Le projet de loi:
Le plan de cadrage doit inclure une analyse incluant:
Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Commentaires
La dernière étude sur l'utilisation des véhicules électriques effectuée par la compagnie Geotab, le spécialiste du suivi et de la gestion de flottes, constate que les entreprises nord-américaines qui retardent l'électrification de leurs flottes risquent de nuire à leur santé financière.
Les avantages financiers pour l'électrification des flottes se concrétisent de jour en jour. Une nouvelle étude de Geotab , une entreprise spécialisée dans le suivi et la gestion de flottes basée à Oakville, en Ontario, a démontré que les entreprises nord-américaines qui continuent d'utiliser des véhicules à combustion au lieu de véhicules électriques gaspillent leur argent. L'étude a évalué 179 000 véhicules électriques (voitures, VUS et fourgonnettes) dans 3 500 entreprises nord-américaines. Ces entreprises représentent 24 secteurs d’activités. Le projet avait pour objectif d’évaluer les taux d'utilisation quotidiens réels des véhicules et les conditions de température pendant une année complète et de les comparer aux performances des véhicules électriques disponibles sur le marché. Cet exercice a permis de comparer le coût total de possession entre les véhicules thermiques et électriques. Dans un courriel adressé à Electric Autonomy Canada, Charlotte Argue, directrice principale de l'électrification de flotte chez Geotab, déclarait : «J'ai été ravie des résultats parce que nous n'avions jamais évalué l’utilisation des VÉ sur une si grande échelle». «L'examen des données nous confirme que les exploitants de flottes perdent de l'argent en ne les électrisant pas. Nous avons identifié deux avantages pour les flottes de véhicules légers: des diminutions de coûts mais également la réduction d'émissions. " Une décision logique et des économies Selon Argue, les flottes qui ont fait une transition précoce ou qui ont démarré l'année dernière profitent déjà de plusieurs avantages: économies financières; recharge de nuit à faible coût; réduction des coûts et des temps d'arrêt pour l'entretien des véhicules, et de généreux incitatifs gouvernementaux. Par contre, les flottes qui n’adhèrent pas encore à la révolution gaspillent leur capital et assistent impuissants à la croissance rapide de leurs concurrents. Avant d’évaluer l’impact financier, l'étude de Geotab a analysé l’autonomie des véhicules électriques et l'adaptabilité des flottes. Cette analyse a révélé que dans près de 50% des cas, il existe sur le marché un véhicule électrique offrant une autonomie qui peut répondre à plus de 98 % de leurs besoins quotidiens. Selon Charlotte Argue, directrice principale, électrification de flotte, Geotab. «Certains exploitants de flottes se privent de véhicules électriques parce qu’ils négligent d’évaluer le potentiel de leurs véhicules. On peut facilement surestimer la distance parcourue par nos véhicules chaque jour si l'on ne valide pas systématiquement les données de kilométrage. C'est pourquoi l'exploitation de toutes les données est cruciale.» En ce qui concerne les économies potentielles, une flotte de véhicules électriques pourrait actuellement représenter un coût de possession inférieur à une flotte à combustion sur une durée de vie de sept ans sans tenir compte des incitatifs offerts à l’achat. Toujours selon Argue. «Le simple fait de comparer le prix d’achat d'un VÉ à un véhicule à combustion favorise ce dernier. Par contre, une évaluation du coût total de possession démontre que dans la plupart des cas, un véhicule électrique permettra à une flotte d'économiser de l'argent à long terme, ce qui devrait justifier des dépenses initiales plus élevées » Hybrides rechargeables et incitatifs Si on inclut les hybrides rechargeables dans l'analyse, la possibilité de réaliser des économies est encore plus grande. La recherche de Geotab a révélé que 64% des véhicules appartenant à des flottes pourraient passer à une option comparable entièrement électrique ou hybride rechargeable pour moins cher, pour la même durée de vie de sept ans sans même inclure les incitatifs. L'étude s'est également penchée sur l'impact des incitatifs gouvernementaux. Bien que la valeur des incitatifs disponibles varie d'une province à l'autre, Geotab a constaté que même avec une modeste remise de 2 000 $, 87% des flottes auraient un avantage pécunier à passer aux VE. Par contre, un incitatif de 4 000 $ favorise 95% de tous les parcs de véhicules, offrant une économie moyenne de 6 000 $ par véhicule sur une durée de vie de sept ans. Accélérer l'adoption Les experts de l'industrie et les observateurs espèrent que 2021 sera l'année de la camionnette électrique. Actuellement, la transition des flottes vers l'électrique semble de plus en plus attrayante pour les entreprises qui utilisent déjà des modèles résistants. Elles pourront maintenant tester des véhicules qui ressemblent à leurs véhicules traditionnels, ce qui pourrait rassurer les entreprises qui, jusqu’à maintenant, étaient hésitantes. «Les VÉ peuvent répondre aux attentes de nombreuses flottes dans de nombreux secteurs. Ce qui a été remarquable dans cette étude, c'est le nombre d’entreprises qui pourraient bénéficier de cette réduction de coûts», écrit Argue, qui affirme également que plus d'incitatifs, une meilleure éducation et un meilleur accès aux outils d'évaluation seraient essentiels pour assurer une rapide transition. De son côté, Geotab a créé Geotab Energy , une nouvelle division dont la mission est de supporter les services publics pour leur faciliter la gestion de nouveaux véhicules électriques et de nouveaux réseaux de bornes de recharge. Geotab Energy a été lancée en Amérique du Nord en janvier, avec des plans d'expansion internationale. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
#comments">
Le président Joe Biden entamera l'élimination progressive de l'utilisation par le gouvernement fédéral des véhicules à essence et leur remplacement par des véhicules électriques. Il s’agit d'une promesse faite par Biden lors de la campagne électorale qui avait pour objectif de remplacer les véhicules du parc gouvernemental par des véhicules électriques de fabrication américaine.
"Le gouvernement fédéral opère une énorme flotte de véhicules, que nous allons remplacer par des véhicules électriques fabriqués ici même en Amérique, par des travailleurs américains", a déclaré Biden, hier, dans le cadre d’une conférence de presse ayant pour objectif de présenter son décret "Buy American". C'est une excellente nouvelle pour les manufacturiers Américains de véhicules électriques tels que Tesla, Rivian et Lordstown, ainsi que pour les constructeurs automobiles traditionnels tels que Ford et General Motors, qui investissent actuellement plusieurs milliards de dollars dans la production de véhicules électriques. Selon l'Administration des services généraux, en 2019, il y avait près de 650 000 véhicules dans le parc du gouvernement fédéral. Cela comprend 245 000 véhicules civils, 173 000 véhicules militaires et 225 000 véhicules assignés au service postal. Ces véhicules ont parcouru 7,2 milliards de kilomètres en 2019. Biden a également promis d’offrir des rabais ou des incitatifs aux consommateurs pour remplacer les voitures à essence par des véhicules électriques, bien qu'il n’ait pas encore dévoilé de détails à ce sujet. On est toujours à élaborer les éléments de ces deux programmes, mais conjointement, ils représentent un énorme support aux investissements dans les véhicules électriques effectués par les constructeurs automobiles au cours des dernières années. Ford a annoncé qu'elle investirait 14 milliards $ CAD pour produire de nouveaux véhicules électriques, y compris la Mustang Mach-E et une version électrique de sa camionnette F-150 le pickup le plus vendu en Amérique. Pour sa part, GM s'est engagée à investir 34.3 milliards de dollars pour produire des véhicules électriques et autonomes jusqu'en 2025. Pendant ce temps, le phénoménal rallye boursier de Tesla en 2020 en a fait le constructeur automobile le plus important au monde et son PDG Elon Musk l'homme le plus riche de la planète. La commande de Biden n'est peut-être pas une victoire qui profitera nécessairement à Tesla, qui s'est principalement concentrée sur les véhicules de luxe et de performance. Les constructeurs automobiles qui pourraient en bénéficier incluent Ford, qui a récemment dévoilé une version électrique de ses fourgons Transit, et GM, qui vient de créer une nouvelle société appelée BrightDrop axée sur la production de véhicules de livraison électriques. Un organisme fédéral qui pourrait désespérément utiliser une nouvelle flotte de véhicules zéro émission est le « United States Postal Service ». Des centaines de camions de livraison du service, fabriqués par la compagnie Northrop Grumman, ont pris feu au cours des dernières années. Et la date limite du service Postal Américain pour les soumissions concernant la future flotte de transport de courrier a été retardée l'année dernière en raison de la pandémie COVID-19. Le programme de remplacement des camions de l'USPS avait initialement été lancé en 2015. Mais le processus a été retardé, forçant le service postal à maintenir ses camions en service au-delà de leur durée de vie prévue, Ces véhicules avaient été acquis à la fin des années 1980 et au début des années 90. Ces véhicules sont vétustes et manquent de fonctionnalités comme la climatisation. L'un des objectifs de Biden est de créer 1 million de nouveaux emplois dans le secteur automobile et de positionner l'Amérique comme le leader mondial de la fabrication de véhicules électriques et de leurs intrants et pièces. Le président a déclaré qu'il souhaitait atteindre cet objectif en échangeant la flotte gouvernementale contre des véhicules électriques et en adoptant un programme « prime à la casse » pour s'assurer que chaque véhicule sur la route soit zéro émission d'ici 2040. De plus, le président s'est engagé à dépenser des milliards de dollars pour ajouter 550 000 bornes de recharge pour véhicules électriques sur l’ensemble du territoire américain. Biden a également confirmé qu'il soutenait le crédit d'impôt fédéral de 7500 $ pour les véhicules électriques et qu'il serait prêt à envisager de nouveaux incitatifs pour encourager les consommateurs à passer à l'électrique. L'ancien président Donald Trump avait tenté sans succès de mettre fin au crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques dans sa proposition de budget 2020. Toujours sous Trump, l'Environmental Protection Agency avait annulé certaines règles d'émissions de l'ère Obama visant à forcer l'industrie automobile à fabriquer des véhicules moins polluants. Biden a déjà pris des mesures pour restaurer les règles sur les émissions de l'ère Obama. Le jour de son inauguration, Biden a ordonné aux agences fédérales de revoir les normes d'efficacité énergétique ainsi que les règles régissant les émissions des avions et les normes d'efficacité énergétique de la machinerie et des bâtiments. The Verge
Contribution: André H. Martel
Le président Joe Biden a proposé un programme climatique de 2 milliards $ USD (2,5 milliards $ CAD) qui comprend des dispositions allant de la coordination des priorités climatiques dans les dépenses d'infrastructure de transport au redémarrage du programme «Cash for Clunkers» pour faciliter le transfert de la flotte de véhicules traditionnels vers des véhicules plus propres.
L'Union des « Concerned Scientists » a déclaré que la victoire de Biden en novembre était «une victoire pour la science», se référant à la fois au programme pour faire face à la pandémie du coronavirus et aux programmes pour la consommation énergétique et la qualité de l'environnement. Le Sierra Club, en félicitant la victoire de Biden / Harris, l'a qualifiée du «programme pour le climat, l'énergie propre et la justice environnementale le plus énergique jamais proposé par un ticket présidentiel». Considérant le climat politique et la pandémie qui fait rage, les chances de faire adopter rapidement une législation climatique autonome et de grande portée pourraient être minces. Même dans cette situation difficile, le président Biden a plusieurs options pour favoriser l'énergie propre et les véhicules verts. Bloomberg a noté qu'un groupe de travail dirigé par l'ancien secrétaire d'État John Kerry et la représentante Alexandria Ocasio-Cortez s’était déjà réuni pendant la campagne et en a proposé 56.
Endurance de Lordstown
Biden a déjà signé un décret qui permet aux USA de rejoindre l'Accord de Paris et a annulé le permis du pipeline controversé Keystone XL. Voici certains éléments de la liste de sélection qui sont à la portée du président Biden. Chacun d'eux pourrait signifier une différence significative pour les véhicules électriques aux États-Unis, et collectivement, ce serait un changement radical par rapport à notre trajectoire actuelle. Revisiter les normes d'économie de carburant Bien que la publication des normes de l'EPA émise par l’administration Trump pour l'économie de carburant et les émissions ait rendu difficile le renversement de vapeur, l'administration Biden pourrait demander à l'EPA de plaider en faveur du rétablissement des règles de l'ère Obama qui devaient être en vigueur jusqu'en 2026. Cela ne pourrait cependant se faire immédiatement, car l'agence devrait suivre les règles actuelles. En vertu d'un précédent utilisé par Trump, Biden a la possibilité de nommer des personnes à des postes «intérimaires» afin d’activer l'élaboration des nouvelles nomes. Bien que tout cela puisse être contesté devant les tribunaux. Élargir et prolonger le crédit d'impôt pour véhicules électriques La prolongation du crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques avec un plafond de 600 000 véhicules par constructeur et une réduction du crédit de 7500 $ à 7000 $ avaient été incluses dans le projet de loi des dépenses fédérales l’an dernier, la portée du projet qui bénéficiait du soutien bipartisan avait malheureusement été réduit par la Maison Blanche. En présence de ce nouveau gouvernement, ce programme a de grosses chances d’être accepté. Lors de la campagne, Biden a déclaré que ces crédits seraient disponibles pour les familles dont le revenu annuel est inférieur à 250,000$. Lever le plafond qui punit GM et Tesla pour leur implication précoce dans la production des VÉ est foncièrement juste et cette mesure pourrait encourager la compétitivité.
Thomas Built Buses Bus scolaire électrique Jouley
Une conversion accélérée des flottes de véhicules publics au tout électrique C'est une avenue que le groupe de travail a choisi comme une autre priorité et qui ne nécessite pas le soutien du Congrès. «Nous réduirons la pollution atmosphérique nocive et protègerons la santé de nos enfants en faisant passer l'ensemble du parc de 500 000 bus scolaires à des alternatives zéro émission de fabrication américaine d'ici cinq ans», ont déclaré les membres du groupe de travail. Plus d'infrastructure de recharge Le plan de Biden vise l’installation d’au moins 500 000 bornes de recharge publiques d'un océan à l'autre, grâce à un partenariat avec les gouvernements des États et locaux.
Ville de Detroit, par jdurchen [Flickr]
Moins de déserts et de précarité énergétique Le groupe de travail Biden visait également à développer une stratégie nationale pour éliminer le manque d’accès énergétique, y compris le manque d'accès à l'énergie électrique dans les zones rurales, et à réduire les disparités et le fardeau énergétique. Vous pouvez parier que l'accent sera mis davantage sur les réseaux de recharge et sur l’accès à de l'énergie propre pour les citoyens qui autrement seraient laissés pour compte, y compris dans certaines zones urbaines . Un réseau plus propre pour l'Amérique rurale Le groupe de travail a confirmé que l'administration Biden augmenterait le soutien financier fédéral pour construire des réseaux énergétiques durables et résilients dans les zones rurales d'Amérique et dans les zones éloignées dépourvues d'infrastructures énergétiques. C’étaient les principaux objectifs du plan d'énergie propre de l'ère Obama, des normes qui ont été affaiblies par l’administration Trump, qui, selon plusieurs analyses, augmentaient les émissions de gaz à effet de serre par rapport au statu quo. S'il n'est plus possible de revenir aux directives du Clean Power Plan, la restauration de certains de ses objectifs pourrait être bénéfique.
Tesla Gigafactory 2, Buffalo NY
Aider à financer la transition vers la fabrication des VÉ Avec la bénédiction de l'administration Biden, tel qu’énoncé par le groupe de travail, les législateurs pourront facilement mettre à la disposition des manufacturiers des programmes de financement pour construire de nouvelles usines ou rééquiper des installations américaines existantes pour fabriquer des véhicules électriques, y compris des véhicules lourds, des camions, des autobus scolaires, des autobus de transport en commun, des avions et plus encore. » Soutenir les petites entreprises américaines de VÉ Le groupe de travail Biden a proposé d'augmenter les investissements dans les pôles d'innovation et de travailler à élargir l'aide aux petits fabricants qui veulent se développer et à s’associer aux chaînes d'approvisionnement mondiales». Ce sera avantageux pour les entreprises en démarrage de VÉ qui envisagent de construire des véhicules aux États-Unis, comme Lucid, Rivian et Lordstown .
Capture d'écran de l'usine Rivian
Retour à la stabilité tarifaire Il ne faut pas s’attendre à ce que l’administration Biden renégocie l’entente tarifaire effectuée sous l'administration Trump, mais nous pouvons nous attendre à ce que l’application de l’entente soit beaucoup plus équilibrée et moins bâclée, ce qui est potentiellement une bonne nouvelle pour l'industrie automobile allemande et pour d'autres constructeurs automobiles qui cherchent à s'approvisionner en Chine pour certains modèles à faible volume dans l’espoir d’améliorer leur balance commerciale. Par contre un héritage de l'administration Trump permettra peut-être que plus de véhicules, et conséquemment plus de technologie de pointe soient conçus et fabriqués en Amérique. À suivre: la réaction de certains constructeurs automobiles Certains constructeurs automobiles se sont rangés du côté de la Californie et ont déclaré qu'ils pouvaient facilement répondre aux normes révisées de l'État alignées sur les normes Obama-Biden, tandis que d'autres se sont rangés du côté de l'administration Trump en déployant des normes assouplies qui ne répondaient pas nécessairement aux normes de l'EPA. Avec la remise en vigueur du Clean Air Act, il sera intéressant de voir la réaction de certains constructeurs automobiles qui risquent de devoir s’ajuster à ces nouvelles directives. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les entreprises de la Colombie-Britannique qui souhaitent participer à la réduction de la pollution atmosphérique et économiser sur les coûts de carburant peuvent accéder à davantage de remises provinciales grâce aux programmes d’incitatifs CleanBC pour les véhicules à usage spécialisé (SUVI) et les véhicules commerciaux (CVP).
« Nous offrons un meilleur soutien aux entreprises de la Colombie-Britannique pour qu'elles passent à l'électricité en doublant les rabais existants et en ajoutant de nouvelles offres pour les véhicules commerciaux », a déclaré Bruce Ralston, ministre de l'Énergie, des Mines et de l'Innovation à faible émission de carbone. « Grâce au programme CleanBC, nous pouvons réduire les coûts d’acquisition qui permettent aux entreprises de participer à la réduction de la pollution atmosphérique.» Le programme SUVI bénéficie d’un financement de 31 millions $ par l'entremise de StrongerBC, le plan de relance économique de la province, afin de doubler le montant des remises maximales pour les véhicules moyens et lourds. Ce financement est disponibles pour les entreprises de la Colombie-Britannique, les administrations locales et régionales, les organismes du secteur public et les organismes sans but lucratif pour faciliter l’acquisition de véhicules spécialisés à émissions nulles. Les acheteurs de véhicules admissibles auront accès un incitatif représentant 33% du coût d’acquisition, jusqu'à un maximum de 100 000 $ par véhicule, alors que le maximum précédent était de 50 000 $. Les véhicules admissibles aux remises SUVI comprennent les véhicules moyens et lourds tels que les autobus électriques ou à hydrogène à batterie, les véhicules de service aéroportuaires et portuaires et les camions de transport lourds, ainsi que les petits véhicules à usage spécialisé tels que les motocyclettes, les bicyclettes électriques et les camions utilitaires à basse vitesse. Pour soutenir davantage l'un des secteurs les plus touchés de la Colombie-Britannique, les entreprises touristiques, y compris les restaurants et autres entreprises d'accueil, ce secteur sera admissible au double des rabais et pourra bénéficier d'incitatifs représentant jusqu'à 66% du coût d’achat d'un véhicule moyen ou lourd admissible, incluant les camions de livraison de nourriture ou des navettes, jusqu'à concurrence de 100 000 $ par véhicule. « Notre gouvernement s'est engagé à soutenir le secteur touristique en capitalisant sur notre plan CleanBC pour reconstruire cette industrie résiliente mais durement touchée », a déclaré Melanie Mark, ministre du Tourisme, des Arts, de la Culture et du Sport. « Investir dans les infrastructures du XXIe siècle au moyen de rabais sur les véhicules électriques signifie que davantage d'entreprises touristiques pourront adopter des modes de transport plus propres et plus écologiques lorsqu'il sera de nouveau sécuritaire d'accueillir les visiteurs en Colombie-Britannique. Les entreprises de la Colombie-Britannique peuvent également accéder à un fonds de 11 millions de dollars pour soutenir des projets pilotes de déploiements de véhicules électriques moyens et lourds ou très gros incluant le transport aérien, maritime ou ferroviaire. Les candidats éligibles peuvent recevoir des incitatifs pouvant représenter jusqu'à un tiers des coûts totaux pour les véhicules et l'infrastructure de recharge ou de ravitaillement en carburant. « Nous travaillons avec les entreprises de la Colombie-Britannique pour nous assurer qu'elles bénéficient du soutien dont elles ont besoin pour réduire les émissions et assurer une forte reprise après le ralentissement économique causé par la COVID-19, en particulier le secteur du tourisme qui fut le plus touché », a déclaré George Heyman, ministre de l'Environnement et Stratégie sur le changement climatique. « Grâce au programme CleanBC, notre gouvernement souhaite rendre les véhicules propres et spécialisés plus abordables pour les entreprises afin d'encourager les investissements pour soutenir les emplois, lutter contre les changements climatiques et réduire les coûts de carburant et d'entretien. Les programmes CleanBC Go Electric SUVI et CVP sont complémentaires au programme StrongerBC, le plan de relance économique de la province pour soutenir les entreprises et les organisations de la Colombie-Britannique qui ont été touchées par le COVID-19. CleanBC soutient l'engagement du gouvernement envers l'action climatique pour atteindre les objectifs d'émissions de la Colombie-Britannique et bâtir une économie plus propre et plus forte pour tous. Cette annonce fait partie du programme de 10 milliards de dollars de la Colombie-Britannique, qui comprend le plan de rétablissement StrongerBC for Everyone, un plan qui protège la santé et les moyens de subsistance des gens tout en soutenant les entreprises et les collectivités. Ce programme a été conçu en réponse aux effets dévastateurs de la COVID 19. Faits: En 2018, le secteur des transports commerciaux de la Colombie-Britannique représentait environ 60% des émissions de transport de la Colombie-Britannique et 22% des émissions provinciales totales. Dans le cadre du programme SUVI:
Contribution: André H. Martel
Le Canada investit dans une initiative novatrice sur roues : le Electric Vehicle Discovery Centre18/11/2020
Le ministre des Ressources naturelles du Canada, l'honorable Seamus O'Regan, a annoncé hier un investissement de 100 000 $ dans le Electric Vehicle Discovery Centre, une initiative novatrice sur roues visant à faire connaître les véhicules électriques (VÉ) aux consommateurs et à favoriser la transition des Canadiens vers un avenir énergétique propre.
Le financement accordé à Plug'n Drive un organisme à but non lucratif qui figure parmi les chefs de file du Canada en matière d'électrification des transports, favorisera le lancement d'une remorque mobile sur les VÉ. Il s'agit d'un mini-centre de découvertes sur roues destiné à l'éducation et à la sensibilisation aux VÉ à l'échelle nationale. La remorque éducative mobile sur les VÉ donnera accès à des essais de conduite et sensibilisera les collectivités aux VÉ en éduquant les consommateurs à propos des avantages économiques et environnementaux de leur utilisation. Lancée en octobre à Ottawa, en Ontario, la remorque passera quelques mois dans le stationnement du IKEA d'Ottawa, avant de sillonner le Canada pour atteindre les collectivités qui n'ont peut-être pas été exposées aux VÉ en tant qu'options de transport. Le financement fédéral de cette initiative est fourni dans le cadre des programmes de Ressources naturelles Canada visant à faire connaître les véhicules à émission zéro et à soutenir les Canadiens grâce à des outils décisionnels interactifs de pointe axés sur les nouvelles technologies automobiles les plus efficaces offertes sur le marché. Cet investissement reflète l'engagement du gouvernement fédéral à atteindre la carboneutralité d'ici 2050 et contribue à la réalisation de son objectif : faire en sorte que d'ici 2040, tous les véhicules de promenade vendus au pays soient des véhicules émission zéro. Le gouvernement du Canada a investi plus de 300 millions de dollars pour appuyer le déploiement d'un réseau pancanadien de bornes de recharge rapide pour VÉ et de postes de ravitaillement en gaz naturel et en hydrogène, ainsi que dans la recherche, la démonstration et le développement de technologies de recharge de prochaine génération et l'élaboration de codes et de normes connexes. Ces investissements permettront aux Canadiens d'utiliser et de recharger leurs véhicules partout au pays. Le gouvernement facilite également la tâche aux Canadiens qui se procurent un véhicule électrique en offrant des incitatifs à l'achat pouvant atteindre 5 000 $ et des déductions fiscales pour les entreprises canadiennes qui achètent des véhicules à émission zéro. Le gouvernement continue de soutenir des projets d'infrastructures vertes qui créent de bons emplois, préparent un avenir plus vert au Canada et nous aident à atteindre nos objectifs climatiques nationaux et internationaux. CISION
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Mercedes-Benz envisage de mettre sur le marché les nouveaux véhicules électriques de luxe EQS et EQE7/10/2020
Le constructeur automobile prévoit sortir six nouveaux véhicules électriques au cours des deux prochaines années.
Mercedes-Benz a dévoilé une gamme de nouveaux véhicules électriques construits sur une architecture évolutive qui permettra au constructeur automobile d'adapter sa production à une variété de types et de formes de véhicules. Certains des nouveaux modèles prévus sont:
De plus, le Mercedes EQA, un VUS compact basé sur la série GLA du constructeur automobile, entrera en production plus tard cette année, suivi du VUS multisegment EQB en 2021. Soit un total de six nouveaux véhicules électriques sortis au cours des deux prochaines années. Cela contribuera grandement à aider Mercedes à atteindre son objectif de lancer 10 nouveaux véhicules électriques dans cette décennie. L'EQS sera le premier construit sur la nouvelle plateforme de véhicules électriques modulaires de Mercedes. Mercedes a révélé très peu de détails sur ces véhicules. Le constructeur automobile a cependant déclaré que l'EQS devrait atteindre une autonomie de 700 kilomètres selon les normes européennes WLTP. Il est cependant possible d’extrapoler certaines des spécifications et caractéristiques de conception de l'EQS en se basant sur le concept-car Vision EQS présenté l'année dernière. Cette annonce a été faite dans le cadre d'une mise à jour de Daimler, la société mère de Mercedes-Benz, au cours de laquelle les dirigeants ont présenté des plans de réduction de coûts d'exploitation de 20% d'ici 2025 et la disparition de certains de leurs modèles qui ne seront plus offerts dans le futur. Les réductions de coûts entraîneront presque certainement de nouvelles mises à pied, alors que Daimler avait déjà annoncé l’été dernier qu'il supprimerait 30 000 emplois. L'entreprise souhaite repositionner Mercedes-Benz en tant que marque de «luxe», par opposition à une marque «premium» qui a été son positionnement depuis des décennies. En d'autres termes, ils veulent se positionner plus comme Rolls-Royce et Bentley plutôt que comme Audi, BMW, Jaguar et Lexus. Mercedes est largement considérée par les spécialistes comme en retard par rapport aux autres grands constructeurs automobiles en ce qui concerne la sortie de nouveaux véhicules électriques. Par exemple, le VUS EQC évalué à 68 000 USD était censé être expédié aux États-Unis au début de 2020, mais ce projet a été repoussé jusqu'en 2021 . The Verge
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ ont connu une soudaine croissance et une diminution drastique dans la province mais les experts disent qu'elles sont sur le point de reprendre.
Dans cinq ans, les véhicules électriques devraient commencer à sortir de la chaîne de montage de l'usine Ford Motor Company d'Oakville, grâce à un engagement de 500 millions de dollars des gouvernements fédéral et ontarien, ainsi qu'à un investissement de 1,8 milliard de dollars de Ford. Mais les Ontariens seront-ils désireux d'acheter et de conduire des voitures, des camions et des VUS électriques? Ils ne polluent pas l’atmosphère et génèrent environ 90% moins d'émissions de gaz à effet de serre. Cependant, divers facteurs ont empêché les consommateurs de s'y intéresser. Mais les experts affirment que la société est en constante évolution et que les préférences des consommateurs évoluent avec elles. Jusqu'à présent, les ventes de véhicules électriques dans la province ont connu un boom et ont soudainement diminué. L'annulation d'un rabais provincial aux acheteurs en 2018 a résulté en une contraction des ventes, le troisième trimestre de 2019 a vu les ventes chuter de 44% par rapport à l'année précédente. De plus, COVID-19 a affecté l’industrie automobile dans son ensemble. Mais de nombreux observateurs du secteur pensent que les véhicules électriques sont sur le point de gagner en popularité: Bloomberg prédit que les ventes mondiales, qui ont atteint 2,1 millions en 2019, passeront à 54 millions d'ici 2040, soit 58% de toutes les ventes de véhicules. «Nous devrions connaitre une explosion de la demande», déclare Cara Clairman, présidente et chef de la direction de Plug'n Drive , une organisation à but non lucratif basée à Toronto qui vise à promouvoir les véhicules électriques. «Même les analystes les plus cyniques admettent cette réalité. La seule chose sur laquelle les experts ne sont pas d'accord, c'est combien de temps cela pourrait prendre. » Mais les véhicules sont difficiles à trouver en Ontario. Elle rajoute: «Vous pourriez vouloir acheter un véhicule électrique, mais vous ne le trouverez pas nécessairement. Même si de nombreux manufacturiers offrent de nombreux modèles de voitures, fourgonnettes et VUS tout électriques, ainsi que des véhicules hybrides et des hybrides rechargeables peu de concessionnaires en ont sur le terrain. «Tout le monde n'est pas disposé ou capable d'attendre trois à six mois pour qu’on lui livre sa voiture», dit Clairman. Les acheteurs sont souvent forcés de commander un modèle sans faire un essai routier, un problème que Plug'n Drive cherche à résoudre en offrant de tester des VÉ à Toronto et dans un emplacement mobile nouvellement installé à Ottawa qui sera en service jusqu'en décembre prochain. Raymond Leury, président du Conseil des véhicules électriques d'Ottawa, un organisme local à but non lucratif qui fait la promotion des véhicules électriques, affirme que les concessionnaires veulent avoir sur le terrain des véhicules disponibles, car sinon, ils risquent de perdre la vente. «C’est un domaine où la compétition est féroce, donc ce qu'ils veulent vous vendre, c'est ce qu'il y a sur le terrain.» La fabrication locale pourrait aider à atténuer ce problème, dit Leury car si l'Ontario avait plus d'acheteurs de VÉ, davantage d'entreprises expédieraient leurs véhicules aux concessionnaires de la province. Le coût a été un autre obstacle. La Hyundai Elantra conventionnelle commence à 20 749 $ pour le modèle de base; l'IONIQ électrique, une voiture de taille comparable du même fabricant, coûte 41 499 $. La Tesla la moins chère, la Model 3, commence à 51 600 $. L'écart de prix devrait se réduire avec le temps, dit Leury, lui-même conducteur d’une Tesla depuis plusieurs années. «Dans le passé, le prix des batteries était cher, mais il diminue d'environ 20% chaque année», dit-il. «Lorsque nous arriverons au point où les véhicules électriques seront compétitifs, nous allons assister à un changement radical.» Il prédit que la différence de prix sera éliminée vers 2030. Le gouvernement libéral précédent avait introduit en Ontario un rabais allant jusqu'à 14 000 $, ce qui avait grandement aidé à atténuer la différence de prix, mais les conservateurs l'ont annulé en 2018 (Ottawa a de son côté introduit un rabais de 5000 $ en 2019). De tels programmes semblent fonctionner: la Colombie-Britannique et le Québec ont encore des rabais lucratifs, et les ventes de véhicules électriques sont en plein essor. Clairman dit que les gens peuvent trouver des offres intéressantes pour des véhicules électriques usagés, en particulier les fins de baux de location. Bien qu'ils n’offrent pas une aussi grande autonomie que les modèles les plus récents, note-t-elle, ils peuvent bien fonctionner comme une deuxième voiture ou pour la conduite en ville. Plug'n Drive offre maintenant un rabais de 1 000 $ sur les VÉ usagés en Ontario; il va jusqu'à 2 000 $ si vous mettez au rebut une voiture à essence. Le fait que les propriétaires de véhicules électriques puissent réduire leurs frais de roulement et d’entretien contribue également à compenser le prix d'achat. Selon Hydro One , le conducteur canadien moyen peut économiser jusqu'à 2 500 $ par année sur le carburant et l'entretien. Et ils sont définitivement moins chers à entretenir: une étude récente de Consumer Reports a révélé que les propriétaires peuvent économiser environ 4600 $ sur la durée de vie de la voiture. En effet, les véhicules n'ont pas besoin de changement d'huile et ont un groupe motopropulseur plus simple à entretenir. Mais il y a aussi les inquiétudes concernant la panne de courant et l'accès aux bornes de recharge, mieux connu comme l'anxiété d'autonomie. Les modèles plus anciens peuvent parcourir jusqu'à 200 kilomètres avec une charge, tandis que les véhicules électriques plus récents peuvent en parcourir jusqu'à 400 km et plus. À l'heure actuelle, selon Ressources naturelles Canada , il y a 1 300 stations de recharge publiques et 4 001 bornes de recharge dans la province. Petro Canada a déjà créé un réseau pancanadien de bornes de recharge, et Canadian Tire et le nouveau venu sur le marché, Electrify Canada , qui est soutenu par Volkswagen, étendent actuellement leurs réseaux. «Notre objectif est de mettre les consommateurs en confiance » déclare Rob Barrosa, chef de l'exploitation d'Électrify Canada, ajoutant que les itinéraires très fréquentés, comme la 401, offrent de nombreuses stations, mais que les régions moins peuplées de la province ont besoin de plus de bornes. «Avec le temps, il s'agira plutôt de vérifier quelles sont les fonctionnalités offertes par les stations plutôt que de s’inquiéter s’il y a une station dans le secteur ou l’on peut se recharger», dit Barrosa. (Les tarifs d'Electrify Canada pour la recharge rapide commencent à 44 cents la minute et diminuent à 21 cents pour ceux qui ont un abonnement mensuel de 4 $.) Recharger son véhicule plutôt que de faire le plein d’essence nécessite que les conducteurs adoptent de nouvelles habitudes. La recharge d’un VÉ peut prendre un certain temps, selon la nature de la station et la quantité d’énergie dont vous avez besoin. Leury s'est rendu en Caroline du Sud il y a deux ans et a utilisé l'écran tactile de sa Tesla pour cartographier les bornes de recharge. (Les conducteurs de n'importe quel véhicule électrique peuvent utiliser d’autres applications, telles que PlugShare , pour trouver des stations.) Il estime que le trajet a duré 50 minutes de plus en raison des temps d'arrêt de recharge, mais qu'il a économisé environ 200 $ en carburant. Leury a bon espoir que l'investissement de Ford stimulera la croissance du marché des véhicules électriques de la province: «Le fait d'avoir l'expérience et l'expertise nécessaires pour effectuer ce travail devrait assurer la pérennité de ces usines», dit-il. «Plus nous nous investirons dans ce secteur manufacturier mieux ce sera pour nous tous.» Diane Peters TVO
Contribution: André H. Martel
Alors que le gouvernement du Québec a annoncé le dépôt prochain de son Plan de lutte à la crise climatique (Plan pour une Économie Verte), nous affirmons aujourd’hui qu’il est impératif que celui-ci favorise véritablement une relance de l’économie québécoise qui soit verte et juste, en respectant l’environnement et en favorisant la création d’emplois durables et de qualité. D’ailleurs, une très grande majorité des Québécois.es s’accordent sur le fait que la relance économique doit prioriser la lutte contre la crise climatique et une meilleure protection de l’environnement[2].
Par Collectif André Bélisle et Jocelyne Lachapelle, AQLPA Michel Jetté et Jacques Benoit, GMob (GroupMobilisation) Louise Sabourin, Déclaration D’Urgence Climatique (DUC) Simon-Pierre Rioux, président de l’AVEQ Martin Archambault, réalisateur de Silence On Roule et administrateur à l’AVEQ Patricia Clermont, analyste et stratège indépendante Amal Melki, Coalition Climat Laval Alexandre Warnet, mobilisateur de la transition socioécologique Jean-François Charbonneau et Philippe Williams, électromobilistes et citoyens engagés Pierre Véronneau, militant environnementaliste La pandémie actuelle nous montre clairement que les préoccupations environnementales et les enjeux de santé publique sont interreliés. Mais l’économie est aussi incontournable, et depuis maintenant plusieurs mois, nous entendons aussi beaucoup parler de l’importance d’acheter local pour favoriser l’économie d’ici, mais peu du secteur énergétique. Or, c’est connu, la balance commerciale du Québec étant grandement déficitaire principalement en raison des achats de combustibles fossiles[1], les secteurs des technologies vertes et de l’électrification des transports présentent des opportunités très intéressantes du point de vue économique. Plusieurs grands chantiers seront nécessaires pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de GES d’ici 2030 et la majorité d’entre eux demanderont des efforts considérables à la population, aux entreprises et au gouvernement. Tout particulièrement, des efforts importants seront nécessaires au niveau de l’aménagement du territoire, de la mobilité durable (accroissement des transports actifs et de l’utilisation des transports collectifs), de l’alimentation (augmentation de la production locale et réduction des calories de sources animales) et de la rénovation des bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques, pour ne nommer que ceux-là. Il reste qu’une très grande partie de l’objectif de réduction des émissions de GES devra se réaliser en incluant dans la relance des mesures ambitieuses de réduction du nombre de véhicules polluants et de support à l’électrification des transports. Malheureusement, nos lois et programmes connexes actuels à cet égard ne sont pas assez ambitieux. Ils ne permettent pas d’assurer que les manufacturiers répondent rapidement aux demandes des client.es ni d’atteindre la cible du gouvernement québécois d’un million et demi de véhicules électriques vendus d’ici 2030. Des changements concrets à la Loi Zéro Émission dès maintenant! Or pour atteindre cette cible, le Québec peut s’inspirer des nombreux pays européens qui ont une avance considérable dans ces domaines. Une mise à jour ambitieuse est nécessaire à la « Loi Zéro Émission » et aux mesures des programmes connexes pour accélérer l’électrification des transports et la vente de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables, et pour décourager l’achat de véhicules polluants. Sur cela aussi, les Québécois.es sont prêt.es à avancer concrètement, comme en témoignent de récents sondages de Léger Marketing sur les mesures d’éco-fiscalité[3]. Dans cette optique, nous demandons :
Ces changements permettraient de sauver des vies, d’enrichir le Québec et de contribuer à freiner et à lutter contre les changements climatiques!
Du point de vue de la santé, de l’économie et de l’environnement, ces propositions sont des plus avantageuses pour la société québécoise. De plus, avec le contexte pandémique, des changements importants se dessinent dans nos manières de vivre (télétravail, enseignement à distance et autres). Il est donc également entendu que le virage vers des transports électrifiés doit s’effectuer de concert avec plusieurs autres mesures, incluant des réflexions et des actions concrètes visant à minimiser l’impact de l’étalement urbain, et d'autres, par exemple, visant à minimiser les impacts environnementaux de la production des véhicules électriques. Les propositions que nous mettons de l’avant dans cet appel à signatures ne sont pas nouvelles, mais elles sont cruciales[8]. Elles sont supportées de longue date par de nombreuses organisations au Québec, dont l’AQLPA, GroupMobilisation, l’AVEQ, Mobilité Électrique Canada, Greenpeace, la Fondation David Suzuki, et plusieurs autres. Les chantiers de la Déclaration d’Urgence Climatique, qui a été signée par plus de 400 municipalités québécoises[9], en font aussi la promotion, tout comme le Front commun pour la transition énergétique par la feuille de route « Québec ZéN »[10]. Ensemble, faisons comprendre au gouvernement québécois l’importance de mettre en place un plan de relance ambitieux et nécessaire, qui respecte l’environnement, qui favorise la création d’emplois durables et de qualité, et qui donne une grande place à la transition énergétique par l’électrification des transports tout en contribuant à repenser l’aménagement du territoire! Si vous soutenez ces demandes, signez la pétition en utilisant le lien ci-dessous et partagez cette lettre avec tous vos contacts! www.change.org/p/benoit-charrette-ministre-de-l-environnement-du-qu%C3%A9bec-pour-des-mesures-ambitieuses-de-r%C3%A9duction-du-nombre-de-v%C3%A9hicules-polluants-sur-les-routes L’AUT’JOURNAL
Contribution: André H. Martel
Lors du débat présidentiel de 2020 mardi dernier, le modérateur Chris Wallace a interrogé les candidats Donald Trump et Joe Biden sur le changement climatique et leurs projets de protection de l’environnement.
Alors qu’ils étaient en opposition sur la plupart des points, les deux candidats ont déclaré qu’ils soutenaient les véhicules électriques. C’est potentiellement une bonne nouvelle pour les fabricants de batteries, les constructeurs automobiles et les sociétés d’infrastructure de recharge sur le marché américain, notamment Tesla, Ford, General Motors, Panasonic et QuantumScape, qui est récemment devenue une société publique via SPAC. Selon une étude de l’ Agence internationale de l’énergie , les ventes de voitures électriques ont atteint 2,1 millions dans le monde en 2019, ce qui ne représente que 2,6% des ventes mondiales de voitures, avec 880 000 de ces véhicules vendus aux États-Unis. Même en ajoutant les nouvelles offres de VÉ sur le marché américain, les ventes de véhicules électriques ne devraient représenter que 9,1% des ventes totales de véhicules aux États-Unis en 2025, selon les prévisions d’ IHS Markit. Une portion du plan climatique de Biden prévoit soutenir les véhicules électriques. «Nous allons nous assurer que nous sommes en mesure de transformer la flotte de véhicules fédérale en une flotte de véhicules électriques», a déclaré Biden. «Pour faciliter la tâche nous allons installer 500 000 bornes de recharge sur toutes les autoroutes que nous allons construire à l’avenir.» En mai 2019, le bureau de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables du département américain de l’énergie, ou EERE, a confirmé qu’il y avait 68 000 bornes de recharge pour véhicules électriques aux États-Unis et que 22 620 étaient opérationnelles en Californie. Bien que la plupart des propriétaires de véhicules électriques rechargent généralement leur véhicule pendant la nuit à la maison, ce n’est pas toujours pratique pour les résidents d’appartements ou les conducteurs qui voyagent avec des véhicules électriques sur de plus longs trajets. L’ajout d’une infrastructure de recharge pourrait accélérer l’adoption de véhicules électriques à des fins commerciales et grand public en atténuant ce que l’on appelle communément l’anxiété d’autonomie. Lors d’un échange avec Wallace concernant l’assouplissement des normes d’économie de carburant, le président a déclaré qu’il soutenait également les voitures électriques. «Je suis également d’accord avec les voitures électriques. Je suis tout à fait pour les voitures électriques. J’ai octroyé de gros incitatifs pour le développement des voitures électriques. En revanche ce qu’ils ont fait en Californie est tout simplement fou. Trump continue de s’indigner face aux normes d’émissions automobiles de la Californie, qui sont plus strictes que les règles fédérales, ainsi que du plan du gouverneur Gavin Newsom d’interdire en Californie la vente de voitures particulières et de camions neufs à essence d’ici 2035. Les commentaires de mardi contrastent avec les actions antérieures de Trump sur les véhicules électriques. En mars 2019, la Maison Blanche a proposé de mettre fin au crédit d’impôt fédéral de 7500 $ pour les personnes qui achètent un véhicule électrique plutôt qu’une voiture à essence. Cependant, dans une interview de janvier 2020 avec Joe Kernen de CNBC, Trump a déclaré à propos du PDG de Tesla, Elon Musk: «C’est l’un de nos grands génies; nous devons protéger notre génie! » Il a également déclaré: «Il va construire une très grande usine aux États-Unis. Il doit le faire parce que nous l’aidons, il doit donc nous aider en retour». Tesla planifie actuellement la construction d’une nouvelle usine au Texas. CNBC
Contribution: André H. Martel
Les données ne mentent pas, et quand il s'agit d'informations sur la fréquence des réparations sur les automobiles, Consumer Reports a plus de données que quiconque. Pour son dernier rapport Consumer Reports s’est concentré sur les données de ses enquêtes de fiabilité de 2019 et 2020 sur les véhicules électriques et à essence.
Après avoir analysé toutes les données, Consumer Reports affirme que les conducteurs de véhicules électriques économisent en moyenne 50% sur l'entretien et la réparation au cours de la vie d'un véhicule par rapport aux propriétaires de véhicules à essence. Chris Harto, analyste principal des politiques de transport de Consumer Reports a déclaré: «Les propriétaires de véhicules électriques n'ont pas besoin de coupon rabais de leurs concessionnaires pour ne débourser que la moitié des frais d'entretien et de réparation typiques, c’est la norme! Ces économies contribuent largement à compenser les coûts initiaux d’acquisition. » «Les véhicules électriques n'ont tout simplement pas besoin d'autant d'entretien que les voitures à essence, et même si les réparations ne sont pas nécessairement moins coûteuses, elles sont moins souvent nécessaires», explique Gabe Shenhar, directeur associé du centre de test automatique de Consumer Reports, spécialisé dans les essais sur les véhicules électriques. «En plus d'être plus faciles et moins coûteux à entretenir, de nombreux véhicules électriques offrent une meilleure accélération par rapport aux véhicules à essence et ne dégagent pas de pollution nocive dans notre atmosphère», ajoute-t-il. Pour des fins de recherches, Consumer Reports s’est basé sur une durée de vie d’une automobile de 200,000 milles (320,000 km). Les données démontrent le coût moyen par mille (1,6 km) de réparation suivant pour les véhicules tout électriques, les véhicules hybrides rechargeables et les véhicules à essence.
Notez que les coûts des hybrides rechargeables sont sensiblement les mêmes que ceux des véhicules tout électriques, une constatation qui favorise l’adoption d’un PHEV si vous n'êtes pas encore prêt à faire l’acquisition d’une voiture toute électrique. Un hybride rechargeable peut être l'introduction à la conduite toute électrique réduisant la peur que beaucoup de gens ont des tout électriques. Le graphique suivant évalue le coût total des réparations sur la durée de vie utile d'une voiture.
Dans une autre étude , Consumer Reports a confirmé qu'en moyenne, les voitures électriques émettent 60% moins de dioxyde de carbone que les voitures classiques. «En plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les véhicules électriques peuvent également contribuer à réduire les effets sur la qualité de l'air en diminuant la pollution atmosphérique nocive, comme les NOx, l'ozone et les particules, qui sont sources de smog et peuvent donc causer des maladies pulmonaires.
Les voitures à essence voitures coûtent moins cher à l'achat qu'une voiture électrique, mais, combien valent nos poumons? Combien vaut la vie de nos enfants? Non seulement les coûts d'entretien des véhicules électriques sont deux fois moins élevés que ceux des voitures conventionnelles, mais l'électricité coûte souvent moitié moins cher que l'essence, même aux prix de l’essence anormalement bas en ce moment. Faible maintenance, faibles coûts d'exploitation, avantages environnementaux confirmés. On vous pose la question: pourquoi ne conduisez-vous pas une voiture électrique? Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Deux géants de l'automobile pourraient produire plus de véhicules électriques que Tesla même en 204011/8/2020
Le marché des véhicules électriques en est encore à ses balbutiements en 2020, mais la pénétration globale du marché devrait augmenter au cours des deux prochaines décennies.
Étonnamment, il semble y avoir encore de la place dans le monde pour les moteurs à combustion traditionnels. Plusieurs constructeurs automobiles d'aujourd'hui auront indéniablement beaucoup de rattrapage à faire sur le plan de l’électrification. Un rapport de Morgan Stanley a extrapolé sur le futur des véhicules électriques, plus spécifiquement jusqu'en 2040. L'entreprise évalue que le marché des VÉ représentera alors 72% des ventes mondiales. Avec des ventes mondiales de voitures d'environ 65,5 millions d'unités en 2019 moins que les 68 millions en 2018 et 2017, ces chiffres confirment une opportunité exponentielle de croissance des véhicules électriques dans les années à venir. Morgan Stanley prévoit que Volkswagen devrait vendre environ 11,2 millions de véhicules électriques en 2040 et être au premier rang du nombre total d'unités vendues. L'un des avantages de VW est sa relation avec Ford. De plus, VW possède des usines et une chaîne d'approvisionnement structurée qu'elle peut exploiter pour accroître ses efforts d'électrification. Bien que le marché automobile mondial soit en développement constant, les investisseurs, les consommateurs et les concessionnaires américains seront probablement les plus concernés par les efforts et les opportunités aux États-Unis. Toyota Motor Corp. ( NYSE: TM ) est évaluée comme le deuxième plus gros vendeur loin derrière VW, avec des ventes de 6,5 millions de véhicules électriques en 2040. Morgan Stanley a noté en juin que la valeur de Tesla était deuxième derrière Toyota, mais cela a évolué alors que la capitalisation boursière de Tesla est passée à 265 milliards et que la capitalisation boursière de Toyota est évaluée à environ 180 milliards de dollars. Tesla Inc. ( NASDAQ: TSLA ) a cependant investi dans d'autres entreprises autres que l’automobile, mais le leader actuel de la vente des VÉ devrait vendre 4,9 millions de véhicules électriques en 2040. En 2019, Tesla a livré environ 367 500 véhicules, soit une augmentation d'environ 50% par rapport à 2018. Profitant d’une production en expansion aux États-Unis et en Chine, Tesla dispose d’une marge de croissance qui représente un taux de production 10 fois supérieur au taux actuel au cours des deux prochaines décennies. Jonas a également noté que Tesla était actuellement beaucoup plus petite en portée et en taille, par rapport à Apple et Amazon lorsqu'ils ont atteint ce niveau de capitalisation pour la première fois, Il considère cela comme une prime de valorisation significative tout en conservant une vision prudente pour le futur. Toujours selon cette étude, General Motors Co. ( NYSE: GM ) devrait vendre 4,1 millions de véhicules électriques en 2040. Morgan Stanley avait précédemment suggéré à GM de changer son nom pour Ultium à la suite du lancement de sa nouvelle plateforme modulaire et de sa nouvelle batterie. La PDG de GM, Mary Barra, a cependant déclaré que la conversion de l'ensemble de la flotte vers des voitures américaines électriques, prendra des décennies. Il avait également été mentionné que GM pourrait scinder une partie ou à la totalité de ses efforts en matière de véhicules électriques, et Morgan Stanley avait suggéré en juin que la division de véhicules électriques de GM pourrait valoir à elle seule 100 milliards de dollars, cependant il a récemment été suggéré à GM de peaufiner son discours. GM s'est récemment associée à EVgo pour ajouter plus de 2 700 bornes de recharge rapide au cours des cinq prochaines années afin d’augmenter le nombre de bornes de recharge aux États-Unis. L'usine GM Hamtramck de Detroit passe à la production entièrement électrique, et le GMC Hummer EV est prévu en 2021, ainsi qu'un nouveau modèle Chevy Bolt. La grande question est peut-être de savoir ce qui adviendra de Ford Motor Co. ( NYSE: F ) au cours des deux prochaines décennies? Va-t-elle s’associer avec Volkswagen? Ford a récemment nommé Jim Farley au poste de directeur général, et l'objectif de l'entreprise n'est pas de rattraper Tesla mais de dépasser Elon Musk et sa société. Ford s'est déjà associée à Rivian pour fabriquer des fourgonnettes électriques et des camions de livraison et a investi avec Volkswagen dans la production d’un robocar doté d'intelligence artificielle développé par Argo AI. Ford produit déjà sa prochaine Ford Mustang Mach-E pour le marché tout électrique, et ses précommandes avec dépôts de 500 $ étaient déjà complètes à la fin de 2019, car la production avait être limitée à 50 000 unités du multisegment dans le monde pour le 12 premiers mois. Ford a également annoncé en juin qu'elle avait élargi son partenariat avec Volkswagen pour produire une camionnette construite par Ford et vendue par Volkswagen à partir de 2022, et les deux sociétés prévoient un total combiné de 8 millions d'unités produites pour trois véhicules utilitaires. Pouvoir fabriquer des batteries à des coûts comparables aux coûts de production des moteurs à combustion est l’une des étapes cruciales que doivent viser les constructeurs. De nombreux autres acteurs potentiels pour le développement et la croissance des véhicules électriques s’ajoutent régulièrement, notamment Nikola, Nio, Lordstown Motors, WorkHorse ainsi que de nombreuses autres entreprises qui veulent leur part du gâteau. La rapidité de croissance de l'électrification dépend de nombreux facteurs. Les divers intervenants seront-ils en mesure de répondre aux attentes? MSN
Contribution: André H. Martel
Lorsque Tesla est entré sur le marché dans le but de faire des véhicules électriques la nouvelle norme, le géant de l'industrie automobile Hyundai ne s'est pas senti concerné et il a simplement concentré ses efforts sur les voitures à hydrogène.
Cependant, les choses ont rapidement changé en raison de la croissance fulgurante de la société californienne, qui oblige la marque coréenne à revoir sa stratégie pour conserver l'hégémonie du marché américain des véhicules électriques. Hyundai prévoit maintenant introduire deux lignes de production dédiées aux véhicules électriques, une l'année prochaine et une autre en 2024. Il semble de plus en plus évident que l'entreprise ait désormais décidé d’attaquer agressivement le marché du véhicule électrique. Euisun Chung, PDG du conglomérat Hyundai Motor Group qui comprend également Kia Motors, a tenu plusieurs réunions depuis mai avec ses homologues de Samsung, LG et SK Group, afin de sécuriser la fourniture de batteries à un moment où l'approvisionnement est de plus en plus serré alors que la course s'intensifie, selon plusieurs sources de l'industrie. La société sud-coréenne vise à vendre 1 million de véhicules électriques annuellement et à conquérir une part de marché mondial de plus de 10% d'ici 2025. Cependant, l'objectif parait très ambitieux car Hyundai n'a vendu que 86 434 véhicules électriques l'année dernière. Selon certaines sources, l'entreprise ne craignait pas Tesla aussi longtemps que l'entreprise de la Silicon Valley ne produisait que des voitures haut de gamme. Mais on a commencé à s’inquiéter lorsque Tesla a sorti le Model 3 beaucoup moins cher en 2017, qui offre une version d'entrée de gamme à un prix de base de 39990 USD.
Le chemin pour rattraper Tesla pourrait être long et sinueux, car Hyundai pourrait faire face à des réactions négatives de la part de son puissant syndicat, qui s'inquiète pour la sécurité d’emploi de ses membres. En effet, les véhicules électriques nécessitent moins de composants et de travailleurs que les véhicules à essence. En outre, Hyundai fabrique à l’interne un certain nombre de composants clés pour les voitures conventionnelles, tandis que de nombreuses pièces de véhicules électriques sont actuellement sous-traitées. La société se trouve dans une position très similaire à BMW, alors que le syndicat de travailleurs a empêché, il y a quelques semaines, l'entreprise allemande de se concentrer pleinement sur les groupes motopropulseurs électriques.
Le syndicat qui représente les employés de Hyundai fait pression pour que l'entreprise assemble à l’interne les composants clés des véhicules électriques, comme les batteries et les moteurs, pour compenser toute réduction de main-d'œuvre. «Nous ne sommes pas opposés au développement des VÉ. Kodak a fait faillite parce qu'elle voulait demeurer fidèle à la pellicule alors que l'industrie se tournait vers la photographie numérique », a déclaré le porte-parole du syndicat Kwon Oh-kook. «Nous voulons simplement protéger les emplois de nos membres.» Hyundai se retrouve dans une position délicate pour un chef de file de l'industrie si elle veut compétitionner avec Tesla alors qu’elle avait plutôt misé sur l'avenir des voitures à hydrogène et qu'elle a perdu. En fait, la technologie n'a pas pris son envol puisque seulement 7 707 voitures à pile à hydrogène ont été vendues dans le monde l'année dernière, contre 1,68 million de véhicules électriques, selon le groupe LMC Automotive. WHICH EV
Contribution: André H. Martel
Kandi America, la filiale américaine de Kandi Technologies Group, Inc. (NASDAQ GS: KNDI), un constructeur automobile international, a annoncé aujourd'hui son lancement officiel des véhicules électriques les plus abordables sur le marché américain et qu'elle concentrera initialement ses efforts sur la grande région de Dallas-Fort Worth.
«Chez Kandi, nous avons pour mission de rendre les voitures électriques accessibles à tous. Avec ces deux premiers modèles, nous lançons une « Auto EVolution » qui permettra à quiconque, quelle que soit sa situation financière, de s'offrir un véhicule électrique fiable et de haute technologie. » La compagnie a également dévoilé la «Kandi Campaign Auto EVolution for all », un lancement virtuel de ses préventes le 18 août prochain qui permettra aux clients de verser un dépôt entièrement remboursable de 100 USD pour les modèles K27 et K23, qui seront disponibles pour livraison le quatrième trimestre de 2020. «Les véhicules électriques sont appréciés depuis des années pour leur efficacité, leur durabilité et leur innovation. Cependant, les consommateurs qui souhaitaient un excellent véhicule électrique offrant tous les conforts de la vie moderne ne pouvaient en faire l'acquisition. Johnny Tai, PDG de Kandi America souhaite changer cela et révolutionner l'expérience d'achat de véhicules électriques pour l’ensemble des consommateurs. «Chez Kandi, nous avons pour mission de rendre les voitures électriques accessibles à tous. Avec ces deux premiers modèles, nous lançons une « Auto EVolution » qui permettra à quiconque, quelle que soit sa situation financière, de s'offrir un véhicule électrique fiable et de haute technologie. » Le lancement virtuel aura lieu à 10 h HNC (heure normale du centre) le 18 août. Les participants auront droit à une expérience enrichissante, y compris un regard exclusif sur leur design et les fonctionnalités technologiques avancées des modèles K27 et K23. Kandi fera tirer un véhicule parmi les participants, l'heureux gagnant se méritera un modèle K23. Les inscriptions au concours ouvriront en août. Au prix de 12 999 USD après crédits d'impôt fédéraux, le K27 est le modèle compact avec le plus d’espace intérieur pouvant accueillir confortablement jusqu'à quatre passagers. La voiture disposera d'une batterie au lithium de 17,69 kWh et d'une autonomie allant jusqu'à 160 km, ce qui en fait une voiture idéale pour la conduite urbaine. Pour ceux qui recherchent un véhicule plus gros avec plus d'espace dans le coffre, le K23 devient une option abordable à 22 499 USD après les crédits d'impôt fédéraux. De la taille d'un petit VUS, ce modèle comprend une batterie au lithium de 41,4 kWh et une autonomie de plus de 290 km. «C'est une période passionnante pour Kandi Technologies alors que nous mettons sur le marché les K27 et K23 aux États-Unis», a déclaré Kewa Luo, directeur des relations avec les investisseurs de Kandi Technologies Group. «Depuis le début de 2019, nous travaillons d'arrache-pied pour identifier le bon distributeur, obtenir les approbations règlementaires et démontrer que nous sommes prêts à réussir sur ce marché émergent et dynamique. Une fois ces étapes franchies, nous anticipons cette prochaine phase de croissance passionnante. Pour vous inscrire à l'évènement virtuel, visitez www.drivekandi.com . Business Wire
Contribution: André H. Martel
Ce n'est pas seulement le groupe motopropulseur qui est différent dans les véhicules électriques. Ce sont aussi les pneus.
Les voitures électriques nécessitent des pneus spéciaux pour diverses raisons, a déclaré vendredi dans un communiqué de presse le fabricant de pneus Continental. Leurs pneus doivent supporter plus de poids que les véhicules à combustion interne et fournir plus d’adhérence à la route lorsqu’ils démarrent, a noté la société. En raison de leurs groupes motopropulseurs presque silencieux, le bruit des pneus est également plus perceptible dans les voitures électriques que dans les véhicules à combustion interne, alors qu’il est partiellement masqué par le bruit du moteur. Lors de la conception de pneus pour voitures électriques, Continental leur a donné une capacité de charge accrue pour tenir compte du poids supplémentaire de la batterie. Le dessin et la composition de la bande de roulement sont également spécifiques aux véhicules électriques, pour gérer le démarrage presque instantané des moteurs électriques. Et pour atténuer le bruit des pneus, une incrustation de mousse a été ajoutée à l'intérieur. Les pneus Continental pour voitures électriques ont également généralement une forme haute et étroite pour réduire la résistance au roulement, ce qui contribue à augmenter l'autonomie.
GM, prototype de pneu sans air Michelin Uptis
Les pneus peuvent avoir un effet énorme sur l'autonomie des véhicules électriques, tout comme les roues. De nombreux tests ont démontré que le remplacement de pneus à faible résistance au roulement et de roues aérodynamiques par du matériel de rechange peuvent réduire l'autonomie, même s'ils peuvent améliorer la maniabilité. La Volkswagen ID.3 à hayon aura des pneus spécifiques au modèle fabriqués par Bridgestone. Ils offriront non seulement une plus faible résistance au roulement que les pneus conventionnels, mais seront 20% plus légers. Selon Bridgestone, ils ont été conçus en tenant compte de la répartition plus uniforme du poids de l'ID.3. Toyota a déjà envisagé des pneus sans air pour ses voitures électriques, tandis que General Motors a déclaré l'année dernière qu'elle pourrait proposer des pneus sans air de Michelin sur un prochain véhicule électrique en 2024 . Si on continue de bien planifier l'avenir, et si nous voulons des véhicules véritablement zéro émission, nous devrons également examiner attentivement les émissions des poussières de pneus et de freins . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les initiatives canadiennes et québécoises pour accélérer l’électrification du transport routier.20/7/2020
La semaine dernière le Gouverneur démocrate Cuomo de l’État de New York approuvait et confirmait sa participation à des initiatives de pointe à l'échelle nationale pour accroître l'utilisation des véhicules électriques pour lutter contre le changement climatique
Si les américains sont toujours à planifier le futur de l’électromobilité, chez nous, on s’est donné des outils pour progresser. Programme fédéral de subventions pour l’achat ou la location d'un véhicule électrique neuf Tous les résidents du Canada 5 000 $ (si batterie de 15 kWh et +) 2 500 $ (si batterie de moins de 15 kWh) Voiture de 6 places et moins. PDSF de 45 000 $ et moins pour modèle de base, jusqu'à 10 000 $ max d'option (Max 55 000 $) Voiture de plus de 7 places ou plus, PDSF de 55 000 $ et moins pour modèle de base, jusqu'à 5 000 $ max d’option (Max 60 000 $) Programme provincial de subvention pour l’achat ou la location d'un véhicule électrique neuf Tous les résidents du Québec Véhicules entièrement électriques : Si le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est inférieur à 60 000 $. Subvention : 8 000 $ Véhicules hybrides rechargeables : Si le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est inférieur à 60 000 $. Le montant du rabais est calculé selon la capacité de la batterie électrique. Subventions potentielles : 500 $, 4 000 $ ou 8 000 $ Véhicules à pile à combustible (véhicules à hydrogène) Si le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est inférieur à 60 000 $. *Note : Il n’y a présentement aucun véhicule admissible dans cette catégorie. 8 000 $ Véhicules électriques à basse vitesse *Note : Le véhicule électrique à basse vitesse Kargo XL n’est plus admissible dans le cadre du programme Roulez vert depuis le 6 mai 2020. Si vous êtes une entreprise, une municipalité et ou un organisme public qui exploite un parc de véhicules routiers, vous pourriez obtenir une aide financière bonifiée pour l’acquisition de ce véhicule dans le cadre du programme Transportez vert. Subvention possible jusqu’à 1 000 $ Motocyclettes électriques Aucune condition . Subvention 2 000 $ Motocyclettes à vitesse limitée électriques (scooters électriques) Aucune condition : Subvention 500 $ Rabais instantané chez le concessionnaire, est retranché du prix APRÈS les taxes Programme de subventions pour VÉ usagés Le Gouvernement du Québec offre un rabais à l'achat aux particuliers, aux entreprises, aux organismes et aux municipalités du Québec qui souhaitent faire l'acquisition de véhicules entièrement électriques d'occasion. Ce rabais peut aller jusqu’à 4 000 $. Le rabais Roulez vert pour les véhicules entièrement électriques d'occasion est en vigueur depuis le 18 avril 2019. Il fait suite au Projet pilote sur les véhicules électriques d’occasion, qui a été en vigueur d’avril 2017 à mars 2019, et dont les modalités se sont appliquées jusqu’au 17 avril 2019. Pour être admissible à un rabais, le véhicule neuf doit être immatriculé au nom du demandeur au plus tard le 31 décembre 2020. Les participants pourront néanmoins faire parvenir leur demande jusqu’au 31 mars 2021. Prenez note que le programme pourrait prendre fin plus tôt en cas d’épuisement des fonds disponibles. La liste des véhicules d’occasion admissibles a été modifiée et est entrée en vigueur le 15 septembre 2019. Les véhicules de l’année modèle 2017 sont maintenant admissibles à un remboursement pouvant aller jusqu’à 4000 $. Depuis le 1er janvier 2020, les véhicules d’occasion suivants en provenance des États-Unis ne sont plus admissibles, car la garantie pour véhicule neuf d’origine n’est pas honorée lorsque le véhicule est transféré au Canada : Kia Mitsubishi Mercedes-Benz (Smart fortwo) Volkswagen Le véhicule ne doit pas avoir été subventionné neuf, seuls certains modèles et années s'y conforment. Subvention à l’achat d'une borne de recharge domestique Tous les résidents du Québec Vous êtes propriétaire ou locataire d’un véhicule électrique, neuf ou d’occasion? Vous pouvez bénéficier d’un soutien financier de 600 $ à l’achat d’une borne de recharge à domicile de 240 volts. Installation de bornes en multilogement Tous les résidents du Québec, immeuble de 5 logements et plus selon certaines conditions 5 000$ par borne, jusqu'à 25 000$ pour les immeubles à plus de 20 logements Bornes en milieu de travail Installez des bornes de recharge pour les véhicules de votre entreprise ou de vos employés et obtenez jusqu’à 5 000 $ Subventions municipales Voir les détails concernant les programmes des municipalités participantes: https://www.aveq.ca/toutes-les-subventions.html Programme fédéral pour les entreprises qui souhaitent acheter des VÉ usagés NOUVEAU PROGRAMME FÉDÉRAL POUR SOUTENIR L'ACQUISITION DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES ET PHEV D'OCCASION Pour soutenir l'achat par les entreprises de véhicules électriques et hybrides rechargeables d'occasion, voici ce qui a été annoncé la semaine dernière: "Afin d’encourager les entreprises à adopter les véhicules zéro émission, le gouvernement propose d’accorder une radiation complète aux fins de l’impôt sur le revenu des investissements des entreprises dans les biens suivants : les véhicules routiers d’occasion électriques à batterie, hybrides électriques rechargeables (munis d’une batterie d’une capacité d’au moins 7 kilowattheures [kWh]) ou à pile à hydrogène; et le matériel et les véhicules automobiles zéro émission neufs ou d’occasion, entièrement électriques ou à alimentés à l’hydrogène, servant au transport ferroviaire, aérien, maritime ou hors route. La déduction pour amortissement complète s’appliquera aux véhicules admissibles achetés à compter du 2 mars 2020 et elle sera éliminée progressivement entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2027 inclusivement." Investissement de Québec pour l’acquisition d’autobus électriques Le gouvernement Legault a réservé une somme supplémentaire de 18 M$ pour encourager l’achat d’autobus scolaires électriques à travers la province. Circuit Électrique Le réseau public circuitelecterique.ca du Québec met à disposition des 70 000 électromobilistes de la province, près de 2500 bornes de recharge dont 311 de recharge rapide à 400 volts. À celles-là s’ajoutent les bornes des réseaux privés de AddÉnergie, du réseau FLO et les 17 000 bornes nord-américaines Superchargeur de Tesla. Hydro-Québec souhaite déployer 1600 bornes de recharge rapides additionnelles sur le réseau de circuitelectrique.ca d’ici 2029. Le déploiement de bornes standard va croitre d’une façon plus aléatoire avec la collaboration des commerces et municipalités. Le gouvernement canadien a d’octroyé près de 10 M$ à Hydro-Québec, afin de financer l’installation de de 200 bornes de recharge rapides d’ici 2021. Un projet financé à hauteur de 50% par Ressources Naturelles Canada. Le nombre de bornes de recharge a doublé au Québec entre la fin 2018 et 2019. Il faut qu’il y ait un réseau d’appoint, même si la maison demeure la source d’énergie principale des VÉ. En Maurice, Hydro-Québec dénombre une centaine de bornes sur le réseau circuit électrique, dont une vingtaine de bornes rapides. Et une soixantaine, dont 19 de type rapide pour le Centre-du-Québec. Le développement d’une infrastructure électromobilisée Si l’on ajoute l’implication de nos sociétés québécoises d’investissements dans des entreprises comme la compagnie Électrique Lion, dans Nemaska Lithium (en espérant un relancement), qu’on ajoute le développement et la croissance d’entreprises comme AddÉnergie, Taïga Motors, l’expertise de l’IVI (l’Institut du Véhicule Innovant), la création d’un cours de technologie de véhicules électriques et toutes les entreprises en démarrage qui prolifèrent, dans une société dont la principale source d’énergie est hydro électrique, une énergie durable et si de plus on inclut le dynamisme d’organismes comme l’AVÉQ, Propulson Québec, Mobilité Électrique Canada, Équiterre, et tous les autres organismes voués à la croissance de l’industrie, le Québec est définitivement une terre d’accueil propice à l’électromobilisation. Il n’est donc pas surprenant que nous soyons toujours le chef de file canadien de la croissance des véhicules électriques.
Contribution: André H. Martel
Tout comme l'évolution des voitures électriques a débuté dans le haut de gamme du marché automobile, un nouveau concept de super yacht électrique hybride a été dévoilé aux Pays-Bas cette semaine, un navire de luxe de 110 mètres à énergie solaire qui souhaite réinventer la navigation maritime durable.
Le concept de yacht fabuleusement sophistiqué, baptisé le Kiwa du nom du gardien maori de l'océan, a été conçu par un designer né en Nouvelle-Zélande, basé à Amsterdam et passionné de bateaux, Isaac Burrough. La partie navigation durable provient de l’intégration de 200 mètres carrés de panneaux solaires élégants qui seront combinés au stockage de la batterie pour alimenter un système de propulsion hybride qui pourra permettre de fonctionner uniquement en mode électrique dans des zones éloignées sans pollution ou de profiter d’un dîner en plein air sans génératrice.
L'origine exacte de la technologie de moteur hybride du bateau n'a pas été spécifiée, mais Burrough a déjà travaillé avec une entreprises appelée Lateral Naval Architects, dont la plateforme E-Hybrid a été utilisée pour l'un de ses précédents concepts le super-yachts, appelé Inception.
Selon le communiqué de presse de Kiwa, l'objectif est que le potentiel électrique du yacht dure de plusieurs heures à une navigation illimitée et sans émissions, en fonction du développement de la technologie solaire et de la batterie. Initialement, on a concentré le développement du Kiwa sur la réduction structurelle de la consommation de carburant via un faible rapport volume / longueur, afin de maximiser l'efficacité énergétique et d'anticiper les progrès technologiques.
En ce qui regarde tous les autres départements, le Kiwa est sensiblement votre yacht de luxe moyen: de vastes ponts; divers salons qui créent des sanctuaires privés à l'ombre ou au soleil; une plateforme de baignade en terrasse, évoquant une plage en pente vers la mer; un jacuzzi sur la terrasse avec vue panoramique et une piscine à fond de verre.
Mais la meilleure vue à bord se trouve dans l'espace spa où les piscines semi-submergées permettent aux clients de profiter du paysage au-dessus et en dessous de la surface de l'eau. Sans oublier, qu’il peut également être équipé d’une hélisurface. "L'intention de Kiwa était de concevoir un yacht à la fois moderne et élégant", a déclaré Burrough cette semaine dans un communiqué de presse. «Sa silhouette élégante combinée à des surfaces tout en courbes est fort gracieuse malgré son énorme potentiel de navigation. Un yacht qui aura toujours l'air sophistiqué, qu'il croise en Méditerranée ou en Arctique. » The Driven
Contribution: André H. Martel
Fin 2019, des véhicules électriques avaient été déployés dans plus de 100 pays. Avec une croissance spectaculaire jusqu'en 2019, les ventes de véhicules électriques de tourisme ont dépassé 7 millions environ deux fois plus vite qu'il n'en a fallu aux hybrides conventionnels, malgré des coûts et des infrastructures plus importants à supporter.
Les ventes cumulées de véhicules électriques pour passagers en Chine jusqu'en 2019 ont atteint 3,66 millions de véhicules, soit 48% du stock mondial. Les dix autres principaux marchés en termes de ventes cumulées de véhicules électriques de tourisme comprennent les États-Unis, l'Allemagne, la Norvège, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la France, le Canada, le Japon et la Suède. Tous ces marchés ont des règlementations, des incitatifs, le déploiement d'une infrastructure de recharge et des promotions visant les consommateurs pour stimuler l'adoption des véhicules électriques. Il y a eu également environ 18, 000 ventes de véhicules à pile à combustible à hydrogène dans le monde de 2013 à 2019, dont la plupart aux États-Unis (44%), en Corée du Sud (28%) et au Japon (20%). Les ventes cumulées de véhicules électriques lourds ont été inférieures à 1 million jusqu'en 2019, dont plus de 98% en Chine.
La part des véhicules électriques dans les ventes de voitures particulières neuves augmente, atteignant un niveau record de près de 3% dans le monde en 2019. La Norvège a atteint 58% de ventes de véhicules électriques pour l'ensemble de son marché en 2019, se classant ainsi au premier rang mondial. C'est la première fois que la part des véhicules électriques sur un marché national dépasse 50%. Neuf zones métropolitaines ont déployé plus de 100 000 véhicules électriques privés jusqu'en 2019. Les deux principales villes, Shanghai et Pékin, comptaient toutes deux plus de 300 000 véhicules électriques privés. La Chine représentait six des dix principaux marchés locaux de vente d'électricité dans le monde. Plus d'une douzaine de pays ont proposé des délais de transition vers les véhicules zéro émission au cours des trois prochaines décennies. En outre, de nombreux États et provinces ont fixé des objectifs plus agressifs que leurs gouvernements nationaux, et les villes, en particulier, visent une transition beaucoup plus rapide. À tous les niveaux, les gouvernements ont mis à profit une variété d'outils politiques pour surmonter les obstacles à la venue des VÉ et stimuler le marché. Les mesures politiques comprennent des règlementations pour garantir une grande disponibilité de VÉ, des incitatifs financiers pour rendre le coût des VÉ compétitifs, une infrastructure de recharge pour faciliter l’utilisation des VÉ et des campagnes pour accroître la sensibilisation des consommateurs. Les marchés à plus forte consommation de véhicules électriques ont mis toutes ces actions en place, et ils ont également tendance à tirer des enseignements des programmes de coopération internationale pour accélérer leur transition vers les véhicules électriques. Bien que la règlementation au niveau de l'UE ait été planifiée jusqu'en 2030, les gouvernements européens n'ont généralement pas converti leurs objectifs à 100% zéro émission en lois. Les autres principaux marchés comme la Chine et les États-Unis bénéficient de règlementations locales et régionales qui favorisent l’électromobilité, Bien que des progrès aient été accomplis en 2019, la transition mondiale vers les véhicules électriques n'en est encore qu'à ses débuts. La Norvège est le seul pays qui semble vraiment sur la bonne voie pour atteindre son objectif en matière de véhicules électriques. Si la Norvège continue de croître à son rythme actuel, elle pourrait atteindre son objectif de véhicules 100% électriques en 2025. Les autres juridictions qui ambitionnent d'électrifier les véhicules devront faire des progrès significatifs pour atteindre leurs objectifs. Un soutien politique continu, ainsi que des innovations dans la technologie des véhicules et des progrès dans la construction d'infrastructures, seront nécessaires pour accélérer les taux de croissance et garantir que les objectifs d'électrification des véhicules soient atteints. Par Hongyang Cui , Dale Hall et Nic Lutsey ICCT (International Council on Clean Transportation)
Contribution: André H. Martel
Une coalition, la Corporate Electric Vehicle Alliance (CEVA) a été lancée cette année sous les auspices de l' organisation d'investisseurs verts le Ceres, dans le but d'accélérer l'électrification du parc automobile aux États-Unis.
Cette décision est importante car elle démontre que la demande pour des véhicules électriques est en constante augmentation sur l’ensemble du territoire national malgré les signaux politiques contradictoires du gouvernement fédéral. Un projet pour inclure les véhicules électriques dans les 50 états américains Les décideurs fédéraux ont repoussé la venue des véhicules électriques sur deux fronts différents. L'un issu du ministère de la Justice, qui remet en question depuis longtemps le rôle de chef de file de la Californie dans la règlementation des émissions automobiles . L'autre vient de la US Environmental Protection Agency, qui a proposé de réduire les normes d'efficacité énergétique et de pollution. La nouvelle coalition CEVA semble conçue pour contourner ces changements de politique en faisant directement appel aux acheteurs de flottes, à commencer par ses propres membres. Parmi les membres acheteurs de CEVA se trouve Amazon, qui subit une pression accrue de la part de ses propres employés pour prendre une position plus agressive envers l'action climatique. Son affiliation avec la coalition CEVA pourrait signifier une position plus proactive sur l'action climatique dans les années à venir. D'autres propriétaires de flottes d'entreprises de la coalition sont également devenus des noms familiers dans le domaine de l'énergie propre et étendent désormais cet intérêt au secteur des transports, notamment AT&T, Clif Bar, IKEA North America et DHL. Comme les services publics d'électricité ont un intérêt direct à encourager les ventes de véhicules électriques, les parties prenantes de l'énergie et de la technologie sont également membres fondateurs, notamment Consumers Energy, Direct Energy, Genetech, LeasePlan, Lime et Siemens . Le nombre de propriétaires de flottes impliqués dans la coalition est relativement faible jusqu'à présent, mais ensemble, ils représentent un nombre important de véhicules. Ensemble, ils pourraient aider à accélérer l'électrification des flottes dans le secteur privé en favorisant des économies d'échelles qui réduisent les coûts pour tous les acheteurs, y compris les petites et moyennes entreprises. Des parcs de véhicules électriques aux acheteurs de voitures individuelles L'impact de l'électrification de la flotte se répercutera presque inévitablement sur le marché des voitures personnelles. Selon Ceres, aux États-Unis, plus de la moitié des véhicules sur la route aujourd'hui sont des véhicules commerciaux. La question est de savoir si les entreprises peuvent être motivées à investir dans des véhicules électriques. À ce sujet, Ceres considère que l’expérience a confirmé la valeur de cet investissement. Ceres présente un argumentaire solide pour les véhicules électriques, citant des coûts de carburant et d'entretien réduits, une protection contre les pics de prix du carburant imprévisibles et une meilleure sécurité du conducteur. En outre, Ceres note que les véhicules électriques peuvent exercer un fort impact indirect sur l'image des entreprises, en améliorant la réputation de la marque et en aidant au recrutement et à la rétention des employés. Signaux mixtes concernant les véhicules électriques Le CEVA a deux objectifs qui se chevauchent. L'un consiste à motiver les constructeurs automobiles à accélérer leurs investissements dans les véhicules électriques. L'autre consiste à travailler avec les décideurs politiques des États et du gouvernement fédéral pour les inciter à appuyer la fabrication de véhicules électriques. Bien que le secteur fédéral soit en pleine mutation, certaines politiques étatiques démontrent déjà des signes clairs de gains substantiels. Quelques jours seulement après le lancement de CEVA, GM a annoncé un nouvel investissement de 2,2 milliards de dollars dans la fabrication de véhicules électriques au Michigan, avec 800 millions de dollars supplémentaires liés aux améliorations de la chaîne d'approvisionnement. Dans un communiqué de presse en janvier dernier, le président de GM, Mark Reuss, a remercié les décideurs politiques du Michigan d'avoir adhéré à la nouvelle initiative. «Le soutien de l'État du Michigan a été un élément clé pour rendre cet investissement possible», a-t-il déclaré, ajoutant que «cet investissement contribue à garantir que le Michigan demeurera l'épicentre de l'industrie automobile mondiale alors que nous nous dirigeons vers un avenir électrifié . " Cette décision a été prise pour donner suite aux investissements antérieurs de GM au cours des derniers mois, incluant un nouveau laboratoire de stockage d'énergie et une nouvelle usine de batteries pour véhicules électriques en partenariat avec la société LG Chem. Réception sélective sur les signaux concernant les véhicules électriques La nouvelle annonce de GM indique également que les constructeurs automobiles accordent peut-être plus d'attention aux signaux politiques émanant du département américain de l'Énergie qu’aux autres branches de l'administration. Alors que l'Environmental Protection Agency des États-Unis a agressivement annulé une longue liste de normes de pollution, le Département de l'Énergie a continué de rechercher des technologies propres tout au long de l'administration actuelle. L'annonce de GM fait suite à une série de nouvelles initiatives de financement importantes lancées par le Département de l'Énergie en janvier, visant à améliorer les batteries de véhicules électriques, à augmenter l'efficacité des groupes motopropulseurs électriques, à réduire les coûts, à étendre le réseau de recharge des véhicules électriques et à intégrer davantage d'options d'électrification dans le secteur du transport. Un nouveau cycle de financement est également intéressant pour l'initiative H2 @ Scale de l'agence pour l'hydrogène. Bien que le gaz naturel soit actuellement la principale source d'hydrogène, le Département de l'énergie a concentré ses efforts sur l'augmentation de la production d'hydrogène renouvelable entre autres pour les véhicules électriques à pile à combustible. Cela comprend les chariots élévateurs à pile à combustible à hydrogène ainsi que les camions et les camionnettes de livraison, un domaine d'intérêt pour Amazon et pour d'autres membres de CEVA. Il semble que le groupe CEVA connaisse un départ canon. Que la Californie soit en mesure ou non de maintenir son rôle de chef de file, tout indique que le marché des véhicules électriques est prêt à accélérer rapidement. Tina Casey Triple Pundit
Contribution: André H. Martel
La pression des investisseurs, des employés et des clients sur les entreprises pour qu'elles investissent dans un avenir plus durable, équitable et résilient est excessivement forte.
Les demandes de changement sont de plus en plus insistantes alors que l'administration actuelle continue de dénigrer et de diviser, tandis que la nation américaine tente désespérément de se remettre de la dévastation causée par la COVID-19 et d’œuvrer pour la justice raciale et l'équité sociale. Aujourd'hui, Lyft s’associe à cette mouvance pour reconstruire un avenir meilleur et en particulier pour le renouveau climatique en se donnant un objectif ambitieux : utiliser 100% de véhicules électriques sur la plateforme Lyft d'ici 2030. Cette initiative confirme une opportunité sans précédent pour le secteur privé de combler le manque de leadership pour le changement climatique et la réduction de la pollution de l'air, d’augmenter la confiance des consommateurs et de solidifier la réputation de la marque à long terme. Voici trois raisons qui feraient en sorte que le nouvel engagement de Lyft et son plan détaillé pour atteindre l'objectif 2030 puisse déclencher un changement d’image bénéfique et inspirer d'autres chefs d'entreprise à emboîter le pas. La transformation des transports est cruciale Le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat confirme que pour éviter les pires impacts économiques et sanitaires d'une planète en réchauffement, nous devrons à court terme atteindre une perspective zéro émission. Pour y parvenir, les États-Unis et les autres principales économies mondiales devront atteindre cette économie 100% propre d'ici 2050 au plus tard. Pour atteindre cet objectif, les modes de transports, la plus grande source d'émissions de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis et parmi les plus grandes sources de pollution atmosphérique, doivent être remplacés par des solutions zéro émission. Les voitures particulières et les camions représentent 60% des émissions aux États-Unis, et ces véhicules sont en mesure de mener la transition vers un avenir zéro net. En effet, les constructeurs automobiles investissent des milliards pour développer des véhicules électriques et offrent déjà plusieurs modèles ou prévoient en mettre plusieurs nouveaux sur le marché dans les prochaines années. L'annonce faite aujourd'hui par Lyft démontre clairement que les flottes sont également prêtes à investir dans la transition vers un avenir zéro émission. À ce jour, quelques grandes flottes, incluant Biogen et la ville de New York, ont annoncé vouloir investir dans une flotte verte. Les efforts de Lyft sont susceptibles d'avoir un énorme impact dans l’accélération de l'électrification des véhicules de tourisme en permettant à plus d'américains d’expérimenter les véhicules électriques. La réduction de la pollution pourra également améliorer la santé publique, en particulier dans certaines des communautés les plus vulnérables de notre pays. Soutenir les parties prenantes et un accès équitable est juste une bonne affaire Les solutions de transport durable doivent avoir un impact sur les gens et sur les collectivités. Cette décision aura un impact sur la clientèle alors que 40% des courses débutent ou se terminent dans des zones à faible revenu, et sur ses chauffeurs dont les deux tiers sont issus de groupes minoritaires. Il est essentiel de garantir que le passage aux véhicules électriques n’affectera pas uniquement le climat, mais qu’il offrira également des bénéfices pour la santé et l’économie, parce que parfois les changements peuvent nuire à la réputation et à la part de marché d'une entreprise. Bien que la concrétisation du plan de Lyft ne soit pas évidente, la société a clairement indiqué qu'elle était déterminée à contribuer à faire de la conduite d'un VÉ un choix rentable et à supporter les conducteurs pour passer au mode VÉ. De plus, la société a ajouté que son engagement ne se ferait pas sur le dos de ses chauffeurs. Lyft estime que la réalisation de son objectif entraînera jusqu'à 10 milliards de dollars d'économies pour les conducteurs, grâce à la réduction des dépenses d'exploitation des véhicules. Déjà, les conducteurs qui bénéficient du programme de location de voitures de Lyft économisent de 50 à 70 $ par semaine uniquement sur les coûts de carburant. En plus de l'engagement vis-à-vis les VÉ, Lyft a également dévoilé aujourd'hui son plan pour aider à réduire les disparités dans le transport. L'engagement de la société à étendre l'accès aux technologies multimodales et à la planification du transport dans les communautés de couleur et les communautés à faible revenu, en particulier celles touchées de manière disproportionnée par la mauvaise qualité de l'air, est une autre preuve que la priorité est mise sur les individus. D'autres engagements qui pourraient jouer un rôle significatif dans la reconstruction d'une économie plus équitable comprennent entres autres, le soutien aux politiques visant à orienter au moins 40% des investissements verts vers les communautés défavorisées; la possibilité d’offrir des abonnements de vélos en libre-service aux adolescents à faible revenu et la volonté de fournir et d’installer des vélos et des scooters dans les communautés de couleur et les communautés à faible revenu. L'élimination des barrières politiques accélère une économie propre Il est essentiel de se donner un plan pour respecter son engagement, il est donc encourageant de voir que Lyft a clairement défini son implication pour faire la transition des voitures vers les VÉ. Cependant, comme le note Lyft, la compagnie ne pourra atteindre ses objectifs sans un leadership sans précédent de la part des décideurs et des régulateurs pour harmoniser les règles du marché et les incitatifs afin d’ encourager les entreprises et les consommateurs. Les normes contre la pollution à long terme sont essentielles pour assurer le développement d’une technologie zéro émission dans les flottes américaines, pour protéger la santé humaine, pour réduire la pollution climatique et économiser le coût du carburant. En ce moment de reconstruction faisant suite à la COVID-19, ces normes sont plus importantes que jamais. L’ influence politique est un des outils les plus puissants dont dispose une entreprise pour lutter contre le changement climatique. Lyft est bien consciente de cette réalité et a déjà utilisé son influence auprès des instances gouvernementales. Par exemple, Lyft a soutenu le maintien des normes de voitures propres et s'est publiquement engagé à maintenir son objectif d’intégration des véhicules électriques. Lyft s'est jointe à d'autres entreprises comme Ford, Honda, BMW et VW qui s’opposaient au retour des précédentes normes d'émissions des véhicules proposées par l'administration Trump. De plus, Lyft est déterminée à utiliser ses contacts politiques pour appuyer des changements indispensables, à soutenir activement des politiques qui peuvent renforcer les normes de protection contre la pollution. Nous sommes impatients de travailler avec Lyft pour sécuriser des normes d'émission des véhicules, accélérer l'introduction de véhicules électriques dans le parc de véhicules américain et développer une infrastructure de recharge nationale. Bien sûr, Lyft ou n'importe quelle autre entreprise ne peut pas à elle seule assurer le changement nécessaire pour construire un avenir plus propre. Il est temps que d'autres entreprises se mobilisent, s’impliquent et s'assurent qu'elles sont du bon côté de l'évolution. Par Elizabeth Sturcken, Forbes
Contribution: André H. Martel
Le fournisseur chinois de Tesla a mis au point une batterie qui a une durée de vie potentielle de 16 ans et qui pourrait être réutilisée dans un deuxième véhicule
Le plus grand fabricant mondial de batteries pour véhicules électriques a fait une percée avec un bloc d'alimentation qui peut durer plus de 1.6 million de kilomètres et a le potentiel d'être réutilisé.
La société chinoise Contemporary Amperex Technology Co. Ltd (CATL), qui fournit Tesla et Volkswagen AG, a créé une batterie qui a une durée de vie d’environ 16 ans et une capacité de fournir l’énergie nécessaire pour rouler près de 2 millions de km ce qui permettrait de traverser les États-Unis d’un océan à l’autre à plus de 400 reprises. Actuellement, la durée de vie moyenne de la batterie de VÉ est d'environ 330 000 km, selon Consumer Reports . Dans une entrevue accordée à BloombergNEF, le président de CATL, Zeng Yuqun, a déclaré: «Si un manufacturier souhaite passer une commande, nous sommes prêts à produire», mais, il n'a pas précisé si des commandes ont déjà été signées pour le nouveau bloc-batterie. Le transport électrique est considéré comme crucial pour lutter contre le changement climatique, et nous pouvons améliorer la situation en remplaçant sur nos routes des véhicules à émissions par des modèles plus propres. Aux États-Unis, le projet de loi Green New Deal, soutenu par les démocrates, inclut les véhicules électriques dans le cadre de la stratégie visant à atteindre des émissions mondiales nettes nulles d'ici 2050. C’est évidemment un avantage supplémentaire pour améliorer la qualité de l'air dans les grandes villes. Les citoyens ont profité temporairement d’une meilleure qualité de l’air car les émissions, y compris celles dues à la circulation, ont diminué pendant la quarantaine causée par le Covid-19. Les véhicules électriques sont encore minoritaires sur le marché mondial de l'automobile, mais Felipe Munoz, analyste et expert reconnu dans le domaine automobiles du groupe JATO, a déclaré à NPR l'année dernière qu'il s'attend à ce que les véhicules électriques dépassent les véhicules conventionnels d'ici 2030. Malgré l'enthousiasme pour les voitures respectueuses de l'environnement, des doutes persistent quand il est question du potentiel énergétique des batteries pour VÉ et quant à leur durée de vie. Une durée de vie plus longue des batteries signifie qu'elles pourraient être réutilisées dans un deuxième véhicule, ce qui réduirait les coûts et rendrait les véhicules plus attrayants pour les clients, en particulier dans un marché où les véhicules fonctionnant aux combustibles fossiles bénéficient de l'effondrement récent des prix mondiaux du pétrole . La nouvelle batterie devrait coûter environ 10% de plus que les blocs d'alimentation actuels, a rapporté Bloomberg. M. Zeng a fondé CATL il y a une décennie et l'entreprise vaut maintenant 47 milliards de dollars. Il a déclaré que même si la pandémie avait ralenti le marché des véhicules électriques, les ventes devraient rebondir l'année prochaine. En février, CATL a signé un accord de fourniture de batteries avec Tesla, qui avait déjà un accord avec la société japonaise Panasonic Corp. La Chine est le plus grand marché des véhicules électriques au monde et Tesla construit actuellement ses Model 3 à partir de son usine de Shanghai qui lui a couté 2 milliards de dollars. Independant
Contribution: André H. Martel
Plusieurs avaient déjà testé cette approche et avaient malheureusement échoué, mais la compagnie Nio semble avoir réussi à rendre la permutation des batteries viable pour les voitures électriques alors qu'elle a complété son 500 000e échange.
À la base, la question que l’on se posait était : si nous devons prendre plus de temps pour recharger un véhicule électrique que pour faire le plein d'un réservoir d'essence, nous pourrions simplement échanger la batterie contre une batterie complètement chargée. La startup Better Place a déjà construit son modèle commercial autour de cette idée mais a malheureusement fait faillite. Tesla a développé sa propre technologie de permutation de batterie en 2014 , mais n'a construit qu'une seule station d'échange de batterie et a rapidement abandonné le projet. C'est pourquoi les spécialistes étaient sceptiques lorsque Nio, un constructeur chinois de véhicules électriques, a lancé son propre système d'échange de batteries pour ses véhicules électriques en 2018. Aujourd'hui, ils nous prouvent que l'échange de batteries fonctionne réellement en annonçant avoir complété plus de 500 000 échanges de batteries. «Au 26 mai 2020, NIO Power a effectué sa 500 000ième permutation de batteries, devenant l'un des services d'alimentation les plus efficaces de NIO.» Le système d'échange de batterie de Nio peut effectuer une permutation de batterie entièrement automatique en 3 minutes. Le constructeur automobile a écrit dans un communiqué de presse: «Power Swap est au cœur de l'expérience client payante, échangeable et évolutive » de NIO, appuyée par une inspection complète de la batterie et du groupe motopropulseur du véhicule. L'infrastructure permet également aux utilisateurs de profiter en continu des avantages du développement de la technologie de la batterie, incluant les mises à niveau vers une capacité plus élevée et de meilleures performances simplement en changeant la batterie. Les stations d'échange de batteries de Nio sont concentrées dans la région de Beijing-Tianjin-Hebei, le delta du fleuve Yangtze et le delta du fleuve Pearl, mais elle prévoit un réseau de 131 stations à travers la Chine. Voici la chronologie de développement de Nio Power Swap:
Pour la compagnie, c’est une énorme réussite. Nio offre la permutation de batteries comme une option viable pour certains propriétaires de véhicules électriques. Il semble que leur succès soit attribué à leur système de location de batterie: "Nio permet aux consommateurs de louer une batterie pour la journée, incluant la possibilité de louer un plus grosse batterie pour un long voyage pour aussi peu que 10 $ par jour." Les clients semblent apprécier cette option. Ce succès de Nio, pourrait raviver l’intérêt pour ce mode de gestion de batteries dans l'industrie des véhicules électriques, mais c’est plus que probable que cela demeure un produit de niche qui n’intéresse qu’une minorité alors que les batteries atteignent de plus en plus d’autonomie et que la recharge se fait de plus en plus rapidement. L’expérience nous laisse croire que les gens préfèreront garder les batteries originales de leurs véhicules plutôt que de risquer les échanges. Cependant, l'échange de batterie pourrait devenir une option extrêmement intéressante pour les véhicules électriques commerciaux. Les propriétaires de flottes pourraient permuter les batteries dans leurs propres installations et partager ces batteries entre de nombreux camions électriques. Electrek
Contribution: André H. Martel
La pandémie nous a donné un aperçu des besoins énergétiques potentiels pour les prochaines années, a déclaré Mark Little
Le président et chef de la direction de Suncor, Mark Little, se prépare à prendre la parole lors de l'assemblée annuelle de l'entreprise à Calgary en mai 2019. (Jeff McIntosh / The Canadian Press)
Le passage aux véhicules électriques et à d'autres technologies à faible émission de carbone pourrait perturber la demande de pétrole brut à une échelle similaire à la pandémie de coronavirus, a déclaré lundi le directeur général de Suncor Energy Inc. Ce commentaire est surprenant venant d’une industrie qui a fréquemment minimisé l'impact de l'électrification et qui utilise maintenant les prévisions concernant la diminution de la demande mondiale de pétrole pour justifier de nouveaux investissements et des extensions de pipelines. "Bien que le pétrole et le gaz canadien resteront une partie importante de la panoplie énergétique mondiale pendant un certain temps, nous devons créer de nouvelles opportunités qui offriront des perspectives de croissance attrayantes", a déclaré le PDG de Suncor, Mark Little, dans un article pour le magazine Corporate Knights of Canada, écrit conjointement avec la PDG d'Alberta Innovates, Laura Kilcrease. "Le blocage économique déclenché par la pandémie de 2020 nous donne un aperçu d'un avenir pas trop lointain où un changement de demande énergétique pourrait perturber notre industrie à une échelle similaire." Suncor annonce une perte de 3,5 G $ au premier trimestre en raison des bas prix du pétrole Les quarantaines visant à limiter la propagation de l'épidémie ont diminué ou dans certains cas interrompu l’utilisation des véhicules réduisant la demande de carburant d'environ 30% dans le monde. Suncor, l'une des cinq sociétés qui produisent plus de la moitié du pétrole brut canadien, a réduit sa production et son dividende de plus de la moitié. Le secteur fait également face à une pression croissante de la part des investisseurs pour des raisons environnementales. En mai, le fonds souverain de 1 milliard de dollars de la Norvège a mis Suncor ainsi que d'autres grands producteurs de sables bitumineux sur sa liste noire pour avoir produit des émissions excessives de gaz à effet de serre. L’élimination de la pollution dans le ciel canadien est-il un signe que nous allons bientôt retirer le moteur à combustion? Le Canada est le quatrième producteur mondial de pétrole, tandis que le secteur de l'énergie représente plus de 10% du produit intérieur brut du pays. Little souhaite un investissement fédéral pour aider l'industrie à se diversifier dans l'hydrogène, le carburéacteur renouvelable et la fibre de carbone. Le bitume est riche en asphaltènes, la matière première utilisée pour la fibre de carbone, un élément nécessaire pour produire des véhicules plus légers, notamment des véhicules électriques, a-t-il déclaré. "Si nous pouvons comprendre comment l’extraire à grande échelle, à un prix abordable cela pourrait quadrupler les revenus de la production actuelle de bitume de l'Alberta", écrit-il. CBC.ca
Contribution: André H. Martel
|
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |