Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
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Girardin, leader québécois en électrification du transport scolaire, est fière d’annoncer qu’elle a conclu une entente avec la société québécoise Recyclage Lithion pour assurer le recyclage des batteries de ses autobus électriques.
Cette entente a pour but de récupérer et recycler de façon responsable et écologique les batteries haute tension des autobus Blue Bird et Micro Bird et ainsi de minimiser l’empreinte environnementale des autobus scolaires. La signature de cette entente permettra à Girardin de continuer à améliorer ses pratiques environnementales et à diminuer son empreinte écologique, puisque 95 % des composantes des batteries de ses autobus électriques pourront être récupérées par Recyclage Lithion. « En tant que leader en électrification du transport scolaire au Québec, Girardin complète son écosystème électrique. Nous sommes impressionnés par le procédé novateur de Recyclage Lithion qui permet de récupérer 95 % des composantes des batteries pour être réutilisées par les fabricants, tout en minimisant les impacts environnementaux à la fin de vie d’un autobus.» - Michel Daneault, vice-président Ventes et Service pour l’Est du Canada chez Girardin à Drummondville « Nous sommes fiers d’annoncer cette entente de collaboration avec Girardin, un leader québécois de l’électrification des transports.Cette entente favorise l’essor du Québec dans les secteurs des batteries et du transport électrifié en plus d’assurer à nos fabricants locaux un avantage compétitif supplémentaire au point de vue du développement durable et de leur empreinte carbone. » - Yves Noël – vice-président et chef de la direction du développement des affaires Girardin, avec ses partenaires Blue Bird/Cummins Power Drive et Micro Bird/Ecotuned, propose la gamme complète d’autobus scolaire électrique de type A, C et D 100 % électrique incluant le chauffage pour une réduction additionnelle de GES. L’ensemble de la gamme est soutenu par une équipe hors pair de service après-vente. Girardin offre en plus un service complet d’accompagnement pour l’implantation des infrastructures électriques, ce qui aura pour effet de faciliter la transition électrique de sa clientèle du Québec. À propos de Girardin Girardin, entreprise québécoise ayant son siège social nord-américain à Drummondville, est spécialisée dans la fabrication, distribution et opération d’autobus depuis plus de 62 ans. Regroupant plus de 40 entreprises principalement au Québec, en Ontario ainsi que dans les états de New York et du Connecticut aux États-Unis, le groupe Girardin fabrique et distribue plus de 5 000 autobus par an dont la majorité est fabriquée ici même au Québec. Girardin compte à son actif près de 3 000 membres à son équipe dont une grande partie au Québec dans la fabrication et distribution d’autobus scolaires et autobus scolaire électriques. Girardin est un partenaire de longue date et le distributeur officiel d’autobus scolaires BLUE BIRD et de minibus MICRO BIRD, ces derniers étant fabriqués à son usine de Drummondville. Fortement engagé dans la lutte aux changements climatiques par la voie de l’électrification des transports, Girardin offre la gamme la plus complète d’autobus scolaires électriques ainsi qu’un service d’accompagnement personnalisé pour les infrastructures de recharge. Aujourd’hui, Girardin est le leader incontournable en énergies alternatives (véhicules électriques, propane et gaz naturel) en transport scolaire, commercial, urbain et adapté. De plus amples renseignements sont disponibles sur le site web de Girardin : www.girardinbluebird.com. À propos de Recyclage Lithion Recyclage Lithion a développé un procédé efficace et rentable pour récupérer les matériaux stratégiques des batteries lithium-ion en fin de vie et des rebuts de production. Le procédé Lithion permet de récupérer et traiter 95 % des composantes des batteries afin de permettre la réutilisation par les fabricants de batteries. Cette technologie accélère la transition vers des énergies vertes et permet de rencontrer les cibles de décarbonation en réduisant la pression sur l’extraction des ressources naturelles. En 2022-2023, Lithion lancera sa première usine commerciale s’appuyant sur les données provenant de son usine de démonstration d’échelle industrielle créée en 2019. Lithion vise un déploiement, par le biais d’un modèle de licence, de plus de 20 usines de recyclage à l’échelle mondiale. Girardin Bluebird
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La province se positionne dans le marché nord-américain du recyclage de batteries de véhicules électriques, se réjouit Daniel Breton de l'AVÉQ.
Les batteries lithium-ion sont difficiles à recycler.
Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles accordera une aide financière de 4,8 millions de dollars à l’entreprise Recyclage Lithion qui a développé un procédé de recyclage de batteries lithium-ion.
Radio-Canada a appris que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Jonatan Julien en fera l’annonce, mardi, lors d’une visite des locaux de l’usine pilote en construction dans la région métropolitaine. Il existe actuellement peu de solutions de rechange considérées comme écologiques pour le recyclage des batteries lithium-ion. Québec croit que le projet de Recyclage Lithion, basé sur l’hydrométallurgie, peut changer la donne. L’entreprise a mis au point un procédé afin de montrer qu’il est possible de recycler de façon sécuritaire tous les types de batteries lithium-ion. Cela permettra notamment de diminuer les émissions et les résidus ainsi que de récupérer des matériaux de grande qualité pouvant servir à la production de nouvelles batteries. Sur son site Internet, Recyclage Lithion affirme être en mesure de recycler et/ou de retourner aux manufacturiers 95 % des composants et produits de haute pureté pour la fabrication de nouvelles batteries au lithium-ion. L’usine pilote aura une capacité annuelle de 200 tonnes de batteries lithium-ion, soit l’équivalent de 300 à 650 batteries de voitures électriques. Le coût global du projet est d'environ 12 millions de dollars. Une expertise québécoise Le développement de cette nouvelle technologie de recyclage de batteries est une bonne nouvelle, selon Daniel Breton, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). « Je pense que c’est très intéressant parce que la technologie que Lithion a développée […], ils affirment pouvoir recycler jusqu’à 95 % des composantes des batteries lithium-ion, rend le processus extrêmement intéressant », souligne M. Breton qui a été ministre de l'Environnement sous le gouvernement de Pauline Marois. Cette avenue est particulièrement appréciable, souligne-t-il, lorsqu'on tient compte de la quantité d'énergie importante que nécessite la production d'une batterie, sans compter l'extraction des ressources minières qui la compose comme le lithium notamment. De développer une expertise québécoise pour les recycler ça donne un plus pour le Québec dans le marché nord-américain. Pour faire en sorte d’être moins dans l’extraction de matières premières et devenir un pôle en matière d’électrification des transports de façon durable, se félicite Daniel Breton. Pas de montagnes de batteries dans les dépotoirs Mais bien qu’il constitue une avenue très intéressante, le recyclage de batteries n’en est qu’à ses débuts, souligne Daniel Breton, qui précise qu’il n’y a pas actuellement au Québec une problématique liée aux batteries qui s’accumulent dans les dépotoirs. « Pour le moment, il n’y a pas un gros marché pour le recyclage des batteries lithium-ion parce que les batteries durent généralement plus longtemps que ce à quoi on s’attendait. » Daniel Breton, porte-parole de l’Association des voitures électriques du Québec « Moi j’ai acheté ma première voiture hybride il y aura 20 ans bientôt et j’ai toujours la batterie originale. Il y a un type qui a une Chevrolet Volt à Trois-Rivières qui approche les 800 000 kilomètres, » témoigne M. Breton. Les batteries de voitures usagées ont selon lui jusqu’à trois et même quatre vies avant de prendre la route du recyclage.
Une batterie de voiture électrique est démontée à la main. Photo : Radio-Canada / Éric Carbonneau
Plusieurs entreprises québécoises et même des constructeurs récupèrent depuis longtemps les batteries des voitures électriques accidentées ou en fin de vie pour améliorer d’autres véhicules électriques ou encore pour fabriquer des batteries stationnaires.
Par exemple, un constructeur comme Nissan, utilise les vieilles batteries de Nissan Leaf comme batteries stationnaires. […] Ils en font des "packs" de batteries superposées et ils envoient ça dans des régions qui sont hors réseau, un peu partout dans le monde, explique Daniel Breton. Rechargées à l‘aide de l’énergie solaire, éolienne ou encore de génératrices, les batteries stationnaires sont aujourd’hui utilisées pour une foule d’usages comme éclairer des chalets ou de petits bâtiments, ou encore alimenter divers systèmes électriques dans des zones où le réseau électrique ne se rend pas, par exemple dans le Grand Nord ou sur des îles éloignées. Avec les informations de Maxime Bertrand Un reportage de : Radio Canada
Contribution: André H. Martel
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