chem pour construire sa propre Gigafactory pour monter ses batteries. L'usine créera 30 GWh de capacité annuelle à Lordstown, Ohio, dans son usine récemment fermée où elle avait construit des voitures à combustion interne pendant un demi-siècle. GM a également vendu une usine à Lordstown Motors, une start-up VÉ affiliée à Workhorse, une société spécialisée pour camions et de fourgonnettes électriques qui a démarré ses activités sous le nom d'AMP Electric Motors en 2007. Lordstown prévoit embaucher plus de 1 100 personnes et de développer rapidement son projet.
Le maire de Lordstown, Arno Hill, a déclaré à Fox News: « Nous espérons que c'est le début d'un grand centre d'électrification de camions dans le nord-est de l'Ohio. Les gens disent que le monde change. Si vous ne suivez pas ce changement, vous allez dépérir et mourir. Nous regardons donc vers l'avenir et faisons ce qui est le mieux pour Lordstown et nos résidents. »
Un laboratoire de test de batterie EV et un programme à l'Université d'État de Youngstown pour former des étudiants à l'industrie de la voiture électrique a été inauguré à proximité, la ville de Youngstown. «Nous voulons prendre notre avenir en main. Une occasion comme celle-ci profite vraiment à nos forces régionales », a déclaré Mike Hripko, vice-président adjoint de l'Université pour le développement économique et les relations gouvernementales. Pendant ce temps, il y a deux semaines à Columbus, la capitale de l'État, des représentants de l'État se sont réunis pour annoncer leur intention faciliter l'adoption des véhicules électriques dans l'Ohio . Ils ont présenté un projet de loi bipartite pour offrir un crédit de taxe de vente annuel de 500 $ pour l'achat d'un véhicule électrique pour un usage personnel; un crédit de taxe de vente annuel de 1 000 $ pour chacune des 10 premiers véhicules électriques pour des fins commerciales; et un crédit de taxe de vente de 1 500 $ pour la construction de bornes de recharge. Le sénateur Michael Rulli de Salem a déclaré qu'il souhaitait que l'Ohio soit parmi les trois premiers États du pays pour l'adoption de véhicules électriques. Une part croissante de ces véhicules sera soit développée ou fabriquée sur le sol de l'Ohio. On a mis trop souvent le blâme sur les véhicules électriques pour justifier des licenciements récents de haut niveau chez Audi, Daimler, Ford, GM et Nissan. En d'autres termes, on se sert des véhicules électriques comme boucs émissaires, plutôt que de blâmer les dirigeants automobiles qui ont manqué de vision. Malheureusement, les victimes de la myopie anti VÉ sont des travailleurs ainsi que tous ceux qui continuent de respirer l’air de plus en plus pollué. Il faut être proactif, comme les dirigeants du nord-est de l'Ohio. Les autres régions qui souffrent de cette situation peuvent rester assis et souffrir face à ce tsunami, ou ils peuvent apprendre de Lordstown. electrek
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Bien que les voitures électriques n'aient pas répondu aux attentes dans les années 2010 comme certains l'avaient prévu, des considérations économiques laissent entrevoir les années 2020 comme la décennie où les véhicules électriques connaitront une poussée de fièvre sur le marché
Batterie lithium-ion Tesla Model S dans un châssis roulant [photo: Martin Gillet via Flickr]
De 2010 à 2019, les prix des batteries au lithium-ion sont passés de 1100 $ le kilowattheure à 156 $ / kWh, soit une baisse de 87%. Pour la période entre 2018 à 2019, cela représente une baisse de 13%.
Ces chiffres faisaient partie d'un rapport annuel publié mardi par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Le rapport suggère également que nous atteindrons la barre des 100 $ / kWh plus tôt que prévu, d'ici 2023. Une batterie est généralement le composant le plus dispendieux d'une voiture électrique. Alors que les constructeurs automobiles ont jusqu'à présent décidé d'ajouter plus de capacité de cellules dans leurs véhicules à mesure que le prix baisse, ils ont aussi la possibilité de développer des batteries à plus faible autonomie à un prix plus abordable. Il y a seulement deux ans, en 2017, le prix moyen d'une batterie au lithium-ion pour véhicule était de 209 $ / kWh , et la BNEF avait précédemment prédit que le coût tomberait en dessous de 100 $ / kWh d'ici 2025. Pourquoi pourrons-nous atteindre cet objectif plus tôt que prévu? Cela s'explique en partie par le fait que le volume des commandes de batteries est devenu plus important, confirmant que les constructeurs automobiles sont maintenant convaincus que le marché mondial des véhicules électriques continuera de croître. La BNEF prévoit désormais que les prix des cellules des batteries chuteront sous la barre des 100 $ / kWh en 2024. Elle constate une baisse continue des prix des cellules et estime que le coût devrait se situer autour de 61 $ / kWh d'ici 2030, sans toutefois insister sur cet objectif plus difficile à évaluer.
Packs de batteries VW
James Frith, l'analyste principal du stockage d'énergie qui a rédigé ce rapport, a déclaré que la BNEF évalue la taille du marché mondial des batteries à 116 milliards de dollars par an, sans compter les investissements dans la chaîne d'approvisionnement. "Cependant, comme les prix des cellules et des packs baissent, les acheteurs en auront plus pour leur argent qu'aujourd'hui", a-t-il souligné.
Alors que les constructeurs automobiles simplifient la conception des véhicules électriques pour se fonder sur des cellules et des modules standardisés qui peuvent être augmentés ou réduits sur les plateformes, comme sur la plateforme MEB de Volkswagen, certaines des pièces auxiliaires comme le système de refroidissement pourront également être standardisées donc seront plus abordables.
Taille du marché du lithium-ion - BNEF, 2019
Les coûts d’opération et de fabrication diminueront également au début de la décennie, ce qui permettra une accessibilité supérieure à ce qui avait été initialement prévu. Pour réduire les coûts de transport et potentiellement éviter les droits d'importation, davantage de fabricants de batteries construisent leurs usines près des manufacturiers. SK Innovation, par exemple, construit une usine en Géorgie qui fournira l’usine de véhicules électriques de VW au Tennessee, tandis que LG Chem et GM viennent d'annoncer une usine de coentreprise en Ohio. Et le géant chinois de la batterie CATL a déclaré qu'il envisageait aussi de s’installer aux États-Unis.
Au cours de la deuxième partie de la décennie, la croissance sera assurée par l'expansion des installations existantes, les améliorations de l'équipement de fabrication et les améliorations de la qualité des matériaux. La poursuite de la baisse des prix des cellules aura des effets cruciaux qui seront bénéfiques au-delà des véhicules de tourisme. Cela devrait rendre plus attrayant l'électrification des véhicules de livraison commerciaux, souligne la BNEF. Grâce à ces baisses de coûts, les constructeurs automobiles pourront bientôt faire profiter de nouvelles options aux consommateurs, prévoit la firme, comme des cycles de vie plus longs à un coût moindre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
GM a annoncé jeudi la création d’un partenariat avec le Coréen LG Chem pour la fabrication de batteries pour véhicules électriques impliquant un investissement commun de 2,3 milliards de dollars américains et la création de 1100 emplois en Ohio.
Les deux sociétés promettent un meilleur coût par kWh dans les futurs véhicules électriques de GM.
Ensemble, les deux sociétés investiront jusqu'à 2,3 milliards USD pour la création d'une nouvelle coentreprise à parts égales pour la construction d’une nouvelle usine de batteries dans la région de Lordstown, dans l'Ohio, où GM a récemment vendu son usine à une startup du secteur des véhicules électriques, la compagnie Lordstown Motors. L'usine disposera d’une capacité de production de plus de 30 gigawatts avec une possibilité d'extension, ce qui en fait une Gigafactory, terme popularisé par Tesla et utilisé pour la première fois dans le Gigafactory 1 de Tesla au Nevada. L’accord entre GM et LG Chem est similaire à l’accord entre Tesla et Panasonic visant à construire des cellules de batterie, mais avec quelques différences. Tesla est propriétaire de l’ensemble de l’usine et loue de l’espace à Panasonic, qui produit des cellules de batterie que Tesla achète et installe ensuite dans ses batteries. En revanche, GM et LG Chem seront co propriétaires, mais comme Tesla et Panasonic, GM fabriquera les packs et LG Chem se chargera de la production de cellules de batterie. GM estime que la nouvelle usine permettra d’atteindre de nouveaux coûts de batteries à la fine pointe de l'industrie: «La collaboration comprend également un accord de développement conjoint réunissant deux chefs de file de la science des batteries pour développer et produire des technologies de batterie avancées, dans le but de réduire les coûts de production des batteries à des niveaux sans précédent dans l’industrie.» Lors d’une conférence téléphonique, les partenaires ont confirmé que leur objectif était de produire des batteries sous la barre des 100 $ / kWh, leur permettant de produire un VÉ à un coût moindre que l’équivalent d’un véhicule à combustion interne alors que ceux-ci ont déjà des coûts de maintenance inférieurs aux véhicules à combustion. Ce chiffre de 30 GWh représentera 30% de la capacité de 100 GWh que LG prévoit atteindre d’ici à fin 2020. C’est suffisant, selon eux, pour construire 2 millions de batteries de véhicules électriques de 50 kWh. L'usine devrait fournir les batteries des prochains véhicules électriques de GM basés sur sa nouvelle plateforme électrique BEV3, y compris une nouvelle Cadillac électrique : GM a également déclaré que les batteries alimenteraient un tout nouveau camion électrique dès l'automne 2021, tel qu’annoncé récemment. Les partenaires confirment que la construction de la nouvelle usine débutera dès juin 2020. Une fois terminé, l’usine devrait avoir la capacité de production totale de cellules de batterie de LG Chem de plus de 100 GWh par an. Voici le communiqué de presse complet: General Motors et LG Chem s'associent pour créer un avenir entièrement électrique et créer des emplois dans l'Ohio La coentreprise établira une usine d’assemblage de cellules de batterie sur un site de production situé dans la région de Lordstown, dans le nord-est de l’Ohio, qui créera plus de 1 100 nouveaux emplois.
General Motors (NYSE: GM) et LG Chem ont annoncé jeudi leur intention de produire en série des cellules de batteries pour les futurs véhicules électriques. Ensemble, les sociétés investiront au total 2,3 milliards de dollars par l’intermédiaire d’une nouvelle coentreprise à parts égales. Cette usine ultramoderne utilisera les procédés de fabrication les plus avancés sous un même toit pour produire efficacement des cellules , avec un minimum de déchets, et bénéficiera d'importantes économies d'échelle tout au long de la chaîne de production. L'usine sera extrêmement flexible et capable de s'adapter aux progrès continus de la technologie et des matériaux. L’entente comprend également un accord de développement conjoint réunissant deux chefs de file de la science des batteries pour développer et produire des technologies de batterie de pointe, dans le but de réduire les coûts des batteries à des niveaux jamais atteints. Cette annonce, ainsi que la vente récente du complexe de fabrication de GM à Lordstown, dans l'Ohio, à Lordstown Motors Corp. pour la production de camions électriques, positionnent le Nord-Est de l'Ohio et la Mahoning Valley comme un pôle majeur de la technologie et de la fabrication de véhicules électriques. «Grâce à cet investissement, l'Ohio et ses effectifs hautement compétents joueront un rôle clé dans notre cheminement vers un monde sans émissions polluantes», a déclaré Mary Barra, présidente et chef de la direction de GM. «L'association de notre expertise en matière de fabrication avec la technologie de pointe des cellules de batterie de LG Chem contribuera à accélérer notre quête vers un avenir entièrement électrique. Nous sommes impatients de collaborer avec LG Chem sur les futures technologies de cellules qui continueront à améliorer la valeur que nous fournissons à nos clients. " En plus d'intégrer verticalement la fabrication de cellules de batterie aux États-Unis, LG Chem aura accès à un personnel expérimenté. Il bénéficiera également d'un flux de production dédié de futurs véhicules électriques à partir de la prochaine génération de véhicules électriques de GM, y compris un tout nouveau camion électrique à l'automne 2021. «Notre coentreprise avec le constructeur américain n ° 1 nous préparera davantage à la croissance espérée du marché nord-américain des véhicules électriques, tout en nous donnant une vision de l'écosystème plus vaste des véhicules électriques», a déclaré Hak-Cheol Shin, vice-président et directeur général de LG Chem. «Notre longue expérience avec General Motors a prouvé notre expertise collective dans ce domaine, et nous sommes impatients de poursuivre cette quête de zéro émission." Cet accord fait suite à l'investissement de 28 millions de dollars de GM dans son laboratoire de batteries à Warren, dans le Michigan, annoncé à la fin de l'année dernière. Il s'ajoute également aux investissements manufacturiers dans l'Ohio annoncés plus tôt cette année et totalisant environ 700 millions de dollars, ce qui créera environ 450 emplois à Toledo, Parma et Brookville, dans l'Ohio. L'inauguration des travaux devrait avoir lieu vers juin 2020. electrek
Contribution: André H. Martel
Lors de présentations précédentes et lors du lancement de la Ford Mustang Mach-E 2021, la société a déclaré à plusieurs reprises que le VUS électrique qui s'ajouterait à sa gamme de voitures ne serait pas une voiture pour répondre à des normes habituelles de conformité.
Ces voitures dites de conformité sont définies comme des voitures électriques à faible volume, vendues en quantités minimes pour répondre aux exigences règlementaires, et qui ne répondent généralement pas à une vision du futur et souvent négligées par leurs constructeurs. Pour vérifier la véracité de l'affirmation de Ford concernant le Mach-E, nous empruntons les mots de Chelsea Sexton, avocate de longue date des VÉ. Ce ne sera pas une voiture pour répondre à des normes de conformité, suggère-t-elle, si le véhicule est commercialisé, stocké et vendu dans les 50 États, en quantité suffisante.
Ford Focus Electric 2018
Mach-E sera définitivement une voiture qui sera disponible dans les 50 états, selon Ford. Mais qu'est-ce qui constitue le volume? Ford n'a vendu qu'environ 1 000 Focus Electrics par an pendant près de 10 ans. C'était clairement une voiture de conformité.
Objectif: 50 000 Mach-E par an En fin de compte, Ford a proposé diverses informations pour répondre à cette question. Le plus spécifique est venu dans un tweet du journaliste de Detroit News , Ian Thibodeau, lors du salon de l'auto de Los Angeles: Il a cité Joe Hinrichs, président de l’industrie automobile chez Ford, lors d’une réception organisée deux nuits après le lancement mondial de la voiture. Hinrichs a affirmé que Ford produirait environ 50 000 Mustang Mach-E EV au cours de la première année de production. Hinrichs a expliqué que cette limitation était "due à la disponibilité des batteries". Capacité de la cellule et contrats Cela suppose, bien entendu, que les acheteurs pourraient faire l'acquisition plus de 50 000 Mustang Mach-E lors de la première année de production de la voiture. C'est une proposition discutable, puisque seulement Tesla a jusqu'à présent, vendu autant de véhicules électriques au cours d'une seule année. Et les concessionnaires franchisés, y compris ceux de Ford, ont toujours été hostiles à l'idée de vendre des véhicules électriques. Bien que, comme nous l’avons déjà souligné, plusieurs caractéristiques de la Ford Mustang Mach-E 2021 soient différentes de leurs traditionnels véhicules électriques. Toutefois, en supposant que la demande soit là, 50 000 voitures constituent un volume réalisable pour lequel Ford aurait pu passer un contrat avec le fournisseur LG Chem pour l’achat de cellules de batterie. Bien que nous n’ayons pas été en mesure de le confirmer, les rumeurs indiquent que les cellules du Mach-E seront fabriquées dans une nouvelle usine LG Chem récemment ouverte à Wroclaw, en Pologne.
Ford Mustang Mach-E 2021, Salon de l'auto 2019
L’usine de Wroclaw prévoit d’augmenter la production de cellules jusqu’en 2022, pour atteindre un total de 70 gigawattheures, ce qui donnera à Ford une certaine flexibilité à la hausse. LG Chem pourrait également livrer des cellules d'une autre usine ailleurs dans le monde. Elle possède de nombreux sites de production à travers le monde et prévoit en bâtir encore plus.
Ce chiffre de 50 000, bien sûr, est un objectif planétaire. Les ventes commenceront en Amérique du Nord et en Europe, suivies par la Chine. Aux États-Unis, les ventes devraient représenter au moins la moitié de ce total, peut-être davantage au cours des premiers mois. Un ingénieur de Ford, Kelly Olsen, a déclaré que la compagnie planifiait en moyenne 500 Mach-E par État, bien qu'un nombre beaucoup plus importante irait en Californie. Globalement, a-t-il déclaré, cela représente 25 000 ou plus pour les États-Unis et jusqu'à 25 000 pour tous les autres marchés mondiaux. Calcul des crédits d'impôt Aux États-Unis, des ventes estimées de 25 000 à 30 000 véhicules Mach-E par an concordent avec une autre information issue des informations concernant la Mach-E du salon de Los Angeles, visant les incitatifs fiscaux pour l'achat de véhicules rechargeables. Ford a précisé que le Mach-E serait éligible au crédit d’impôt fédéral total de 7 500 $ lorsqu’il serait mis en vente vers la fin de 2020. Interrogé par les journalistes sur la durée de ce crédit, un dirigeant de Ford a laissé entendre qu’il resterait à la société environ un an de crédits une fois que la Mustang sera mise en vente. Même si Ford n’avait pas encore répondu aux demandes concernant son rapport trimestriel sur les ventes de véhicules hybrides rechargeables et hybrides aux États-Unis, selon le site EV Adoption, 116 000 véhicules hybrides électriques et hybrides rechargeables avaient été vendus au 30 juin dernier.
Ford Fusion Energi 2019
À l'heure actuelle, Ford vendrait jusqu'à 2 000 hybrides rechargeables Fusion Energi par mois et on ajoutera bientôt aux ventes des versions rechargeables Grand Touring des Lincoln Aviator et Corsair et des hybrides rechargeables Ford Escape Sport. À compter du 1 er juillet de cette année et jusqu’au 30 septembre 2020, Ford pourrait vendre 20 000 Fusion Energi ou plus, voire un nombre équivalent aux trois autres véhicules combinés.
En gros, cela porterait à 150 000 ou 160 000 le nombre de crédits utilisés au quatrième trimestre de l’année prochaine. Cela laisse de la place pour 25 000 ventes de Mach-E, soit une valeur estimée à un an, en incluant les livraisons des hybrides rechargeables. Ce n’est qu’alors que Ford atteindrait la limite des 200 000 unités, ce qui signifie que les crédits commenceraient à disparaître deux trimestres plus tard. Alors que la gamme Mustang classique est construite à Flat Rock, dans le Michigan, le VUS électrique Mach-E sera fabriqué au Mexique, dans l’usine de montage de Ford à Cuautitlan. Il semble logique qu’une version Lincoln du même véhicule soit construite également là-bas, même si rien n’a encore été dévoilé à ce sujet pour le moment.
Ford Mustang Mach-E 2021, Salon de l'auto 2019
Alors que l'usine de Flat Rock devait hériter de deux véhicules électriques supplémentaires au début des années 2020, les détails du contrat récemment négocié entre Ford et le syndicat United Auto Workers indiquent que le futur pick-up électrique F-150 sera construit à Dearborn. Par contre, la camionnette Transit viendra de l'usine de Kansas City. Il y a aussi un véhicule portant le logo Lincoln qui pourrait provenir de l'usine de Rivian dans l'Illinois .
Enfin, Ford construira au moins deux autres véhicules électriques sur l’architecture du «skateboard» qui sous-tend le Mach-E. La société a qualifié cette plateforme de l'une de ses cinq architectures principales pour les années 2020. En 2023, il est prévu de lancer au moins deux véhicules électriques supplémentaires de la taille du Ford Edge et du Lincoln Nautilus actuels. Bien que ceux-ci aient été initialement étiquetés pour Flat Rock, il semble maintenant qu'ils seront affectés à l'usine de montage de l'Ohio, qui construit en ce moment divers camions commerciaux. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
GM a annoncé il y a deux semaines qu'il soutiendrait la suppression des normes d'émissions de véhicules électriques de Donald Trump en se rangeant du côté de l'administration face à la Californie.
On pourrait penser que GM, avec ses initiatives pionnières Bolt EV soutiendrait la réduction des émissions. Mais quelque chose ne semble plus tourner rond chez GM concernant les véhicules électriques depuis ces dernières années. Le dernier indice est l’annonce selon laquelle la société mettrait bientôt sur le marché un véhicule multi segment, le Menlo, qui aurait pu être très compétitif sur le marché américain mais qui ne sera offert qu'en Chine. Vendredi, GM a annoncé la venue de la Chevrolet Menlo EV, qui aurait une autonomie de plus de 320 km. Ce pourrait être une voiture très convaincante pour les États-Unis et, selon les spécialistes GM aurait déjà dû commercialiser ce véhicule sur le marché américain. La Chevy Menlo EV arbore le design athlétique du véhicule concept tout-terrain sportif FNR-X de Chevrolet, qui illustre la passion de la marque pour l'innovation et l'ingéniosité». Dans la classe des multi segments, GM a précédemment décrit sa Bolt comme un micro-multi segment. Mais au mieux, c'est un véhicule à hayon. De manière réaliste, la Bolt ferait mieux en Europe, où les petits véhicules foisonnent sur la route. C’est dommage que GM ait vendu Opel au groupe PSA, avec sa variante Ampera E Bolt, alors que les ventes commençaient à décoller. Zoe de Renault, le véhicule électrique le plus vendu en Europe, ne tient pas la route comparativement à la Bolt 2016, incluant son modèle 2020. Aux États-Unis, les microvoitures ne sont pas populaires. Pour aggraver les choses, le réseau de concessionnaires Chevy fait la promotion de voitures et de camions de plus en plus gros. GM a annoncé le Menlo pour la première fois en août sans mentionner les deux véhicules électriques que GM était censé mettre sur le marché en fonction de leurs recherches et développements en matière de véhicules électriques. Le constructeur automobile avait également promis de lancer dans les 18 prochains mois deux nouvelles voitures électriques basées sur la Bolt EV. Cependant, il n’est toujours pas question de ces nouveaux véhicules électriques pour le marché nord-américain, même si GM a annoncé la mise en production de la Buick Velite 6 EV et Baojun E200, deux véhicules exclusivement chinois fabriqués en Chine par des coentreprises, alors qu’aucun de ces véhicules n’est issu du concept de la Chevy Bolt EV. Cependant, il semble que GM travaille sur une version utilitaire du Bolt EV, ce qui est probablement ce que GM avait vraiment en tête dans son annonce de 2017. En outre, GM a déposé une marque «Bolt VUÉ» plus tôt cette année. Le mois dernier, lors du lancement de la Bolt EV 2020, on remarquait que la seule différence par rapport au prototype Bolt de 2016 était que les cellules LG Chem avaient amélioré leur portée de 10%. GM a annoncé son intention d'investir 300 M $ dans son usine d'Orion, où est fabriqué la Bolt, afin de fabriquer un autre VÉ basé sur le modèle. GM a également annoncé que son prochain véhicule américain serait une Cadillac, l’image ci-dessous étant un teaser. GM envisage également de relancer sa marque Hummer avec un VÉ revampé.
Quelque chose semble avoir très mal tourné chez GM. Les véhicules électriques promis ne se matérialisent pas sur le marché américain et le fabricant est maintenant à la traîne en ce qui concerne l'adoption des véhicules électriques, même s'il a été le pionnier du marché des véhicules électriques à longue portée abordables il y a près de 4 ans. Son seul véhicule électrique, le Bolt, devrait être mis à jour, ses subventions fédérales arrivent à la fin, la batterie 2016 Bolt + 10% est de moins en moins compétitive. Les investisseurs sont furieux et implorent le constructeur d’investir dans les véhicules électriques.
Le Menlo pourrait être un multi segment parfait pour Chevy à 35 000 USD et pourrait même bien se vendre dans les versions haut de gamme avec une version à traction intégrale. Pourquoi GM n'annonce-t-il même pas un autre véhicule électrique aux États-Unis? Aux États-Unis, GM fait maintenant pression pour des normes d'émissions que les écologistes estiment inacceptables, alors qu'en Chine, ou le gouvernement veut plus de véhicules électriques, GM annonce plus de VÉ. Reconnu initialement comme un leader des véhicules électriques aux États-Unis, GM est devenu l'un de ses plus puissants détracteurs. Les membres du conseil d'administration de GM, devraient exiger des réponses ou des lettres de démission de Mary Barra et Mark Reuss. electrek
Contribution: André H. martel
Le multi segment électrique Ocean de Fisker prévu en 2021 avec toit solaire et intérieur végétalien6/11/2019
Le prochain multi segment électrique de Fisker a maintenant un nom: Ocean. Le nouveau modèle, qui selon Fisker sera le véhicule le plus durable au monde, sera officiellement dévoilé en janvier.
Contrairement à l'ambitieux produit phare d'EMotion, Ocean ciblera le marchés qui offrent des gros volumes avec un prix de départ inférieur à 40 000 USD. Pour cela, vous disposerez d'une autonomie d'environ 445 km, d'un intérieur constitué de matériaux recyclés et végétaliens et d'un toit solaire de pleine longueur qui, selon Fisker, permettra d’augmenter votre autonomie moyenne de 1 600 km par an. Ocean devrait s'insérer dans le segment des VUS compacts classiques, avec une longueur totale comparable à celle d'un Honda CR-V ou d'un Toyota RAV4 ou de Tesla Model Y . Grâce à son architecture de VÉ, il devrait offrir plus d’espace intérieur et d’utilisation que les modèles à essence. Fisker a même réaffecté le devant de Ocean au point où un capot n'est même plus nécessaire; le panneau avant est fixe et recouvre les composants électroniques auxquels il ne sera plus nécessaire d'accéder régulièrement. À l’intérieur, Ocean sera conçu de moquettes recyclées en nylon régénéré, de composants végétaliens 100% en polyuréthane avec renfort en rayonne renforcée et de Dinamica «éco-suède» en polyester recyclé et autres plastiques de consommation. Selon M. Fisker, Ocean utilisera également le caoutchouc récupéré dans le recyclage des pneus, bien que l’annonce ne précise pas les détails.
Teaser pour VUS électrique Fisker Ocean
Les éléments mécaniques sont encore un peu flous, mais ces informations devraient être bientôt disponibles. Pour l'instant, il est question d’une autonomie de base de 400 à 480 km qui pourra être augmentée par un prolongateur d'autonomie et que la capacité de la batterie sera d'environ 80 kilowattheures. La batterie devrait être fournie par LG Chem. Ocean sera disponible en versions à traction arrière et à traction intégrale. Fisker s’appuiera sur Ocean pour assurer sa rentabilité et la création de sa marque, tout en poursuivant le développement de sa berline phare EMotion, d’une valeur de 129 000 USD . Le VÉ qui offre une autonomie de 645 km devrait utiliser une technologie de batterie à électrolyte qui est toujours en préparation. La dernière annonce indique que Fisker veut débuter la livraison des voitures tôt en 2022. Les premiers véhicules devraient sortir de la chaîne de montage au plus tard en 2021; Il n’a cependant pas encore été mention d'un lieu de production. Ocean sera officiellement dévoilé lors d'un évènement privé prévu le 4 janvier 2020, mais les acheteurs pourront faire un dépôt lors du lancement de l'application de Fisker et lorsque sa tarification seront révélés le 27 novembre prochain. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le sud-coréen LG Chem, l'un des principaux fabricants de batteries de véhicules électriques, s'attend à ce que les ventes mondiales de véhicules électriques soient quintuplés par rapport aux niveaux de 2018, représentant environ 15% des ventes mondiales de véhicules en 2024.
LG Chem, qui compte General Motors et Volkswagen parmi ses clients, prévoit également une diminution du coût de production des batteries, qui représente environ un tiers du prix des véhicules électriques et constituent l’un des plus grands obstacles à l’adoption généralisée des véhicules électriques. Les coûts passant à 100 $ le kilowatt heure en 2025 comparativement à 200 $ en 2015.
Lors d'une conférence à Séoul, le PDG de LG Chem, Kim Jong-hyun, a déclaré que des règlementations plus strictes en Europe et en Chine, en particulier à partir de l'année prochaine, ainsi que la venue des véhicules autonomes et des services de covoiturage allaient servir de catalyseurs à la croissance rapide des VÉ. Il s’attend également à ce que les constructeurs automobiles proposent des modèles de voitures électriques plus abordables, ce qui favorisera la croissance du marché, qui a jusqu’à présent été alimenté par des subventions gouvernementales. Selon LG Chem, les ventes de véhicules tout électriques et de véhicules électriques hybrides rechargeables devraient passer de 2,4 millions l'an dernier à 13,2 millions en 2024, ce qui représenterait 15% des ventes totales de véhicules cette année-là. Le fabricant de batteries sud-coréen LG Chem Ltd a annoncé investir 500 milliards de won (424,03 millions USD) pour construire une usine en Corée du Sud afin de produire du matériel cathodique pour les batteries lithium-ion. LG Chem envisage de débuter la construction de son usine l'année prochaine dans la ville de Gumi, dans le sud-est de la Corée du Sud. La production de cathodes commencera à partir de la fin de 2022, a déclaré un responsable de la société. Reuters
Contribution: André H. Martel
Alors que des dizaines de milliers de membres de United Auto Workers étaient en grève lundi matin, des détails ont été révélés sur l'offre de General Motors aux travailleurs de l'usine de véhicules électriques.
Dans l'offre de GM à soumis à l'UAW, on retrouve une camionnette électrique, possiblement une nouvelle usine dédiée à la fabrication de batteries aux États-Unis et des offres pouvant inclure des groupes motopropulseurs électriques.
Le porte-parole de GM n'a pas commenté le rôle des véhicules électriques dans les négociations, mais GM a publié une brève déclaration lundi après-midi qui confirmait que: «Les négociations ont repris. Notre objectif est de parvenir à un accord qui construise un avenir solide pour nos employés et notre entreprise. »
VUS multisegment électrique Cadillac basé sur la plate-forme modulaire GM BEV3
En juin, le président de GM, Mark Reuss, a confirmé que le constructeur automobile travaillait sur une camionnette électrique qui serait basée sur la plate-forme BEV3 de GM qui pourrait éventuellement servir de base à un Cadillac VUS électrique en 2023.
"Nous aurons une gamme complète de produits électriques, y compris une camionnette actuellement en développement", a-t-il déclaré en juin, selon un rapport publié par WardsAuto . Cela permettrait à GM de rester compétitif parmi les nombreux constructeurs de véhicules électriques désireux de lancer ce style de carrosserie populaire avec un groupe motopropulseur électrique au début de la prochaine décennie. Ford son traditionnel rival et maintenant Rivian ont annoncé leur intention de construire des camionnettes électriques qui seront vendues vers 2021. Les deux partenaires se sont même s’associés pour développer un VUS électrique , qui devrait être sur le marché dans une annnée ou deux. Avant que Ford n'investisse des centaines de millions dans Rivian plus tôt cette année, les rumeurs dans les médias laissaient entendre que GM avait tenté de négocier avec Rivian un partenariat similaire, mais les discussions auraient échoué peu de temps avant l'annonce de l'accord avec Ford.
La dernière Chevrolet Cruze construite à l'usine GM Lordstown
Les intentions de GM concernant une usine de batteries syndiquée en Amérique du Nord sont moins claires. Dans un communiqué publié lundi, GM a déclaré avoir des solutions pour ses usines du Michigan et de l'Ohio, notamment l'usine de Lordstown (Ohio), fermée en mars, ou était assemblée la Chevy Cruze, et Detroit-Hamtramck, où la Chevrolet Volt était assemblée. Ces usines pourraient être converties en usine de batteries, bien qu’il ne soit pas certain que cette option ait été présentée à l'UAW.
Le mois dernier, GM a obtenu une subvention fédérale pour développer une batterie à électrolyte solide pour les futurs groupes propulseurs électriques, y compris les camions. Le seul véhicule électrique de GM vend aux États-Unis est le Bolt EV, qui utilise des cellules de batterie fournies par LG Chem développées conjointement par GM. En juillet, LG Chem a annoncé qu'elle envisageait de construire une deuxième usine aux États-Unis, en plus de son site à Holland, dans le Michigan. L'usine emploie environ 900 personnes. GM assemble ses blocs de batterie lithium-ion dans son usine de Brownstown, dans le Michigan, mais a licencié environ 50 travailleurs en décembre. L'offre de GM pour des programmes supplémentaires dans les usines d'UAW inclut possiblement le montage de groupes motopropulseurs hybrides ou électriques, bien que la société ne l’ait pas encore confirmé. Green Car Reports
Contribution : André H. Martel
Ayant pour objectif de construire 22 millions de nouvelles voitures électriques sur 70 modèles d'ici 2030, Volkswagen est inquiet face aux approvisionnements en batteries.
Alors que de plus en plus de constructeurs automobiles planifient de construire de nombreuses voitures électriques, il semblerait que l’on ne réussisse pas à produire les batteries nécessaires pour alimenter toutes ces voitures, ce qui entraîne une pénurie de batteries, une concurrence accrue, des ventes limitées de certains modèles de véhicules électriques et potentiellement une hausse des prix.
Bloomberg rapporte que le projet d’acquisition de batteries pour une valeur de 56 milliards $ pour tous les nouveaux modèles électriques de VW sont maintenant à risque maintenant que Samsung veut réduire son contrat d'approvisionnement avec le constructeur automobile à cause d’une mésentente sur le calendrier de livraison .
Samsung devait fournir des batteries pour 200 000 VW électriques ou plus, basé sur l’hypothèse selon Bloomberg qu’il était question de batteries de 100 kilowattheures qui devaient être légèrement supérieures à celles de l’Audi e-tron qui viennent d’être commercialisées, et de la taille des batteries les plus performantes de Tesla. Étant donné que de nombreux nouveaux véhicules VW utiliseront des batteries plus petites de 48 kWh, le changement est susceptible d’impliquer beaucoup plus de voitures.
VW avait confirmé que Samsung serait son fournisseur pour ses modèles électriques qu’elle envisageait de construire en Europe, avec LG Chem, qui fournit des batteries pour l’Audi E-tron Quattro, et SK Innovation et pour d’autres marchés, elle collaborerait avec le groupe CATL (Contemporary Amperex Technology Co. Limited, une entreprise technologique chinoise). Les pénuries de batteries et les conflits entre VW et LG Chem ont eu une incidence sur la production d'e-tron dans l'usine d'Audi en Belgique et persistent depuis l'automne dernier. Elon Musk, président-directeur général de Tesla, a également déclaré que les restrictions d'approvisionnement en batteries de son partenaire Panasonic constituaient une contrainte pour la production de son Model 3. Un rapport publié en avril par Benchmark Minerals indiquait que les réserves de piles au lithium pourraient augmenter de 50% par an d’ici à 2023, ce qui pourrait améliorer la situation dans la mesure où il y aura disponibilité de matériaux. L’année dernière, l’administration Trump a classé le lithium, le cobalt et d’autres matériaux pour les batteries de voitures électriques parmi les minéraux essentiels que les États-Unis ont besoin de développer sur leur territoire et pour lesquels ils espèrent accélérer les permis d’extraction. Après la Audi E-tron haut de gamme de VW, la prochaine voiture électrique de VW devrait être la ID 3, qui devrait être commercialisée à la fin de cette année. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Volkswagen veut mettre 22 millions de véhicules sur la route au cours des prochains 10 ans.13/3/2019
Le groupe Volkswagen a annoncé qu’il avait pour objectif de devenir neutre en ce qui concerne le dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2050. Cela réaffirme l'engagement du constructeur allemand en matière d'électrification et il a confirmé son intention en ajoutant 20 autres modèles aux 50 qu'il avait déjà planifié. Au total, Volkswagen inondera le marché de 22 millions de véhicules électriques dans les 10 prochaines années.
.Herbert Diess, PDG du groupe Volkswagen, a déclaré que le constructeur utilise l'accord de Paris pour définir ses objectifs et que le processus de fabrication sera amélioré afin de minimiser l'impact environnemental de leurs véhicules. Diess a également souligné que le constructeur automobile devait également améliorer l'efficacité et la performance de son entreprise. L'offre d'électrification de Volkswagen repose sur trois principes : trouver des moyens de réduire efficacement les émissions de CO2, passer à des sources d'énergie renouvelables et compenser les émissions inévitables.
Dans le cadre de son offensive sur les véhicules électriques, il a également fait appel à quatre autres sociétés pour le soutenir, LG Chem, Samsung, SKI et CATL. Les quatre sociétés fourniront des cellules de batterie au groupe Volkswagen. Volkswagen envisage également la possibilité de fabriquer ses propres batteries avec son partenaire QuantumScape et envisage aussi d'évaluer la viabilité des batteries à l'état solide. De la fabrication au le cycle de vie du véhicule, Volkswagen entend réduire les émissions autant que possible. Les usines devraient produire 50% moins d'émissions de CO2 d'ici 2025, tandis que des centrales d’énergie comme celle qui alimente Wolfsburg devront réduire la production de CO2 de 1,5 million de tonnes par an à partir de 2023 grâce à sa conversion du charbon au gaz.
La plateforme MEB sera la clé de l'offensive d’électrification du groupe Volkswagen. Volkswagen a également annoncé qu'elle donnerait accès à sa plateforme MEB à d’autres entreprises afin de réduire les coûts et de répartir l'architecture sur davantage de véhicules. En procédant ainsi, Volkswagen croit que l'électrification sera plus abordable et accessible.
Pour soutenir la production des véhicules électriques qu’elle souhaite mettre sur la route, Volkswagen ajoutera 400 stations de recharge rapide sur les principales autoroutes européennes d’ici 2020, grâce à sa collaboration avec IONITY, et 100 supplémentaires en Allemagne. La compagnie Elli, une nouvelle filiale de Volkswagen, proposera des bornes de recharge murales pour les résidences privées, mais seulement en Allemagne au départ. 3,500 bornes de recharge supplémentaires seront également ajoutées dans les stationnements des usines Volkswagen. Suite au scandale des émissions de diesel, Volkswagen désire renaitre en tant qu’entreprise de mobilité électronique. Bien que travaillant avec d'autres fournisseurs, le constructeur semble vouloir rationaliser l'ensemble du processus et devenir autosuffisant en passant de la fabrication des batteries aux bornes de recharge domestiques et aux autres services touchant l’environnement des véhicules électriques. Reste à savoir si cette stratégie s'étendra au marché nord-américain. Le prochain salon de l'auto de Francfort, qui pourrait se tenir en même temps que le lancement de la production de la berline ID pourrait être l’occasion de révéler plus de détails concernant les plans futurs d'électrification du groupe Volkswagen. Source: Volkswagen Motor Trend
Contribution: André H. Martel
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