La livraison des autobus a été effectuée par Western Canada Bus, un concessionnaire d’autobus IC qui s’associe aux districts scolaires de la Colombie-Britannique depuis deux ans pour électrifier leur flotte.
Volkswagen et Navistar ont présenté leur bus scolaire électrique ChargE en 2018. Depuis, Navistar a fondé une unité commerciale pour les autobus électriques et les camions en 2019 et, à la fin de l’année dernière, la compagnie Traton, filiale de Volkswagen, a repris Navistar pour faciliter son développement en Amérique du Nord. « IC Bus est fière de livrer nos autobus scolaires électriques de la série CE aux districts scolaires de la Colombie-Britannique », a déclaré Trish Reed, vice-présidente et directrice générale d’IC Bus. « Nous sommes impatients d’accroître notre empreinte électrique et d’intégrer l’univers électrique en offrant la meilleure solution d’autobus scolaires électriques sur le marché. » IC Bus affirme que ses autobus offrent la meilleure autonomie sur une seule charge dans l’industrie, expliquant que les trois options de batterie offrent une autonomie variant entre 113 km et 320 km. Face à une augmentation des commandes potentielles au Canada, le gouvernement du Québec a récemment annoncé qu’il électrifierait la plupart des autobus scolaires, soit environ 2 600 autobus d’ici 2030. On croit que le fabricant d’autobus local Lion Electric sera en tête dans cette compétition puisqu’il produit déjà des autobus scolaires électriques et est basé à St-Jérôme au Québec. Le fait qu’un certain nombre d’États américains ont récemment manifesté leurs intentions de commander des autobus scolaires électriques devrait intéresser les manufacturiers. Pour le moment, la plus grosse commande d’autobus scolaires électriques aux États-Unis vient du comté de Montgomery au Maryland. Pour le moment, IC Bus met l’emphase sur sa spécificité, en disant que la compagnie IC Bus offre le seul autobus scolaire électrique avec trois niveaux de freinage régénérateur. Cela permet à l’autobus de recueillir l’énergie cinétique créée par le freinage et de l’utiliser pour alimenter le véhicule. Electrive.com
Contribution: André H. Martel
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Christine Beaulieu rencontre Karim Zaghib au Centre d'excellence en électrification des transports et en stockage d'énergie d'Hydro-Québec (CEETSE). Elle veut savoir si le Québec serait en mesure de fabriquer ses propres batteries de véhicules électriques.
Le Docteur Karim Zaghib est un chercheur à la renommée internationale. Il a travaillé durant 25 ans chez Hydro-Québec et dirigé le CEETSE. M. Zaghib enseigne toujours à l’Université McGill de Montréal, en plus d’agir comme conseiller stratégique chez Investissement Québec.
Chronique de l’Académie électrique du Guide de l’auto 2020, présentée par : Roulons électrique.
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Elle veut savoir si la voiture électrique peut solutionner nos problèmes de transport.
Selon Colleen Thorpe, directrice générale d’Équiterre, on devrait idéalement utiliser le cocktail de transport aussi souvent que possible et s’il faut posséder un véhicule mieux vaut qu’il soit électrique surtout au Québec puisque que notre source d’énergie est renouvelable.
Contribution: André H. Martel
Partout au Canada, les conducteurs sont intéressés à acheter un véhicule électrique, mais le plus grand obstacle reste l’accessibilité, notamment: l'abordabilité, les lacunes dans les connaissances et les obstacles physiques.
L'infrastructure de recharge de VÉ à travers le Canada s'est considérablement développée au cours de la dernière année, un exploit impressionnant à l'époque du COVID-19. Cependant, afin de faciliter l’accès au prochain niveau d'adoption des VÉ, il est essentiel d'éliminer les lacunes d'accessibilité pour les infrastructures d'achat et de recharge. Le coût d’acquisition et l'accessibilité des VÉ sont un enjeu pancanadien, non seulement pour éliminer les obstacles pour les personnes qui souhaiteraient acquérir un VÉ et économiser de l'argent à long terme, mais aussi parce que les Canadiens ne peuvent pas se diriger vers un pays plus vert tout en négligeant certains membres de la société. Bien que le gouvernement fédéral offre une remise de 5 000 $ pour tous les nouveaux achats de véhicules électriques pour les véhicules de 55 000 $ et moins, il revient en grande partie aux gouvernements provinciaux de s'attaquer aux problèmes spécifiques d'iniquité. L' approche disparate qui en résulte signifie non seulement une expérience d'achat fractionnée d'un océan à l'autre, mais aussi que la capacité d'un Canadien à accéder à un VÉ et à en bénéficier dépend de son code postal. Obstacles reconnus Lors d’un énoncé économique à l’automne 2020 le gouvernement fédéral a alloué 150 millions $ sur trois ans à Ressources naturelles Canada (RNCan) pour développer une nouvelle infrastructure de recharge, dès 2021. Ceci s’ajoute aux 73,5 millions $ déjà investis dans les infrastructures de recharge par RNCan depuis 2016 par le biais du Programme de déploiement électrique de l'infrastructure des véhicules et des carburants de remplacement . Dans une déclaration envoyée par courriel au groupe Autonomie électrique Canada, RNCan avait confirmé qu'il était conscient des obstacles à l'adoption de la VZE et qu’il souhaitait travailler avec des groupes provinciaux, territoriaux et municipaux et qu’il accepterait des propositions d'infrastructure pour combler les lacunes identifiées, par exemple pour les régions rurales et éloignées, et les communautés et entreprises autochtones. Étant donné que quatre provinces et deux territoires offrent maintenant des incitatifs supplémentaires aux acheteurs, il devient clair que les provinces qui n'offrent pas ces incitatifs ont un impact négatif sur l'adoption des VÉ. Louise Comeau, directrice des changements climatiques et des solutions énergétiques au Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick, a déclaré à Autonomie électrique Canada que le principal obstacle à l'adoption des VÉ au Nouveau-Brunswick est l’absence d’incitatifs provinciaux à l'achat. L’année dernière, le Nouveau-Brunswick a annoncé qu’il n’atteindrait pas l’ objectif du gouvernement en matière d’adoption des véhicules électriques, qui était d’avoir 2500 véhicules électriques sur la route d’ici 2020. En 2020, seulement 437 véhicules électriques étaient enregistrés et en février 2021, ce nombre était passé à 646. Le même mois, Comeau et le Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick ont écrit au ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Nouveau-Brunswick, Gary Crossman, demandant à la province de mettre en œuvre un incitatif de 2500 $ par véhicule en plus du financement fédéral, ainsi que de cibler les parcs de véhicules provinciaux pour effectuer une conversion vers les VÉ. Dans un courriel adressé à Autonomie électrique Canada, Comeau a confirmé qu'il n'y avait eu aucune réponse du ministre à ce jour. Les politiques d'équité, une responsabilité provinciale Qu'il s'agisse de s'assurer que l'infrastructure de bornes de recharge de haut niveau soit installée de manière accessible ou de proposer des remises provinciales pour augmenter l'offre fédérale, les provinces et les territoires du Canada adoptent en grande partie leurs politiques en fonction des besoins de leur population. Et au cours des deux derniers mois, deux autres provinces ont rejoint les rangs de celles offrant des remises pour les VÉ, et toutes deux incluaient des remises pour les achats de VÉ d'occasion. Plus tôt cette année, la Nouvelle-Écosse a annoncé qu'elle offrirait des incitatifs pour les véhicules électriques, y compris 2 000 $ pour les véhicules électriques d'occasion, un ajout important pour rendre les VÉ plus abordables et plus équitables. Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Iain Rankin, a souligné dans le cadre de son annonce que son gouvernement voulait une stratégie zéro émission qui profite à tous les Néo-Écossais. Et en mars, l'Île-du-Prince-Édouard a également annoncé un rabais de 5 000 $ sur les achats de véhicules électriques neufs et usagés actuellement le plus gros rabais d'occasion au pays, et les acheteurs obtiennent gratuitement une borne de recharge domestique de niveau 2. Le Québec est toujours en tête au Canada avec le rabais le plus généreux sur les véhicules électriques neufs à 8 000 $ (et 4 000 $ pour un achat de véhicules électriques d'occasion), tandis que le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest offrent également des rabais pour les nouveaux achats; mais seuls les consommateurs vivant dans des communautés hydroélectriques sont éligibles dans ce dernier territoire. La Colombie-Britannique a des incitatifs provinciaux à l' achat de véhicules électriques allant de 1 500 $ à 3 000 $, mais les communautés du nord de la province affirment que l'approvisionnement en VÉ fait toujours défaut, tandis que l'installation de l'infrastructure de recharge progresse plus lentement que dans les centres urbains. Bien que près de la moitié des provinces et des territoires du Canada prennent des mesures ambitieuses pour promouvoir l'équité en matière d'adoption des VÉ, l'absence d'un plan national cohérent mène à une situation désorganisée de l’adoption des VÉ. Les centres non urbains ressentent toujours des écarts d'équité «Il y a des groupes de citoyens qui vivent certains obstacles supplémentaires nécessitant notre attention», déclare Ian Neville, spécialiste principal de la durabilité pour la ville de Vancouver. «Pour nous, essayer de comprendre où se trouvent ces obstacles et identifier ces groupes est prioritaire pour nous.» Neville travaille sur un certain nombre d'initiatives visant à combler les lacunes des infrastructures de VÉ de Vancouver. Certaines sont vraiment basiques, tels que la recherche d’écoles et de lieux de culte disposés à autoriser le stationnement de nuit et de weekend pour faciliter la recharge des conducteurs sans accès à la maison. De plus, la ville envisage d'installer des bornes recharge sur des poteaux utilitaires, des bornes de VÉ montés directement sur les poteaux des services publics dans les quartiers, similaires à ce qui existe déjà à Toronto incluant des couvre fils pour éviter les risques d'électrification lorsque les cordons sont branchés dans les véhicules. Il ajoute: «Ce dont nous nous assurons, c'est que nous ne laissons personne de côté et que tout le monde peut y avoir accès.» Mais plus il y aura de VÉ, l’un des facteurs critiques pour déterminer l'équité et l'accessibilité deviendra de plus en plus évident: l'emplacement, l'emplacement, l'emplacement Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Le printemps s’annonce électrisant avec lesrendezvouszero.com : les gens de partout au Québec sont invités à découvrir le plaisir de rouler électrique en s’inscrivant au Circuit virtuel, qui aura lieu les 19-20-21 mars prochains.
« Laissez-vous tenter par une voiture ou un vélo électrique et discutez avec des spécialistes et des propriétaires. L’arrivée du printemps éveillera en vous de nouvelles passions! », soulignent ensemble Yves Beaudoin et Sylvain Juteau, deux entrepreneurs trifluviens engagés dans l’OBNL ÉcoMobile 3R, qui promeut activement la mobilité durable.
Simon-Pierre Rioux, président fondateur de l’AVÉQ, précise : « Nous comptons déjà plus de 800 propriétaires-bénévoles répartis aux quatre coins du Québec qui se feront un plaisir de partager leur expérience. » En plus du Jumelage ZÉRO et des webinaires animés par des experts, 5 épisodes de la websérie La Station Électrique avec Jean-Guy Hood (Alain Dumas) et 10 capsules avec Christine Beaulieu, porte-parole de la campagne Roulons électrique, permettront d’éclairer davantage les gens sur l'électrification des transports au Québec. Jean-François et Louis-Philippe Dumoulin sont conscients de l’importance de ce type d’événement afin de sensibiliser la population à modifier leurs habitudes de vie. « Dumoulin Compétition participe avec ses partenaires à réduire les gaz à effet de serre de différentes façons. De plus, en tant que parents, c’est pour offrir un avenir plus vert à nos enfants que nous choisissons de prendre le départ dans la course contre les GES en collaboration avec Les Rendez-vous Zéro », explique Jean-François Dumoulin, pilote et directeur général de Dumoulin Compétition ainsi que Louis-Philippe Dumoulin, double champion de la série NASCAR Pinty’s et vainqueur de la 50e édition du Grand Prix de Trois-Rivières.
En participant au Circuit virtuel les 19-20-21 mars, vous pourrez devenir pilote et réserver votre bolide pour rouler sur le Circuit du Grand Prix de Trois-Rivières les 19 et 20 juin prochains. L’inscription est gratuite et donne la chance de gagner plusieurs prix, dont 1 000 $ de rabais sur l’achat d’un véhicule électrique chez Groupe Vincent et une borne de recharge FLO Maison, un produit durable et convivial fabriqué dans la région, à Shawinigan.
Contribution: André H. Martel
Pour en savoir plus sur le sujet, assistez à la traversée de la réserve faunique de Laurentides.
Guyaume Tremblay est l’heureux propriétaire d’une Kona Ultimate 2019 qui offre une autonomie de 450 km en période estivale. Il estime cependant qu’à -15 Celsius, l’autonomie de sa Kona devrait être plutôt d’environ 295 km. Accompagné de Stéphanie Ahern, Guyaume fait l’aller-retour entre Jonquière et la ville de Québec. Partagez leur expérience et profitez de leurs judicieux conseils en visionnant cette courte vidéo. Bon visionnement Voyager en voiture électrique en hiver, c'est possible… même au Saguenay-Lac-Saint-Jean! Le Conseil régional de l'environnement et du développement durable du Saguenay-Lac-St-Jean en fait la démonstration avec un aller-retour Jonquière-Québec. Équiterre
Contribution: André H. Martel
Si on additionne l'expertise de la province dans les batteries, les véhicules électriques, la construction navale, et le potentiel d’utilisation local, les ingrédients pour une grappe de traversiers électriques au Québec sont déjà en place.
Le Québec compte plus de véhicules électriques sur ses routes que toute autre province. Les municipalités du Québec, comme Montréal et Laval, déploient activement des autobus électriques dans leurs parcs de véhicules. Québec et Gatineau explorent également l'idée de développer un train léger sur rail électrique. Le gouvernement provincial a encouragé l'électrification par des remises et des incitatifs en offrant les subventions les plus généreuses au Canada. Le résultat est que le Québec est devenu un chef de file dans le développement, la fabrication et l’utilisation de véhicules électriques. Fort de ce leadership et de cette expérience incroyables en électrification, le Québec a l'occasion de franchir une nouvelle étape en développant une expertise dans les traversiers électriques et les navires maritimes. Traversiers largement utilisés L'un des aspects géographiques les plus importants du Québec est son incroyable littoral le long des deux côtes du fleuve Saint-Laurent. Près de huit millions de Québécois vivent dans le couloir entre Montréal, la Côte-Nord et Gaspé. Le résultat de cette situation géographique est que le Québec utilise beaucoup de traversiers pour transporter les gens et les produits d'une rive à l'autre du fleuve. À titre d'exemple, Québec est reliée à Lévis par un traversier. Il s'agit d'un lien de transport important entre deux grandes villes de la septième plus grande région urbaine du Canada. Ces traversiers représentent une part considérable de l'infrastructure de transport et de l'économie de la province, ainsi que de ses émissions de gaz à effet de serre. Le fait que ses traversiers soient une source d'émissions de GES est bien connu au Québec. Le gouvernement a annoncé qu'il achètera de nouveaux traversiers qui utiliseront le gaz naturel liquéfié (GNL) comme source de carburant. La Société des traversiers du Québec (STQ) affirme que la conversion au gaz naturel réduira les coûts et les émissions de gaz à effet de serre de 25%. Il s'agit d'une première étape que l’on doive encourager. Cependant, une réduction de 25% des émissions de gaz à effet de serre ne devrait pas être l'objectif final de la STQ. Le transport maritime crée d'autres émissions nocives, en particulier des oxydes d'azote et de soufre, en plus du dioxyde de carbone. En effet, l'an dernier, un porte-parole de la STQ a confirmé que l'électrification complète était une option envisagée. Étant donné que le Québec est doté des compétences, des ressources et de la main-d'œuvre pour accroître son leadership dans ce domaine, la province semble mûre pour investir et innover. La Norvège, un exemple Pour voir ce à quoi pourrait ressembler une reprise verte au Québec, nous pouvons nous tourner vers l'Europe. La Norvège est une autre juridiction dont la répartition de la population est similaire à celle du Québec, dans la mesure où ses principales villes sont toutes situées le long de la côte. C'est également la juridiction ayant le taux d'adoption le plus élevé de véhicules électriques en Europe, semblable à la position du Québec au Canada. En 2015, Norled, une compagnie de ferry norvégienne, a commencé à exploiter le premier car-ferry entièrement électrique au monde. Trois ans plus tard, la Norvège a annoncé son intention de créer une zone sans émissions sur tous ses fjords classés au patrimoine mondial, et depuis lors, d'autres opérateurs de ferry norvégiens, dont Fjord1, qui exploite l'un des plus grands réseaux de transport du pays, ont acheté des ferries électriques ou annoncé leur intention d’électrifier leurs flottes. La Scandinavie n'est pas seule à adopter cette approche. La ville de New York, divisée en plusieurs îles, a passé une commande de traversiers électriques dans le cadre d'une initiative élargie de la ville pour électrifier sa flotte de transports publics. Au Canada, la Colombie-Britannique et l'Ontario ont également commencé à acquérir des traversiers électriques hybrides. Le Québec devrait assumer le leadership dans ce domaine Le Québec devrait saisir l'occasion pour devenir le chef de file en matière d'électrification maritime. La province est unique en ce qu'elle abrite un réseau de spécialistes universitaires en véhicules électriques travaillant pour des groupes tels que l' Institut des Véhicules Innovants (IVI), ainsi que des producteurs du secteur privé comme Lion et Novabus. Le Québec possède également un réseau de chantiers navals capables de produire des traversiers, notamment le Chantier Davie situé à Lévis. Davie a de l'expérience dans l'installation de systèmes d'alimentation électrique Wärtsilä sur des traversiers diesel conventionnels, ainsi que dans des technologies de propulsion alternatives comme les traversiers GNL. Davie a livré le traversier MV Armand-Imbeau II à la STQ en 2018, qui présentait des capacités de propulsion électrique sur une plateforme de GNL. Bien que le Québec puisse concevoir et construire des traversiers électriques pour son propre usage, il existe de nombreuses autres juridictions au Canada qui pourraient également profiter de cette expertise. Les quatre provinces de l'Atlantique exploitent des traversiers, comme la ville de Halifax, qui exploite des traversiers dans le cadre de son réseau de transport en commun. Le Québec pourrait également devenir un chef de file national dans la démonstration du potentiel de réduction des coûts de l'électrification maritime. Alors qu'aujourd'hui le prix du diesel et du gaz naturel diminue sur un marché de plus en plus volatile, les traversiers sont des investissements à long terme, conçus pour être utilisés pendant plusieurs décennies. Par conséquent, les effets à long terme de la taxation du carbone et du plafonnement du prix du diesel et du gaz naturel comme source de carburant deviendront un fardeau croissant par rapport au prix de l'électricité. De même, le prix de l'électricité au Québec est très bas par rapport à d'autres juridictions au Canada. Potentiel de marché concret Il existe un potentiel de marché concret et démontrable dans l'électrification des traversiers. Ils parcourent de courtes distances et accostent fréquemment dans des ports où le potentiel de recharge est important. Le couplage avec une source d'énergie renouvelable comme l'immense réserve d'hydroélectricité du Québec offre un potentiel exceptionnel pour améliorer la qualité de l'air, tout en économisant sur les coûts de carburant et en investissant dans les technologies propres. Le mondedevrait être très différent après la COVID-19. La façon dont les gens se déplaceront dans la province va changer, ainsi que leurs habitudes de consommation. Malgré ce changement, tant que le fleuve Saint-Laurent séparera le Québec en deux, les traversiers seront toujours nécessaires. Christopher Ralph Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Si le Père Noël existe et si les automobilistes sages reçoivent le cadeau qu’ils souhaitent, les lutins ont passé tout l’automne à fabriquer beaucoup de voitures électriques pour les Québécois.
PHOTO TESLA LIFE
Un modèle réduit du Model S a été décoré et transformé en ornement d'arbre de Noël.
C’est ce que révèle le sondage de Noël de la firme d’experts-conseils Desrosiers Automotive.
Ce sondage annuel, il faut bien le dire, est généralement sans surprise. Mais cette année, on note une augmentation appréciable des Canadiens qui souhaiteraient se faire donner une tout électrique à Noël. Et c’est particulièrement le cas au Québec, où près d’un tiers des répondants ont indiqué qu’il souhaiteraient trouver une voiture électrique enrubannée dans l’entrée. À l’échelle nationale, «l’augmentation la plus remarquable cette année concerne les véhicules électriques, qui sont passés de 15,6 % des préférences exprimées à 22 %», dit Desrosiers, soit un bond de 6,6 points de pourcentage.
PHOTO CHEVROLET
Un arbre de Noël branché sur la pile d'une Chevrolet Volt.
«Les consommateurs du Québec et de Colombie-Britannique, en moyenne, ont identifié des modèles électriques comme premier choix, avec respectivement 31,5 % des réponses au Québec et 27,6 % en Colombie-Britannique», indique Desrosiers Automotive. Dans ces deux provinces productrices d’hydroélectricité (et qui subventionnent l’achat de voitures électriques), la préférence pour la tout électrique dépasse même celle des VUS.
À l’échelle nationale, «l’augmentation la plus remarquable cette année concerne les véhicules électriques, qui sont passés de 15,6 % des préférences exprimées à 22 %», dit Desrosiers, soit un bond de 6,6 points de pourcentage. «L’intérêt pour les véhicules électriques augmente avec la scolarité : 17,1 % chez les répondants ayant un DES ou moins; 19,8 % chez les détenteurs d’un DEC; 26,4 % pour les diplômes universitaires», note le sondage.
PHOTO REDDIT
Une Chevrolet Bolt transportant un arbre de Noël.
Cette hausse de l'intérêt pour l'électrique est encourageante, dans la perspective de la difficile décarbonation de l'économie. Mais si le sondage indique que de nombreux Canadiens aimeraient se faire donner une électrique pour Noël, il reste à voir s'ils sont prêts à en acheter une.
Le véhicule le plus désiré des Canadiens, à l’échelle nationale, demeure le VUS (25,4 %). Les pickup sont espérés par 13 % des répondants, les fourgonnettes par 4,3 %. Dans les provinces Atlantiques, le pickup est le souhait du plus grand nombre, avec 30,2 % des répondants. Pour ce qui est des voitures exotiques, leur popularité montre que les Canadiens sont des gens très raisonnables. Même quand on leur demande quelle auto ils aimeraient se faire donner, seulement 11,5 % des répondants de moins de 35 ans disent qu’ils voudraient une exotique. C’est 12,8 % chez ceux qui ont entre 35 et 44 ans, et les pourcentages tombent pour les autres groupes d’âge. Sondage de Noël de Desrosiers Automotive : Les Québécois veulent la clef d'une auto électrique dans leur bas de Noël Reproduit de : La Presse
Contribution: André H. Martel
Ci-inclus le résumé des principales considérations qui sont ressorties de cette étude et qui confirment l'importance de l'implication gouvernementale, des manufacturiers et des concessionnaires pour la croissance de l'électromobilité.
74 % des concessionnaires automobiles à l'échelle nationale ne vendent pas de véhicules électriques. Les vendeurs ne fournissent pas toujours les informations sur les incitatifs aux consommateurs fédéraux ou d'État ou ont été mal informés ou peu informés au sujet de la technologie des véhicules électriques. 10 % des fois où des clients potentiels demandaient à conduire un véhicule électrique, le véhicule était insuffisamment chargé et incapable d'être conduit. 44 % des concessionnaires qui vendaient des véhicules électriques n'avaient pas plus de deux véhicules électriques disponibles sur le terrain. Parmi les concessionnaires qui vendaient des véhicules électriques, plus de 66 % ne stationnaient pas les véhicules à la vue, les véhicules ayant parfois été enterrés loin à l'arrière du garage. Les États sans loi VEZ avaient un inventaire de véhicules électriques beaucoup plus limité que les États VEZ qui avaient plus de véhicules électriques disponibles. La région de l'Ouest des États-Unis disposait d’un plus gros inventaire, une plus grande disponibilité des véhicules électriques et des consommateurs beaucoup plus satisfaits. Les répondants ont indiqué que 25 % des concessionnaires contactés qui avaient au moins un véhicule électrique sur leurs lots offraient des véhicules électriques neufs et usagés, un signe de la croissance du marché des véhicules électriques d'occasion. Parmi les constructeurs automobiles, Tesla a été signalé comme offrant la meilleure expérience d'achat des consommateurs, avec un score de satisfaction moyen de 4,5 sur 5. Chrysler a été signalé comme offrant la pire expérience d'achat des consommateurs, avec un score de satisfaction moyen de 2,9 sur 5. Pour connaitre tous les détails : Sierra Club
Contribution: André H. Martel
Dana a acquis Nordresa, une société canadienne qui intègre des trains de transmission électriques dans des véhicules utilitaires.
Le fabricant américain de pièces d’automobile a annoncé le 26 août l’acquisition de la société québécoise. Dana n’a pas révélé le prix d'acquisition.
"L'expérience de Nordresa dans la conception et l'intégration de systèmes de véhicules électriques permet à Dana d'offrir à ses clients une solution complète, comprenant des essieux électriques entièrement intégrés, des commandes de batterie et de groupe motopropulseur et une gestion thermique", a déclaré le directeur général de Dana, James Kamsickas. Nordresa produit des systèmes de groupe motopropulseur et les intègre au van Ford E-450 et au châssis de camion N-Series Class 4 d’Isuzu. L’acquisition offre à Dana à la fois les véhicules électrifiés et la technologie sous-jacente. Avec plus de 100 installations dans le monde, Dana a la capacité de développer les produits Nordesa à plus grande échelle. "Rejoindre Dana donne à Nordresa accès à une empreinte mondiale, à une clientèle diversifiée et à un portefeuille complet de capacités d'électrification qui créeront une valeur à long terme pour nos clients", a déclaré Sylvain Castonguay, PDG de Nordresa, dans un communiqué. Les camions Nordresa sont particulièrement adaptés aux livraisons du dernier kilomètre. Un transporteur logistique basé au Québec utilisera bientôt les véhicules électrifiés Isuzu de Nordresa pour la livraison à domicile d’articles volumineux. Publié dans: camions électriques d' acquisition Freight Freightwaves News Global Tech Général Freight Waves
Contribution: André H. Martel
Même si elle produit une grande partie de l'électricité du Québec, la Côte-Nord compte très peu de véhicules alimentés par ce type d'énergie. La nouvelle subvention encouragera-t-elle plus de Nord-Côtiers à « rouler électrique »?
La subvention de 5000 dollars du gouvernement fédéral pour l'achat d'un véhicule électrique neuf est entrée en vigueur la semaine dernière. Une annonce qui aura un impact sur les ventes de ce type véhicules sur la Côte-Nord, selon David Manningham, le directeur régional de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). Cette subvention s'ajoute à celle du gouvernement du Québec qui peut atteindre 8000 dollars.
Seul les véhicules de moins de 45 000 dollars ont accès à cette nouvelle mesure fiscale. David Manningham estime qu'avec cette nouvelle subvention et le déploiement de nouvelles bornes de recharge un peu partout le long du littoral nord-côtier, le temps est bien choisi pour passer au moteur 100 % électrique. La Côte-Nord demeure l’une des régions québécoises avec la plus faible proportion de véhicules électriques ou hybrides parmi son parc automobile. Selon l’AVEQ, la Côte-Nord ne comptait que 186 véhicules électriques en date du 31 décembre 2018. Avec un ratio de 20,26 véhicules électriques par 10 000 habitants, elle se classe au 15e rang des 17 régions du Québec. Seules les régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Nord-du-Québec ont moins de véhicules électriques par habitant. À titre comparatif, la région de Lanaudière, où les véhicules électriques ont la plus grande part de marché, on compte plus de 82 véhicules de ce type par 10 000 habitants. Pour David Manningham, les grandes distances que les nord-côtiers doivent souvent parcourir peuvent expliquer l’engouement limité pour l’instant. Il s’agit cependant d’un problème qui se posera de moins en moins à mesure que s’améliore la performance des batteries de véhicules électriques. Les nouveaux modèles sortent avec beaucoup plus d’autonomie. Je pense que c’est ça la barrière qui empêchait les gens d’en acheter, explique-t-il. Un bon réseau de borne de rechargement est également primordial à une utilisation plus généralisée de la voiture électrique, et le réseau actuel est insuffisant, affirme catégoriquement le chroniqueur automobile Daniel Breton, en entrevue à l’émission Bonjour la Côte. Bien que la vaste majorité des recharges s’effectuent au domicile, un réseau de bornes permet de couvrir de plus longues distances. Quand on passe au 100 % électrique, ça demande un meilleur soutien pour avoir des infrastructures de bornes de recharge rapide. Daniel Breton, chroniqueur automobile
La première borne de recharge rapide pour les véhicules électriques de la Côte-Nord a été installée en octobre 2017
M. Breton se montre toutefois optimiste. Hydro-Québec a présenté un plan, et veut installer d’ici 2027, 1,600 bornes de recharge rapide sur l’ensemble du territoire québécois, pour faire en sorte qu’on ait une colonne vertébrale d’électrification des transports dans toutes les régions du Québec incluant la Côte-Nord et l’Abitibi.
Rémy Fortin, directeur des ventes, chez Sept-Îles Toyota, remarque aussi que de grandes organisations commencent à se procurer des véhicules verts. C’est notamment le cas de la Municipalité de Sept-Îles, mais aussi de certaines entreprises qui troquent leurs camions de type pick-up pour des véhicules hybrides plus petits. ICI Radio Canada
Contribution: André H. Martel
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