General Motors a annoncé la venue prochaine d’une nouvelle campagne publicitaire centrée sur ce qu’elle qualifie de « moment charnière » pour les véhicules électriques.
La campagne, intitulée « Everybody In », s’inclut dans l’effort global tel qu’annoncé vendredi dernier pour restructurer l'image de la marque, en redessinant le logo de l'entreprise dans le but de démontrer que les véhicules électriques sont au centre des efforts de développement et de marketing de l'entreprise. Deborah Wahl, directrice générale mondiale de GM, qui a fait cette annonce, n'a cependant pas divulgué le budget de la campagne ou de l'effort de marketing, mais a déclaré que cette campagne constituera une partie importante de notre stratégie de croissance ».
GM annonce une nouvelle campagne pour les véhicules électriques et un logo de marque remanié - janvier 2021
Une annonce présente Malcolm Gladwell, l'auteur de « The Tipping Point », qui a influencé la culture pop et a été d’un grand support pour les candidats au MBA depuis deux décennies. D'autres incluent la surfeuse professionnelle Bethany Hamilton, l'instructeur de fitness Cody Rigsby et la joueuse Erin A. Simon. Les campagnes pour les différentes marques de GM se poursuivront sous leurs thèmes distincts. « Personne ne sera laissé de côté », insiste l'une des publicités, suggérant que GM offrira bientôt des véhicules abordables qui succèderont aux Hummer EV Edition à 143 000 $ CAD 1 et à la Cadillac Lyriq qui sont loin de ce que devrait être la famille de véhicules Ultium. Cependant, Wahl n'a révélé aucun détail sur la disponibilité future de modèles abordables, mais le déploiement de la campagne précède une série d'annonces et des discussions de la société avec les représentants de Consumer Electronics Show prévus la semaine prochaine, incluant le président de GM, Mark Reuss. Le nouveau logo remplacera la signature actuelle sur les véhicules, les enseignes et les matériaux, bien que le logo GM ne soit pas nécessairement sur tous les modèles. Il représente le changement le plus important du logo GM depuis 1964, avec un soulignement sous le «m» qui ressemble maintenant plus à une fiche d’alimentation.
GM annonce une nouvelle campagne pour les véhicules électriques et un logo de marque remanié - janvier 2021
Selon Wahl, la campagne aura trois objectifs: exciter une nouvelle génération d'acheteurs et accélérer l'adoption, démontrer l'expertise de GM dans le domaine et souligner le lancement de 30 véhicules électriques dans le monde d'ici 2025, et finalement présenter le potentiel et la puissance de la plateforme Ultium. Le changement d’identité a été conçu à l’interne et a été une source de motivation au sein de l'entreprise, bien qu'elle reconnaisse la participation de l’agence de publicité McCann au développement de la campagne. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Le constructeur automobile utilisera sa plateforme de batterie Ultium pour produire un camion de livraison électrique équipé d’un chariot automatisée pour transporter les marchandises directement à votre porte.
GM poursuit son mouvement vers l’électrification. Le constructeur automobile a dévoilé hier une nouvelle entreprise qu’elle a baptisée, BrightDrop. L’objectif de la société est de créer les conditions qui lui permettront de créer des produits électriques comme véhicules de livraison et des solutions de livraison du dernier kilomètre pour les clients commerciaux. La nouvelle société produira plusieurs véhicules pour faciliter la livraison, à commencer par l'EP1, un chariot électrique qui ressemble à un chariot de bibliothèque surdimensionné et sécuritaire. Ce chariot sera disponible incessamment. GM est convaincu que que le chariot permettra de livrer les colis du véhicule directement au client. Le chariot électrique pourra rouler jusqu'à 5 km/h et pourra transporter jusqu'à 90 kg. Les étagères modulaires et les portes d’accès verrouillables seront sécuritaires, et selon GM, les chariots seront faciles à manœuvrer dans les espaces restreints. L'objectif est de réduire les coûts, la pression exercée sur les chauffeurs et la manipulation des colis.
Les essais menés avec le partenaire FedEx Express, ont confirmé que l'EP1 permet de livrer 25% plus de colis par jour qu'un livreur. Lors du débriefing, les chauffeurs ont déclaré que l'EP1 était facile à manœuvrer et réduisait la tension au travail.
Pour assurer la livraison des colis, la société a présenté l'EV600, une camionnette de livraison utilitaire. Elle sera équipée du système de batterie Ultium de GM, avec une autonomie estimée d’environ 402 km. La batterie offrira une capacité de recharge allant jusqu'à 275 km en une heure via une station de recharge rapide CC de 120,0 kW. L'EV600 aura une capacité de chargement de plus de 600 pieds cube (probablement pourquoi il a été baptisé l’EV600). La porte arrière sera automatisée, tandis que les deux portes avant seront coulissantes au lieu de s'ouvrir vers l'extérieur. On retrouvera un écran d'info divertissement de 13,4 pouces intégré dans le tableau de bord qui inclura un groupe de fonctionnalités de sécurité active, y compris l'aide au stationnement avant et arrière et le freinage d'urgence automatisé, ainsi qu'un système de sécurité pour la zone de chargement avec capteurs de mouvement. GM affirme qu'en plus de ses véhicules, la nouvelle société offrira des logiciels de gestion des actifs et des parcs de véhicules électriques pour aider les clients à suivre le mouvement des véhicules, à obtenir des données qui permettront de structurer des itinéraires plus efficaces et à offrir des diagnostics à distance. GM confirme que le mandat de BrightDrop sera de développer des concepts électriques pour améliorer les réseaux de livraison, incluant un véhicule qui transporterait plusieurs EP1 et un véhicule à chargement rapide.
GM aura de la compétition dans le domaine des véhicules de livraison électriques. Elle devra concurrencer Rivian, qui construit des fourgons de livraison pour Amazon en partenariat avec Ford. La startup EV Bollinger travaille également sur un véhicule de livraison.
Les premiers véhicules BrightDrop EV600 devraient être disponibles, y compris pour FedEx Express, d'ici la fin de 2021, et la compagnie devrait accepter des commandes au Canada et aux États-Unis au début de 2022. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Nikola Badger
General Motors et Nikola Corporation ont finalisé un partenariat annoncé en septembre. Mais contrairement à l'accord initial, le protocole d'entente (MOU) annoncé hier par les deux sociétés exclut la production de la camionnette électrique Badger de Nikola par GM. Selon un communiqué de presse du constructeur automobile, GM fournira cependant ses piles à combustible Hydrotec pour les camions commerciaux Nikola de classe 7 et de classe 8 dans le cadre du contrat d'approvisionnement mentionné dans le protocole d'entente. Le système Hydrotec sera développé dans les centres technologiques de GM à Pontiac et Warren, au Michigan, et fabriqué dans son usine de batteries de Brownstown. "On s'attend à ce que l'arrangement soit basé sur un coût de production majoré, et que Nikola investisse initialement pour sécuriser la capitalisation du projet", a déclaré GM dans un communiqué. Le communiqué de presse nous informe également que les deux sociétés discuteront également de l'utilisation de la batterie Ultium de GM dans les camions commerciaux Nikola. Un accord «cost plus», qui confirme que Nikola paiera GM pour ses services d'ingénierie et de fabrication, est tout un revirement par rapport à l'accord initial annoncé début septembre. La version initiale du partenariat impliquait un investissement de 2 milliards de dollars de GM dans Nikola et la fabrication du pick-up Badger. La création du Badger dépendait d'un partenariat de fabrication. Nikola annule donc ce projet et remboursera tous les dépôts, a déclaré la société dans son propre communiqué de presse. Le programme du Badger, qui, selon Nikola, aurait utilisé une combinaison de batterie et des piles à combustible pour atteindre une autonomie de 965 km, ne s’est jamais concrétisé. Il a d'abord été présenté sous la forme de représentations visuelles en novembre 2019, qui ont été utilisés par le PDG de l'époque, Trevor Milton, pour agacer le PDG de Tesla, Elon Musk après le dévoilement du Cybertruck. Nikola avait alors confirmé son intention de vendre le camion dès février 2020 et avait commencé à accepter des réservations sans même dévoiler un prototype. Le Badger devait être dévoilé ce mois-ci, mais l'évènement a été annulé en raison de restrictions liées au coronavirus. En octobre, le PDG nouvellement nommé de Nikola, Mark Russell, a parlé d’une nouvelle stratégie que la société pourrait adopter si l'accord de GM échouait, qui exclurait le Badger, et se rapprocherait vraisemblablement du plan d'affaires original de Nikola qui était la fabrication de piles à combustible pour semi-remorques et un réseau de soutien de stations d'hydrogène. Plus tôt cette année, la société a inauguré une usine d'un million de pieds carrés à Coolidge, en Arizona, pour construire ces camions, bien que la vidéo récente du chantier de construction ait démontré peu de progrès. Pendant ce temps, GM a annoncé plus tôt ce mois-ci qu'elle augmentait son plan initial de 20 milliards de dollars pour les véhicules électriques à 27 milliards de dollars . Peut-être que le constructeur automobile croit maintenant qu'il vaille mieux investir dans ses propres véhicules que dans ceux d’une startup? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
General Motors prévoit d’embaucher 3 000 nouveaux employés principalement axés sur le développement de logiciels alors que l’entreprise accélère ses projets de véhicules électriques, a annoncé lundi le constructeur automobile.
GM a déclaré que les nouveaux emplois seront concentrés vers l’ingénierie, la conception et la technologie de l’information pour accroître la diversité et l’inclusion et contribuer aux priorités de GM en matière de VÉ et d’expérience client. GM prévoit embaucher jusqu’au premier trimestre de 2021. De nombreux postes pourraient être à l’étranger car GM souhaite étendre ses sites de développement sur la planète. «Au fur et à mesure que nous évoluons et développons notre expertise et nos services logiciels, il est important que nous continuions à recruter et à ajouter de nouveaux talents dans de nouveaux secteurs», a déclaré dans un communiqué, le président de GM Mark Reuss. «Nous voulons clairement démontrer que nous sommes déterminés à poursuivre le développement des logiciels nécessaires pour nos les véhicules électriques, améliorer l’expérience client et développer une main-d’œuvre axée sur l’expertise logicielle.» Le blitz de recrutement intervient alors que le constructeur automobile prévoit se concentrer davantage sur les véhicules électriques, notamment en proposant au moins 20 nouveaux véhicules électriques sur la planète d’ici 2023. GM a annoncé plus tôt cette année qu’elle prévoyait d’ investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques et autonomes d’ici 2025. Ken Morris, vice-président de GM des programmes de véhicules autonomes et électriques, a déclaré aux journalistes lors d’un appel conférence lundi que le constructeur automobile prévoyait rapidement mettre sur le marché au moins deux véhicules électriques après le GMC Hummer EV, qui est le premier véhicule bâti sur la plateforme de véhicules électriques de nouvelle génération de GM incluant la batterie Ultium. «Nous progressons en mode virtuelle aussi rapidement que possible au développement de ces nouveaux véhicules.», a déclaré Morris. «Mais, même virtuellement, nous sommes plus efficaces que jamais.» Les actions du constructeur automobile ont atteint un nouveau sommet pour la dernière année à 39,72 $ USD avant l’annonce de lundi. De plus, l’action a augmenté de 5% lundi midi à la suite du vent d’optimisme créé par l’annonce d’un vaccin Covid-19 et par la confirmation du président élu Joe Biden de soutenir les véhicules électriques. «Nous sommes impatients de travailler avec l’administration Biden et de soutenir les politiques qui favoriseront une plus grande adoption des VÉ dans les 50 États et encourageront les investissements dans la R&D et la fabrication», a déclaré Morris. «En fin de compte, le changement climatique est une préoccupation mondiale et la meilleure façon de supprimer les émissions des véhicules automobiles de l’équation environnementale est d’investir dans un avenir entièrement électrique et sans émissions.» Les 3 000 emplois supplémentaires s’ajoutent à l’annonce précédente de GM pour embaucher 1 100 nouveaux employés dans le cadre d’un investissement de 2,3 milliards de dollars pour développer un partenariat avec LG Chem afin produire des batteries Ultium dans le nord-est de l’Ohio. GM employait environ 164 000 personnes dans le monde en 2019, contre 215 000 en 2015, la société ayant restructuré et réduit ses activités ces dernières années. Michael Wayland CNBC
Contribution: André H. Martel
Les scientifiques de deux des plus grands constructeurs automobiles américains savaient dès les années 1960 que les émissions de gaz des voitures étaient responsables du changement climatique, a révélé une enquête de plusieurs mois menée par E&E News.
Les découvertes de General Motors et Ford Motor Co. ont précédé des décennies de lobbying politique de la part des deux géants de l'automobile qui ont sapé les tentatives mondiales de réduction des émissions tout en bloquant les efforts américains pour rendre les véhicules plus propres. Les chercheurs des deux constructeurs automobiles ont trouvé des preuves solides dans les années 1960 et 1970 que l'activité humaine réchauffait la Terre. L'un des principaux coupables était la combustion de carburant fossiles, qui a libéré de grandes quantités de gaz responsables du réchauffement climatique, tels que le dioxyde de carbone, qui pourraient éventuellement déclencher la fonte des calottes glaciaires polaires ainsi que de potentielles nombreuses autres conséquences désastreuses. Un scientifique de GM a présenté ses découvertes à au moins trois hauts dirigeants de l'entreprise, dont un ancien président-directeur général. La haute direction de Ford a-t-elle reçu de telles informations de spécialistes? Rien ne nous permet de confirmer cette information. Mais dans les décennies suivantes, les deux fabricants alors qu’ils savaient que leurs produits réchauffaient la planète n’ont vraiment pas réagi à la situation. Au lieu de remplacer leurs modèles commerciaux alimentés par des combustibles fossiles, les entreprises ont investi massivement dans des camions et des VUS énergivores. À la même époque, les deux constructeurs automobiles ont fait don de centaines de milliers de dollars en privé à des groupes qui mettaient en doute le consensus scientifique sur le réchauffement climatique. ,Selon les données recueillies, entre 1985 et 1997, Ford a fait don de plus de 1,1 million de dollars à l'American Enterprise Institute et de 457 500 dollars à la Competitive Enterprise Institute. GM a donné respectivement 635 000 $ à AEI et 220 000 $ à CEI. Les spécialistes des deux groupes de réflexion ont déclaré que les préoccupations concernant le changement climatique étaient exagérées. De 2003 à 2008, GM a fait don de 325 000 $ supplémentaires à AEI et de 295 000 $ supplémentaires à CEI. Les dons se sont poursuivis même après que la CEI ait publié une publicité controversée en 2006 selon laquelle le CO2 était réellement bénéfique à l'humanité. Ce n'est qu'en 1996 que GM a présenté sa première voiture électrique commerciale, baptisée EV1, en réponse au resserrement de la règlementation sur les émissions en Californie. Mais le constructeur automobile n'a fabriqué que 1 117 unités avant d'arrêter l'EV1 en 2002, invoquant une demande limitée. C'était une histoire similaire chez Ford, qui en 1998 a présenté le Ranger EV, un pick-up compact tout électrique. Ford n'a fabriqué que 1 500 véhicules électriques Ranger de 1998 à 2002, et lorsque la Californie a réduit en 2003 ses normes concernant les véhicules zéro émission, le constructeur automobile a repris possession et détruit de nombreux véhicules électriques Ranger restants. Plus de 50 ans après que les constructeurs automobiles eurent déterminé scientifiquement que le secteur des transports était la principale source de pollution et responsable du réchauffement climatique aux États-Unis, les voitures et les camions représentent toujours la majeure partie de ces émissions. Cette enquête est basée sur près de cinq mois de reportage par E&E News, y compris plus de deux douzaines d'entretiens avec d'anciens employés de GM et Ford, des dirigeants de l'industrie automobile à la retraite, des universitaires et des environnementalistes. Beaucoup de ces informations n'avaient pas été rapportés auparavant. E&E News a obtenu des centaines de pages de documents sur l'histoire de GM du General Motors Heritage Center et de la Wayne State University à Detroit. Des documents sur la recherche climatique de Ford ont été retrouvé par le Center for International Environmental Law. Le Climate Investigations Center a fourni des informations supplémentaires sur les deux manufacturiers. L'enquête révèle des parallèles frappants entre deux des plus grands constructeurs automobiles du pays et Exxon Mobil Corp., l'une des plus grandes sociétés pétrolières et gazières cotées en bourse au monde. Exxon était au courant des problèmes dûs au changement climatique dès la fin des années 1970, mais a publiquement nié le consensus scientifique pendant des décennies, selon les rapports de 2015 du Inside Climate News et du Los Angeles Times qui ont engendré l’hashtag #ExxonKnew et alimenté une vague de poursuites contre la pétrolière. Les résultats de l’enquête d'E&E News révèlent que GM et Ford étaient tout à fait conscients depuis les années 1960 que leurs voitures affectaient le climat, a déclaré Carroll Muffett, président et PDG du Center for International Environmental Law. "Nous savons également que dans les années 1980 et 1990, l'industrie automobile était impliquée dans des efforts pour saper les conclusions des recherches scientifiques en climatologie et stopper la lutte contre le changement climatique", a déclaré Muffett. "Alors qu’ils auraient pu prendre une autre direction." Aujourd'hui, les entreprises reconnaissent que le changement climatique est un problème. Ils ont dévoilé leurs plans pour augmenter la production de voitures propres aux représentants d'E&E News. Un porte-parole de Ford a déclaré que la société reconnaissait que le changement climatique était réel et qu'elle "y faisait face dès maintenant" en investissant plus de 11 milliards de dollars pour électrifier ses véhicules les plus vendus tout en visant à faire fonctionner ses manufactures en utilisant une énergie 100% renouvelable d’ici 15 ans. Pour sa part, dans un bref communiqué, GM a souligné certaines mesures prises pour réduire les émissions, comme la sortie d'une version électrique de son Hummer, qui incarne depuis des années la popularité des VUS gourmands en essence. L'entreprise a évidemment tenté de minimiser son passé face au changement climatique. GM prévoit lancer au moins 20 nouvelles voitures électriques dans le monde d'ici 2023 en utilisant ses batteries exclusives Ultium. "Il n'y a rien que nous puissions dire sur les évènements qui se sont produits il y a une ou deux décennies, car ils n’ont aucun rapport avec les positions et la stratégie de l'entreprise aujourd'hui", a déclaré un porte-parole de GM. Résumé du reportage de : Maxine Joselow E&E News
Contribution: André H. Martel
General Motors sera le premier constructeur automobile à utiliser un système de gestion de batterie (wBMS) presque entièrement conçu sans fil pour les véhicules électriques de série. Ce système sans fil, développé avec Analog Devices, Inc., sera l'une des principales nouveautés de GM pour alimenter de nombreux types de véhicules électriques à partir d'un ensemble commun de composants de batterie.
La mise en œuvre du wBMS d'ADI élimine le câblage traditionnel, économisant jusqu'à 90% du câblage et jusqu'à 15% du volume de la batterie, ainsi que l'amélioration de la flexibilité de la conception et de la capacité de production, sans compromettre l’autonomie et la précision sur la durée de vie de la batterie. Le wBMS d'ADI comprend tous les circuits intégrés, le matériel et les logiciels pour l'alimentation, la gestion de la batterie, la communication RF et des fonctions uniques au niveau du système qui prend en charge la sécurité ASIL-D et la sécurité au niveau du module en s'appuyant sur une technologie qui permet la mesure des cellules de batterie BMS d'ADI. En offrant une capacité de gestion précise pendant toute la durée de vie du véhicule, le système permet une consommation d'énergie maximale par cellule requise pour la meilleure autonomie du véhicule et prend en charge les chimies de batterie sans cobalt sûres et durables. Des fonctionnalités supplémentaires du système permettent aux batteries de mesurer et de rapporter leurs propres performances, augmentant ainsi la détection précoce des pannes et permettant un assemblage optimisé de la batterie. Les données peuvent être surveillées à distance tout au long du cycle de vie de la batterie, de l'assemblage à l'entrepôt et au transport en passant par l'installation, la maintenance et dans une seconde vie. On s'attend à ce que le wBMS accélère la venue sur le marché des véhicules électriques alimentés par Ultium de GM, car on ne perdra plus de temps pour développer des systèmes de communication spécifiques ou repenser les schémas de câblage complexes pour chaque nouveau véhicule. Au lieu de cela, le wBMS facilitera la capacité d’évolution des batteries Ultium dans la future gamme de VÉ de GM, englobant différentes marques et segments de véhicules, en passant par les camions lourds aux véhicules de performance. Tout comme les batteries Ultium de GM, qui ont suffisamment de flexibilité pour incorporer une nouvelle chimie au fil du temps à mesure que la technologie évoluera, la structure de base du wBMS pourra facilement recevoir de nouvelles fonctionnalités à mesure que de nouveaux logiciels deviendront disponibles. Grâce aux mises à jour OTA (over-the-air) fournies par la toute nouvelle plateforme intelligente de GM, le système pourrait même être mis à niveau au fil du temps avec de nouvelles fonctionnalités logicielles via des mises à jour de type téléphone intelligent. « Le potentiel d’évolution et la réduction de la complexité sont cruciales pour nos batteries Ultium, le système de gestion de batterie sans fil est le catalyseur essentiel de cette incroyable flexibilité. Le système sans fil représente la quintessence de la capacité de configuration d'Ultium et devrait aider GM à construire des véhicules électriques rentables à grande échelle. —Kent Helfrich, directeur exécutif de GM de Global Electrification and Battery Systems Le wBMS aidera les véhicules électriques de GM à équilibrer les éléments chimiques au sein des groupes de cellules de batterie pour des performances optimales. Il pourra également effectuer des vérifications sur l'état de la batterie en temps réel et recentrer le réseau de modules et de capteurs selon les besoins; cela permettra de préserver l’état de santé de la batterie pendant toute la durée de vie du véhicule. En réduisant les fils dans les batteries jusqu'à 90%, le système sans fil peut également aider à étendre l’autonomie en créant des véhicules plus légers et en libérant de l'espace additionnel pour plus de batteries. L'espace et la flexibilité créés par cette réduction des fils permettent non seulement une conception plus propre, mais aussi une restructuration de la batterie plus simple et plus rationalisée selon les besoins et des processus de fabrication plus robustes. Ce système sans fil offre également une capacité de réutilisation unique de la batterie dans des applications secondaires plus facilement que les systèmes conventionnels. Lorsque la capacité des batteries sans fil est réduite au point où elles nuisent à la performance optimale du véhicule, mais alors qu’elles sont toujours fonctionnelles pour être utilisées comme des blocs d'alimentation cohérents, elles pourront être combinées avec d'autres batteries sans fil pour former des générateurs d'énergie propres. Cela pourra être fait sans une refonte ou une révision du système de gestion de la batterie traditionnellement nécessaire pour une utilisation de seconde vie. Le système de gestion de batterie sans fil de GM est protégé par des mesures de cybersécurité qui sont à la base de la toute nouvelle architecture électrique de la société ou de la plateforme intelligente du véhicule. L'ADN de ce système comprend des fonctions de protection couvrant les éléments matériels et logiciels, y compris la protection des communications sans fil. Le système de surveillance de batterie sans fil sera standard sur tous les futurs véhicules GM alimentés par des batteries Ultium. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
La pression de Wall Street monte pour que General Motors scinde ses opérations de production de véhicules électriques afin de mieux se positionner contre Tesla et les nombreux startups qui pointent à l’horizon .
La nouvelle société serait probablement évaluée entre 15 à 20 milliards de dollars et pourrait potentiellement valoir jusqu’à 100 milliards de dollars, selon l’analyste de la Deutsche Bank Emmanuel Rosner. La capitalisation boursière totale de GM s’élève actuellement à 43 milliards de dollars. “Créer une nouvelle entité ajouterait potentiellement de la valeur à l’entreprise”, a-t-il déclaré lundi lors du “Power Lunch” de CNBC. Plus GM se détachera des opérations concernant les véhicules électriques, plus cela permettra d’augmenter rapidement sa valeur”, selon Rosner. Les actions de GM ont clôturé lundi en hausse de 7,7% après que Deutsche Bank eut relevé sa valeur à court terme et suggéré l’achat d’actions de GM et la situation demeurait similaire mardi midi. Les spéculations sur les éventuelles retombées économiques de ses activités touchant les véhicules électriques se sont multipliées depuis l’annonce des résultats du deuxième trimestre du constructeur automobile le 29 juillet. Au cours de l’appel conférence, Rosner a recommandé au constructeur automobile de séparer ses opérations, «forçant le marché à reconnaitre sa technologie de pointe». L’analyste de Morgan Stanley, Adam Jonas, a également suggéré de changer le nom de GM pour mieux s’aligner sur ses technologies émergentes. Il a suggéré «Ultium», le nom donné aux nouvelles batteries de véhicules de la prochaine génération de GM. La PDG et présidente de GM Mary Barra , qui depuis longtemps veut conserver intacte la société n’a cependant pas rejeté aucune des deux idées. Elle a déclaré qu’elle prendrait en considération la recommandation et que GM, qui a été créée en 1908, apporterait tous les changements nécessaires pour accroître la valeur pour les actionnaires. “Nous évaluons constamment de nombreux scénarios différents, nous sommes ouverts à regarder et évaluer tout ce qui, selon nous, va générer de la valeur pour les actionnaires à long terme”, a-t-elle déclaré. “Donc, je dirais que rien n’est exclus.” Selon un avis remis hier par un analyste de Morgan Stanley l’activité Ultium de GM est évaluée à environ 20 milliards de dollars. Morgan Stanley a augmenté son évaluation de la valeur potentielle des actions de GM à la bourse de 43 $ à 46 $ l’unité se basant sur le potentiel de développement de l’entreprise de véhicules électriques de GM, en particulier Ultium. «GM a augmenté sa capacité de production de batteries à un niveau supérieur, assurant son approvisionnement interne et sa capacité de fournir une clientèle extérieure à grande échelle», écrit-il. Jonas soutient également le fractionnement des opérations, permettant l’autonomie entre les deux unités se libérant d’obstacles qui faciliteront une allocation efficace du capital et le développement des compétences spécifiques». Don Bilson, de Gordon Haskett Research Advisors, a remis en question la validité de cette option hier. Il a déclaré qu’à sa connaissance aucun des actionnaires de GM n’avait suggéré une telle option et a remis en question le moment choisi par rapport au départ du directeur financier Dhivya Suryadevara. «Si GM prévoyait se séparer prochainement de son activité de VÉ et créer une société de voitures vertes autonomes pour rivaliser avec Tesla, Suryadevara ne voudrait-il pas en faire partie? Et tout aussi important, son départ signale-t-il que ce projet sera mis sur une voie secondaire? ” Il y avait eu ces dernières années des spéculations similaires concernant les retombées économiques concernant Cruise, la filiale de véhicules autonomes détenue majoritairement par GM. La société avait alors déclaré qu’elle pensait que maintenir les opérations sous un même toit avec SoftBank Vision Fund et Honda Motor en tant qu’investisseurs était le meilleur moyen de maximiser pleinement sa valeur. Cela dit, Bilson a également noté que “les constantes poussées de Tesla sont impossibles à ignorer et Barra devrait savoir que tôt ou tard, des actionnaires viendront se plaindre si les spécialistes continuent de croire que leurs actions pourraient doubler ou tripler.” La spéculation concernant une scission intervient alors que GM a planifié un “Tech Day” virtuel aujourd’hui pour discuter de ses opérations en Chine. L’évènement devrait ressembler au «EV Day» organisé par la société en mars dernier pour les médias américains et les analystes de Wall Street. L’évènement avait fait le point sur ses opérations concernant les véhicules électriques, incluant la nouvelle technologie Ultium. Malgré la pandémie, GM a reconfirmé son intention d’investir 20 milliards de dollars dans des véhicules autonomes et électriques entre 2020 à 2025, et à mettre sur le marché au moins 20 nouveaux véhicules électriques dans le monde d’ici 2023. Un pourcentage important de ces nouveaux véhicules devrait être destiné à la Chine, le plus grand marché mondial de véhicules électriques. - Michael Bloom de CNBC a contribué à ce rapport. CNBC
Contribution: André H. Martel
La nouvelle batterie Ultium de GM a été conçue en pensant aux applications de seconde vie. (Image: GM)
Les batteries ne sont pas mortes à la fin de leur vie utile dans un véhicule électrique. Les batteries lithium-ion réutilisées ou de «seconde vie» ont encore beaucoup de jus, mais jusqu'à présent, le concept d'utilisation de ces batteries dans des applications stationnaires n'avait pas encore été sérieusement envisagé. De nouvelles recherches, l'intérêt croissant de l'industrie automobile et un écosystème de startups en expansion suggèrent que cela pourrait enfin changer. "Il y a certainement une augmentation du nombre d'entreprises qui essaient de développer ce potentiel et qui le prennent au sérieux, et je pense que nous connaissons les principaux obstacles qui subsistent", a déclaré le chercheur du MIT, Ian Mathews, qui a récemment publié une étude sur le développement de l’industrie des batteries de seconde vie couplés à des installations solaires. Les batteries de VÉ sont généralement remplacées après avoir perdu environ 20% de leur capacité, ce qui signifie qu'il reste encore jusqu'à 80% de capacité pouvant être utilisée pour des applications d’entreposage d’énergie. Exploiter la durée de vie restante de la batterie permet de réduire les coûts d’exploitation de réseaux d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, mais cela comporte plusieurs défis. Le rééquipement des batteries lithium-ion en vue de leur réutilisation nécessite des tests et des mises à niveau approfondis pour garantir que le produit soit fiable. Le marché naissant des batteries de seconde vie a également besoin d'un approvisionnement régulier en batteries, de clients et d'un accès au financement pour croitre. Les solutions sont à portée de main, considérant le nombre croissant de startups technologiques et de grands constructeurs automobiles travaillant pour faire progresser l’utilisation des batteries de seconde vie alors que les ventes de VÉ continuent d'augmenter. Dane Parker, directeur du développement durable chez General Motors, a déclaré récemment dans une interview que la création d'une chaîne d'approvisionnement circulaire pour les batteries de VÉ est l'un des principaux efforts de l'entreprise pour réduire son empreinte environnementale. Il a déclaré que GM a conçu ses nouvelles batteries Ultium en pensant aux applications de seconde vie et travaille actuellement avec des partenaires pour développer la façon de rentabiliser la réutilisation des batteries. "Nous pensons en fait que c'est très viable", a-t-il déclaré à propos des batteries de seconde vie. "Si vous les concevez avez cet objectif cela devient beaucoup plus facile à intégrer plus tard. Et c’est notre objectif dès maintenant." Les constructeurs automobiles sous pression pour générer de la valeur de leurs batteries usagées GM n'est pas le seul constructeur de véhicules électriques à examiner attentivement l'utilisation de la batterie de seconde vie. Nissan a été l'un des premiers grands constructeurs automobiles à intégrer des batteries de VÉ de seconde vie dans une installation de stockage dans un réseau dès 2015. Cette même année, BMW a testé des batteries usagées dans le cadre d'un projet pilote de 18 mois en partenariat avec Pacific Gas & Électrique. Toujours en 2015, Daimler AG a annoncé son intention de construire une unité de stockage de batteries de seconde vie de 13 mégawattheures dans une usine de recyclage à Lünen, en Allemagne. La filiale de Daimler, Mercedes-Benz Energy, s'est associée l'année dernière à Beijing Electric Vehicle, l'un des plus gros fabricants de véhicules électriques de Chine, pour construire un réseau de stockage d'énergie utilisant des batteries de véhicules électriques retraitées. Bien qu'elle ne se soit pas aventurée directement dans le stockage d’énergie, la start-up américaine de camions électriques Rivian a conçu ses batteries dès le départ pour rendre la réutilisation en fin de vie aussi simple que possible. Le fabricant d'autobus électriques Proterra a adopté la même approche. Les constructeurs automobiles sont vraiment intéressés aux potentielles applications de batterie de seconde vie parce qu'ils savent la valeur potentielle des batteries en leur fin de vie. Ils sont conscients que le coût du recyclage va être énorme pour eux s'ils sont mandatés pour recycler ces batteries, ce qui est déjà le cas dans certains pays. La Chine et la Californie ont déjà des politiques de recyclage des batteries de VÉ en place ou en cours d'élaboration. La réutilisation des batteries de VÉ permet aux constructeurs automobiles non seulement de générer des revenus supplémentaires, mais aussi de retarder le moment où ils devront démonter les batteries et recycler les matériaux. Le potentiel économique des batteries de seconde vie Les constructeurs automobiles ne sont pas les seules entreprises à s'intéresser aux batteries de seconde vie. Un nombre croissant de développeurs de projets commencent également à considérer le stockage de batteries de seconde vie comme un moyen de réduire les coûts d'investissement à l'échelle commerciale et pour les réseaux énergétiques. Cela marque un changement par rapport aux applications de batteries résidentielles plus petites. Une étude publiée dans Applied Energy par Mathews et cinq autres chercheurs du MIT a conclu que les batteries lithium-ion pourraient avoir une seconde vie rentable en tant que stockage de secours pour les installations solaires photovoltaïques dans un réseau énergétique, où elles pourraient fonctionner pendant une décennie ou plus dans un rôle moins exigeant. Les résultats de l'étude sont basés sur un examen rigoureux d'une ferme solaire hypothétique à l'échelle d’un réseau en Californie, en utilisant des données réelles sur la disponibilité de l'énergie solaire, la dégradation de la batterie et d'autres facteurs. Mathews et ses co-auteurs ont déterminé qu'un système d'installations de batteries de seconde vie couplé à un projet solaire de 2,5 mégawatts serait un investissement rentable si le coût des batteries réutilisées était moins de 60% du prix d'origine des batteries. Une analyse séparée de McKinsey a révélé que les batteries de seconde vie pourraient offrir un avantage financier qui pourrait varier de 30 à 70% dépendant des nouvelles alternatives de batteries d'ici le milieu des années 2020. Le même rapport McKinsey a révélé que l'offre de batteries de VÉ de seconde vie pourrait dépasser 100 gigawattheures par an d'ici 2030, offrant la possibilité de répondre à la moitié de la demande mondiale prévue de stockage d'énergie à l'échelle des services publics pour cette année-là.
Les études McKinsey et MIT notent que plusieurs défis, pour pouvoir utiliser les batteries usagées de VÉ, doivent être surmontés pour rentabiliser l’utilisation de ces batteries.
Beaucoup plus de travail doit être fait autour des batteries de seconde vie et nous devons développer des meilleures façons de contrôler et de surveiller les batteries de différents véhicules et modèles une fois qu'elles sont regroupées dans un nouveau bloc d’alimentation, a déclaré Mathews. Un nombre croissant de startups travaillent sur des moyens de surmonter ces obstacles. "Nous assistons à la mise en place d’un écosystème qui n’est qu’à ses débuts." Les startups californiennes spécialistes de deuxième vie des batteries de VÉ s’affirment Pour leur faciliter la tâche, les startups californiennes RePurpose Energy, Smartville Energy et ReJoule ont chacune reçu un financement de 2 à 3 millions de dollars le mois dernier du pool de financement EPIC (California Energy Commission Electric Program Investment Charge) pour valider leur technologie. Les trois startups avaient précédemment reçu du financement du programme CalSEED. «Notre mission est de réutiliser les batteries des véhicules électriques pour stocker l'énergie solaire dans des systèmes de stockage d'énergie plus économiques et plus durables», a déclaré Ryan Barr, directeur des opérations chez RePurpose. «Nous pouvons faire mieux et devons faire mieux», a déclaré Barr à propos de l'impact des gaz à effet de serre de l'industrie du stockage de l'énergie. «C'est vraiment ce qui motive notre travail.» L'extraction et le raffinage de matériaux de batteries lithium-ion, ainsi que la fabrication de cellules, de modules et de batteries, nécessitent de grandes quantités d'énergie et peuvent avoir un impact environnemental significatif. Les batteries de seconde vie pourraient permettre de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre en éliminant le besoin de fabriquer de nouvelles batteries pour chaque application. Une analyse de marché , commandée par une organisation européenne de transport propre, a révélé que la prolongation de la durée de vie d'une batterie lorsque réutilisée pouvait réduire de moitié ses émissions. RePurpose est le fruit d'une décennie de recherche à UC Davis et opère sous la direction du professeur Jae Wan Park. La startup concentre son travail sur le démontage rapide et précis des batteries de VÉ, généralement de Nissan, la détermination de leur état de santé, puis leur remontage en intégrant de nouvelles commandes et équipements de sécurité. En remplaçant les cellules les plus dégradées de la batterie, elle peut être réutilisée dans une autre application à l'extérieur d'un véhicule pendant une douzaine d’années supplémentaires selon les analyses de RePurpose. Mais il faut d'abord identifier les mauvaises cellules. RePurpose a développé un moyen de tester la dégradation de la batterie en moins d’une minute, un processus qui prenait traditionnellement une journée entière. La sécurité est l'un des plus grands obstacles pour attirer plus de capitaux dans l'industrie naissante des batteries de seconde vie. RePurpose développe également un système d'extinction d'incendie non destructif qui peut détecter une défaillance imminente de la batterie et empêcher la batterie de surchauffer permettant de ne pas endommager aucun des composants électriques. L'atténuation des risques devrait contribuer à améliorer le financement des projets. Park a levé environ 5 millions de dollars pour développer la technologie et déployer un projet de démonstration de 300 kilowattheures sur le campus UC Davis qui modifie la consommation d'énergie pour compenser la demande énergétique de pointe de l'installation. La société a depuis levé 4 millions de dollars supplémentaires, dont 3 millions de dollars du fonds EPIC de la California Energy Commission, qui seront utilisés pour déployer un deuxième projet de démonstration de 1,2 mégawattheure dans une coopérative alimentaire. «Notre objectif est de reproduire le projet de la coopérative alimentaire dans tout l'État», a déclaré Barr. Smartville: le défi de la remise à neuf de différents modèles de batteries La diversité des packs de batteries EV disponibles sur le marché crée un autre obstacle majeur au traitement et à la reconfiguration des batteries pour de nouvelles applications, car il nécessite une ingénierie d’intégration importante avant même de pouvoir tester les batteries. Smartville Energy, une entreprise issue du Center for Energy Research d'UC San Diego, a mis au point un processus de remise à neuf de différents types de batteries, que les chercheurs considèrent comme essentiel pour permettre à la technologie de se développer. Plutôt que d'accélérer le processus de test des batteries comme le font RePurpose et d'autres acteurs du milieu, les convertisseurs de puissance et le processus de conditionnement spécialement conçus par Smartville ralentissent intentionnellement les tests pour uniformiser la qualité des batteries. Comme leur nouvelles fonctions seront de recharger et de décharger leur énergie fréquemment pendant plusieurs semaines, ce processus permettra de dégager des revenus supplémentaire liés à la vente de services d'électricité. «Notre concept électronique de commande et de puissance rassemble toutes les différentes batteries de différents véhicules, marques et modèles, ainsi que les formats de couplage de puissance, dans un même concept modulaire», a déclaré le PDG de Smartville, Antoni Tong. "Ensuite, ils sont tous programmés de façon à améliorer leur uniformité tout au long du processus de conditionnement, et en même temps ces opérations sont synchronisées sur un réseau énergétique." Grâce son financement du fonds EPIC de 2 millions de dollars, Smartville travaille actuellement au déploiement de son premier projet dans un magasin qui vend des livres rares et anciens, dont l'inventaire nécessite un contrôle précis de la température et de l'humidité. «Nous croyons que si nous faisons notre travail correctement, nous ne devrions plus ajouter de nouvelles batteries dans le stockage stationnaire», a déclaré Tong. ReJoule: On préfère travailler à la base ReJoule, une autre startup californienne qui a reçu 2 millions de dollars du programme EPIC, adopte une approche pour optimiser les batteries de seconde vie qui débute dans le véhicule lui-même. En installant la technologie de ReJoule sur une nouvelle batterie, celle-ci peut être optimisée sur toute sa durée de vie, lui permettant de durer encore plus longtemps. "L'idée est qu'une fois que notre système de gestion est intégré dans le véhicule et que nous pouvons mesurer l'état de santé de la batterie en temps réel, il sera beaucoup plus facile de passer de cette première vie à une deuxième application", a déclaré fondateur et PDG Steven Chung. «Nous n'aurons pas besoin de tests supplémentaires; il ne sera pas nécessaire de retirer la batterie du véhicule, de transporter cette batterie vers un centre de test spécifique, de faire les tests, puis de la transporter vers n'importe quelle application de seconde vie », a expliqué Chung. "Ce sera beaucoup plus simple." GTM
Contribution: André H. Martel
Selon la PDG de GM: les véhicules électriques devraient mieux se vendre dans les états côtiers16/6/2020
Aujourd'hui Mary Barra, directrice générale de General Motors, a répondu aux questions des journalistes automobiles lors d'une conversation à bâtons rompus virtuelle, organisée par l'Automotive Press Association. Comme les participants représentaient les principaux magazines automobiles, de nombreuses questions ont porté sur les plans de développement de VÉ.
Barra a du justifier ses récents commentaires, publiés la semaine dernière par Bloomberg , selon lesquels la transition vers les véhicules électriques pourrait prendre 20 ans. Elle a dit que la citation avait été transmise hors contexte. Barra a déclaré qu'elle faisait référence au délai requis pour que l'ensemble du parc national de 250 millions de véhicules soit électrifié . Barra a déclaré: " Je suis très optimiste quant à la croissance des VÉ. Mais si vous évaluez l’ensemble des véhicules sur le marché et que vous réalisez que l'âge moyen d'un véhicule sur la route est de 11,4 ans, vous en déduirez que le changement risque de prendre un certain temps. Mais nous croyons au changement. Nous croyons en un avenir tout électrique et nous voulons évoluer de manière agressive." Elle a expliqué qu’elle souhaiterait fortement concentrer les énergies de GM dans les secteurs qui ont le plus de potentiel, notamment en Californie et sur les côtes. Cela veut dire que nous développerons les ventes des VÉ dans les États côtiers alors que le cœur du marché américain continuera d’acheter des voitures à essence. Les véhicules électriques sont le futur de GM. Pour le moment, GM a une forte présence dans le cœur du marché américain. La compagnie est beaucoup moins présente sur les côtes, où les VÉ connaissent le plus de succès. Nous allons continuer d’offrir des véhicules à combustion interne dans nos divers marchés tout en mettant l’accent sur les marchés ou les chances de croissance des VÉ sont les meilleures. La PDG a minimisé l’impact de la pandémie en ce qui concerne le développement de ses futurs véhicules électriques, incluant le développement d’un véhicule autonome tout électrique le Cruise Origin, ainsi que la mise en marché de nos nouveaux VUS et camions à combustion interne. Elle a également déclaré, que la Chevrolet Bolt EV est très bien reçue par les consommateurs et qu'une nouvelle variante, la version EUV, sera bientôt disponible sur le marché. (Ces modèles seront les derniers sur la plateforme GM EV actuelle.)
Barra a également souligné que sa nouvelle plateforme Ultium EV améliorerait la position de l'entreprise sur le marché chinois .
Nous allons être au bon endroit et au bon moment pour saisir l’opportunité de croissance qui se présente vers la transition des véhicules à énergie verte. Pour le moment, la profitabilité des VÉ est moindre que de celle de certains véhicules à combustion, mais dès que la plateforme Ultium sera disponible à grande échelle, ce que nous prévoyons réaliser très rapidement, nous pourrons produire en grand volume et assurer une croissance rentable.
Barra a promis que les dévoilements du Hummer EV et de la Cadillac Lyriq qui ont précédemment été annulés auraient lieu dans un avenir prochain, sans fournir de date précise.
Cette année, elle a confirmé vouloir dévoiler des véhicules passionnants, notamment la Cadillac Lyriq et le Hummer EV. Ces présentations seront évidemment virtuelles supportées par une technologie avancée qui permettra à GM de partager sa vision, et qui devrait susciter l'enthousiasme et permettre d’apprécier la qualité de ces nouveaux produits. Lorsqu'on lui a demandé si elle avait incité les représentants du gouvernement à introduire un programme Cash for Clunkers pour stimuler les ventes d'automobiles aux États-Unis, elle a mentionné que le gouvernement devrait plutôt rétablir les crédits d'impôt pour les VÉ de GM. Nous croyons toujours qu’il est crucial d'inciter les gens à s’informer, à expérimenter et à acheter des véhicules électriques pour accélérer la transition. C’est ce que nous avons mentionné à nos législateurs. Electrek
Contribution: André H. Martel
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