Pionnière de l’électrification des transports, la Nissan garde aussi sa position de tête en termes de ventes mondiales : elle est la première à dépasser 400 000 ventes.
Lancée en 2010, la LEAF est considérée comme le premier véhicule électrique grand public au monde. Dès son lancement, Nissan s'est engagé à devenir un leader mondial dans la production et la promotion de véhicules zéro émission.
Selon Nissan, les propriétaires de LEAF ont conduit leurs voitures plus de 10 milliards de kilomètres au total. Le nombre de véhicules LEAF vendus depuis 2010 éviterait la combustion de 3,8 millions de barils de pétrole par an.
Quelques générations de modèles plus tard, la LEAF demeure l’icône de la voiture électrique grand public. Elle est disponible sur plus de 50 marchés à travers le monde. L’année dernière, c’était le modèle de VÉ le plus vendu en Europe et bien sûr au Québec.
Nissan entend bien conserver son leadership dans ce domaine. Avec sa nouvelle LEAF PLUS, le constructeur japonais élargi son offre pour compétitionner avec les VÉs à plus grande autonomie (autour de 400 km).
Cette année, la LEAF étend aussi sa distribution mondiale en étant disponible sur six nouveaux marchés en Amérique latine dès le premier semestre, et sur sept autres en Asie et en Océanie d'ici la fin de l'année. Félicitations Nissan, et longue vie à la LEAF !
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Il n’y a pas qu’au Québec que les ventes de voitures électriques sont en progression presque exponentielle. En fait, l’intérêt pour la voiture électrique grandit dans des proportions semblables dans le reste du Canada pro-VÉ. Voici les statistiques dévoilées par Mobilité Électrique Canada, qui démontrent encore l’urgente nécessité de subventionner le VÉ pour lancer la transition vers le transport décarbonisé.
Nos statistiques, basées sur les chiffres de la SAAQ, ont révélé que l’année 2018 est une année record au Québec, avec une progression annuelle de 80% du nombre de VÉS. Les chiffres révélés par Mobilité Électrique Canada (MÉC) pour l’ensemble du pays sont tout aussi impressionnants : le nombre de VÉS a bondi de 90% d’un océan à l’autre !
Selon MÉC, les records établis en 2017 ont tout simplement été pulvérisés. En une seule année, le Canada a vu son nombre de véhicules électriques presque doubler pour atteindre 93 091. À ce rythme, nous franchirons le cap des 100 000 VÉS au Canada avant d’avoir atteint la mi-2019 !!!
Les ventes de VÉ en Colombie-Britannique (+154 %), au Québec (+128 %) et en Ontario (+109 %) ont toutes plus que doublé au cours de l’année. Pour la Colombie-Britannique et le Québec, il s’agit même d’un bond impressionnant puisque les deux provinces avaient affiché une croissance respective de 56 % et 58 % entre 2016 et 2017.
Soulignons que l’Ontario a connu un léger ralentissement, alors qu’elle avait enregistré une croissance de 137 % en 2017. La fin du programme d’incitatifs financiers en juillet n’est sûrement pas étrangère à ce recul puisque le dernier trimestre de 2018 est le seul à avoir affiché une légère baisse (-15 %) par rapport à 2017. Le plus spectaculaire, c’est qu’on commence à sortir d’un marché de niche réservé aux adopteurs précoces (les fameux «early adopters») : la portion électrique des ventes de nouvelles voitures s’élève maintenant à 7,6 % ! (Les détracteurs du VÉ mettront en valeur sur le maigre 2,2 % du total des ventes de véhicules passagers vendus au pays… mais ce chiffre n’a aucune signification réelle puisqu’il n’y a pratiquement pas d’offre de VUS électrique ou de camion électrique VÉ pour le moment. Les VUS et camions électriques arriveront sur le marché autour de 2020-2021.)
Concentration des ventes dans 3 provinces, besoin prouvé de subvention à l’achat
Il faut souligner que cette montée spectaculaire du VÉ reste cantonnée à seulement 3 provinces… celles qui offrent (ou offraient en 2018) des subventions à l’achat. Quant aux autres provinces, certaines affichent des hausses de ventes impressionnantes (par exemple +600% à l’Île du prince Édouard, voir tableau plus haut), mais ce sont des chiffres qui ne font que souligner leur retard grandissant. 600% ne sont pas très spectaculaires lorsqu’il s’agit en fait de passer de 2 à 14 VÉS (en comparaison avec les 38 737 du Québec) !
Les chiffres dévoilés par MÉC prouvent encore, hors de tout doute, que la subvention à l’achat est toujours nécessaire pour assurer la transition vers la voiture électrique. Le ralentissement Ontario fait la même démonstration.
Statistiques SAAQ-AVÉQ sur l'électromobilité au Québec en date du 31 décembre 2018 [Infographie]13/2/2019
L'AVEQ vous présente son portrait trimestriel de l'électromobilité au Québec ainsi qu'un bilan de l’année entière basé sur les données d'enregistrement de véhicules électriques (VÉ) de la SAAQ en date du 31 décembre 2018.
Voici les données d’immatriculation au 31 décembre 2018 :
Le nombre total de VÉ enregistrés au Québec a progressé de plus de 11% sur le trimestre, ce qui correspond à un ajout net de 4005 VÉ en trois mois, un peu moins que dans les trimestres précédents, mais qui se compare avantageusement à l’ajout de 2384 VÉ durant la période correspondante l’an dernier. Sur l'ensemble de l'année, le nombre total de VÉ circulant sur les routes du Québec a augmenté de 17363, ce qui correspond à une croissance annuelle de 80%. Enfin, cela signifie que 44% de l’ensemble des VÉ actuellement enregistrés l’ont été en 2018. Cette croissance exceptionnelle du nombre de VÉ se traduit par une moyenne de plus 1335 VÉ supplémentaires par mois au 4e trimestre, soit 45 par jour, et de 1447 par mois en moyenne sur l’année entière, soit environ 48 VÉ qui s'ajoutent par jour. La progression continue à surpasser le rythme de croissance exponentielle attendue pour approcher 100 000 VÉ à la fin de 2020 tel qu'on peut le voir sur la figure suivante. C’est une bien bonne nouvelle en regard de l’objectif québécois et pour le climat. Cela dit, le rythme ne doit pas trop se relâcher dans les deux prochaines années pour y arriver. Le tableau suivant présente en détails le nombre de véhicules enregistrés par modèle, le pourcentage que cela représente dans la flotte québécoise ainsi que leur progression au classement pour les 15 modèles les plus populaires :
La Chevrolet Volt maintient depuis toujours sa place de leader, mais son poids relatif dans la flotte québécoise poursuit sa descente, étant maintenant à 26.9%. Cela dit, l’arrivée de la version 2019 permet de connaître un bon trimestre avec un ajout de 587 Volt sur nos routes. Cela permet du même coup de franchir le cap symbolique des 10 000 Volt enregistrés au Québec! Malheureusement, GM ayant annoncé la fin de ce modèle pour le printemps, il faudra se résigner à voir cette position de leader continuer à s’effriter.
Il faudra voir si la Nissan LEAF saura saisir la balle au bond avec sa nouvelle déclinaison Plus au printemps, une version à plus grande autonomie fortement attendue. Pour le moment, la LEAF connaît un sérieux ralentissement de ses ventes au dernier trimestre après un début d’année 2018 exceptionnelle. Ainsi, après une croissance des enregistrements de presque 2000 voitures sur les 9 premiers mois de l’année, le 4e trimestre a vu une progression de 91 voitures! Dans ce contexte, sa part de marché diminue à nouveau. Après nos deux leaders historiques, il continue à y avoir une chaude lutte. La Chevrolet Bolt repasse légèrement devant la Toyota Prius Prime (en comptant les quelques plug-in de première génération) pour le 3e rang grâce à une croissance deux fois plus grande que l’ensemble des VÉ enregistrés sur le trimestre. Ces deux modèles voient ainsi leur part de la flotte augmenter encore. Le Mitsubishi Outlander PHEV, qui vient compléter le top 5, n’est pas parvenu à maintenir son rythme de croissance en fin d’année, ce qui l’a empêché de s’approcher davantage du podium. Cela semble toutefois simplement une question de temps. Ce VUS hybride rechargeable est parvenu en un an à représenter plus de 6% de la flotte de VÉ de la province. Répétons tout à son honneur qu’il s’agit de l’entrée en matière la plus spectaculaire de la courte histoire des VÉ au Québec. La Tesla Model S qui se retrouve désormais au sixième rang vit un phénomène bien différent. Pour la première fois on en compte moins sur nos routes qu’à la fin du trimestre précédent. Serait-ce l’effet du Model 3 qui se fait sentir? Parlant de celui-ci, il suit les traces du Outlander PHEV avec une entrée en scène tout aussi spectaculaire, surtout considérant son prix de vente. En effet, en tout juste 7 mois, il y a en a déjà presque 1600 sur nos routes, dont plus de la moitié se sont justement ajoutés durant le dernier trimestre de 2018. C’est donc dire que 4.1% de VÉ au Québec sont des Model 3. Alors que les modèles Energi de Ford s’échangent de place, la C-Max étant discontinuée, on voit la Hyundai IONIQ et la Volkswagen e-Golf poursuivre avec un bon rythme de vente. Ils atteindront vraisemblablement le top 10 au prochain trimestre. De plus, tel qu’anticipé, la version hybride rechargeable de la IONIQ (appelée la IONIQ Électrique plus) fait son apparition dans ce top 15, délogeant ainsi la smart ED. Enfin, on constate que le top 15 des enregistrements de VÉ au Québec comporte 6 hybrides rechargeables versus 9 modèles entièrement électriques, et ce même s’il y a bien plus de modèles différents en hybride rechargeable dans l’offre actuelle. Les graphiques interactifs suivants illustrent la progression de l’ensemble des VÉ sur nos routes. Amusez-vous à faire vos propres comparaisons et analyses sur vos modèles préférés! Progression des différents modèles de Véhicule ÉlectriqueDepuis août 2014 Depuis leur arrivée sur le marché québécois
Pour faire le bilan annuel, rien de mieux que ce tableau qui présente les champions de 2018, avec les 15 modèles qui ont vu le plus d’enregistrement pour la seule année 2018 et non pas le cumulatif historique. On constate que dans l’absolu, ça demeure la Chevrolet Volt qui a connu la plus grande progression encore cette année, devançant à peine le nouveau Outlander PHEV de Mitsubishi. N’eut été du dernier trimestre, c’est pourtant la Nissan LEAF qui semblait parti pour dominer l’année, mais elle finit 3e. La Prius Prime parvient à résister au Model 3 de Tesla, simplement parce que cette dernière n’est arrivée qu’au printemps. Est-ce que 2019 permettra de couronner la plus récente Tesla? La Chevrolet Bolt est le seul autre modèle à avoir vu une progression au-delà de 1000 en 2018. Il faudra voir si on fait mieux que 6 modèles en 2019. Enfin, un peu à l’image du classement cumulatif, ce classement 2018 comprend 7 hybrides rechargeables et 8 modèles tout-électriques. En combinant tous les chiffres, on constate que la part des véhicules 100% électriques versus les hybrides rechargeables poursuit sa montée, s’établissant maintenant à 47%. C’est peut-être le début d’une lente tendance. En plus de connaître le nombre de VÉ au Québec, il est intéressant de savoir où ils se trouvent. Voici, sans plus tarder, la compétition amicale de la progression de l'électrification dans les différentes régions et villes du Québec, où tout le monde peut gagner selon la façon de regarder les données : Distribution géographique des Véhicules Électriques au Québec: Pourcentage de la flotte* Nombre par 10 000 habitants Nombre
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L’hydrogène commence à apparaître au Québec, Le Circuit Électrique densifie son réseau de bornes de recharge rapide, la SOUL et NIRO 2020 en version électrique feront un malheur, la transition vers l’électrification des transports d’accentue dans le monde avec 5 millions de VÉ, Add Énergie investie afin de supporter sa croissance, Téo Taxi ferme ses portes. En entrevue : des entreprises qui ont installé des bornes de recharge pour leurs employés. Les événements et conférences à venir dans les prochaines semaines
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L’année 2018 aura vu une nouvelle explosion du nombre de véhicules électriques sur les routes du Québec selon la SAAQ. En attendant de voir notre tableau complet, voici les chiffres révélés par Radio-Canada.
Selon les données de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) rapportées par Radio-Canada, le nombre de véhicules électriques et hybrides immatriculés au Québec a presque doublé au cours de l’année 2018. Au 31 décembre, on en comptait 39 396, contre 22 062 un an plus tôt.
La spectaculaire progression du VÉ est bien illustrée par le graphique ci-contre (à partir des chiffres de l’article de Radio-Canada et des données historiques de l’AVÉQ).
La spectaculaire progression du VÉ est bien illustrée par le graphique ci-contre (à partir des chiffres de l’article de Radio-Canada et des données historiques de l’AVÉQ).
Le phénomène semble s’étendre à toutes les régions du Québec selon les chiffres obtenus par le journaliste Denis Leduc. Dans l’article, le chroniqueur spécialisé Daniel Breton fait même remarquer que la baisse du prix des carburants ne semble pas avoir eu d’effet sur l’engouement des acheteurs.
Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter l’article de Radio-Canada.
Nous publierons très bientôt notre tableau d’analyse périodique tant attendu… restez à l’écoute !
Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter l’article de Radio-Canada.
Nous publierons très bientôt notre tableau d’analyse périodique tant attendu… restez à l’écoute !
Selon les statistiques agrégées par ZEV Alliance, la transition électrique continue de s’accélérer autour du globe. Les ventes de VÉ atteignent de nouveaux records en 2018 avec plus de 2 millions d’unités, une augmentation de 70% par rapport à 2017 !
Selon ZEV Alliance, il y aurait maintenant plus de 5 millions de véhicules légers branchables sur les routes, à travers le monde. La Chine domine toujours cette progression spectaculaire, mais le reste du monde n’est pas en reste comme l’illustre bien le graphique ci-dessus.
Fait intéressant : aux États-Unis, la révolution électrique est largement dominée par Tesla. La Model 3 est responsable de la plus grande partie de la progression des ventes de véhicules électriques. C’est d’autant plus spectaculaire que la Model 3 gruge de façon évidente les parts de marché électriques des autres constructeurs, qui peinent à s’adapter.
On peut s’attendre à une année 2019 encore plus spectaculaire avec l’arrivée sur le marché des modèles de plus de 60 kWh.
Si les constructeurs suivent l'exemple de Tesla et livrent la marchandise, l’année 2019 sera indubitablement électrique… et ce n’est rien comparé à l’horizon 2020-2021 où on nous promet de partout une explosion du nombre de modèles disponibles ! Ceux qui investissent encore dans la voiture à essence s’en mordront les doigts !
- Nissan LEAF e+
- Hyundai Kona EV
- Kia Soul EV 2020
- Kia Niro EV 2020
Si les constructeurs suivent l'exemple de Tesla et livrent la marchandise, l’année 2019 sera indubitablement électrique… et ce n’est rien comparé à l’horizon 2020-2021 où on nous promet de partout une explosion du nombre de modèles disponibles ! Ceux qui investissent encore dans la voiture à essence s’en mordront les doigts !
Au 30 novembre 2018, on comptait plus de 38,000 VÉ enregistrés au Québec, contre 21,500 à pareille date l'an dernier, une augmentation de 77% des ventes au Québec.
C'est dire que nous avons ajouté 16,500 VÉ de novembre 2017 à novembre 2018, plus que les ventes totales des premières années. Lorsqu'on parle de ventes exponentielles dans la province, et d'un engouement indéniable, c'est sur ces statistiques que nous nous basons. Selon nos estimations, à la fin de l'année 2019 le parc automobile électrifié devrait atteindre près de 70,000 VÉ.
Dès la mi-janvier, notre analyse exhaustive de l'année 2018 sera publiée afin d'analyser le marché des véhicules électriques au Québec et vous faire part de nos prévisions pour 2019 qui s'annonce d'ores et déjà une année cruciale pour les ventes VÉ avec une arrivée significative de véhicules de 2e génération qui sauront mieux répondre aux désirs des consommateurs.
C'est dire que nous avons ajouté 16,500 VÉ de novembre 2017 à novembre 2018, plus que les ventes totales des premières années. Lorsqu'on parle de ventes exponentielles dans la province, et d'un engouement indéniable, c'est sur ces statistiques que nous nous basons. Selon nos estimations, à la fin de l'année 2019 le parc automobile électrifié devrait atteindre près de 70,000 VÉ.
Dès la mi-janvier, notre analyse exhaustive de l'année 2018 sera publiée afin d'analyser le marché des véhicules électriques au Québec et vous faire part de nos prévisions pour 2019 qui s'annonce d'ores et déjà une année cruciale pour les ventes VÉ avec une arrivée significative de véhicules de 2e génération qui sauront mieux répondre aux désirs des consommateurs.
Nombre de véhicules électriques immatriculés au 30 novembre 2018 = 38 080
Véhicules entièrement électriques + véhicules basse vitesse + véhicules électriques à cellule à hydrogène = 17 828
Véhicules hybrides rechargeables = 20 252
Nombre de motos électriques (MÉ) et motocyclettes à vitesse limitée électriques (MVLÉ) = 217
Nombre de véhicules hybrides conventionnels (VH) = 50 300
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Récemment, certains articles ont remis en question l’intérêt pour les consommateurs de faire la transition vers les voitures électriques pour des raisons écologiques et de santé, ceux-ci allant même jusqu’à affirmer que les voitures électriques pouvaient s’avérer plus polluantes que les voitures à essence.
Or, c’est faux. |
Considérant l’importance des enjeux, nous désirons remettre le tout en perspective.
Quel que soit le mode de transport terrestre que nous utilisons, qu’il soit électrique, à essence, individuel ou collectif, moins nous roulons, moins nous polluons. Se passer d’une voiture est bien évidemment l’idéal. Mais pour les gens qui ont réellement besoin d’une voiture, mieux vaut que celle-ci soit électrique.
Climat : La crise climatique est l’une des principales raisons pour lesquelles la voiture électrique constitue un choix avantageux. En effet, la première source d’émissions de GES du Québec, de l’Ontario et des États-Unis est maintenant le secteur des transports. Au Québec, celui-ci représentait 43 % des émissions totales de GES en 2016. Pendant que les émissions de GES des autres secteurs (industriel, commercial, des déchets, de l’agriculture, etc.) stagnaient ou diminuaient, les GES des transports routiers québécois augmentaient de 52,3 % entre 1990 et 2016. Or le Québec vise une diminution de nos émissions de GES de 20 % d’ici 2020 et de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à celles de 1990.
Durant son cycle de vie complet, les émissions de GES d’une voiture électrique seront environ 65% plus basses sur 150 000 km et 80% plus basses sur 300 000 km au Québec. Dans les régions où la production d’électricité est moins propre, cette différence est moindre, mais n’en demeure pas moins réelle comme le confirme le Département américain de l’Énergie qui conclut qu’il est préférable de se déplacer en voiture partiellement ou entièrement électrique qu’en voiture équivalente à essence … dans 50 états sur 50.
Électricité VS pétrole
La production d’électricité ne cesse de se « verdir » en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Si au Québec, nous en sommes déjà à 99% d’électricité renouvelable, les émissions de GES de la production d’électricité ont diminué de 54% dans l’état de New York et de 87% en Ontario entre 1990 et 2015. En Alberta, le gouvernement prévoit que toutes leurs centrales au charbon seront fermées d’ici 2030.
À contrario, la production pétrolière devient de plus en plus sale. En 2018, près du 2/3 de la production pétrolière canadienne provenait des sables bitumineux. Aux États-Unis, le pétrole de schiste représentait 51% de la production totale de pétrole en 2015. Or, ces 2 types de pétrole émettent beaucoup plus de GES et de pollution atmosphérique que le pétrole conventionnel… et leur production est en constante augmentation.
En 2017, près de 80% du pétrole consommé au Québec venait des États-Unis et du Canada… ce qui se traduit par une part croissante de pétrole non conventionnel dans nos voitures à essence.
Pollution atmosphérique et santé : Du point de vue de la santé, une analyse environnementale de l’un et l’autre mode (essence vs électrique) doit tenir compte de la toxicité humaine et des coûts de santé dus aux polluants émis par les véhicules fossiles. On devrait considérer dans une analyse exhaustive du cycle de vie les coûts et impacts du véhicule fossile dans une partie importante des 36 milliards de dollars en soins de santé et invalidité au Canada dus à la pollution atmosphérique, laquelle vient majoritairement du transport routier,… sans oublier les 21 000 mortalités prématurées annuelles.
Dans les méfaits d’un milieu pollué, particulièrement près des voies routières denses, on relève troubles d’apprentissage et asthme chez les enfants; fibrose pulmonaire, cancer et maladie cardiaque chez les boomers et démence accélérée chez les ainés.
Partout où la pollution atmosphérique a diminué, on a invariablement mesuré une baisse de maladies et de mortalités prématurées. Pour ceux qui ne peuvent se départir d’un véhicule, mieux vaut que celui-ci soit électrique pour cesser de respirer du smog.
« Métaux rares » : On retrouve des métaux dits « rares » dans l’industrie pétrolière, les systèmes antipollution des voitures à essence, de nombreux petits moteurs et appareils électroniques tels que des lève-glaces, des cellulaires, des ordinateurs et des téléviseurs. Certains moteurs de certains modèles de véhicules électriques en utilisent, mais pas tous. Fait à noter, il n’y a pas de métaux rares dans les batteries de voitures électriques.
Cycle de vie et recyclage… des batteries: Les batteries de voitures électriques sont conçues pour durer très longtemps (200 000 à 500 000 km, selon les technologies) et peuvent être ensuite utilisées comme batteries stationnaires en 2evie. Pour sa 3evie (le recyclage) les choses évoluent rapidement. Prenons pour exemple le consortium composé d’entreprises québécoises et d’Hydro-Québec qui pourra recycler jusqu’à 99% des composantes de la batterie, dont le lithium, le cobalt et le graphite. Cette longue espérance de vie couplée à son recyclage signifie que l’utilisation de ressources minérales ainsi que l’empreinte écologique de la batterie sera beaucoup moindre qu’on l’aurait cru il y a à peine 5 ans. Quant à l’utilisation de métaux controversés tels que le cobalt, celle-ci est en constante diminution et devrait bientôt être à peu près éliminée.
Économie
En 2016, le déficit commercial du Québec était de 6,4 milliards… pendant que nos importations d’hydrocarbures s’élevaient à 7,5 milliards. Ainsi, plus nous diminuerons nos importations d’hydrocarbures pour les remplacer par l’utilisation de notre électricité renouvelable, mieux se portera l’économie du Québec.
Une partie de la solution
Nous ne prétendons pas que la voiture électrique est parfaite ou qu’elle représente LA solution. Cela dit, elle demeure une des solutions incontournables pour diminuer notre empreinte écologique ET améliorer notre santé, en combinaison avec une réelle priorisation du transport collectif (qui sera de plus en plus électrique), du transport actif, du duo covoiturage/auto partage (qui peut très bien être électrique)… et du télétravail.
Il ne faut donc pas opposer la transition vers les véhicules électriques aux autres solutions en matière de mobilité durable.
Il faut plutôt les additionner et les combiner intelligemment.
Quel que soit le mode de transport terrestre que nous utilisons, qu’il soit électrique, à essence, individuel ou collectif, moins nous roulons, moins nous polluons. Se passer d’une voiture est bien évidemment l’idéal. Mais pour les gens qui ont réellement besoin d’une voiture, mieux vaut que celle-ci soit électrique.
Climat : La crise climatique est l’une des principales raisons pour lesquelles la voiture électrique constitue un choix avantageux. En effet, la première source d’émissions de GES du Québec, de l’Ontario et des États-Unis est maintenant le secteur des transports. Au Québec, celui-ci représentait 43 % des émissions totales de GES en 2016. Pendant que les émissions de GES des autres secteurs (industriel, commercial, des déchets, de l’agriculture, etc.) stagnaient ou diminuaient, les GES des transports routiers québécois augmentaient de 52,3 % entre 1990 et 2016. Or le Québec vise une diminution de nos émissions de GES de 20 % d’ici 2020 et de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à celles de 1990.
Durant son cycle de vie complet, les émissions de GES d’une voiture électrique seront environ 65% plus basses sur 150 000 km et 80% plus basses sur 300 000 km au Québec. Dans les régions où la production d’électricité est moins propre, cette différence est moindre, mais n’en demeure pas moins réelle comme le confirme le Département américain de l’Énergie qui conclut qu’il est préférable de se déplacer en voiture partiellement ou entièrement électrique qu’en voiture équivalente à essence … dans 50 états sur 50.
Électricité VS pétrole
La production d’électricité ne cesse de se « verdir » en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Si au Québec, nous en sommes déjà à 99% d’électricité renouvelable, les émissions de GES de la production d’électricité ont diminué de 54% dans l’état de New York et de 87% en Ontario entre 1990 et 2015. En Alberta, le gouvernement prévoit que toutes leurs centrales au charbon seront fermées d’ici 2030.
À contrario, la production pétrolière devient de plus en plus sale. En 2018, près du 2/3 de la production pétrolière canadienne provenait des sables bitumineux. Aux États-Unis, le pétrole de schiste représentait 51% de la production totale de pétrole en 2015. Or, ces 2 types de pétrole émettent beaucoup plus de GES et de pollution atmosphérique que le pétrole conventionnel… et leur production est en constante augmentation.
En 2017, près de 80% du pétrole consommé au Québec venait des États-Unis et du Canada… ce qui se traduit par une part croissante de pétrole non conventionnel dans nos voitures à essence.
Pollution atmosphérique et santé : Du point de vue de la santé, une analyse environnementale de l’un et l’autre mode (essence vs électrique) doit tenir compte de la toxicité humaine et des coûts de santé dus aux polluants émis par les véhicules fossiles. On devrait considérer dans une analyse exhaustive du cycle de vie les coûts et impacts du véhicule fossile dans une partie importante des 36 milliards de dollars en soins de santé et invalidité au Canada dus à la pollution atmosphérique, laquelle vient majoritairement du transport routier,… sans oublier les 21 000 mortalités prématurées annuelles.
Dans les méfaits d’un milieu pollué, particulièrement près des voies routières denses, on relève troubles d’apprentissage et asthme chez les enfants; fibrose pulmonaire, cancer et maladie cardiaque chez les boomers et démence accélérée chez les ainés.
Partout où la pollution atmosphérique a diminué, on a invariablement mesuré une baisse de maladies et de mortalités prématurées. Pour ceux qui ne peuvent se départir d’un véhicule, mieux vaut que celui-ci soit électrique pour cesser de respirer du smog.
« Métaux rares » : On retrouve des métaux dits « rares » dans l’industrie pétrolière, les systèmes antipollution des voitures à essence, de nombreux petits moteurs et appareils électroniques tels que des lève-glaces, des cellulaires, des ordinateurs et des téléviseurs. Certains moteurs de certains modèles de véhicules électriques en utilisent, mais pas tous. Fait à noter, il n’y a pas de métaux rares dans les batteries de voitures électriques.
Cycle de vie et recyclage… des batteries: Les batteries de voitures électriques sont conçues pour durer très longtemps (200 000 à 500 000 km, selon les technologies) et peuvent être ensuite utilisées comme batteries stationnaires en 2evie. Pour sa 3evie (le recyclage) les choses évoluent rapidement. Prenons pour exemple le consortium composé d’entreprises québécoises et d’Hydro-Québec qui pourra recycler jusqu’à 99% des composantes de la batterie, dont le lithium, le cobalt et le graphite. Cette longue espérance de vie couplée à son recyclage signifie que l’utilisation de ressources minérales ainsi que l’empreinte écologique de la batterie sera beaucoup moindre qu’on l’aurait cru il y a à peine 5 ans. Quant à l’utilisation de métaux controversés tels que le cobalt, celle-ci est en constante diminution et devrait bientôt être à peu près éliminée.
Économie
En 2016, le déficit commercial du Québec était de 6,4 milliards… pendant que nos importations d’hydrocarbures s’élevaient à 7,5 milliards. Ainsi, plus nous diminuerons nos importations d’hydrocarbures pour les remplacer par l’utilisation de notre électricité renouvelable, mieux se portera l’économie du Québec.
Une partie de la solution
Nous ne prétendons pas que la voiture électrique est parfaite ou qu’elle représente LA solution. Cela dit, elle demeure une des solutions incontournables pour diminuer notre empreinte écologique ET améliorer notre santé, en combinaison avec une réelle priorisation du transport collectif (qui sera de plus en plus électrique), du transport actif, du duo covoiturage/auto partage (qui peut très bien être électrique)… et du télétravail.
Il ne faut donc pas opposer la transition vers les véhicules électriques aux autres solutions en matière de mobilité durable.
Il faut plutôt les additionner et les combiner intelligemment.
Signataires de cette lettre ouverte :
- Karim Zaghib (directeur du centre d’excellence en électrification des transports et stockage d’énergie de l’IREQ, nommé un des scientifiques les plus influents du monde en 2015, 2016 et 2017 )
- France Lampron, directrice électrification des transports, Hydro-Québec
- Daniel Breton, ancien ministre de l’environnement, coauteur du livre « L’auto électrique… et plus! »
- Catherine Kargas, présidente du conseil d’administration, mobilité électrique Canada
- Pierre Langlois, physicien, auteur de nombreux articles et ouvrages sur l’électrification des transports
- Dr. François Reeves, cardiologue d’intervention, CHUM, professeur agrégé de médecine avec affiliation à l’École de santé publique, UdeM.
- Catherine Morency, professeure, titulaire de la Chaire Mobilité, Polytechnique Montréal
- André St-Pierre, directeur général, InnoVÉÉ
- Sarah Houde, directrice générale, Propulsion Québec
- Simon-Pierre Rioux, président, association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ)
- Patrick Bonin, responsable campagne climat-énergie, Greenpeace
- Karel Mayrand, directeur général, fondation David Suzuki Québec et Atlantique
- André Bélisle, président, association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
- Christian Simard, directeur général, nature Québec
- Sylvain Juteau, président, Roulezelectrique.com
- Stéphane Pascalon, président, Club Tesla Québec
- Mario Langlois, président, Coalition zéro émission Québec
- François Boucher, initiateur de la pétition en faveur de la loi VZÉ
Information fort surprenante et intéressante qui émane d'une rencontre entre Daniel Breton et François Lefebvre de Nissan Canada
Nous savons tous que les ventes de VÉ ont explosées cet été. Particulièrement chez Nissan puisque les modèles 2018, puis les 2019 de la populaire LEAF ont été au rendez-vous, avec une disponibilité accrue. Nous apprenons donc que pour Nissan - division électrique :
Le Canada est le 4ème marché mondial, tout juste après les États-Unis, le Japon et la Norvège. Et... au Canada, 70% des ventes se passent au Québec !
Et oui, le Québec représente un marché de choix pour Nissan et ce, à l'échelle mondiale ! De quoi faire ravaler les pseudo-connaisseurs qui prétendent que nous sommes trop petits pour influencer le débat.
Contributeur : Martin Archambault
Le Canada est le 4ème marché mondial, tout juste après les États-Unis, le Japon et la Norvège. Et... au Canada, 70% des ventes se passent au Québec !
Et oui, le Québec représente un marché de choix pour Nissan et ce, à l'échelle mondiale ! De quoi faire ravaler les pseudo-connaisseurs qui prétendent que nous sommes trop petits pour influencer le débat.
Contributeur : Martin Archambault
Si l'on se base surles statistiques de la SAAQ et diffusée par l'Association des véhicules électriques du Québec, Lanaudière demeure chef de file en nombre de véhicules électriques par 10 000 habitants, avec 64 véhicules par 10 000 citoyens devant la Montérégie et l'Estrie. [NDLR : Ce sont en fait les statistiques DE l'AVÉQ , réalisées à l'aide de données achetées à la SAAQ ]
Au 30 septembre 2018, on comptait 35 170 véhicules électriques immatriculées qui circulaient sur les routes du Québec et 3820 véhicules électriques dans Lanaudière.
Par contre, pour ce qui est du nombre de bornes de recharge, la région ne serait à la tête du peloton de tête et des efforts pourront être faits dans les prochaines années puisque l'on compterait une soixantaine de bornes publiques (sans compter les bornes domiciliaires).
Selon la SAAQ, il s'agirait de près de 1% de la flotte de véhicules qui serait électrifiée ou tout près dans Lanaudière. Qui plus est, au sein des villes lanaudoises, les villes de Rawdon, Terrebonne, Mascouche sont celles où l'on trouverait davantage de véhicules. Le gouvernement du Québec offre un rabais à l'achat ou à la location aux particuliers, qui peut aller jusqu’à 8 000 $ pour un véhicule neuf.
La Chevrolet Volt serait le modèle le plus populaire avec 9970 unités immatriculées au Québec.
Martin Archambault, porte-parole de l'AVEQ décortique ces statistiques et pourquoi la région connaît une croissance quant au nombre de véhicules en circulation.
Par contre, pour ce qui est du nombre de bornes de recharge, la région ne serait à la tête du peloton de tête et des efforts pourront être faits dans les prochaines années puisque l'on compterait une soixantaine de bornes publiques (sans compter les bornes domiciliaires).
Selon la SAAQ, il s'agirait de près de 1% de la flotte de véhicules qui serait électrifiée ou tout près dans Lanaudière. Qui plus est, au sein des villes lanaudoises, les villes de Rawdon, Terrebonne, Mascouche sont celles où l'on trouverait davantage de véhicules. Le gouvernement du Québec offre un rabais à l'achat ou à la location aux particuliers, qui peut aller jusqu’à 8 000 $ pour un véhicule neuf.
La Chevrolet Volt serait le modèle le plus populaire avec 9970 unités immatriculées au Québec.
Martin Archambault, porte-parole de l'AVEQ décortique ces statistiques et pourquoi la région connaît une croissance quant au nombre de véhicules en circulation.
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
Le 2ème Salon du Véhicule Électrique de St-Hyacinthe remporte encore un vif succès, Tesla approuve le développement de la future modèle Y, en Autriche les voitures électriques pourront rouler plus vite, la nouvelle version de l'Ioniq aura plus d'autonomie, Les statistiques AVÉQ sur les VÉ au Québec : 35 170 VÉ sur nos route, la CAQ se veut rassurante sur ses intentions face aux subventions pour les VÉ, une usine de recyclage de batteries Li-Ion s'installe au Québec, la ville de Magog offre un incitatif pour les bornes de recharge. Nous parlons avec un propriétaire du Mitsubishi Outlander PHEV, voiture électrique 101 : qu'est-ce qu'un événement de voitures électriques ? Les conférences à venir dans les prochaines semaine.
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Il n’y a pas qu’au Québec que l’engouement pour la voiture électrique se fait sentir. Les chiffres canadiens continuent à exploser de façon spectaculaire… même si les ventes demeurent concentrées dans seulement trois provinces.
Selon les statistiques du 3e trimestre de 2018, dévoilées par FleetCarma et Matthew Klippenstein de Green Car Reports, les ventes de voitures électriques continuent de grimper en flèche au Canada malgré le retrait de l’incitatif par le gouvernement Ford qui a refroidi plusieurs acheteurs ontariens.
Encore plus, la comparaison entre les 3 principales provinces permet de constater que l'urgence qu'à créé le retrait de l’incitatif ontarien, qui a eu un effet accélérateur spectaculaire sur les ventes de VÉ en Ontario. Reste à voir comment se comporteront les acheteurs ontariens durant le dernier trimestre de l'année, sans subvention.
Au rythme actuel, il se sera vraisemblablement vendu plus de VÉ au Canada d’ici la fin de l’année 2018 que durant les trois dernières années réunies !
Sans surprise, les ventes de voitures électriques restent concentrées au Québec, en Colombie britannique et en Ontario. Les ventes dans les autres provinces canadiennes restent symboliques. Toutefois, un constat très intéressant : la Tesla Model 3 domine le marché électromobile des autres provinces avec plus de la moitié des ventes de véhicules branchables !
Autre constat intéressant concernant la Tesla Model 3 : force est de constater son apport spectaculaire à l’intérêt pour l’électromobilité au Canada. Cette voiture est en première place des ventes de VÉ, juste devant la Leaf, avec 2070 exemplaires vendus dans les trois derniers mois. Considérant qu’elle n’est arrivée sur le marché que depuis ce printemps, on réalise en additionnant les chiffres des deux derniers trimestres qu’il s’est vendu 4855 TM3 en 6 mois. C’est 34% de toutes les ventes de voitures 100% électriques des six derniers mois !
Autre constat intéressant concernant la Tesla Model 3 : force est de constater son apport spectaculaire à l’intérêt pour l’électromobilité au Canada. Cette voiture est en première place des ventes de VÉ, juste devant la Leaf, avec 2070 exemplaires vendus dans les trois derniers mois. Considérant qu’elle n’est arrivée sur le marché que depuis ce printemps, on réalise en additionnant les chiffres des deux derniers trimestres qu’il s’est vendu 4855 TM3 en 6 mois. C’est 34% de toutes les ventes de voitures 100% électriques des six derniers mois !
Autre point intéressant souligné par FleetCarma et Matthew Klippenstein, les parts de marché de la voiture électrique sont encore plus impressionnantes si on ne considère que le segment des voitures... ce qui est logique puisqu’il n’existe que très peu de modèles branchables dans les segments VUS ou camionnettes. On découvre ainsi que les ventes de voitures électriques et hybrides branchables représentent près de 10% des ventes de voiture au Québec et en Ontario, et même plus de 15% en Colombie-Britannique.
Ces statistiques vous impressionnent ? Vous allez être étonnés d’apprendre que la situation canadienne est probablement encore plus spectaculaire :
Les statistiques citées par FleetCarma et GreenCarReports sont en fait légèrement en dessous de la réalité, puisqu’elles font référence aux ventes déclarées par les marchands et par Statistiques Canada. À titre de comparaison, l’AVÉQ obtient des nombres encore plus élevés en utilisant les données d’immatriculation (qui selon nous donnent un portrait encore plus juste du nombre de voitures sur les routes).
Pour le Québec, les données récoltées par l’AVÉQ rapportent l’ajout de 13358 VÉ sur les routes du Québec du premier janvier au 30 septembre 2018, tandis que l’étude de FleetCarma n’en rapporte que 11767, soit 12% de moins !!!
... Tout ça malgré le rationnement des livraisons par les manufacturiers. Imaginez maintenant avec une loi VZE canadienne !!!
Les statistiques citées par FleetCarma et GreenCarReports sont en fait légèrement en dessous de la réalité, puisqu’elles font référence aux ventes déclarées par les marchands et par Statistiques Canada. À titre de comparaison, l’AVÉQ obtient des nombres encore plus élevés en utilisant les données d’immatriculation (qui selon nous donnent un portrait encore plus juste du nombre de voitures sur les routes).
Pour le Québec, les données récoltées par l’AVÉQ rapportent l’ajout de 13358 VÉ sur les routes du Québec du premier janvier au 30 septembre 2018, tandis que l’étude de FleetCarma n’en rapporte que 11767, soit 12% de moins !!!
... Tout ça malgré le rationnement des livraisons par les manufacturiers. Imaginez maintenant avec une loi VZE canadienne !!!
Sources :
FleetCarma
Matthew Klippenstein’s Canadian EV sales
Green Car Reports
Statistiques de l'AVÉQ
Auteur : Daniel Rochefort
FleetCarma
Matthew Klippenstein’s Canadian EV sales
Green Car Reports
Statistiques de l'AVÉQ
Auteur : Daniel Rochefort
EXTRAITS :
Selon les données compilées par l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), il y avait 35 170 véhicules électriques (VE) immatriculés auprès de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), en date du 30 septembre dernier.
«La progression se fait à un rythme d’environ 50 % par année», confie Simon-Pierre Rioux, président de l’AVEQ
Le Québec profite également de l’annulation des rabais gouvernementaux en Ontario par le premier ministre Doug Ford, élu cette année.
«Les constructeurs automobiles envoient ici les véhicules électriques destinés au départ pour la vente en Ontario. Lesquels véhicules sont facilement vendus ensuite en raison des rabais toujours en vigueur au Québec», affirme Martin Archambault, porte-parole de l’AVEQ. «C’est un peu triste à dire, mais on se sent comme le corbeau qui picore sur la bête écrasée sur le bord de la route...» image-t-il.
Même si ce sont des données «publiques», l’interrogation de la base de données de la SAAQ est coûteuse à l’AVEQ. «On doit payer à la SAAQ 100 $ l’heure pour l’utilisation de l’ordinateur et deux ou trois cents par véhicule dans le résultat transmis dans un fichier Excel», explique M. Rioux. «C’est sûr que lorsque nous serons rendus à 100 000 véhicules et plus, on fait faillite!» blague-t-il, en ajoutant que l’AVEQ publie ces statistiques quatre fois par année.
ARTICLE COMPLET ICI
Source : LaTribune - Paul-Robert Raymond
Selon les données compilées par l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), il y avait 35 170 véhicules électriques (VE) immatriculés auprès de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), en date du 30 septembre dernier.
«La progression se fait à un rythme d’environ 50 % par année», confie Simon-Pierre Rioux, président de l’AVEQ
Le Québec profite également de l’annulation des rabais gouvernementaux en Ontario par le premier ministre Doug Ford, élu cette année.
«Les constructeurs automobiles envoient ici les véhicules électriques destinés au départ pour la vente en Ontario. Lesquels véhicules sont facilement vendus ensuite en raison des rabais toujours en vigueur au Québec», affirme Martin Archambault, porte-parole de l’AVEQ. «C’est un peu triste à dire, mais on se sent comme le corbeau qui picore sur la bête écrasée sur le bord de la route...» image-t-il.
Même si ce sont des données «publiques», l’interrogation de la base de données de la SAAQ est coûteuse à l’AVEQ. «On doit payer à la SAAQ 100 $ l’heure pour l’utilisation de l’ordinateur et deux ou trois cents par véhicule dans le résultat transmis dans un fichier Excel», explique M. Rioux. «C’est sûr que lorsque nous serons rendus à 100 000 véhicules et plus, on fait faillite!» blague-t-il, en ajoutant que l’AVEQ publie ces statistiques quatre fois par année.
ARTICLE COMPLET ICI
Source : LaTribune - Paul-Robert Raymond
Statistiques SAAQ-AVÉQ sur l'électromobilité au Québec en date du 30 septembre 2018 [Infographie]
2/11/2018
L'AVEQ vous présente le troisième portrait détaillé de l'électromobilité au Québec en 2018 avec les données d'enregistrement de véhicules électriques (VÉ) au Québec pour le trimestre à l’aide des chiffres de la SAAQ en date du 30 septembre 2018.
Voici les données d’immatriculation au 30 septembre 2018 :
- Nombre de véhicules électriques (VEÉ + VHR) immatriculés = 35170
- Véhicules entièrement électriques = 16300 (incluant 45 VBV)
- Véhicules hybrides rechargeables = 18870
- Nombre de motos électriques (ME) et motocyclettes à vitesse limitée électriques (MVLE) = 218
Le nombre total de VÉ enregistrés au Québec a progressé de plus de 16% sur le trimestre, ce qui correspond à un ajout net de 4957 VÉ en trois mois, soit légèrement moins que le trimestre précédent, mais bien plus que tous les autres auparavant et plus du double de la période correspondante l’an dernier. Ceci représente encore un superbe trois mois pour la progression des VÉ dans la province. Durant les derniers six mois, le total de VÉ circulant sur les routes du Québec a augmenté de plus de 44%. Sur une base annualisée, la croissance est de 81%, ce qui constitue la plus forte progression en quatre ans (depuis que nous analysons les données). Depuis le début de l’année, ce sont plus de 13358 VÉ qui se sont ajoutés, c’est donc dire que plus d’un VÉ sur trois a été enregistré cette année. Bref, peu importe l'angle selon lequel on regarde cela, c’est impressionnant, car la base grossit et la croissance s’accélère encore!
Cette croissance exceptionnelle du nombre de VÉ se traduit par une moyenne de plus 1484 VÉ supplémentaires par mois en 2018 ou 50 VÉ qui s'ajoutent par jour. La progression continue à surpasser le rythme de croissance exponentielle attendue pour approcher 100 000 VÉ à la fin de 2020 tel qu'on peut le voir sur la figure suivante. C’est une bien bonne nouvelle en regard de l’objectif québécois et pour le climat. Qu’en sera-t-il du dernier trimestre de l’année 2018?
Le tableau suivant présente en détails le nombre de véhicules enregistrés par modèle, le pourcentage que cela représente dans la flotte québécoise ainsi que leur progression au classement pour les 15 modèles les plus populaires :
La Chevrolet Volt maintient depuis toujours sa place de leader, mais son poids relatif dans la flotte québécoise descend rapidement. Il passe sous la barre des 30% de la flotte, précisément à 28.4% versus 38.9% il y a un an. La croissance a ralenti en regard du trimestre précédent, avec seulement 4.5% sur le trimestre, correspondant à 433 voitures. Il faudra voir si ce n’est que temporaire (en raison notamment d'un manque d’offre en attendant l’année-modèle 2019) ou si c’est une tendance de fond qui se confirme. Quand on regarde le reste du marché, on peut aussi se questionner à savoir quel modèle dépassera un jour la Volt au Québec et quand est-ce que cela se produira? La nouvelle Nissan LEAF notamment poursuit sur son succès avec 855 nouveaux enregistrements, pour 18% de croissance durant le trimestre. Ceci lui permet de maintenir ses parts avec une performance légèrement supérieure à la moyenne. Fait à noter, déjà presque 29% de toutes les LEAF au Québec sont de la seconde génération.
Après nos deux leaders historiques, il continue à y avoir énormément de mouvement. En effet, la Toyota Prius Prime (en comptant les quelques plug-in de première génération) coiffe de justesse la Chevrolet Bolt qui tombe au quatrième rang. Il faut dire qu’avec une croissance de 27% sur le trimestre, la Prime a surperformé, face à une Bolt légèrement au ralenti. Mais non loin derrière se pointe déjà le Mitsubishi Outlander PHEV, qui vient compléter le top 5. Ce modèle, arrivé il y a moins d’un an, représente désormais plus de 5% de la flotte de VÉ de la province. Il va sans dire qu’il connaît l’entrée en matière la plus spectaculaire de la courte histoire des VÉ au Québec.
La Tesla Model S a énormément ralenti et se retrouve désormais au sixième rang. Il faut dire que considérant sa catégorie de prix, c’était un exploit qu’elle soit demeurée dans le top 3 aussi longtemps. La toujours populaire Kia Soul EV est désormais 7e, devant les deux modèles Energi de Ford.
La Hyundai IONIQ électrique complète le top 10, avec une croissance qui s’est accélérée sur ce trimestre. Visiblement l’offre a été un peu plus grande, car la demande semble au rendez-vous pour ce modèle. Quand on regarde un peu plus loin, on ne peut s’empêcher de penser qu’il y a aura probablement beaucoup de mouvement dans ce classement au 31 décembre, car déjà la spectaculaire Tesla Model 3 se glisse au 11e rang, tout juste derrière la IONIQ électrique, avec 776 enregistrements, soit plus de 2% du marché déjà. Ce serait un euphémisme de dire que l’arrivée de ce modèle était attendue. La Volkswagen e-Golf se voit donc reléguée en 13e place, car même la Ford Focus EV, fort surprenante, parvient à se hisser devant. Encore une fois, il va sans dire que l’offre limitée nous laisse croire que le marché de VÉ au Québec pourrait être encore plus spectaculaire.
Autres changements hors du tableau présenté: tel que prédit au trimestre précédent, la Mitsubishi iMiev, un précurseur de l'électrification des transports, est désormais hors du top 15. La version hybride rechargeable de la IONIQ (appelée la IONIQ Électrique plus) est le candidat le plus probable pour une apparition dans ce top 15 en décembre.
Enfin, soulignons la part des voitures hors des 15 premières positions qui monte encore, passant cette fois de 10.9% à 11.2% en un trimestre. La diversité des modèles continue de s’améliorer et plusieurs ont connu un fort trimestre.
Aucun nouveau venu à signaler ce trimestre-ci, en sera-t-il de même pour le dernier trimestre de l’année?
Pour rappel, les graphiques interactifs illustrant la progression des VÉ sur nos routes se sont améliorés. En plus de vous permettre d'observer l'évolution des enregistrements pour tous les modèles et de comparer leur croissance selon la date, on vous offre l’option d’afficher selon le nombre de mois sur le marché. Ceci permet de comparer la croissance des modèles depuis leur arrivé en ramenant le tout sur une base commune. En plus, vous pouvez choisir les dates ou la durée selon l’affichage désirée. Amusez-vous!
Après nos deux leaders historiques, il continue à y avoir énormément de mouvement. En effet, la Toyota Prius Prime (en comptant les quelques plug-in de première génération) coiffe de justesse la Chevrolet Bolt qui tombe au quatrième rang. Il faut dire qu’avec une croissance de 27% sur le trimestre, la Prime a surperformé, face à une Bolt légèrement au ralenti. Mais non loin derrière se pointe déjà le Mitsubishi Outlander PHEV, qui vient compléter le top 5. Ce modèle, arrivé il y a moins d’un an, représente désormais plus de 5% de la flotte de VÉ de la province. Il va sans dire qu’il connaît l’entrée en matière la plus spectaculaire de la courte histoire des VÉ au Québec.
La Tesla Model S a énormément ralenti et se retrouve désormais au sixième rang. Il faut dire que considérant sa catégorie de prix, c’était un exploit qu’elle soit demeurée dans le top 3 aussi longtemps. La toujours populaire Kia Soul EV est désormais 7e, devant les deux modèles Energi de Ford.
La Hyundai IONIQ électrique complète le top 10, avec une croissance qui s’est accélérée sur ce trimestre. Visiblement l’offre a été un peu plus grande, car la demande semble au rendez-vous pour ce modèle. Quand on regarde un peu plus loin, on ne peut s’empêcher de penser qu’il y a aura probablement beaucoup de mouvement dans ce classement au 31 décembre, car déjà la spectaculaire Tesla Model 3 se glisse au 11e rang, tout juste derrière la IONIQ électrique, avec 776 enregistrements, soit plus de 2% du marché déjà. Ce serait un euphémisme de dire que l’arrivée de ce modèle était attendue. La Volkswagen e-Golf se voit donc reléguée en 13e place, car même la Ford Focus EV, fort surprenante, parvient à se hisser devant. Encore une fois, il va sans dire que l’offre limitée nous laisse croire que le marché de VÉ au Québec pourrait être encore plus spectaculaire.
Autres changements hors du tableau présenté: tel que prédit au trimestre précédent, la Mitsubishi iMiev, un précurseur de l'électrification des transports, est désormais hors du top 15. La version hybride rechargeable de la IONIQ (appelée la IONIQ Électrique plus) est le candidat le plus probable pour une apparition dans ce top 15 en décembre.
Enfin, soulignons la part des voitures hors des 15 premières positions qui monte encore, passant cette fois de 10.9% à 11.2% en un trimestre. La diversité des modèles continue de s’améliorer et plusieurs ont connu un fort trimestre.
Aucun nouveau venu à signaler ce trimestre-ci, en sera-t-il de même pour le dernier trimestre de l’année?
Pour rappel, les graphiques interactifs illustrant la progression des VÉ sur nos routes se sont améliorés. En plus de vous permettre d'observer l'évolution des enregistrements pour tous les modèles et de comparer leur croissance selon la date, on vous offre l’option d’afficher selon le nombre de mois sur le marché. Ceci permet de comparer la croissance des modèles depuis leur arrivé en ramenant le tout sur une base commune. En plus, vous pouvez choisir les dates ou la durée selon l’affichage désirée. Amusez-vous!
Progression des différents modèles de Véhicule Électrique
Depuis août 2014 Depuis leur arrivée sur le marché québécois
Du
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Au
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Visualiser les premiers mois
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* Les données avant le 31 août 2014 sont des approximations
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Quelques éléments à souligner dans ces graphiques:
- Les entrées en scène de la Tesla Model 3 et du Mitsubishi Outlander PHEV sont vraiment spectaculaires, il faudra voir si ce rythme de vente peut se maintenir.
- La Chevrolet Spark, un modèle admissible au rabais à l’importation usagée poursuit sa progression de belle façon avec 33% de croissance! Ceci lui permet de devancer la BMW i3.
- La Hyundai IONIQ Électrique Plus (PHEV) suit très bien les traces de la Hyundai IONIQ Électrique à quelques mois d’intervalle.
- Il est amusant de voir que le Chrysler Pacifica suit à la trace les ventes du Tesla Model X.
En plus de connaître le nombre de VÉ au Québec, il est intéressant de savoir où ils se trouvent. Voici, sans plus tarder, la compétition amicale de la progression de l'électrification dans les différentes régions et villes du Québec, où tout le monde peut gagner selon la façon de regarder les données :
Distribution géographique des Véhicules Électriques au Québec:
Pourcentage de la flotte* Nombre par 10 000 habitants Nombre
par Région par Région et Ville
On se répète, mais la région de Lanaudière demeure la championne incontestée des voitures électriques, une tendance qui continue à s'accélérer. Qu'est-ce que ça prendra pour la déloger? La région se dirige à bon rythme vers le 1% de VÉ dans la flotte régionale (présentement à 0.87%, selon nos estimations), ce qui correspond à près de 75 VÉ par 10 000 habitants, devançant largement les régions suivantes, soient la Montérégie (toujours largement championne dans l'absolu avec maintenant 9039 VÉ, plus du quart des VÉ du Québec) dont 0.73% du parc est électrifié et l'Estrie avec environ 0.70% de la flotte qui est électrifiée.
Laval demeure en quatrième place relative, et voit sa croissance s’accélérer, sans trop distancer toutefois la région des Laurentides. Ces deux régions ainsi que la Capitale-Nationale et Montréal dépassent maintenant le demi-pourcent de VÉ dans la flotte.
Pour ce trimestre, en terme relatif, la croissance est quasiment la même partout. Il n’y a que le Nord-du-Québec (sur des chiffres minimes) et le Saguenay-Lac-Saint-Jean qui ressortent du lot à 32% et 24% de croissance respectivement. Une mention d’honneur à l’Estrie également avec 19% versus la moyenne à 16%. La Capitale-Nationale et l’Abitibi-Témiscamingue sont celles qui ont la croissance la plus faible avec 13%.
Quant au classement des villes, il est légèrement modifié avec Terrebonne qui parvient à dépasser Longueuil pour s’emparer de la 4e place comme on peut le voir sur l’infographie. Mais la lutte est très chaude entre ces deux villes et Sherbrooke. Lutte qui est également très serrée entre Gatineau et Trois-Rivières pour les 7e et 8e position.
En terme relatif, la ville qui atteint le pourcentage de la flotte le plus élevé? Ça demeure Westmount maintenant à 2.15%, suivie de Ville-Mont-Royal, Hampstead, Rawdon et Beaconsfield. Boucherville demeure championne de la couronne sud de Montréal alors que c'est toujours Mascouche qui détient ce titre sur la couronne nord.
Parmi les villes du Québec présentées sur les graphiques, Lac-Beauport, dans la région de la Capitale-Nationale, mérite une mention, maintenant à 1.11 %. Les autres championnes régionales : Amos en Abitibi, Rimouski dans le Bas-Saint-Laurent, Nicolet dans le Centre-du-Québec, Saint-Lambert-de-Lauzon en Chaudières-Appalaches, Sept-Îles sur la Côte-Nord, Windsor en Estrie, Gaspé en Gaspésie, Saint-Colomban dans les Laurentides, Trois-Rivières en Mauricie, Chibougamau dans le Nord du Québec, Chelsea en Outaouais et Alma au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Ce trimestre fut encore une fois très impressionnant, bien qu’en-deçà du précédent. Cette croissance nous permet de demeurer sur la bonne piste pour atteindre l’objectif des 100 000 VÉ pour la fin de 2020 et ainsi améliorer les bilans environnementaux, de santé et financier du Québec. Mais avant cela, que nous réservera la fin de l’année 2018 avec la malheureuse fin des rabais en Ontario qui redirigera possiblement un important inventaire dans notre province?
Contribution: Jean-François Morissette, Frédérick St-Laurent et Simon-Pierre Rioux
Source: SAAQ. Il est à noter que l’AVEQ paye pour obtenir ces données.
* Notre analyse de la base de données de la SAAQ exclus de façon volontaire certains véhicules hybrides non rechargeables (au nombre de 730) ainsi que quelques véhicules à hydrogène (4). Cela explique la différence entre nos chiffres et ceux des autres organismes qui font la promotion des VÉ.
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
Audi lance sa première voiture 100% électrique, Québec Solidaire et le Parti Québécois profitent de la campagne électorale pour proposer des mesures intégrées en électrification des transports, il y a 4 millions de VÉs dans le monde et on devrait franchir le cap des 5 millions dans 6 mois, la iPace de Jaguar fait tourner les têtes à Montréal. En entrevue, François Viau nous parle de la faciliter de prendre ses vacances estivales en Gaspésie avec toute la famille et une Leaf 2018, Entrevue avec John Alex Mc Furlan de Jaguar. Finalement, les activités à venir au Québec en électromobilité.
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Croissance du marché Canadien des véhicules électriques
Les ventes cumulatives de véhicules électriques ont atteint de nouveaux sommets : 70 000 véhicules électriques à la fin de juin 2018. 35,000 véhicules 100% électriques et 35 000 véhicules électriques hybrides branchables.
Il s’est vendu 6 759 véhicules électriques en juin 2018 comparativement à 1 824 en juin 2017. Presque 4 fois plus de vé !!!
Les ventes cumulatives de véhicules électriques ont atteint de nouveaux sommets : 70 000 véhicules électriques à la fin de juin 2018. 35,000 véhicules 100% électriques et 35 000 véhicules électriques hybrides branchables.
Il s’est vendu 6 759 véhicules électriques en juin 2018 comparativement à 1 824 en juin 2017. Presque 4 fois plus de vé !!!
La barre du 1% a été atteinte pour la première fois en Septembre 2017.
Les 456 Model 3 vendus en mai lui donnent la 4ème place dans les ventes de voitures électriques au Canada en mai.
Les ventes de Nissan Leaf, Chevrolet Bolt EV et Volt, Mitsubishi Outlander et Toyota Prius Prime, tel que rapporté dans Green Car Reports’s May Canadian sales round-up ont permis d’atteindre des ventes de 5 000 voitures électriques en mai. Le mois de mai a été, de loin, le meilleur mois de vente de voiture électrique à ce jour au Canada.
Les 456 Model 3 vendus en mai lui donnent la 4ème place dans les ventes de voitures électriques au Canada en mai.
Les ventes de Nissan Leaf, Chevrolet Bolt EV et Volt, Mitsubishi Outlander et Toyota Prius Prime, tel que rapporté dans Green Car Reports’s May Canadian sales round-up ont permis d’atteindre des ventes de 5 000 voitures électriques en mai. Le mois de mai a été, de loin, le meilleur mois de vente de voiture électrique à ce jour au Canada.
Les ventes de Model 3 au Canada ont continué de croître en juin.
Green Car Reports estime des ventes en juin de 1 850 Model 3, 295 Model S et 382 Model X au Canada.
Ceci permettrait de passer la barre du 3% dès juin.
Est-ce le début d’une croissance exponentielle causée par une technologie de rupture ?
source : Bruno Marcoux et https://www.greencarreports.com/news/1117537_tesla-model-3-456-sales-in-may-canadian-debut
Green Car Reports estime des ventes en juin de 1 850 Model 3, 295 Model S et 382 Model X au Canada.
Ceci permettrait de passer la barre du 3% dès juin.
Est-ce le début d’une croissance exponentielle causée par une technologie de rupture ?
source : Bruno Marcoux et https://www.greencarreports.com/news/1117537_tesla-model-3-456-sales-in-may-canadian-debut
Vous avez jusqu'à vendredi, 22 juin, pour ajouter votre voix aux répondants qui ont déjà participé à cette importante étude qui dresse un portrait de la mobilité électrique au Canada .
Le sondage vise particulièrement les propriétaires de VÉ, pour mieux connaitre leurs caractéristiques sociodémographiques. Un des thèmes majeurs est le comportement et les infrastructures de rechargement électrique.
Nous vous encourageons à compléter le sondage en cliquant ici:
http://survey-ca.researchnow.com/survey/selfserve/53b/180251?list=3
Ce sondage constitue un élément important d'un projet de recherche majeur s'étalant sur 5 ans et financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), visant à évaluer le futur de la mobilité électrique au Canada. Le projet est mené par le McMaster Institute for Transportation and Logistics (Institut des transports et de la logistique de l'Université McMaster).
En temps qu'électromobiliste, il devrait vous falloir environ 25 minutes pour répondre au sondage. Pour répondre à ce sondage, vous devez être âgé(e) d’au moins 18 ans et être l’un des principaux décideurs pour votre ménage. Votre ménage doit envisager l’achat ou la location à bail d’un véhicule neuf ou d’occasion dans un futur plus ou moins proche.
Le sondage vise particulièrement les propriétaires de VÉ, pour mieux connaitre leurs caractéristiques sociodémographiques. Un des thèmes majeurs est le comportement et les infrastructures de rechargement électrique.
Nous vous encourageons à compléter le sondage en cliquant ici:
http://survey-ca.researchnow.com/survey/selfserve/53b/180251?list=3
Ce sondage constitue un élément important d'un projet de recherche majeur s'étalant sur 5 ans et financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), visant à évaluer le futur de la mobilité électrique au Canada. Le projet est mené par le McMaster Institute for Transportation and Logistics (Institut des transports et de la logistique de l'Université McMaster).
En temps qu'électromobiliste, il devrait vous falloir environ 25 minutes pour répondre au sondage. Pour répondre à ce sondage, vous devez être âgé(e) d’au moins 18 ans et être l’un des principaux décideurs pour votre ménage. Votre ménage doit envisager l’achat ou la location à bail d’un véhicule neuf ou d’occasion dans un futur plus ou moins proche.
Cette étude sera effectuée en partenariat avec nos collègues de l'Ontario (EV Society) et de la Colombie-Britannique
(Vancouver Electric Vehicle Association). Participez en grand nombre, on veut se distinguer par le nombre de répondants!! Le président du EV Society m'a gagé qu'il aurait plus de répondants que nous... il ne faut pas se laisser faire :)
Contribution: Simon-Pierre Rioux
Green Car Reports estime que les canadiens ont acheté 3,250 voitures électriques en avril, en légère baisse en comparaison avec les 3 550 voitures du mois de mars. La part de marché des voitures électriques pour les 4 premiers mois de cette année au Canada est de 1,6%, la Colombie-Britannique est en tête à 2,9% et le Québec est en 2ème place avec 2,6%.
Quelle sera la part de marché des voitures électriques en mai et juin avec l’arrivée du Model 3 au Canada ? Actuellement 200 Model 3 sont livrés par jour à Toronto, entre 10 et 20 Model 3 par jour à Montréal et les livraisons en Colombie-Britannique vont commencer sous peu.
En avril, le Mitsubishi Outlander hybride branchable a établi un nouveau record pour les ventes de vés pour un mois au Canada en vendant 589 unités. Un mois plus tard, ce record de vente (+ 1 voiture) est déjà relégué à la 4ème place. |
Étape 1 – Faire du Model 3 la voiture électrique la plus vendue aux États-Unis.
Aux États-Unis en avril, il s’est vendu 3 875 Model 3. Soit autant que la voiture électrique en 2ème place, la Toyota Prius Prime à 2 626 ventes PLUS la voiture en troisième place le Model S à 1 250 ventes.
En avril, ses deux principales rivales, la Bolt et la Leaf se sont vendues à un peu plus de 1 000 unités chacune.
En avril, le Model 3 avec ses 450 000 réservations, s’est bien vendue. Actuellement, ce qui limite les ventes de Model 3 est la capacité de produire. Elon Musk a promis que Tesla serait en mesure de produire 5 000 voitures par semaine d’ici la fin juin. Et pour y arriver, il passe toutes ses journées et ses nuits à l’usine. Il a recommencé à dormir dans son sac de couchage sur le plancher de production comme lors du démarrage du Model X. Il a enlevé certains robots qui ralentissaient la ligne et les a remplacés par des humains. Il a également décidé de démarrer un troisième quart de production.
https://electrek.co/2018/04/17/tesla-model-3-production-goal-6000-units-per-week/
Aux États-Unis en avril, il s’est vendu 3 875 Model 3. Soit autant que la voiture électrique en 2ème place, la Toyota Prius Prime à 2 626 ventes PLUS la voiture en troisième place le Model S à 1 250 ventes.
En avril, ses deux principales rivales, la Bolt et la Leaf se sont vendues à un peu plus de 1 000 unités chacune.
En avril, le Model 3 avec ses 450 000 réservations, s’est bien vendue. Actuellement, ce qui limite les ventes de Model 3 est la capacité de produire. Elon Musk a promis que Tesla serait en mesure de produire 5 000 voitures par semaine d’ici la fin juin. Et pour y arriver, il passe toutes ses journées et ses nuits à l’usine. Il a recommencé à dormir dans son sac de couchage sur le plancher de production comme lors du démarrage du Model X. Il a enlevé certains robots qui ralentissaient la ligne et les a remplacés par des humains. Il a également décidé de démarrer un troisième quart de production.
https://electrek.co/2018/04/17/tesla-model-3-production-goal-6000-units-per-week/
Grande championne des ventes de voitures vertes depuis plusieurs années, la Norvège ne serait plus le plus important marché pour ce type de véhicules.
Selon les derniers chiffres recensés par l’European Automobile Manufacturers Association (EAMA), c’est désormais l’Allemagne qui occuperait ce rôle. Au cours du premier quart de l’année 2018, les ventes de véhicules électrifiés a grimpé de 70% au pays des Autobahn et du Currywurst.
Avec cette hausse, pas moins de 17 574 modèles électriques et hybrides rechargeables ont trouvé preneur en Allemagne au cours des trois premiers mois de 2018. La Norvège n’arrive pas trop loin derrière avec 16 182 unités vendues.
Au prorata, toutefois, c’est encore la Norvège qui l’emporte haut la main. Le petit pays d’à peine plus de 5 millions d’habitants est bien loin des 82 millions de personnes qui peuplent le territoire allemand.
D’ailleurs, toujours selon les chiffres de l’EAMA, la Norvège demeure le pays numéro un en ce qui a trait aux ventes de véhicules entièrement électriques. Avec 9694 ventes au cours du premier quart de l’année, elle a battu de justesse l’Allemagne et ses 9127 unités vendues.
Pendant ce temps, au Québec
Chez nous, en date du 31 mars 2018, l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) recensait 11 135 véhicules entièrement électriques et 13 308 modèles hybrides rechargeables sur les routes de la province
Le gouvernement québécois a l’ambition de voir 100 000 véhicules électrique et hybrides rechargeables circuler sur nos routes d’ici 2020. Pour y arriver, le programme Roulez Électrique propose une subvention pouvant atteindre 8000$ à l’achat d’un véhicule électrifié.
Source : Journal de Montréal
Contribution : Martin Archambault
À la suite du sondage auprès des membres de l'AVEQ possédant au moins un véhicule électrique, l'AVEQ est très heureuse de vous présenter un portrait de ses membres électromobilistes, édition 2018!
Avant de débuter, l'AVEQ tient à chaleureusement remercier les 324 répondants qui ont pris la peine de répondre au questionnaire. Ces données sont précieuses et serviront à poursuivre la mission de l'AVEQ.
À la lecture des résultats, on constate que l'électromobiliste type est un homme (81,8%) de 36 à 45 ans, avec un salaire de 60 à 70 000$ et un niveau d'éducation collégial. On peut ainsi constater en comparant avec le sondage de 2017 que les membres de l’AVEQ rajeunissent (contrairement à chacun de nous individuellement) et de plus en plus de femmes se joignent au mouvement de l’électrification des transports.
Parmi ces électromobilistes, 86% sont propriétaires de leur véhicule électrique qui a une année médiane de 2016 et la plupart (61%) ont encore une voiture à essence comme second véhicule duquel ils sont en très grande majorité propriétaire (91%).
Parmi les répondants, 65% possèdent un véhicule avec un port de recharge rapide (en augmentation par rapport à 60% l’an passé) qu’ils utilisent en moyenne 2.5 fois par mois. Cela rejoint l’une des préoccupations principales des membres ayant participés au sondage qui disent souhaiter un plus grand nombre de bornes et une meilleure couverture du réseau de BRCC au Québec.
À quel point ces électromobilistes se déplacent-ils? On apprend que la distance médiane au travail est de 22 kilomètres et que la médiane du plus long déplacement effectué en une journée est de 300 km. Ceci nous emmène à un kilométrage annuel parcouru de 28 000 kilomètres pour le ménage. Pour 28% d'entre eux, la voiture électrique est stationnée au chaud dans le garage l'hiver.
Ces électromobilistes sont-ils satisfaits de leurs voitures vous demandez-vous? Eh bien on constate une quasi-unanimité sur ce sujet, au point où la très grande majorité des répondants (83%) disent que leur prochaine voiture sera 100% électrique. Il va sans dire qu'ils ont l'environnement à cœur puisque près de 91% d'entre eux ont fait ce choix pour des raisons écologiques (et 80% pour des raisons économiques).
Selon les répondants, leur voiture leur permet de parcourir 132 km en ville en été contre 100 sur l'autoroute, et 85 km en ville contre 75 sur l'autoroute durant la saison hivernale, bref une autonomie médiane en hiver d'environ 64% de celle estivale en ville et 75% sur l’autoroute. À la question de savoir ce que les autres attendent pour faire le saut, ceux-ci disent que la voiture devra avoir une autonomie de 301 à 400 kilomètres, soit l’autonomie de la nouvelle génération de véhicules électriques qui est de plus en plus disponible sur le marché.
Enfin, le sondage a aussi permis de savoir que 38% des gens ont été influencé par l'AVEQ dans leur achat, et 37% ont profité d'un rabais d'un partenaire de l'AVEQ.
Le sondage a surtout permis de conclure ces faits d’une importance capitale:
Pour terminer, voici une synthèse des commentaires qu'on a pu retrouver de la part des répondants, qui reflète l'état d'esprit général de l'électromobiliste québécois:
Cette année encore, la critique principale se situe au niveau des bornes rapides. Les gens veulent une meilleure couverture, plus d'une borne par site et n'aiment pas devoir attendre qu’une borne se libère. On mentionne notamment que c'est long avec des enfants. La recharge rapide, autant en vitesse qu'en nombres de bornes est le principal frein à l'explosion des ventes selon plusieurs.
Mais les membres de l’AVEQ ne font pas que se plaindre sans proposer de solutions : En installer dans toutes les succursales de la Société des Alcools du Québec. C’est une société d’État et il y en a partout dans la province ?.
De nombreux électromobilistes aimeraient que leur Véhicule Électrique ait plus d’autonomie (surtout en hiver).
Plusieurs sont irrités que le moteur à essence de leur hybride rechargeable parte si souvent et par temps froids et vont sérieusement considérer une 100% électrique pour leur prochain achat.
Fini l’essence!
Conduite agréable / silencieuse / zen!
Réagit rapidement sur la route.
Bonne tenue de route en hivers.
Pouvoir se recharger à la maison permet de ne plus perdre de temps à la station-service.
Certains types / catégories de véhicules ne sont toujours pas disponibles en électrique.
Contribution: Frédérick St-Laurent, Jean-François Morissette et Simon-Pierre Rioux
Avant de débuter, l'AVEQ tient à chaleureusement remercier les 324 répondants qui ont pris la peine de répondre au questionnaire. Ces données sont précieuses et serviront à poursuivre la mission de l'AVEQ.
À la lecture des résultats, on constate que l'électromobiliste type est un homme (81,8%) de 36 à 45 ans, avec un salaire de 60 à 70 000$ et un niveau d'éducation collégial. On peut ainsi constater en comparant avec le sondage de 2017 que les membres de l’AVEQ rajeunissent (contrairement à chacun de nous individuellement) et de plus en plus de femmes se joignent au mouvement de l’électrification des transports.
Parmi ces électromobilistes, 86% sont propriétaires de leur véhicule électrique qui a une année médiane de 2016 et la plupart (61%) ont encore une voiture à essence comme second véhicule duquel ils sont en très grande majorité propriétaire (91%).
Parmi les répondants, 65% possèdent un véhicule avec un port de recharge rapide (en augmentation par rapport à 60% l’an passé) qu’ils utilisent en moyenne 2.5 fois par mois. Cela rejoint l’une des préoccupations principales des membres ayant participés au sondage qui disent souhaiter un plus grand nombre de bornes et une meilleure couverture du réseau de BRCC au Québec.
À quel point ces électromobilistes se déplacent-ils? On apprend que la distance médiane au travail est de 22 kilomètres et que la médiane du plus long déplacement effectué en une journée est de 300 km. Ceci nous emmène à un kilométrage annuel parcouru de 28 000 kilomètres pour le ménage. Pour 28% d'entre eux, la voiture électrique est stationnée au chaud dans le garage l'hiver.
Ces électromobilistes sont-ils satisfaits de leurs voitures vous demandez-vous? Eh bien on constate une quasi-unanimité sur ce sujet, au point où la très grande majorité des répondants (83%) disent que leur prochaine voiture sera 100% électrique. Il va sans dire qu'ils ont l'environnement à cœur puisque près de 91% d'entre eux ont fait ce choix pour des raisons écologiques (et 80% pour des raisons économiques).
Selon les répondants, leur voiture leur permet de parcourir 132 km en ville en été contre 100 sur l'autoroute, et 85 km en ville contre 75 sur l'autoroute durant la saison hivernale, bref une autonomie médiane en hiver d'environ 64% de celle estivale en ville et 75% sur l’autoroute. À la question de savoir ce que les autres attendent pour faire le saut, ceux-ci disent que la voiture devra avoir une autonomie de 301 à 400 kilomètres, soit l’autonomie de la nouvelle génération de véhicules électriques qui est de plus en plus disponible sur le marché.
Enfin, le sondage a aussi permis de savoir que 38% des gens ont été influencé par l'AVEQ dans leur achat, et 37% ont profité d'un rabais d'un partenaire de l'AVEQ.
Le sondage a surtout permis de conclure ces faits d’une importance capitale:
- Le char de gars: Tesla Model S et Hyundai IONIQ Électrique ex-aequo avec 91.7% de propriétaires de sexe masculin
- La voiture de fille: Nissan LEAF avec 26.5% de sexe féminin
- Mon auto, à moi, pour le meilleur et pour le pire: la Tesla Model S avec 100% de propriétaires
- Est-ce que je peux connecter mon auto sur iTunes? : Hyundai IONIQ Électrique avec 58.3% qui sont également propriétaires d’un iPhone
- Est-ce que le véhicule va démarrer en disant « Ok Google »? : Nissan LEAF avec 57.7% qui sont également propriétaires d’un téléphone Android
- L'auto typique du membre de l'AVEQ: Nissan Leaf (36.1% des répondants alors qu'ils ne forment que 15.9% des électromobilistes du Québec selon les derniers chiffres de la SAAQ)
- Satisfaction garantie (ou presque): Tesla Model S ex-aequo avec la Hyundai IONIQ Électrique avec 75.0% des propriétaires pleinement satisfait
- La voiture des branchés anxieux : La Nissan LEAF avec 72.6% qui possèdent une seconde voiture, à essence
- Une aversion totale à l’essence : 25% des propriétaire de Tesla Model S ont un deuxième véhicule 100% électrique et 33% n’ont pas d’autre véhicule (seul 41.7% ont un autre véhicule à essence)
- La voiture des riches : Tesla Model S avec un salaire annuel médian entre 90 et 100000$
- La voiture de ceux qui pourraient presque aller travailler à pieds (ou qui en fait travaillent de chez eux): Tesla Model S avec une distance du travail médiane de 4 km!
- VÉ pour ceux qui travaillent dans un autre fuseau horaire (loin) : Kia Soul avec une distance médiane du travail de 32 km
Pour terminer, voici une synthèse des commentaires qu'on a pu retrouver de la part des répondants, qui reflète l'état d'esprit général de l'électromobiliste québécois:
Cette année encore, la critique principale se situe au niveau des bornes rapides. Les gens veulent une meilleure couverture, plus d'une borne par site et n'aiment pas devoir attendre qu’une borne se libère. On mentionne notamment que c'est long avec des enfants. La recharge rapide, autant en vitesse qu'en nombres de bornes est le principal frein à l'explosion des ventes selon plusieurs.
Mais les membres de l’AVEQ ne font pas que se plaindre sans proposer de solutions : En installer dans toutes les succursales de la Société des Alcools du Québec. C’est une société d’État et il y en a partout dans la province ?.
De nombreux électromobilistes aimeraient que leur Véhicule Électrique ait plus d’autonomie (surtout en hiver).
Plusieurs sont irrités que le moteur à essence de leur hybride rechargeable parte si souvent et par temps froids et vont sérieusement considérer une 100% électrique pour leur prochain achat.
Fini l’essence!
Conduite agréable / silencieuse / zen!
Réagit rapidement sur la route.
Bonne tenue de route en hivers.
Pouvoir se recharger à la maison permet de ne plus perdre de temps à la station-service.
Certains types / catégories de véhicules ne sont toujours pas disponibles en électrique.
Contribution: Frédérick St-Laurent, Jean-François Morissette et Simon-Pierre Rioux
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
Les résultats de l’Assemblée Générale Annuelle de l’AVÉQ 2018. On parle des taxis BYD avec e-Taxi, le Salon du Véhicule Électrique de Montréal connait un grand succès, la Gaspésie et Montréal auront de nouvelles bornes niveau 2, la ville de Laval offre une subvention de 2000$ pour l’achat d’un VÉ, nos statistiques en date du 31 mars 2018 sur le nombre de VÉ au Québec – ça continue de monter, Entrevue avec des acheteurs et un concessionnaire : qu’est-ce qui explique la méconnaissance des VÉ par les concessionnaires ? Les événements à venir dans les prochaines semaines
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Statistiques SAAQ-AVÉQ sur l'électromobilité au Québec en date du 31 mars 2018 [Infographie]
25/4/2018
L'AVEQ vous présente le premier portrait détaillé de l'électromobilité au Québec en 2018 avec les données d'enregistrement de véhicules électriques (VÉ) au Québec pour le premier trimestre. Voici les chiffres de la SAAQ en date du 31 mars 2018, avec les faits saillants.
Voici les données d’immatriculation au 31 mars 2018 :
Nombre de véhicules électriques (VEÉ + VHR) immatriculés = 24422
Véhicules entièrement électriques = 11135 (incluant 39 VBV)
Véhicules hybrides rechargeables = 13308
Nombre de motos électriques (ME) et motocyclettes à vitesse limitée électriques (MVLE) = 120
Nombre de véhicules électriques (VEÉ + VHR) immatriculés = 24422
Véhicules entièrement électriques = 11135 (incluant 39 VBV)
Véhicules hybrides rechargeables = 13308
Nombre de motos électriques (ME) et motocyclettes à vitesse limitée électriques (MVLE) = 120
Le nombre total de VÉ enregistrées au Québec a progressé de 12% sur le trimestre, ce qui correspond à un ajout net de 2610 VÉ en trois mois. Afin de comprendre la progression du marché à long terme, cela correspond quasiment à l'année 2014 en entier. Sur une base annualisée, la croissance est de 69,7%, ce qui nous ramène au plus haut niveau depuis août 2016.
Cette croissance du nombre de VÉ se traduit par une moyenne de plus 866 VÉ supplémentaires par mois en 2018 ou 29 VÉ qui s'ajoutent par jour. La progression se maintient sur le rythme de croissance exponentielle attendue pour approcher 100000 VÉ en 2020 tel qu'on peut le voir sur la figure suivante, mais il ne faudrait pas que ça ralentisse. Les prochains moins seront déterminants, avec les beaux jours qui arrivent, la loi zéro-émission qui est maintenant effective et des élections en octobre au Québec.
Le tableau suivant présente en détails le nombre de véhicules enregistrés par modèle, le pourcentage que cela représente dans la flotte québécoise ainsi que leur progression au classement pour les 15 modèles les plus populaires :
La Chevrolet Volt maintient évidemment sa place de leader, même si son poids relatif continue à descendre, il est désormais à 35% de la flotte. On prend les paris à savoir quand est-ce qu'un modèle dépassera la Volt au Québec? La nouvelle Nissan LEAF ayant fait son entrée sur notre marché, on la verra probablement se maintenir pour un moment à sa deuxième position, et qui sait, augmenter à nouveau ses parts de marché. On retrouve notamment 226 LEAF 2018 enregistrées sur la progression de 257 durant le trimestre.
La Chevrolet Bolt reste 4e et à ce rythme surpassera le Model S de Tesla en trois mois environ, constituant déjà presque 6% des VÉ au Québec après à peine un an sur le marché! Ce fut également une entrée définitivement réussie de la Toyota Prius Prime sur notre marché. Après moins d'un an dans son cas, elle se hisse en 5e place, devant la Ford C-Max Energi désormais discontinuée. Cette dernière se verra dépassée par la Kia Soul EV en courant d'année aussi.
La Volkswagen e-Golf passe de la 15e à la 9e place en 3 mois, pas mal pour une voiture qui prend des mois à arriver chez les concessionnaires. En même temps ça en dit probablement long sur la demande plus grande que l'offre. Cette hausse importante du nombre de e-Golf enregistrée dans la province lui permet même de surpasser le Model X de Tesla qui décroit dans ce marché en croissance. Le marché serait-il déjà saturé pour ce modèle au Québec?
Avec la nouvelle génération qui est arrivée, la smartED dépassera de façon imminente la Mitsubishi iMiev, un précurseur de l'électrification des transports. Toutefois, ce n'est que partie remise chez Mitsubishi qui voit son nouveau joueur, le Outlander PHEV, faire une entrée fracassante, à égalité en 13e position du nombre cumulatif de VE sur le marché après à peine 3 mois! Cela laisse la Hyundai IONIQ fermer le top 15, chassant ainsi la BMW i3.
À souligner la part des voitures hors des 15 premières positions qui monte, passant de 6.5% à 8.7% en un trimestre. Cela signifie que la diversité des modèles commence à se faire ressentir et que les progrès ne sont plus dus au seul succès d'un nombre très restreint de modèles comme dans le passé. On peut même aller jusqu'à dire que la croissance du marché est dû à l'arrivée de nouveaux modèles plus qu'à l'accélération des ventes d'un modèle ou un autre.
Le graphique interactif ci-dessous permet d'observer l'évolution des enregistrements pour tous ces modèles et de comparer leur croissance. Les graphiques permettent également d'observer l'entrée en scène de nouveaux modèles. Pour ce trimestre, on accueille le Volvo S90 T8 eAWD avec deux enregistrements et surtout le Mitsubishi Outlander PHEV avec 389 enregistrements, lesquels correspondent à près de 15% de la croissance totale du trimestre. Normalement, on pourra observer l'arrivée de la Tesla Model 3 lors de notre prochaine mise à jour étant donné que les premières devraient être livrées dans quelques semaines.
La Chevrolet Bolt reste 4e et à ce rythme surpassera le Model S de Tesla en trois mois environ, constituant déjà presque 6% des VÉ au Québec après à peine un an sur le marché! Ce fut également une entrée définitivement réussie de la Toyota Prius Prime sur notre marché. Après moins d'un an dans son cas, elle se hisse en 5e place, devant la Ford C-Max Energi désormais discontinuée. Cette dernière se verra dépassée par la Kia Soul EV en courant d'année aussi.
La Volkswagen e-Golf passe de la 15e à la 9e place en 3 mois, pas mal pour une voiture qui prend des mois à arriver chez les concessionnaires. En même temps ça en dit probablement long sur la demande plus grande que l'offre. Cette hausse importante du nombre de e-Golf enregistrée dans la province lui permet même de surpasser le Model X de Tesla qui décroit dans ce marché en croissance. Le marché serait-il déjà saturé pour ce modèle au Québec?
Avec la nouvelle génération qui est arrivée, la smartED dépassera de façon imminente la Mitsubishi iMiev, un précurseur de l'électrification des transports. Toutefois, ce n'est que partie remise chez Mitsubishi qui voit son nouveau joueur, le Outlander PHEV, faire une entrée fracassante, à égalité en 13e position du nombre cumulatif de VE sur le marché après à peine 3 mois! Cela laisse la Hyundai IONIQ fermer le top 15, chassant ainsi la BMW i3.
À souligner la part des voitures hors des 15 premières positions qui monte, passant de 6.5% à 8.7% en un trimestre. Cela signifie que la diversité des modèles commence à se faire ressentir et que les progrès ne sont plus dus au seul succès d'un nombre très restreint de modèles comme dans le passé. On peut même aller jusqu'à dire que la croissance du marché est dû à l'arrivée de nouveaux modèles plus qu'à l'accélération des ventes d'un modèle ou un autre.
Le graphique interactif ci-dessous permet d'observer l'évolution des enregistrements pour tous ces modèles et de comparer leur croissance. Les graphiques permettent également d'observer l'entrée en scène de nouveaux modèles. Pour ce trimestre, on accueille le Volvo S90 T8 eAWD avec deux enregistrements et surtout le Mitsubishi Outlander PHEV avec 389 enregistrements, lesquels correspondent à près de 15% de la croissance totale du trimestre. Normalement, on pourra observer l'arrivée de la Tesla Model 3 lors de notre prochaine mise à jour étant donné que les premières devraient être livrées dans quelques semaines.
Nombre de Véhicules Électriques par modèle sur les routes du Québec
En combinant tous ces chiffres, on constate que la part des véhicules 100% électriques versus les hybrides rechargeables se remet à descendre, repassant sous la barre des 46% à 45.55%. Les enregistrements des joueurs récents comme le Outlander PHEV, la IONIQ Électrique Plus, la Prius Prime, la Honda Clarity PHEV ont fortement contribué à cela. En fait, pour le trimestre uniquement, on obtient une répartition 58.9% vs 41.1% dans les nouveaux enregistrements en faveur des hybrides rechargeables.
En plus de connaître le nombre de VÉ au Québec, il est intéressant de savoir où ils se trouvent. Voici, sans plus tarder, la compétition amicale de la progression de l'électrification dans les différentes régions et villes du Québec, où tout le monde peut gagner selon la façon de regarder les données :
Distribution géographique des Véhicules Électriques au Québec:
Pourcentage de la flotte* Nombre par 10 000 habitants Nombre
par Région par Région et Ville
La région de Lanaudière demeure la championne incontestée des voitures électriques, une tendance qui continue à s'accélérer. Qu'est-ce que ça prendra pour la déloger? La région se dirige à bon rythme vers le 1% de VÉ dans la flotte régionale (présentement à 0.593%, selon nos estimations), ce qui correspond à près de 51 VÉ par 10 000 habitants, devançant largement les régions suivantes, soient la Montérégie (toujours largement championne dans l'absolu avec maintenant 6211 VÉ, plus du quart des VÉ du Québec) avec 0.50% de son parc qui est électrifié et l'Estrie avec environ 0.476% de la flotte qui est électrifiée.
Laval prend désormais la quatrième place un cheveu devant la Capitale-Nationale, et ces deux régions sont suivies par la région des Laurentides qui les talonne. Ces trois régions sont bien en route pour le demi-pourcent de VÉ dans la flotte prochainement. Les nouveaux incitatifs annoncés par la ville de Laval le 20 avril au Salon du Véhicule Électrique de Montréal pourraient les aider à creuser leur avance et se rapprocher du peloton de tête. À souligner également les progressions en Outaouais, en Chaudière-Appalaches et au Saguenay-Lac-Saint-Jean qui s'accélèrent par rapport aux périodes précédentes.
La ville qui atteint le pourcentage de la flotte le plus élevé? Westmount à 1.529%, suivie de Ville-Mont-Royal, Rawdon et Hampstead, lesquelles font mieux que 1%. Boucherville est championne de la couronne sud de Montréal alors que c'est Mascouche qui détient ce titre sur la couronne nord.
Parmi les villes du Québec présentées sur les graphiques, Saint-Hyacinthe mérite une mention pour ce trimestre, passant de 0.57% à 0.79% des véhicules qui seraient électrifiés. Parmi les banlieues, Boucherville et Lac-Beauport l'emportent pour Montréal et Québec avec respectivement 0.867% et 0.838% de VÉ. Les championnes régionales: La Sarre en Abitibi, Rimouski dans le Bas-Saint-Laurent, Nicolet dans le Centre-du-Québec, Saint-Lambert-de-Lauzon en Chaudières-Appalaches, Sept-Îles sur la Côte-Nord, Windsor en Estrie, Gaspé en Gaspésie, Saint-Colomban dans les Laurentides, Trois-Rivières en Mauricie, Chelsea en Outaouais et Saint-Honoré au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
On peut dire qu’une progression de 12% pour les trois premiers mois de l’année est un bon présage pour l’été qui s’en vient. Le climat plus clément, les événements de sensibilisations divers et l'adoption rapide des nouveaux modèles devraient contribuer à ce qui pourrait être la meilleure année depuis que nous analysons les données de la SAAQ.
Contribution: Jean-François Morissette, Frédérick St-Laurent et Simon-Pierre Rioux
Source: SAAQ.