Elon Musk a des problèmes avec la Securities and Exchange Commission des États-Unis. Cela pourrait-il tourner à son avantage?
Le chef de la direction de Tesla se bat contre la US Securities and Exchange Commission encore une fois à cause d’un tweet. Au pire, la SEC pourrait le forcer à quitter son poste au sein de l'entreprise.
Quelles pourraient en être les conséquences? Les actions de Tesla pourraient s’effondrer, permettant potentiellement à M. Musk d’activer son projet de rachat qui l'avait mis en difficulté l’an dernier. Elon Musk a jusqu'au 11 mars pour expliquer au juge du district américain Alison Nathan pourquoi une publication dans les médias sociaux, dans laquelle il suggérait à tort que Tesla produirait 500,000 voitures cette année, ne constituait pas une violation de sa promesse exigeant de valider ses tweets par les avocats de la société. Si elle se prononce contre lui, la SEC pourrait lui infliger une lourde amende. Mais encore pire, il pourrait être forcé de quitter ses fonctions. Deux situations potentielles: • Premièrement, le stock s'effondrerait presque certainement. Quelles seraient les pertes? Difficile de les évaluer, mais puisque M. Musk est étroitement associé à la marque, il serait possible d’imaginer que la valeur de Tesla diminue de moitié, pour atteindre 26 milliards de dollars. • Deuxièmement, la société pourrait devenir une cible pour des acquéreurs potentiels. Dévalorisée, l’entreprise deviendrait un produit séduisant pour les constructeurs automobiles tels que Toyota ou Daimler et pour des entreprises comme Apple, Waymo et même Lyft ou Uber, peut-être même pour Elon Musk lui-même. Expulsé de Tesla M. Musk aurait le champ libre de raviver son plan de l'été dernier qui était de privatiser la société. Ce tristement célèbre tweet dans lequel il disait envisager la privatisation de Tesla au coût de 420 dollars l’action. Son tweet qui confirmait le financement assuré de ce projet avait poussé la SEC à l'accuser de fraude. Cette accusation avait conduit à l'accord approuvé par le tribunal en octobre dernier, que la commission l’accuse maintenant d'avoir violé. Il dispose de nombreux avantages par rapport aux acheteurs potentiels, notamment sa participation de 20% au niveau de l’entreprise. Il semble toujours avoir le support de son conseil d'administration composé de ses amis, ses partenaires commerciaux et de sa famille. De plus, si ses présumés financiers étaient vraiment disposés à acheter Tesla l'an dernier à 72 milliards de dollars tel que mentionné sur son tweet, ils devraient certainement être encore plus intéressés à 26 milliards de dollars. Dans ce cas, M. Musk pourrait envoyer une note de remerciement à la SEC. Via Twitter, évidemment. New York times
Contribution: André H. Martel
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