Selon les données climatiques existantes, les véhicules électriques pourraient éliminer l'utilisation de 2 millions de barils de diésel et d'essence par jour.
Le nombre de voitures, fourgonnettes, camions et bus électriques sur les routes de la planète devrait passer de 11 millions de véhicules à 145 millions d'ici la fin de la décennie, ce qui pourrait diminuer la demande de millions de barils de pétrole journalièrement. Un rapport de l'Agence internationale de l'énergie a révélé qu'il pourrait y avoir 230 millions de véhicules électriques dans le monde d'ici 2030 si les gouvernements décidaient d'encourager la production de suffisamment de véhicules à faible émission de carbone pour respecter les objectifs climatiques mondiaux. Le premier rapport mondial de l'AIE sur les véhicules électriques a révélé que les ventes au premier trimestre de 2021 étaient 2,5 fois plus élevées qu'au cours des mêmes mois de l'année dernière, lorsque la pandémie de Covid-19 a déclenché une récession dans les économies mondiales. Malgré le ralentissement économique, qui a entraîné une contraction de l'industrie automobile mondiale de 16% l'année dernière, un record de 3 millions de nouvelles voitures électriques ont été enregistrées dans le monde l'année dernière, pour porter le total à 10 millions de voitures électriques. On a également enregistré environ 1 million de fourgonnettes électriques, de camions lourds et des bus. L'augmentation des voitures électriques est étroitement surveillée par l'industrie de l'énergie et devrait avoir des implications importantes pour les compagnies pétrolières, qui dépendent de la demande de carburants de transport pour soutenir leurs bénéfices en produisant du brut. Dans le cadre des politiques climatiques mondiales existantes, les véhicules électriques pourraient supprimer plus de 2 millions de barils de diésel et d'essence par jour d'ici 2030, et économiser l'équivalent de 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Si les gouvernements continuent de favoriser le transport routier électrique pour s'aligner sur les objectifs climatiques mondiaux, les véhicules électriques pourraient éliminer environ 3,5 millions de barils de pétrole par jour, doublant presque les économies de carbone. Le boom des véhicules électriques a également des implications de plusieurs milliards de dollars pour l'industrie automobile mondiale. L'AIE a déclaré que les consommateurs avaient dépensé 120 milliards de dollars pour faire l’acquisition de véhicules électriques l'année dernière, en hausse de 50% par rapport à l'année précédente, les constructeurs automobiles ont proposé 370 modèles, soit une augmentation de 40% par rapport à 2019. Selon un rapport, la course pour accaparer le marché des véhicules électriques devrait s'accélérer alors que 18 des 20 plus grands constructeurs automobiles, représentant 90% de l'industrie automobile mondiale se préparent à augmenter le nombre de nouveaux modèles et à accroître la production de véhicules légers électriques sur leurs lignes de production. «Les tendances actuelles des ventes sont très encourageantes, mais nos objectifs communs en matière de climat et d'énergie exigent une adhésion encore plus rapide du marché», a déclaré Fatih Birol, directeur général de l'AIE. Le rapport indique que ce sera un énorme défi de produire suffisamment de véhicules électriques pour atteindre nos objectifs climatiques et appelle les gouvernements à confirmer leurs intentions et à développer des mesures fortes et efficaces». Birol a déclaré: «Les gouvernements devraient maintenant faire le travail de base essentiel pour accélérer l'adoption des véhicules électriques en utilisant des programmes de relance économique pour investir dans la fabrication de batteries et le développement d'une infrastructure de recharge étendue et fiable.» L'AIE s'attend à ce que les progrès de la technologie des batteries et de la fabrication de masse des voitures électriques continuent de réduire leurs coûts et de diminuer les incitatifs gouvernementaux. Mais nous aurons également besoin de politiques gouvernementales qui encouragent l'introduction de véhicules moyens et lourds à faible émission de carbone et d'investissements accrus pour l'installation d'infrastructures de recharge rapide dans cette décennie. The Guardian
Contribution: André H. Martel
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Le département américain des transports s'apprête à renverser la proposition de l'ancien président Donald Trump de mettre fin à la capacité de la Californie de définir ses propres normes de pollution causés par les véhicules à combustion.
La National Highway Traffic Safety Administration, qui fait partie du DOT, a déclaré jeudi dernier qu'elle proposait d’annuler un règlement visant à empêcher les États de fixer leurs propres normes en matière de gaz à effet de serre, de véhicules à émissions nulles et d'économie de carburant. Le changement, s'il est approuvé suite à une consultation du public, permettrait à la Californie et à 15 États qui ont adhéré à ces normes d'établir leurs propres règles. Le président Joe Biden a déclaré qu'il chercherait à définir une norme nationale, comme ce fut le cas sous l'ancien président Barack Obama. On s'attendait à ce que Biden soutienne la Californie.
La décision de Trump en 2019 de mettre fin à l'indépendance de la Californie a été contestée devant les tribunaux par l'État et plusieurs groupes environnementaux. Cette nouvelle norme avait également ébranlé l’industrie automobile, qui voulait éviter les coûts additionnels pour construire deux véhicules différents, un pour la Californie et ses partisans et un autre pour le reste du pays.
La décision de Trump a divisé l'industrie, alors que plusieurs constructeurs automobiles ont adhéré à cette proposition, Ford, Honda, BMW, Volkswagen et Volvo ont plutôt décidé de suivre les normes californiennes. Dès l'inauguration de Biden, les constructeurs automobiles ont commencé à retirer leur appui au projet de Trump. Le DOT a déclaré dans un communiqué que l’annonce de jeudi dernier permettrait d’établir une règlementation normalisée et annulerait «les efforts inutiles et potentiellement illégaux pour empêcher l'action de l'État». Steven Cliff, administrateur par intérim de la NHTSA, a déclaré que ces États avaient ouvert la voie à la lutte contre le changement climatique. «La nouvelle règle proposée par la NHTSA supprimerait les obstacles inutiles au leadership de l'État dans la règlementation des gaz à effet de serre et autres polluants atmosphériques émis par les tuyaux d'échappement des voitures», a-t-il déclaré dans un communiqué. Trump a également annulé les normes d'efficacité énergétique et d'émissions de l'ère Obama, et il est probable que l'administration Biden les inversera à son tour, en les remplaçant par des exigences plus strictes. Le ministère acceptera les commentaires de la population et des groupes intéressés pendant un mois avant que les nouvelles normes ne soient adoptées. Associated Press KLTA5
Contribution: André H. Martel
Une enquête révèle que le prix et non l’autonomie freine l’acquisition de véhicules électriques14/4/2021
Cette enquête démontre que même si les voitures électriques s'améliorent et offrent maintenant une autonomie intéressante, elles sont toujours trop chères.
Les voitures électriques ont certainement parcouru un long chemin au cours des cinq dernières années, mais bien que leur autonomie soient de plus en plus comparables aux véhicules à combustion, elles ne sont toujours trop dispendieuses pour plusieurs consommateurs. En ce moment, la facture beaucoup plus que l’autonomie est le principal obstacle à l’acquisition de VÉ. Reuters a récemment publié les résultats d'une enquête annuelle menée par OC&C Strategy Consultants, qui suggère que le nombre de consommateurs souhaitant faire l’acquisition de de VÉ augmente, même si certains demeurent inquiets et méfiants. L'enquête a été effectuée auprès de 7500 consommateurs sur la planète. Les données ont été recueillies de décembre 2020 à janvier 2021. Ces données ont révélé que dans des pays comme la France, l'Italie ou le Royaume-Uni, plus de 50% des consommateurs considèreraient un véhicule entièrement électrique pour leur prochain achat automobile. Aux États-Unis et en Allemagne, le pourcentage se situe à un peu moins de 50%, donc les résultats sont presque qu’identiques. Il convient également de noter que, selon cette enquête, il y a eu une augmentation annuelle au Royaume-Uni et aux États-Unis respectivement de 81% et de 61% du nombre de personnes qui envisagent d'acheter un véhicule électrique. Tel que mentionné précédemment, cette enquête a révélé que l'anxiété liée à l’autonomie n'est plus aussi préoccupante qu'auparavant. Elle a également révélé que 69% des acheteurs potentiels ne paieraient en moyenne pas plus que 500 dollars de plus que le prix d'une voiture à essence pour un véhicule électrique. Le seul moyen actuellement de diminuer le coût d’achat est de bénéficier de subventions gouvernementales qui ont encore un impact majeur sur la croissance de la demande de VÉ dans les pays où elles sont mises en application (en Europe, la subvention publique la plus élevée pour les VÉ se trouve en Roumanie, elle représente environ 13,800 $ CAD ). INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Une étude de Bloomberg New Energy Finance indique que la baisse des coûts de production des batteries signifiera que les véhicules électriques seront moins dispendieux aux États-Unis et en Europe dès 2025.
Selon de nouvelles recherches, les coûts d’acquisition de VÉ seront bientôt inférieurs aux voitures à essence conventionnelles, offrant des économies immédiates aux nouveaux propriétaires. Tous les constructeurs de véhicules électriques, de Renault SA à Tesla Inc., mettent depuis toujours l’emphase sur les économies de carburant et de maintenance de leurs véhicules, qui contrebalancent les coûts d’achats plus élevés que les véhicules à combustion. Les recherches de Bloomberg New Energy Finance indiquent que la baisse des coûts de production des batteries signifiera qu’il sera moins dispendieux d’acheter un véhicule électrique aux États-Unis et en Europe dès 2025. Les batteries représentent actuellement environ la moitié du coût des véhicules électriques, et leurs prix devraient chuter d'environ 77% entre 2016 et 2030, a déclaré un spécialiste basé à Londres. «Initialement, les prix de ces véhicules devront diminuer ce qui aura comme conséquence que les consommateurs seront de plus en plus enclins à les adopter et cette tendance devrait s’accélérer plus on atteindra la parité des prix avec les véhicules à combustion », a déclaré Colin McKerracher, basé à Londres. «Par la suite, cette tendance, devrait encore s’accélérer.» Gilles Normand, vice-président pour les véhicules électriques a déclaré : « La compagnie Renault, fabricant de la voiture électrique Zoe, prévoit que les coûts d’achat de ses véhicules électriques seront d'ici 2025 égaux aux véhicules à moteur à combustion interne conventionnels. » «Nous devons faire face à deux facteurs », a déclaré Normand dans une interview accordé à Londres au début du mois. «Le premier est la réduction des coûts de fabrication des VÉ, causée par les percées dans le coût de la technologie et l’augmentation de la demande, qui permettront la réduction des coûts de production des VÉ. Par contre, les coûts de production des manufacturiers de véhicules à combustion devraient augmenter en raison de règlementations plus strictes, particulièrement en ce qui concerne la réduction des émissions. Par Jessica Shankleman Industry Week
Contribution: André H. Martel
Ce n'est que récemment que la technologie de conduite autonome à commande par capteur a été capable de trouver la solution pour éviter les trottoirs.
Si vous avez déjà eu du mal à garer une voiture en parallèle (ou tout autre véhicule), vous comprendrez pourquoi, au fil des années, des idées folles ont été avancées pour améliorer cette manœuvre complexe. Parfois, la solution a été efficace mais inélégante . Mais hélas, les coûts et la complexité ont contribué à garder les constructeurs de pare-chocs et les auto-écoles en affaires pendant toutes ces années. La venue des véhicules électriques a permis de remettre en évidence ce problème, ainsi que d'autres problèmes de maniabilité, en raison de la manière dont les véhicules électriques sont alimentés. Faire tourner les roues et fournir de la force motrice est un travail complexe avec un véhicule à essence, même si la traction avant a été inventée par les manufacturiers de voitures à combustion.
Le système Protean360 + comprend des moteurs de moyeu et des armatures qui permettent une rotation complète de la direction de toutes les roues. PROTEAN ELECTRIC
Avec un véhicule électrique, l’ingénierie reste complexe, mais le fait de placer des moteurs électriques dans les roues est maintenant une réalité qui a besoin d’être raffinée. Cependant, plus les constructeurs automobiles implanteront ces nouvelles technologies plus notre façon de conduire les voitures, les camions, les autobus et à peu près n'importe quoi avec quatre roues ou plus pourrait changer radicalement.
La roue Protean Electric avec moteur électrique intégré au moyeu repose sur une armature qui lui permet de tourner à 360 degrés sous le véhicule. PROTEAN ELECTRIC
Protean Electric et sa technologie Protean360 + sont l’ un des innovateurs dans le domaine en plein essor des moteurs dans les roues. L’entreprise vise à développer une maniabilité incroyable et de nouveaux modèles de commercialisation pour les véhicules de tous types dans un proche avenir. L'essentiel de la technologie est la suivante: le moteur électrique et le mécanisme de freinage sont situés à l'intérieur de la roue elle-même, tandis qu'une armature centrée au-dessus de la roue ancre la roue au véhicule. Le résultat est une roue qui peut tourner à 360 degrés sous le véhicule, ce qui est à la fois un peu loufoque mais aussi extrêmement utile. Les voitures peuvent effectuer une rotation sur eux-mêmes, ou tournoyer autour d'un obstacle ou effectuer rapidement un changement de voie, sans oublier l'amélioration de la manœuvrabilité à n'importe quelle vitesse et dans n'importe quelles directions.
Le système Protean360 + permettrait au véhicule (une petite navette dans ce cas) de se déplacer littéralement dans n'importe quelle direction. PROTEAN ELECTRIC
Et bien que l’on n’ait pas encore réglé le problème de poids et la complexité du processus cela pourrait être bientôt un atout précieux pour de nombreux modes de transport, en particulier les gros véhicules qui doivent circuler dans des espaces restreints: autobus urbains, autobus scolaires, camions de livraison , semi - remorques, gros véhicules de secours etc. On sait par exemple que les camions de pompiers à grande échelle fonctionnent avec une direction arrière à commande humaine depuis des décennies, mais cette technologie de direction électrique toutes roues pourrait leur permettre d’atteindre et de se sortir de situations encore plus difficiles.
À mesure que la technologie évoluera, elle se retrouvera probablement dans des véhicules plus performants. Bien que la direction à quatre roues soit de plus en plus disponible sur des véhicules, la direction arrière est généralement limitée à seulement quelques degrés de compensation, ce qui est pratique bien sûr, mais loin de ce qui est maintenant possible d’effectuer avec un VÉ. Considérez par exemple les possibilités offertes par les courses de rallye, la Formule E ou même pour les véhicules hors route. Avoir un contrôle indépendant et cohérent sur chaque roue d'un véhicule signifierait un contrôle important dans presque tous les sens, et réduirait les temps de virage et, offrirait bien sûr, des véhicules toujours plus sûrs dans les secteurs en pleine expansion de prévention des collisions et de conduite autonome. Un manufacturier de voitures ou de camions capable de réfléchir un peu différemment sur la façon d’améliorer des véhicules électriques, ce qui semble être le modus operandi de tout le monde ces jours-ci, pourrait facilement développer cette approche. Forbes
Contribution: André H. Martel
Étude: les véhicules électriques représenteront 57% des ventes de voitures particulières d'ici 204016/5/2019
Les voitures électriques ne représentent qu'une infime fraction des voitures vendues dans le monde, mais cela changera rapidement, selon une analyse de Bloomberg New Energy Finance.
Selon le rapport, d'ici 2040, les voitures électriques pourraient représenter 57% de toutes les ventes de voitures particulières dans le monde. Cela représente une augmentation de 2% par rapport à la dernière prévision du BNEF concernant l'année 2040. Selon BNEF, les véhicules électriques représenteront un pourcentage similaire des ventes de véhicules utilitaires légers aux États-Unis, en Europe et en Chine.
«Nous entrevoyons une réelle possibilité que les ventes mondiales de voitures de tourisme conventionnelles aient déjà dépassé leur sommet», a déclaré Colin McKerracher, responsable du secteur des transports avancés pour BNEF. Les voitures électriques se rapprochent du prix d’achat des voitures fonctionnant à l’essence et au diesel et leur coût de fonctionnement est déjà inférieur. Cela signifie que les voitures électriques dépasseront bientôt les voitures à combustion interne en tant que choix plus économique pour les consommateurs, selon le nouveau rapport.
eSelon les prévisions de BNEF, les ventes mondiales de véhicules électriques passeront de 2 millions l'an dernier à 56 millions en 2040. Dans le même temps, les ventes de véhicules à moteur conventionnel passeront des 85 millions l'année dernière à seulement 42 millions dans le monde en 2040.
Ce changement sera motivé par de nouvelles baisses des prix des batteries, qui diminuent déjà rapidement. Depuis 2010, les coûts de batterie par kilowattheure ont diminué de 85%, grâce aux améliorations apportées à la fabrication et aux économies d’échelles accrues avec la construction de nouvelles usines de batteries. Compte tenu de ces tendances, les voitures électriques devraient être moins chères que les voitures à combustion interne d'ici le milieu de la prochaine décennie en termes de prix d'achat et de coûts d’utilisation à long terme. Les voitures électriques coûtent déjà moins cher à conduire car l'électricité est beaucoup moins dispendieuse que l'essence ou le carburant diesel. Elles nécessitent également moins d'entretien car elles ont beaucoup moins de pièces mobiles. Le nombre de voitures sur les routes continuera d’augmenter, limitant l'impact des véhicules électriques sur les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions vont commencer à diminuer fortement dans les années qui précèderont 2040, mais cela ne les ramènera qu’au taux d’émission de 2018, selon le rapport. Les services de covoiturage feront l’acquisition de véhicules électriques plus rapidement que les propriétaires privés, a déclaré Ali Izadi-Najafabadi, qui dirige la recherche sur la mobilité partagée du BNEF. Les propriétaires de parcs de véhicules sont généralement plus conscients des coûts de maintenance et de ravitaillement que les particuliers. "Il y a maintenant plus d'un milliard d'utilisateurs de services de mobilité partagée dans le monde entier", a déclaré Izadi-Najafabad. "Ces services vont continuer de se développer et à réduire progressivement la demande d’acquisition de véhicules privés." La Chine continuera de dominer les ventes de voitures électriques, mais leur part de marché diminuera au fur et à mesure que les ventes augmenteront dans les autres pays. La Chine devrait représenter 48% de toutes les voitures électriques vendues en 2025, mais seulement 26% en 2040. Parallèlement, l'Europe devrait augmenter sa part de marché de la voiture électrique par rapport aux États-Unis au cours de la prochaine décennie, prédit BNEF. WRAL Tech Wire
Contribution: André H. Martel
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