Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
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En se basant sur le fait que Ford, General Motors et Stellantis seront en mesure de tirer parti d'infrastructures existantes pour accélérer rapidement la production de camions électriques, alors que la plupart des concurrents devront repartir de zéro.
Selon une analyse de Bloomberg, la mise en marché du Model S de Tesla a surpris la compétition, permettant à Tesla de se tailler une place dans le marché de l’automobile. Mais les choses pourraient être différentes pour les futures camionnettes électriques de Tesla et ses futurs modèles.
Détroit
Toujours selon Bloomberg, en janvier dernier, la production des usines nord-américaines des trois principaux manufacturiers de Detroit était en baisse de 21% par rapport à il y a trois ans. La cause principale de cette diminution est la baisse des ventes à la suite du ralentissement de l'économie, mais la diminution de production des berlines est également responsable de cette baisse de production par les trois constructeurs automobiles créant la non-productivité de certaines chaines de production, note le rapport. Ces chaines de production pourraient être recyclées pour produire des camions électriques. Cette situation fait en sorte que Ford a peu de voitures à part sa Mustang à offrir à sa clientèle américaine et que les camionnettes et les VUS sont les véhicules qui maintiennent les constructeurs automobiles de Detroit à flot. Les camionnettes représentent 25% des revenus de l'industrie et 20% des véhicules vendus, a noté Bloomberg. GM dépense déjà 3.8 milliards de dollars CAD pour rééquiper son usine de Detroit-Hamtramck, qui construisait auparavant des berlines comme la Chevrolet Impala ainsi que la Chevrolet Volt hybride rechargeable, pour bâtir ses prochains véhicules électriques, y compris le pick-up GMC Hummer EV.
Prototype de camion électrique Ford Série F
Ford a annoncé un plan de 880 millions de dollars CAD pour moderniser son complexe d'usine emblématique de River Rouge afin de construire le F-150 électrique aux côtés des versions à combustion interne du camion le plus vendu. Le F-150 électrique devrait être disponible sur le marché en 2022, à peu près au même moment qu'un camion électrique de son compétiteur Chevy. En revanche, la plupart des startups qui ont annoncé des pick-up électriques comme Canoo et Alpha Motors n'ont pas encore livré un seul véhicule aux clients. Même Tesla va construire le Cybertruck dans sa future usine à Austin, au Texas.
Rivian R1T
Rivian a pour sa part fait l’acquisition d’une ancienne usine Mitsubishi, qui devrait commencer à produire des camionnettes R1T en juin, mais la R1T à 84 500 $ CAD considérée comme un véhicule haut de gamme sera produite à plus faible volume. Pour sa part Bollinger Motors veut mettre sur le marché des pickups dispendieux qui en feront des produits de niche, et semble lentement se diriger vers le secteur commercial.
Hercules Alpha
La startup Hercules Electric Vehicles semble vouloir adopter une approche différente. Bloomberg a rapporté à la fin de l'année dernière que la société basée à Detroit était en pourparlers avec Nissan pour utiliser le pick-up Titan du constructeur automobile comme base d'un véhicule électrique. Utiliser le Titan construit au Mississippi comme base pour son propre camion réduirait considérablement les besoins en infrastructure de fabrication pour Hercules. Les espoirs des manufacturiers de camions électriques devraient se concrétiser car l’industrie anticipe une demande importante. En effet, une étude de Cox Automotive publiée en janvier a révélé que deux acheteurs de camionnettes sur cinq envisageaient de passer au tout électrique, le prix étant le facteur le plus important. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les camionnettes de livraison de Rivian, prêtes à assurer les livraisons d’Amazon à San Francisco22/3/2021
Amazon a commencé à tester à San Francisco les premières des 100 000 camionnettes électriques Rivian prévues.
Selon un récent communiqué de presse, San Francisco est l’une des 16 villes où Amazon prévoit déployer des véhicules électriques de livraison en 2021. Le déploiement a commencé à Los Angeles le mois dernier, et devrait s’accélérer avec la venue de 10 000 des fourgonnettes électriques qui devraient entrer en service dès l’année prochaine. Les activités de San Francisco seront initialement concentrées à partir du centre de livraison d’Amazon à Richmond, en Californie. Amazon prévoit une rapide expansion vers d’autres sites de la région de la baie. En effet, Amazon a déclaré qu’elle est en phase de reconfiguration active de ses centres de livraison pour les véhicules électriques, « allant de l’électrification aux modifications structurelles. »
Camion de livraison électrique Rivian Amazon
Dévoilées en octobre dernier, les fourgonnettes ont un design spécifique à Amazon. L'entreprise avait précédemment déclaré que la flotte de 100 000 véhicules devrait rouler d’ici 2030. Les plans d’électrification d’Amazon ne se limitent pas à Rivian. La société a acheté des fourgonnettes électriques Mercedes-Benz pour son marché européen. De plus, la compagnie confirme avoir déjà livré en 2020 plus de 20 millions de colis avec des véhicules électriques en Europe et en Amérique du Nord.
Camion de livraison électrique Rivian Amazon
Présentement, Rivian se concentre sur la production de sa camionnette R1T et de son VUS R1S. À la suite de retards liés au coronavirus, on devrait débuter la production du R1T en juin, suivie du R1S en août. Les deux sont destinés aux riches amateurs de plein air, avec des prix de base oscillant autour de 88 000 $ CAD. L’accent est mis sur leur capacité de remorquage et leur potentiel hors route. La start-up spécialisée pour camions électriques construit parallèlement un réseau de bornes de recharge dans les zones de loisirs, ainsi qu’un réseau de salles de montre de style Tesla dans les grandes villes. Il faut donc reconnaitre que la décision d’Amazon de faire l’acquisition d’une flotte de camionnettes électriques à Rivian a contribué à sécuriser l’avenir de la start-up. En plus de commander ces camions de livraison, Amazon a également investi en 2019 un montant non divulgué dans Rivian. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Amazon utilise maintenant des camionnettes électriques Rivian pour effectuer ses livraisons3/2/2021
Amazon a officiellement commencé à utiliser les premiers fourgons électriques Rivian pour effectuer ses livraisons à Los Angeles.
En 2019, Rivian a investi près de 900 millions $ CAD dans Amazon. Ils discutaient, déjà à cette époque, de possibilités de collaboration. Nous avons appris un peu plus tard, qu’Amazon avait fait l’acquisition de camionnettes de livraison électriques pour assurer ses livraisons. Amazon nous avait alors confirmé sa décision de faire l’acquisition de 100 000 camionnettes de livraison électriques Rivian. À ce jour, le projet est l'un des plus importants du genre et représenterait l'un des plus grands déploiements de véhicules électriques au monde. Cette commande représente un investissement de plus de 5.1 milliards CAD pour Rivian, ce qui est énorme pour une startup comme Rivian. Auparavant, tout ce que nous savions était que Rivian devrait entreprendre la production du fourgon de livraison électrique en 2021 et qu’Amazon planifiait mettre 10 000 fourgonnettes sur la route dès 2022, et les 100 000 véhicules sur la route d'ici 2030. Cependant, les fourgons de livraison électriques Rivian roulent déjà. Les premiers prototypes de fourgons de livraison ont été repérés au cours des derniers mois dans la région de Los Angeles . Aujourd’hui , Amazon confirme utiliser ses premiers fourgons de livraison électriques: Ross Rachey, directeur de la flotte mondiale et des produits d'Amazon, a commenté: « Ces nouveaux véhicules devraient modifier le processus de livraisons pour certains clients d'Amazon dans certains secteurs de Los Angeles. Un an à peine après avoir confirmé l'achat de 100 000 véhicules de livraison électriques dans le cadre du « The Climate Pledge », Amazon a commencé à tester les nouvelles camionnettes sur différents itinéraires. RJ Scaringe, fondateur et PDG de Rivian, a ajouté: Nous sommes très heureux de l’accueil des clients jusqu'à présent. De nombreuses photos sont apparues sur les sites internet montrant des citoyens qui arrêtaient nos chauffeurs pour avoir un aperçu du véhicule. Nous sommes convaincus que c'est l'un des programmes d'électrification commerciale modernes qui a connu le succès le plus rapide, et nous en sommes extrêmement fiers. L'objectif de Rivian est de fournir des produits novateurs et de redéfinir les attentes grâce à de nouvelles technologies innovatrices. Cette étape confirme la volonté de Rivian et d’Amazon de travailler conjointement pour atteindre les objectifs de 2040, et ils espèrent que cela inspirera d'autres entreprises à modifier radicalement leur mode de fonctionnement. Amazon et Rivian ont jusqu’à maintenant été avares de détails sur le groupe motopropulseur du fourgon électrique, mais ils nous confirment maintenant une autonomie d’environ 240 km. Amazon nous a également appris que le nouveau fourgon électrique Rivian circulera dans 15 agglomérations supplémentaires en 2021 dans l’espoir d’exploiter une flotte de 10 000 fourgons électriques en 2022. Electrek
Contribution: André H. Martel
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Le président Joe Biden entamera l'élimination progressive de l'utilisation par le gouvernement fédéral des véhicules à essence et leur remplacement par des véhicules électriques. Il s’agit d'une promesse faite par Biden lors de la campagne électorale qui avait pour objectif de remplacer les véhicules du parc gouvernemental par des véhicules électriques de fabrication américaine.
"Le gouvernement fédéral opère une énorme flotte de véhicules, que nous allons remplacer par des véhicules électriques fabriqués ici même en Amérique, par des travailleurs américains", a déclaré Biden, hier, dans le cadre d’une conférence de presse ayant pour objectif de présenter son décret "Buy American". C'est une excellente nouvelle pour les manufacturiers Américains de véhicules électriques tels que Tesla, Rivian et Lordstown, ainsi que pour les constructeurs automobiles traditionnels tels que Ford et General Motors, qui investissent actuellement plusieurs milliards de dollars dans la production de véhicules électriques. Selon l'Administration des services généraux, en 2019, il y avait près de 650 000 véhicules dans le parc du gouvernement fédéral. Cela comprend 245 000 véhicules civils, 173 000 véhicules militaires et 225 000 véhicules assignés au service postal. Ces véhicules ont parcouru 7,2 milliards de kilomètres en 2019. Biden a également promis d’offrir des rabais ou des incitatifs aux consommateurs pour remplacer les voitures à essence par des véhicules électriques, bien qu'il n’ait pas encore dévoilé de détails à ce sujet. On est toujours à élaborer les éléments de ces deux programmes, mais conjointement, ils représentent un énorme support aux investissements dans les véhicules électriques effectués par les constructeurs automobiles au cours des dernières années. Ford a annoncé qu'elle investirait 14 milliards $ CAD pour produire de nouveaux véhicules électriques, y compris la Mustang Mach-E et une version électrique de sa camionnette F-150 le pickup le plus vendu en Amérique. Pour sa part, GM s'est engagée à investir 34.3 milliards de dollars pour produire des véhicules électriques et autonomes jusqu'en 2025. Pendant ce temps, le phénoménal rallye boursier de Tesla en 2020 en a fait le constructeur automobile le plus important au monde et son PDG Elon Musk l'homme le plus riche de la planète. La commande de Biden n'est peut-être pas une victoire qui profitera nécessairement à Tesla, qui s'est principalement concentrée sur les véhicules de luxe et de performance. Les constructeurs automobiles qui pourraient en bénéficier incluent Ford, qui a récemment dévoilé une version électrique de ses fourgons Transit, et GM, qui vient de créer une nouvelle société appelée BrightDrop axée sur la production de véhicules de livraison électriques. Un organisme fédéral qui pourrait désespérément utiliser une nouvelle flotte de véhicules zéro émission est le « United States Postal Service ». Des centaines de camions de livraison du service, fabriqués par la compagnie Northrop Grumman, ont pris feu au cours des dernières années. Et la date limite du service Postal Américain pour les soumissions concernant la future flotte de transport de courrier a été retardée l'année dernière en raison de la pandémie COVID-19. Le programme de remplacement des camions de l'USPS avait initialement été lancé en 2015. Mais le processus a été retardé, forçant le service postal à maintenir ses camions en service au-delà de leur durée de vie prévue, Ces véhicules avaient été acquis à la fin des années 1980 et au début des années 90. Ces véhicules sont vétustes et manquent de fonctionnalités comme la climatisation. L'un des objectifs de Biden est de créer 1 million de nouveaux emplois dans le secteur automobile et de positionner l'Amérique comme le leader mondial de la fabrication de véhicules électriques et de leurs intrants et pièces. Le président a déclaré qu'il souhaitait atteindre cet objectif en échangeant la flotte gouvernementale contre des véhicules électriques et en adoptant un programme « prime à la casse » pour s'assurer que chaque véhicule sur la route soit zéro émission d'ici 2040. De plus, le président s'est engagé à dépenser des milliards de dollars pour ajouter 550 000 bornes de recharge pour véhicules électriques sur l’ensemble du territoire américain. Biden a également confirmé qu'il soutenait le crédit d'impôt fédéral de 7500 $ pour les véhicules électriques et qu'il serait prêt à envisager de nouveaux incitatifs pour encourager les consommateurs à passer à l'électrique. L'ancien président Donald Trump avait tenté sans succès de mettre fin au crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques dans sa proposition de budget 2020. Toujours sous Trump, l'Environmental Protection Agency avait annulé certaines règles d'émissions de l'ère Obama visant à forcer l'industrie automobile à fabriquer des véhicules moins polluants. Biden a déjà pris des mesures pour restaurer les règles sur les émissions de l'ère Obama. Le jour de son inauguration, Biden a ordonné aux agences fédérales de revoir les normes d'efficacité énergétique ainsi que les règles régissant les émissions des avions et les normes d'efficacité énergétique de la machinerie et des bâtiments. The Verge
Contribution: André H. Martel
Le constructeur automobile utilisera sa plateforme de batterie Ultium pour produire un camion de livraison électrique équipé d’un chariot automatisée pour transporter les marchandises directement à votre porte.
GM poursuit son mouvement vers l’électrification. Le constructeur automobile a dévoilé hier une nouvelle entreprise qu’elle a baptisée, BrightDrop. L’objectif de la société est de créer les conditions qui lui permettront de créer des produits électriques comme véhicules de livraison et des solutions de livraison du dernier kilomètre pour les clients commerciaux. La nouvelle société produira plusieurs véhicules pour faciliter la livraison, à commencer par l'EP1, un chariot électrique qui ressemble à un chariot de bibliothèque surdimensionné et sécuritaire. Ce chariot sera disponible incessamment. GM est convaincu que que le chariot permettra de livrer les colis du véhicule directement au client. Le chariot électrique pourra rouler jusqu'à 5 km/h et pourra transporter jusqu'à 90 kg. Les étagères modulaires et les portes d’accès verrouillables seront sécuritaires, et selon GM, les chariots seront faciles à manœuvrer dans les espaces restreints. L'objectif est de réduire les coûts, la pression exercée sur les chauffeurs et la manipulation des colis.
Les essais menés avec le partenaire FedEx Express, ont confirmé que l'EP1 permet de livrer 25% plus de colis par jour qu'un livreur. Lors du débriefing, les chauffeurs ont déclaré que l'EP1 était facile à manœuvrer et réduisait la tension au travail.
Pour assurer la livraison des colis, la société a présenté l'EV600, une camionnette de livraison utilitaire. Elle sera équipée du système de batterie Ultium de GM, avec une autonomie estimée d’environ 402 km. La batterie offrira une capacité de recharge allant jusqu'à 275 km en une heure via une station de recharge rapide CC de 120,0 kW. L'EV600 aura une capacité de chargement de plus de 600 pieds cube (probablement pourquoi il a été baptisé l’EV600). La porte arrière sera automatisée, tandis que les deux portes avant seront coulissantes au lieu de s'ouvrir vers l'extérieur. On retrouvera un écran d'info divertissement de 13,4 pouces intégré dans le tableau de bord qui inclura un groupe de fonctionnalités de sécurité active, y compris l'aide au stationnement avant et arrière et le freinage d'urgence automatisé, ainsi qu'un système de sécurité pour la zone de chargement avec capteurs de mouvement. GM affirme qu'en plus de ses véhicules, la nouvelle société offrira des logiciels de gestion des actifs et des parcs de véhicules électriques pour aider les clients à suivre le mouvement des véhicules, à obtenir des données qui permettront de structurer des itinéraires plus efficaces et à offrir des diagnostics à distance. GM confirme que le mandat de BrightDrop sera de développer des concepts électriques pour améliorer les réseaux de livraison, incluant un véhicule qui transporterait plusieurs EP1 et un véhicule à chargement rapide.
GM aura de la compétition dans le domaine des véhicules de livraison électriques. Elle devra concurrencer Rivian, qui construit des fourgons de livraison pour Amazon en partenariat avec Ford. La startup EV Bollinger travaille également sur un véhicule de livraison.
Les premiers véhicules BrightDrop EV600 devraient être disponibles, y compris pour FedEx Express, d'ici la fin de 2021, et la compagnie devrait accepter des commandes au Canada et aux États-Unis au début de 2022. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Avec l’arrivée des camions électriques et des VUS, devons-nous réévaluer la notion de véhicule vert?4/1/2021
Au cours des dix dernières années, le paysage des voitures vertes a progressé par étapes.
Depuis la Nissan Leaf 2011, la première voiture électrique qui n’offrait initialement qu’une autonomie de 117 km, les voitures électriques ont rapidement évolué. En 2020, Tesla a amélioré l'autonomie pour tous ses modèles, incluant le Model S qui promet une autonomie de 647 km . Lucid a récemment présenté un modèle qui couvrira plus de 805 km sur une seule charge. Les camions de la compagnie Rivian qui promettent une autonomie de plus 643 km devraient être livrés en 2021. Et un véhicule électrique Ford qui atteint 482 km, le Mach-E, est déjà disponible sur le marché.
2021 Lucid Air
Face à cette fixation sur l'autonomie et à l'empreinte de fabrication proportionnellement plus lourde pour les véhicules équipés de batteries aussi énormes, nous devons nous demander si l’industrie aurait dû fixer un seuil d'efficacité pour les véhicules électriques. Et ce seuil devrait-il être comparé à d'autres véhicules électriques ou à des modèles à essence équivalents? GM, par exemple, développe son Hummer EV qui atteindra une autonomie de plus de 563 km, avec une batterie de 200 kWh. Le Hummer risque de ne pas être un véhicule électrique efficace. Mais doit-on s’en préoccuper?
2022 GMC Hummer EV
Il y a plusieurs années, les hybrides avaient été exclus de la compétition pour les prix annuels. Et même si les hybrides sont toujours évalués ainsi que les camions diésels en raison de l'augmentation de l'efficacité qu'ils apportent à la catégorie, l'arrivée de camions électriques accessibles de Rivian et Lordstown pourrait changer la vision en 2021. Pour le moment, les hybrides rechargeables sont encore une excellente option pour faciliter la transition vers le tout électrique. Mais dix ans après leur venue sur le marché, ils semblent toujours avoir des problèmes a offrir une autonomie électrique suffisante pour répondre au besoin de transport quotidien américain qui se situe à environ 52 km. La Chevrolet Volt répondait à cette attente, offrant selon l’EPA une autonomie de 56 km, alors que la Chrysler Pacifica Hybrid permet une autonomie toute électrique de 52 km depuis son introduction il y a trois ans.
2021 Toyota RAV4 Prime
Les choix sont limités; le Toyota RAV4 Prime offre une autonomie de 67 km, et c'était le seul nouveau modèle qui répondait aux attentes cette année. Actuellement, un certain nombre de PHEV sont arrivés avec une autonomie électrique d’environ 32 km ou moins. Le hybrides rechargeables devraient-ils être évalués l'année prochaine? Les normes devraient-elles être assouplies? Ou complètement éliminées? Devrions-nous déterminer quel type de voiture électrique est une voiture verte? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Canoo a dévoilé jeudi dernier son deuxième véhicule électrique, une camionnette de livraison. Elle entrera en production limitée en 2022, suivie d'une production à grande échelle en 2023, son prix sera de 33 000 dollars USD.
La nouvelle camionnette sera montée sur la même plate-forme «skateboard» que le monospace Canoo dévoilé à la fin de l'année dernière. La plateforme a été conçue pour accepter plusieurs types de carrosseries. Canoo avait déjà envisagé la production d’une camionnette de livraison dès 2018, et plus récemment cette année. Canoo croit que l'efficacité d'un groupe motopropulseur électrique, ainsi que les coûts d'exploitation inférieurs par rapport aux fourgonnettes à essence ou diesel, rendront son véhicule de livraison plus attrayant pour les flottes commerciales. Un constat identique a conduit les startups Rivian et Arrival, ainsi que des constructeurs automobiles établis comme Ford et Mercedes-Benz, à développer des fourgonnettes électriques. Semblable aux fourgonnettes à combustion interne, Canoo proposera des versions à toit bas et à toit surélevé, respectivement baptisés MPDV1 et MPDV2. Une troisième plus grosse version appelée MPDV3 est également en développement. La version MPDV1 sera équipée des batteries de 40 kWh, 60 kWh et 80 kWh, offrant une autonomie respective estimée par l'EPA de 210 km, 305 km et 370 km. La plus grande batterie, pourra être rechargée de 20% à 80% en 30 minutes, a déclaré Canoo. Les fourgons seront également équipés de prises de courant alternatif de 120 volts et 240 volts pour permettre de connecter des outils ou des appareils électroniques.
Fourgon électrique Canoo MPDV
Les modèles MPDV sont à traction avant, avec un seul moteur électrique fournissant 200 chevaux et un couple de 236 livres-pied. Canoo a déclaré que le système de direction par câble de sa plateforme de planche à roulettes donnera aux fourgons un rayon de braquage serré, tandis que sa configuration efficace permettra 30% de volume de chargement de plus que les fourgons à combustion interne de taille similaire, ainsi qu’un marchepied de 17 pouces, selon l'entreprise. Canoo a également déclaré qu'elle souhaitait s’associer avec des entreprises pour produire des véhicules personnalisés. Cependant, la commercialisation de la camionnette de livraison sera différente du modèle commercial initialement prévu par l'entreprise qui était axé sur les abonnements et les références de type Tesla . Cette annonce fait partie d’une stratégie qui devrait permettre à Canoo de s’inscrire prochainement sur NASDAQ. En effet, Canoo est l'une des nombreuses startups de véhicules électriques qui tentent d'entrer en bourse sans avoir livré un seul véhicule. La fourgonnette 7 places, conduite par Jay Leno plus tôt dans l'année, apparaît comme un véhicule concept dépassé, bien que la société affirme qu'elle prévoit produire un véhicule similaire avec les mêmes caractéristiques en 2021. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le PDG a déclaré que le prix de lancement du R1T se situerait aux environs de 69000 USD pour un véhicule de milieu de gamme
La start-up de véhicules électriques Rivian lancera bientôt son pick-up et son VUS électriques, et nous apprenons maintenant qu'ils pourraient être plus abordables que prévu initialement.
Selon Reuters , la compagnie a récemment présenté son camion et son VUS à San Francisco, où le fondateur et PDG RJ Scaringe a déclaré que son pick-up R1T milieu de gamme, offrant une autonomie d’environ 480 km équipé d’un toit en verre coûterait environ 69 000 $ US, alors que le R1S coûterait 72 000 $ US avec des spécifications similaires. Il y a quelques mois, Rivian avait confirmé que les même montants représentaient le prix de vente des modèles de base. Selon des informations non confirmées, les modèles de base pourraient en fait coûter environ 7 000 $ US de moins que prévu. Ces nouveaux prix plus compétitifs pourraient nuire à Tesla et certainement à d'autres constructeurs automobiles. Rivian devra évidemment affronter la compétition mais cette diminution des prix pourrait offrir une option intéressante pour les consommateurs. Lors de cette conférence de presse, Scaringe a confirmé que la réponse des consommateurs a été vraiment positive, mais a refusé de dévoiler le nombre d'acheteurs qui ont déjà versé un dépôt de 1 000 $ US. Scaringe a déclaré : «Nous sommes donc très enthousiastes. Mais nous devons répondre à la demande de clients en précommande qui n'obtiendront pas les véhicules aussi rapidement que prévu car il y a une longue liste d'attente. » Rivian a attiré l'attention d’investisseurs majeurs, notamment Amazon et Ford Motor Company. Ford a récemment confirmé qu'il emploierait Rivian pour construire ses camions électriques Ford et Lincoln, dans la même usine ou l’on construit les R1T et R1S. Le Lincoln sera également monté sur le même châssis que les camions de Rivian. Driving
Contribution: André H. Martel
Le Rivian R1T, sera disponible d’abord pour les clients qui ont réservé et il sera également disponible au grand public pour en faire l’achat à partir du 23 novembre. La compagnie a révélé que les acheteurs qui souhaiteront bénéficier de l’autonomie maximale devront payer une prime substantielle.
La plus grosse batterie de 180 kilowattheures avec plus de 645 km d'autonomie selon l’estimation de l'EPA, que Rivian a baptisé le «Pack Max» nécessitera un versement supplémentaire de 10 000 $ au prix initial. L'option « Pack Mack » pourra être ajoutée à la version originale du R1T dont le lancement a été confirmé la semaine dernière . Rivian a confirmé que son prix de base sera de 75 000 $ USD pour le « Large Pack » équipé d’une batterie de 135 kwh, qui assurera une autonomie supérieure à 485 km.
Rivian R1T
On devait débuter les livraisons des modèles Launch Edition avec le « Large Pack » en juin 2021, mais Rivian a confirmé la semaine dernière que la version haute autonomie de 645 km ne serait pas disponible avant janvier 2022. Une version offrant une autonomie de 330 km, incluant une batterie de 105 kwh, est également en préparation, l’échéancier sera confirmé dès que débutera la production. Rivian avait précédemment annoncé qu'une cuisine de camping serait disponible dans la nouvelle configuration, et les données fournies nous permettent de confirmer que cette option justifierait un investissement additionnel de 5000 $ USD. Conçu pour glisser hors d'un compartiment de rangement situé à côté du lit, elle comprend une table de cuisson à induction, un évier, un réservoir d'eau de quatre gallons (15 litres) et une pompe. Une batterie de cuisine sera également offerte en option.
Rivian R1T
Bien que le prix du « Pack Max » puisse vous paraitre élevé, cela semble être une offre plus intéressante que, par exemple, le prix de la berline Air de la compagnie Lucid ou le prix que General Motors a l'intention de demander pour son GMC Hummer EV . Mais ces prix de ventes devraient permettre à Rivian d’atteindre une certaine profitabilité. Se basant sur le coût moyen de 156 $ / kWh en 2019 le pack de 180 kWh coûte à Rivian environ 7000 $ USD de plus que le pack de 135 kWh. Si vous prévoyez effectuer occasionnellement du remorquage, vous voudrez probablement utiliser la grosse batterie. Mais la structure de prix de Rivian pourrait inciter les gens à mieux évaluer leurs besoins afin de bien déterminer quel modèle ils souhaitent acquérir Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
BNEF prévoit que d'ici 2040, les ventes de véhicules électriques atteindront près de 60% du marché automobile mondial. C'est toute une différence par rapport à 2010 où les ventes annuelles étaient proches de zéro.
Les consommateurs sont de plus en plus conscients de la situation, ainsi que les forces du marché qui sont de plus en plus favorables aux VÉ. Les véhicules électriques sont finalement perçus comme étant l'avenir de l'industrie automobile. De nombreux manufacturiers de véhicules électriques envisagent un potentiel de croissance énorme. Quelques exemples : Les tracteurs électriques Ideanomics Inc a acquis 15% de la société californienne Solectrac, Inc. pour 1,3 million de dollars, son tout premier équipementier basé aux États-Unis, Solectrac développe, assemble et distribue des tracteurs 100% électriques pour l'agriculture et les services publics. Avec cet investissement dans Solectrac, Ideanomics étend sa présence mondiale dans l'industrie des véhicules électriques grâce à des véhicules utilitaires spécialisés. Par ailleurs, Ideanomics a gagné un siège au Conseil d'Administration de Solectrac. Cette opportunité donnera à Ideanmoics l'accès au marché mondial des tracteurs agricoles qui est sur le point de connaître une croissance rapide, un marché actuellement évalué à 75 milliards de dollars. Le moment est venu de dire adieu aux tracteurs diesel. Les VÉ à énergie solaire En plus de conclure récemment un accord avec Atlis Motor Vehicles, Worksport Ltd, WKSP a annoncé aujourd'hui son intention de faire appel à Thermal Technology Services Canada pour tester la technologie révolutionnaire de panneaux solaires TerraVis et augmenter son efficacité. Une augmentation de l'efficacité du produit, ne serait-ce que de quelques %, peut faire toute la différence en ce qui concerne les performances d'un véhicule électrique. Chaque kilomètre supplémentaire compte et Worksport est prêt à fournir le produit le plus avancé avec la technologie solaire, dont peut grandement bénéficier la camionnette électrique Atlis XT, technologiquement avancée et très attendue. Les constructeurs automobiles traditionnels s’impliquent Compagnie General Motors a relancé le Hummer avec le GMC Hummer EV 2022, un camion entièrement électrique qui devrait être disponible chez les concessionnaires l'année prochaine. La semaine dernière, GM a dévoilé sa «Factory Zero» qui a donné une nouvelle vie à son usine d'assemblage de Detroit-Hamtramck. Le nouveau camion électrique GMC Hummer EV sera construit dans cette usine entièrement électrique, accompagné du véhicule Cruise Origin, un véhicule électrique autonome conçu par GM et Honda Motor Co Ltd. Le mois dernier, Ford Motor Company a également annoncé des plans pour une nouvelle usine sur son site à Dearborn, Michigan, qui construira la version tout électrique de ses légendaires camionnettes F-150. Les startups contribuent largement à la croissance Lordstown Motors, basé au nord-est de l'Ohio, qui a acheté l'ancien Lordstown Assembly Complex de GM et DiamondPeak Holdings Corp, une société d'acquisition à vocation spéciale, a réalisé une fusion qui fait de la start-up de VÉ une société depuis lundi, cotée en bourse. L'accord donne à Lordstown le financement dont il a besoin pour démarrer la production de son camion électrique Endurance. Il vise à livrer son camion d'ici septembre prochain, au même moment que Rivian Automotive Inc., Tesla Inc et General Motors Co, qui prévoient lancer bientôt leurs de camions électriques. Perspective Jeudi, lors du dernier débat présidentiel, l'ancien vice-président Joe Biden s'est engagé à cesser de subventionner l'industrie américaine du pétrole. Cet objectif ne pourra pas être atteint sans une adoption massive des VÉ, car le transport routier représentait près de 70% de la consommation de pétrole des États-Unis en 2019. Par conséquent, les forces du marché et les politiques gouvernementales vertes ne peuvent qu'accélérer la révolution des VÉ, aux États-Unis et dans le monde. L'Europe est déjà engagée sur cette voie. Un avenir plus propre où nous n'aurons plus à choisir entre performance, économie et durabilité environnementale est en devenir. Photo de Pratik Gupta sur Unsplash BENZINGA
Contribution: André H. Martel
Si vous suivez le marché américain des véhicules électriques depuis quelques années, vous savez que l’arrivée historique du Model 3 de Tesla a fait grimper la demande de voitures électriques, que ce soit à l'étranger ou aux États-Unis, mais c’est aux États-Unis que l’impact fut le plus marquant.
Pour représenter cette croissance, le département américain de l'énergie a publié un graphique basé sur les données du Laboratoire national d'Argonne montrant à quel point la capacité de la batterie lithium-ion dans les nouveaux véhicules électriques a augmenté de 2017 à 2018, puis encore un peu plus en 2019.
Selon le département américain de l'Énergie : «Avec une augmentation de 1% des ventes et une augmentation de la taille des batteries, les véhicules tout électriques ont représenté une quantité record de capacité de batteries de véhicules rechargeables vendues en 2019, soit l’équivalent de 17,4 gigawattheures». «Par contre, les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV) représentaient une plus petite partie de la capacité globale des véhicules rechargeables en raison de leurs volumes de ventes plus faibles et du fait qu'ils sont équipés des batteries plus petites que les véhicules tout électriques, car ils sont assistés de moteurs à essence pour accroitre leur autonomie. Les ventes de PHEV ont diminué de 32% de 2018 à 2019. L'année 2018 a également été la première année complète de ventes du Model 3 de Tesla, ce qui explique la forte augmentation de la capacité totale du nombre de batteries entre 2017 et 2018. »
En effet. Le Model 3 a amené le marché des véhicules électriques, en particulier le marché américain, à un autre niveau. Le Model Y devrait aussi le stimuler, bien que de manière moins spectaculaire en raison de l’intérêt marqué du consommateur moyen pour le Model 3. De plus, le Cybertruck de Tesla qui devrait bientôt être disponible sur le marché devrait intéresser une nouvelle vague d'acheteurs. Durant la même période, une poignée d'autres voitures, camions et VUS électriques intéressants seront également disponibles pour le consommateur. Beaucoup d'autres véhicules sont en développement sur les marchés européen et chinois, mais, de nombreux arrivages de VÉ sont également prévus aux États-Unis. En 2020, la Ford Mustang Mach-E débarquera sur le marché. Ensuite, 2021 amènera la Volkswagen ID.4. La Ford F-150 électrique sera également bientôt disponible. Rivian devrait bientôt produire des modèles très attendus quoiqu’un peu trop chers, un VUS électrique et une camionnette électrique. Et puis il y a le Nikola Badger. Les véhicules électriques ne représentent encore que 2% du marché automobile américain, contre environ 10% en Europe actuellement, mais nous voyons des signes encourageants chez les manufacturiers et les consommateurs. Les choses devraient redevenir intéressantes et excitantes dans les années à venir. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Photo: GM eCOPO Camaro Concept, qui comprend un moteur électrique et la première batterie GM de 800 volts remplaçant le moteur à essence. La tendance vers les véhicules électriques (VÉ) a été lente, en partie parce que la nouvelle technologie pose un défi majeur aux trois grands constructeurs automobiles américains. Contrairement à Tesla et à d'autres nouvelles startups, ces fabricants traditionnels doivent remodeler et rééquiper leurs actifs existants afin de passer à une mobilité zéro émission. On pourrait croire que cette situation les désavantage, mais sur la base des développements récents, ils pourraient très bien tirer leurs épingles du jeu. Fiat veut percer le marché américain des véhicules électriques On pouvait déjà en 2009 avoir une idée des difficultés à venir, à la suite des ennuis connus par Ford, Chrysler et General Motors lors de la crise financière de 2008. Dans le cadre de l'American Reinvestment and Recovery Act de 2009, Fiat a commencé à acquérir des actions de Chrysler. Fiat a également commencé à intégrer sa culture sur la durabilité au sein de Chrysler. Ironiquement, Chrysler avait déjà fabriqué quelques dizaines de minifourgonnettes électriques dans les années 1990, mais cet effort était rapidement tombé à plat. Au moment où Fiat a commencé à acheter des actions, Chrysler avait depuis longtemps abandonné l'idée des véhicules électriques. Cela a changé après 2014, lorsque Fiat a obtenu le statut d'actionnaire majoritaire. En tant que Fiat Chrysler, l'entreprise a redoublé ses efforts vers le développement durable . Cela incluait notamment une nouvelle poussée pour les véhicules électriques. La semaine dernière, Fiat Chrysler a présenté une version hybride de son emblématique Jeep Wrangler pour le marché américain, ainsi que ses plans pour y réintroduire la marque, en plus de laisser entrevoir son futur plan d'électrification. Pour sa part, Ford explore un partenariat avec Rivian pour construire des camionnettes entièrement électriques Ford a également modifié ses propres activités internes pour accélérer le développement de ses nouveaux véhicules électriques. La société avait précédemment concentré sa stratégie d'électrification sur les berlines et les hybrides. L'année dernière, cependant, Ford a fait un investissement de 500 millions de dollars dans la start-up Rivian. L'objectif initial était de tirer parti de la plate- forme « skateboard » de Rivian pour accéder rapidement les marchés des pickup et des VUS tout électriques. Malheureusement, le ralentissement économique causé par la crise du COVID-19 semble avoir créé un obstacle au projet . Plus tôt cette année, la marque de luxe Lincoln de Ford a annulé ses plans pour la fabrication d’un modèle prévu avec Rivian . Ford a cependant toujours exprimé un engagement fort concernant l’avenir des véhicules 100% électriques. Dans une déclaration officielle datée du 28 avril dernier, Ford a expliqué que «l’engagement stratégique de Lincoln avec Rivian et l'électrification demeure inchangé et les plans futurs de Lincoln incluront un véhicule entièrement électrique conforme à son nouvel ADN.» Pour renforcir cette affirmation, Ford a déjà mis en place un vaste réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques ainsi qu'un système de paiement exclusif. Les nouvelles versions entièrement électriques des modèles emblématiques que sont la Ford Mustang et le F-150 devraient également contribuer à renforcer le futur profil électrique de la société. Rivian a également conclu un partenariat avec Amazon pour développer une flotte de véhicules de livraison entièrement électriques. GM élargit sa stratégie de véhicules électriques avec le spécialiste des piles à combustible Nikola GM a déjà acquis une solide expertise grâce à sa populaire berline Bolt. Cependant, la société a reconnu qu'une aide extérieure sera nécessaire pour battre la concurrence. À cette fin, la semaine dernière, le constructeur automobile a conclu un partenariat stratégique avec la startup Nikola. Bien qu'initialement connue pour son camion électrique à pile à hydrogène, Nikola s'est également lancée dans le domaine des véhicules électriques à batterie avec le pickup Nikola Badger. Dans le cadre de cet accord, GM obtient une participation de 11% dans Nikola. Les deux sociétés prévoient augmenter l’autonomie de leurs batteries et de leurs piles à combustible grâce à ce partenariat. Dans le cas des piles à combustion, les antécédents de GM en matière de ventes au ministère de la Défense, ainsi que le partenariat en cours avec Honda en matière de piles à combustible, sont particulièrement intéressants . En outre, l'intérêt de Nikola pour la production d'hydrogène vert s'inscrit dans la perspective globale de GM sur l'électrification. GM ne favorise pas uniquement le développement de l’énergie solaire. La société a récemment élargi ses engagements en matière d'énergie renouvelable grâce à un programme d'énergie propre géré par le service public du Michigan DTE. Le service public a déjà mis à profit ces engagements pour soutenir trois nouveaux parcs éoliens. La participation de GM permettra d'ajouter plus d'énergie renouvelable sur le réseau, au profit de tous les contribuables. De toute évidence, les constructeurs automobiles américains reconnaissent que les marchés automobiles nationaux et internationaux sont en pleine mutation. Ils forment de nouvelles alliances pour prendre pied dans l’environnement zéro émission, contribuant ainsi à garantir que la relance post-COVID sera verte. Tina Casey Triple Pundit
Contribution: André H. Martel
Deux géants de l'automobile pourraient produire plus de véhicules électriques que Tesla même en 204011/8/2020
Le marché des véhicules électriques en est encore à ses balbutiements en 2020, mais la pénétration globale du marché devrait augmenter au cours des deux prochaines décennies.
Étonnamment, il semble y avoir encore de la place dans le monde pour les moteurs à combustion traditionnels. Plusieurs constructeurs automobiles d'aujourd'hui auront indéniablement beaucoup de rattrapage à faire sur le plan de l’électrification. Un rapport de Morgan Stanley a extrapolé sur le futur des véhicules électriques, plus spécifiquement jusqu'en 2040. L'entreprise évalue que le marché des VÉ représentera alors 72% des ventes mondiales. Avec des ventes mondiales de voitures d'environ 65,5 millions d'unités en 2019 moins que les 68 millions en 2018 et 2017, ces chiffres confirment une opportunité exponentielle de croissance des véhicules électriques dans les années à venir. Morgan Stanley prévoit que Volkswagen devrait vendre environ 11,2 millions de véhicules électriques en 2040 et être au premier rang du nombre total d'unités vendues. L'un des avantages de VW est sa relation avec Ford. De plus, VW possède des usines et une chaîne d'approvisionnement structurée qu'elle peut exploiter pour accroître ses efforts d'électrification. Bien que le marché automobile mondial soit en développement constant, les investisseurs, les consommateurs et les concessionnaires américains seront probablement les plus concernés par les efforts et les opportunités aux États-Unis. Toyota Motor Corp. ( NYSE: TM ) est évaluée comme le deuxième plus gros vendeur loin derrière VW, avec des ventes de 6,5 millions de véhicules électriques en 2040. Morgan Stanley a noté en juin que la valeur de Tesla était deuxième derrière Toyota, mais cela a évolué alors que la capitalisation boursière de Tesla est passée à 265 milliards et que la capitalisation boursière de Toyota est évaluée à environ 180 milliards de dollars. Tesla Inc. ( NASDAQ: TSLA ) a cependant investi dans d'autres entreprises autres que l’automobile, mais le leader actuel de la vente des VÉ devrait vendre 4,9 millions de véhicules électriques en 2040. En 2019, Tesla a livré environ 367 500 véhicules, soit une augmentation d'environ 50% par rapport à 2018. Profitant d’une production en expansion aux États-Unis et en Chine, Tesla dispose d’une marge de croissance qui représente un taux de production 10 fois supérieur au taux actuel au cours des deux prochaines décennies. Jonas a également noté que Tesla était actuellement beaucoup plus petite en portée et en taille, par rapport à Apple et Amazon lorsqu'ils ont atteint ce niveau de capitalisation pour la première fois, Il considère cela comme une prime de valorisation significative tout en conservant une vision prudente pour le futur. Toujours selon cette étude, General Motors Co. ( NYSE: GM ) devrait vendre 4,1 millions de véhicules électriques en 2040. Morgan Stanley avait précédemment suggéré à GM de changer son nom pour Ultium à la suite du lancement de sa nouvelle plateforme modulaire et de sa nouvelle batterie. La PDG de GM, Mary Barra, a cependant déclaré que la conversion de l'ensemble de la flotte vers des voitures américaines électriques, prendra des décennies. Il avait également été mentionné que GM pourrait scinder une partie ou à la totalité de ses efforts en matière de véhicules électriques, et Morgan Stanley avait suggéré en juin que la division de véhicules électriques de GM pourrait valoir à elle seule 100 milliards de dollars, cependant il a récemment été suggéré à GM de peaufiner son discours. GM s'est récemment associée à EVgo pour ajouter plus de 2 700 bornes de recharge rapide au cours des cinq prochaines années afin d’augmenter le nombre de bornes de recharge aux États-Unis. L'usine GM Hamtramck de Detroit passe à la production entièrement électrique, et le GMC Hummer EV est prévu en 2021, ainsi qu'un nouveau modèle Chevy Bolt. La grande question est peut-être de savoir ce qui adviendra de Ford Motor Co. ( NYSE: F ) au cours des deux prochaines décennies? Va-t-elle s’associer avec Volkswagen? Ford a récemment nommé Jim Farley au poste de directeur général, et l'objectif de l'entreprise n'est pas de rattraper Tesla mais de dépasser Elon Musk et sa société. Ford s'est déjà associée à Rivian pour fabriquer des fourgonnettes électriques et des camions de livraison et a investi avec Volkswagen dans la production d’un robocar doté d'intelligence artificielle développé par Argo AI. Ford produit déjà sa prochaine Ford Mustang Mach-E pour le marché tout électrique, et ses précommandes avec dépôts de 500 $ étaient déjà complètes à la fin de 2019, car la production avait être limitée à 50 000 unités du multisegment dans le monde pour le 12 premiers mois. Ford a également annoncé en juin qu'elle avait élargi son partenariat avec Volkswagen pour produire une camionnette construite par Ford et vendue par Volkswagen à partir de 2022, et les deux sociétés prévoient un total combiné de 8 millions d'unités produites pour trois véhicules utilitaires. Pouvoir fabriquer des batteries à des coûts comparables aux coûts de production des moteurs à combustion est l’une des étapes cruciales que doivent viser les constructeurs. De nombreux autres acteurs potentiels pour le développement et la croissance des véhicules électriques s’ajoutent régulièrement, notamment Nikola, Nio, Lordstown Motors, WorkHorse ainsi que de nombreuses autres entreprises qui veulent leur part du gâteau. La rapidité de croissance de l'électrification dépend de nombreux facteurs. Les divers intervenants seront-ils en mesure de répondre aux attentes? MSN
Contribution: André H. Martel
La startup de VÉ Fisker Inc. veut développer son premier VUS en utilisant la plateforme de véhicules électriques modulaires de Volkswagen, ou «MEB», et elle a confirmé qu'elle est en négociation avec le constructeur automobile allemand. En fait, le prototype de VUS que Fisker Inc. qui avait initialement été présenté au Consumer Electronics Show 2020 a été construit sur la plateforme MEB.
Fisker Inc. A confirmé ses intentions dans le cadre d’une présentation aux investisseurs lundi dernier alors que la société souhaite être cotée à la Bourse de New York. Cette décision était l’un des éléments des documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission par la société Fisker Inc. qui souhaite fusionner avec Spartan Energy Acquisition Corporation, qui a été formée par la société d'investissement Apollo Global Management. Volkswagen a présenté la plateforme MEB en 2018 dans le cadre de ses investissements de plusieurs milliards de dollars dans les véhicules électriques. Ce concept permet à une batterie évolutive de s'adapter à des véhicules de tailles différentes, à différents moteurs et à d'autres appareils électroniques Essentiellement cette plateforme offre tous les fondements techniques nécessaires pour produire efficacement un véhicule électrique. Tous les prochains véhicules électriques de marque ID de Volkswagen sont construits sur la plateforme MEB qui sera également utilisée pour d’autres marques du groupe Volkswagen comme Audi , Seat et Skoda. Volkswagen a déjà annoncé son intention de vendre l'accès au MEB , une idée qui a déjà séduit Ford, qui va construire un véhicule utilitaire qui sera monté sur la plateforme du constructeur allemand . Mais elle est également ouverte à des partenariats avec des startups. La première tentative, avec l'e.Go Mobile en Allemagne, fut un échec après que la petite start-up devienne insolvable. Maintenant, le constructeur automobile envisage de travailler avec Fisker Inc., pour produire le prototype de son VUS Ocean qui avait initialement été construit par la filiale de Volkswagen Italdesign servant apparemment de test pour démontrer comment une startup pouvait adapter la conception d'un véhicule bâti sur le MEB. VOLKSWAGEN CONFIRME QU'AUCUN ACCORD N'A ÉTÉ CONCLU "Volkswagen est toujours ouverte à soutenir des projets de production restreintes qui démontrent la capacité d’adaptation de la plateforme MEB pour produire différents modèles.", a déclaré un porte-parole de Volkswagen. «En consultation avec Volkswagen, la filiale Audi Italdesign a utilisé la plateforme MEB pour produire le VUS Fisker Ocean. Cependant, aucune décision finale n'a encore été prise concernant une éventuelle coopération avec Fisker pour initier un projet en série. » Un porte-parole de Fisker Inc. a refusé de commenter. L'utilisation de la plateforme MEB de Volkswagen pour propulser un VUS abordable était tout à fait l'encontre des projets initiaux de Fisker Inc., qui a été fondée en 2016. Le fondateur Henrik Fisker a passé les premières années à promouvoir une berline de luxe et a affirmé qu'il souhaitait développer une batterie à électrolytes qui durerait plus longtemps et serait plus facile à construire que les batteries lithium-ion qui alimentent les véhicules électriques modernes. Lentement mais sûrement, les plans de Fisker pour développer la batterie à électrolytes ont été repoussés plus loin dans le futur, et il a finalement orienté la société vers le développement de l'Ocean, un VUS que l’on pourra se procurer exclusivement par abonnement et qui sera alimenté par des batteries lithium-ion. Donc, la présentation aux investisseurs, confirme que l'Océan a été développé sur la plateforme MEB. Fisker affirme que l'utilisation de la plateforme MEB permettra de mettre l'Océan sur le marché dans la moitié du temps requis et à des coûts considérablement réduits. L'UTILISATION DE LA TECHNOLOGIE DE VOLKSWAGEN ÉTAIT AUX ANTIPODES DE L'OBJECTIF INITIAL DE FISKER INC. Selon la présentation aux investisseurs, Fisker Inc. aurait signé un protocole d'entente avec Volkswagen en novembre 2017 et un accord de collaboration plus étoffé en décembre 2018. Une entente qui finaliserait les coûts, la capacité de production et un calendrier devrait être signé en juillet 2020, indique le document, incluant un accord d'approvisionnement et de fabrication qui devrait être signé au second semestre de cette année. Si ces accords sont conclus, Fisker Inc. prévoit construire 50 à 100 véhicules d'ici la fin de 2021 et débuter la production d'ici la fin de 2022. Fisker Inc. a également confirmé aux investisseurs qu'elle souhaitait construire deux autres véhicules sur le Plateforme MEB. Les startups de véhicules électriques ont dépensé des milliards de dollars dans l’espoir de devenir la prochaine Tesla, et beaucoup d'entre elles ont conçu leur propre architecture de véhicules électriques dans le but soit de vendre cette technologie à d'autres sociétés ou d'attirer un acheteur de l'industrie de la technologie. Cependant, peu ont réussi. Rivian qui construit des véhicules pour Amazon et Ford sur sa plateforme VÉ en échange d’investissements de milliards de dollars est l'exception à la règle. Ce chemin devient encore plus difficile à suivre alors qu'une entreprise comme Volkswagen produit à plus grande échelle et à moindre coût. Alors que la volonté de Volkswagen de travailler avec Fisker Inc. pourrait être perçue comme un radeau de sauvetage pour un constructeur automobile plein d'espoir qui n’est pas équipé pour la production de masse, cela pourrait mettre encore plus de stress sur d'autres startups qui luttent pour survivre. The Verge
Contribution: André H. Martel
La nouvelle batterie Ultium de GM a été conçue en pensant aux applications de seconde vie. (Image: GM)
Les batteries ne sont pas mortes à la fin de leur vie utile dans un véhicule électrique. Les batteries lithium-ion réutilisées ou de «seconde vie» ont encore beaucoup de jus, mais jusqu'à présent, le concept d'utilisation de ces batteries dans des applications stationnaires n'avait pas encore été sérieusement envisagé. De nouvelles recherches, l'intérêt croissant de l'industrie automobile et un écosystème de startups en expansion suggèrent que cela pourrait enfin changer. "Il y a certainement une augmentation du nombre d'entreprises qui essaient de développer ce potentiel et qui le prennent au sérieux, et je pense que nous connaissons les principaux obstacles qui subsistent", a déclaré le chercheur du MIT, Ian Mathews, qui a récemment publié une étude sur le développement de l’industrie des batteries de seconde vie couplés à des installations solaires. Les batteries de VÉ sont généralement remplacées après avoir perdu environ 20% de leur capacité, ce qui signifie qu'il reste encore jusqu'à 80% de capacité pouvant être utilisée pour des applications d’entreposage d’énergie. Exploiter la durée de vie restante de la batterie permet de réduire les coûts d’exploitation de réseaux d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, mais cela comporte plusieurs défis. Le rééquipement des batteries lithium-ion en vue de leur réutilisation nécessite des tests et des mises à niveau approfondis pour garantir que le produit soit fiable. Le marché naissant des batteries de seconde vie a également besoin d'un approvisionnement régulier en batteries, de clients et d'un accès au financement pour croitre. Les solutions sont à portée de main, considérant le nombre croissant de startups technologiques et de grands constructeurs automobiles travaillant pour faire progresser l’utilisation des batteries de seconde vie alors que les ventes de VÉ continuent d'augmenter. Dane Parker, directeur du développement durable chez General Motors, a déclaré récemment dans une interview que la création d'une chaîne d'approvisionnement circulaire pour les batteries de VÉ est l'un des principaux efforts de l'entreprise pour réduire son empreinte environnementale. Il a déclaré que GM a conçu ses nouvelles batteries Ultium en pensant aux applications de seconde vie et travaille actuellement avec des partenaires pour développer la façon de rentabiliser la réutilisation des batteries. "Nous pensons en fait que c'est très viable", a-t-il déclaré à propos des batteries de seconde vie. "Si vous les concevez avez cet objectif cela devient beaucoup plus facile à intégrer plus tard. Et c’est notre objectif dès maintenant." Les constructeurs automobiles sous pression pour générer de la valeur de leurs batteries usagées GM n'est pas le seul constructeur de véhicules électriques à examiner attentivement l'utilisation de la batterie de seconde vie. Nissan a été l'un des premiers grands constructeurs automobiles à intégrer des batteries de VÉ de seconde vie dans une installation de stockage dans un réseau dès 2015. Cette même année, BMW a testé des batteries usagées dans le cadre d'un projet pilote de 18 mois en partenariat avec Pacific Gas & Électrique. Toujours en 2015, Daimler AG a annoncé son intention de construire une unité de stockage de batteries de seconde vie de 13 mégawattheures dans une usine de recyclage à Lünen, en Allemagne. La filiale de Daimler, Mercedes-Benz Energy, s'est associée l'année dernière à Beijing Electric Vehicle, l'un des plus gros fabricants de véhicules électriques de Chine, pour construire un réseau de stockage d'énergie utilisant des batteries de véhicules électriques retraitées. Bien qu'elle ne se soit pas aventurée directement dans le stockage d’énergie, la start-up américaine de camions électriques Rivian a conçu ses batteries dès le départ pour rendre la réutilisation en fin de vie aussi simple que possible. Le fabricant d'autobus électriques Proterra a adopté la même approche. Les constructeurs automobiles sont vraiment intéressés aux potentielles applications de batterie de seconde vie parce qu'ils savent la valeur potentielle des batteries en leur fin de vie. Ils sont conscients que le coût du recyclage va être énorme pour eux s'ils sont mandatés pour recycler ces batteries, ce qui est déjà le cas dans certains pays. La Chine et la Californie ont déjà des politiques de recyclage des batteries de VÉ en place ou en cours d'élaboration. La réutilisation des batteries de VÉ permet aux constructeurs automobiles non seulement de générer des revenus supplémentaires, mais aussi de retarder le moment où ils devront démonter les batteries et recycler les matériaux. Le potentiel économique des batteries de seconde vie Les constructeurs automobiles ne sont pas les seules entreprises à s'intéresser aux batteries de seconde vie. Un nombre croissant de développeurs de projets commencent également à considérer le stockage de batteries de seconde vie comme un moyen de réduire les coûts d'investissement à l'échelle commerciale et pour les réseaux énergétiques. Cela marque un changement par rapport aux applications de batteries résidentielles plus petites. Une étude publiée dans Applied Energy par Mathews et cinq autres chercheurs du MIT a conclu que les batteries lithium-ion pourraient avoir une seconde vie rentable en tant que stockage de secours pour les installations solaires photovoltaïques dans un réseau énergétique, où elles pourraient fonctionner pendant une décennie ou plus dans un rôle moins exigeant. Les résultats de l'étude sont basés sur un examen rigoureux d'une ferme solaire hypothétique à l'échelle d’un réseau en Californie, en utilisant des données réelles sur la disponibilité de l'énergie solaire, la dégradation de la batterie et d'autres facteurs. Mathews et ses co-auteurs ont déterminé qu'un système d'installations de batteries de seconde vie couplé à un projet solaire de 2,5 mégawatts serait un investissement rentable si le coût des batteries réutilisées était moins de 60% du prix d'origine des batteries. Une analyse séparée de McKinsey a révélé que les batteries de seconde vie pourraient offrir un avantage financier qui pourrait varier de 30 à 70% dépendant des nouvelles alternatives de batteries d'ici le milieu des années 2020. Le même rapport McKinsey a révélé que l'offre de batteries de VÉ de seconde vie pourrait dépasser 100 gigawattheures par an d'ici 2030, offrant la possibilité de répondre à la moitié de la demande mondiale prévue de stockage d'énergie à l'échelle des services publics pour cette année-là.
Les études McKinsey et MIT notent que plusieurs défis, pour pouvoir utiliser les batteries usagées de VÉ, doivent être surmontés pour rentabiliser l’utilisation de ces batteries.
Beaucoup plus de travail doit être fait autour des batteries de seconde vie et nous devons développer des meilleures façons de contrôler et de surveiller les batteries de différents véhicules et modèles une fois qu'elles sont regroupées dans un nouveau bloc d’alimentation, a déclaré Mathews. Un nombre croissant de startups travaillent sur des moyens de surmonter ces obstacles. "Nous assistons à la mise en place d’un écosystème qui n’est qu’à ses débuts." Les startups californiennes spécialistes de deuxième vie des batteries de VÉ s’affirment Pour leur faciliter la tâche, les startups californiennes RePurpose Energy, Smartville Energy et ReJoule ont chacune reçu un financement de 2 à 3 millions de dollars le mois dernier du pool de financement EPIC (California Energy Commission Electric Program Investment Charge) pour valider leur technologie. Les trois startups avaient précédemment reçu du financement du programme CalSEED. «Notre mission est de réutiliser les batteries des véhicules électriques pour stocker l'énergie solaire dans des systèmes de stockage d'énergie plus économiques et plus durables», a déclaré Ryan Barr, directeur des opérations chez RePurpose. «Nous pouvons faire mieux et devons faire mieux», a déclaré Barr à propos de l'impact des gaz à effet de serre de l'industrie du stockage de l'énergie. «C'est vraiment ce qui motive notre travail.» L'extraction et le raffinage de matériaux de batteries lithium-ion, ainsi que la fabrication de cellules, de modules et de batteries, nécessitent de grandes quantités d'énergie et peuvent avoir un impact environnemental significatif. Les batteries de seconde vie pourraient permettre de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre en éliminant le besoin de fabriquer de nouvelles batteries pour chaque application. Une analyse de marché , commandée par une organisation européenne de transport propre, a révélé que la prolongation de la durée de vie d'une batterie lorsque réutilisée pouvait réduire de moitié ses émissions. RePurpose est le fruit d'une décennie de recherche à UC Davis et opère sous la direction du professeur Jae Wan Park. La startup concentre son travail sur le démontage rapide et précis des batteries de VÉ, généralement de Nissan, la détermination de leur état de santé, puis leur remontage en intégrant de nouvelles commandes et équipements de sécurité. En remplaçant les cellules les plus dégradées de la batterie, elle peut être réutilisée dans une autre application à l'extérieur d'un véhicule pendant une douzaine d’années supplémentaires selon les analyses de RePurpose. Mais il faut d'abord identifier les mauvaises cellules. RePurpose a développé un moyen de tester la dégradation de la batterie en moins d’une minute, un processus qui prenait traditionnellement une journée entière. La sécurité est l'un des plus grands obstacles pour attirer plus de capitaux dans l'industrie naissante des batteries de seconde vie. RePurpose développe également un système d'extinction d'incendie non destructif qui peut détecter une défaillance imminente de la batterie et empêcher la batterie de surchauffer permettant de ne pas endommager aucun des composants électriques. L'atténuation des risques devrait contribuer à améliorer le financement des projets. Park a levé environ 5 millions de dollars pour développer la technologie et déployer un projet de démonstration de 300 kilowattheures sur le campus UC Davis qui modifie la consommation d'énergie pour compenser la demande énergétique de pointe de l'installation. La société a depuis levé 4 millions de dollars supplémentaires, dont 3 millions de dollars du fonds EPIC de la California Energy Commission, qui seront utilisés pour déployer un deuxième projet de démonstration de 1,2 mégawattheure dans une coopérative alimentaire. «Notre objectif est de reproduire le projet de la coopérative alimentaire dans tout l'État», a déclaré Barr. Smartville: le défi de la remise à neuf de différents modèles de batteries La diversité des packs de batteries EV disponibles sur le marché crée un autre obstacle majeur au traitement et à la reconfiguration des batteries pour de nouvelles applications, car il nécessite une ingénierie d’intégration importante avant même de pouvoir tester les batteries. Smartville Energy, une entreprise issue du Center for Energy Research d'UC San Diego, a mis au point un processus de remise à neuf de différents types de batteries, que les chercheurs considèrent comme essentiel pour permettre à la technologie de se développer. Plutôt que d'accélérer le processus de test des batteries comme le font RePurpose et d'autres acteurs du milieu, les convertisseurs de puissance et le processus de conditionnement spécialement conçus par Smartville ralentissent intentionnellement les tests pour uniformiser la qualité des batteries. Comme leur nouvelles fonctions seront de recharger et de décharger leur énergie fréquemment pendant plusieurs semaines, ce processus permettra de dégager des revenus supplémentaire liés à la vente de services d'électricité. «Notre concept électronique de commande et de puissance rassemble toutes les différentes batteries de différents véhicules, marques et modèles, ainsi que les formats de couplage de puissance, dans un même concept modulaire», a déclaré le PDG de Smartville, Antoni Tong. "Ensuite, ils sont tous programmés de façon à améliorer leur uniformité tout au long du processus de conditionnement, et en même temps ces opérations sont synchronisées sur un réseau énergétique." Grâce son financement du fonds EPIC de 2 millions de dollars, Smartville travaille actuellement au déploiement de son premier projet dans un magasin qui vend des livres rares et anciens, dont l'inventaire nécessite un contrôle précis de la température et de l'humidité. «Nous croyons que si nous faisons notre travail correctement, nous ne devrions plus ajouter de nouvelles batteries dans le stockage stationnaire», a déclaré Tong. ReJoule: On préfère travailler à la base ReJoule, une autre startup californienne qui a reçu 2 millions de dollars du programme EPIC, adopte une approche pour optimiser les batteries de seconde vie qui débute dans le véhicule lui-même. En installant la technologie de ReJoule sur une nouvelle batterie, celle-ci peut être optimisée sur toute sa durée de vie, lui permettant de durer encore plus longtemps. "L'idée est qu'une fois que notre système de gestion est intégré dans le véhicule et que nous pouvons mesurer l'état de santé de la batterie en temps réel, il sera beaucoup plus facile de passer de cette première vie à une deuxième application", a déclaré fondateur et PDG Steven Chung. «Nous n'aurons pas besoin de tests supplémentaires; il ne sera pas nécessaire de retirer la batterie du véhicule, de transporter cette batterie vers un centre de test spécifique, de faire les tests, puis de la transporter vers n'importe quelle application de seconde vie », a expliqué Chung. "Ce sera beaucoup plus simple." GTM
Contribution: André H. Martel
Plus tôt dans l'année, le Salon de l'auto de New York 2020 en avril devait être une véritable vitrine pour les véhicules électriques locaux, y compris les versions de production de deux modèles très attendus, fabriqués aux États-Unis: le pick-up Lordstown Motors Endurance et la berline Lucid Air.
Le salon a malheureusement été annulé en raison de la crise des coronavirus, et aucun de ces deux modèles n'a encore été révélé dans son intégralité. Mais hier, Lordstown Motors a fixé une date pour le début de la production de son camion électrique Endurance: la semaine du 22 juin 2020. Le calendrier de production a été annoncé dans un communiqué du PDG Steve Burns, qui a déclaré qu'il serait dévoilé lors d'une réunion de l'entreprise et filmé pour être publié plus tard ce mois-ci. "Ce n'est pas ce que nous avions envisagé comme dévoilement pour notre Endurance, mais comme nous ne pouvons faire un lancement public, nous croyons que c’est la meilleure option", a déclaré Burns. La société avait organisé une visite vidéo il y a un mois, qui permettait de voir tous les équipements modernes dans l'usine bâtie il y a 53 ans, rachetée de GM par Lordstown l'automne dernier. Burns a également inclus dans son communiqué d’hier, une mise à jour sur l’évolution du programme de l’Endurance ainsi que sur la progression de la production.
Moteur de moyeu de roue Lordstown Endurance
Le mois dernier, Lordstown a annoncé avoir finalisé un accord avec la compagnie slovène Elaphe pour la fabrication de ses moteurs sur roues, probablement la caractéristique technique la plus distincte de ses camions, qui seront assemblés dans son usine d’Ohio. Le processus de montage est démarré, et on travaille à l’installation du département de la peinture et de l'emboutissage, et au rééquipement de l'usine pour assembler les carrosseries. La société travaille actuellement sur un prototype de batterie pour son véhicule et a commencé à concevoir une ligne semi-automatisée de préproduction qui devrait être opérationnelle dans l'usine plus tard cette année.
Usine de Lordstown Motors - 2020
Les lignes de montage des batteries et des moteurs combinées occuperont environ 200 000 pieds carrés de l'ancienne usine GM. "Les progrès réalisés jusqu'à présent témoignent du fait que nous avons acheté une usine entièrement équipée de 6 millions de pieds carrés, ce qui nous a permis de monter sans retard les chaines de production requises pour construire l'Endurance", a déclaré Burns. L'Endurance devrait emprunter certains des composants au Workhorse W-15 développé précédemment sous la supervision de Burns, bien que Lordstown n'ait pas encore précisé quels seraient ces composants. Cependant, Lordstown continue d’emménager et de finaliser ses installations. Si elle peut livrer l'Endurance dès janvier 2021, comme elle le prétend, il serait sur le marché avant GM, Ford et Rivian. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Alors que Ford donne des signaux mitigés sur son engagement envers les véhicules tout électriques au cours de la prochaine décennie, certaines prises de position pourraient nous laisser douter de son implication.
D'une part, la compagnie semble entièrement investie dans l’électromobilité. Ford est parmi les quelques constructeurs automobiles qui se sont rangés du côté de la Californie et des 22 autres États pour s'opposer aux efforts fédéraux visant à annuler le droit de l'État à fixer ses propres règles d'émissions. Ford a de plus confirmé son investissement de plus de 11 milliards de dollars pour produire 40 véhicules électriques, dont 16 véhicules tout électriques dès 2022. D'autre part, Ford a récemment annulé son entente avec Rivian pour développer un modèle Lincoln. Sa Mustang Mach-E 2021, de la taille de la Tesla Model Y, témoigne de son intérêt, mais Ford a également limité sa production durant sa première année à 50 000 véhicules, ce qui est inférieur au nombre de Tesla Model 3 livrées en 2019. Et il a été impossible de déterminer avec eux leurs objectifs de ventes de VÉ au cours de la décennie en cours.
2021 Ford Mustang Mach-E
Mercredi dernier, lors d’une rencontre virtuelle, le directeur mondial de l'électrification de Ford, Mark Kaufman, a abordé certaines de ces préoccupations et a donné ce qui pourrait être le meilleur aperçu des objectifs de la société concernant les véhicules électriques. «Vous pouvez imaginer que nous avons beaucoup de discussions à l’interne à propos de l'adoption des VÉ. » Les approches analytiques normales n'aident pas, a-t-il dit, car il n'y a vraiment aucunes données historiques qui peuvent nous permettre de modéliser le futur des VÉ. Malgré tout, à ce jour, Ford estime que d'ici 2030, jusqu'à 33% de tous les véhicules vendus dans le monde pourraient être des véhicules électriques. Cela ressemble aux prévisions de Bloomberg New Energy Finance dans leur rapport intitulé: Electric Vehicle Outlook 2020, publié la semaine dernière. Globalement, 28% des voitures particulières devraient être électriques en 2030, contre 2,7% en 2020. Le marché américain passera à un peu moins de 2% des ventes en 2020 à environ 26%. "Beaucoup de mesures gouvernementales dans le monde entier vont nous forcer la main", a déclaré Kaufman. «Pour que Ford puisse répondre à cette demande, nous devrons vraiment trouver de bonnes raisons pour inciter les clients à faire l’acquisition des produits excitants, qui offriront de grandes capacités, de nouvelles fonctionnalités qui ne sont pas disponibles dans un véhicule à propulsion conventionnelle. C’est de cette façon que nous pourrons assurer cette transition d’ici la fin de la décennie. » Tels sont les éléments qui permettent à Ford de croire que la diminution du prix de l’essence ne devrait pas avoir d’impact sur le succès de ses véhicules électriques comme son nouveau Mach-E.
2021 Ford Mustang Mach-E
"Nous croyons que les gens achètent des VÉ tout d’abord parce qu'ils sont d'excellents produits et peut-être parce que leur coût de possession est très important", a-t-il déclaré. "Si en revanche, vous prenez seulement en considération le coût de possession comme principale raison d'achat, le très bas prix de l'essence pourrait être un inconvénient majeur." En général, le prix du carburant et les ventes de Vé sont de moins en moins en corrélation. Alors qu'une augmentation extrême du prix du carburant pourrait stimuler les ventes de voitures électriques, il n'y a pas ou peu de précédent pour démontrer qu'une baisse soudaine du prix de l’essence, comme ce que nous avons vécu plus tôt cette année, entraînera une baisse des ventes de véhicules électriques. Cependant, un ralentissement économique durable pourrait devenir une plus grande préoccupation, et jusqu'à présent, les rapports sont partagés à savoir si les VÉ vont prendre ou perdre des parts de marché. En avril, le cabinet d'études de marché Wood Mackenzie faisait partie d'une minorité de cabinets prévoyant que les véhicules électriques pourraient perdre du terrain cette année dans le monde. Cela n'a pas ébranlé General Motors, qui n’a pas modifié, durant la pandémie, ses prévisions et ses objectifs sur «l'avenir tout électrique», et elle a même réduit ses dépenses en retardant certains projets qui touchaient ses véhicules à combustion interne tout en accélérant le programme pour ses véhicules électriques . GM a déclaré qu'avec ses véhicules électriques de nouvelle génération, elle prévoyait débuter l'année prochaine en douceur, mais augmenter sa cadence jusqu'à un million de ventes annuelles de véhicules électriques d’ici 2025, répartis principalement entre la Chine et les États-Unis. Elle espère que la tendance se poursuivra à la hausse pour le reste de la décennie, ce qui lui permettrait de réduire les coûts de fabrication de véhicules en passant d’un simple produit de niche à un produit à plus grande échelle.
Rivian R1S
En revanche, chez Ford, le projet Rivian est toujours vivant, a déclaré Kaufman. Il a déclaré que l'équipe avait réalisé "que cette innovation et que cette coproduction avaient permis de développer une dynamique tout à fait différente." Quelque part le nouveau F-150 électrique et le Mach-E, laissent entrevoir un futur électrique pour Ford dans la mesure ou l’on ajoutera de nouveaux produits à ces deux nouveaux modèles. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Crédits image: Amazon / Jordan Stead
Rivian, la société de véhicules électriques soutenue par Amazon, Cox Automotive et Ford a repris le travail dans son usine de Normal, en Illinois, à la suite d’un arrêt causé par la COVID-19.
Les opérations de l'usine, qui a le mandat de produire le R1T et le R1S pour les consommateurs ainsi que 100 000 camionnettes de livraison pour Amazon, ont redémarré avec un retour progressif des employés. Malgré l'arrêt forcé et le redémarrage progressif, le calendrier de production des camionnettes de livraison Amazon est toujours sur la bonne voie, selon un communiqué d'Amazon publié aujourd’hui. En septembre, Amazon avait annoncé avoir commandé 100 000 véhicules de livraison électrique à Rivian dans le cadre de son engagement envers le programme The Climate Pledge qui avait pour objectif d’atteindre des émissions de carbone zéro d'ici 2040. Ces fourgons devraient débuter leurs livraisons tel que prévu en 2021. Plus de 10 000 fourgonnettes électriques de livraison rouleront dès 2022 et tous les 100 000 véhicules seront disponibles d'ici 2030, tel que confirmé par Amazon aujourd’hui. Rivian a repoussé le lancement de la production des R1T et R1S jusqu'en 2021. La société avait initialement prévu démarrer la production et entreprendre les livraisons de son pickup électrique et de son VUS fin 2020. Ce calendrier a malheureusement dû être révisé. Cependant, Rivian prévoit toujours livrer son pickup R1T en premier, suivi du R1S. La pandémie de COVID-19 a forcé l'entreprise à ajuster son calendrier en raison de contraintes d'approvisionnement. Cependant, Rivian travaille actuellement à raccourcir les délais de production et de livraison de ses R1T et R1S. Durant la pandémie, l'entreprise a continué ses opérations avec une équipe réduite en usine et plusieurs membres du personnel qui travaillaient de la maison. Avant la COVID environ 335 personnes étaient employées dans l’usine de Rivian. Présentement, environ 116 personnes travaillent sur place et la compagnie prévoit progressivement rapatrier tout le personnel. Rivian n'a embauché aucun nouvel employé et continue de verser les salaires à toutes les travailleuses et travailleurs. Déjà 109 de leurs principaux fournisseurs sont de retour pour finaliser la construction de l’usine. Près de 140 autres contracteurs travaillent à l'extérieur pour faire passer l'usine de 2,6 millions à 3 millions de pieds carrés. Selon le PDG de Rivian, RJ Scaringe, la société a mis sur pied de nouvelles normes de sécurité dans le cadre d'un plan en quatre phases. De plus, des contrôles de température sont fréquemment effectués et les travailleurs reçoivent des vêtements et du matériel de protection. Toujours selon Scaringe, les équipes d'ingénierie et le département de conception des véhicules ont également développé des méthodes numériques pour s'assurer que le calendrier du programme demeure sur la bonne voie. The Crunch
Contribution: André H. Martel
Ces plateformes autonomes seront essentielles à la construction efficace de véhicules électriques
Un châssis de planche à roulettes est différent du châssis traditionnel du fait que le moteur et la source d'alimentation du véhicule sont intégrés dans le châssis. Ce concept donne aux manufacturiers une plus grande flexibilité pour répondre aux besoins. Par exemple si un propriétaire décidait de modifier son véhicule, il pourrait se procurer une nouvelle coque et la monter sur le châssis de planche à roulettes existant.
Plusieurs constructeurs automobiles prévoient ajouter de nombreux véhicules électriques à leur écurie. Audi, par exemple, en promet vingt au cours des cinq prochaines années. Et leur succès peut finalement reposer sur cette planche à roulettes. Un châssis de skateboard, en fait, contribue à réduire le coût et la complexité de la fabrication. C'est une plateforme autonome incluant des moteurs électroniques, dans laquelle la batterie et les composants d'entraînement sont incorporés qui peut être montée selon les besoins et être intégrée à une grande variété de carrosseries. Les véhicules électriques sont encore produits en quantité réduite, ce qui les rend coûteux à construire. La planche à roulettes permet à un constructeur automobile de créer plusieurs modèles différents de véhicules électriques sans devoir repartir continuellement à zéro. Les frais de recherche et développement représentent une part importante des frais généraux requis pour produire une nouvelle voiture. Garder les coûts sous contrôle pour des véhicules à volume réduit est particulièrement important pour amortir les coûts. Tesla utilise déjà un châssis de skateboard, tandis qu'Audi et GM prévoient fabriquer leurs nouveaux véhicules sur de telles plateformes. D'autres sociétés comme Rivian, qui produit un pickup électrique et un VUS utilisent ce concept alors que Hyundai et Kia ont établi un partenariat avec la start-up Canoo basée à Los Angeles pour produire leurs véhicules sur une plateforme de skateboard. L'utilisation d’un châssis de base pour plusieurs véhicules n’est pas récente, et pratiquement tous les constructeurs automobiles l’utilisent déjà. Mais pour la plupart des véhicules, la plateforme ne représente pas le châssis, mais se réfère plutôt à la conception technique qui sera utilisée pour le produire. En peaufinant et en redimensionnant le design de base, on créé un modèle qui permettra de construire une variété de châssis. Les plateformes les plus efficaces sont modulaires, avec des composants partagés sur plusieurs véhicules pour plus d'économies.
Sur un véhicule monocoque, ce concept de plateforme fait partie de la structure de la carrosserie. C'est légèrement différent pour les camions et certains VUS, qui utilisent un châssis distinct sur lequel on monte une carrosserie. Dans les deux cas, une fois que la structure du véhicule est assemblée, le moteur, les composants de la transmission et la suspension sont ensuite intégrés.
Mais sur une planche à roulettes, les composants nécessaires pour gérer la conduite du véhicule font partie intégrante du châssis lui-même. La batterie prend beaucoup d’espace et fait partie de la structure au sol. Positionnée à ce niveau, la batterie confère au véhicule un centre de gravité plus bas, ce qui améliore sa maniabilité. La batterie elle-même peut être modulaire, avec la possibilité de rajouter des cellules si nécessaire. Cela donne au constructeur automobile la possibilité d'adapter la batterie aux exigences du véhicule, par exemple en ajoutant plus de cellules pour augmenter l’autonomie ou les performances. La planche à roulettes comprend également un ou des moteurs électriques, selon la transmission. Un VÉ à traction intégrale utilise généralement un moteur avant et un moteur arrière, mais l'e-tron S d'Audi en utilise trois, un moteur entraînant les roues avant et deux moteurs plus petits pour entraîner chaque roue arrière. Les véhicules électriques à traction intégrale ne nécessitent pas d'arbre de transmission central allant de l'avant à l'arrière comme avec un système de traction intégral traditionnel, et la vectorisation du couple peut alimenter une roue plus qu'une autre dans les courbes pour améliorer la maniabilité est contrôlée par un logiciel, plutôt que par une connexion mécanique. Comme avec une voiture conventionnelle, les roues sont reliées au moteur avec des arbres de transmission. Alors qu'ils sont encore au stade de la voiture expérimentale, certains constructeurs expérimentent des moteurs intégrés aux roues incorporés dans les moyeux et dès qu'ils seront commercialisés, ils seront naturellement intégrés à un châssis de planche à roulettes. En utilisant un logiciel pour déterminer les conditions et l’alimentation de chaque roue selon les besoins on peut améliorer la stabilité du véhicule et même faciliter le stationnement. Le châssis de planche à roulettes comprend également des modules d'entrainement par câble, qui transfèrent les directives du conducteur comme la pression sur l'accélérateur ou la sélection de la vitesse sans connexion mécanique. L’approche Drive-by-wire est également utilisée sur la plupart des véhicules conventionnels, mais sur la planche à roulettes, tout est intégré dans le châssis. Il ne faut cependant pas croire que ce concept soit nouveau., il remonte au véhicule expérimental de GM présenté en 2002: The Autonomy. Il avait été conçu pour fonctionner à l’hydrogène et être complètement autonome sans commandes et sans pilote, tout devait être intégré dans le châssis . L’appellation « skateboard » vient de la ressemblance du châssis avec une planche à roulettes. Driving
Contribution: André H. Martel
General Motors confirme que son programme concernant la future génération de VÉ, révélé en mars dernier, se déroule comme prévu malgré le ralentissement causé par la pandémie et les coupes budgétaires dans différents secteurs de l'entreprise. Ken Morris, vice-président de GM pour les programmes de véhicules autonomes et électriques, a déclaré lors d'un appel mardi avec les médias: "Nous n'avons pas modifié nos plans, et nous continuons de rouler à pleine vitesse pour réaliser ce que nous avons présenté lors de la journée du VÉ en mars dernier". Je peux vous certifier que nous n'avons réduit aucune de nos dépenses ou activités concernant nos véhicules du groupe de propulsion Ultium comme la Cadillac Lyriq et le Hummer EV." Et, Morris a même ajouté: « Nous avons accéléré le processus de développement de projets qui n’avaient pas été divulgués dans le cadre de cet évènement qui visait, la presse, les concessionnaires et les analystes ». «En effet nous travaillons au développement d’un nouveau véhicule conçu selon les nouveaux critères sur lesquels sera basé le nouveau programme, nous avons également ajouté beaucoup d’éléments qui n’avaient pas été présentés lors de la Journée VÉ », a-t-il déclaré. Possible Chevrolet Camaro électrique dans la bande-annonce vidéo de GM Ultium Morris n'a offert aucune autre information qui nous permettrait d’en savoir plus. On peut présumer qu’il s’agirait d’une Chevrolet Camaro électrique, un souhait partagé par de nombreux amateurs suite à une vidéo accompagnant la Journée VÉ, qui laissait entrevoir le profil d’un coupé à l’allure sportive. Cependant l'ordre de déploiement des produits BEV3 sera maintenue, ce qui signifie que le Lyriq et le GMC Hummer EV seront les deux premiers à être disponibles sur le marché, au second semestre de 2021. Si les annonces sont retardées, la disponibilité des produits ne le sera pas Depuis cette présentation privée en début mars, ni le Lyriq ni le Hummer EV n'ont encore été vus. Morris a déclaré que des concessionnaires ont signalé à tort que le fait que l'on retarde le dévoilement des produits signifiait que ceux-ci seraient disponibles sur le marché plus tard que prévu. GM attend le moment où elle pourra dévoiler les images et les informations qui rendront vraiment justice au produit. Teaser pour Cadillac Lyriq SUV électrique multi segment basé sur la plateforme modulaire GM BEV3 GM n'a pas élaboré sur ses objectifs de ventes ou de croissance du marché, mais elle a déclaré qu'elle prévoyait vendre 1 million de véhicules entièrement électriques annuellement dans le monde d'ici 2025. Morris prévoit qu'il y aura «une sorte de pivot au milieu de la décennie où l'acceptation et les ventes vont augmenter pour ces produits simplement parce que ce sont d'excellents produits ». Malheureusement, la pandémie est déjà responsable d’annulations de projets de futures voitures électriques. Par exemple, la quarantaine a déjà provoqué l’annulation du projet de Lincoln qui était en cours de développement avec Rivian . Bien que les futurs véhicules BEV3 de GM aient suivi leur processus développement, tous les véhicules électriques de GM n'ont pas été exemptés de retards dus à la situation actuelle. Comme le constructeur automobile l'a confirmé en mars, il a décidé de reporter l’actualisation prévue de la Bolt EV à l'année de modèle 2022 basé sur un modèle qui avait été prévu pour 2021. Green Car Reports Contribution: André H. Martel
Pour le moment, la start-up prévoit livrer d'abord des camions à sa clientèle de flottes, et les consommateurs peuvent s'attendre à prendre possession des véhicules seulement fin 2021.
Lordstown Motors a annoncé qu'elle devra retarder le début des livraisons de son pick-up électrique Endurance à sa clientèle de flottes à compter seulement de la fin 2020 ou en janvier 2021.
Le constructeur automobile en démarrage dévoilera ses délais de production de son camion léger au début de l'été, probablement dans le cadre d'une activité virtuelle. Le PDG Steve Burns a noté sur son blog que c’est maintenant plus que jamais, un moment important pour produire des camions électriques commerciaux. La pandémie de coronavirus a retardé le développement de voitures chez la plupart des manufacturiers. Le dernier à confirmer un retard est la compagnie Lordstown Motors Endurance. Initialement, les camionnettes étaient attendues fin 2020. le PDG Steve Burns a cependant annoncé que la société "remettrait les premiers pickup à ses clients commerciaux à travers le pays en janvier 2021". Tout comme la startup Lucid, Lordstown avait prévu de dévoiler la version finale de son premier véhicule ce printemps au salon de l'auto de New York. Cependant, étant donné que cet évènement a depuis été déplacé vers la fin août, Lordstown prévoit maintenant un dévoilement au début de l'été et a admis qu'il est probable que l'évènement soit virtuel. Dans son message , Burns a déclaré que l'entreprise avait deux bonnes nouvelles. Premièrement, il a reconnu que les images satellite ont démontré la réduction des émissions d'échappement suite à l’obligation de demeurer à la maison, informations qu'il a qualifiées de «stupéfiantes». Cela pourrait justifier la venue massive de véhicules de livraison plus propres. Deuxièmement, les mesures de quarantaine seraient beaucoup plus difficiles sans camions. "L'expérience serait bien pire, presque impossible, si les camions commerciaux ne continuaient pas de rouler. Les camions transportent des fournitures, de la nourriture, des travailleurs et des outils dans les magasins et à la maison", a déclaré Burns dans son message. Le PDG de Lordstown Motors n'a pas indiqué si la livraison de son Endurance aux consommateurs sera retardée au-delà de 2021. Avec un prix de départ de 52 500 USD, la version grand public du camion entrera vraisemblablement en compétition avec Tesla, Rivian et GM. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
L'avenir de l'industrie automobile va ressembler à l'évolution du téléphone portable. Les deux partagent la même technologie: la batterie lithium-ion. Alors que les constructeurs automobiles du monde passent progressivement de la combustion à l’électricité, certaines des sociétés automobiles dominantes d'aujourd'hui partageront possiblement le sort de quelques anciens titans du smartphone. Vous vous souvenez de BlackBerry, Nokia et Palm?
«Qui seront les vainqueurs de la course vers les voitures électriques? a déclaré Mike Ramsey, directeur principal de la recherche chez Gartner Inc. "Les gros joueurs actuels pourraient être gagnants, ou ils pourraient disparaitre."
Cette transition se jouera quand nous verrons atterrir dans les salles d'exposition une panoplie d'options électriques. Au cours des deux prochaines années, 85 modèles supplémentaires électriques seront commercialisés, portant selon le dernier décompte de Bloomberg New Energy Finance, la flotte mondiale à 357 différents modèles. Volkswagen AG est actuellement à l'avant du peloton, promettant 20 nouveaux modèles électriques d'ici 2020 et 80 autres d'ici 2025. Ce mois-ci, le constructeur automobile allemand a déclaré que les véhicules à combustion interne en cours de production seraient leurs derniers. « Chaque fabricant a le sentiment de devoir offrir au moins un modèle dans cette course ou sinon, nous serons complètement laissés pour compte "", a déclaré Karl Brauer, éditeur exécutif d'Autotrader et de Kelley Blue Book. "Si vous ignorez le marché et agissez comme s’il ne sera jamais prêt, alors vous vous préparez à de gros ennuis." Être premier, cependant, n'est pas une garantie de succès. La Honda Insight promettait une ère à 30km/L sur l'autoroute en tant que premier hybride américain en décembre 1999. Pourtant, la Toyota Prius, qui a atteint le marché des mois plus tard, est devenue l'icône des véhicules plus verts. Une foule de copies d'hybrides a été développée, mais aucune n'a été à la hauteur du modèle Toyota. "Un segment entier peut être inspiré par un ou deux modèles", a déclaré Brauer. Deux décennies plus tard, la Prius représente à ce jour près de la moitié des ventes de véhicules électriques. Le constructeur automobile qui peut capturer ce genre de statut d'icône chez véhicules électriques sera dans un univers à part pendant des années. À l'heure actuelle, Tesla Inc. semble avoir cet avantage, bien qu'il y ait probablement de la place pour un ou deux autres modèles de véhicules, un VUS plus abordable, par exemple, ou une camionnette électrique. Les véhicules qui n'aident pas à définir de manière significative leur catégorie font face à beaucoup de difficultés. "Il y aura possiblement un longue liste de modèles de VÉ qui ne se vendront pas particulièrement bien", a déclaré l'analyste de la BNEF, Colin McKerracher. À l'heure actuelle, en dehors de la Chine, les options autres que Tesla dans les véhicules électriques tels que Nissan Leaf, Chevy Bold et BMW i3 ne se vendent pas rapidement. Les analystes s'attendent à ce que cela change au cours des prochaines années à mesure que le coût des batteries diminuera et que le marché accueillera davantage de VUS électriques, le style de carrosserie qui est à la mode en ce moment. Cela signifie qu'au cours de la prochaine décennie, les manufacturiers de voitures traditionnelles tenteront de réaliser une opération de rentabilisation délicate: générer des revenus avec des moteurs à essence jusqu'à ce que leurs modèles électriques aient suffisamment d'élan pour suivre le rythme de croissance. Ils semblent vouloir utiliser une vieille approche pour financer la transition vers la suivante, et le calendrier est risqué et incertain. Sautez trop tôt vers la vague électrique et vous risquez de tout perdre ou sautez trop tard et perdre la course des VÉ. Les startups telles que Tesla, n'ont pas eu à faire de tels choix. Ils se sont lancés malgré leurs inexpériences, mais ils n'ont pas eu à s'inquiéter de la survie d’une entreprise existante qui produisait déjà des véhicules traditionnels. Il semble difficile et imprudent pour les constructeurs automobiles en place d’accroitre leur implication dans ce changement alors que la demande de véhicules électriques pourrait ne pas être linéaire, en particulier si le prix du gaz monte en flèche ou si les incitatifs gouvernementaux baissent. Et plus les sociétés comme Daimler AG et Volkswagen investissent dans des véhicules électriques, plus il sera urgent de les vendre et plus la transition économique vers la profitabilité sera rapide. Cependant, il se peut que même si un manufacturier construit un excellent véhicule électrique et réussit à synchroniser parfaitement le marché que cela risque de ne pas suffire. Chez Tesla, on a d’abord créé une voiture intéressante. Cependant, l'entreprise a prospéré, en partie parce qu'elle traite directement avec les consommateurs et offre la possibilité à tout le monde de construire la voiture qu'ils souhaitent posséder. Les voitures de Tesla sont également en constante amélioration avec des mises à jour logicielles en direct, détruisant essentiellement le concept d’un modèle annuel non modifiable . "Ils font littéralement tout différemment", a déclaré Ramsey. La vieille garde de l'industrie automobile, quant à elle, ne peut pas vendre directement aux clients sans enfreindre les ententes avec les franchises. Les concessionnaires, quant à eux, ont peu d’incitatifs pour pousser les véhicules électriques. Les véhicules électriques n'offrent pas un gros roulement de pièces et de revenus de maintenance, qui représentent actuellement 12 $ des 100 $ perçus par un concessionnaire de voitures américain typique. Un véhicule électrique n'a jamais besoin d'antigel, d'un nouvel ensemble de bougies d'allumage ou même d'un changement d'huile. « Les constructeurs traditionnels semblent penser que les véhicules électriques ne font que changer le groupe motopropulseur », a déclaré Ramsey. «S'il y a un gros transfert vers les véhicules électriques, ces entreprises devront peut-être changer complètement leur façon de percevoir le marché.» Alors que la vieille garde manufacturière tente de conserver ses acquis, les manufacturiers risquent de faire face à une concurrence que l'industrie n’a pas connue depuis des générations. La simplicité d'un moteur électrique abaisse considérablement la barrière d’accès à l’industrie automobile. Assembler un véhicule électrique décent devient un exercice d'achat plutôt qu'un mode de fabrication: se procurer une bonne batterie, trouver des fournisseurs solides pour les moteurs et les autres pièces est de plus en plus simple. Les gadgets qui ne peuvent pas être achetés peuvent être fabriqués à partir d'une imprimante 3D. Les systèmes de propulsion électriques et les modes de fabrication intelligents ont le potentiel d'de développer l’industrie des VÉ. "Depuis 100 ans, les constructeurs automobiles ont eu la mainmise sur l'industrie en raison du besoin de capital", a déclaré Ramsey. «Cette dynamique change vraiment maintenant. Vous pourriez essentiellement vous procurer un VÉ dans une boîte. " Pensez à Rivian Automotive Inc., qui a dévoilé un VUS et une camionnette toute électrique au salon de Los Angeles le mois dernier. En seulement neuf ans, la société s’est associée à une foule de fournisseurs près de son siège social de Plymouth, au Michigan, et a élaboré deux véhicules conceptuels. En 2020, elle espère lancer sa camionnette dans le segment le plus rentable du marché automobile, longtemps dominé par la série F de Ford. Contrairement au F-150, le Rivian aura à la fois une caisse et un coffre, ce dernier sera à l'avant là où le moteur à combustion serait normalement. Ramsey pense qu'il est probable que certains des plus grands acteurs de l'industrie disparaitront sous ces pressions. Mais il s'attend toujours à une prolifération d'entreprises comme Rivian utilisant cette migration électrique massive pour se tailler une niche. «À moins que quelque chose de dramatique ne se produise», a-t-il dit, «vous ne pouvez pas me convaincre du contraire.» Industry Week
Contribution: André H. Martel
Rivian pourrait probablement repousser ses premières livraisons de ses véhicules électriques en 20218/4/2020
Rivian devait effectuer les premières livraisons de clients de son camion électrique plus tard cette année. Cependant, la société a ralenti les travaux de son usine de Normal, dans l'Illinois, à la mi-mars, puis a fermé ses portes le 20 mars. Le Pantagraph, un journal local de la région de Bloomington-Normal, croit maintenant que les premières livraisons de Rivian seront disponibles seulement en 2021.
Le maire Chris Koos a confié au journal le Pantagraph : « Étant donné que Rivian a dû fermer pour protéger son personnel, je pense que les travaux de construction n’ont pas été complétés. C’est évidemment un revers pour l’entreprise. Je m'attendais malheureusement à cette décision. Ils ont travaillé très dur pour atteindre leurs objectifs, et le fait de devoir fermer l’usine aura définitivement un impact sur l’échéancier, donc je crois que 2021 est probablement un objectif plus réaliste.
Le titre de l’article du Pantagraph , «Rivian retarde le lancement de la production jusqu'en 2021», est tiré par les cheveux. Les premières livraisons de la camionnette électrique R1T du Rivian étaient prévues pour la fin de 2020, le VUS électrique R1S étant prévu environ trois mois plus tard. Cependant, le retour à la production est encore incertain. La pandémie a déjà entraîné au moins quelques semaines de retard. Les chaînes d'approvisionnement pourraient également être affectées. Cependant, la remise des premières livraisons de fin décembre dans les premières semaines de 2021 ne constitue pas un retard d'un an. Il est très peu probable que la pandémie affecte la date de livraison des fourgonnettes électriques prévues pour Amazon en 2021, ou son engagement à avoir au moins 10 000 de ces véhicules de livraison sur la route en 2022. Rivian n'a pas fourni de commentaire au Pantagraph . Mais la société a publié cette déclaration à ses clients le 1er avril dernier: « Le monde a beaucoup changé ces dernières semaines. Nous avons fermé toutes les installations de Rivian pour protéger notre équipe et aider à ralentir la propagation de COVID-19. Bien que cette situation nous ait obligés à redéfinir les flux de travail et à repenser nos façons de collaborer, cela ne nous a pas empêchés de progresser. Notre équipe continue de travailler dur de la maison pour donner vie à nos produits ». « Cette nouvelle réalité n'est pas sans incidence sur notre calendrier. Bien que nous nous attendions à un certain retard, nous nous efforçons de minimiser les perturbations de notre calendrier de lancement et, dès que nous comprendrons mieux l'étendue de l'impact, vous serez les premiers à le savoir ». Au cours des dernières semaines, l'entreprise a fonctionné avec seulement 10 à 12 personnes sur ses 315 employés pour assurer la maintenance . L'équipe squelettique maintient les opérations les plus élémentaires de l'usine de 2,6 millions de pieds carrés. Rivian a déclaré à Electrek qu'elle continuerait de partager des informations en fonction de l’évolution de la situation. Pour sa part, le maire Koos a déclaré: « Je suis sûr que l’on puisse travailler à domicile, mais il y a des limites à ce qui peut être accompli. Je pense que tout le monde doit réajuster ses perspectives et ses plans à la suite du COVID-19 et Rivian n'est pas le seul à devoir faire face à cette nouvelle réalité ». Rivian a remarquablement fait progresser son projet de véhicules électriques. Elle s’était donné un élan considérable pour collecter des fonds, à conclure de partenariats et à la construction rapide de son usine. La société a également été exceptionnellement responsable dans sa gestion de la pandémie de coronavirus. Rivian continue de payer tous les employés alors que l'entreprise a fermé toutes ses installations. Il s'est avéré être un bon voisin pour la communauté, où il prévoit d'embaucher des milliers de personnes au cours de la prochaine décennie. Malheureusement, l'épidémie de coronavirus est une situation imprévue et inévitable. Cela a contraint Rivian à retarder son échéancier de production, ce qui aura un impact sur le calendrier de ses premières livraisons. Cependant, l'entreprise a décidé de suspendre une partie de sa préproduction plutôt que d'arrêter les chaînes de montage qui étaient déjà en ligne. Il faut espérer que l'entreprise reprenne sa production et livre ses véhicules le plus rapidement possible. Comme pour nous tous, la pandémie rend le futur imprévisible. Electrek
Contribution: André H. Martel
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