Une nouvelle batterie lithium-métal à électrolytes développée initialement par QuantumScape Corp pour les voitures électriques pourrait être suffisamment puissante pour être utilisée dans les avions électriques, a déclaré mardi un directeur de la société de la Silicon Valley.
«L'aviation électrique semble de plus en plus attrayante et viable lorsque vous pouvez bénéficier de cette densité d'énergie et de puissance», a déclaré JB Straubel, directeur général de Redwood Materials et cofondateur de Tesla Inc. Soutenu principalement par Volkswagen AG, QuantumScape a passé une grande partie des 10 dernières années à développer un nouveau type de batterie lithium-ion qui utilise un séparateur à électrolytes et une anode lithium-métal. Le fondateur Jagdeep Singh a publié hier les résultats de tests récents pour étayer son affirmation selon laquelle la nouvelle batterie de QuantumScape fournira une autonomie de 483 km ou plus, elle pourra être rechargée à 80% de sa capacité en 15 minutes, aura une durée de vie de 240 000 km ou plus, sera plus sécuritaire et moins coûteuse à produire que les cellules de batterie lithium-ion conventionnelles avec un électrolyte liquide inflammable. QuantumScape est devenu une entreprise publique fin novembre à la suite de sa fusion avec la société d'acquisition à usage spécial (SPAC) Kensington Capital Acquisition Corp. Les actions ont augmenté de 10,6% et se vendaient à 48,83 $, donnant à QuantumScape une valeur marchande de 18,4 milliards de dollars. La batterie de QuantumScape devrait être disponible d’ici quatre à cinq ans. Ce partenariat avec VW a pour objectif d’en entreprendre la production à compter 2024-2025, a déclaré Singh, il prévoit augmenter la production à 20 gigawattheures par an, soit environ les deux tiers de la capacité de la nouvelle usine de batteries General Motors-LG Chem à Lordstown, Ohio. GM ainsi que quelques autres constructeurs automobiles et partenaires se sont associés à des concurrents potentiels de QuantumScape, notamment Solid Power, basé au Colorado (les investisseurs incluent Ford, Hyundai, Samsung), Ionic Materials (Hyundai, Samsung, Renault, Nissan) et SolidEnergy (GM, SAIC, SK) basés dans le Massachusetts. Today
Contribution: André H. Martel
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Le PDG de Tesla, Elon Musk, après un test de fusée SpaceX Falcon 9 à Cape Canaveral, en Floride, ce mois-ci. PRESSE ASSOCIÉE
La folle course de Tesla ne montre aucun signe de stagnation, car la société d' Elon Musk est demeurée rentable pour un deuxième trimestre consécutif, soutenue par les ventes de berlines Model 3 ce qui a confirmé un tournant positif pour la compagnie. Alors que le bénéfice annuel est toujours aléatoire, les résultats ont fait grimper ses actions jusqu'à 11% dans la foulée d'un intérêt qui a débuté en octobre.
Le constructeur automobile de la Silicon Valley a déclaré un bénéfice net pour le trimestre de 105 millions de dollars sur un chiffre d'affaires de 7,38 milliards de dollars. Le bénéfice par action (BPA) ajusté était de 2,14 $. Cela a dépassé les attentes de 1,72 $ par action et des revenus anticipés de 7,02 milliards de dollars, selon un sondage Reuters effectué auprès des analystes Tesla a de plus bénéficié des profits de la vente de crédits zéro émission et d'autres crédits normatifs aux autres constructeurs automobiles au cours du trimestre, lui permettant d’inscrire un supplément de 133 millions de dollars. Les actions ont grimpé en flèche après l'annonce des résultats, augmentant de 11% à 644,99 $ sur le Nasdaq. Elles ont plus que doublé depuis l'annonce surprise des bénéfices du troisième trimestre le 23 octobre. Dans une lettre aux investisseurs Musk a déclaré : « l'année dernière a été un tournant pour Tesla ». «Nous avons connu une forte demande pour le Model 3, sommes revenus à la rentabilité dans la seconde moitié de 2019 et avons généré un fonds de roulement 1,1 G $ pour l'année en cours. Nous avons réalisé une forte croissance de trésorerie grâce à un contrôle permanent des coûts dans l'ensemble de l'entreprise. » Après des années de finances bancales, de fluctuations sauvages du cours des actions, de promesses non tenues et de blessures auto-infligées par Musk à la suite de combats avec les régulateurs et les critiques des valeurs mobilières, la société peut démontrer maintenant des signes de stabilité. L’entreprise vise un bénéfice net positif pour les trimestres à venir et affirme que la croissance du volume de production et la génération positive de sa trésorerie sont ses principaux objectifs. «Ce trimestre est probablement le moment que les investisseurs technologiques attendaient pour finalement percevoir Tesla comme une entreprise technologique rentable et génératrice de trésorerie avec une capitalisation boursière importante», a déclaré dans un communiqué, Adam Jonas, analyste de Morgan Stanley. L’objectif de Tesla, cette année, est de livrer plus de 500 000 véhicules, contre 367 500 en 2019, dont plus de 295 000 Model 3, à un prix d'environ 40 000 USD. Musk a déclaré à la surprise de tous que la production de multi segment le Model Y avait débuté plus tôt que prévu, ce mois-ci à l'usine de Fremont, en Californie. Pendant ce temps, l'usine de Tesla à Shanghai, qui a ouvert ses portes en un temps record en janvier, fonctionne comme prévu. Les préparatifs de sa troisième usine d'assemblage de véhicules, qui sera construite près de Berlin, avancent et les premières livraisons sont prévues pour 2021. Un projet à suivre, en raison de l' opposition locale allemande face au désir de Tesla de couper une partie de la forêt existante et aux préoccupations quant à la quantité d'eau que l'usine utilisera. "Tesla profite de l’évolution actuelle du marché, le Model Y pourrait arriver au bon moment et profiter de l’engouement pour le marché des multi segments électriques", a déclaré Jessica Caldwell, directrice exécutive des perspectives de l'industrie au Groupe Edmunds. "Il vient avec une image plus prestigieuse que les véhicules électriques et hybrides grand public mais a un coût nettement inférieur à celui du reste de la concurrence de luxe." La flambée des actions a également considérablement augmenté la fortune de Musk. Forbes estime la valeur nette de l'entrepreneur né en Afrique du Sud à 32,3 milliards USD . La perte annuelle de Tesla en 2019 s'est élevée à 862 millions de dollars sur un chiffre d'affaires record de 26 milliards de dollars. Une décennie après son introduction en bourse, elle n'a toujours pas affiché de bénéfice annuel. Malgré ces données optimistes, l'analyste du groupe CFRA, Garrett Nelson pense que nous devons demeurer prudents. "Nous continuons de voir des risques importants liés à la montée en puissance de l'industrie en Chine, ainsi que la concurrence croissante des constructeurs automobiles encore éligibles au crédit d'impôt fédéral aux États-Unis", a déclaré Nelson dans une note de recherche. «De plus, TSLA n'a pas encore fourni de détails concernant les investissements liés à sa nouvelle usine en Allemagne.»
Contribution: André H. Martel
Toyota prévoit de lancer le véhicule utilitaire sport électrique Lexus UX300e en Chine l'année prochaine. (Photo de Masahisa Yuzawa)
Toyota Motor intensifie ses efforts pour vendre des véhicules électriques en Chine, le plus grand marché automobile au monde, où elle prévoit de lancer sa première Lexus électrique en 2020.
Le plan a été dévoilé au salon international de l'automobile de Guangzhou fin novembre. Le marché chinois des véhicules électriques fait face à de nombreux défis depuis que le gouvernement a réduit les subventions. Mais Toyota profite de la popularité de Lexus, sa marque haut de gamme et de sa technologie hybride pour affronter le leader du marché la compagnie Volkswagen. La décision de Toyota s'aligne sur la volonté de Pékin de stimuler davantage les ventes de véhicules respectueux de l'environnement. Mardi, une proposition du ministère chinois de l'industrie demande que les "véhicules à énergie nouvelle", véhicules électriques, hybrides rechargeables et automobiles à pile à combustible, représentent 25% des véhicules neufs vendus en 2025, contre 6% environ en 2019. . Le constructeur américain de véhicules électriques Tesla émerge également en tant que concurrent en Chine, promettant de livrer son premier lot de voitures fabriquées à Shanghai dès janvier, juste un an après avoir inauguré sa première chaîne de montage dans le pays. Le constructeur automobile basé dans la Silicon Valley a présenté son Model 3 fabriqué en Chine à l'exposition de Guangzhou. Le marché chinois représente cinq fois la taille du marché domestique de Toyota, avec des ventes annuelles de plus de 25 millions de véhicules neufs. Au salon de cette année, qui s'est tenu jusqu'à dimanche à Guangdong, la capitale de la province de Guangzhou, GAC Toyota Motor et les autres coentreprises du constructeur automobile en Chine ont également présenté leurs modèles électriques. La Chine a placé les véhicules électriques au centre de sa politique de croissance économique. Lorsque le gouvernement britannique a annoncé en juillet 2017 qu'il supprimerait progressivement la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2040, la Chine a immédiatement emboité le pas, déclarant qu'elle interdirait la production et la vente de ces véhicules. Volkswagen a été le premier à présenter une stratégie de VÉ en Chine, avec l'intention de prendre les devants sur le marché naissant. Un gestionnaire du constructeur automobile allemand est même devenu le chef d'un groupe de travail chargé d'élaborer la règlementation. La concurrence pour ce marché prometteur a débuté en 2017. Toyota, comme la plupart des autres constructeurs automobiles japonais, a pris une position prudente, inquiet pour la rentabilité et le rythme du passage aux véhicules électriques, tandis que leurs rivaux européens se concentraient agressivement sur leur développement. "Nous sommes en mode de planification", avait déclaré un dirigeant d'un fabricant japonais à l'époque.
Tesla a présenté son Model 3 fabriqué à Shanghai lors de l'exposition de Guangzhou. © Reuters
Trois ans plus tard, Toyota est enfin prêt à lancer des véhicules électriques en Chine. La société a choisi Lexus comme premier modèle électrique en raison de la popularité de la marque dans le pays, ce qui aidera assurément à lancer les ventes de véhicules électriques, a déclaré une source. Le constructeur automobile prévoit également introduire en Chine, des modèles électriques de véhicules utilitaires sport de marque Toyota.
Dans une étude menée dernièrement par la firme américaine JD Power sur les voitures les plus attrayantes de Chine, Lexus s'est classée troisième après Porsche et BMW dans la catégorie des marques haut de gamme . Étant donné que les voitures Lexus sont fabriquées au Japon, le contrôle de la qualité est relativement facile et Toyota peut utiliser «Made in Japan» dans son argumentaire de vente. Le premier modèle électrique sera lancé au printemps 2020, malgré que le marchésoit en perte d’élan avec la diminution des subventions gouvernementales. "Notre technologie a été testée. Elle s'est améliorée grâce au développement de véhicules hybrides, ce qui nous donnera un avantage", a déclaré le président de Lexus International, Yoshihiro Sawa. Le modèle électrique sera le véhicule utilitaire sport UX300e qui devrait permettre une autonomie d'environ 400 km. Le prix n'a cependant pas encore été fixé. Après la Chine, le VÉ fera ses débuts en Europe à l’été et au Japon au début de 2021. "De nombreux consommateurs sont encore sceptiques quant à l'autonomie et à la sécurité des véhicules tout électriques", a déclaré le directeur marketing de Lexus en Chine. "Nous utilisons notre savoir-faire en matière de gestion des batteries acquis grâce au développement des véhicules hybrides pour garantir une conduite sûre, tout en conservant l'ADN de Lexus", a-t-il déclaré en faisant référence aux véhicules hybrides. Toyota a une longue histoire avec les véhicules hybrides, à commencer par la Prius en 1997. Le constructeur automobile a déclaré qu'il avait appris comment ralentir la détérioration de la batterie pour permettre une utilisation plus longue et plus stable. Sa technologie permet également un meilleur contrôle du rendement du moteur et des réglages de vitesse. Toyota prévoit mettre l'accent sur ces éléments pour gagner la confiance des consommateurs. Outre le design, le souci du détail de Toyota, le silence et le confort de l'habitacle ainsi que l’absence de vibrations ont conquis le cœur des consommateurs chinois. Lexus a vendu plus d'unités au cours des 10 premiers mois de cette année qu'en 2018. "La qualité de notre produit a été reconnue et a touchée les cordes sensibles des Chinois", a déclaré Sawa. Pendant ce temps, Volkswagen, qui détient la plus grande part du marché chinois des voitures particulières, a tenu une conférence de presse la veille du salon de Guangzhou. Stephan Wollenstein, PDG de Volkswagen Group China, a alors annoncé un investissement de plus de 4 milliards d'euros (4,4 milliards USD) en Chine en 2020. Toyota est en retard sur Volkswagen dans le marché chinois, mais travaille dur pour trouver des partenaires. En juillet dernier, Toyota a conclu une entente de partenariat avec CATL, le plus grand fabricant de batteries au monde, pour garantir un approvisionnement stable. Le constructeur japonais s’est également entendu avec BYD pour développer conjointement des VÉ. En effet, comme Toyota prévoit lancer des véhicules électriques en Chine au début des années 2020, ils établiront une coentreprise au deuxième semestre 2020 pour développer des véhicules, des plateformes et des pièces conformes aux règlementations environnementales chinoises. Toyota, qui détient 7% du marché chinois, prévoit dépasser Volkswagen, dont la part de marché est de 20%, en se concentrant sur la vente de ses voitures hybrides et en faisant initialement la promotion de cette marque avant de déployer des véhicules tout électriques. Nikkei Asian Revue
Contribution: André H. Martel
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