Comme dans toute réalité, il y a deux côtés à la médaille et la Tesla n’y fait pas exception. Débutons avec les fleurs : Un design automobile remarquable, une technologie d’avant-garde, des performances époustouflantes, une autonomie supérieure à tout ce qui se fait sur le marché des véhicules électriques, une conduite inspirante, silencieuse et précise. Quelle belle sensation de démarrer sans clé de contact, seulement s’assoir au volant, appuyer sur les freins et l’auto réagit à toutes les commandes, sensation aussi agréable à l’arrêt quand on quitte le véhicule et tout se met en veille, barre les portes. Le plaisir débute même avant d’entrer dans l’auto si on le désire. On a qu’à utiliser un téléphone intelligent avec l’application Tesla et tempérer l’habitacle à sa convenance, démarrer, arrêter et ajuster le niveau de la recharge à distance lorsque branché, débarrer l’auto toujours à distance, klaxonner, allumer les phares et toujours connaître la position précise du véhicule. Ouvrir le toit ouvrant, le capot avant, le hayon arrière sans clé en appuyant seulement sur le module en forme de Tesla miniature est un charme; les poignées de portes ouvrent automatiquement quand le module est détecté à moins d’un mètre. Le véhicule est continuellement mis à jour par internet, le GPS intelligent détecte le trafic et propose un itinéraire alternatif en cas de congestion. Les recharges au réseau des superchargeurs sont gratuites pour la vie des modèles S et X. Enchaînons avec le pot :
Pour un véhicule de ce prix (plus de $100,000.), n’oublions pas que c’est le prix de 3 Nissan Leaf, 2.5 fois celui d’un Chevrolet Bolt et de 5 Toyota Corolla avec un assemblage de la carrosserie inégal, qualité de peinture limite, infiltration d’eau dans les feux arrières, pas de roue de secours. A l’intérieur, confort moyen des sièges (en 2013),ceintures de sécurité excessivement inconfortables, tableau de bord unilingue anglais comme pour le GPS, chauffage en hiver un peu juste dû selon moi à une mauvaise isolation, réception radio décevante. En plus général, des centres de service clairsemés, un approvisionnement des pièces de carrosserie problématique, obligation de traiter avec des carrossiers spécialisés en composantes d’aluminium, attente très longue pour les pièces en cas d’accident et toujours une légère crainte sur la santé financière de la compagnie (Tesla n’a pas montré de bénéfices depuis sa création en 2003, tout repose sur la confiance des investisseurs) ce qui influence la valeur de revente. Les « Early Adopters » n’ont pas encore accès des ateliers de réparations externes ni à des pièces de rechange autres que les originales et à ma connaissance seulement les gens formés par Tesla sont capables d’effectuer les réparations. Bref, il faut être décidé à courir le risque de la nouveauté et par la même occasion rencontrer et partager son choix avec d’autres passionnés de sa trempe. Pour ma part, c’est très valorisant d’être un membre de l’évolution du monde de l’automobile et de partager ma passion avec tous les autres électromobilistes malgré tous les risques. Auteur : Neil Mathieu - Directeur régional AVÉQ - Chaudière-Appalaches
7 Commentaires
J'ai oublié de mentionner l'excellent service qu'offre le Centre de service Tesla de Montréal à chaque vérification annuelle du 20,000 kilomètres, on change sur garantie : essuie-glace, filtre d'habitacle, plaquettes des freins si nécessaire, nettoyage des freins, batteries des modules de démarrage, alignement, lave-glace et on nous remet l'auto nettoyée à chaque visite. En 2016, aucun problème notable seulement de petits irritants comme une mauvaise réception de radio selon où on est, ceintures de sécurité inconfortables à l'avant et pires à l'arrière, entrée d'eau dans les feux arrières ( corrigée après 2 visites ). On a dû remplacer des pièces de suspension avant pour enlever un craquement dans la conduite ressenti dans les manoeuvres de stationnement mais toujours sur garantie.
Ma troisième année ( 2016 ) s'est déroulée sans véritable problème et avec la satisfaction de conduire une auto exceptionnelle. C'est devenu un charme de voyager autant au Québec qu'aux États-unis où les bornes de recharge se font de moins en moins rare. 2017, mon voyage annuel en Floride qui devient toujours plus intéressant et le réseau des superchargeurs permet de varier notre itinéraire sans être pénalisé sur la durée du voyage. L'été 2017 m'attend avec un petit mandat de travail à deux jours/semaine dans la belle Ville de Québec. J'apprécie encore plus d'avoir une auto électrique, le prix de l'essence a fluctué de 1,09$ du litre à 1,24$ mais le prix du kilowatt est demeuré à .10$ ,ça me coûte moins de 6.$ pour rouler 230 kilomètres chaque jour et je m'amuse souvent dans la voie de gauche. A l'inspection du 80,000 kilomètres/4 ans, le Centre de service Tesla refait une bonne vérification, change les hayons arrières qui étaient rouillés et juge que le sifflement du moteur entre 40 et 70 km/hre dépasse les normes acceptables, ils changent le moteur, toujours sans frais. Le moteur et la batterie sont sous garantie 8 ans ou 160,000 km. Ma batterie qui me fournissait une autonomie de 420 km en novembre 2013 me fournit actuellement 414 km sans perte de puissance. Je dois aussi souligner le service gratuit des mises à jour par internet, inclus 24 heures/7 jours sur 7 dans les Tesla. Les mises à jour sont formidables et la dernière nous permet de garder l'auto à une température désirée jusqu'à ce que la batterie soit à 20% de capacité. Tesla ne cesse de nous surprendre avec plein d'attentions de ce genre. J'espère seulement qu'ils pourront fournir au service avec l'arrivée du modèle 3 et construire des centres de service dans les grandes villes. Auteur : Neil Mathieu Après avoir flotté sur nuage, la réalité m'a rattrapé.Quand on achète une auto fin novembre, il faut penser aux pneus d'hiver et sur une Tesla P85+ avec des 21 pouces, les coût refroidissent autant que la première neige. Après plusieurs consultations auprès d'experts, je décide de m'acheter des roues 19 pouces avec des pneus Nokkian sur le marché secondaire. Les roues Tesla coûtaient exactement le double que Les Pneus Robert Bernard, division Saint-Georges Beauce m'offraient avec un service local exemplaire ( les roues " jobber " sont pratiquement une copie conforme à celles d'origine ). Les pneus Nokkian ont fait un travail admirable sur ma propulsion ( en 2013, Tesla n'offrait pas la traction intégrale ). Les premières journées de janvier à des -20C, -30C m'ont fait apprécier un véhicule électrique, ça démarre tout le temps, on peut pré-chauffer l'intérieur avant de quitter la maison mais il y a quelques petits bémols : le chauffage dévore la batterie et à vitesse de croisière sur l'autoroute à des -20C, la chaleur aux pieds est juste limite.La règle du pouce que j'ai expérimentée en hiver, à vitesse légale, sur chaussée sèche est qu'on perd 10% d'autonomie à -10C , 15% à -15C et ainsi de suite.Le truc est de ralentir, de chauffer à 19-20C et de toujours pré-chauffer avant de quitter la maison, on y gagne en confort et en autonomie.
Les trois premiers mois d'hiver se sont déroulés sans surprise à part cela. Fin mars 2014, le premier long voyage en Tesla : Miami, Floride pour le mariage de ma nièce, 3,650 kilomètres aller en passant par le Vermont avec aucune borne de recharge Tesla avant le Connecticut, un peu d'anxiété, de longues heures d'attente aux bornes 240V rarissimes en 2014 autant en Estrie qu'au Vermont.Mon inexpérience me faisait recharger à plus de 90% avant de continuer d'une borne à l'autre jusqu'à ce que mon frère, le passager me suggère de recharger au minimum entre les bornes détectées sur Plugshare. Excellente idée qui nous a permis de nous rapprocher du premier superchargeur plus rapidement et de goûter à la vitesse incroyable de recharge, 80% en moins de 20 minutes ce qui représentait plus de 325 kilomètres d'autonomie.Ensuite, avec des superchargeurs aux 200 kilomètres plus question de rouler à droite à 90 Km/hre, on s'est tenu à gauche en suivant le trafic qui roulait entre 120-130 Km/hre. Nous sommes arrivés à Miami avec 7 heures de plus qu'en véhicule à essence comme j'étais habitué de le faire, maintenant avec l'expérience j'ai pu retrancher 3 heures en gérant mieux les temps de recharge et mes arrêts.Le retour s'est mieux déroulé que l'aller au Vermont en planifiant mieux mes repas et le coucher. L'été a été l'occasion de visiter plein d'amis dans la grande région de Québec sans frais d'essence et avec beaucoup moins d'anxiété qu'au début. En novembre 2014, premier service annuel à 20,000 kilomètres, tout inclus, aucun frais mais on remarque une usure prématurée des pneus arrière causée par deux facteurs : trop de tests d'accélération et un mauvais alignement des roues arrières, pas le choix de remplacer les deux pneus à 650$ l'unité, ouf ! Début janvier, première alarme sur le tableau de bord, batterie 12V doit être remplacée; après un appel au Centre de service, un " Ranger " se présente à la maison 24 heures plus tard pour la remplacer et surprise, au même moment, la poignée du passager avant décide de rester ouverte.le technicien a tout ce qu'il faut avec lui et procède à la réparation, il fait ensuite une vérification générale et m'offre même de laver l'auto avant de retourner à Montréal.Je reste bouche bée devant autant de service. Fin février, la piqûre de la Floride me reprend et après suggestions d'un ami du Club Tesla Québec, Al Sorhaindo , j'emprunte l'état de New York et un nouveau tracé qui est mieux pourvu en superchargeurs et au retour, le bonheur, un superchargeur fonctionnel à Drummondville. Les seuls petits désagréments rencontrés : confort des sièges limite pour une auto de cette gamme, réception radio so-so et un réseau de bornes encore limité. Je nage encore en plein bonheur, les petits tracas se pointeront dans ma troisième année autour de 60,000 kilomètres. A suivre ... Neil Mathieu. Voilà bientôt 4 ans, soit le 20 novembre 2013, je prenais livraison de ma Tesla modèle S P85+ au centre de service de Laval par une belle journée ensoleillée de 5C. Après une petite demie-heure d'explications sur l'auto et être allé pour l'immatriculation, je partais en sens opposé de Trois-Rivières où je devais effectuer une recharge au Café Morgane. J'étais à la fois euphorique et excessivement nerveux de conduire cette merveilleuse mécanique. Ayant toujours été un passionné de tout ce qui roule, l'automobile représente pour moi un sentiment de liberté et j'ai toujours adoré les puissantes mécaniques délivrant des performances hors de l'ordinaire.
Je suis servi à souhait avec ma Tesla qui a une accélération de 0-100 Km en moins de 4.2 secondes et de 12.66 sec. sur le quart de mille; ce ne sont pas les performances de la Tesla P100D , 2017 mais en 2013 pour une propulsion ça décoiffait plus que la majorité des autos sports de performance. Mon premier pincement est survenu au Café Morgane quand j'ai voulu me brancher, j'avais oublié les directives à la livraison dans mon énervement et je ne me souvenais pas que je devais utiliser un adaptateur pour me brancher. Heureusement un des serveurs très gentil connaissait la procédure et m'a conseillé. J'ai attendu deux heures avant de repartir pour l'hôtel Sépia de Québec où il y avait une autre borne. En 2013, les bornes de recharge de toutes sortes étaient clairsemées et à mon souvenir, il existait seulement une BRCC à Longueil. Mon premier voyage pour me rendre à ma maison de Saint-Georges de Beauce s'est déroulé sans souci. Suite à cette expérience, je me suis abonné à tous les sites parlant de véhicules électriques. Je vous reviens plus tard suite à vos commentaires ou questions. Neil Mathieu, Directeur régional en Chaudière Appalaches pour l'AVEQ |
AuteursAlan Maignan & Archives
Janvier 2020
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