Le constructeur automobile français Renault a annoncé qu’une version tout électrique de la Mégane sera disponible en Australie plus tard cette année, marquant son retour sur le marché australien des véhicules électriques depuis le retrait de la voiture électrique Zoe en 2020. La Mégane E-Tech sera propulsée par un moteur électrique de 160 kW et une batterie lithium-ion de 60 kWh. La voiture aura une autonomie (WLTP) de 454 kilomètres et une consommation revendiquée de 15,6 kWh aux 100 km. La voiture peut passer de 0 à 100 kilomètres à l’heure en 7,4 secondes et a un couple de 300 Nm, elle est disponible en précommande dès maintenant à partir de 64 990 $ AUD (56 845 $ CAD) plus les frais de transport. Les premières voitures devraient être livrées à la fin de 2023. « La nouvelle Renault Megane E-Tech change la donne », déclare Glen Sealey, Directeur Général de Renault Australie. « C’est la 'Renaulution' en action : des proportions dynamiques, une conduite engageante et efficace, des niveaux impressionnants de confort et de sécurité, et des actions engagées pour un avenir durable. » Il s’agit de la deuxième tentative sur le marché australien des véhicules électriques pour la société, la Zoe, une voiture immensément populaire en Europe a vendu moins de 100 véhicules en Australie entre 2017 et 2020, date à laquelle elle a été retirée du marché. Un porte-parole de Renault a déclaré à TheDriven qu’il était clair que la demande de véhicules électriques avait augmenté (la part des véhicules électriques sur le marché australien était de plus de 7% en 2023). Les commentaires des clients de Renault, ainsi que la modélisation et les recherches internes suggèrent que le marché australien a changé depuis la venue de la Zoe. Il a toujours été « toujours prévu de déployer des véhicules électriques appropriés lorsqu’ils deviendraient disponibles en conduite à droite pour notre marché », a déclaré le porte-parole. Selon The Driven, si tout se passe bien, ce ne sera pas le dernier véhicule électrique de Renault sur nos côtes, ayant déclaré que la fourgonnette Kangoo E-Tech serait le prochain taxi disponible en Australie. Jacinta Bowler The Driven Contribution: André H. Martel
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Si certains croient encore au thermique, d’autres constructeurs ont quant à eux décidé de faire un virage à 180° en ne proposant à terme plus que des modèles électriques. Découvrez lesquels.
Cela fait quelques années que la tendance est à l’électrification, alors que les normes se durcissent de plus en plus, obligeant les constructeurs à trouver des moyens plus vertueux de propulser leurs véhicules. Une tendance qui tend à s’amplifier au fil du temps, avec un véritable tournant opéré en ce début d’année, avec la mise en place de la réglementation CAFE par l’Union Européenne. Celle-ci a en effet fixé des seuils d’émissions à ne pas dépasser pour chacun des constructeurs, basés sur les moyennes de toute leur gamme. Ceux-ci encourent alors une forte amende en cas de non-respect de cette nouvelle règle, comme Volkswagen, contraint de payer 140 millions d’euros (199 millions $ CAD) pour avoir dépassé le seuil de 0,5 gramme. Autant dire que les marques ont tout intérêt à rentrer dans les clous, en trouvant tous les moyens possibles de réduire les émissions, ce qui passe inévitablement par l’adoption de motorisations électriques. Une tendance à l’électrification qui devrait s’accélérer dans les années à venir, alors que l’Assemblée Nationale a voté l’interdiction de la vente de voitures thermiques d’ici à 2040. Autant dire demain. Si de nombreuses marques ont prévu de continuer à vendre encore des modèles essence et diesel tant qu’il est encore possible, certains ont quant à eux fait le choix de se consacrer uniquement à l’électrique, afin de gagner du temps et de mettre toutes les chances de leur côté. On peut bien sûr citer Tesla, qui reste néanmoins une exception, puisque la marque proposait déjà seulement des voitures zéro-émission dès son lancement, ce qui fait d’elle un cas un peu particulier. Mais nul doute que la firme californienne a quelque peu poussé les autres marques à agir, ces dernières la voyant toujours comme une cible à abattre et un concurrent de taille. Mais le constructeur n’est pas le seul à avoir été créé dans le but de ne proposer que des modèles électriques d’entrée de jeu, puisque nous pouvons également citer Rimac ou encore Aiways, ainsi que Rivian et Lucid, qui font parler d’eux depuis quelques années déjà. Des marques généralistes et haut de gamme Alors que beaucoup de constructeurs ont décidé de s’engager à proposer au moins une version électrifiée de chacun de leurs modèles dans les années à venir, à l’image de Volvo, d’autres ont donc décidé d’aller encore plus loin et de bannir totalement le thermique. Citons parmi eux Bentley, qui a annoncé un peu plus tôt l’an dernier sa vocation à devenir uniquement électrique à l’horizon Z030. Cette transformation se fera néanmoins par étapes, avec un premier modèle zéro-émission lancé en 2025, tandis qu’en 2026, chaque véhicule aura son pendant électrifié. Mais c’est un autre constructeur qui nous aura également pris de court il y a quelques jours, à savoir Jaguar. Son patron Thierry Bolloré, ancien directeur général de Renault, a en effet annoncé que l’ensemble de la gamme deviendrait 100 % électrique dès 2025. Néanmoins, aucune date n’a été donné pour le lancement du premier modèle ainsi propulsé, alors que le projet de la xJ électrique a quant à lui été tué dans l’oeuf. Il y a quelques semaines, c’est Luca de Meo qui nous annonçait du changement chez Alpine, lors de la conférence Renaulution, annonçant la future stratégie du groupe. L’ancien patron de Seat a en effet confirmé que la firme dieppoise passerait à l’électrique, avec le lancement de trois nouveaux modèles inédit. Outre un nouveau coupé remplaçant l’A110 et conçu main dans la main avec Lotus, il faudra également nous attendre à découvrir un petit multisegment ainsi qu’une citadine, tous deux électriques. Enfin, Ford souhaite également prendre cette direction, puisqu’elle prévoit de ne plus proposer aucun véhicule thermique à l’horizon 2030, sans même laisser une chance de survie à l’hybride rechargeable. Outre son premier modèle, le Ford Mustang Mach-E, la firme à l’ovale bleu lancera son premier véhicule branché conçu en Europe dans le courant de l’année 2023. Marie Lizak Auto-Moto
Contribution: André H. Martel
Cela représente un gain de temps énorme pour les conducteurs de véhicules électriques.
Lorsqu'il s'agit de recharger sa voiture électrique pour retrouver un maximum d'autonomie, deux écoles s'affrontent. La première, choisie par la plus grande majorité, consiste à se brancher à une borne de recharge et d'attendre de longues minutes. La seconde, plus confidentielle, est pourtant beaucoup plus rapide puisqu'il suffit de se rendre à une station d'échange de batteries et en seulement quelques minutes, la batterie vide du véhicule est échangée contre une batterie pleine. La seconde méthode ne fait clairement pas l'unanimité auprès des constructeurs car elle est plus difficile à mettre œuvre, mais certains y croient, à l'image de Nio qui a dernièrement annoncé l'ouverture de stations d'échange de batteries en Europe (Norvège). Il est à noter que ces stations existent déjà en Chine, Nio espère d'ailleurs multiplier leur nombre dans l'Empire du Milieu. Bien avant Nio, Renault proposait cette solution (hors France) pour un seul de ses anciens modèles électriques, la Renault Fluence ZE. En seulement 3 minutes, le conducteur d'un VÉ repart avec une batterie chargée à bloc, ce qui est une excellente solution lorsqu'on ne souhaite pas passer beaucoup de temps à l'arrêt. Cette idée n'est pas totalement abandonnée par Renault. Son actuel patron a déclaré que l'échange de batteries représente une opportunité intéressante : "Je leur ai demandé de trouver une solution pour revenir à l’idée originale qui avait été lancée par Renault en 2010/2011 et peut-être cela pourra arriver sur certaines voitures. Ce n’est pas décidé, mais je vois cela comme une opportunité intéressante. D'un point de vue commercial, il y a une bonne raison de séparer la batterie de la voiture, surtout si vous gérez la deuxième et la troisième vie de la batterie", a déclaré le PDG de Renault, Luca de Meo. Si l'échange de batteries refait surface, cela pourrait être une bonne nouvelle pour les automobilistes qui devraient payer moins cher leur voiture électrique. En effet, comme la batterie n'appartient plus à la voiture mais au réseau, elle pourrait être vendue sans le prix de la batterie. Dans ce cas, l'abonnement au réseau d'échanges de batteries deviendra essentiel dont le coût reste à définir. Par: Khalil Bouguerra INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Une étude de Bloomberg New Energy Finance indique que la baisse des coûts de production des batteries signifiera que les véhicules électriques seront moins dispendieux aux États-Unis et en Europe dès 2025.
Selon de nouvelles recherches, les coûts d’acquisition de VÉ seront bientôt inférieurs aux voitures à essence conventionnelles, offrant des économies immédiates aux nouveaux propriétaires. Tous les constructeurs de véhicules électriques, de Renault SA à Tesla Inc., mettent depuis toujours l’emphase sur les économies de carburant et de maintenance de leurs véhicules, qui contrebalancent les coûts d’achats plus élevés que les véhicules à combustion. Les recherches de Bloomberg New Energy Finance indiquent que la baisse des coûts de production des batteries signifiera qu’il sera moins dispendieux d’acheter un véhicule électrique aux États-Unis et en Europe dès 2025. Les batteries représentent actuellement environ la moitié du coût des véhicules électriques, et leurs prix devraient chuter d'environ 77% entre 2016 et 2030, a déclaré un spécialiste basé à Londres. «Initialement, les prix de ces véhicules devront diminuer ce qui aura comme conséquence que les consommateurs seront de plus en plus enclins à les adopter et cette tendance devrait s’accélérer plus on atteindra la parité des prix avec les véhicules à combustion », a déclaré Colin McKerracher, basé à Londres. «Par la suite, cette tendance, devrait encore s’accélérer.» Gilles Normand, vice-président pour les véhicules électriques a déclaré : « La compagnie Renault, fabricant de la voiture électrique Zoe, prévoit que les coûts d’achat de ses véhicules électriques seront d'ici 2025 égaux aux véhicules à moteur à combustion interne conventionnels. » «Nous devons faire face à deux facteurs », a déclaré Normand dans une interview accordé à Londres au début du mois. «Le premier est la réduction des coûts de fabrication des VÉ, causée par les percées dans le coût de la technologie et l’augmentation de la demande, qui permettront la réduction des coûts de production des VÉ. Par contre, les coûts de production des manufacturiers de véhicules à combustion devraient augmenter en raison de règlementations plus strictes, particulièrement en ce qui concerne la réduction des émissions. Par Jessica Shankleman Industry Week
Contribution: André H. Martel
Renault annonce 7 nouvelles voitures électriques et dévoile le prototype électrique Renault 514/1/2021
Le constructeur automobile français Renault a annoncé son plan pour les 5 prochaines années et il souhaite mettre 7 nouvelles voitures électriques sur le marché.
L'un de celles-ci devrait être basée sur ce nouveau prototype électrique de la traditionnelle Renault 5. Renaulution Renault est un leader de l'électrification en Europe grâce à sa très populaire voiture électrique Zoe. Cependant, la compagnie devra produire de nouveaux modèles électriques à sa gamme actuelle au fur et à mesure que la concurrence alignera de nouveaux modèles. Le constructeur automobile français a dévoilé aujourd’hui son plan pour les quatre prochaines années appelé " Renaulution '' qui implique la mise en marché de 7 nouveaux véhicules tout électriques: « D’ici 2025, Renault lancera 14 modèles. 7 seront entièrement électriques, 7 seront dans le segment C / D. Tous les nouveaux modèles auront une version tout électrique ou hybride. » L'entreprise qualifie ce plan comme une transition vers une nouvelle marque de fabrique dite énergétique. Commentaires de Luca de Meo, CEO du Groupe Renault: « Chez Renault, non seulement adhérons-nous au bouleversement actuel mais nous créons notre propre « Nouvelle Vague ». Il s'agit de moderniser l'industrie automobile. Nous pourrons passer à une nouvelle marque de fabrique énergétique, en renforçant notre leadership dans les VÉ avec le projet Electro Pole et en investissant dans l'hydrogène, en espérant atteindre le mix le plus vert d'Europe d'ici 2025. Nous souhaitons également être reconnu comme une entreprise technologique, grâce à l'innovation interne et à notre participation au programme Software République, un écosystème dédié au développement d'une expertise européenne dans des domaines clés comme l’échange des données ou la cybersécurité. En offrant des services de haute technologie à bord des véhicules incluant l’interconnexion, nous acquerrons un avantage compétitif et améliorons notre image de marque. Et cette vision de la modernité, est intrinsèque à l’industrie française. Chez Renault, nous sommes convaincus que notre âme et notre force résident dans nos origines. » En cette période de transition, la société a également mentionné qu'elle souhaitait davantage être perçue comme une « marque technologique » plutôt qu'un constructeur automobile. Prototype Renault 5 Parallèlement à cette annonce, Renault a dévoilé un nouveau prototype électrique baptisé la Renault 5. La nouvelle voiture électrique sera inspirée de la Renault R5 classique, mais elle présentera une touche moderne:
Le constructeur automobile n'a publié aucune spécification sur le véhicule et s'est plutôt concentré sur le concept.
Le commentaire de Gilles Vidal, le directeur de Renault Design: « Le design du prototype de la Renault 5 est basé sur la R5, le modèle culte de notre entreprise. Ce prototype incarne simplement la modernité, un véhicule en adéquation avec son époque: urbain, électrique, attractif. Luca de Meo a ajouté que le nouveau véhicule incarnait la nouvelle vision de Renault: « La nouvelle R5 représente la "Nouvelle Vague": elle est fortement liée au passé et à l'histoire de l’entreprise, et pourtant elle représente également l'avenir, nous espérons qu’elle rendra les voitures électriques encore plus populaires. Pour l'instant, aucun calendrier n'a été divulgué concernant la mise en production de ce nouveau concept de véhicule électrique. Electrek
Contribution: André H. Martel
Après avoir fêté ses 10 ans sur le marché, la Nissan Leaf 2021 nous est offerte sans changement majeur.
Nissan Canada a annoncé aujourd'hui que le prix suggéré de la Leaf 2021 serait de 44,298$ pour la version intermédiaire SV équipée d’une batterie de 40 kilowattheures. Les fonctionnalités de la SV incluent la compatibilité des smartphones Apple CarPlay / Android Auto, un écran tactile de 8,0 pouces, la navigation, les services télématiques Nissan Connect EV, le régulateur de vitesse adaptatif, l'assistant de messagerie texte mains libres, les phares antibrouillard et les roues de 17 pouces. Avec la batterie de base de 40 kWh, la Leaf obtient une autonomie estimée par l'EPA de 240 km et produit 147 chevaux et 236 livres-pied de couple.
2021 Nissan Leaf Plus
Nissan Canada propose également la variante Leaf Plus, avec une batterie de 62 kWh qui offre une autonomie estimée par l'EPA de 363 km pour le modèle S, et 349 km pour les modèles SV et SL (ce dernier disponible uniquement avec la plus grosse batterie ). Les modèles Plus accroissent la puissance à 214 chevaux et 250 lb-pi de couple. Indépendamment de la batterie, tous les modèles Leaf sont à traction avant. Les modèles Leaf Plus S et Leaf Plus SV seront disponibles respectivement à partir de à 44,298$ et 49,898$, offerts avec un équipement identique aux versions 40 kWh. Pour 52,898$, le modèle SL ajoute un revêtement en cuir et un système audio Bose. Tous ces véhicules possèdent le ProPilot Assist, qui permet de centrer sa conduite, service intégré au régulateur de vitesse adaptatif. Tous les modèles ont droit aux incitatifs de 5,000$ du fédéral et de 8,000$ du provincial, calculé après les taxes. Nissan a livré son premier VÉ à un client américain en décembre 2010. Depuis, Nissan a produit plus de 500 000 Leaf sur deux générations, dont 148 000 ont été vendues aux États-Unis. S'il a fallu à Nissan beaucoup plus de temps que prévu pour atteindre cette étape, la Leaf a néanmoins joué un rôle important dans l'essor des voitures électriques modernes. Nissan semble vouloir maintenant mettre l’accent sur le multisegment Nissan Ariya 2022 . Pour ce modèle Nissan vise une autonomie de 482 km et un prix de base de 40 000 USD. L'Ariya sera le premier de nombreux véhicules électriques à venir sur le marché mondial dont certains véhicules seront issus des marques Infiniti, Mitsubishi et Renault, tous montés sur la nouvelle plateforme modulaire VÉ de Nissan . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Annoncée depuis quelques mois, la Dacia Spring vient tout juste de voir le jour. Elle lève désormais le voile sur ses prix.
Précurseur en matière de mobilité électrique avec la Zoé, la marque au Losange s’est aussi montrée timide avec peu de nouveautés depuis quelques années. Toutefois, Renault annonce un nouveau départ en matière de voiture propre en présentant le Megane eVision Concept et la version définitive de la Dacia Spring. Marque d’entrée de gamme du groupe français, Dacia profite désormais des technologies Renault pour proposer une citadine électrique pragmatique et embarquant le juste nécessaire, avec un prix réduit pour seule finalité. Alors que les principales caractéristiques ont été communiquées, la Spring dessine désormais les contours de sa grille tarifaire.
Moins de 11 000 € (17 000 CAD) pour une Dacia Spring en France ?
La citadine roumaine vient de lever le voile sur son prix en Hongrie, où elle sera aussi proposée par la marque. Elle s’affiche alors sur ce marché au prix de 6 490 000 HUF (27 588 CAD) hors bonus gouvernemental. Assez éloigné des promesses situées autour des 15 000 €, (23 500 CAD) ce prix affiché et relayé par PushEV semble finalement concerner la version haut de gamme de la Spring. Rappelons que la citadine électrique sera disponible avec deux niveaux de finition, l’un débutant à près de 15 000 €, (23 500) l’autre pouvant alors grimper jusqu’à 18 000 € (28 000 CAD). Déduction du bonus plafonné à 27 % faite, la Dacia Spring pourrait, conditionnel de rigueur, s’offrir dans une fourchette comprise entre 10 950 € (17 000 CAD)et 13 140 € (20 500 CAD). Reproduction intégrale du reportage de : Soufyane Benhammouda Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
Le président français Emmanuel Macron, au centre, portant un masque protecteur, écoute les explications d'une employé en compagnie du PDG du constructeur automobile français Valeo, Jacques Aschenbroicha, à Etaples, dans le nord de la France, le 26 mai 2020.
Le gouvernement français injectera plus de 8 milliards d'euros (8,8 milliards USD) pour éponger les pertes énormes causées par les quarantaines et espère profiter de la crise pour faire de la France le premier producteur de véhicules électriques en Europe.
A partir de la semaine prochaine, les consommateurs pourront obtenir un incitatif pouvant monter jusqu'à 12 000 euros du gouvernement pour l'achat d'une voiture électrique dans le cadre d'un plan historique dévoilé hier par le président français Emmanuel Macron.
"Notre pays ne serait pas le même sans ses grandes marques , Renault, Peugeot, Citroën", a déclaré Macron, dénonçant une crise sans précédent pour l'industrie qui a vu sa production, en France seulement, chuter de plus de 90%. Les constructeurs automobiles et les gouvernements du monde entier sont aux prises avec des pertes similaires. Les politiciens sont divisés sur l'opportunité et la manière de renflouer une industrie qui a déjà obtenu des milliards de dollars en soutien gouvernemental il y a dix ans lors de la crise financière de 2008 et qui doit maintenant assumer de nouveaux coûts et vivre des perturbations majeures face une demande croissante de voitures autonomes et plus propres. Le plan de 8 milliards d'euros de Macron comprend une garantie de prêt du gouvernement français de 5 milliards d'euros en cours de négociation avec Renault, le constructeur automobile français en grande difficulté, qui se rajouteront aux millions que le gouvernement a déjà dépensés pour des allocations de chômage temporaires aux travailleurs de l'automobile invités à rester chez eux pour se protéger contre le virus. Le nouveau plan comprend des subventions gouvernementales pour encourager les consommateurs à abandonner leurs vieilles voitures et à acheter des modèles à faibles émissions, et des investissements à plus long terme dans des technologies innovantes. Macron s'est fixé pour objectif de produire 1 million de voitures électriques en France d'ici 2025. «Notre pays devrait être avant-gardiste», a-t-il déclaré. «Nous devons non seulement sauver l'industrie, mais la transformer.» Le plan de Macron semble ambitieux. Les voitures électriques ne représentent encore qu'une fraction des ventes d'automobiles en Europe, bien que les constructeurs se concentrent de plus en plus sur leur développement pour atteindre les objectifs d'émissions de carbone de l'Union européenne. L’Allemagne est actuellement le plus gros producteur européen de véhicules hybrides rechargeables et tout électriques, le plus gros producteur étant BMW, suivie de près par la francaise Renault. Mais Tesla, aux États-Unis, vend plus que les deux réunis, selon le magazine professionnel EV Volumes. L'Allemagne est également le plus grand marché européen pour les voitures électriques, et les constructeurs du pays multiplient leurs offres. De leur côté, les syndicats français ont bloqué mardi une usine Renault dans l'ouest de la France, craignant que les retombées du virus ne provoquent de nombreuses pertes d'emplois et des fermetures d'usines. Il y a dix ans, les plans de sauvetage comprenaient un bonus gouvernemental pour inciter les consommateurs à acheter des voitures plus récentes, mais cela n'a pas empêché des milliers de suppressions d'emplois. Renault devrait annoncer cette semaine aux syndicats un plan de réduction de ses coûts de production de 2,2 milliards d’Euros, et Macron a déclaré que la garantie de prêt Renault dépendait du maintien en activité de deux usines françaises clés. L'industrie automobile française emploie 400 000 personnes et représente une grande partie de son secteur manufacturier, mais a malgré tout fermé plusieurs salles de montre et suspendu sa production alors que le virus a envahi le pays en mars. Le pays a commencé à assouplir les restrictions le 11 mai dernier. Le plan de soutien à l'industrie arrive à un moment crucial pour le constructeur automobile Renault, qui a dû affronter la COVID 19 en mauvaise situation financière après l'arrestation en 2018 de son PDG vedette Carlos Ghosn. Le ministre français des Finances a confirmé que la survie de l'entreprise était en jeu, et Renault et Nissan ont prévu mercredi une annonce qui devrait aborder l'avenir de leur alliance. Le groupe PSA, qui fabrique des voitures Peugeot et Citroën, est en meilleure condition financière après des années de réduction des coûts sous la direction du PDG Carlos Tavares. PSA a enregistré des bénéfices record l'an dernier, mais a également vu les ventes plonger durant la quarantaine. L’entreprise négocie actuellement un partenariat avec Fiat Chrysler Automobiles pour créer le quatrième constructeur automobile au monde. Les constructeurs automobiles américains ne prévoient pas recevoir prochainement d'aide directe du gouvernement, mais les concessionnaires automobiles et les manufacturiers peuvent obtenir des prêts à faible taux d'intérêt. Certains politiciens américains refusent de renflouer les constructeurs automobiles à la suite des problèmes encourus lors de la crise financière de 2008. En Allemagne, les constructeurs automobiles réclament des incitatifs à l'achat de voitures pour soutenir les principaux employeurs et prévenir les licenciements. L'idée est cependant réfutée par certains législateurs du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel et par un conseil d'experts en économie, qui conseille plutôt de prévilégier des allégements fiscaux et une baisse des coûts énergétiques pour toutes les entreprises au lieu de favoriser une seule industrie. Une décision sur la question pourrait intervenir dès la semaine prochaine. L'Italo-américaine Fiat Chrysler, qui a son siège social aux Pays-Bas et sa base financière en Grande-Bretagne, a sollicité ce mois-ci une demande de prêt de 6,3 milliards d'euros (6,9 milliards de dollars) auprès du gouvernement italien. Cette demande a déclenché un débat en Italie à savoir si cet argent devrait être mis à la disposition d'entreprises ayant leur siège social à l'étranger. Pour sa part, le gouvernement britannique envisage de renflouer en dernier recours des entreprises dont la disparition affecterait de manière disproportionnée l'économie. Le Financial Times a rapporté dimanche que Jaguar Land Rover faisait partie de ceux qui avaient approché le gouvernement leur offrant d’acquérir une participation fincière dans le cadre d'un plan de sauvetage élargi. Déjà, le Groupe McLaren a annoncé hier qu'il supprimait 1 200 emplois, un quart de ses effectifs. Time
Contribution: André H. Martel
Les constructeurs automobiles retournent au travail: FCA, Ferrari, Ford ainsi que plusieurs autres5/5/2020
De FCA à Ferrari, voici la liste des constructeurs automobiles qui ont relancé la production dans une certaine mesure au milieu du coronavirus.
L'industrie automobile, comme tant d'autres industries, a appuyé sur le bouton pause en mars. Des entreprises du monde entier ont interrompu la production de voitures et renvoyé des travailleurs chez eux pour arrêter la propagation du coronavirus. Maintenant que le monde commence à maitriser le virus, les constructeurs automobiles ont commencé à redémarrer la production.
Tout comme nous l'avons vu sur notre liste de fermetures d'usines dues au coronavirus , les premiers constructeurs automobiles à redémarrer la production sont en Europe. Nous mettrons à jour cette liste à mesure que de plus en plus de constructeurs automobiles reprendront le travail et commenceront à construire des voitures. Kia Après avoir fermé ses portes le 30 mars, le constructeur sud-coréen a redémarré la production en quantités limitées dans son usine en Géorgie. L'entreprise est l'un des premiers constructeurs automobiles américains à revenir en ligne. Hyundai Hyundai a rejoint Kia pour redémarrer la production le 4 mai dans son usine d'Alabama. Après avoir fermé ses portes le 18 mars, le constructeur automobile a entrepris une approche progressive avec des mesures de sécurité étendues, y compris des contrôles de température et des décalages échelonnés pour améliorer la distanciation sociale. Gué Le Blue Oval a progressivement redémarré sa production en Europe, en commençant par ses installations en Allemagne et en Roumanie le lundi 4 mai alors qu’il avait procédé à la fermeture d'usines il y a plus d'un mois en Europe. Cependant, on ne sait toujours pas quand la production redémarrera au Royaume-Uni. Bien que la fabrication soit de nouveau relancée, le redémarrage progressif couvrira les commandes de véhicules déjà vendus par les concessionnaires. La production complète ne s'accélèrera pas avant quelques mois, car le constructeur automobile prend toutes les précautions nécessaires pour protéger les travailleurs. Ferrari Le 4 mai, la marque italienne a commencé à ramener des travailleurs dans son usine de Maranello pour reprendre la production. La production complète reprendra le 8 mai. La société a déclaré que tous les redémarrages sont conformes aux ordonnances du gouvernement et la société a développé son programme "Back on Track» pour protéger les travailleurs contre la COVID-19. Le plan comprend des tests sanguins volontaires et une application permettant d’informer les travailleurs dans le cas où ils pourraient avoir été en contact avec une personne infectée. Bugatti Le 4 mai, le constructeur français de super cars Bugatti a redémarré la production dans ses installations avec des protocoles stricts pour protéger les travailleurs. Chaque employé reçoit un nouveau masque en début de journée et doit le porter en tout temps tout en pratiquant la distanciation sociale. En résumé, la production des Bugatti fabriqués à la main est de retour. L'entreprise avait fermé ses opérations en mars. Rolls-Royce Le constructeur automobile britannique confirme que la production redémarre le 4 mai et a déclaré: "Nous avons pris cette décision parce que nous recevons des commandes de nos clients et nous souhaitons répondre à l'appel du gouvernement britannique nous incitant à reprendre la production et à soutenir l'économie britannique". La société avait également fermé ses installations de fabrication en mars pour ralentir la propagation du virus. Daimler Le constructeur automobile responsable de la marque Mercedes-Benz a recommencé la production dans son usine d'Alabama le 27 avril, a déclaré un porte-parole de Roadshow. La production augmentera progressivement dans les semaines à venir. En Europe, les usines allemandes ont commencé à revenir en ligne à partir du 30 avril avec de nombreux protocoles de sécurité mis en place. Daimler a été l'un des premiers grands constructeurs automobiles européens à cesser ses opérations. Porsche Le 29 avril, Porsche a entamé le processus de redémarrage de la production pour être prêt le 4 mai. Le constructeur a déclaré qu'après des semaines d’arrêts dans la chaîne d'approvisionnement, il était désormais possible de reconstruire des voitures, suite à la fermeture de ses deux usines pour ralentir la propagation de COVID-19. Dans les semaines à venir, Porsche augmentera progressivement sa production vers la pleine capacité. Pour le moment, le travail se concentrera sur certaines activités spécifiques requises pour redémarrer. Les travailleurs devront garder une distance de sécurité les uns par rapport aux autres et porter des masques faciaux dans certaines zones des usines. Fiat Chrysler Automobiles Le 28 avril, FCA a annoncé la reprise des travaux dans son usine de Sevel à Atessa, en Italie, une joint-venture avec le futur partenaire de la société, le PSA Group. L'usine est responsable de la construction de véhicules utilitaires en Europe. L'Italie est rapidement devenue l'épicentre européen de la pandémie de coronavirus. Chaque travailleur recevra quotidiennement un nouveau masque et des gants et l'usine est équipée de nombreuses stations de désinfection et de nouveaux éléments pour renforcer la distanciation sociale. Volkswagen Le constructeur automobile allemand a annoncé le 27 avril qu'il avait repris la production dans son usine de Wolfsburg, en Allemagne. Là, le constructeur automobile a commencé ses activités graduellement sa production à environ 15% de sa capacité. La semaine prochaine, la production passera à 40% de sa capacité. VW a ajouté que certains de ses 2 600 fournisseurs ont également redémarré la production pour soutenir l'usine. VW avait initialement arrêté la production début mars. Renault Suite à la fermeture de toutes ses opérations le 16 mars, Renault a repris la production dans une usine en Slovénie le 28 avril, rapporte Automotive News Europe . Pour l'instant, l'usine fonctionnera sur un seul quart de travail par jour et la production complète commencera le 11 mai. Volvo Le constructeur automobile de luxe suédois a déclaré qu'il avait redémarré la production le 20 avril. Son usine de Torslanda est opérationnelle et la société a fait des modifications aux postes de travail pour respecter les directives de distanciation sociale. Road Show
Contribution: André H. Martel
Tesla a vendu plus de véhicules électriques que Renault et Volkswagen combinés à travers le monde au premier trimestre de 2020, poursuivant sa tendance à dominer les marchés alors que le fabricant chinois de batteries et de véhicules électriques BYD, soutenu par Warren Buffet, a dû subir une diminution majeure de ses ventes.
En revendiquant 29% de part du marché au premier trimestre, avec la confirmation de 88 400 ventes dans le rapport de production de la société au cours des premiers jours d'avril, Tesla a devancé le célèbre constructeur européen de voitures électriques Renault, qui est passé de la 4e place à la 2e place avec 39 355 ventes de voitures électriques.
Cependant, Volkswagen, qui vend l'e-Golf populaire en Europe et serait sur le point de débuter les livraisons de ses nouveaux véhicules électriques avec son hayon électrique ID.3, malgré une série de difficultés liées au nouveau logiciel, suit de près avec 33 846 ventes de véhicules électriques (BEV). Hyundai-Kia a maintenu sa position avec 24 116 ventes de voitures électriques pour le trimestre, en hausse par rapport à 19 632 unités précédentes, une gamme de véhicules électriques des constructeurs automobiles sud-coréens qui comprend le Kona Electric et Ioniq pour Hyundai et les e-Niro et e-Soul de plus en plus en demande. Les chiffres , compilés et publiés dimanche dernier par José Pontes du magazine EV Sales, mettent en évidence les difficultés de BYD, qui est passé du plus gros vendeur de voitures électriques à la même période l'an dernier au n ° 5, vendant seulement 18 834 unités alors qu'il en avait précédemment vendus 45 758. Mais malgré ces chiffres trimestriels décevants, BYD prévoit se redresser dans les prochains mois et anticipe une augmentation de 24% pour le premier semestre 2020. On peut s'attendre à ce que les récentes décisions du gouvernement chinois de prolonger de deux ans les incitatifs pour les véhicules électriques contribuent à justifier ces prévisions de vente. Cependant, avec la récente baisse du prix du véhicule électrique du modèle standard de Tesla fabriqué en Chine lui permettant également d'être éligible aux incitatifs gouvernementaux, BYD aura plus de concurrence sur le marché chinois. Même si on combine les véhicules tout électriques et les hybrides rechargeables (PHEV), Tesla se démarque toujours. Elle a vendu 50% plus de voitures électriques dans le monde que ses deux plus gros compétiteurs. Ainsi, Volkswagen, en incluant sa gamme PHEV, a vendu 59 916 unités, soit 8 000 de plus que les 51 361 de Renault. De plus, il faut ajouter que pour les deux constructeurs automobiles, seulement un peu plus de la moitié des unités électrifiées vendues étaient tout électriques. The Driven
Contribution: André H. Martel
Si les 320 km et plus d'autonomie offerts par un Renault Zoe VÉ ne suffisent pas pour un long périple, il suffit d’installer une remorque de 60 kWh pour plus que doubler son autonomie.
C'est ce que EP Tender, une startup française, espère que les conducteurs de voitures électriques adopteront son nouveau produit. L'entreprise est revenue à la table à dessin après avoir proposé pendant plusieurs années des chargeurs-remorques à combustion interne.
Le PDG Jean-Baptiste Segard a déclaré à Automotive News lors du salon de la mobilité MOVE2020 de la semaine dernière à Londres: « Nous voulons faciliter la production de véhicules électriques qui sont abordables et pratiques en améliorant leur autonomie. » Segard pense que son projet pourrait permettre aux acheteurs de choisir des véhicules électriques avec une plus courte autonomie, donc moins dispendieuses, puis d'ajouter la remorque uniquement pour les trajets routiers occasionnels lorsque les conducteurs ne peuvent pas ou ne veulent pas s'arrêter pour une recharge. Vous pouvez l’envisager comme une alternative peu coûteuse au remplacement d’une plus grosse batterie. Les entreprises chinoises de véhicules électriques travaillent encore à peaufiner ce concept qui a été abandonné dans la plupart des autres marchés.
EP Tender veut offrir l’option de louer ces remorques sur les principaux itinéraires de vacances. Les conducteurs de véhicules électriques pourraient se garer à une station, accrocher la remorque à la voiture et, une minute plus tard, rouler jusqu'à leur destination ou jusqu’au prochain relai pour l’échanger pour une nouvelle remorque avec une pleine charge.
EP Tender envisage de facturer environ 37 USD par location de remorque. L'entreprise prétend pouvoir rentabiliser le concept. Le coût des remorques est d’environ 11 000 USD. Selon la société, le projet pourrait être rentabilisé d'ici 2024, avec 60 000 clients louant 4 150 remorques. Les prototypes actuels utilisent un pack de 36,5 kWh, mais l'objectif est de proposer une version 60 kWh d’ici cinq ans. Le concept de remorques de batteries est fort intéressant. Mais ce n'est pas pratique à plusieurs niveaux. Tout d'abord, les constructeurs automobiles devraient modifier et adapter leurs véhicules pour se recharger en toute sécurité à partir d'une remorque qui rebondit pendant que le véhicule électrique se déplace. L'une des principales raisons de l'échec de la société Better Place fut son incapacité de convaincre les constructeurs automobiles d’accepter des normes de batterie communes. Renault a été le seul grand constructeur automobile à l'essayer. EP Tender, basé en France, dit qu'il est actuellement en discussion avec Renault et PSA pour permettre de connecter ses remorques à la voiture. D'ici là, la société affirme qu'elle peut ractualiser les modèles existants pour environ 650 $. EP Tender affirme avoir résolu les problèmes techniques de son produit qui lui permettent de connecter la remorque et produire le flux supplémentaire d'énergie des batteries au véhicule. Les obstacles techniques pour y parvenir en toute sécurité auraient été résolus. Pour le moment, les véhicules électriques ne permettent pas la recharge pendant la conduite. En 2013, l'entreprise utilisait un moteur à combustion pour produire de l'électricité. Automotive News a confirmé qu'environ 20 de ces remorques sont toujours utilisées par des fourgonnettes électriques Renault Zoes et Kangoo. Hugo Basset, ingénieur de l'entreprise, a déclaré que la baisse des coûts des batteries avait incité l’entreprise à passer des remorques à combustion aux remorques à batterie. Le concept de batterie-remorque est intéressant mais potentiellement utopique. La recharge rapide a beaucoup évoluée depuis que EP Tender a proposé son projet initial. Cela aurait pu être une stratégie ingénieuse pour rendre les longs périples en VÉ pratiques. Mais l’évolution des batteries des véhicules électriques qui permettent une plus grande autonomie et une infrastructure de recharge améliorée rendent ce type de produits de moins en moins nécessaire. Electrek
Contribution: André H. Martel
Hideyuki Sakamoto, vice-président exécutif de Nissan Motor Co., prend la parole lors d'une conférence de presse au siège de la société, le jeudi 28 novembre 2019, à Yokohama, près de Tokyo. (Photo AP / Yuri Kageyama)
Nissan investit 33 milliards de yens (303 millions USD) dans son usine automobile phare de la préfecture de Tochigi au Japon dans le cadre du premier déploiement d'un système de production destiné aux véhicules électriques.
Hideyuki Sakamoto, vice-président exécutif de Nissan Motor Co., a déclaré jeudi que les méthodes de fabrication devaient changer, car les véhicules sont de plus en plus dotés de moteurs hybrides et tout électriques ainsi que de nouveaux éléments pour assurer la connectivité et les services d'intelligence artificielle. Sakamoto a déclaré que les changements de production, qui devraient être complétés l'année prochaine, utilisent la robotique et des capteurs pour réduire le stress physique des travailleurs à la chaîne de montage. Ils seront adaptés à une main-d'œuvre de plus en plus nombreuse composée de seniors et de femmes. Parmi les innovations de l’usine intelligente de Nissan, on compte un système de montage du groupe motopropulseur qui permettra d'installer au moins 27 configurations en une seule procédure. Les pièces, y compris la batterie pour véhicules électriques, seront assemblées sur une "palette" ou un module, pour faciliter l’intégration dans le véhicule. Une autre innovation consiste à programmer le savoir-faire d'un travailleur au système de robotique. Les mouvements seront alors si bien réglés dans le processus de scellage automatisé que les angles et les contacts délicats d'un travailleur humain seront dupliqués. L'avantage d'un tel système est que le travail d'un robot demeure cohérent et inlassable, préservant ainsi la qualité du travail artisanal, selon Nissan. "La compétitivité d'un constructeur automobile réside dans la production, ainsi que dans la conception et le développement technologique", a déclaré Sakamoto à la presse. Les méthodes de production automobile sont restées pratiquement les mêmes depuis le début des années 1900. Mais les véhicules deviennent de plus en plus complexes, car la technologie d'assistance au conducteur, les systèmes hybrides et divers types de batteries doivent être intégrés en fonction du véhicule, a déclaré Sakamoto. Ces nouvelles méthodes de production seront éventuellement déployées dans les usines de Nissan au Japon et ailleurs dans le monde, mais les détails demeurent toujours imprécis. La société Nissan basée à Yokohama, qui fabrique la voiture électrique Leaf, la March sous-compacte en Thaïlande et les modèles de luxe Infiniti, souhaite se doter d’une image innovatrice car elle doit protéger sa réputation en raison de la chute de ses bénéfices et des ventes. L'ancien président de Nissan, Carlos Ghosn, attend son procès pour diverses accusations d'inconduite financière. Nissan a reconnu les défaillances de sa gouvernance d'entreprise. Son nouveau directeur général prendra ses fonctions la semaine prochaine. Le successeur de Ghosn, Hiroto Saikawa, a également démissionné, reconnaissant l'inconduite financière. Tous les autres grands constructeurs mondiaux travaillent sur des véhicules intelligents, connectés et électriques. Mais Nissan a une longueur d'avance dans de nombreuses innovations, notamment les véhicules électriques, en grande partie grâce à Ghosn. Ghosn se dit innocent et accuse d’autres personnes au sein de Nissan de s’être entendues pour se débarrasser de lui et empêcher ainsi une intégration plus complète avec son partenaire français, Renault. CTV News
Contribution: André H. Martel
La plupart des valeurs du secteur automobile, équipementiers compris, étaient en hausse sur les Bourses européennes suite à l’officialisation des négociations entre Renault et Fiat Chrysler Automobiles (FCA).
Dans la nuit de dimanche à lundi, FCA a rendu public sa proposition de « fusion entre égaux » faite aux dirigeants du groupe français, tandis qu’à l’issue d’une réunion tenue en urgence ce matin, le conseil d’administration de Renault a répondu qu’il avait « décidé d’étudier avec intérêt l’opportunité d’un tel rapprochement, confortant l’empreinte industrielle du groupe Renault et générateur de valeur additionnelle pour l’alliance [Renault-Nissan-Mitsubishi] », qualifiant la proposition du constructeur italo-américain d’« amicale ».
FCA propose une fusion des deux groupes en actions, sachant qu’elle serait précédée par le versement d’un dividende exceptionnel de 2,5 milliards d’euros aux actionnaires de FCA, afin de compenser l’écart de capitalisation boursière entre les deux groupes, défavorable au constructeur français. Au cours des six derniers mois, Renault a capitalisé en moyenne 15 milliards d’euros, contre 17,5 milliards pour FCA. En terme de gouvernance, FCA propose que l’opération soit menée via une société-mère établie aux Pays-Bas. A l’issue de la fusion, Exor, le holding de la famille Agnelli qui contrôle 29% de FCA, deviendrait le premier actionnaire à une quinzaine de %, tandis que l’État français verrait sa participation dans l’ensemble Renault-Fiat-Chrysler se réduire à environ 7,5%, contre 15% de Renault actuellement. Le conseil d’administration du holding serait composé à parité des deux groupes ; selon plusieurs sources citées par Dow Jones et Reuters, il serait présidé par John Elkann, actuel président d’Exor, tandis que le poste de directeur général serait occupé par Jean-Dominique Senard, actuel président de Renault. Les rapprochements dans l’automobile sont appréciés par les investisseurs s’ils renforcent la capacité des groupes à faire face à la nécessité d’investir très lourdement et à long terme dans les technologies du futur : motorisation électrique, conduite autonome, véhicule connecté et usine numérique. Les actions Renault et FCA se sont adjugés respectivement jusqu’à 16,7% et 19,5% en matinée. La composante automobile de l’indice Eurostoxx 600 a progressé de 3,5%. Seul en baisse, PSA (-4,3% au plus bas), qui fait office de grand perdant alors qu’il cherchait également à se rapprocher de FCA, dont il convoitait les parts de marché en Amérique du Nord. Un reportage de : Antoine Landrot L’AGEFI
Contribution: André H. Martel
Le Groupe Renault et JMCG annoncent un accord concernant la mise en marché de véhicules électriques; Un sondage révèle que 18% des acheteurs de voitures britanniques pourraient se tourner vers l’électricité l’année prochaine; Les émissions mondiales de CO2 à des niveaux records en 2018; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
VW ajoute l’énergie solaire à son ID Cargo Buzz qu’il dévoile au Salon de Los Angeles; Une visite de la Gigafactory confirme que l’on améliore constamment la technologie des batteries; Renault s’associe à Neoline pour lancer 2 cargos à voiles en 2010; VW veut bâtir une nouvelle usine aux États-Unis pour construire ses véhicules électriques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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