Selon la PDG de GM: les véhicules électriques devraient mieux se vendre dans les états côtiers16/6/2020
Aujourd'hui Mary Barra, directrice générale de General Motors, a répondu aux questions des journalistes automobiles lors d'une conversation à bâtons rompus virtuelle, organisée par l'Automotive Press Association. Comme les participants représentaient les principaux magazines automobiles, de nombreuses questions ont porté sur les plans de développement de VÉ.
Barra a du justifier ses récents commentaires, publiés la semaine dernière par Bloomberg , selon lesquels la transition vers les véhicules électriques pourrait prendre 20 ans. Elle a dit que la citation avait été transmise hors contexte. Barra a déclaré qu'elle faisait référence au délai requis pour que l'ensemble du parc national de 250 millions de véhicules soit électrifié . Barra a déclaré: " Je suis très optimiste quant à la croissance des VÉ. Mais si vous évaluez l’ensemble des véhicules sur le marché et que vous réalisez que l'âge moyen d'un véhicule sur la route est de 11,4 ans, vous en déduirez que le changement risque de prendre un certain temps. Mais nous croyons au changement. Nous croyons en un avenir tout électrique et nous voulons évoluer de manière agressive." Elle a expliqué qu’elle souhaiterait fortement concentrer les énergies de GM dans les secteurs qui ont le plus de potentiel, notamment en Californie et sur les côtes. Cela veut dire que nous développerons les ventes des VÉ dans les États côtiers alors que le cœur du marché américain continuera d’acheter des voitures à essence. Les véhicules électriques sont le futur de GM. Pour le moment, GM a une forte présence dans le cœur du marché américain. La compagnie est beaucoup moins présente sur les côtes, où les VÉ connaissent le plus de succès. Nous allons continuer d’offrir des véhicules à combustion interne dans nos divers marchés tout en mettant l’accent sur les marchés ou les chances de croissance des VÉ sont les meilleures. La PDG a minimisé l’impact de la pandémie en ce qui concerne le développement de ses futurs véhicules électriques, incluant le développement d’un véhicule autonome tout électrique le Cruise Origin, ainsi que la mise en marché de nos nouveaux VUS et camions à combustion interne. Elle a également déclaré, que la Chevrolet Bolt EV est très bien reçue par les consommateurs et qu'une nouvelle variante, la version EUV, sera bientôt disponible sur le marché. (Ces modèles seront les derniers sur la plateforme GM EV actuelle.)
Barra a également souligné que sa nouvelle plateforme Ultium EV améliorerait la position de l'entreprise sur le marché chinois .
Nous allons être au bon endroit et au bon moment pour saisir l’opportunité de croissance qui se présente vers la transition des véhicules à énergie verte. Pour le moment, la profitabilité des VÉ est moindre que de celle de certains véhicules à combustion, mais dès que la plateforme Ultium sera disponible à grande échelle, ce que nous prévoyons réaliser très rapidement, nous pourrons produire en grand volume et assurer une croissance rentable.
Barra a promis que les dévoilements du Hummer EV et de la Cadillac Lyriq qui ont précédemment été annulés auraient lieu dans un avenir prochain, sans fournir de date précise.
Cette année, elle a confirmé vouloir dévoiler des véhicules passionnants, notamment la Cadillac Lyriq et le Hummer EV. Ces présentations seront évidemment virtuelles supportées par une technologie avancée qui permettra à GM de partager sa vision, et qui devrait susciter l'enthousiasme et permettre d’apprécier la qualité de ces nouveaux produits. Lorsqu'on lui a demandé si elle avait incité les représentants du gouvernement à introduire un programme Cash for Clunkers pour stimuler les ventes d'automobiles aux États-Unis, elle a mentionné que le gouvernement devrait plutôt rétablir les crédits d'impôt pour les VÉ de GM. Nous croyons toujours qu’il est crucial d'inciter les gens à s’informer, à expérimenter et à acheter des véhicules électriques pour accélérer la transition. C’est ce que nous avons mentionné à nos législateurs. Electrek
Contribution: André H. Martel
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La Californie veut plus de véhicules électriques pour Uber et Lyft, et pourrait avoir un plan pour y arriver.
Pour la plupart des chauffeurs d’Uber et de Lyft c’est leur source de revenu principale ou secondaire. La demande pour ces services a diminué ces derniers temps en raison de la pandémie actuelle et cette situation leur fait beaucoup mal.
Malgré cette pandémie, la Californie estime que le moment est venu pour Uber et Lyft de faire leur part sur le plan environnemental. L'État prévoit légiférer une transition progressive vers les véhicules électriques pour les sociétés de transport. Lors d'un atelier public organisé la semaine dernière via une conférence téléphonique, le California Air Resources Board (CARB) a dévoilé la nouvelle procédure. Le gros problème avec Uber & Lyft Empreinte carbone Il a été estimé que les réseaux de transport tels qu’Uber & Lyft contribuent à environ 1% des émissions de gaz à effet de serre de la Californie. Ce taux était en augmentation constante jusqu’à la quarantaine causée par la COVID 19. L'État avait également évalué que le transport en général contribuait à la moitié des émissions de gaz à effet de serre de l'État, alors que 70% de ces émissions proviennent de véhicules légers.
L'État a publié des données en 2019: 39% des trajets en voiture de ces transporteurs roulent à vide. Ce terme fait référence au millage parcouru par le chauffeur se dirigeant vers ou revenant d’un voyage. Cela crée 50% plus d'émissions de gaz à effet de serre que le trajet moyen en voiture. Si un consommateur utilise son propre véhicule il se rendra au bureau le matin et reviendra en fin de journée, alors que le chauffeur d’Uber ou de Lyft doit aller le chercher, le conduire à destination et revenir pour reprendre un nouveau client, plutôt que de ne faire qu’un aller-retour. Il est donc évident que les chauffeurs d’Uber et de Lyft ajoutent des kilomètres inutiles.
Ces véhicules tournent également beaucoup au ralenti. Entre les voyages, les conducteurs s’installent souvent dans leur voiture vérifient leur téléphone ou leurs applications en attendant un autre client, avec le moteur qui tourne et la climatisation qui souffle de l’air frais. Pire encore, dans certains cas, le conducteur roule en cercles en attendant un autre ramassage. Le trafic supplémentaire créé par les conducteurs Uber et Lyft signifie également plus d’embouteillages avec toutes les émissions supplémentaires qui en découlent. L'idée n'est pas nouvelle
L'idée de faire en sorte qu'Uber et Lyft n'utilisent que des véhicules électriques est récente. En 2019, Los Angeles avait déjà laissé savoir qu’elle pourrait l'exiger. C’est une initiative du maire de la ville, Eric Garcetti, qui a déclaré au Financial Times que l'exigence de passer aux VÉ avait été envisagée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la ville. «Nous avons le pouvoir de règlementer le covoiturage. Nous pouvons exiger, et nous envisageons sérieusement de rendre obligatoire à l’avenir le passage à des véhicules électriques. »
Défis financiers / d'équité Cette nouvelle obligation pourrait devenir un énorme inconvénient pour ceux qui ne conduisent pas de véhicules électriques alors qu’ils risqueront de perdre une source de revenus ou de se trouver dans l’obligation d'acheter un véhicule électrique s’ils peuvent se le permettre. La bonne nouvelle est que Tesla a de plus en plus d’impact sur le marché des véhicules électriques nous permettant de faire l’acquisition de véhicules électriques avec beaucoup plus d'autonomie à un coût beaucoup moindre qu'il y a quelques années. Cela rend l’accès à un VÉ plus facile pour le travailleur américain moyen. En outre, l'État pourrait créer des incitatifs qui permettraient aux chauffeurs d’Uber et de Lyft de passer à des véhicules électriques. Cela aiderait ceux qui pourraient avoir besoin d'un coup de pouce supplémentaire pour acheter un véhicule électrique.
Green Car Reports a indiqué que le règlement sera axé sur le kilométrage parcouru par les véhicules électriques (eVMT)*.
«Dans le cadre de deux stratégies préliminaires, le CARB ferait passer le pourcentage d'eVMT* d'environ 5% en 2023 à 32% ou 51% en 2030 et des émissions de 250 grammes parcouru par passager par mille aujourd'hui à entre 38,4 et 68,6 grammes en 2030 . Dans l'ensemble, ces stratégies pourraient porter à 400 000 le nombre de véhicules à émissions zéro activement utilisés pour le transport en commun d'ici 2030. » Les hybrides rechargeables sont exclus de ce programme car il n'y a pas de moyen facile de confirmer que les kilomètres parcourus pour Uber ou Lyft sont alimentés par électricité. (eVMT Project) * Le projet de comportement de recharge et de voyage du véhicule électrique rerchargeable avancé fournit une plateforme pour surveiller la façon dont les nouveaux véhicules électriques rechargeables sont utilisés au jour le jour et de mois en mois dans le contexte des déplacements des ménages. En plaçant des enregistreurs de données chez les ménages participants pendant une période d'un an. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
General Motors confirme que son programme concernant la future génération de VÉ, révélé en mars dernier, se déroule comme prévu malgré le ralentissement causé par la pandémie et les coupes budgétaires dans différents secteurs de l'entreprise. Ken Morris, vice-président de GM pour les programmes de véhicules autonomes et électriques, a déclaré lors d'un appel mardi avec les médias: "Nous n'avons pas modifié nos plans, et nous continuons de rouler à pleine vitesse pour réaliser ce que nous avons présenté lors de la journée du VÉ en mars dernier". Je peux vous certifier que nous n'avons réduit aucune de nos dépenses ou activités concernant nos véhicules du groupe de propulsion Ultium comme la Cadillac Lyriq et le Hummer EV." Et, Morris a même ajouté: « Nous avons accéléré le processus de développement de projets qui n’avaient pas été divulgués dans le cadre de cet évènement qui visait, la presse, les concessionnaires et les analystes ». «En effet nous travaillons au développement d’un nouveau véhicule conçu selon les nouveaux critères sur lesquels sera basé le nouveau programme, nous avons également ajouté beaucoup d’éléments qui n’avaient pas été présentés lors de la Journée VÉ », a-t-il déclaré. Possible Chevrolet Camaro électrique dans la bande-annonce vidéo de GM Ultium Morris n'a offert aucune autre information qui nous permettrait d’en savoir plus. On peut présumer qu’il s’agirait d’une Chevrolet Camaro électrique, un souhait partagé par de nombreux amateurs suite à une vidéo accompagnant la Journée VÉ, qui laissait entrevoir le profil d’un coupé à l’allure sportive. Cependant l'ordre de déploiement des produits BEV3 sera maintenue, ce qui signifie que le Lyriq et le GMC Hummer EV seront les deux premiers à être disponibles sur le marché, au second semestre de 2021. Si les annonces sont retardées, la disponibilité des produits ne le sera pas Depuis cette présentation privée en début mars, ni le Lyriq ni le Hummer EV n'ont encore été vus. Morris a déclaré que des concessionnaires ont signalé à tort que le fait que l'on retarde le dévoilement des produits signifiait que ceux-ci seraient disponibles sur le marché plus tard que prévu. GM attend le moment où elle pourra dévoiler les images et les informations qui rendront vraiment justice au produit. Teaser pour Cadillac Lyriq SUV électrique multi segment basé sur la plateforme modulaire GM BEV3 GM n'a pas élaboré sur ses objectifs de ventes ou de croissance du marché, mais elle a déclaré qu'elle prévoyait vendre 1 million de véhicules entièrement électriques annuellement dans le monde d'ici 2025. Morris prévoit qu'il y aura «une sorte de pivot au milieu de la décennie où l'acceptation et les ventes vont augmenter pour ces produits simplement parce que ce sont d'excellents produits ». Malheureusement, la pandémie est déjà responsable d’annulations de projets de futures voitures électriques. Par exemple, la quarantaine a déjà provoqué l’annulation du projet de Lincoln qui était en cours de développement avec Rivian . Bien que les futurs véhicules BEV3 de GM aient suivi leur processus développement, tous les véhicules électriques de GM n'ont pas été exemptés de retards dus à la situation actuelle. Comme le constructeur automobile l'a confirmé en mars, il a décidé de reporter l’actualisation prévue de la Bolt EV à l'année de modèle 2022 basé sur un modèle qui avait été prévu pour 2021. Green Car Reports Contribution: André H. Martel
La production de charbon américain a diminué de 36% en mars par rapport à l'année précédente. Avec des prix du pétrole à de nouveaux niveaux bas, le charbon est désormais le combustible fossile le plus dispendieux de la planète.
Reuters rapporte que près de la moitié des centrales au charbon dans le monde fonctionneront à perte cette année. C'est une triste nouvelle pour l’industrie du charbon, mais cela signifie que les voitures électriques continuent d’améliorer leur efficacité climatique.
L'affirmation selon laquelle les véhicules électriques produisent plus de pollution que les voitures à essence et diesel moyennes a été réfutée à plusieurs reprises. La plus grande efficacité d'un groupe motopropulseur électrique rend un VÉ plus écologique même dans certaines parties des États-Unis où un pourcentage relativement plus élevé de charbon est utilisé pour produire de l'électricité. De plus il faut reconnaitre que ces arguments ont été avancés en 2008 lorsque le charbon produisait 49% de l'électricité aux États-Unis. En 2018, il ne produit que 28%. De nouvelles données ont été compilées et publiées par Michael Sivak , directeur général de Sivak Applied Research et ancien directeur de Sustainable Worldwide Transportation à l'Université du Michigan. Dans un compte-rendu publié dans le Green Car Congress, Sivak fournit ces statistiques:
Sivak admet, bien sûr, que les véhicules électriques ne seront seulement aussi propres que la source d'énergie utilisée pour produire l'électricité qui les alimente. Mais il souligne un travail de l'« Union of Concerned Scientists », qui indique que le VÉ moyen produit une pollution de réchauffement climatique égale à un véhicule à essence qui obtient des normes d'économie de carburant de 38 km/L. L’UCS plus tôt cette année a analysé des données similaires et en est venu à cette conclusion: Selon l'endroit où les véhicules électriques ont été vendus, conduire un véhicule électrique moyen produit une pollution de réchauffement climatique équivalente à un véhicule à essence qui obtient des normes d'économie de carburant de 38 km/L. C'est nettement mieux que la voiture à essence la plus efficace qui fait 24 km/L et beaucoup plus propre que la voiture à essence neuve moyenne qui obtient 13 km/L ou le camion à 8,9 km/L vendus aux États-Unis. Selon certains spécialistes les émissions de VÉ sont environ 10% inférieures aux estimations précédentes d'il y a deux ans. Aujourd'hui, 94% des personnes aux États-Unis vivent dans un environnement où la conduite d'un véhicule électrique produit moins d'émissions que l'utilisation d'une voiture à essence qui fait 21 km/L. À partir des données de 2018, l’UCS a produit cette carte pour démontrer l'équivalent « mpg » des voitures électriques dans différentes parties du pays:
Le magazine Atlantique rapportait en janvier que la consommation de charbon était en en chute libre en 2019. La capacité de production du charbon aux États-Unis a diminué d’environ 15% entre 2017 et 2019.
L'évolution de l'économie de l'énergie pendant la pandémie ne peut que nuire à l’industrie du charbon. En mars, la production de charbon a diminué de plus d'un tiers par rapport à l'année dernière. Donc, ces données nous permettent de déduire que les véhicules électriques sont plus propres et plus écologiques que tout autre type de voiture sur la route et qu’ils ne deviennent de plus en plus écologiques. Electrek
Contribution: André H. Martel
Le Royaume-Uni est le deuxième pays d'Europe au cours du dernier mois à mettre en œuvre une future interdiction des voitures non électriques. Pendant ce temps, les États-Unis cherchent à assouplir la règlementation des normes d'efficacité énergétique.
L'avenir est dans l'électricité, ou du moins, l'avenir de l'industrie automobile. En examinant les tendances des véhicules au cours des dernières années, il est facile de voir que la production et la vente de véhicules électriques sont en augmentation. Selon Forbes , en 2016, les ventes de VÉ ont bondi de36%. Il s'agit d'un revirement important alors que les marchés du véhicule de 2014 à 2015, ont connu une légère baisse de 5% de leurs ventes. À la fin de 2016, 30 modèles de véhicules électriques différents étaient disponibles pour les consommateurs.
Le nombre total de ventes de VÉ était de 159 139, et parmi ces véhicules, au moins cinq d'entre eux ont vendu 10,000 unités ou plus en 2016: les Tesla Model S et X, la Chevrolet Bolt, la Nissan Leaf et la Ford Fusion Energi. Une grande partie de ces ventes, plus de la moitié ont été effectuées en Californie. Cela était largement dû au mandat de l'État que s’était donné l’état concernant les véhicules à zéro émission exigeant qu'un certain pourcentage des ventes de voitures soient des véhicules à zéro émission.
Eh bien, il semble que l'Europe ait accepté le pari et ait relancé la mise. Le 6 juillet de cette année, la France a annoncé la fin des ventes de véhicules essence et diesel d'ici 2040. Cela est intervenu un jour après que Volvo ait annoncé qu'elle ne produirait que des voitures électriques ou hybrides à compter de 2019. Plus récemment, le Royaume-Uni a annoncé le 25 juillet dernier qu'elle suivrait les traces de la France, interdisant également la vente de véhicules à essence et diesel d'ici 2040.
Ces efforts sont motivés par la volonté des pays de respecter les accords climatiques de Paris. Pour le Royaume-Uni, il existe une motivation secondaire à réduire la pollution atmosphérique. Un rapport de février du Royal College of Physicians a attribué 40 000 décès par an au Royaume-Uni à la pollution extérieure, dont la plupart provient de véhicules. La France et le Royaume-Uni ne sont pas non plus les seuls pays à promouvoir exclusivement la vente de véhicules électriques. Voici les autres qui souhaitent les rejoindre:
Et où sont les États-Unis dans ce dossier? Récemment, leurs efforts se sont concentrés sur la dérèglementation des normes d'efficacité. Le département des transports de l'administration actuelle a annoncé le 25 juillet qu'il envisageait de réviser les exigences en matière d'efficacité énergétique des carburants à partir de 2021 et pourrait adopter des normes inférieures jusqu'en 2025. Le plan précédent consistait à relever les normes d'efficacité chaque année de 2021 à 2025. L'objectif actuel a été fixé en 2011 et visait à doubler la moyenne de l'efficacité énergétique de l'ensemble du parc automobile à 80 km par gallon en 2025. Les économies potentielles pour les conducteurs seraient de 1,7 milliard de dollars. Le gel de la règlementation en 2021 plafonnerait l'efficacité à 66 km/ par gallon et profiterait à l'industrie automobile en termes de coûts d'ingénierie de de conception.
Essentiellement, alors que le reste du monde fait des progrès dans les véhicules électriques et développe de nouvelles normes, les États-Unis essaient toujours de protéger les voitures à essence. Le danger potentiel pour l'industrie automobile est que les États-Unis ne serons plus à la pointe de la technologie automobile. Selon IDTechEx, l'industrie de la voiture électrique devrait devenir un marché de 731 milliards USD d'ici 2027. De plus, selon un récent rapport de Research and Markets, l'industrie des véhicules autonomes devrait également devenir une industrie de 127 milliards USD d'ici 2027. La conception technique et les efforts d'investissement seront axés sur les innovations, en particulier dans le monde de l'électronique. Les constructeurs automobiles américains bénéficieraient grandement de s’impliquer plus agressivement dans le marché des voitures électriques avant que l‘Europe ne prenne trop d’avance sur les représentants du continent nord-américain. Machine Design
Contribution: André H. Martel
La chaîne d'approvisionnement de l'ensemble du groupe motopropulseur sera transformée par les types de composants nécessaires et les processus logistiques utilisés pour leur circulation.
Alors que le moteur à combustion interne est progressivement abandonné au profit de systèmes de propulsion alternatifs, les chaînes d'approvisionnement automobiles subiront une transformation radicale, selon de nouvelles recherches du groupe Transport Intelligence (Ti).
La chaîne d'approvisionnement de l'ensemble du groupe motopropulseur sera transformée et les types de composants, les processus logistiques utilisés pour les déplacer, les marchés d'origine et de destination ainsi que le caractère hiérarchisé des chaînes d'approvisionnement automobile devront être repensés. "Fondamentalement, il y a un changement dans la nature des composants utilisés, passant de l'ingénierie mécanique à l'ingénierie électrique et électronique", a déclaré le co-auteur du rapport, Thomas Cullen, analyste principal chez Ti. «La conception et la production de ces composants sont très différentes. Cela a d'énormes implications sur la façon dont la chaîne d'approvisionnement automobile sera restructurée. » Les principales conclusions du nouveau rapport, "Future Mobility: Electric Vehicle Supply Chain Architecture" comprennent:
Bien que les batteries soient des pièces d'ingénierie complexes, elles sont beaucoup plus simples à insérer dans un véhicule qu'un moteur à combustion interne. Le branchement des moteurs électriques à la batterie est un processus relativement simple. Sans atelier de soudage, sans avoir à monter des moteurs à combustion et avec un réseau plus élevé de fournisseurs de composants, l'installation d'assemblage automobile diminuera d'échelle en même temps que ses exigences logistiques. "Les constructeurs de véhicules conventionnels définissent l'assemblage comme une compétence de base, mais avec la nature changeante des opérations, cela peut ne plus être le cas", a déclaré Nick Bailey, directeur de la recherche de Ti et co-auteur du rapport. «Il se peut qu'avec le temps, les constructeurs automobiles se concentrent sur la conception et la commercialisation de leur produit, comme Apple le fait actuellement en sous-traitant les activités manufacturières. L'impact de la réduction des pièces et de l'élimination du nombre de fournisseurs dans la chaîne d'approvisionnement d’un groupe motopropulseur est fréquemment mentionné comme étant traumatisant pour la chaîne d'approvisionnement automobile. De plus, le processus de fabrication de batteries en termes de matériaux, de compétences et de structures de production existantes s'est développé hors des principaux groupes automobiles. Le Japon, la Corée du Sud et la Chine dominent le secteur, s'approvisionnant en matières premières en Asie, en Afrique et en Amérique latine. L'Europe et l'Amérique du Nord ont, à quelques exceptions près, été mises à l'écart dans le développement de nouvelles technologies de batteries ainsi que dans le savoir-faire de fabrication. Un aspect négligé, quoique important de toute chaîne d'approvisionnement de VÉ qui le différenciera des chaînes d'approvisionnement de circuits intégrés est la différente de l'interconnexion des composants. Alors que la relation entre les composants des véhicules à circuit intégré est principalement cinétique, la relation entre les composants électriques et électroniques dépend du mouvement des électrons. Cela signifie que la nature des interfaces des divers composants est très différente. Cela créé évidemment des implications majeures sur la chaîne d'approvisionnement. MH&L (Material Handling and Logistic)
Contribution: André H. Martel
Volvo a révélé en octobre, lors du lancement du futur multi segment électrique Recharge XC40, qu'une version électrique de son VUS XC90 pourrait être manufacturée à son usine de Ridgeville en Caroline du Sud, près de Charleston.
Volvo a maintenant confirmé qu'une usine de batteries fera également partie de l’agrandissement de l'usine pour l'adapter à d'autres modèles incluant le XC90 de sa prochaine génération. Tel qu’indiqué précédemment par Automotive News, l'agrandissement sera complété d'ici la fin de 2021 et comprendra une deuxième ligne d'assemblage pour le XC90, ainsi que l'assemblage de batteries au lithium-ion pour le XC90 tout électrique. L'usine est actuellement dédiée à la berline S60.
La Volvo S60 2019 dévoilée en Caroline du Sud
Volvo n'a pas encore précisé si cette opération implique CATL ou LG Chem, les deux principaux fabricants de batteries avec lesquels Volvo a signé des accords mondiaux à long terme en mai dernier.
Volvo a refusé de commenter cette question, mais a communiqué à Green Car Reports la déclaration suivante: «La taille de notre campus de Ridgeville souligne notre engagement à long terme aux États-Unis en tant que marché clé et permettra une croissance continue dans les années à venir, y compris la création d'une usine de production de batteries pour VÉ. Cette nouvelle installation sera un facteur clé pour nous rapprocher de notre objectif de faire en sorte que la moitié de toutes les nouvelles voitures Volvo vendues dans le monde soient entièrement électriques d'ici 2025. »
La Volvo Recharge XC40 2021
Pour atteindre cet objectif, Volvo vise à introduire chaque année un nouveau modèle entièrement électrique.
Le XC90 électrique devrait entrer en production vers la fin de 2022 et être le troisième modèle entièrement électrique de Volvo, après le Recharge XC40 et une berline qui devrait bientôt être dévoilée. Le Recharge XC40, qui partage beaucoup d’éléments avec la Polestar 2 , est due au quatrième trimestre de cette année, et sera offerte à 55 500 USD, moins le crédit d'impôt de 7 500 $ pour les véhicules électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Toyota prévoit de lancer le véhicule utilitaire sport électrique Lexus UX300e en Chine l'année prochaine. (Photo de Masahisa Yuzawa)
Toyota Motor intensifie ses efforts pour vendre des véhicules électriques en Chine, le plus grand marché automobile au monde, où elle prévoit de lancer sa première Lexus électrique en 2020.
Le plan a été dévoilé au salon international de l'automobile de Guangzhou fin novembre. Le marché chinois des véhicules électriques fait face à de nombreux défis depuis que le gouvernement a réduit les subventions. Mais Toyota profite de la popularité de Lexus, sa marque haut de gamme et de sa technologie hybride pour affronter le leader du marché la compagnie Volkswagen. La décision de Toyota s'aligne sur la volonté de Pékin de stimuler davantage les ventes de véhicules respectueux de l'environnement. Mardi, une proposition du ministère chinois de l'industrie demande que les "véhicules à énergie nouvelle", véhicules électriques, hybrides rechargeables et automobiles à pile à combustible, représentent 25% des véhicules neufs vendus en 2025, contre 6% environ en 2019. . Le constructeur américain de véhicules électriques Tesla émerge également en tant que concurrent en Chine, promettant de livrer son premier lot de voitures fabriquées à Shanghai dès janvier, juste un an après avoir inauguré sa première chaîne de montage dans le pays. Le constructeur automobile basé dans la Silicon Valley a présenté son Model 3 fabriqué en Chine à l'exposition de Guangzhou. Le marché chinois représente cinq fois la taille du marché domestique de Toyota, avec des ventes annuelles de plus de 25 millions de véhicules neufs. Au salon de cette année, qui s'est tenu jusqu'à dimanche à Guangdong, la capitale de la province de Guangzhou, GAC Toyota Motor et les autres coentreprises du constructeur automobile en Chine ont également présenté leurs modèles électriques. La Chine a placé les véhicules électriques au centre de sa politique de croissance économique. Lorsque le gouvernement britannique a annoncé en juillet 2017 qu'il supprimerait progressivement la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2040, la Chine a immédiatement emboité le pas, déclarant qu'elle interdirait la production et la vente de ces véhicules. Volkswagen a été le premier à présenter une stratégie de VÉ en Chine, avec l'intention de prendre les devants sur le marché naissant. Un gestionnaire du constructeur automobile allemand est même devenu le chef d'un groupe de travail chargé d'élaborer la règlementation. La concurrence pour ce marché prometteur a débuté en 2017. Toyota, comme la plupart des autres constructeurs automobiles japonais, a pris une position prudente, inquiet pour la rentabilité et le rythme du passage aux véhicules électriques, tandis que leurs rivaux européens se concentraient agressivement sur leur développement. "Nous sommes en mode de planification", avait déclaré un dirigeant d'un fabricant japonais à l'époque.
Tesla a présenté son Model 3 fabriqué à Shanghai lors de l'exposition de Guangzhou. © Reuters
Trois ans plus tard, Toyota est enfin prêt à lancer des véhicules électriques en Chine. La société a choisi Lexus comme premier modèle électrique en raison de la popularité de la marque dans le pays, ce qui aidera assurément à lancer les ventes de véhicules électriques, a déclaré une source. Le constructeur automobile prévoit également introduire en Chine, des modèles électriques de véhicules utilitaires sport de marque Toyota.
Dans une étude menée dernièrement par la firme américaine JD Power sur les voitures les plus attrayantes de Chine, Lexus s'est classée troisième après Porsche et BMW dans la catégorie des marques haut de gamme . Étant donné que les voitures Lexus sont fabriquées au Japon, le contrôle de la qualité est relativement facile et Toyota peut utiliser «Made in Japan» dans son argumentaire de vente. Le premier modèle électrique sera lancé au printemps 2020, malgré que le marchésoit en perte d’élan avec la diminution des subventions gouvernementales. "Notre technologie a été testée. Elle s'est améliorée grâce au développement de véhicules hybrides, ce qui nous donnera un avantage", a déclaré le président de Lexus International, Yoshihiro Sawa. Le modèle électrique sera le véhicule utilitaire sport UX300e qui devrait permettre une autonomie d'environ 400 km. Le prix n'a cependant pas encore été fixé. Après la Chine, le VÉ fera ses débuts en Europe à l’été et au Japon au début de 2021. "De nombreux consommateurs sont encore sceptiques quant à l'autonomie et à la sécurité des véhicules tout électriques", a déclaré le directeur marketing de Lexus en Chine. "Nous utilisons notre savoir-faire en matière de gestion des batteries acquis grâce au développement des véhicules hybrides pour garantir une conduite sûre, tout en conservant l'ADN de Lexus", a-t-il déclaré en faisant référence aux véhicules hybrides. Toyota a une longue histoire avec les véhicules hybrides, à commencer par la Prius en 1997. Le constructeur automobile a déclaré qu'il avait appris comment ralentir la détérioration de la batterie pour permettre une utilisation plus longue et plus stable. Sa technologie permet également un meilleur contrôle du rendement du moteur et des réglages de vitesse. Toyota prévoit mettre l'accent sur ces éléments pour gagner la confiance des consommateurs. Outre le design, le souci du détail de Toyota, le silence et le confort de l'habitacle ainsi que l’absence de vibrations ont conquis le cœur des consommateurs chinois. Lexus a vendu plus d'unités au cours des 10 premiers mois de cette année qu'en 2018. "La qualité de notre produit a été reconnue et a touchée les cordes sensibles des Chinois", a déclaré Sawa. Pendant ce temps, Volkswagen, qui détient la plus grande part du marché chinois des voitures particulières, a tenu une conférence de presse la veille du salon de Guangzhou. Stephan Wollenstein, PDG de Volkswagen Group China, a alors annoncé un investissement de plus de 4 milliards d'euros (4,4 milliards USD) en Chine en 2020. Toyota est en retard sur Volkswagen dans le marché chinois, mais travaille dur pour trouver des partenaires. En juillet dernier, Toyota a conclu une entente de partenariat avec CATL, le plus grand fabricant de batteries au monde, pour garantir un approvisionnement stable. Le constructeur japonais s’est également entendu avec BYD pour développer conjointement des VÉ. En effet, comme Toyota prévoit lancer des véhicules électriques en Chine au début des années 2020, ils établiront une coentreprise au deuxième semestre 2020 pour développer des véhicules, des plateformes et des pièces conformes aux règlementations environnementales chinoises. Toyota, qui détient 7% du marché chinois, prévoit dépasser Volkswagen, dont la part de marché est de 20%, en se concentrant sur la vente de ses voitures hybrides et en faisant initialement la promotion de cette marque avant de déployer des véhicules tout électriques. Nikkei Asian Revue
Contribution: André H. Martel
Selon un rapport publié la semaine dernière par « The Verge », Fiat-Chrysler (FCA) discute actuellement de l’utilisation de la technologie VÉ de Faraday Future et de Seres anciennement SF Motors.
Les employés de la FCA ont déclaré que Faraday Future avait équipé leurs véhicules de sa chaîne de traction électrique et avait entrepris des essais sur route. Cet effort fait suite à plusieurs rencontres entre FCA et Faraday Future. Est-ce que la fusion FCA-Peugeot serait le signe d’un nouvel effort consolidé pour les véhicules électriques?
FCA, est en retard dans la course de véhicules électriques. Il ne propose actuellement que la Chrysler Pacifica rechargeable Hybrid. En revanche, en février 2019, la société a annoncé un investissement de 4,5 milliards de dollars dans cinq de ses usines existantes au Michigan. Aurait-on l’intention de développer un Jeep électrique? En fait, la FCA s’est avancée, il y a deux ans, quand elle a promis un Jeep Wrangler hybride rechargeable d’ici 2020. Le nouveau véhicule a été aperçu sur une piste d’essais au début du mois dernier. Si Ford a utilisé la Mustang comme inspiration pour ses efforts en matière de véhicules électriques, Jeep pourrait peut-être faire de même avec un véritable véhicule électrique emblème de sa marque axé sur le style de vie hors sentiers. Parallèlement, en juillet, FCA a investi près de 800 millions de dollars dans une nouvelle chaine de montage afin de produire 80 000 unités électriques Fiat 500e par an. Avec l’engouement pour le multi segment, la Fiat 500, y compris la version électrique, n’est plus sur le marché américain. Mais en Europe l’électrification des véhicules inclura probablement de petites voitures comme la Fiat 500e et la Honda e . Si FCA a besoin d’une infusion de technologie pour VÉ de premier ordre, Faraday Future pourrait peut-être la lui fournir. La société chinoise en difficulté dans le secteur des véhicules électriques est dirigée par Carsten Breitfeld, à l'origine de la création de l’hybride rechargeable BMW i8 qui a également été PDG de BYTON pendant trois ans, avant de quitter ses fonctions en avril 2019.
Le mois dernier, au Salon de l'auto de Los Angeles, Breitfeld avait parlé de la technologie de Faraday
Selon plusieurs experts, Faraday a développé le groupe motopropulseur électrique le plus avancé et le meilleur du domaine. Vous pouvez le comparer à Audi et même à BMW, à Mercedes et à Porsche. Qu’il soit question de la densité de puissance, de la technologie des batteries, ou de la technologie la plus avancée disponible.
Il y a eu beaucoup de talent à Faraday, y compris Pete Savagian, l'ingénieur du EV1 de GM qui avait déjà commenté sur LinkedIn en janvier 2017 avoir développé le meilleur groupe motopropulseur au monde avec sa FF. En d'autres termes, ce groupe motopropulseur est un actif crucial détenu par une entreprise qui ne semble pas capable de passer à la production. Bien entendu, jusqu'à ce qu'un accord soit annoncé, Faraday continuera de dire qu'il se concentre sur la production de la berline FF91. Les spécifications de la FF91 défient également la croyance: trois moteurs, 1 050 chevaux, 0-100 km en 2,39 secondes et un bloc-batterie de 130 kilowattheures. Toujours selon The Verge, il y a également Seres , qui a intégré son groupe motopropulseur pour véhicules électriques dans quelques véhicules de la FCA. Des négociations avec la FCA sont toujours en cours. La société est toujours en mode de vente et a signé un accord avec le constructeur chinois BYD pour développer de l'électronique. Encore une fois, il est question d’avancées technologiques qui cherchent un débouché, en particulier après que la société eut remercié environ un tiers de son personnel de la Silicon Valley en juillet. Les employés les plus touchés travaillaient dans le marketing, mais non dans le secteur technologique. Maintenant, que dire de Carlos Tavares, nouveau PDG de l’alliance fusionnée FCA-PSA , qui deviendrait le quatrième constructeur automobile mondial. David Cole, président émérite du Center for Automotive Research, a déclaré à propos de Tavares le mois dernier : « Comme la plupart des PDG à succès, Carlos Tavares n'a pas peur de prendre des risques, des risques intelligents. Tavares fonctionne plus comme un entrepreneur de la Silicon Valley. » En 2017, Tavares a négocié l'acquisition des marques en difficulté Opel et Vauxhall auprès de General Motors. Plus récemment, Tavares s’est protégé, exprimant ses préoccupations quant à la rentabilité des VÉ. Mais il y a deux ans, il a déclaré à Bloomberg : « Nous comprenons que les véhicules électriques constituent un changement radical Nous sommes très à l'aise avec cela, car nous nous y préparons depuis 2014. Nous investissons énormément dans ces deux technologies: les véhicules tout électriques d'un côté et les hybrides rechargeables de l'autre. Nous prévoyons que d'ici 2020, 50% de nos modèles seront électrifiés. Et d’ici 2023, 80% de nos modèles seront électrifiés.
Vous voyez ce « e » après le « 4X4 » sur le Jeep Renegade oVouus voyez ce “e” après le “4 × 4” sur le Jeep
Une collaboration entre FCA et peut-être PSA et deux nouveaux fabricants chinois de véhicules électriques pourrait être une bonne nouvelle. Ces entités pourraient s’entraider pour résoudre leurs problèmes.
En effet, FCA doit tenir sa promesse de mettre des VÉ dans leurs salles de montre. Combien de temps peut-elle attendre? Si l'entreprise ne peut agir seule, une ou deux entreprises en démarrage pourraient peut-être l'aider. Il est de plus en plus évident que Faraday Future ne deviendra pas un fabricant de gros de véhicules électriques. Le choix de l’entreprise est relativement simple. Patauger pendant des années ou voir sa technologie être utilisée dans la production en série. Tavares a les compétences nécessaires pour former une union, même s'il s'agit d'un mariage de raison. Il doit prendre les mesures pour mettre plus de véhicules électriques sur la route. electrek
Contribution: André H. Martel
Ci-inclus le résumé des principales considérations qui sont ressorties de cette étude et qui confirment l'importance de l'implication gouvernementale, des manufacturiers et des concessionnaires pour la croissance de l'électromobilité.
74 % des concessionnaires automobiles à l'échelle nationale ne vendent pas de véhicules électriques. Les vendeurs ne fournissent pas toujours les informations sur les incitatifs aux consommateurs fédéraux ou d'État ou ont été mal informés ou peu informés au sujet de la technologie des véhicules électriques. 10 % des fois où des clients potentiels demandaient à conduire un véhicule électrique, le véhicule était insuffisamment chargé et incapable d'être conduit. 44 % des concessionnaires qui vendaient des véhicules électriques n'avaient pas plus de deux véhicules électriques disponibles sur le terrain. Parmi les concessionnaires qui vendaient des véhicules électriques, plus de 66 % ne stationnaient pas les véhicules à la vue, les véhicules ayant parfois été enterrés loin à l'arrière du garage. Les États sans loi VEZ avaient un inventaire de véhicules électriques beaucoup plus limité que les États VEZ qui avaient plus de véhicules électriques disponibles. La région de l'Ouest des États-Unis disposait d’un plus gros inventaire, une plus grande disponibilité des véhicules électriques et des consommateurs beaucoup plus satisfaits. Les répondants ont indiqué que 25 % des concessionnaires contactés qui avaient au moins un véhicule électrique sur leurs lots offraient des véhicules électriques neufs et usagés, un signe de la croissance du marché des véhicules électriques d'occasion. Parmi les constructeurs automobiles, Tesla a été signalé comme offrant la meilleure expérience d'achat des consommateurs, avec un score de satisfaction moyen de 4,5 sur 5. Chrysler a été signalé comme offrant la pire expérience d'achat des consommateurs, avec un score de satisfaction moyen de 2,9 sur 5. Pour connaitre tous les détails : Sierra Club
Contribution: André H. Martel
Le multi segment électrique Ocean de Fisker prévu en 2021 avec toit solaire et intérieur végétalien6/11/2019
Le prochain multi segment électrique de Fisker a maintenant un nom: Ocean. Le nouveau modèle, qui selon Fisker sera le véhicule le plus durable au monde, sera officiellement dévoilé en janvier.
Contrairement à l'ambitieux produit phare d'EMotion, Ocean ciblera le marchés qui offrent des gros volumes avec un prix de départ inférieur à 40 000 USD. Pour cela, vous disposerez d'une autonomie d'environ 445 km, d'un intérieur constitué de matériaux recyclés et végétaliens et d'un toit solaire de pleine longueur qui, selon Fisker, permettra d’augmenter votre autonomie moyenne de 1 600 km par an. Ocean devrait s'insérer dans le segment des VUS compacts classiques, avec une longueur totale comparable à celle d'un Honda CR-V ou d'un Toyota RAV4 ou de Tesla Model Y . Grâce à son architecture de VÉ, il devrait offrir plus d’espace intérieur et d’utilisation que les modèles à essence. Fisker a même réaffecté le devant de Ocean au point où un capot n'est même plus nécessaire; le panneau avant est fixe et recouvre les composants électroniques auxquels il ne sera plus nécessaire d'accéder régulièrement. À l’intérieur, Ocean sera conçu de moquettes recyclées en nylon régénéré, de composants végétaliens 100% en polyuréthane avec renfort en rayonne renforcée et de Dinamica «éco-suède» en polyester recyclé et autres plastiques de consommation. Selon M. Fisker, Ocean utilisera également le caoutchouc récupéré dans le recyclage des pneus, bien que l’annonce ne précise pas les détails.
Teaser pour VUS électrique Fisker Ocean
Les éléments mécaniques sont encore un peu flous, mais ces informations devraient être bientôt disponibles. Pour l'instant, il est question d’une autonomie de base de 400 à 480 km qui pourra être augmentée par un prolongateur d'autonomie et que la capacité de la batterie sera d'environ 80 kilowattheures. La batterie devrait être fournie par LG Chem. Ocean sera disponible en versions à traction arrière et à traction intégrale. Fisker s’appuiera sur Ocean pour assurer sa rentabilité et la création de sa marque, tout en poursuivant le développement de sa berline phare EMotion, d’une valeur de 129 000 USD . Le VÉ qui offre une autonomie de 645 km devrait utiliser une technologie de batterie à électrolyte qui est toujours en préparation. La dernière annonce indique que Fisker veut débuter la livraison des voitures tôt en 2022. Les premiers véhicules devraient sortir de la chaîne de montage au plus tard en 2021; Il n’a cependant pas encore été mention d'un lieu de production. Ocean sera officiellement dévoilé lors d'un évènement privé prévu le 4 janvier 2020, mais les acheteurs pourront faire un dépôt lors du lancement de l'application de Fisker et lorsque sa tarification seront révélés le 27 novembre prochain. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Après des années d’ investissements et une tentative ratée, Ford Motor Co. n’a toujours pas livré de véhicule électrique intéressant.
Cela devrait changer en 2020 avec l'introduction du premier VÉ à longue autonomie de Ford, un multi segment inspiré par la Mustang que l’on souhaite nommer le Mach E et qui devrait rapidement être suivi l’année suivante par un F-150 tout électrique, et de deux multi segments électriques vers fin de 2022. On prévoit mettre sur le marché deux véhicules additionnels durant la même période.
Ford a peut-être cédé l'engouement pour les véhicules électriques à Tesla, Nissan et General Motors, mais la direction affirme que Ford n'a rien manqué, compte tenu de la faible demande et des marges de profit encore très faibles pour les véhicules électriques actuels. Ce délai leur a permis de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, Ford pense maintenant avoir résolu le problème qui préoccupe les fabricants depuis une décennie: comment fabriquer des véhicules électriques populaires et rentables. Nous arrivons au bon moment", a déclaré à Automotive News Ted Cannis, directeur mondial de l'électrification de Ford . "Nous aurions pu décider de construire plusieurs modèles de véhicules, mais nous allons plutôt nous concentrer sur ce que nous faisons de bien: les véhicules utilitaires, les fourgonnettes, les camionnettes, les véhicules de performance et les VUS. Nous avons des clients fidèles, nous connaissons notre base et les marges de profits sont plus intéressantes." La stratégie de Ford consiste à électrifier d’abord certaines de ses marques les plus connues, de façon à ce que les clients prudents ne soient pas effrayés par les nouvelles technologies d’un véhicule sans historique. Ford planifie ensuite une vaste campagne marketing mettant en valeur la performance des véhicules, afin que les clients puissent comprendre en quoi un véhicule électrique peut être plus amusant à conduire ou plus efficace au travail que son équivalent à combustion interne. Les segments de marché ciblés devraient permettre à Ford d'établir un prix de vente des véhicules suffisamment compétitif pour compenser le coût plus élevé du développement des dits véhicules électriques, affirment les experts. Le défi pour Ford est de s’approcher du prix que se vendront les véhicules électriques quand les crédits d’impôt fédéraux commenceront à disparaitre. Les débuts de Ford en électrification produisirent des véhicules tels que la Focus Electric, ainsi que les hybrides rechargeables C-Max et Fusion. La Focus VÉ, commercialisée en 2011 qui offrait une autonomie de 160 km, résultait d'un prêt consenti par le gouvernement Obama pour aider à créer des véhicules énergétiques. Alors que Ford et d’autres manufacturiers étaient limités à l’époque par des coûts de développement élevés et une autonomie relativement courte, ils ont tiré des enseignements précieux de ces premières tentatives, a déclaré M. Cannis. La première vague de véhicules rechargeables a été ou sera abandonnée. "Il est essentiel de penser d'abord au client", a-t-il déclaré. "Ce doit être plus qu'un véhicule de conformité. Il doit offrir beaucoup plus." Ford a annoncé sa stratégie en matière de véhicules électriques cette année avec la publication d’une vidéo montrant un prototype de F-150 électrique tirant 10 wagons de chemin de fer à deux étages chargés de 42 F-150, d’une capacité d’environ 625 tonnes. La vidéo était essentiellement un coup de marketing, mais elle prouvait que Ford était sérieux en ce qui concerne les camions électriques. De son côté, le chef de la direction de Tesla, Elon Musk, a déclaré, sans fournir de preuves, que le prochain pickup de Tesla pourrait remorquer jusqu’à 150 tonnes. Mais Ford était le premier à faire la démonstration de la capacité de remorquage parmi tous les constructeurs automobiles. « Pour les consommateurs, le fait d'être écologique, n'est pas nécessairement le facteur clé pour influencer l’achat » , a déclaré Sam Abuelsamid, analyste principal de la recherche chez Navigant Research. « Les consommateurs recherchent d'autres attributs. » « Ford veut démontrer que, même s'il est alimenté par une batterie, un pickup électrique fournit toujours ce qu'un F-150 a toujours fourni." Selon les statistiques internes de Ford, l'intérêt pour une camionnette électrique a bondi après la vidéo. Selon Cannis, 18% des personnes interrogées dans le cadre d'un sondage interne ont indiqué après avoir visionné la vidéo qu'elles envisageraient d'acheter un tel véhicule, contre 10% auparavant. Transformer cet intérêt en ventes ne devrait pas être trop difficile, a ajouté Cannis. "Il y a de plus en plus de gens qui souhaitent faire l’acquisition de véhicules électriques", a-t-il déclaré. "Sur les 800 000 camions de séries F vendus chaque année, 10% sont intéressés à acquérir un pickup électrique. Cela représente quand même 80 000 véhicules. C’est énorme." Et le prix que Ford facture pour ses camionnettes à essence devrait lui permettre d’offrir une version électrifiée à ses clients à un coût comparable, a déclaré Abuelsamid. "La compagnie va cibler des segments où ils n'auront pas à trop les subventionner ", a-t-il déclaré. "Ils ne suivront pas la route de la Chevy Bolt ou de la Nissan Leaf." Ford vise des hautes performances et une grande autonomie avec son futur Mach E. On a choisi un modèle inspiré de la Mustang afin que les clients ne se sentent pas dépaysés. Pour son futur Mach E, Ford prévoit des performances et des capacités supérieures au Mustang dont ils se sont inspirés afin que les clients puissent comparer et apprécier ses performances, a déclaré Cannis. Les berlines intermédiaires multi segments électriques prévues pour l'année 2023 devraient se retrouver dans les modèles en grande demande. Ford a l'intention d'introduire en Amérique du Nord six véhicules électriques d'ici 2022, et un total de 16 véhicules à l'échelle mondiale d'ici là. "Personne n'a encore atteint des volumes substantiels, et ils ne sont toujours pas profitables", a déclaré Abuelsamid. "Tesla a su créer de l’intérêt chez le consommateur, mais ils n'ont pas encore trouvé le moyen d'en faire un commerce rentable." En revanche, Ford est tellement confiant dans sa stratégie que le responsable du produit électrique Hau Thai-Tang a promis que ses véhicules électriques seraient profitables. "Nous sommes en très bonne position", a déclaré Cannis. "Je pense que nous allons surprendre et choquer beaucoup de gens." Automotive News Canada
Contribution: André H. Martel
Un homme connecte sa voiture électrique à un dispositif de stockage d'énergie à Stuttgart, en Allemagne. Reuters
Les constructeurs automobiles du monde entier s’efforcent de mettre en place de nouveaux réseaux capables de recharger rapidement les voitures électriques. En Europe, certaines sociétés d’électricité et certains gestionnaires de réseau tentent de déterminer s’il serait plus judicieux et moins coûteux d’aller vers la recharge lente.
Une étude de 15 mois sur le mode de recharge des voitures électriques en Allemagne a conclu que les consommateurs peuvent être persuadés d'accepter une recharge de nuit lente, qui pourrait aider à éviter les baisses de tension dues à des augmentations de la demande en électricité ou à des mises à niveau coûteuses des réseaux électriques.
La perspective de millions de véhicules électriques qui apparaissent sur les routes alors que les gouvernements interdisent progressivement les nouvelles voitures à essence et à diesel est considérée comme un défi majeur pour les entreprises du secteur de l'énergie, notamment en Allemagne, qui passe du nucléaire et du charbon à des sources d'énergie renouvelables telles que l’éolien et le solaire. L’étude réalisée dans la riche banlieue de Stuttgart, Ostfildern-Ruit, a toutefois permis de dissiper les inquiétudes de certains gestionnaires de réseau, à savoir que charger trop de véhicules électriques aux heures de pointe pourrait provoquer des pannes de réseau. Les ingénieurs de Netze BW, le gestionnaire de réseau local à l'origine de l'essai, ont constaté que tous les ménages concernés laissaient leurs voitures électriques branchées la nuit et que seulement la moitié d'entre eux étaient chargés simultanément. «Depuis la réalisation du projet, nous sommes beaucoup plus détendus. Nous pouvons imaginer qu'à l'avenir, la moitié des habitants d'une rue pourraient posséder des véhicules électriques », a déclaré Selma Lossau, ingénieure de Netze BW, responsable du projet. Néanmoins, avec des gammes de batteries VÉ limitées pour le moment, une charge lente en une nuit n’est pas suffisante pour persuader des conducteurs de laisser tomber les voitures à essence. En l'absence d'un réseau de stations de recharge rapide, les conducteurs risquent de ne pas utiliser les véhicules électriques pour les longs trajets. C'est pourquoi les constructeurs automobiles préconisent l’installation de nombreuses stations de recharge rapide pour encourager l'adoption généralisée des voitures électriques. La recharge plus lente ou contrôlée a déjà gagné du terrain en Norvège, premier marché européen des véhicules électriques, où près de 50% des ventes de voitures neuves sont des véhicules zéro émission. Une étude réalisée par le régulateur de l'énergie NVE a montré que la Norvège était confrontée à une facture de 11 milliards de couronnes (1,2 milliard de dollars) au cours des 20 prochaines années pour gérer les réseaux à basse et haute tension, les sous-stations et les transformateurs à haute tension, à moins de convaincre les propriétaires de ne pas effectuer de recharge durant les heures de pointe. Le coût d'investissement pour le pays de 5,3 millions d'habitants pourrait chuter à un peu plus de 4 milliards de couronnes si les voitures sont rechargées en soirée, et proche de zéro si les batteries ne sont branchées que la nuit, a déclaré NVE. NVE travaille actuellement sur une proposition de tarif qui pénalisera la recharge durant les heures de pointe. Tibber, une compagnie d'électricité norvégienne, propose déjà de l'électricité à moindre coût pour recharger les véhicules électriques si vous la laissez décider du moment où votre voiture sera rechargée, tandis que des entreprises telles que ZAPTEC proposent d'ajuster la facture en fonction de la capacité d’énergie disponible. Certains des 10 ménages participant à l’essai de Stuttgart ont avoué qu’initialement, ils comptaient recharger leurs voitures en tout temps de peur de manquer de jus, mais ils ont rapidement adhéré au programme de recharge nocturne tel que proposé par la compagnie d’électricité. «Au début, je ne voulais prendre aucun risque et je rechargeais fréquemment pour me sentir en sécurité. Au fil du temps, j'ai changé d'avis », a déclaré Norbert Simianer, directeur d'école à la retraite qui avait conduit une Renault Zoe lors du projet. «Je me suis habitué à la voiture et je suis devenu plus à l'aise dans le processus de recharge.» Simianer et ses voisins ont reçu des voitures électriques et des bornes de recharge murales de 22 kilowatts (kW) pour leurs garages, ainsi que deux bornes de recharge dans la rue, gratuitement, sans aucuns frais. En retour, ils ont abandonné leurs voitures à essence et ont autorisé Netze BW, filiale du groupe allemand EnBW, à surveiller et à mettre en œuvre un processus de recharge différé et réduit au cours de la nuit, d’une durée de sept heures et demie. Netze BW a essayé diverses options, soit soumettant les voitures au débit de charge maximal de 22 kW les unes après les autres, soit en allongeant le temps de recharge des voitures en ajustant le flux de puissance, soit en combinant les deux méthodes, a déclaré Lossau. Les participants, à qui on avait fourni des applications pour vérifier l'état des batteries de leur voiture, se sont habitués au manque de capacité de recharge instantanée, car leurs véhicules pouvaient toujours gérer leurs trajets quotidiens allant jusqu'à 50 km. EnBW a déclaré que neuf des dix ménages participant à l'essai sur la Belchenstrasse d'Ostfildern-Ruit avaient choisi de conserver leurs bornes de recharge murales et que la plupart envisageaient de louer une voiture électrique. Cependant, selon Lossau, le suivi de 10 ménages ne fournissait pas en soi la "masse empirique permettant de tirer des conclusions pour le profil de recharge pour l'ensemble de l'Allemagne". Elle a également déclaré qu'il faudrait améliorer la communication bidirectionnelle entre les véhicules électriques, le réseau et les consommateurs pour que le système fonctionne efficacement à grande échelle. Reuters Gulf Today
Contribution: André H. Martel
Selon une nouvelle étude de ClimateWorks, les parcs de véhicules gouvernementaux et d'entreprises ne devraient pas dépenser d'argent supplémentaire en optant pour des véhicules électriques si on les considère en fonction du coût total de possession, plutôt que simplement en évaluant le prix d’achat initial.
La recherche de ClimateWorks basée à Melbourne démontre que, même si le choix de véhicules électriques est limité en Australie, cela ne signifie pas pour autant que les conseils et les organisations doivent attendre davantage de choix de véhicules électriques.
La directrice générale, Anna Skarbek, a déclaré à la conférence sur la transition des véhicules électriques, organisée par The Driven et RenewEconomy à Sydney, que les économies réalisées grâce à des coûts d’énergie et d’entretien moins élevés signifiaient que les conseils et les organisations pourraient en tirer parti en choisissant de passer à l’électricité. Dans le cas des véhicules Hyundai Kona Electric et SEA-Electric E4V et E4B, il est possible de réaliser des économies substantielles et de réduire les émissions de carbone. Dans ce graphique ci-dessous, le vert clair indique les modèles de véhicules électriques qui concurrencent les voitures à carburant fossile actuelles en termes de coût total de possession. Le vert foncé démontre que les véhicules électriques assurent de réelles économies.
Les données sont basées sur une utilisation de 6 ans, en se basant sur le prix d'achat moins la valeur de revente, plus le carburant, l'entretien, l'assurance et les pneus, divisée par le nombre de kilomètres à partir des données compilées tirées des 79 conseils municipaux.
Selon Skarbek, la possibilité pour les flottes d'accélérer la transition vers les véhicules électriques, ce qui est indispensable si l'on souhaite participer activement à réalisation des objectifs de Paris, est énorme. Les gouvernements locaux achètent 9 000 voitures par an pour leur flotte et l’ensemble des organismes gouvernements en achètent 38 000 annuellement. Le passage des flottes aux véhicules électriques peut non seulement aider à réduire les émissions de carbone au niveau organisationnel, mais aussi nourrir l’intérêt croissant pour les véhicules électriques d’occasion en Australie. Cela est également important pour la transition vers les véhicules électriques en Australie, car les données de Roy Morgan publiées en août démontrent que l'intention des consommateurs d'acheter un véhicule électrique d'occasion était en constante augmentation . «Les propriétaires de flotte veulent se convertir à l’électricité, mais ils ont besoin d'aide», a déclaré Skarbek, soulignant le fait que les décideurs en matière d'achat de flotte ont de nombreux dossiers à gérer et que l’obtention de données telles que celles mentionnées ci-dessus peut aider à prendre des décisions éclairées. Passer aux véhicules électriques peut non seulement aider à atteindre les objectifs (la plupart des maires australiens ont signé une entente visant à atteindre les objectifs équivalents à Paris malgré l'inaction du gouvernement fédéral), mais ils constituent également une claire démonstration des avantages des véhicules électriques pour les consommateurs. Selon le projet ClimateWorks mené avec EVC et MAV, trois programmes sont nécessaires pour aider les conseils et les organisations à progresser: Programme de renforcement des avantages de posséder un VÉ Calculateur pour le coût total de possession, guide pratique, forums sur le partage des connaissances Évènements pour créer un élan au niveau du processus décisionnel Journées d'essai de VÉ, forums, évènements destinés aux gestionnaires, aux maires et conseillers Actions visant à réduire les coûts d’acquisition Nouveaux incitatifs financiers, regroupement d’achats pour négocier avec les fournisseurs de véhicules électriques La capacité de mettre en relation les acheteurs avec les constructeurs automobiles et de tirer parti des opportunités d'achat en masse est importante, explique Skarbek. Un reportage de : Bridie Schmidt Bridie Schmidt est journaliste principale pour The Driven , le site soeur de Renew Economy . Elle se spécialise dans l'écriture de nouvelles technologies et utilise ses compétences techniques dans la gestion de nos sites Web. The Driven
Contribution: André H. Martel
Autolist a publié une nouvelle enquête montrant les attitudes des consommateurs sur les voitures électriques. Entre autres questions, on a demandé aux consommateurs quelles étaient leurs principales raisons de ne pas acheter de VÉ, et les réponses étaient à peu près ce à quoi vous vous attendiez.
Les principales raisons citées étaient l’autonomie, le prix et la recharge. Mais le problème est que ces préoccupations sont, dans l’ensemble, obsolètes.
Dans le graphique ci-dessous, vous pouvez voir une ventilation des réponses les plus courantes. L’autonomie, le prix et la recharge sont les principales réponses, les 3ème et 4ème étant liées à la recharge. Près de la moitié (40%) des répondants étaient préoccupés par chacun de ces problèmes, même si les véhicules électriques modernes neufs avec une autonomie de 400 km sont disponibles à moins de 30 000 dollars USD après l’incitatif et permettent des taux de charge de 50 à 250 kW sur des milliers de bornes de recharge installées à travers les États-Unis. Ces données sont partagées par la grande majorité des conducteurs.
Bien que «trop cher» soit la deuxième raison la plus courante, avec une faible marge, pour laquelle les consommateurs n’achèteraient pas un véhicule électrique, les répondants ont également déclaré, avec une large marge, que le prix serait leur principale priorité pour l’achat d’un véhicule électrique.
Les répondants au sondage avaient une estimation raisonnable de l’autonomie d'un véhicule électrique moderne moyen. Lorsqu'on leur a demandé quelle autonomie attendrait un VÉ de 35 000 $ USD, la réponse la plus courante était de 400 à 480 km. Cela correspond à peu près aux offres sur le marché actuel, avec environ 400 km d'autonomie (Bolt, Leaf Plus, Kona, Model 3 de base, etc.), bien que 35 000 $ USD soit le prix annoncé, le prix de ces voitures devrait probablement être évalué entre 25 000 $ à 30 000 $, USD voire moins, compte tenu des économies d'essence et d'entretien. Mais quand on leur a demandé ce qu’ils pensaient d’un VÉ de 70 000 dollars USD, la plupart des répondants ont estimé qu’une autonomie de moins de 645 à 800 km ne serait pas acceptable. Lorsqu'on leur a demandé leurs opinions sur des incitatifs fédéraux, étatiques pour l'acquisition de VÉ, une vaste majorité (69%) étaient d’accord avec ces avantages, alors que seulement 16% s'y sont opposés. Autre constat positif, une majorité de répondants (55%) ont déclaré qu’ils utiliseraient un véhicule électrique comme principal véhicule à la maison. Auparavant, de nombreux consommateurs pensaient qu'un VÉ ne serait utile qu'en tant que véhicule secondaire . Suite à l’acquisition, il s’est souvent transformé en véhicule principal du ménage, en raison de son expérience de conduite supérieure, de sa commodité et du faible coût de recharge à domicile. Selon Electrek Les électromobilistes savent depuis longtemps que «l’anxiété liée à l’autonomie» est quelque chose qui est plutôt exclusif aux personnes qui ne conduisent pas de véhicules électriques. Les gens s'inquiètent souvent de l'autonomie avant d'avoir un VÉ, mais une fois qu'ils sont habitués à la voiture, ils réalisent que ce n'est vraiment pas un problème. Pour la plupart des électromobilistes, il est simplement plus pratique d’avoir une voiture que vous pouvez ravitailler à la maison. Ainsi, les problèmes mentionnés dans cette enquête sont, pour la plupart, des problèmes résolus. Les consommateurs ne le savent malheureusement pas encore. Ils ne réalisent pas que 320 km d’autonomie est plus que suffisant pour tous sauf dans des circonstances les plus exceptionnelles. Ils ne réalisent pas à quel point les VÉ sont bon marché une fois que les incitatifs et les coûts de fonctionnement sont pris en compte. Et ils ne savent pas combien de stations de recharge publiques existent, et ils ne les utiliseront probablement pas très souvent de toute façon, car recharger à la maison, au travail ou peu importe où votre voiture passe le plus clair de son temps en stationnement est tellement plus pratique. Ce qui fait que la raison n ° 5 «n’en sait pas assez à leur sujet pour être à l'aise d'en acheter une» est la réponse la plus valide et la plus éloquente. En particulier, la réponse concernant les voitures avec une autonomie de 640 à 800 km est troublante. Les constructeurs automobiles, en particulier Tesla, devraient cesser de vouloir constamment augmenter l’autonomie de leurs véhicules et de considérer que l’autonomie soit la seule et unique caractéristique principale pour promouvoir leurs véhicules, car les consommateurs adhèrent à cette notion. Electrek a récemment écrit à ce sujet: « Tesla aura bientôt une voiture électrique de 640 km dont vous n’aurez pas besoin . Cette notion retarde l’adoption des VÉ. Premièrement, elle permet aux constructeurs de voitures à essence ou hybrides d’annoncer que leurs véhicules ont une autonomie supérieure à 950 km. Ce chiffre est souvent calculé en utilisant des conditions favorables (par exemple, autoroute uniquement) plutôt que les estimations moyennes de l'EPA. Tesla, par exemple, pourrait dire que son 100D peut parcourir 1070 km avec une recharge, s’il voulait jouer avec les chiffres mais toujours en demeurant techniquement correct. Et ces chiffres n’ont de toute façon pas de sens, car tout le monde s’arrêtera à un moment donné pendant un voyage de 950 km en voiture. Deuxièmement, cette approche va contre la croissance des véhicules électriques. Au lieu d'offrir une voiture offrant la bonne autonomie au bon prix, les constructeurs automobiles continuent de développer des batteries de plus en plus chères, les consommateurs pensent qu'ils doivent acheter les modèles haut de gamme parce qu’on les a convaincus de se procurer des véhicules électriques qui offrent une plus grande autonomie mais à des coûts souvent trop élevés. C’est évident que le prix est trop élevé si vous transportez des centaines de kilomètres de batterie supplémentaires que vous n'utiliserez jamais. Ce poids supplémentaire affecte également votre voiture. Elle résiste moins bien, est moins efficace, sa fabrication a un impact plus important sur l'environnement et ces batteries auraient pu être utilisées pour fabriquer une seconde voiture, et donc éliminer une autre voiture à essence. Le communiqué de presse d'Autolist indique que le prix, l’autonomie et la recharge sont les problèmes des véhicules électriques, mais ce n'est pas vraiment le cas. Le problème est l' éducation. Contrairement à la citation de Steve Jobs qui avait comme principe de base de : « déterminer ce que les consommateurs veulent avant de le faire », il semble que les consommateurs ne savent pas ce qu'ils veulent. Ou encore plus, ils ne savent pas ce qui est disponible. L’autonomie, le prix et les bornes de recharge ne sont plus des motifs pour éviter les véhicules électriques de nos jours, à moins que vous ne rencontriez un problème particulièrement exceptionnel. Heureusement, les consommateurs, qui ont tendance à être bien informés sur les véhicules électriques, peuvent résoudre ce problème. Discutez avec vos amis des avantages de posséder un VÉ et des principales préoccupations que ce sondage a mis de l’avant et qui ne concernent pas vraiment les électromobilistes. Les conducteurs de véhicules électriques doivent s’impliquer car ils possèdent des informations que le public n’a manifestement pas, alors il est important de les diffuser. electrek
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ grimpent partout au pays : avec plus de 3,2 % de parts de marché, la popularité du VÉ gagne du terrain
13 août 2019 –Mobilité électrique Canada est heureuse de publier son rapport de ventes de véhicules électriques (VÉ) pour le 2e trimestre de 2019 au Canada. Selon les plus récentes données, la popularité des VÉ ne se dément pas puisque la part de marché des VÉ au 2e trimestre a atteint plus de 3% au pays, une augmentation substantielle d’un peu moins de 1% par rapport à l’an dernier. Les tendances observées en début d’année se sont accentuées au cours du 2e trimestre et les ventes ont dépassé les statistiques records de 2018. Hormis en Ontario, les VÉ ont continué leur progression grâce à des performances exceptionnelles dans l’ensemble des provinces canadiennes, et ce, tout particulièrement en Colombie-Britannique et au Québec. En vigueur depuis le 1er mai 2019, le programme Incitatifs pour l’achat de véhicules zéro émission a certainement contribué à ces bons résultats. À l’approche des élections fédérales, cela nous rappelle le caractère essentiel des subventions pour accélérer l’adoption du VÉ et permettre au marché du VÉ de devenir un marché de masse.
Faits saillants du 2e trimestre de 2019 :
Croissance des ventes canadiennes de 28% par rapport au 2e trim. de 2018 Hausse de 150% des ventes en C.-B. et de 81% au Québec par rapport au 2e de 2018, mais diminution de 58% en Ontario En dehors des trois principales provinces, les ventes ont connu une croissance considérable, soit 175% au Nouveau-Brunswick, 109% en Saskatchewan et 84% en Alberta – preuve que la demande augmente partout au Canada. Part de marché des VÉ au Canada au 2e de 2019 : 3,2% Mobilité Électrique Canada
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques sont peut-être moins enclins à prendre feu que les véhicules à essence, mais les récentes incendies impliquant des voitures Tesla Inc. et NIO Inc. en Chine incitent l’industrie à prendre des mesures pour apaiser les préoccupations des clients potentiels du plus grand marché du véhicule électrique.
Les inquiétudes se sont accrues après l'annonce d'un incendie mettant en cause une Tesla dans un parking de Hong Kong. Par ailleurs, NIO a annoncé le mois dernier qu'un de ses véhicules le ES8 avait pris feu dans la ville de Xi'an, dans le nord-ouest du pays, alors qu’il était en réparation.
«La combustion de batteries est un incident très grave pour les consommateurs. Cela pourrait entraîner une diminution de l'intérêt pour les véhicules électriques» , a déclaré Automotive Energy Supply Corp. , dont les batteries alimentent les 430 000 véhicules de Nissan Motor Co. "Nous sommes déterminés à ne pas causer d'accidents graves pour éviter de nuire à l'industrie, et nous pensons qu'il est important d'agir avec prudence." Si les consommateurs chinois ralentissaient leur passage aux véhicules électriques pour des raisons de sécurité, cela serait un coup dur pour le marché chinois qui représente plus de la moitié des ventes mondiales de voitures électriques. Alors que la Chine devrait demeurer le marché le plus important au cours des deux prochaines décennies, les ventes ralentissent déjà et la croissance devrait être négative jusqu'en 2021 suite aux diminutions des subventions, selon BloombergNEF. En réponse au dernier incident, Tesla a lancé une mise à jour logicielle en direct pour deux de ses véhicules, dont son modèle phare, afin d'améliorer la sécurité et la durée de vie de la batterie tout en poursuivant ses recherches sur la cause de l'incendie de Hong Kong. L'action a pour objectif de modifier les paramètres de charge et de gestion thermique a déclaré la compagnie dans un communiqué, ajoutant que ses modèles étaient 10 fois moins susceptibles de subir un incendie que les voitures équipées de moteurs à combustion. Les premiers résultats de l'incident à Hong Kong ont montré que seuls quelques modules de batterie, des grappes de cellules plus petites, avaient été touchés et que la majorité de la batterie était intacte. Le département des transports de Hong Kong a indiqué qu'il entretenait des relations étroites avec Tesla suite à l'incident avec NIO pour celui de Shanghai, compte tenu de la similitude des cas. Panasonic Corp. , qui fabrique les batteries de Tesla, a émis un courriel suite à cet incendie. «Nous travaillons avec les constructeurs automobiles pour développer des systèmes de batteries plus performants tout en faisant de la sécurité notre priorité absolue». Selon un rapport de 2017 de la US National Highway Traffic Safety Administration, le risque d'incendie ou d'explosion est comparable, ou potentiellement légèrement inférieur, à celui des modèles à essence ou au diesel . L'étude révèle que les risques pour la sécurité pourraient augmenter alors que les fabricants travaillent pour améliorer les performances et pousser les cellules de batterie plus près de leurs limites. Les récents incidents n'étaient pas sans précédent. En 2018, la Chine a enregistré au moins 40 dossiers liés à des incendies impliquant des véhicules à énergie nouvelle, une catégorie qui comprend les véhicules tout électriques, les véhicules hybrides et les piles à combustible, selon l'Administration d'État pour la régularisation du marché. Le secteur des voitures électriques est confronté aux défis du contrôle de la qualité, de l'amélioration des performances et de l'augmentation de la capacité pour répondre à la demande croissante de batteries performantes, a déclaré Simon Moores, directeur général de Benchmark Mineral Intelligence, un consultant de l'industrie. La BNEF estime que la demande de batteries lithium-ion pour véhicules électriques sera multipliée par 10 d'ici 2030, tandis que les prix continueront de chuter. « La croissance rapide signifie que le secteur devra affronter de plus en plus de problèmes de contrôle de la qualité dans la chaîne d'approvisionnement", a déclaré Moores. «Le plus grand défi pour tous les fabricants de véhicules électriques est d’assurer la qualité et la cohérence de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, du choix des matières premières aux produits chimiques, en passant par la cellule de batterie, l’intégration des divers éléments et la structure du véhicule.» Malgré les récents incendies, les répercussions sur les ventes seront probablement limitées, a déclaré Toliver Ma, analyste basé à Hong Kong à Guotai Junan Securities Co. "Tesla et NIO ont constitué une large base de fans et devraient être en mesure de minimiser l'impact", a déclaré Ma. Tant pour les véhicules que pour les systèmes de stockage, il existe une série d'avancées potentielles dans la technologie des batteries qui pourraient améliorer la sécurité, notamment le déploiement de matériaux isolants hautes performances, les revêtements céramiques pour séparateurs de batteries et l'utilisation d'électrolytes solides. Les batteries à semi-conducteurs, en particulier, sont prometteuses sur le plan commercial car elles offriraient une mise à niveau des packs lithium-ion existants en termes de sécurité et d’autonomie. Les scientifiques, les fabricants de cellules et les constructeurs automobiles du Japon aux États-Unis travaillent déjà à développer cette technologie. Toyota Motor Corp. est considéré comme un chef de file dans ce domaine. Selon la BNEF, la production expérimentale de batteries à l'état solide devrait commencer au début des années 2020, mais il faudra encore une décennie avant que les produits ne soient largement disponibles dans des véhicules fabriqués en série. Bloomberg
Contribution: André H. Martel
L'analyse d’IRENA (Agence internationale de Renouvèlement Énergétique)) explore le potentiel et l'impact de la recharge intelligente de véhicules électriques sur la transition énergétique.
Aujourd'hui, la voiture utilise encore des carburants fossiles, mais la pression croissante pour l’action climatique, la baisse des coûts des batteries et les préoccupations liées à la pollution de l'air dans les villes ont donné vie à ce véhicule électrique, jadis considéré comme trop cher et négligé par les consommateurs.
Alors que de plus en plus de véhicules électriques (VÉ) surpassent désormais les capacités de leurs homologues fonctionnant à l'énergie fossile, les planificateurs énergétiques cherchent à utiliser judicieusement cette innovation au garage: une voiture est en général 95% du temps stationnée. Le résultat est qu’en mettant en place une infrastructure minutieusement planifiée, les VÉ branchés en stationnement pourraient devenir les banques de réserve d’énergie du futur, stabilisant les réseaux électriques alimentés par l’énergie éolienne et solaire ou hydro électrique.
Une station de recharge de voiture électrique alimentée par le PV solaire
«Un regroupement de véhicules électriques peut créer une vaste capacité de stockage d'électricité, alors que si tout le monde charge simultanément sa voiture le matin ou le soir, les réseaux électriques peuvent devenir stressés. Le moment de la recharge est donc critique. La tarification intelligente qui contrôle la recharge des véhicules et facilite l’alimentation du réseau, fait en sorte que les énergies renouvelables rendent les transports plus propres et que les véhicules électriques supportent une plus grande part des énergies renouvelables », a déclaré Dolf Gielen, directeur du centre de technologie et d'innovation d'IRENA.
À partir d'exemples concrets, un nouveau rapport de l'IRENA, appelé Innovation Outlook propose une tarification intelligente des véhicules électriques, il guide les pays sur la manière d'exploiter le potentiel de complémentarité entre l'électricité renouvelable et les véhicules électriques. Il fournit aux décideurs des lignes directrices pour la mise en œuvre d'une stratégie de transition énergétique tirant le meilleur parti des véhicules électriques. Mise en œuvre intelligente: Une charge intelligente consiste à adapter le cycle de charge des véhicules électriques aux conditions du système d'alimentation et aux besoins des utilisateurs du véhicule. «La tarification intelligente est l' une des innovations suivies de près par IRENA et qui présente de nombreux avantages. En réduisant les contraintes de recharge des véhicules électriques sur le réseau, la tarification intelligente peut rendre les systèmes électriques plus flexibles pour l'intégration des énergies renouvelables, et offre une option d'énergie électrique à émission zéro pour le secteur des transports, tout en répondant aux besoins de mobilité », a déclaré M. Gielen. L'absorption rapide des véhicules électriques dans le monde signifie qu'une recharge intelligente pourrait permettre d'économiser des milliards de dollars en investissements dans les réseaux nécessaires pour faire face aux demandes de recharge de véhicules électriques de manière contrôlée. Par exemple, le gestionnaire de réseau de distribution à Hambourg, Stromnetz Hamburg, teste un système de charge intelligent qui utilise des technologies numériques qui contrôlent la charge des véhicules en fonction des systèmes et des exigences des clients. Une fois pleinement mis en œuvre, cela réduirait de 90% la nécessité d'investir dans le réseau dans la ville causée par les recharges des VÉ. L'analyse d'IRENA indique que si la plupart des véhicules de tourisme vendus à partir de 2040 étaient électriques, plus d'un milliard de véhicules électriques pourraient être sur les routes d'ici 2050, contre 6 millions aujourd'hui, ce qui représente une capacité de batteries stationnaires hors norme. Les projections suggèrent qu'en 2050, environ 14 térawattheures (TWh) de batteries de véhicules électriques pourraient être disponibles pour fournir des services au réseau, contre seulement 9 TWh de batteries fixes. Selon Francisco Boshell, analyste chez IRENA, qui surveille l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies relatives aux véhicules électriques dans le monde entier, la mise en œuvre de systèmes de recharge intelligents va du plus simple au plus avancé. «Les approches les plus simples encouragent les consommateurs à différer leur tarification des heures de pointe aux heures creuses. Des approches plus avancées utilisant la technologie numérique, telles que les mécanismes de contrôle direct, qui pourront dans un proche avenir servir le système électrique en fournissant un équilibrage énergétique et des services auxiliaires en temps quasi réel », explique M. Boshell.
Formes avancées de recharge intelligente
Une approche de recharge intelligente avancée, appelée Vehicle-to-Grid (V2G), permet aux véhicules électriques de ne pas simplement retirer de l'électricité du réseau, mais également de réinjecter de l'électricité dans le réseau. La technologie V2G peut créer une analyse de rentabilisation pour les propriétaires de voitures, via des agrégateurs, afin de fournir des services auxiliaires au réseau. Cependant, pour que les propriétaires de voitures soient intéressés, la tarification intelligente doit répondre aux besoins de mobilité, ce qui signifie que les voitures doivent être facturées au besoin, au moindre coût, et que les propriétaires doivent éventuellement être rémunérés pour la fourniture de services au réseau. Des politiques, tels que des rabais pour l’installation de points de charge intelligents ainsi que des tarifs à l’heure d’utilisation, peuvent encourager le déploiement de la facturation intelligente.
«Ce concept a déjà été testé au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et au Danemark», a déclaré Boshell. «Par exemple, depuis 2016, Nissan, Enel et Nuvve collaborent et travaillent sur une solution de gestion de l'énergie permettant aux propriétaires de véhicules et aux utilisateurs d'énergie de fonctionner en tant que pôles énergétiques individuels. Leurs deux projets pilotes au Danemark et au Royaume-Uni ont permis aux propriétaires de véhicules électriques Nissan de gagner de l'argent en envoyant de l'électricité au réseau via des chargeurs bidirectionnels d'Enel. ” Solution parfaite? Les véhicules électriques ont beaucoup à offrir pour accélérer le déploiement d'énergies renouvelables variables, mais leur adoption pose également des problèmes techniques qui doivent être surmontés. L'analyse IRENA suggère que la recharge non contrôlée et simultanée de véhicules électriques pourrait considérablement augmenter la congestion des systèmes d'alimentation. Il en résulterait des limitations pour augmenter la part de l'énergie solaire photovoltaïque et éolienne dans les systèmes électriques, et la nécessité d'investissement supplémentaires dans l'infrastructure électrique sous la forme de câbles de remplacement, de transformateurs, de commutateurs, etc. Cependant, le développement de l’autopartage, le développement de la conduite autonome à savoir des innovations en matière de covoiturage ou la mise en place de programmes permettant aux propriétaires de mettre leurs véhicules à la disposition de locateurs lorsqu’ils ne les utilisent pas, pourraient perturber la disponibilité potentielle d’un réseau de stabilisation d’énergie, car les batteries seraient moins longtemps connectées et deviendraient moins disponibles sur le réseau. IRENA.org
Contribution: André H. Martel
Et un autre tiers n'achètera pas un VÉ tant qu'il n'aura pas une autonomie réelle de plus de 400 km.
Au Royaume-Uni, plus d'un tiers des conducteurs déclarent qu'ils ne passeront pas aux voitures électriques tant que leurs prix ne seront pas au même niveau que ceux des voitures à essence ou diesel.
Telle est la conclusion d'une étude de l'AA, auprès de 19 000 automobilistes. Environ 35% des personnes interrogées estiment que le prix des véhicules électriques (VÉ) est trop élevé. Selon l’organisation automobile, cela fait du prix le principal obstacle pour ceux qui envisagent de posséder un VÉ. Parmi les autres préoccupations notables retenues par l'étude figuraient l'inquiétude concernant l'autonomie, 33% des personnes interrogées déclarant qu'elles n'achèteraient pas une voiture électrique qui ne pourrait pas permettre une autonomie réelle de plus de 400 km avec une seule charge. Et les problèmes d'infrastructure constituaient un autre problème majeur: plus du quart (27%) des personnes interrogées ont déclaré vouloir davantage de bornes de recharge avant d'envisager de franchir le pas.
De même, 25% des personnes interrogées ont déclaré qu'il leur faudrait des centaines de bornes de recharge sur le réseau routier avant de procéder à la commutation. Et le manque de véhicules sur le marché était un problème pour certains: 16% d'entre eux ont déclaré qu'ils ne changeraient pas leur mode de propulsion tant qu'il n'y aura pas plus de choix de modèles sur le marché de la voiture électrique.
Par ailleurs, certains conducteurs ont semblé plus réticents à abandonner leurs véhicules à essence ou diesel. 15% ont déclaré qu'ils ne changeraient pas pour une voiture électrique à moins que les peines encourues pour conduire un véhicule à moteur à combustion interne ne deviennent trop sévères.
Néanmoins, le président des AA, Edmund King, était optimiste quant aux perspectives des véhicules électriques, affirmant qu'ils deviendraient beaucoup plus populaires une fois ces obstacles surmontés. Mais il a admis que les voitures électriques avaient encore du chemin à faire avant de pouvoir convaincre les consommateurs.
«Il est facile de dire que toutes les nouvelles voitures devraient être électriques d’ici 2030 ou 2035 ou à toute date quelconque, mais il reste encore beaucoup à faire pour répondre aux préoccupations légitimes des conducteurs en ce qui concerne le coût et l’offre de véhicules, l’autonomie et la facilité de recharger », a-t-il déclaré. «Pour 84% des conducteurs, le facteur décisif sera lorsque les constructeurs automobiles pourront offrir la bonne voiture au bon prix. Une fois que nous aurons un marché de masse, un VÉ élégant, abordable et pratique avec un choix de véhicules décent, il se vendra comme des petits pains. ” INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques ne nous épargneront pas des bouleversements climatiques, mais ils font partie de la solution, de même que le soutien aux transports en commun et aux transports actifs, comme la marche et le cyclisme. Le secteur des transports représente près du quart des émissions de carbone dans le monde. C'est donc un secteur dans lequel des changements sont nécessaires et possibles.
Comme la Norvège et d'autres pays le démontrent, les incitatifs fiscaux et la politique fiscale peuvent amener rapidement les gens à choisir des véhicules plus propres. La moitié des voitures norvégiennes devraient fonctionner à l'électricité cette année, et elle est sur la bonne voie pour respecter son engagement de ne vendre que des voitures à zéro émission d'ici 2025. Ses décisions en matière de VÉ, son énergie hydraulique peu coûteuse, ses incitatifs fiscaux et la parité de prix avec les véhicules à moteur à combustion interne ont contribué à ce succès.
Les péages réduits, l'accès aux voies des bus, le parking gratuit et les trajets gratuits en ferry ont rendu l'option plus agréable pour les Norvégiens. Seuls quatre pour cent des propriétaires de véhicules électriques du pays déclarent qu'ils retourneraient aux voitures conventionnelles. La Norvège est en avance sur la majeure partie du monde mais les véhicules électriques devraient atteindre plus de la moitié des ventes mondiales de voitures neuves d'ici 2040 . Les politiques gouvernementales ont entraîné ce changement. Le gouvernement norvégien a offert environ 1 milliard de dollars US d’incitatifs cette année, notamment en supprimant les droits et les taxes élevés à l’importation des véhicules pour les acheteurs de voitures électriques. Le gouvernement prévoit les éliminer totalement en 2021, en les remplaçant progressivement par des taxes plus élevées sur les véhicules alimentés aux combustibles fossiles. La Chine a eu recours aux mesures incitatives gouvernementales pour augmenter de 50% sa production de véhicules électriques l’année dernière et a construit le premier parc mondial d’autobus entièrement électriques à Shenzhen. L’Inde dispose d’un plan de subvention triennal de 1,4 milliard de dollars pour relancer les ventes de véhicules électriques et hybrides. Bien que le Canada n’adopte pas encore toutes les mesures nécessaires pour permettre un changement de comportement significatif, il progresse. Son objectif est d’atteindre 100% des ventes de véhicules à zéro émission d’ici 2040. Mais la route sera longue. L' an dernier, seulement 2,5% des ventes totales de véhicules étaient électriques. Les rabais fédéraux mis en place en mai devraient stimuler les ventes de véhicules électriques, mais il serait souhaitable de légiférer ces objectifs. À l'échelle provinciale, la Colombie-Britannique et le Québec font écho à la Californie, qui est devenue en 1990 le premier état où une norme de véhicule zéro émission a été mise en place. Environ 10% des véhicules neufs achetés l'année dernière étaient des véhicules électriques. L’objectif du Québec : 33% des véhicules vendus au Québec devraient être des véhicules électriques dès 2030. Une loi de la Colombie-Britannique, qui devrait entrer bientôt entrer en vigueur, exigera que les ventes de voitures et de camions légers soient à émission zéro d’ici 2040 pour permettre à la province d’atteindre ses objectifs en matière de transport écologique. Les municipalités et les provinces peuvent aider à préparer la transition du VÉ en construisant davantage d'infrastructures de recharge publiques et en exigeant que les nouveaux bâtiments résidentiels soient munis de bornes de recharge ou soient adaptés aux véhicules électriques. Parmi les autres moyens de réduire les émissions, l’utilisation accrue de l’énergie renouvelable pour construire et charger les véhicules électriques et la réduction de la teneur en carbone des carburants des véhicules non électriques en les remplaçant par des biocarburants ou de l’hydrogène issus de ressources renouvelables. Même sans interventions gouvernementales, les véhicules électriques pourraient coûter moins cher que les voitures à essence d'ici 2024 , selon les analystes de Bank of America Merrill Lynch. Ajoutez des coûts d'exploitation et de maintenance moins élevés, des économies d’essence, et de nombreux incitatifs au changement et vous rajoutez plusieurs motivations pour vous convertir à l’électrique. Le calculateur en ligne d' Hydro-Québec estime qu'il en coûte 10,65 $ pour une voiture compacte à essence qui roule 100 kilomètres et 2,10 $ pour une voiture électrique pour la même distance. L’autonomie des véhicules électriques continue d'augmenter et ils fonctionnent de mieux en mieux par temps froid. Les moteurs électriques sont également efficaces, alors que les moteurs à combustion interne perdent une grande partie de leur énergie sous forme de chaleur. Les batteries de VÉ connaissent une seconde vie, elles sont de plus en plus utilisées dans le stockage de l'énergie et les chercheurs étudient comment créer une chaîne d'approvisionnement en lithium, de l'extraction à la récupération et d’en faire un modèle d’économie circulaire . Malgré leur attrait, les véhicules électriques familiaux ne résolvent pas le problème croissant de congestion dans les zones urbaines ni la quantité de précieuses places de stationnement. Les investissements dans les transports actifs et les infrastructures de transport en commun favorisent des vies plus saines et des environnements urbains viables. Le transport en commun à grande vitesse et non polluant reste la norme d'or en matière de qualité de vie, d'équité et de santé. Un financement fédéral engagé pour le transport en commun est essentiel pour créer le type de collectivités résilientes exigées par le changement climatique. Une étude récente a démontré que le climat du Canada se réchauffe deux fois plus vite que partout dans le monde et que, pour éviter une catastrophe environnementale, le comportement humain doit changer. Le Canada serait sage d'imiter la Norvège et d'autres pays visionnaires et d'accélérer sa transition vers un avenir à carbone zéro. David Suzuki est un scientifique, diffuseur, auteur et co-fondateur de la Fondation David Suzuki. Écrit avec les contributions de Theresa Beer, spécialiste des communications et des politiques de la Fondation David Suzuki Rabble.ca
Contribution: André H. Martel
Toyota a présenté ses véhicules électriques les (BEV) C-HR et IZOA dans le cadre de ses activités le jour de l'ouverture du salon Auto Shanghai 2019. Le C-HR et l’IZOA seront les premiers véhicules (BEV) à être lancés en Chine par la marque Toyota. Les nouveaux modèles devraient être disponibles à partir de 2020.
Les autres stands de Toyota au salon incluent une variété de véhicules électriques, tels que les premières versions de véhicules hybrides électriques (HEV) de le RAV4 et de l'Alphard / Vellfire en Chine, ainsi que les véhicules électriques hybrides rechargeable Corolla et Levin. (PHEV) lancés en mars 2019.
Toyota a également présenté le RHOMBUS, un véhicule concept électrique développé par TMEC, le centre de recherche et développement de Toyota en Chine. RHOMBUS vise à répondre aux valeurs et au style de vie des conducteurs nés après 1990.
Concept e-Pallete de Toyota
Suite au lancement des modèles de véhicules électriques C-HR et IZOA en Chine, Toyota envisage de mettre sur le marché plus de dix modèles BEV dans le monde au cours de la première moitié de cette décennie et s’est donné comme objectif de vendre plus de 5,5 millions de véhicules électriques dans le monde d’ici 2030.
À la fin du mois de février 2019, Toyota avait vendu près de 13 millions de véhicules électriques dans le monde depuis le lancement du véhicule hybride la Prius en 1997. Cette quantité de véhicules représente une réduction des émissions de CO 2 de plus de 103 millions de tonnes dans le monde. En novembre 2018, lors du « China International Import Expo de Shanghai », Toyota a proposé un nouveau concept de mobilité visant à améliorer la vie des gens en exploitant l'électrification, l'intelligence et l'informatisation, comme son concept l'e-Pallete. Toyota planifie d’utiliser son nouveau concept de mobilité pour les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020. En outre, la société entend également faire en sorte que les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver Beijing 2022 soient un succès en exploitant les connaissances acquises lors des Jeux de 2020 à Tokyo. Toyota travaille en collaboration avec le Comité international olympique, le Comité international paralympique et le comité d'organisation des Jeux Olympiques d'hiver à Beijing 2022 et des Jeux paralympiques. «En Chine, pays qui a adopté le plus grand nombre de véhicules électriques et qui abrite le plus grand marché automobile du monde, certains des plus grands noms de l'industrie estiment que les véhicules tout électriques feront concurrence à leurs équivalents à essence d'ici 2025. » Une opinion partagée par Ouyang Minggao, vice-président exécutif du forum EV100, un groupe de réflexion largement considéré comme le porte-parole de facto de la politique gouvernementale. «Le tournant est à nos portes. Nous pensons que vers 2025, le prix des véhicules tout électriques atteindra une percée décisive », a-t-il déclaré dans un discours prononcé en janvier. M. Ouyang est confiant que la réduction du coût des batterie actuellement de 150 à 200 dollars par kilowattheure à 100 dollars par kilowatt / heure sera bénéfique alors que le renforcement des normes en matière d'émissions en Chine, fera augmenter les prix des véhicules à essence. Mais d'autres intervenants du secteur des véhicules électriques sont moins optimistes." Certains décideurs chinois pensent que le prix des véhicules électriques seront similaires aux voitures à essence d’ici 2025. Mais il s’agit d’une vision naïve et tous les ingénieurs seront d'accord avec moi", a déclaré un ingénieur vétéran du secteur automobile chez Honda Motor Co. "Bien sûr, il y a un boom de véhicules électriques, mais les hybrides et les hybrides rechargeables seront nécessaires comme technologies de transition", a-t-il déclaré. Cet ingénieur était l’un des cinq spécialistes interviewés par Reuters pour cet article, qui croyait plutôt qu’il faudrait une décennie avant que les véhicules tout électriques ne parviennent à une parité des coûts et des performances avec les voitures à essence. La plupart n'étaient pas autorisés à parler aux médias et ont refusé de s'identifier lorsqu'ils parlaient des lacunes de la technologie VÉ. «Les ingénieurs qui ont parlé à Reuters croient que, même si les coûts unitaires de la batterie étaient ramenés à 100 $ / kWh, cela ne se traduirait pas nécessairement par une forte baisse des coûts des véhicules. En effet, l'investissement nécessaire pour améliorer la qualité des batteries doit être pris en compte. Aussi longtemps que les voitures auront besoin de systèmes sophistiqués de gestion des batteries pour éviter les surchauffes et les surcharges, on devra ajouter des milliers de dollars à leur coût de fabrication. Toyota Motor Corp, qui n’a pas actuellement de véhicule tout électrique sur le marché, se dit préoccupé par la durabilité de la batterie. Chez Toyota on croit que la capacité de la batterie peut chuter de moitié en 5 à 10 ans, ce qui explique les faibles valeurs de revente des véhicules électriques, a déclaré Shigeki Terashi, vice-président exécutif en charge de la stratégie de Toyota en matière de véhicules électriques. "La baisse de capacité des batteries de véhicules électriques n'est pas un problème majeur en Chine, car les ventes sont encore récentes, mais avec le temps, ce problème deviendra probablement plus évident", a-t-il déclaré à Reuters lors d'un entretien. «Bereisa pense que les coûts de batterie pourraient atteindre la parité avec les voitures à essence d'ici la fin de la décennie 2020, mais il ne croit pas à la possible parité concernant la durée d’une recharge par rapport à un plein d’essence.» "C'est de la physique", a-t-il déclaré, ajoutant que pour charger un VÉ avec la même quantité d'énergie dans le même temps qu'une voiture à essence, il vous faudrait un chargeur assez puissant pour gérer une petite ville". Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Au Japon, il y a peu d’alternative au CHAdeMO. ABB a annoncé qu'elle avait été sélectionnée par Porsche Japan pour un projet de développement conjoint d’une nouvelle génération de bornes de recharge pour VÉ destinées au marché japonais.
Selon le communiqué de presse, l'objectif est de développer une borne de recharge haute puissance supérieure à 150 kW. L’objectif de ce projet n’est pas tout à fait encore clair! Ces bornes de recharge multi-standards (CCS & CHAdeMO), seront-elles exclusivement disponibles pour les propriétaires de Porsche ou seront-elles disponibles à tous les utilisateurs?
Quoi qu'il en soit, les installations chez les concessionnaires Porsche et dans les lieux publics seront disponibles à l’été 2020 pour soutenir le lancement de la Porsche Taycan . ABB a signé un accord portant sur la fourniture d’une infrastructure de recharge pour véhicules électriques de Porsche au Japon, y compris le Taycan, la première voiture entièrement électrique du constructeur, qui doit entrer sur le marché japonais en 2020. Selon les termes, Porsche Japon installera les nouveaux chargeurs ABB dans les centres Porsche et dans des installations publiques du pays, créant ainsi un réseau de bornes de recharge rapides pour ses véhicules électriques. La première installation devrait être opérationnelle en juin 2020. L'alliance renforcera les efforts du Japon en faveur de l’adoption de la mobilité électronique. ABB et Porsche Japan uniront leurs efforts pour développer la prochaine génération de bornes de recharge capables de prendre en charge des puissances supérieures à 150 kW et compatibles avec la norme de recharge rapide CHAdeMO. Frank Muehlon, responsable des activités mondiales d’ABB pour l’infrastructure de recharge des véhicules électriques, a déclaré: «La profonde expertise d'ABB dans le domaine de la recharge de véhicules électriques, alliée à l'héritage de hautes performances de Porsche, est une formule gagnante pour révolutionner la mobilité durable et ouvrira au Japon la voie pour qu'il puisse respecter ses engagements concernant ses objectifs zéro émissions.» Toshiyuki Shimegi, président de Porsche Japon, a déclaré: «Je suis très heureux de dire que nous pourrons fournir à nos clients le réseau de recharge rapide le plus performant au monde grâce à ce partenariat avec ABB. D'ici 2025, la moitié des véhicules neufs de Porsche pourront être équipés soit d’un concept hybride rechargeable, soit d'un véhicule purement électrique. La mise en place d'une infrastructure de recharge rapide est donc vitale pour les propriétaires de véhicules électriques, car elle constitue un grand pas en avant pour la venue de la Porsche VÉ. »
Contribution: André H. Martel
Il semble de plus en plus évident que les efforts visant à développer de nouveaux moyens écologiques de déplacer les masses urbanisées ont inspiré les progrès rapides des véhicules électriques. Un potentiel d'investissement?
Bien que la période de gestation semble avoir été trop longue, certains constructeurs traditionnels semblent parier plus que jamais que l'avenir électrique soit à nos portes. On sait maintenant que Volkswagen AG a confirmé ses plans de production de véhicules électriques (VÉ) le mois dernier, en confirmant qu'elle produirait 22 millions de voitures électriques au cours de la prochaine décennie, plutôt que les 15 millions annoncés précédemment. La même semaine, General Motors Co. a annoncé un investissement de 300 millions de dollars US pour la production d’un nouveau VÉ pour lui permettre d’atteindre ses objectifs de vendre un million d’unités par an d’ici 2026.
Les observateurs de l'industrie tels que Deloitte tablent sur une augmentation de 950% du nombre total de ventes de véhicules électriques dans le monde, qui devrait atteindre 21 millions d'unités d'ici 2030, contre environ 2 millions en 2018. Il est de plus en plus évident que l’industrie automobile mondiale subit une transformation spectaculaire. Et là où il y a du changement, se trouvent des opportunités. Le dilemme pour ceux qui souhaitent associer leur désir de lutter contre le changement climatique à la rentabilité pour les actionnaires est de savoir où investir leur argent. Est-il sage d’investir sur des joueurs tels que Volkswagen et GM, ou doit-on attendre que le Groupe Renault et d'autres manufacturiers mettent en vente leur flotte de véhicules électriques? Avec autant de possibilités, les investisseurs feraient bien de suivre la chaîne d'approvisionnement. Selon l’International Energy Association (IEA), la Chine achète actuellement plus de la moitié des nouvelles voitures électriques dans le monde. La Norvège bénéficie de la plus grande pénétration du marché. La Suède, l'Allemagne et le Japon ont également affiché de forts taux de croissance. Bien que les chiffres les plus récents montrent que les États-Unis sont deuxième au monde après la Chine pour la vente de véhicules électriques, ils ne représentent toujours qu'une très petite fraction du marché américain de l'automobile, selon le rapport de l'AIE. Des entreprises comme Tesla Inc., ont incontestablement prouvé que les gens achèteraient des VÉ s'ils étaient suffisamment bien conçus. La réglementation offrait une fenêtre d'opportunité. Une grande partie de la croissance de l’électromobilité dans le monde a été appuyée par des initiatives politiques gouvernementales ainsi que par des incitatifs financiers. Le mois dernier, par exemple, le gouvernement canadien a introduit de nouvelles subventions pour les véhicules électriques dans son dernier budget. Il existe une forte possibilité d’investissement en présumant que nous évitions une récession à court terme. De plus, les stocks d’automobiles ont été malmenés en 2018, sous l'effet conjugué de plusieurs facteurs, incluant les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et en Europe, ainsi que des taux d'intérêt plus élevés, qui ont nui au financement des consommateurs et contribué à freiner la demande en Amérique du Nord. Alors que les constructeurs automobiles traditionnels tels que VW et GM stimulent la production de véhicules électriques, les investisseurs doivent évaluer les impacts de leurs investissements de milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Existe-t-il actuellement une demande suffisante de véhicules électriques pour justifier l'investissement? Sans parler de l'impact que de nombreux nouveaux acteurs dans des pays tels que la Chine, en avance sur la compétition et produisant de nouveaux véhicules électriques à une vitesse vertigineuse, auront sur le marché mondial. Il semble que les moteurs à combustion demeureront majoritaires pour encore quelque temps en dépit de l'accélération de la demande de véhicules électriques. Les investisseurs seraient bien avisés d’évaluer le potentiel des technologies conventionnelles permettant de réduire les émissions des moteurs à combustion, ainsi que le potentiel des sociétés productrices de véhicules électriques, sans négliger toute la chaine d’approvisionnement produisant des batteries ou leurs entrants, telles que des cathodes, des séparateurs ou du lithium, et les entreprises spécialisées dans la gestion et la distribution de l’énergie des batteries aux moteurs à propulsion électrique. Par exemple, AGF détient actuellement Umicore of Belgium, un acteur mondial dans la production de la technologie cathodique pour les batteries au lithium nécessaires au démarrage des véhicules électriques. Parallèlement, Cree Inc., une société de semi-conducteurs située à Durham, en Caroline du Nord, fabrique des dispositifs de commutation permettant une recharge rapide des véhicules électriques. Il ne fait aucun doute que les véhicules électriques constituent un tremplin important vers des véhicules entièrement autonomes, qui transformeront éventuellement le réseau de transport. En cette époque de changements aussi importants, de nombreux constructeurs traditionnels nouent déjà des alliances et des partenariats avec de nouveaux fournisseurs et même parfois avec des compétiteurs, créant de nouvelles opportunités pour les investisseurs. Espérons que ces investisseurs prendront des décisions de placements qui appuieront le développement d’une énergie propre cruciale pour la survie de notre véhicule commun : la planète terre The Globe and Mail
Contribution: André H. Martel
Le start-up Canoo, proposera des véhicules électriques uniquement par abonnement.
Evelozcity, la start-up américaine spécialisée dans les véhicules électriques, s'appellera désormais Canoo. Elle a annoncé lundi qu'elle mettrait sur le marché une gamme de véhicules électriques que l’on pourrait se procurer uniquement par abonnement. Canoo qui se positionne comme une entreprise californienne de VÉ a annoncé qu'elle débuterait ses activités aux États-Unis en 2021, pour ensuite s'étendre en Chine. Canoo a annoncé son intention de commercialiser quatre types de véhicules pour les particuliers, ainsi que des véhicules commerciaux pour les services de transport et de livraison. Le véhicule qui devrait répondre aux attentes de sa clientèle privée fournira l’espace et la fonctionnalité d’un SUV, a déclaré la société. Canoo n'a pas fourni de détails sur les prix mais a déclaré qu'elle n'aurait pas de réseau de vente. On proposera une variété d’abonnements de différentes durées, certains regroupés avec des assurances et des services connexes. Fondée fin 2017 et basée dans la banlieue de Los Angeles, Canoo envisage une structure d’opération allégée qui reposera sur le partenariat avec un manufacturier pour l'assemblage de ses véhicules. A la mi-mars, la publication allemande Automobilwoche annonçait que la société était en pourparlers avec le fournisseur canadien Magna International et son unité Magna-Steyr en vue d’assembler les véhicules de la startup américaine. Cependant Canoo évalue toujours les partenaires potentiels pour l’assemblage, mais n’a pas encore signé d’entente. La compagnie Magna a refusé de commenter. De plus, Canoo a annoncé son intention de s'associer à un développeur de technologie de conduite autonome pour les futures versions automatisées de ses véhicules. La start-up a déclaré que la conception de ses véhicules serait non traditionnelle, avec un design minimaliste qui favorisera le développement personnalisé de l'habitacle. Canoo, qui compte déjà 350 employés, a annoncé la venue de collaborateurs clés, notamment d'anciens dirigeants d'Uber, de SAIC Motor et de STMicroelectronics. La société a été fondée par Stefan Krause, Ulrich Kranz et Richard Kim, qui travaillaient auparavant pour une autre start-up de VÉ basée en Californie, Faraday Future. Krause est un ancien haut dirigeant de Deutsche Bank. Kranz était premier vice-président de l'unité des véhicules électriques de BMW. Kim a précédemment dirigé la conception extérieure de la BMW i3. Karl-Thomas Neumann, ancien directeur général du constructeur allemand Opel et responsable des activités de Volkswagen AG en Chine, s'est joint à l'équipe l'année dernière.
De nos jours, les consommateurs privilégient les services d’abonnement que ce soit pour regarder des films; écouter de la musique; manger ou encore lire leurs nouvelles; Alors pourquoi les consommateurs ne favoriseraient-ils pas aussi ce même service pour leurs moyens de transport? Canoo souhaite leur offrir la flexibilité sur la durée de leur abonnement ainsi que des véhicules conçus et aménagés à leur image. Différents forfaits seront disponibles, accessibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, offrant des options plus souples, des paiements abordables comprenant des assurances et d'autres services. 'Il n'y aura pas de contrat fermé. Vous pourrez utiliser le véhicule pendant un mois ou dix ans », a déclaré Krause dans son rapport. «Je veux que les clients essaient les véhicules, et si après deux mois, ils décident que ce n'est pas pour eux, ils pourront nous retourner la voiture. "
La société a annoncé son intention de déployer quatre types de voitures électriques d’ici 2021, à savoir un «véhicule lifestyle», un véhicule «dernier kilomètre», un véhicule «autoportrait» et un véhicule «personnel». Selon un rapport de Reuters, la société a déjà levé un milliard de dollars de financement, mais aucun accord n’a encore été conclu pour la fabrication de ses véhicules. Bien que la conduite des modèles actuels soit traditionnelle, la société dit explorer des options pour développer rapidement des voitures autonomes. Pour la compagnie, il n’est pas question de savoir si l’on développera la conduite autonome mais plutôt quand ce concept deviendra une réalité. Daily Mail.co.uk
Contribution: André H. Martel
Maintenant que plusieurs nouveaux modèles en 2019 offrent beaucoup plus d’autonomie et des prix abordables, le temps n'a jamais été aussi propice pour faire l’acquisition d’un véhicule électrique.
Bien qu'ils représentent toujours un pourcentage infime de toutes les ventes de véhicules neufs aux États-Unis, ce sont des arguments convaincants pour que les consommateurs considèrent un modèle entièrement électrique pour leur prochain mode de transport. Voici 10 raisons pour lesquelles vous devriez envisager de passer à un VÉ en 2019:
1. LA SÉLECTION N'A JAMAIS ÉTÉ AUSSI GRANDE.
Un nombre record de voitures électriques et de véhicules multi segments, 17 au total sont disponibles aux États-Unis pour l'année modèle 2019, à des prix à partir de 23 900 USD pour le minuscule Smart EQ ForTwo. La majorité d'entre eux coûtent environ 30 000 USD, ce qui correspond au coût moyen d'une voiture neuve. Les nouveaux modèles de cette année comprennent les Audi e-tron et Jaguar i-Pace, considérés comme des hauts de gammes ainsi que les Hyundai Kona Electric et Kia Niro Electric, plus abordables, incluant la nouvelle Nissan Leaf Plus à longue portée. En outre, Tesla a finalement mis sur le marché la version d’entrée de gamme de son populaire Model 3, d’une valeur de 35 000 USD. De plus, de nouveaux véhicules électriques devrait arriver sur le marché en 2020, et de nouveaux d'ici la fin de l'année. Ceux--ci incluent une version redessinée de la Kia Soul EV, une nouvelle Mini Electric et des modèles électriques haut de gamme d'Aston Martin, de Mercedes-Benz, de Porsche et la Polestar de Volvo. Alors que certains modèles ne sont encore disponibles qu’en Californie et peut-être dans quelques autres États partageant ses normes strictes en matière d'émissions de véhicules, davantage de véhicules électriques sont désormais proposés dans les 50 États. 2. LES MODÈLES LES PLUS RÉCENTS ÉLIMINENT PRATIQUEMENT LES CRAINTES LIÉES À L’AUTONOMIE. Si dans le passé les véhicules électriques ont eu de la difficulté à franchir la barre des 160 km, huit véhicules électriques 2019 peuvent parcourir plus de 320 km avec une pleine charge. Tesla est en tête du classement avec ses modèles 3, S et X dépassant les 480 km. Hyundai Kona Electric et Kia Niro Electric, plus abordables, offrent des capacités respectives de 415 et 385 km, tandis que la Chevrolet Bolt EV compte 384 km et que la nouvelle Nissan Leaf Plus devrait parcourir 360 km. 3. AUX ÉTATS-UNIS, CELA POURRAIT ÊTRE VOTRE DERNIÈRE CHANCE D'OBTENIR UN ALLÉGEMENT FISCAL POUR L'ACHAT D'UN VÉ. Le gouvernement fédéral offre toujours aux acheteurs de voitures électriques admissibles un crédit d’impôt unique non négligeable qui permet de réduire de 7,500 $ le coût d’un nouveau modèle. Mais vous devrez peut-être agir vite pour en tirer parti. Pour sa part, la Maison Blanche souhaite que le crédit d’impôt soit abrogé et des projets de loi ont été présentés au Congrès l’an dernier pour limiter les subventions aux constructeurs pendant un certain nombre d’années ou pour les éliminer complètement. Même si le crédit d’impôt reste en vigueur, il est prévu de le supprimer progressivement en deux étapes en fonction de la vente par le constructeur de 200 000 véhicules tout électriques et hybrides rechargeables. Tesla a été le premier constructeur à atteindre ce chiffre l'an dernier, ce qui signifie que son allègement fiscal fédéral a été ramené à 3,750 dollars le 1er janvier, et passera à 1,875 dollars le 1er juillet et expirera le 31 décembre. General Motors a également réalisé 200,000 ventes de véhicules électriques l'an dernier, et ses crédits VÉ devraient diminuer à compter du 1er avril. Heureusement, un certain nombre d’États offrent encore leurs propres incitatifs aux acheteurs d’EV. 4. LES VALEURS DE REVENTE DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES AUGMENTENT. Traditionnellement, les voitures électriques ont connu des valeurs de revente inférieures à la moyenne. C’est en partie à cause du crédit d’impôt fédéral de 7,500 $, qui a eu pour effet de réduire leurs prix de transaction, et aux modèles plus anciens qui ont beaucoup moins d'autonomie que les plus récents. Maintenant, des modèles tels que la Chevrolet Bolt EV, la Tesla Model 3, S et X, la Jaguar I-Pace et l'Audi e-tron pouvant parcourir 360 km ou plus devraient conserver des valeurs de revente bien supérieures aux modèles précédents. De tous les modèles, le spécialiste Kelley Blue Book prédit que le Model 3 de Tesla conservera 64,3% de sa valeur après 36 mois. 5. L'ÉLECTRICITÉ EST TOUJOURS MOINS CHÈRE QUE L'ESSENCE. Même si les prix de l'essence restent relativement abordables, il est toujours moins coûteux de faire fonctionner une voiture électrique. Par exemple, l’agence « Environmental Protection Agency » a déclaré que la Hyundai Ioniq Electric, dont la conduite combinée ville / autoroute équivaut à 57 km/l, coûtera à son propriétaire 500 USD par an pour parcourir 24,000 km, basé sur le coût moyen de d’électricité. L’EPA estime qu’un propriétaire d’Ioniq Electric dépensera 4,250 USD de moins en consommation d’énergie sur une période de cinq ans que celui qui conduit un véhicule à combustion fossile sur la même distance. De plus, en évitant les déplacements hebdomadaires à la station-service, le propriétaire d'un véhicule électrique peut économiser encore plus d'argent en évitant les achats impulsifs pour des choses comme des boissons, des collations et des billets de loterie. 6. LES STATIONS DE RECHARGE PUBLIQUES SONT DE PLUS EN PLUS PRÉSENTES AUX ÉTATS-UNIS. Selon les dernières estimations du ministère de l'Énergie, près de 21,000 stations de recharge publiques de véhicules électriques sont en service aux États-Unis. Même si ce chiffre a doublé au cours des deux dernières années, elles sont encore relativement rares comparées aux stations-service. Néanmoins, en fonction de votre lieu de résidence, vous les trouverez dans les parkings publics des aéroports, dans des immeubles de bureaux et dans les parkings d’hôpitaux, ainsi que dans les parkings de nombreux détaillants et de centres commerciaux. Les chargeurs de niveau 2 de 240 volts les plus répandus peuvent recharger complètement une batterie EV en moins de quatre heures, selon le modèle de véhicule. Une alternative plus rare, mais plus rapide, consiste à utiliser un chargeur rapide CC de niveau 3 capable de recharger la batterie d'un véhicule à 80% de sa capacité en 30 minutes seulement. 7. LES COÛTS DE MAINTENANCE SONT INFÉRIEURS À CEUX D'UN VÉHICULE À PROPULSION CLASSIQUE. Posséder une voiture électrique signifie ne jamais avoir à faire des vidanges d'huile et des mises au point, et il y a beaucoup moins de pièces mobiles qui finiraient par tomber en panne et qui auraient besoin d'être remplacées. Les véhicules électriques utilisent une simple transmission à une vitesse et qui diminue et même élimine l’usure, comme les bougies d’allumage, les soupapes, le silencieux, le tuyau d'échappement, le distributeur, le démarreur, l’embrayage, les courroies d’entrainement et le convertisseur catalytique. Les visites d'entretien régulières sont généralement limitées à la rotation des pneus et à la vérification des plaquettes de frein et autres composants. 8. LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES NE GÉNÈRENT AUCUNE ÉMISSION DE GAZ. Contrairement aux moteurs à combustion interne, les moteurs électriques évitent les rejets de polluants à l'origine du smog et des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Cependant, comme le soulignent rapidement les critiques, l'impact global d'un véhicule électrique sur l'environnement dépend de la source d'électricité locale. Leur effet net tend à être le plus faible en Californie, à New York et dans le nord-ouest du Pacifique, où les ressources en énergies renouvelables sont prédominantes, et moins dans les États du centre des États-Unis tels que le Colorado, le Kansas et le Missouri, où les centrales électriques à combustibles fossiles sont les plus courantes. Pourtant, une étude récente menée par « The Union of Concerned Scientists » a conclu que les véhicules électriques sont généralement responsables de moins de pollution que les véhicules classiques sur l’ensemble du territoire américain. 9. VOUS POUVEZ UTILISER L'ÉNERGIE SOLAIRE ET GÉNÉRER VOTRE PROPRE ÉNERGIE. La façon la plus écologique de garder un véhicule électrique chargé est sans doute de produire de l'électricité à la maison au moyen de panneaux solaires montés sur le toit du garage. Malheureusement, cela peut coûter plus de 7,000 USD par installation, et si vous installez une batterie de stockage pour capturer l'énergie pendant la journée qui vous permettrait d’effectuer votre recharge pendant la nuit, cela doublera le coût d’installation. Il semble plus rentable d’investir et de convertir votre maison et votre garage à l'énergie solaire. Bien que cela puisse coûter 20,000 USD ou plus, un crédit d’impôt fédéral couvrira 30% de l’investissement, et certains États offrent des incitatifs supplémentaires pour se procurer l’énergie solaire. Malheureusement, le crédit fédéral devrait baisser à 26% en 2020, 22% en 2021 et sera complètement supprimé en 2022. 10. LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES D'OCCASION NE COÛTENT PAS CHER. Bien que les valeurs de revente soient à la hausse pour les derniers modèles à longue portée, le prix des véhicules électriques usagés demeurent avantageux. Une recherche rapide dans la section : Voitures à vendre de MYEV.com a déniché pas moins de 65 inscriptions pour 10,000 USD ou moins. Par exemple, une Nissan Leaf 2011 avec 92,810 km au compteur et une autonomie de 115 km pour seulement 5,500 USD, tandis qu'une Mitsubishi i-MiEV 2012 avec 67,891 kilomètres au compteur et une autonomie de 100 km était cotée à 5,900 USD. Les nouveaux modèles dépassent largement ces autonomies, mais à ces prix, un véhicule électrique usagé constituerait une excellente deuxième ou troisième voiture pour la famille, un véhicule qui ne nécessite pas d’essence et n’émet pas d’émission de gaz dans votre environnement. Un véhicule électrique usagé pourrait très bien constituer une façon abordable d’aller et de revenir d’une gare de train de banlieue pour les banlieusards qui travaillent en ville. PAR JIM GORZELANY , ÉDITEUR Myev.com
Contribution: André H. Martel
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