Alors que le gouvernement du Québec a annoncé le dépôt prochain de son Plan de lutte à la crise climatique (Plan pour une Économie Verte), nous affirmons aujourd’hui qu’il est impératif que celui-ci favorise véritablement une relance de l’économie québécoise qui soit verte et juste, en respectant l’environnement et en favorisant la création d’emplois durables et de qualité. D’ailleurs, une très grande majorité des Québécois.es s’accordent sur le fait que la relance économique doit prioriser la lutte contre la crise climatique et une meilleure protection de l’environnement[2].
Par Collectif André Bélisle et Jocelyne Lachapelle, AQLPA Michel Jetté et Jacques Benoit, GMob (GroupMobilisation) Louise Sabourin, Déclaration D’Urgence Climatique (DUC) Simon-Pierre Rioux, président de l’AVEQ Martin Archambault, réalisateur de Silence On Roule et administrateur à l’AVEQ Patricia Clermont, analyste et stratège indépendante Amal Melki, Coalition Climat Laval Alexandre Warnet, mobilisateur de la transition socioécologique Jean-François Charbonneau et Philippe Williams, électromobilistes et citoyens engagés Pierre Véronneau, militant environnementaliste La pandémie actuelle nous montre clairement que les préoccupations environnementales et les enjeux de santé publique sont interreliés. Mais l’économie est aussi incontournable, et depuis maintenant plusieurs mois, nous entendons aussi beaucoup parler de l’importance d’acheter local pour favoriser l’économie d’ici, mais peu du secteur énergétique. Or, c’est connu, la balance commerciale du Québec étant grandement déficitaire principalement en raison des achats de combustibles fossiles[1], les secteurs des technologies vertes et de l’électrification des transports présentent des opportunités très intéressantes du point de vue économique. Plusieurs grands chantiers seront nécessaires pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de GES d’ici 2030 et la majorité d’entre eux demanderont des efforts considérables à la population, aux entreprises et au gouvernement. Tout particulièrement, des efforts importants seront nécessaires au niveau de l’aménagement du territoire, de la mobilité durable (accroissement des transports actifs et de l’utilisation des transports collectifs), de l’alimentation (augmentation de la production locale et réduction des calories de sources animales) et de la rénovation des bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques, pour ne nommer que ceux-là. Il reste qu’une très grande partie de l’objectif de réduction des émissions de GES devra se réaliser en incluant dans la relance des mesures ambitieuses de réduction du nombre de véhicules polluants et de support à l’électrification des transports. Malheureusement, nos lois et programmes connexes actuels à cet égard ne sont pas assez ambitieux. Ils ne permettent pas d’assurer que les manufacturiers répondent rapidement aux demandes des client.es ni d’atteindre la cible du gouvernement québécois d’un million et demi de véhicules électriques vendus d’ici 2030. Des changements concrets à la Loi Zéro Émission dès maintenant! Or pour atteindre cette cible, le Québec peut s’inspirer des nombreux pays européens qui ont une avance considérable dans ces domaines. Une mise à jour ambitieuse est nécessaire à la « Loi Zéro Émission » et aux mesures des programmes connexes pour accélérer l’électrification des transports et la vente de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables, et pour décourager l’achat de véhicules polluants. Sur cela aussi, les Québécois.es sont prêt.es à avancer concrètement, comme en témoignent de récents sondages de Léger Marketing sur les mesures d’éco-fiscalité[3]. Dans cette optique, nous demandons :
Ces changements permettraient de sauver des vies, d’enrichir le Québec et de contribuer à freiner et à lutter contre les changements climatiques!
Du point de vue de la santé, de l’économie et de l’environnement, ces propositions sont des plus avantageuses pour la société québécoise. De plus, avec le contexte pandémique, des changements importants se dessinent dans nos manières de vivre (télétravail, enseignement à distance et autres). Il est donc également entendu que le virage vers des transports électrifiés doit s’effectuer de concert avec plusieurs autres mesures, incluant des réflexions et des actions concrètes visant à minimiser l’impact de l’étalement urbain, et d'autres, par exemple, visant à minimiser les impacts environnementaux de la production des véhicules électriques. Les propositions que nous mettons de l’avant dans cet appel à signatures ne sont pas nouvelles, mais elles sont cruciales[8]. Elles sont supportées de longue date par de nombreuses organisations au Québec, dont l’AQLPA, GroupMobilisation, l’AVEQ, Mobilité Électrique Canada, Greenpeace, la Fondation David Suzuki, et plusieurs autres. Les chantiers de la Déclaration d’Urgence Climatique, qui a été signée par plus de 400 municipalités québécoises[9], en font aussi la promotion, tout comme le Front commun pour la transition énergétique par la feuille de route « Québec ZéN »[10]. Ensemble, faisons comprendre au gouvernement québécois l’importance de mettre en place un plan de relance ambitieux et nécessaire, qui respecte l’environnement, qui favorise la création d’emplois durables et de qualité, et qui donne une grande place à la transition énergétique par l’électrification des transports tout en contribuant à repenser l’aménagement du territoire! Si vous soutenez ces demandes, signez la pétition en utilisant le lien ci-dessous et partagez cette lettre avec tous vos contacts! www.change.org/p/benoit-charrette-ministre-de-l-environnement-du-qu%C3%A9bec-pour-des-mesures-ambitieuses-de-r%C3%A9duction-du-nombre-de-v%C3%A9hicules-polluants-sur-les-routes L’AUT’JOURNAL
Contribution: André H. Martel
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Fin 2019, des véhicules électriques avaient été déployés dans plus de 100 pays. Avec une croissance spectaculaire jusqu'en 2019, les ventes de véhicules électriques de tourisme ont dépassé 7 millions environ deux fois plus vite qu'il n'en a fallu aux hybrides conventionnels, malgré des coûts et des infrastructures plus importants à supporter.
Les ventes cumulées de véhicules électriques pour passagers en Chine jusqu'en 2019 ont atteint 3,66 millions de véhicules, soit 48% du stock mondial. Les dix autres principaux marchés en termes de ventes cumulées de véhicules électriques de tourisme comprennent les États-Unis, l'Allemagne, la Norvège, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la France, le Canada, le Japon et la Suède. Tous ces marchés ont des règlementations, des incitatifs, le déploiement d'une infrastructure de recharge et des promotions visant les consommateurs pour stimuler l'adoption des véhicules électriques. Il y a eu également environ 18, 000 ventes de véhicules à pile à combustible à hydrogène dans le monde de 2013 à 2019, dont la plupart aux États-Unis (44%), en Corée du Sud (28%) et au Japon (20%). Les ventes cumulées de véhicules électriques lourds ont été inférieures à 1 million jusqu'en 2019, dont plus de 98% en Chine.
La part des véhicules électriques dans les ventes de voitures particulières neuves augmente, atteignant un niveau record de près de 3% dans le monde en 2019. La Norvège a atteint 58% de ventes de véhicules électriques pour l'ensemble de son marché en 2019, se classant ainsi au premier rang mondial. C'est la première fois que la part des véhicules électriques sur un marché national dépasse 50%. Neuf zones métropolitaines ont déployé plus de 100 000 véhicules électriques privés jusqu'en 2019. Les deux principales villes, Shanghai et Pékin, comptaient toutes deux plus de 300 000 véhicules électriques privés. La Chine représentait six des dix principaux marchés locaux de vente d'électricité dans le monde. Plus d'une douzaine de pays ont proposé des délais de transition vers les véhicules zéro émission au cours des trois prochaines décennies. En outre, de nombreux États et provinces ont fixé des objectifs plus agressifs que leurs gouvernements nationaux, et les villes, en particulier, visent une transition beaucoup plus rapide. À tous les niveaux, les gouvernements ont mis à profit une variété d'outils politiques pour surmonter les obstacles à la venue des VÉ et stimuler le marché. Les mesures politiques comprennent des règlementations pour garantir une grande disponibilité de VÉ, des incitatifs financiers pour rendre le coût des VÉ compétitifs, une infrastructure de recharge pour faciliter l’utilisation des VÉ et des campagnes pour accroître la sensibilisation des consommateurs. Les marchés à plus forte consommation de véhicules électriques ont mis toutes ces actions en place, et ils ont également tendance à tirer des enseignements des programmes de coopération internationale pour accélérer leur transition vers les véhicules électriques. Bien que la règlementation au niveau de l'UE ait été planifiée jusqu'en 2030, les gouvernements européens n'ont généralement pas converti leurs objectifs à 100% zéro émission en lois. Les autres principaux marchés comme la Chine et les États-Unis bénéficient de règlementations locales et régionales qui favorisent l’électromobilité, Bien que des progrès aient été accomplis en 2019, la transition mondiale vers les véhicules électriques n'en est encore qu'à ses débuts. La Norvège est le seul pays qui semble vraiment sur la bonne voie pour atteindre son objectif en matière de véhicules électriques. Si la Norvège continue de croître à son rythme actuel, elle pourrait atteindre son objectif de véhicules 100% électriques en 2025. Les autres juridictions qui ambitionnent d'électrifier les véhicules devront faire des progrès significatifs pour atteindre leurs objectifs. Un soutien politique continu, ainsi que des innovations dans la technologie des véhicules et des progrès dans la construction d'infrastructures, seront nécessaires pour accélérer les taux de croissance et garantir que les objectifs d'électrification des véhicules soient atteints. Par Hongyang Cui , Dale Hall et Nic Lutsey ICCT (International Council on Clean Transportation)
Contribution: André H. Martel
Informations de la semaine d'intérêt pour nos électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Économiser de l'argent sur le carburant a été depuis longtemps une bonne raison d'acheter une voiture électrique. Se peut-il que la baisse du prix de l'essence ralentisse les ventes de Tesla?
Selon Wall Street, il semblerait que ce ne soit pas le cas.
Dans un récent article du magazine financier Barron , deux analystes de Wall Street ont déclaré qu'ils pensaient que l'adoption des voitures électriques s'était désormais largement dissociée des coûts de l’essence. Alors que certains clients pourraient être influencés par des prix à la pompe moins élevés suite à la baisse des prix du pétrole brut ce mois-ci, le mouvement environnemental mondial ainsi que les améliorations technologiques devraient possiblement neutraliser toute baisse des prix du gaz, selon l'analyste Dan Ives. Selon l’analyste Pierre Faragu du « New Street Research », la différence de coût entre l' essence et l' électricité est de moins en moins présent dans les décisions d'achat d’un VÉ, tout en notant que beaucoup d' acheteurs utilisent les économies d’essence potentielles pour justifier leurs achats. La situation actuelle est très différente de ce qui est arrivé aux hybrides et autres voitures à combustion dites économes en carburant lorsque le prix du gaz a augmenté à la suite de la récession économique de 2008. Les ventes de ces véhicules ont augmenté de façon assez prévisible à cause du prix du gaz , mais ont rapidement diminué à mesure que le gaz devenait moins cher.
Tesla Model X 2020
Tous ne sont pas d'accord pour croire que les voitures électriques sont à l'abri des fluctuations des prix du pétrole.
Tesla n'atteindra pas "le volume du marché de masse" avant une décennie, a déclaré l'analyste de Morningstar David Whiston dans une interview au magazine « The Street » . D'autres analyses ont lié l'adoption des voitures électriques aux prix du pétrole, affirmant que les ventes augmenteraient à mesure que le prix du pétrole augmenterait . Cependant, il est de plus en plus évident que les constructeurs automobiles sont désormais confrontés à une pression règlementaire accrue pour vendre des voitures électriques tout au moins en Europe et en Chine. En 2019, l'Union européenne a augmenté ses objectifs en matière d'émissions de véhicules, tandis que la Chine a déjà mis en place une règlementation qui favorise les voitures électriques. Pendant ce temps, l'avenir de la règlementation américaine sur les émissions a été assombrie par la tentative de l'EPA de révoquer le droit de la Californie ainsi que quelques autres États à fixer des normes environnementales plus strictes. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Actualités de la semaine qui peuvent intéresser les électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Le Royaume-Uni est le deuxième pays d'Europe au cours du dernier mois à mettre en œuvre une future interdiction des voitures non électriques. Pendant ce temps, les États-Unis cherchent à assouplir la règlementation des normes d'efficacité énergétique.
L'avenir est dans l'électricité, ou du moins, l'avenir de l'industrie automobile. En examinant les tendances des véhicules au cours des dernières années, il est facile de voir que la production et la vente de véhicules électriques sont en augmentation. Selon Forbes , en 2016, les ventes de VÉ ont bondi de36%. Il s'agit d'un revirement important alors que les marchés du véhicule de 2014 à 2015, ont connu une légère baisse de 5% de leurs ventes. À la fin de 2016, 30 modèles de véhicules électriques différents étaient disponibles pour les consommateurs.
Le nombre total de ventes de VÉ était de 159 139, et parmi ces véhicules, au moins cinq d'entre eux ont vendu 10,000 unités ou plus en 2016: les Tesla Model S et X, la Chevrolet Bolt, la Nissan Leaf et la Ford Fusion Energi. Une grande partie de ces ventes, plus de la moitié ont été effectuées en Californie. Cela était largement dû au mandat de l'État que s’était donné l’état concernant les véhicules à zéro émission exigeant qu'un certain pourcentage des ventes de voitures soient des véhicules à zéro émission.
Eh bien, il semble que l'Europe ait accepté le pari et ait relancé la mise. Le 6 juillet de cette année, la France a annoncé la fin des ventes de véhicules essence et diesel d'ici 2040. Cela est intervenu un jour après que Volvo ait annoncé qu'elle ne produirait que des voitures électriques ou hybrides à compter de 2019. Plus récemment, le Royaume-Uni a annoncé le 25 juillet dernier qu'elle suivrait les traces de la France, interdisant également la vente de véhicules à essence et diesel d'ici 2040.
Ces efforts sont motivés par la volonté des pays de respecter les accords climatiques de Paris. Pour le Royaume-Uni, il existe une motivation secondaire à réduire la pollution atmosphérique. Un rapport de février du Royal College of Physicians a attribué 40 000 décès par an au Royaume-Uni à la pollution extérieure, dont la plupart provient de véhicules. La France et le Royaume-Uni ne sont pas non plus les seuls pays à promouvoir exclusivement la vente de véhicules électriques. Voici les autres qui souhaitent les rejoindre:
Et où sont les États-Unis dans ce dossier? Récemment, leurs efforts se sont concentrés sur la dérèglementation des normes d'efficacité. Le département des transports de l'administration actuelle a annoncé le 25 juillet qu'il envisageait de réviser les exigences en matière d'efficacité énergétique des carburants à partir de 2021 et pourrait adopter des normes inférieures jusqu'en 2025. Le plan précédent consistait à relever les normes d'efficacité chaque année de 2021 à 2025. L'objectif actuel a été fixé en 2011 et visait à doubler la moyenne de l'efficacité énergétique de l'ensemble du parc automobile à 80 km par gallon en 2025. Les économies potentielles pour les conducteurs seraient de 1,7 milliard de dollars. Le gel de la règlementation en 2021 plafonnerait l'efficacité à 66 km/ par gallon et profiterait à l'industrie automobile en termes de coûts d'ingénierie de de conception.
Essentiellement, alors que le reste du monde fait des progrès dans les véhicules électriques et développe de nouvelles normes, les États-Unis essaient toujours de protéger les voitures à essence. Le danger potentiel pour l'industrie automobile est que les États-Unis ne serons plus à la pointe de la technologie automobile. Selon IDTechEx, l'industrie de la voiture électrique devrait devenir un marché de 731 milliards USD d'ici 2027. De plus, selon un récent rapport de Research and Markets, l'industrie des véhicules autonomes devrait également devenir une industrie de 127 milliards USD d'ici 2027. La conception technique et les efforts d'investissement seront axés sur les innovations, en particulier dans le monde de l'électronique. Les constructeurs automobiles américains bénéficieraient grandement de s’impliquer plus agressivement dans le marché des voitures électriques avant que l‘Europe ne prenne trop d’avance sur les représentants du continent nord-américain. Machine Design
Contribution: André H. Martel
Le ministre des Transports, Marc Garneau, envisage d'élargir le programme de rabais du gouvernement pour l’acquisition de véhicules électriques parce que le programme a déjà englouti près de la moitié des fonds en seulement huit mois.
Le ministre Garneau a lancé ce programme en mai dernier, offrant jusqu'à 5 000 $ de rabais sur le prix d'achat de véhicules électriques et hybrides neufs dans le but de réduire la différence entre le coût des VÉ et celui des modèles à essence similaires.
Ottawa a financé le programme avec 300 millions de dollars, selon le principe du premier arrivé, premier servi, au cours des trois prochaines années. En date du 19 janvier, Transports Canada signale que plus de 134 millions de dollars de rabais ont déjà été accordés à 33 000 Canadiens. À ce rythme, les fonds auront entièrement disparu avant la fin de cette année. «Il est très encourageant de voir combien de personnes sont sensibilisés, vont de l'avant et achètent des véhicules zéro émission», a déclaré le ministre devant la Chambre des communes lundi après-midi. Même si le gouvernement s'attendait à ce que le programme soit populaire, le cahier d'information préparé pour le ministre suite à sa réintégration au poste de ministre des Transports après les élections fédérales d'automne, confirme que le programme a généré plus de ventes que prévu. Selon Transports Canada, les ventes globales de véhicules électriques ont bondi de 32% après le lancement du programme de remises, comparativement à la même période l'année précédente. En 2019, les voitures électriques représentaient 3% de toutes les ventes de véhicules, contre 2% en 2018. C'est encore loin des objectifs que les libéraux fédéraux se sont fixés l'an dernier pour que les voitures électriques représentent 10% de toutes les ventes de véhicules légers d'ici 2025, 30% d'ici 2030 et 100% d'ici 2040. Ce programme a été développé dans le cadre des efforts du Canada pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les véhicules légers émettant 12% de toutes les émissions au Canada en 2017. Le ministre Garneau a noté que dans sa lettre de mandat, le premier ministre Justin Trudeau lui demandait de faire plus pour respecter ces quotas, et il est d’avis que le programme de subvention pour l’acquisition de VÉ auquel on pourrait également inclure les voitures d'occasion est un excellent outil pour atteindre cet objectif. «Je travaille certainement très fort dans cette direction», a-t-il déclaré, bien qu'il n’élabore pas sur les détails concernant l’élargissement du programme. Il est probable que toute expansion sera incluse dans le prochain budget fédéral. Cara Clairman, PDG du groupe de défense des véhicules électriques Plug'n Drive, a déclaré qu'une étude réalisée en 2017 par son organisation avait révélé que le prix était le principal point de dissuasion pour les consommateurs lorsqu'il s'agissait d'acheter une voiture électrique, validant l’importance des incitatifs. «Certains consommateurs achètent des véhicules électriques sans subventions, mais pour la plupart ça aide certainement», a-t-elle déclaré. Elle a déclaré qu'un programme en Ontario qui offrait des incitatifs de 1 000 $ à l'achat de voitures électriques d'occasion a stimulé l'achat de plus de 300 voitures électriques d'occasion depuis son lancement en avril. Ce programme, géré par Plug'n Drive appuyé par un financement de la Fondation privée MH Brigham, sera élargi le mois prochain pour inclure un incitatif supplémentaire de 1000 $ non seulement pour acheter une voiture électrique d'occasion, mais pour mettre un véhicule à essence à la casse. Les véhicules mis à la ferraille seront éliminés par les recycleurs automobiles du Canada. Les ventes de véhicules électriques au Canada sont encore fortement concentrées au Québec et en Colombie-Britannique, qui offrent des rabais provinciaux en plus du rabais fédéral. Les conducteurs de la Colombie-Britannique peuvent obtenir jusqu'à 3 000 $ de plus du gouvernement provincial, et les conducteurs du Québec peuvent obtenir jusqu'à 8 000 $ en plus de l'incitatif fédéral. À la fin de l'année dernière, Mobilité Électrique Canada a signalé que 75% de toutes les voitures électriques vendues au Canada ont été achetées en Colombie-Britannique (29%) et au Québec (46%), (20%) ont été achetées en Ontario, ce qui laisse aux sept autres provinces (5%) de toutes les ventes. L'Ontario avait un programme de rabais jusqu'à sa suppression par le nouveau gouvernement conservateur en 2018, ce qui a entraîné une baisse importante des achats de voitures électriques dans cette province. Mobilité Électrique Canada affirme que la vente de voitures électriques en Ontario a chuté de 44% au troisième trimestre de 2019, comparativement à cette période en 2018. Regina Leader Post
Contribution: André H. Martel
Subaru doit toujours assurer à sa fidèle base de propriétaires que laisser ses fidèles moteurs Boxer pour un avenir tout électrique est une décision sage et éco-consciente.
Véhicule de plein air, dynamique et actif sont certainement parmi les éléments descriptifs que Subaru a soigneusement cultivé pour son identité de marque auprès de sa base de propriétaires au fil des ans. Ces éléments sont un point de départ idéal pour passer à l'électrique.
Subaru est prête à franchir progressivement ce pas. Le manufacturier a annoncé lundi qu'il visait qu’au moins 40% de ses ventes mondiales d'ici 2030 soient des véhicules électriques et que d'ici la première moitié de la prochaine décennie tous les modèles de véhicules Subaru vendus dans le monde auront au moins une version électrique. Dans les déclarations officielles de Subaru publiées lundi, la compagnie n’a pas annoncé son intention de vendre uniquement des véhicules électriques d'ici le milieu des années 2030, contrairement à ce qui avait été annoncé par certains médias. Subaru est cependant très ambitieux en matière de réduction de carbone. Il vise une réduction moyenne du CO2 pour ses nouveaux véhicules vendus dans le monde de 90% ou plus par rapport aux niveaux de 2010.
Subaru Crosstrek hybride 2019
À ce jour, Subaru n’a toujours pas produit de véhicules entièrement électriques, et le seul véhicule rechargeable de la gamme est le Subaru Crosstrek hybride à disponibilité limitée, qui a emprunté certains composants à la Toyota Prius Prime . Actuellement, Subaru développe conjointement avec Toyota un VUS électrique de taille moyenne qui pourrait être disponible sur le marché vers 2022. En septembre dernier, Toyota et Subaru ont annoncé avoir signé un partenariat pour développer conjointement des voitures et une plateforme de véhicules électriques.
Avec l'annonce d'aujourd'hui, Reuters confirme que Subaru prévoit développer un nouveau modèle hybride avec la technologie Toyota, pour un véhicule qui ferait ses débuts avant la fin de la décennie. Dans son annonce, Subaru a souligné vouloir conserver les éléments qui la distinguent et qui la rendent unique tout en protégeant l'environnement. Basé sur une planification qui devait réduire les émissions de CO2 de 30% de 2017 à 2031, l’entreprise a déclaré qu'elle mettra entièrement à profit son caractère unique et les innovations technologiques de Subaru pour contribuer à la création d'une société sans carbone. Green car Reports
Contribution: André H.Martel
Lors de présentations précédentes et lors du lancement de la Ford Mustang Mach-E 2021, la société a déclaré à plusieurs reprises que le VUS électrique qui s'ajouterait à sa gamme de voitures ne serait pas une voiture pour répondre à des normes habituelles de conformité.
Ces voitures dites de conformité sont définies comme des voitures électriques à faible volume, vendues en quantités minimes pour répondre aux exigences règlementaires, et qui ne répondent généralement pas à une vision du futur et souvent négligées par leurs constructeurs. Pour vérifier la véracité de l'affirmation de Ford concernant le Mach-E, nous empruntons les mots de Chelsea Sexton, avocate de longue date des VÉ. Ce ne sera pas une voiture pour répondre à des normes de conformité, suggère-t-elle, si le véhicule est commercialisé, stocké et vendu dans les 50 États, en quantité suffisante.
Ford Focus Electric 2018
Mach-E sera définitivement une voiture qui sera disponible dans les 50 états, selon Ford. Mais qu'est-ce qui constitue le volume? Ford n'a vendu qu'environ 1 000 Focus Electrics par an pendant près de 10 ans. C'était clairement une voiture de conformité.
Objectif: 50 000 Mach-E par an En fin de compte, Ford a proposé diverses informations pour répondre à cette question. Le plus spécifique est venu dans un tweet du journaliste de Detroit News , Ian Thibodeau, lors du salon de l'auto de Los Angeles: Il a cité Joe Hinrichs, président de l’industrie automobile chez Ford, lors d’une réception organisée deux nuits après le lancement mondial de la voiture. Hinrichs a affirmé que Ford produirait environ 50 000 Mustang Mach-E EV au cours de la première année de production. Hinrichs a expliqué que cette limitation était "due à la disponibilité des batteries". Capacité de la cellule et contrats Cela suppose, bien entendu, que les acheteurs pourraient faire l'acquisition plus de 50 000 Mustang Mach-E lors de la première année de production de la voiture. C'est une proposition discutable, puisque seulement Tesla a jusqu'à présent, vendu autant de véhicules électriques au cours d'une seule année. Et les concessionnaires franchisés, y compris ceux de Ford, ont toujours été hostiles à l'idée de vendre des véhicules électriques. Bien que, comme nous l’avons déjà souligné, plusieurs caractéristiques de la Ford Mustang Mach-E 2021 soient différentes de leurs traditionnels véhicules électriques. Toutefois, en supposant que la demande soit là, 50 000 voitures constituent un volume réalisable pour lequel Ford aurait pu passer un contrat avec le fournisseur LG Chem pour l’achat de cellules de batterie. Bien que nous n’ayons pas été en mesure de le confirmer, les rumeurs indiquent que les cellules du Mach-E seront fabriquées dans une nouvelle usine LG Chem récemment ouverte à Wroclaw, en Pologne.
Ford Mustang Mach-E 2021, Salon de l'auto 2019
L’usine de Wroclaw prévoit d’augmenter la production de cellules jusqu’en 2022, pour atteindre un total de 70 gigawattheures, ce qui donnera à Ford une certaine flexibilité à la hausse. LG Chem pourrait également livrer des cellules d'une autre usine ailleurs dans le monde. Elle possède de nombreux sites de production à travers le monde et prévoit en bâtir encore plus.
Ce chiffre de 50 000, bien sûr, est un objectif planétaire. Les ventes commenceront en Amérique du Nord et en Europe, suivies par la Chine. Aux États-Unis, les ventes devraient représenter au moins la moitié de ce total, peut-être davantage au cours des premiers mois. Un ingénieur de Ford, Kelly Olsen, a déclaré que la compagnie planifiait en moyenne 500 Mach-E par État, bien qu'un nombre beaucoup plus importante irait en Californie. Globalement, a-t-il déclaré, cela représente 25 000 ou plus pour les États-Unis et jusqu'à 25 000 pour tous les autres marchés mondiaux. Calcul des crédits d'impôt Aux États-Unis, des ventes estimées de 25 000 à 30 000 véhicules Mach-E par an concordent avec une autre information issue des informations concernant la Mach-E du salon de Los Angeles, visant les incitatifs fiscaux pour l'achat de véhicules rechargeables. Ford a précisé que le Mach-E serait éligible au crédit d’impôt fédéral total de 7 500 $ lorsqu’il serait mis en vente vers la fin de 2020. Interrogé par les journalistes sur la durée de ce crédit, un dirigeant de Ford a laissé entendre qu’il resterait à la société environ un an de crédits une fois que la Mustang sera mise en vente. Même si Ford n’avait pas encore répondu aux demandes concernant son rapport trimestriel sur les ventes de véhicules hybrides rechargeables et hybrides aux États-Unis, selon le site EV Adoption, 116 000 véhicules hybrides électriques et hybrides rechargeables avaient été vendus au 30 juin dernier.
Ford Fusion Energi 2019
À l'heure actuelle, Ford vendrait jusqu'à 2 000 hybrides rechargeables Fusion Energi par mois et on ajoutera bientôt aux ventes des versions rechargeables Grand Touring des Lincoln Aviator et Corsair et des hybrides rechargeables Ford Escape Sport. À compter du 1 er juillet de cette année et jusqu’au 30 septembre 2020, Ford pourrait vendre 20 000 Fusion Energi ou plus, voire un nombre équivalent aux trois autres véhicules combinés.
En gros, cela porterait à 150 000 ou 160 000 le nombre de crédits utilisés au quatrième trimestre de l’année prochaine. Cela laisse de la place pour 25 000 ventes de Mach-E, soit une valeur estimée à un an, en incluant les livraisons des hybrides rechargeables. Ce n’est qu’alors que Ford atteindrait la limite des 200 000 unités, ce qui signifie que les crédits commenceraient à disparaître deux trimestres plus tard. Alors que la gamme Mustang classique est construite à Flat Rock, dans le Michigan, le VUS électrique Mach-E sera fabriqué au Mexique, dans l’usine de montage de Ford à Cuautitlan. Il semble logique qu’une version Lincoln du même véhicule soit construite également là-bas, même si rien n’a encore été dévoilé à ce sujet pour le moment.
Ford Mustang Mach-E 2021, Salon de l'auto 2019
Alors que l'usine de Flat Rock devait hériter de deux véhicules électriques supplémentaires au début des années 2020, les détails du contrat récemment négocié entre Ford et le syndicat United Auto Workers indiquent que le futur pick-up électrique F-150 sera construit à Dearborn. Par contre, la camionnette Transit viendra de l'usine de Kansas City. Il y a aussi un véhicule portant le logo Lincoln qui pourrait provenir de l'usine de Rivian dans l'Illinois .
Enfin, Ford construira au moins deux autres véhicules électriques sur l’architecture du «skateboard» qui sous-tend le Mach-E. La société a qualifié cette plateforme de l'une de ses cinq architectures principales pour les années 2020. En 2023, il est prévu de lancer au moins deux véhicules électriques supplémentaires de la taille du Ford Edge et du Lincoln Nautilus actuels. Bien que ceux-ci aient été initialement étiquetés pour Flat Rock, il semble maintenant qu'ils seront affectés à l'usine de montage de l'Ohio, qui construit en ce moment divers camions commerciaux. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Des informations et des évènements de la semaine qui touchent plus spécialement les électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel.
Un rapport prédit un taux de croissance annuel du secteur des véhicules électriques de 28% au cours des dix prochaines années et une multiplication par 14 du nombre d'emplois, l'investissement annuel dans le secteur devant passer de 1,7 milliard à 7 milliards de dollars
Si le secteur des véhicules électriques continue de croître comme prévu, près de la moitié des véhicules vendus au Canada en 2030 seront électriques.
Telles sont les perspectives, selon un nouveau rapport de Clean Energy Canada, en partenariat avec Navius Research. L'étude intitulée «La voie rapide: suivi de la révolution énergétique 2019» établit une feuille de route de l'avenir de l'énergie propre du Canada et de son rôle dans l'économie. Pour les véhicules électriques, l’avenir se définit par la croissance des ventes et des emplois. Le PIB des transports propres (principalement les véhicules hybrides et électriques) devrait passer de 14,8 milliards de dollars en 2020 à 24,3 milliards de dollars en 2030 « Au cours de la prochaine décennie, l'industrie VÉ du Canada devrait croître de 28% chaque année, ouvrant la voie à de futurs emplois plus propres.», a déclaré Smith Merran, directeur exécutif de Clean Energy Canada. Sur le front de l'emploi, le rapport prévoit qu'en 2030, il y aura 559 400 emplois dans le secteur de l'énergie propre au Canada, contre un peu moins de 300 000 aujourd'hui. La majorité de ces emplois sera dans les transports propres, «des emplois tels que la fabrication de voitures électriques, d'autobus et de camions qui devraient se retrouver sur nos routes en nombre record». Néanmoins, les points de vue des Canadiens sur les véhicules électriques restent partagés, note le rapport. «Une partie de la population préfère les véhicules électriques à un point tel que les coûts en capital et en énergie ne sont pratiquement pas pertinents», indique l’étude. "Un autre segment n'aime tellement pas les véhicules électriques qu'il y a relativement peu de circonstances pour lesquelles ils seraient disposés à acheter un tel véhicule." Performance améliorée Toutefois, le produit intérieur brut, ou PIB, des transports propres (essentiellement des véhicules hybrides et électriques) devrait passer de 14,8 milliards de dollars en 2020 à 24,3 milliards de dollars en 2030. Au total, 48% des voitures vendues en 2030 devraient être des VÉ. Selon l'étude, cette hausse s'expliquerait en partie par «l'amélioration des performances et la baisse du coût des batteries», ainsi que par les options zéro émission en Colombie-Britannique et au Québec et les normes fédérales d'émissions des véhicules. Cette vision future est cependant assujettie à certaines conditions. Pour les véhicules électriques, l’évolution de leurs coûts d’acquisition sera cruciale ainsi que les modifications qui pourraient être apportées aux politiques provinciales et fédérales. "La croissance de l'économie de l'énergie propre dépend de nombreux développements qui sont finalement incertains", indique le rapport, y compris "les décisions que nous prenons en tant que pays". Pour les auteurs de l’étude, le choix est clair: «Nous devons choisir la voie rapide». Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
La Norvège est en tête de la course vers la mobilité électrique, selon un rapport du Forum économique mondial (WEF).
Près de la moitié des ventes des voitures neuves l'an dernier en Norvège étaient des véhicules électriques ou hybrides.
L'Islande arrive en deuxième position avec 19%, tandis que la Suède se place en troisième position avec 8%. Les Pays-Bas arrivent en quatrième position avec 7%, suivis de la Finlande et de la Chine avec respectivement 4,7% et 4,4%. Le WEF a cité des données de Statista.com qui classaient les pays qui ont connu le plus grand pourcentage de ventes de véhicules électriques rechargeables neufs en 2018, y compris les véhicules hybrides rechargeables et les véhicules légers, à l'exclusion des véhicules utilitaires.
Les quatre derniers sur la liste des 10 sont le Portugal avec 3,%, la Suisse avec 3,18 %, l' Autriche avec 2,54 % et le Royaume-Uni avec 2,53 % des parts. La liste complète classe 18 pays sur ces critères. L'Irlande arrive en dernière position avec la plus petite part de 1,57%.
L’étude de Statista.com a également compilé les données de ventes de véhicules électriques dans les trois plus gros marchés du monde en 2018. Cette étude a démontré que la Chine était première avec 1,053,000 ventes de véhicules électriques, suivi des États-Unis avec des ventes de 361,000 unités, finalement suivis par la Norvège avec 73,000 ventes. Energy World
Contribution: André H. Martel
AddÉnergie veut créer 130 emplois d’ici 3 ans; Nous avons une meilleure idée du marché des véhicules électriques en Chine; L’énergie éolienne dépassera l’énergie hydroélectrique en 2019 aux États-Unis; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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