Le PDG de Tesla, Elon Musk, a annoncé mercredi lors de la conférence trimestrielle qu'il avait choisi un secteur près d'Austin, au Texas, pour construire sa prochaine Gigafactory qui assemblera le Cybertruck ainsi que quelques autres modèles.
L'usine d'Austin assemblera le Cybertruck, le Semi et les Model 3 et Y pour couvrir l’est de l'Amérique du Nord, tandis que l'usine de Fremont, en Californie, assemblera les Model S et X pour la clientèle mondiale, plus le Model 3 et Model Y pour couvrir l’ouest américain. Fremont assemblera également le Roadster.
Tesla Semi
L'annonce n'a pas été une surprise car la société avait déjà obtenu plusieurs incitatifs fiscaux de la ville de Austin, qui était avec Tulsa, en Oklahoma les deux candidats en lice pour la nouvelle usine. De plus, Tesla a été rentable pour un quatrième trimestre consécutif, malgré les défis de production au milieu de la pandémie de coronavirus. Dans sa mise à jour du deuxième trimestre publiée mercredi, la société a déclaré un bénéfice net de 104 millions de dollars pour le trimestre, avec un chiffre d'affaires total d'environ 6,0 milliards de dollars. Elle a réalisé 428 millions de dollars en ventes de crédits carbone, plus que tout autre récent trimestre. Tesla a également annoncé son intention de livrer 500 000 véhicules d'ici la fin de 2020, en raison de l'ajout de nouveaux équipements dans l'usine de Fremont qui porteront la production combinée des Model 3 et Y à 500 000 véhicules comparativement à leur objectif précédent de 400 000 véhicules. Tesla a confirmé la livraison de 90 650 véhicules pour le dernier trimestre. Malgré l'arrêt et le redémarrage difficiles de l'usine de Fremont, elle a confirmé qu'elle avait atteint sa pleine capacité de production pour le Model Y ce semestre.
Usine Tesla, Fremont, Californie
Le trimestre, qui s'est terminé en juin, a fait vivre une série d'échanges très tumultueux entre le PDG Elon Musk et les responsables locaux de la santé en Californie. La compagnie a également connu ce qui pourrait être mieux décrit comme un sursaut de financement pour Tesla au premier trimestre, suivi d'un échange hostile avec les fonctionnaires de Alameda County Health et la menace de déménager son siège social hors de la Californie. Le redémarrage de l'usine de Fremont en mai violait une ordonnance émise par le comté. De plus, plus tôt cette année Musk accusait l’ EPA, d’avoir raté le test d’autonomie du plus récent Model S, une affirmation évidemment contestée par l'EPA. Cependant, l'agence a procédé par la suite à un nouveau test et a confirmé une autonomie record de 646 km pour le Model S. En plus de la nouvelle usine d'Austin et de la Gigafactory européenne de Berlin en construction, Tesla a également déclaré que la construction des lignes d'assemblage du Model Y à l'usine de Shanghai progresse comme prévu, les premières livraisons étant planifiées pour 2021». Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Parler des batteries est à peu près aussi intéressant que parler de rubans adhésifs ou des trombones. Nous les tenons pour acquis, mais nous les utilisons tous. Les piles existent depuis longtemps. En effet, en 1938, des archéologues lors d'une fouille en Irak ont découvert la plus ancienne batterie connue datant de plus de 2000 ans.
Les premières batteries disponibles dans le commerce comme celles que nous utilisons aujourd'hui ont été inventées en 1896 par une entreprise qui s'est rebaptisée Eveready. Celles-ci ont été spécialement conçues pour un nouvel appareil connu sous le nom de lampe de poche.
Les batteries ont beaucoup évolué jusqu’à nos jours. Les batteries alimentent tout, des montres aux voitures électriques et au stockage d'énergie solaire. On les trouve dans les satellites et les appareils électroménagers, les fusées et les drones. Batteries pour véhicules électriques: autonomie et km/L Les batteries ont d’importantes limitations, telles que la durée pendant laquelle elles sont chargées, la puissance qu'elles peuvent fournir à la demande et le nombre de cycles de recharge qu'elles peuvent maintenir. Examinons l'une des applications de batteries les plus connues, celles qui alimentent la gamme de véhicules électriques de Tesla, connus sous le nom de VÉ, et concentrons-nous sur l'autonomie et la façon dont elle se compare au km/L traditionnel des automobiles à essence. Le premier modèle de voiture de production de Tesla lors de son introduction, le Roadster, avait une autonomie de 320 km par charge. Quelques mois plus tard, avec des mises à jour logicielles et de nombreuses améliorations, l'EPA l'a évalué à 395 km sur une seule charge avec une équivalence de 51 km/L. Au total, 2450 Roadsters ont été vendus de 2008 à 2012. Le véhicule suivant, et la première voiture de série à production de masse lancée en juillet 2012, était la berline pleine grandeur le Model S avec des ventes totalisant plus de 120 000 voitures à ce jour. L'actuel Model S Long Range Plus a une autonomie confirmée par l’ EPA de 647 km et l’équivalent de 44 km/L. Le VUS Model X a suivi le Model S. Tesla a sérieusement entamé sa production fin 2015 avec une production totale à ce jour de plus de 75 000. La batterie de la version Long Range Plus a une autonomie selon l’EPA de 565 km avec un comparatif de 40 km/L. Ensuite vient le Model 3, son véhicule électrique le plus réussi de l'histoire avec plus de 350 000 voitures vendues depuis ses débuts en 2017. Il a une autonomie évaluée par l'EPA de 647 km avec un comparatif de 44 km/L. La batterie de 1.6 million de km On assiste présentement à une révolution. Tesla a annoncé une mise à niveau de la batterie qui signale le glas du moteur à combustion interne. Tesla a travaillé avec une société chinoise de batteries, CATL, pour créer et breveter une batterie pouvant durer près de 2 millions de km et permettre une durée de vie minimale de 16 ans. Comparez cela aux constructeurs automobiles traditionnels qui offrent des garanties couvrant 100 000 à 240 000 km pour une durée variant de 3 à 8 ans. CATL peut fournir la nouvelle batterie à d'autres fabricants de véhicules électriques, ce qui est typique d'Elon Musk qui, en 2014, a libéré tous les brevets Tesla disponibles. L'objectif d'Elon est de détourner le monde de l'utilisation des combustibles fossiles et de garder une longueur d'avance sur tout le monde en améliorant constamment ses VÉ. Pourquoi les véhicules à moteur à combustion interne sont-ils désormais obsolètes? L’élément le plus dispendieux d'un VÉ est la batterie. Pour que le prix d'un véhicule électrique soit comparable à ses concurrents non électriques, il fallait produire une batterie coûtant moins de 100 $ le kilowattheure. Nous avons maintenant atteint cette étape. Des batteries plus puissantes permettent aux véhicules électriques d'aller beaucoup plus loin avec une seule charge, et cette nouvelle batterie devrait initialement fournir aux véhicules électriques une autonomie moyenne de 645 à 805 km ou plus, éliminant les problèmes d’autonomie. Les batteries plus puissantes permettront également une recharge beaucoup plus rapide. Pour obtenir une recharge complète sur n'importe quelle batterie de VÉ, les premiers 50% se rechargent rapidement, tandis que la seconde moitié prend beaucoup plus de temps. Des batteries plus puissantes signifieront que les premiers 50% offriront une plus grande capacité de stockage. Les experts de l'industrie s'attendent à ce que la batterie de 1.6 million de km pourra ajouter jusqu'à 400 à 560 km d’autonomie en aussi peu que 10 minutes. Une auto conçue pour durer Les unités d'entrainement et les carrosseries de Tesla pour leurs modèles de série, tels que le Model 3, ont été conçues pour durer 1.6 million de kilomètres. Ajoutez cette nouvelle batterie et vous aurez la première auto véritablement multigénérationnelle, celle que vos petits-enfants pourront toujours conduire. Les véhicules électriques utilisent une fraction des pièces mobiles d'un véhicule à moteur à combustion interne, ce qui les rend plus fiables et plus durables. Les batteries de VÉ, par exemple, celles utilisées par le Model S ne durent actuellement que 1000 à 2000 cycles de recharge, ce qui représente environ 485 000 à 800 000 km. La nouvelle batterie de 1.6 million de km devrait pouvoir encore fournir plus de 90% de charge après 4 000 cycles. Le conducteur américain moyen enregistre 21 687 km annuellement. Cela représente environ 74 ans d'utilisation pour une batterie de VÉ pour atteindre 1.6 million de km. L'essentiel Notre bataille actuelle avec la COVID-19 a eu un effet secondaire positif, une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre. À elle seule, la Chine a enregistré une réduction de 25% des émissions de carbone et de 50% des émissions d'oxydes d'azote. Dans le monde, les émissions quotidiennes de carbone lors de la quarantaine ont chuté de 17% et pourraient entraîner une baisse annuelle des émissions de carbone pouvant atteindre 7%. C'est maintenant le moment charnière pour les véhicules électriques par rapport aux véhicules à moteur à combustion interne. La réduction spectaculaire des coûts de l'énergie solaire, éolienne et hydroélectrique combinée aux véhicules électriques à des prix égaux ou inférieurs aux automobiles à moteur à combustion interne devraient inciter la population à abandonner sa dépendance aux combustibles fossiles pour l'électrification et les transports à zéro émission. Les progrès technologiques continueront de faire baisser le coût des véhicules électriques, et l'énergie solaire / éolienne / hydraulique auront le même impact sur le coût de l'électricité. Changez votre auto-consommatrice d’essence pour un véhicule électrique avant qu’il ne soit trop tard car sa valeur pourrait s’effondrer plus rapidement que prévu. Source: bendbulletin EQ International
Contribution: André H. Martel
BMW affirme que sa nouvelle voiture électrique la M5 pourra rivaliser avec son concurrent Tesla2/6/2020
La BMW M5 entièrement électrique pourrait offrir une autonomie impressionnante, alimentant la course entre les deux entreprises.
BMW se dit prêt à affronter Tesla avec son prochain véhicule, une version toute électrique de la BMW M5. Ce nouveau VÉ pourrait offrir une plus longue autonomie entre les recharges de batterie, un élément critique pour les acheteurs potentiels de voitures électriques et un domaine où Tesla excelle déjà. L'autonomie a longtemps été le principal élément de comparaison entre les voitures électriques, et le champ de bataille sur lequel les véhicules électriques concurrencent. Vendredi dernier, le magazine Car a annoncé que l'entreprise travaillait sur un véhicule qui offrirait une autonomie maximale de 700 km. Cela briserait la barrière symbolique de 645 km, un chiffre que même Tesla n'a pas encore officiellement atteint selon les données connues. Un véhicule avec une telle autonomie pourrait voyager de San Francisco à Los Angeles sur une seule charge, et aurait encore suffisamment de jus pour rouler en ville. Cette rumeur confirme la course dans le secteur des véhicules électriques, alors que les constructeurs automobiles traditionnels poussent de plus en plus pour électrifier leurs gammes de produits. Audi a déclaré cette semaine qu'elle développait une voiture électrique très efficace dans le cadre de son projet "Artemis" qui devrait être disponible sur le marché en 2024. Volkswagen investira 30 milliards d'euros (33,4 milliards de dollars) dans la mobilité électrique d'ici 2023, ayant pour objectif de produire et de mettre sur la route un million de voitures électriques cette année-là, incluant les nouveaux arrivants comme la fourgonnette hippie ID Buzz . General Motors prévoit également investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques d'ici 2025. La M5 de BMW pourrait rejoindre le groupe croissant de rivaux de Tesla, qui ont déjà du mal à compétitionner avec la qualité des batteries que Tesla a développé pour ses modèles Ces rivaux sont impatients de défier le constructeur automobile exclusivement électrique, qui a vendu près d'un million de voitures et est devenu le deuxième constructeur automobile sur la planète. Il n'y a qu'un seul problème dans le plan de BMW: la nouvelle M5 ne devrait pas rouler avant 2024. Ce que nous savons sur la M5 semble intéressant. Elle sera entre autres équipée d’une batterie de 135 kilowattheures qui lui permettra d’offrir cette d'autonomie, alors que Tesla n'a pas encore livré de voitures avec une batterie supérieure à 100 kilowattheures. Elle pourra prendre en charge jusqu'à 350 kilowatts d’un chargeur de 400V, un potentiel plus élevé que les Superchargeurs Tesla qui peuvent recharger un Model 3 en seulement 15 minutes. Il prévoit subséquemment prendre en charge la norme 800V utilisée par des véhicules comme la Porsche Taycan. Selon l’organisme WLTP, cela permettra à ce nouveau véhicule d’offrir une autonomie maximale de 700 km. Cette évaluation diffère des critères acceptés par l'EPA (Environmental Protection Agency) généralement utilisés aux États-Unis. Steve Huntingford, rédacteur en chef de What Car, a déclaré à InsideEVs en août 2019 que l’évaluation WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicles Test) se base davantage sur le mode de conduite urbain (arrêt/départ) plus courant en Europe. Donc, selon l’évaluation WLTP le Model S obtient une autonomie 610 km, tandis que le Model 3 obtient 560 km. Les Model X et Y obtiennent tous deux 505 km. Au-delà de l’autonomie, la BMW M5 prévoit offrir des avantages intéressants. Elle vise une accélération de 0 à 100 km/h de 2,9 secondes. On vise une configuration à trois moteurs, avec deux moteurs de 250 kilowatts sur les roues arrière et un troisième moteur de 250 kilowatts à l'avant. La configuration présente des similitudes avec le prochain Cybertruck de Tesla, qui devrait être lancé fin 2021. Selon Inverse, la M5 pourrait offrir une concurrence intéressante dans un domaine où les rivaux de Tesla ont encore énormément de chemin à faire. Mais alors qu’une autonomie de 700 km est fort impressionnante, de son côté, Tesla prend déjà des mesures pour augmenter l'autonomie de ses modèles. La société travaille actuellement pour pousser sa berline Model S au- delà de la barre des 645 km . Elle prévoit également mettre sur le marché son Cybertruck dès l'année prochaine, qui assurera une une autonomie de plus de 800 km pour son modèle haut de gamme. Le Roadster, dont le lancement est prévu en 2022, pourrait également atteindre une autonomie de près de 1000 km par charge. Les progrès de la société face à l’autonomie pourraient être encore accélérés à la suite du dévoilement de ses nouvelles batteries plus tard cette année. Si l’on se base sur les présentes données, la M5 de BMW pourrait affronter Tesla aujourd’hui, mais pourra-t-elle affronter les Tesla de 2024? INVERSE
Contribution: André H. Martel
La taxation des véhicules hauts de gamme du segment des VÉ pourrait ralentir l'adoption et également le développement des VÉ, selon un expert
La Tesla Model S est actuellement proposée à un prix de 109 900 $ pour le modèle longue autonomie plus et de 135 090 $ pour le modèle de haute performance. Fichiers Stefan Wermuth / Bloomberg
Lors des élections fédérales de l'automne dernier, les libéraux de Justin Trudeau ont promis d'introduire une taxe de 10% sur les voitures de luxe, les bateaux et les avions de plus de 100 000 $, une décision des libéraux pour faire en sorte que les canadiens les plus riches participent un peu plus à l’économie.
Alors que la proposition a soulevé la colère des concessionnaires de luxe à travers le pays, certains observateurs craignent également qu'elle pourrait également avoir un impact négatif involontaire sur le marché naissant des véhicules électriques. "Ce qui est inquiétant, c'est qu'ils appliquent cette taxe sur les véhicules électriques", a déclaré Rebekah Young, directrice des finances de la Banque Scotia, qui a corédigé le rapport « Scotiabank Luxury Auto Sales in Canada » en novembre dernier. Un certain nombre de modèles populaires de véhicules électriques, dont plusieurs Teslas, dépassent le seuil de 100 000 $ proposé par les libéraux. La Tesla Model S est actuellement proposée à un prix de 109 900 $ pour le modèle longue autonomie plus et de 135 090 $ pour le modèle haute performance, tandis que la Tesla Roadster coûte 257 000 $. Plusieurs autres Teslas peuvent aller de 72 390 $ à 142 090 $. D'autres fabricants de véhicules de luxe, comme Porsche, ont également produit des versions électriques avec des étiquettes de prix élevées. La Porsche Taycan 4S coûte 131 360 $ tandis que le nouveau modèle Taycan Turbo coûte 218 360 $. Selon Young, taxer le niveau supérieur du segment des véhicules électriques pourrait ralentir l'adoption et également le développement des véhicules électriques, car les investissements dans la technologie haut de gamme finissent par diminuer la courbe des coûts et en faire des véhicules grand public.
Une employée du constructeur automobile allemand de luxe Porsche AG travaille sur une Porsche Taycan. Thomas Kienzle / AFP via Getty Images
"Nous avons vraiment besoin d’incitatifs et nous devons également réduire les coûts pour susciter la demande, ", a déclaré Young. «Les innovations des VÉ de luxe sont absolument nécessaires pour développer le marché. Cette taxe punitive pourrait être néfaste pour le marché des VÉ. Il faut donc être très prudents. »
Young a noté que cette mesure pourrait avoir une incidence autant sur les concessionnaires que sur les constructeurs automobiles. Parmi les effets potentiels, les consommateurs pourraient décider de réorienter leurs achats à l'extérieur du Canada, ou encore on pourrait voir les fabricants diminuer les prix de vente juste en dessous du niveau de la taxe. "Il serait possible que beaucoup de voitures de luxe coûtent 99 999 $", a déclaré Young. La proposition libérale, qui n'a pas encore été inscrite dans la loi, n'est pas une première pour un gouvernement canadien qui avait déjà introduit une taxe de luxe. En 2018, le gouvernement néo-démocrate de la Colombie-Britannique a présenté un projet de loi qui doublait la surtaxe sur les voitures de luxe. En Colombie-Britannique, la taxe totale pour l'achat d'un véhicule de luxe entre 125 000 $ et 149 000 $ est de 15%. Pour les voitures de luxe dont le prix dépasse 150 000 $, la taxe totale est de 25%, ce qui signifie qu'un passionné de voitures de luxe cherchant à acheter sa voiture préférée pour 200 000 $ devra payer 50 000 $ en taxes. Young a cependant déclaré qu'il était difficile de démêler l'impact spécifique de la taxe de la Colombie-Britannique alors que le marché du logement était également en correction, faisant également pression sur les achats de luxe. Elle a noté que l'Australie a également imposé une taxe de luxe, ce qui a créé un point d'achoppement dans les négociations commerciales avec l'Europe. «Les Européens croient que le but de cette taxe est essentiellement de créer une barrière commerciale. Ils estiment que cette taxe consiste en une barrière artificielle injuste créée par le gouvernement australien pour nuire aux producteurs européens considérant entre autres que l'Allemagne produit un bon segment d'automobiles de luxe. Non seulement d'un point de vue fiscal, mais d'un point de vue commercial, ce type de mesure n'est certainement pas la meilleure pratique », a déclaré Young. Deux constructeurs automobiles ainsi que des sous-traitants de l'industrie ont déclaré au Financial Post s’être opposés à la taxe sur les voitures de luxe, mais n'ont pas mentionné spécifiquement les véhicules électriques. «BMW Group Canada ainsi que l'association industrielle « Global Automakers of Canada » et l'Association canadienne des concessionnaires d'automobiles sont inquiets face à la proposition de la taxe de luxe, ils craignent les impacts sur les revenus du gouvernement, sur les relations commerciales et sur les investissements et innovations dans l'industrie», a déclaré Marc Belcourt, directeur des communications chez BMW Group Canada. «Les concessionnaires automobiles au Canada sont des petites et moyennes entreprises qui font des investissements locaux importants et créent des emplois pour la classe moyenne. Cette taxe pourrait avoir un impact négatif sur ces contributions économiques. » Le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau, n'a pas répondu à une demande de commentaires. Financial Post
Contribution: André H. Martel
Tesla a annoncé vendredi dernier avoir livré environ 367 500 véhicules dans le monde en 2019 respectant ses prévisions pour l'année qui étaient de 360 000 véhicules et dépassant ce que les analystes de Wall Street avaient anticipé plus tôt dans la semaine.
Cependant, cela peut soutenir la performance financière de l'entreprise à court terme grâce à des livraisons en hausse d'environ 50% par rapport à 2018 alors que l’industrie connaissait un ralentissement. Cependant, pour assurer sa croissance à plus long terme, le fait marquant en 2020 pour Tesla est le fait que la compagnie soit devenue un manufacturier véritablement mondial.
Tesla a confirmé avoir livré lundi ses 15 premières berlines Tesla Model 3 fabriquées en Chine aux employés de Tesla. Selon Reuters, le Model 3 commencera à être expédié aux clients à plus grande échelle à compter de mardi le 7 janvier; et en raison de nouvelles subventions chinoises s'appliquant au Model 3, Tesla a réduit le prix de base en Chine à l'équivalent de 42 900 USD (299 050 yuans). L'usine de Shanghai, appelée la Gigafactory 3, a un objectif de production de 250 000 véhicules par an avec des plans pour augmenter jusqu'à 500 000 et Tesla a déclaré dans son communiqué de vendredi qu'elle avait déjà atteint une production de 1000 véhicules par semaine. La Gigafactory 3 est l'une des premières usines d'assemblage automobile en Chine à être détenue et exploitée par un constructeur automobile basé dans un autre pays. À ce jour, toutes les autres usines en Chine affiliées à des constructeurs étrangers ont mis en place des coentreprises avec des constructeurs locaux.
Tesla commence la livraison des berlines Model 3 de fabrication chinoise le 30 décembre 2019
Tesla planifie produire rapidement des batteries ainsi que des véhicules à l'usine de Shanghai, et a confirmé que l'usine construira les Model 3 et Model Y .
L'Europe fait également partie du plan de développement d’une usine, possiblement au début de 2021. En novembre dernier, le PDG de Tesla, Elon Musk, a annoncé que Tesla avait choisi Berlin, en Allemagne, comme site pour sa prochaine usine, appelée la Gigafactory 4. Cette usine construirait des batteries, des groupes motopropulseurs et des véhicules, à commencer par le Model Y et probablement le Model 3. Tout comme l'usine chinoise aidera à stabiliser les affaires lors d'une éventuelle guerre commerciale avec la Chine, l'usine européenne aidera Tesla dans les négociations tarifaires et commerciales avec l'Union Européenne, à un moment où il y a des pressions pour maintenir les ressources d'ingénierie et de fabrication en Allemagne . Alors que le Cybertruck devrait bientôt être en production et que les nouveaux Roadster et Semi approchent de leur forme finale, incluant également la montée en puissance du Model Y, cette nouvelle année devrait être chargée pour l'entreprise, à l'échelle mondiale. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Il existe de nombreux préjugés sur les véhicules électriques, mais l'argument selon lequel les véhicules électriques polluent davantage que leurs homologues à moteur à combustion interne est sans contredit le plus important. Bien que le PDG de Tesla, Elon Musk, et d’autres experts tels que Bloomberg NEF aient constamment tenté de démystifier ce sujet , le mythe demeure incroyablement persistant.
Une étude récente de Auke Hoekstra, expert en mobilité électrique, a conclu que les véhicules électriques ont en réalité le potentiel d'être beaucoup plus propres que prévu, d'autant plus que la fabrication de batteries et le réseau électrique se transforment rapidement. Alors que la fabrication de batteries atteint de nouveaux niveaux d’efficacité on constate de plus que l’énergie utilisée pour générer cette production se fait à partir de sources d’énergies renouvelables. Les conséquences de ces améliorations seront que les émissions de gaz à effet de serre des voitures électriques telles que la Tesla Model 3 verront une réduction spectaculaire d’émissions de CO2.
Les conclusions de Hoekstra et al sont en désaccord total avec les auteurs de l'étude, Christoph Buchal, Hans-Dieter Karl et Hans-Werner Sinn qui affirmaient que la Tesla Model 3 polluerait plus qu'une Mercedes-Benz C 220 jours à cause des émissions de gaz nécessaires pour la production des batteries de la voiture électrique. Selon Hoekstra, cette conclusion comporte plusieurs erreurs majeures. D'une part, des chercheurs tels que Buchal et al. ont tendance à surestimer les émissions produites lors du processus de fabrication des batteries. Hoekstra a noté qu'environ 65 kg d'émissions de gaz à effet de serre sont émis pour chaque kWh de batterie produit, ce qui inclut l' extraction et le raffinage des matières premières et la production des cellules de batterie elles-mêmes. L'étude de Buchal estime que le Model 3 émet entre 145 et 195 kg / kWh pour la production de ses batteries, ce qui ne tient pas compte des nouveaux produits chimiques que l’on utilise pour cette production ni des améliorations apportées au processus de fabrication des cellules. La durée de vie des batteries est également largement sous-estimée dans des études selon lesquelles les véhicules électriques pollueraient davantage, ou un peu moins que les voitures à essence. Dans le cas de Buchal, par exemple, les scientifiques ont estimé que les batteries du Model 3 ne dureraient que 150 000 km avant d'être remplacées. Il s'agit d'une erreur, car on estime que les batteries de la génération actuelle durent au moins 1 500 à 3 000 cycles avant de perdre 20% de leur capacité. Pour un véhicule comme un Tesla Model 3 à traction intégrale, dont l'autonomie est de 500 km, la voiture devrait parcourir environ 747 000 km pour un minimum de 1 500 cycles avant de devoir remplacer la batterie. Et même après cela, les piles sont recyclées et non mises au rancart, comme le note Elon Musk. L’erreur la plus notable parmi les critiques des véhicules électriques est peut-être que beaucoup ne tiennent pas compte du fait que l’électricité elle-même devient plus verte grâce à l’adoption de solutions d’énergie renouvelable. L’industrie du véhicule électrique est toujours alimentée dans certaines régions du monde à partir du charbon, mais ce ne sera pas toujours le cas. Si l’industrie du véhicule électrique était alimentée par des sources d'énergie renouvelables, Hoekstra estime que la valeur des émissions des VÉ chuterait par un facteur de 10 et ce calcul est basé sur la technologie actuelle qui elle aussi évolue rapidement. La lutte pour la forme de propulsion privilégiée du futur continuera à se faire entre les moteurs électriques et les moteurs à combustion interne. Cependant, il est essentiel de noter que le moteur à combustion interne est une technologie qui a probablement atteint son apogée. Les voitures électriques, par contre, débutent leur développement. L’Arrivée du Model 3 et l'avènement de véhicules comme le nouveau Tesla Roadster, le pick-up Rivian R1T ou même la Porsche Taycan pourraient finalement confirmer l’avènement de la nouvelle génération électrifié, source privilégiée de propulsion pour le futur. Teslarati
Contribution: André H. Martel
La compagnie chinoise BYD est en tête de la production mondiale de véhicules électriques pour la troisième année consécutive; BYD lance ses camions et fourgonnettes électriques rechargeables en Europe; Tesla construit l’entrepôt des entrepôts pour ses pièces d’équipement; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Besoin de 10 Gigafactory en 2025; La nouvelle Tesla Roadster… la voiture fusée ?; Un avion électrique prend feu : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
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