Suite à la visite de Biden à l’UAW, Trump prévoit un discours aux heures de grande écoute sur les problèmes des véhicules électriques. Personne ne se fait autant d’ennemis que Donald Trump, et sa campagne électorale présidentielle de 2024 en promet des nouveaux intéressants. Le plus récent : les véhicules électriques. Trump s’ingère dans la grève des travailleurs de l’automobile en affirmant que les véhicules électriques menacent les modes de subsistance des cols bleus. C’est une attaque contre le président Biden, qui veut réduire les émissions de carbone en augmentant les véhicules électriques à 50% des ventes de voitures neuves d’ici 2030, contre environ 7% actuellement. Les véhicules électriques ne brûlent pas de combustibles fossiles et n’ont pas d’émissions d’échappement, ils aident donc à lutter contre le réchauffement climatique, tant que l’électricité qui les alimente est relativement propre. Trump a commencé à qualifier le plan de Biden de « ridicule canular de voiture électrique », et il blâme la direction de United Auto Workers (UAW) pour sa complicité dans le stratagème. Il affirme que « toutes ces voitures vont être fabriquées en Chine », ce qui, si c'était vrai, détruirait les emplois des travailleurs de l’automobile aux États-Unis. La solution ? Élisez Trump, bien sûr. L’attaque contre les VÉ est une tactique classique de Trump: confondre un problème réel avec un faux et embellir le tout par des absurdités. Le vrai problème est la quête des travailleurs de l’automobile pour de meilleurs salaires, avantages sociaux et sécurité d’emploi. Les syndicats sont en déclin constant depuis des décennies et les travailleurs de l’automobile veulent que General Motors, Ford et les autres manufacturiers les assurent qu’ils seront en mesure de subvenir aux besoins de leurs familles pendant de nombreuses années. Le faux problème est le « canular EV ». Les véhicules électriques ne sont pas un canular. Tesla le prouve. Tesla est devenue le constructeur automobile le plus rentable au monde, suite à une campagne de sensibilisation, tout en mettant 4,5 millions de voitures électriques sur la route et en gagnant des critiques élogieuses de la part des acheteurs. De nombreux constructeurs automobiles imitent Tesla, au lieu de l’inverse, car ils sont convaincus que Tesla a identifié l’avenir des transports. La vision absurde de Trump est de prétendre que les véhicules électriques seront chinois. Trump lui-même a pris des mesures pour empêcher cela lorsqu’il était président, en imposant de nouveaux droits de douane sur les importations chinoises. La tarification douanière de Trump est toujours en place. Si la Chine commence à importer des voitures aux États-Unis, c’est un signe que la politique commerciale de Trump a échoué. Trump prévoit s’adresser aux travailleurs de l’automobile en grève au Michigan le 27 septembre, aux heures de grande écoute ce qui lui permettra d'.évaluer si son assaut contre les véhicules électriques obtient un quelconque intérêt de la part des Américains. L’UAW a soutenu Biden en 2020 et le soutiendra probablement à nouveau en 2024. Trump essaie clairement d’ébranler la direction syndicale, tout en faisant pression pour obtenir des votes des cols bleus dans des États décisifs tels que le Michigan et le Wisconsin. Biden est près des travailleurs. L’année dernière, il a promulgué de nouveaux incitatifs pour construire des véhicules électriques et d’autres composants d’énergie verte aux États-Unis. La loi de réduction de l’inflation de 2022 comprenait de précieux allégements fiscaux pour les entreprises qui construisent des usines américaines et embauchent des travailleurs américains, y compris des travailleurs syndiqués. La loi connait d’excellents résultats. Un boom sans précédent de la construction d’usines est en cours, directement lié aux nouveaux allégements fiscaux. L’emploi manufacturier devrait augmenter dès que ces usines seront mises en service. Biden a peut-être obtenu beaucoup plus que ce qu’il avait négocié dans l’IRA. Lorsque le Congrès a adopté la loi l’année dernière, les analystes budgétaires ont estimé que les allégements fiscaux sur l’énergie verte coûteraient environ 385 milliards $ USD au cours des 10 prochaines années. Mais les entreprises ont demandé des allégements fiscaux à un rythme beaucoup plus rapide que prévu, et le coût sur 10 ans semble maintenant être d’environ 1,200 milliards $ USD. Au lieu de créer des emplois dans le secteur de l’énergie verte à l’étranger, les entreprises étrangères viennent s’installer aux États-Unis pour s’associer à des entreprises américaines et y construire des usines de batteries de véhicules électriques. Le problème le plus probable n’est pas la disparition d’emplois, c’est le manque de travailleurs qualifiés pour faire fonctionner toutes ces nouvelles usines. Les travailleurs de l’automobile ont une préoccupation légitime au sujet des véhicules électriques. Ils représentent moins de pièces que les voitures à essence et nécessitent moins de travailleurs pour les construire. C’est un des problèmes soulevés dans le cadre de cette grève. Mais la véritable préoccupation du syndicat n’est pas le manque d’emplois, mais le fait que bon nombre des nouveaux emplois dans le secteur de l’énergie verte ne seront pas syndiqués. Les allégements fiscaux du programme de l’IRA sont généralement plus importants pour les entreprises qui paient des salaires au niveau syndical, mais de nombreuses entreprises peuvent opter pour des allégements fiscaux plus petits et des travailleurs non syndiqués. D’autres batailles particulières pourraient s'ajouter. Le seul individu qui pourrait réfuter les prétentions de Trump avec une autorité à toute épreuve est le PDG de Tesla, Elon Musk, qui est devenu un des hommes les plus riches du monde en vendant des véhicules électriques. Cependant, Musk est un fan de Trump, et il a réactivé le compte Twitter de Trump après avoir acheté la plateforme de médias sociaux l’année dernière. Donc, Musk pourrait être crédible dans l’univers de Trump s’il disait: « Désolé Donald, les véhicules électriques sont la vraie affaire. » Mais Musk ne veut peut-être pas nuire, à Trump. Car Musk déteste les syndicats il semble apprécier Trump essayant de dresser les travailleurs syndiqués contre leurs dirigeants. Musk a également un problème avec Biden, qu’il a qualifié de « marionnette de chaussettes humides » l’année dernière, parce que Biden avait mentionné les constructeurs automobiles syndiqués de Detroit tout en ignorant Tesla une entreprise non syndiquée. Trump est l’ennemi non pas d’un seul , mais de deux ennemis de Musk, ce qui pourrait le rendre doublement utile. Contrairement à ce que dit Trump, les véhicules électriques sont de plus en plus abordables, pragmatiques et économiquement viables. Bien qu’ils ne soient pas une panacée, ils aident à réduire les émissions de carbone et à contenir le réchauffement climatique. Pour les personnes qui ne veulent pas d’un véhicule électrique, les voitures à essence seront encore disponibles pendant des années et probablement des décennies. Les politiques de Biden accélèrent la transition vers des voitures plus vertes, mais ne tuent pas l’industrie automobile traditionnelle. La propagande de Trump réussit, surtout, lorsque les faits sont un peu compliqués et que quelques affirmations trompeuses peuvent laisser les électeurs confus. Il utilise maintenant cette formule pour vilipender les véhicules électriques et leur grand champion, Biden. Les véhicules électriques sont là pour rester, mais ils sont maintenant politisés comme apparemment tout le reste en Amérique. Rick Newman Autoblog Contribution: André H. Martel
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Robots lors de la production de la Tesla Model Y dans la Tesla Gigafactory de Grünheide, en Allemagne, octobre 2021. Patrick Pleul/picture alliance via Getty Images
Lorsque les travailleurs de l’automobile se sont mis en grève chez GM, Ford et Stellantis la semaine dernière, j’ai immédiatement pensé à un reportage, tiré de Bloomberg de 2019 sur l’industrie automobile allemande. Mais les changements technologiques et les mathématiques inexorables au cœur de ceux-ci, s’appliquent globalement. Le moteur à combustion interne traditionnel compte plus de 1 000 pièces. Les nouveaux moteurs électriques en ont environ 50. Cela signifie moins d’emplois, car les véhicules électriques sont beaucoup plus simples et donc plus faciles à assembler. Avec toute la publicité sur la montée des véhicules électriques depuis 2019, j’ai été surpris par le peu d'informations sur ce qui sera une transformation radicale et douloureuse pour l’industrie. L’industrie automobile a été un puissant générateur d’emplois pendant des décennies, forgeant d’énormes villes avec des salaires intéressants et relativement stables pour des millions de travailleurs et leurs familles. À mesure que les véhicules électriques prendront le relais, ce ne sera plus le cas. Ce sera bientôt la perte d’emplois. « Moins d’employés » Le service de recherche du Congrès, qui fournit des analyses aux législateurs américains, nous a mis en garde à ce sujet il y a quelques années. Les véhicules à essence ont jusqu’à 2 000 composants dans leurs groupes motopropulseurs, tandis que Tesla a déclaré que son groupe motopropulseur avait 17 pièces mobiles, dont seulement 2 dans le moteur, a-t-il noté. « Les groupes motopropulseurs de véhicules électriques, construits dans le pays et non importés, généreront des emplois, mais avec moins de personnel qu’à l’heure actuelle parce que les batteries de véhicules ont relativement peu de composants et sont moins compliquées à assembler que les groupes à combustion interne », selon le service de recharge du Congrès. « Les véhicules électriques utilisent un grand nombre de capteurs électroniques, mais ces appareils nécessitent peu de main-d’œuvre pour produire et assembler. » La main-d’œuvre est l’une des principales dépenses que les entreprises tentent de diminuer lorsqu’elles sont en concurrence les unes avec les autres. Si une entreprise a une approche qui lui donne un net avantage en termes de coûts de production, toutes les autres essaieront rapidement d’adopter une stratégie similaire. Tesla avait une décennie d’avance, en termes de fabrication de véhicules électriques, mais d’autres constructeurs automobiles sont maintenant dans la course pour rattraper ce retard. Il peut y avoir des avantages environnementaux pour les véhicules électriques, mais le facteur le plus important pour les manufacturiers est qu’ils sont tout simplement beaucoup plus efficaces à fabriquer. Environ 40% de main-d’œuvre en moins Les dirigeants de l’industrie automobile n’aiment pas trop en parler, car cela signifie essentiellement que des emplois seront perdus et que c’est difficile à mentionner. Mais certains des principaux dirigeants de l’industrie en ont déjà discuté. Fin 2022, le PDG de Ford, Jim Farley, avait déclaré au Financial Times que la fabrication de véhicules électriques nécessitait environ 40% moins de main-d’œuvre que la fabrication du même nombre de véhicules à combustion interne. En 2019, le PDG de VW avait estimé que la construction de véhicules électriques impliquait environ 30% moins d’efforts que la fabrication de voitures à combustion interne. Des employés travaillent sur une chaîne de production de moteurs dans une usine Ford le 13 janvier 2015 à Dagenham, en Angleterre. Carl Court/Getty Images La grève de l’UAW pourrait coûter aux 3 principaux constructeurs automobiles traditionnels américains jusqu’à 5 milliards $ USD en seulement 10 jours. Cela aggravera le désavantage structurel auquel ils sont déjà confrontés. Elon Musk a déjà gagné Quelle que soit l’issue de la grève, Elon Musk a déjà gagné, a écrit ce week-end dans le Wall Street Journal, Tim Higgins, l’un des principaux journalistes de l’industrie automobile. Higgins a déjà écrit un livre sur Tesla, intitulé Power Play, qui explique comment la société a développé un processus de fabrication de véhicules plus efficace. En tant que fabricant de véhicules tout électriques, Tesla n’a pas à faire face à des moteurs à combustion interne, des conduites de gaz, des tuyaux d’échappement et d’autres éléments complexes qui coûtent plus cher à assembler. GM, Ford et Stellantis ont commencé à fabriquer plus de véhicules électriques, mais ces opérations encore relativement petites signifient qu’ils perdent de l’argent en vendant ces nouveaux véhicules. Leurs activités se concentrent toujours sur les voitures et les camions à essence. De plus, les travailleurs de Tesla ne sont pas syndiqués, de sorte que l’entreprise continuera à produire des Model 3, des Model S, des Model Y, et bientôt le nouveau Cybertruck, tandis que certaines usines de ses principaux rivaux américains sont toujours moins actives. La presse Giga Et Tesla ne se repose pas sur ses lauriers. L’entreprise tente plutôt d’étendre son mode de fabrication. Elle a récemment introduit la technologie Gigacasting dans ses usines automobiles. La Giga Presse de Tesla est une machine géante qui utilise le moulage en aluminium sous pression pour fabriquer des pièces de véhicule beaucoup plus grosses. Encore une fois, l’objectif ici est de réduire le nombre de pièces automobiles pour rendre le processus de fabrication plus simple et plus efficace. Et oui, cela signifie probablement encore moins d’emplois. Selon Reuters Toyota, GM, Hyundai et le chinois Geely commencent également à utiliser cette technologie ou prévoient l’utiliser très bientôt. Alistair Barr Business Insider Contribution: André H. Martel
Ford et une société partenaire annoncent qu'ils prévoient construire trois grandes usines de batteries pour véhicules électriques et une usine d'assemblage automobile d'ici 2025, un investissement considérable dans l'avenir de la technologie des véhicules électriques qui créera environ 10 800 emplois et modifiera le futur du constructeur automobile.
Les usines, qui seront construites sur des sites du Kentucky et du Tennessee, fabriqueront des batteries pour la prochaine génération de véhicules électriques Ford et Lincoln qui seront produits en Amérique du Nord. Ensemble, elles représentent l'investissement manufacturier le plus important jamais réalisé par une entreprise vieille de 118 ans et correspond à un des plus gros investissements pour des usines au monde. Plus spécifiquement, les nouvelles usines fourniront de nouveaux emplois diversifiés qui paieront probablement d’excellents salaires. La plupart des nouveaux emplois seront à temps plein, incluant un pourcentage relativement faible de temps partiels pour combler les vacances et les travailleurs absents. En collaboration avec son partenaire de batterie, SK Innovation de Corée du Sud, Ford a annoncé qu'elle investirait 5,6 milliards $ USD dans la région rurale de Stanton, dans le Tennessee, où elle construira une usine pour produire des camionnettes électriques de la série F. La compagnie en copartenariat BlueOvalSK construira une usine de batteries sur le même site près de Memphis, ainsi que des usines jumelles de batteries à Glendale, Kentucky, près de Louisville. Ford a estimé l'investissement du Kentucky à 5,8 milliards $ USD et que l’investissement total serait de 7 milliards $ USD. Avec ce nouvel investissement, Ford fait un pari important à savoir que la plupart des conducteurs délaisseront les moteurs à combustion qui alimentent les véhicules aux États-Unis depuis plus d'un siècle pour passer à l'alimentation par batterie. Si cette transition devait connaitre des interruptions ou des retards, le pari pourrait avoir des impacts négatifs sur les résultats financiers de l’entreprise. Ford prévoit que d'ici 2030 40 à 50 % de ses ventes aux États-Unis seront électriques. Pour l'instant, seulement 1 % environ des véhicules sur les routes américaines sont alimentés à l'électricité. Dans une entrevue hier, le PDG Jim Farley a déclaré qu'il appartiendrait aux travailleurs des nouvelles usines de décider s'ils devaient être représentés par le syndicat United Auto Workers. Cette question pourrait déclencher une bataille épique avec les dirigeants syndicaux, qui souhaitent que les futurs employés rejoignent le syndicat et bénéficient des meilleures conditions salariales obtenues par l'UAW d'environ 32 $ l'heure. Il s'agit d'un enjeu élevé pour l'UAW, qui devra négocier de nouveaux emplois pour des milliers de membres qui œuvrent dans la fabrication des moteurs et des transmissions pour les véhicules à pétrole et qui perdront leur travail dans la transition La décision de Ford pourrait également mettre l'entreprise en contradiction avec l’objectif du président Joe Biden de créer des emplois syndicaux bien rémunérés dans une nouvelle économie plus verte. Farley a déclaré qu'il était trop tôt pour parler de salaire ou de syndicalisation dans les nouvelles usines. Il a souligné que Ford souhaite maintenir un équilibre géographique entre ses usines lorsque les investissements de la société dans l'Ohio et le Michigan seront complétés. Ford et General Motors ont des usines représentées par l'UAW dans le Kentucky et le Tennessee, des États où les dirigeants politiques font activement campagne contre la syndicalisation. "Nous apprécions notre partenariat avec l'UAW", a déclaré Farley. "Ils ont été incroyables dans cette transition vers l'électrification jusqu'à présent. Mais ce sera aux employés de décider." Il y a à peine quatre mois, Ford avait annoncé la construction de deux nouvelles usines de batteries en Amérique du Nord. Mais Farley a déclaré que la demande pour le VUS électrique Mustang Mach E et plus de 150 000 commandes pour le pick-up électrique F-150 ont convaincu l'entreprise d'accroitre la production des batteries. Farley a confirmé que Ford avait l'intention de devenir le leader mondial des véhicules électriques, un titre désormais détenu par Tesla Inc., qui devrait ajouter encore plus d’emplois dans sa troisième usine en construction près d'Austin, au Texas. Ford a choisi les sites du Kentucky et du Tennessee en partie à cause des coûts réduits d'électricité, a déclaré Farley, et parce que ces régions sont moins exposées aux inondations et aux ouragans que les autres États. Les usines de batteries utilisent cinq fois plus d'électricité qu'une usine d'assemblage typique pour fabriquer des cellules et les assembler. Les coûts énergétiques étaient également un facteur important, a déclaré Farley. L'entreprise avait également besoin de grands espaces pour les usines qui n'étaient pas disponibles dans d'autres États, a déclaré Farley. Les deux États du Sud disposent également d'une main-d'œuvre qualifiée et sont prêts à former des travailleurs pour les nouveaux emplois, a-t-il déclaré. "Ces emplois sont très différents de ceux que nous avons créés dans le passé", a déclaré Farley. "Nous voulons travailler avec des États qui sont prêts à assurer la formation de nouveaux travailleurs et à nous donner accès à un coût énergétique moins élevé." La Tennessee Valley Authority, qui dessert le site de la région de Memphis, vend de l'électricité industrielle à un prix 93% inférieur à ses concurrents à l'échelle nationale, a déclaré le PDG Jeff Lyash. Les taux sont restés stables au cours de la dernière décennie et devraient le rester au cours des 10 prochaines années, a-t-il déclaré. Ensemble, les trois nouvelles usines de batteries seront en mesure de fournir suffisamment de batteries pour alimenter 1 million de véhicules par an, soit environ 129 gigawatts de puissance, a déclaré Lisa Drake, directrice de l'exploitation de Ford. Les actions de Ford Motor Co., basée à Dearborn, dans le Michigan, ont augmenté de plus de 4% après l'annonce de la construction des nouvelles usines lundi soir. La réaction du syndicat a été mitigée, les responsables semblant cependant optimistes quant à l'intégration des usines. "Nous sommes impatients de collaborer pour développer cette nouvelle main-d'œuvre pour construire ces véhicules et composants de batterie de classe mondiale", a déclaré dans un communiqué, le président du syndicat Ray Curry. Kristin Dziczek, vice-présidente principale du Center for Automotive Research responsable du secteur des relations de travail, a déclaré que l'avenir du syndicat dépend en grande partie de l'organisation des nouvelles usines. "Il est impératif que l'UAW soit proactif s'il veut avoir son mot à dire dans l'électrification de cette industrie", a-t-elle déclaré. La représentation syndicale des usines pourrait devenir une question litigieuse lors de la prochaine ronde de négociations contractuelles nationales prévue dans deux ans avec le syndicat. Lorsque General Motors avait annoncé la construction d’usines de batteries en coentreprise, ses dirigeants avaient déclaré que les travailleurs auraient le choix de se syndiquer ou non. Les responsables de l'UAW ont fortement protesté. Par la suite, en mai dernier, GM a déclaré qu'elle soutiendrait la syndicalisation dans les usines. Le site du Kentucky n'est qu'à environ 80 kilomètres au sud de Louisville, où Ford possède des usines qui fabriquent des VUS et des camions propulsés par des moteurs à combustion interne. Ford n'a pas voulu dire si ces usines fabriqueront un jour des véhicules électriques, mais Dziczek a déclaré qu'en convertir au moins une aurait du sens. Une de ces usines fabrique le petit VUS Ford Escape, dans le segment le plus populaire du marché américain, a-t-elle déclaré. Le gouverneur du Kentucky, Andy Beshear, a déclaré dans une interview que les 5 000 emplois de Ford dans les usines de batteries de Glendale constituent le plus gros potentiel d'emplois de l'histoire de l'État. Et il a dit que ce projet ajouterait également des emplois pour les fournisseurs en sous-traitance. Plus tôt ce mois-ci, les législateurs ont approuvé des incitatifs au développement économique d'une valeur de 410 millions $ USD. Beshear a déclaré que Ford obtiendrait un prêt pouvant aller jusqu'à 250 millions $ USD pour la construction de l’usine. C'est raisonnable si l'entreprise atteint ses objectifs. Le forfait comprend également le coût du terrain de Glendale, ainsi qu’un incitatif additionnel de 36 millions $ USD pour la formation, a-t-il déclaré. Ford prévoit faire la première levée de terre aujourd’hui sur les deux sites. L'usine d'assemblage du Tennessee doit être construite sur un site d’environ 15,5 kilomètres carrés situé à environ 80 kilomètres à l'est de Memphis. Ensemble, l'usine d'assemblage, qui sera gérée par Ford, et l'usine de batteries, devraient employer environ 5 800 travailleurs. Les agents de l'État tentaient de développer ce site depuis des années sans succès. Le gouverneur Bill Lee a déclaré que le Tennessee avait offert des incitatifs de 500 millions de dollars à Ford pour compétitionner avec 15 autres États. Lee a déclaré qu'il était convaincu que les législateurs approuveraient ces sommes. Tom Krisher And Bruce Schreiner CTV News
Contribution: André H. Martel
General Motors a annoncé jeudi dernier qu'elle investirait 1 milliard de dollars dans ses installations de Ramos Arizpe, au Mexique. L'usine, qui fabrique actuellement les VUS Chevrolet Equinox et Blazer, et les Pontiac Aztek, est la prochaine étape pour assurer l'avenir électrique de l'entreprise.
GM a annoncé que des véhicules électriques seront fabriqués dans cette usine à partir de 2023, tandis que les batteries et les composants de propulsion y seront fabriqués à partir de la seconde moitié de 2021. Cette information est apparue dans un communiqué officiel que GM a choisi de rendre disponible uniquement en espagnol, sur son site Web mexicain, bien que le montant de l'investissement ait été indiqué en dollars américains. L’annonce de cet investissement est surprenante, compte tenu des discussions sur l’importance de maintenir la production de véhicules électriques et de la chaîne d'approvisionnement aux États-Unis. Les Travailleurs unis de l'automobile, dans un communiqué cinglant au sujet de cette décision, l'ont qualifiée de «gifle» pour les membres de l'UAW et les contribuables américains. "L'argent des contribuables ne devrait pas aller aux entreprises qui utilisent de la main-d'œuvre en dehors des États-Unis tout en bénéficiant de subventions du gouvernement américain", indique le communiqué. «Ce n'est pas l'Amérique à laquelle nous avons adhéré. C’est tout à fait inacceptable.
La Chevrolet Cruze construite à l'usine GM de Lordstown
GM a abandonné ces dernières années plusieurs de ses installations d'assemblage, y compris une usine de Lordstown, Ohio, qui assemblera bientôt, avec une main-d'œuvre plus réduite, le camion électrique Lordstown Endurance . Une usine d'assemblage de batteries Ultium en coentreprise GM-LG se trouve à proximité, dans l'Ohio. Pendant ce temps, GM rénove d'autres anciens sites pour fabriquer des véhicules électriques. Son usine à Detroit-Hamtramck est remise à jour exclusivement pour les véhicules électriques. En janvier, la société a annoncé qu'elle produirait le fourgon commercial électrique BrightDrop EV600 à Ingersoll, au Canada, et qu'elle continue de construire la Chevy Bolt EV à Lake Orion, Michigan.
Cadillac Lyriq concept
GM a confirmé plus tôt ce mois-ci qu'elle prévoyait bâtir une deuxième usine de batteries américaine en coentreprise avec LG dans le Tennessee . Et elle avait déjà confirmé en octobre dernier que la Cadillac Lyriq 2022 serait fabriquée dans l'usine voisine de Spring Hill qui fabriquait autrefois la Saturne. Le candidat potentiel pour l'usine mexicaine est un multisegment électrique de taille moyenne de marque Chevrolet, qui n'a pas encore été identifié ni détaillé. GM construira deux autres multisegments électriques pour Honda, le premier, construit au Mexique, sera identifié Honda, l'autre sera un modèle Acura qui sera construit à Spring Hill aux États-Unis.
Dirigeants de GM et des futurs véhicules électriques Ultium
Ford assemble la Mustang Mach-E à Cuautitlán, au Mexique, mais la Mach-E n'est cependant pas disponible sur le marché du Mexique sur le site de Ford. GM vend actuellement la Bolt EV au Mexique. Questionné concernant l'importance du marché mexicain dans ses plans de développement, ou comment cette décision pourrait affecter ses plans futurs, le constructeur automobile a refusé de commenter. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
GM, Ford et le syndicat UAW confirment le 18 mai comme date de réouverture de leurs usines14/5/2020
General Motors et Ford ont développé un programme de démarrage axé sur la protection des personnes pour l'ouverture de leurs usines.
General Motors travaille avec son syndicat et les responsables locaux de la santé. Plus tôt cette semaine, GM a déclaré à ses employés qu’elle planifie sérieusement le redémarrage de la production d’une façon sécuritaire.
La société a publié cette déclaration officielle: Sur la base de conversations et d'une collaboration avec les syndicats et les représentants du gouvernement, GM vise à redémarrer la majorité de ses opérations de fabrication le 18 mai aux États-Unis et au Canada en mettant de l’avant des mesures de sécuritaires optimales. La date de redémarrage du 18 mai permettra d’utiliser le weekend suivant la levée de la quarantaine, à compter du vendredi 15 mai, édictée par le gouverneur du Michigan, Gretchen Whitmer GM a déclaré qu'elle mettra en place des stratégies de dépistage, de nettoyage et de distanciation sociale pour assurer la sécurité des travailleurs. Mary Barra, directrice générale de GM a déclaré : «Là où nos protocoles de sécurité contre les coronavirus ont été mis en place, nous n'avons vu aucun cas confirmé de propagation de la communauté dans nos installations». Kelli Felker, directeur mondial de la fabrication et des communications chez Ford a déclaré que Ford rappellera également environ 71 000 travailleurs au cours de la semaine du 18 mai, parmi ceux-ci, environ 59 300 travailleurs retourneront travailler aux États-Unis, 5 300 au Canada et 6 775 au Mexique. Le vice-président de l'UAW, Terry Dittes, a déclaré, pour sa part, aux membres du syndicat que certains sites pourraient ouvrir plus tôt que prévu pour préparer la chaîne d'approvisionnement afin d’accélérer le processus de démarrage. "Nous voulons nous assurer que toutes les pièces du puzzle soient en place", a déclaré Felker. «Il faut couvrir beaucoup d’éléments pour s'assurer que ces protocoles de sécurité soient prêts, afin de mieux protéger nos gens dès leur retour.» De plus, Ford continuera de fabriquer des équipements de protection individuelle. En fait, les trois manufacturiers de Detroit se sont tous préparés pour le redémarrage des usines en testant des protocoles de sécurité dans leurs usines qui sont restées en activité pour produire des équipements de protection individuelle et des ventilateurs. Electrek
Contribution: André H. Martel
Alors que des dizaines de milliers de membres de United Auto Workers étaient en grève lundi matin, des détails ont été révélés sur l'offre de General Motors aux travailleurs de l'usine de véhicules électriques.
Dans l'offre de GM à soumis à l'UAW, on retrouve une camionnette électrique, possiblement une nouvelle usine dédiée à la fabrication de batteries aux États-Unis et des offres pouvant inclure des groupes motopropulseurs électriques.
Le porte-parole de GM n'a pas commenté le rôle des véhicules électriques dans les négociations, mais GM a publié une brève déclaration lundi après-midi qui confirmait que: «Les négociations ont repris. Notre objectif est de parvenir à un accord qui construise un avenir solide pour nos employés et notre entreprise. »
VUS multisegment électrique Cadillac basé sur la plate-forme modulaire GM BEV3
En juin, le président de GM, Mark Reuss, a confirmé que le constructeur automobile travaillait sur une camionnette électrique qui serait basée sur la plate-forme BEV3 de GM qui pourrait éventuellement servir de base à un Cadillac VUS électrique en 2023.
"Nous aurons une gamme complète de produits électriques, y compris une camionnette actuellement en développement", a-t-il déclaré en juin, selon un rapport publié par WardsAuto . Cela permettrait à GM de rester compétitif parmi les nombreux constructeurs de véhicules électriques désireux de lancer ce style de carrosserie populaire avec un groupe motopropulseur électrique au début de la prochaine décennie. Ford son traditionnel rival et maintenant Rivian ont annoncé leur intention de construire des camionnettes électriques qui seront vendues vers 2021. Les deux partenaires se sont même s’associés pour développer un VUS électrique , qui devrait être sur le marché dans une annnée ou deux. Avant que Ford n'investisse des centaines de millions dans Rivian plus tôt cette année, les rumeurs dans les médias laissaient entendre que GM avait tenté de négocier avec Rivian un partenariat similaire, mais les discussions auraient échoué peu de temps avant l'annonce de l'accord avec Ford.
La dernière Chevrolet Cruze construite à l'usine GM Lordstown
Les intentions de GM concernant une usine de batteries syndiquée en Amérique du Nord sont moins claires. Dans un communiqué publié lundi, GM a déclaré avoir des solutions pour ses usines du Michigan et de l'Ohio, notamment l'usine de Lordstown (Ohio), fermée en mars, ou était assemblée la Chevy Cruze, et Detroit-Hamtramck, où la Chevrolet Volt était assemblée. Ces usines pourraient être converties en usine de batteries, bien qu’il ne soit pas certain que cette option ait été présentée à l'UAW.
Le mois dernier, GM a obtenu une subvention fédérale pour développer une batterie à électrolyte solide pour les futurs groupes propulseurs électriques, y compris les camions. Le seul véhicule électrique de GM vend aux États-Unis est le Bolt EV, qui utilise des cellules de batterie fournies par LG Chem développées conjointement par GM. En juillet, LG Chem a annoncé qu'elle envisageait de construire une deuxième usine aux États-Unis, en plus de son site à Holland, dans le Michigan. L'usine emploie environ 900 personnes. GM assemble ses blocs de batterie lithium-ion dans son usine de Brownstown, dans le Michigan, mais a licencié environ 50 travailleurs en décembre. L'offre de GM pour des programmes supplémentaires dans les usines d'UAW inclut possiblement le montage de groupes motopropulseurs hybrides ou électriques, bien que la société ne l’ait pas encore confirmé. Green Car Reports
Contribution : André H. Martel
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