Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
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Dans le cadre de leur compte rendu trimestriel, le constructeur automobile coréen Hyundai et sa filiale Kia ont confirmé avoir mis fin à leurs discussions avec Apple pour développer un véhicule électrique autonome, suite à des semaines de spéculation sur la possibilité que le fabricant d'iPhone soit intéressé par un partenariat pour construire une voiture autonome.
Faits :
Au début de janvier, le Korean Economic Daily avait été le premier à annoncer que Hyundai avait entrepris des discussions avec Apple pour développer et produire conjointement des voitures électriques autonomes. La société coréenne n'avait pas confirmé ou nié cette possibilité, déclarant seulement qu'Apple discutait avec divers constructeurs automobiles mondiaux. Plus tard, la filiale de Hyundai, Kia, se serait joint aux négociations considérant qu’elle exploite une usine à West Point, en Géorgie, qui produit 340 000 véhicules par an. Malgré la flambée des cours des actions suite à la nouvelle, Reuters a rapporté que la direction de Hyundai était toujours inconfortable à l’idée de s’associer à Apple craignant d’être perçue comme un sous-traitant d’Apple. La principale préoccupation de Hyundai était basée sur la traditionnelle réticence de la société à travailler avec des tiers, ce qui l’a déjà amené à produire son propre acier à l’interne dans le cadre d’une politique de rationalisation de sa chaîne d’approvisionnement. Apple, qui est également connue pour être farouchement indépendante, exige le secret strict sur ses projets futurs ou les produits de ses partenaires. La semaine dernière, Bloomberg a rapporté que les discussions entre les deux sociétés avaient été interrompues. Siladitya Ray Forbes
Contribution: André H. Martel
Reuters rapporte, selon des personnes familières avec le projet, que la compagnie Apple débuterait la production d’une voiture autonome dès 2024.
Ce VÉ d’Apple serait alimenté par la technologie de batterie monocellulaire d'Apple, qui pourrait offrir plus de capacité qu'une batterie traditionnelle. On ne sait toujours pas si Apple fabriquera elle-même le véhicule ou si elle travaillera avec un tiers. Selon certaines rumeurs, Apple travaillerait depuis longtemps sur une voiture, avant même que le monde ne se tourne vers les véhicules électriques. Selon ce nouveau rapport de Reuters, ce véhicule pourrait enfin se concrétiser en 2024. Reuters a effectivement rapporté que la production de la voiture autonome d’Apple devrait débuter en 2024 et impliquerait une technologie de batterie de niveau supérieur. Le service de presse a cité un témoin de la conception de la batterie d'Apple confirmant que selon lui, ce nouveau concept pourrait radicalement réduire ses coûts de production et en augmenter l'autonomie. Le rapport ne précise cependant pas si Apple construira le véhicule elle-même ou si elle se tournera vers des partenaires pour la fabrication du VÉ, mais il confirme, citant deux personnes impliquées dans le projet, que la commercialisation se fera en fonction d’une utilisation de masse plutôt qu’un robotaxi ou un véhicule commercial tels que planifiés initialement. Ce rapport a également révélé que ce véhicule autonome, serait équipée de capteurs lidar et a mentionné que l'iPhone 12 Pro et l'iPad Pro récemment mis sur le marché sont également équipés de capteurs lidar développés par Apple. Le plan d'Apple, baptisé Project Titan, est un secret de polichinelle dans le monde de l'automobile et de la technologie depuis sa création en 2014. Apple a recruté des ingénieurs automobiles de Porsche, de Tesla et d'autres constructeurs automobiles, y compris Alexander Hitzinger , qui a récemment quitté l'entreprise et est revenu au groupe VW pour diriger son propre projet Artemis. Il semble que le véhicule soit de retour sur les rails et qu’il devrait normalement entrer en production, si les sources de Reuters sont crédibles. Il se peut cependant que la date soit repoussée à 2025 en raison de retards causés par le coronavirus. Apple aurait contacté des sociétés spécialisées dans la conception de capteurs pour l'aider à ajouter une technologie d'assistance à la conduite. En ce qui concerne la production, Apple serait en négociation avec la compagnie canadienne Magna, qui possède déjà sa propre plateforme pour VÉ disponible pour construire des véhicules électriques pour des partenaires. De plus, l'un des partenaires à long terme d'Apple, Foxconn, a récemment dévoilé son intention de créer une plateforme pour VÉ.
Image Car and Driver
Toujours selon Reuters, l'alimentation du véhicule d’Apple serait un concept de batteries «monocellulaire». Cette technologie élimine les cellules et les modules et les combine dans chaque batterie. Cette approche permettrait de générer plus de capacité dans le même espace qu'une batterie traditionnelle. L'entreprise pourrait également envisager différents composants chimiques pour ses batteries. Sa capacité à démontrer sa capacité dans le monde de la fabrication grâce à l'iPhone, pourrait potentiellement permettre à Apple de réaliser ce que d'autres startups automobiles ne seraient pas en mesure d’accomplir. Pourtant, construire de nouvelles voitures n’est pas à la portée de tous, et ce serait une première pour Apple, si évidemment l'entreprise s'en tient à ce plan. Sinon, ce rêve pourrait subsister encore de nombreuses années sans qu’une voiture électrique autonome d’Apple ne roule sur nos routes. Roberto Baldwin Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Amr Youssef constate que les botnets (réseau de bots informatiques, des programmes connectés à Internet qui communiquent avec d'autres programmes similaires pour l'exécution de certaines tâches) pourraient exploiter les vulnérabilités des systèmes de transmission et de distribution.
Amr Youssef pense à l'avenir, en particulier, au moment où les voitures électriques deviendront plus courantes.
«Lorsque les véhicules électriques seront répandus et que les bornes de recharge rapide seront nombreuses, les cyber attaquants auront la possibilité de créer un réseau de véhicules électriques et de bornes de recharge infectés qui pourraient provoquer des pannes de courant à volonté», prévient-il. Youssef est professeur et expert en cryptographie à l'Institut Concordia de génie des systèmes d'information de l' École de génie et d'informatique Gina Cody . Il est coauteur d'une étude intitulée « Impact of Electric Vehicle Botnets on the Power Grid », présentée à la conférence IEEE Canada sur l'énergie électrique et l'énergie, en octobre dernier. Sécurisation des systèmes cyber physiques Les véhicules électriques et les bornes de recharge infectés décrits par Youssef constituent un réseau potentiel d'appareils contrôlables, appelés réseaux de zombies, qui pourraient être contrôlés à distance par un cyber attaquant, un botmaster, dans le but de perpétrer des cyberattaques. Dans ce cas, l'objectif serait le réseau électrique intelligent. Un réseau électrique intelligent n'est qu'un exemple d'un système cyber physique, où il y a une intégration des processus de calcul, des réseaux informatiques et de divers processus physiques. Un parc de voitures autonomes est un autre exemple. Youssef veut développer des méthodes et des techniques pour sécuriser les systèmes cyber physiques. Avec ses collaborateurs du Centre de recherche sur la sécurité de Concordia et ses co-auteurs de l'étude de l'extérieur de Concordia, il étudie différentes attaques cyber physiques contre le réseau électrique. À l'aide de données obtenues de la Toronto Parking Authority sur les véhicules électriques et les stations de recharge rapide, les chercheurs ont simulé l'effet botnet d'un véhicule électrique sur les systèmes de transmission et de distribution du réseau électrique. «Nous avons démontré qu'une attaque est possible aux deux niveaux: la distribution et la transmission. Les attaques qui altèrent la charge pourraient provoquer une panne de courant lorsqu'un botnet donnerait instruction aux véhicules de se recharger simultanément sur plusieurs stations de recharge rapide, ce qui entrainerait un dépassement de la limite de tension », explique Youssef. «De plus, l'attaquant pourrait augmenter la charge sans que le système de protection du réseau de distribution ne se déclenche, mais l'effet de l'attaque sur le réseau de transport risquerait de provoquer des pannes», ajoute-t-il. «Si une ligne de transmission est coupée, cela peut provoquer une panne de courant beaucoup plus grave affectant plus de personnes. Ces données confirment que la sécurité des véhicules électriques et des bornes de recharge rapide est vitale pour la sécurité du réseau électrique. » Toujours selon cette étude, l’aspect cyber sécurisé des véhicules électriques et des bornes de recharge joue un rôle crucial lors de leur conception et de leur intégration dans le réseau électrique, note-t-il. «La menace n'est pas encore à nos portes, mais elle est cependant prévisible. Nous n'avons pas encore atteint le point critique sur le marché des voitures électriques où nous devrons paniquer », explique Youssef. "Mais il faut planifier." Concordia News
Contribution: André H. Martel
Selon les résultats d'une enquête menée par l'AAA, les consommateurs américains ont davantage confiance dans la technologie automobile autonome qu’aux véhicules électriques.
Les résultats de l'étude publiée la semaine dernière montrent que les Américains sont plus enclins de penser que la plupart des voitures seront capables de conduite autonome à partir de 2029 plutôt que d'être alimentées par un moteur électrique. Plus précisément, 40% des répondants ont déclaré que la plupart des voitures seraient électriques conformément aux prévisions, alors que 50% ont déclaré que la majorité des voitures seraient autonomes dans 10 ans. Les résultats sont surprenants puisqu’à ce jour, aucune voiture autonome ne roule sur la route, alors que l’on construit déjà des voitures électriques.
Dans son analyse, l'AAA a corroboré le fait que le manque de confiance dans les voitures électriques est dû à la désinformation. Par exemple, les Américains ne savent pas si les véhicules électriques offrent une meilleure efficacité sur la route ou en ville. Alors que les voitures équipées d'un moteur à combustion interne sont plus efficaces sur l'autoroute, la plupart des voitures électriques sont en réalité plus efficaces dans les scénarios de conduite en ville. L'étude a également révélé que beaucoup d'Américains devraient subir une augmentation majeure du prix du carburant à la pompe pour envisager sérieusement une voiture électrique. La majorité des gens disent que le prix de l’essence devrait coûter au moins 5 dollars le gallon avant d’envisager de posséder une voiture électrique. Sans les bonnes informations sur les voitures électriques, l'AAA estime qu'il existe une corrélation entre le manque de connaissances et le manque d’action vers le produit. Cependant, l'intérêt pour les voitures électriques reste stable et n'a pas baissé. À l'instar des résultats de l'année dernière, l'AAA a constaté que 16% des Américains envisageraient l'utilisation d'une voiture électrique pour leur prochain véhicule. De plus, les obstacles à la possession de voitures électriques sont en train de tomber. Les personnes interrogées ont déclaré que le manque de bornes pour recharger une voiture électrique ou le manque d'autonomie n'étaient plus aussi dissuasifs qu'auparavant, en baisse de 11% par rapport à l'enquête précédente. Les réparations et l’entretien des batteries ont également fait chuter les inquiétudes concernant les coûts de maintenance de 8%, alors que le coût d’une voiture électrique ne dérange plus autant les Américains, avec une baisse de 6%. Les millénaires et les jeunes acheteurs ont exprimé le plus d’intérêt pour les voitures électriques et ont même ajouté qu’ils étaient prêts à payer 4 000 $ de plus, par rapport à une voiture à combustion, pour faire l’acquisition d’une voiture électrique. Ce groupe a cité les coûts d'exploitation inférieurs et l'impact environnemental comme étant les facteurs les plus importants. The Car Connection
Contribution: André H. Martel
Il est indéniable que les voitures autonomes vont changer profondément notre façon de voyager et de travailler. Mais des chercheurs américains soulignent que la voiture autonome pourrait avoir un impact aussi grand sur un autre aspect de nos vies : notre vie sexuelle. En fait, c’est même l’industrie du sexe qui va être transformée.
Le journaliste Mark Wilson s’est intéressé récemment à ce dossier en lisant la revue scientifique Annals of Tourism Research. Dans un article très sérieux (qui mériterait tout de même un prix Ig-Nobel), le professeur Scott Cohen (Université Surrey) et la Docteur Debbie Hopkins (Université Oxford) concluent que l’excitante «p'tite vite» en voiture pourrait devenir affaire courante puisque le véhicule autonome risque de devenir essentiellement une chambre à coucher sur roues.
«Notre hypothèse de départ était que le véhicule autonome deviendrait une forme de compétition pour les hôtels et les restaurants. Les gens vont dormir dans leur véhicule, ce qui devrait avoir une incidence sur les hôtels et les motels en bordure des routes. De façon similaire, les gens mangeront dans leur véhicule au lieu d’arrêter au restaurant» selon le professeur Cohen. Cette hypothèse a conduit les deux chercheurs à se demander, en plus de dormir et de manger, que feront les utilisateurs d’une voiture une fois libérés de la fastidieuse tâche de conduire ? Le sexe s’est rapidement imposé ! Vous croyez que c’est complètement farfelu ? Ce n’est pas ce qu’observait déjà en 2016 la journaliste Sophie Curtis du Mirror, alors qu’elle rapportait les notes transmises au ministre des Transports Marc Garneau concernant des observations de conducteurs de Tesla engagés dans des activités lubriques sur l’autopilote !!! Les chercheurs américains dressent, pour leur part, un portrait assez vaste des transformations de l’industrie touristique (c'est leur spécialité) qui seront induites par la généralisation du véhicule autonome. Mais la plus surprenante est la révolution de l’industrie du sexe qu’ils prévoient pour autour de 2040… peut-être même avant. Ce sera particulièrement vrai dans les juridictions où la prostitution est légalisée… mais d’après M. Cohen, «nul besoin de légaliser la prostitution pour qu’elle se transporte dans la voiture autonome. La voiture est déjà le lieu d’une foule d’activités illégales.» Le professeur Cohen souligne d’ailleurs qu’il faudrait encourager des chercheurs d'autre disciplines à se pencher sur le sujet : des impacts seront inévitables, pour les travailleuses du sexe elles-mêmes et leur sécurité, d’un tel transfert éventuel de l’industrie du sexe dans les voitures autonomes. Dans toute cette réflexion sur l’utilisation de la voiture autonome, il n’y a pas que le fait que les conducteurs auront le loisir de s’adonner à d’autres activités. C’est aussi que le véhicule autonome lui-même est le lieu idéal pour certaines activités… dont le sexe! Ces véhicules seront intimes et très confortables, à mille lieues de la banquette arrière d’un vieux T-Bird ! Les manufacturiers ne manqueront sûrement pas d’exploiter cette caractéristique : le sexe est très vendeur après tout… Elon Musk y est même allé de l’annonce d’un «mode romantique» (Romance Mode) dans un tweet amusant le 29 novembre ! [Notez la graphie Tesla S/3/X...]
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Contribution: André H. Martel
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Contribution: André H. Martel
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