Pétition : Cible fédérale de déploiement des véhicules électriques, mandat fédéral pour assurer la disponibilité des véhicules à l’échelle du pays, et incitatifs financiers pour appuyer le marché émergent
Une pétition vient tout juste d’être lancée afin d’obtenir :
Tous les citoyens et citoyennes, résidents et résidentes canadien.ne.s sont invité.e.s à signer cette pétition, peu importe leur âge. Il n’est pas nécessaire d’être propriétaire d’un véhicule électrique pour signer. bit.ly/canadavze Vous avez peut-être déjà signé d’autres pétitions en lien avec ces sujets. Pourquoi une autre pétition? Celle-ci est hébergée directement sur le site des pétitions électroniques de la Chambre des communes. De plus, elle est parrainée par un député fédéral. Si la pétition recueille au moins 500 signatures valides, elle sera présentée à la Chambre des communes et le gouvernement devra ensuite y répondre dans les 45 jours civils suivant la présentation. Nous sommes à presque un an de l’élection fédérale. Il faut continuer à soulever ces enjeux pour s’assurer qu’ils soient traités avant l’élection, ou à tout le moins, inclus dans le programme électoral pour le prochain mandat. Partagez cette action sur vos réseaux sociaux : Twitter : Les transports sont à l'origine de 28% des émissions de GES du Canada. Il est essentiel d'accélérer le déploiement des véhicules électriques pour limiter le réchauffement climatique. Demandez au gouvernement fédéral de prendre ces 3 mesures concrètes: bit.ly/canadavze Facebook : Malgré l’importance de l’électrification des transports dans la lutte aux changements climatiques, le Canada ne dispose pas, à ce jour, d’une cible de déploiement pour les véhicules électriques et d’un mandat national pour stimuler l’offre de véhicules électriques. Les citoyens, citoyennes, résidents et résidentes canadien.ne.s sont invités à signer cette pétition afin d’accélérer le déploiement des véhicules électriques au Canada. bit.ly/canadavze Articles déjà postés sur le sujet :
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Audition de Association des Véhicules Électriques du Québec - AVÉQ pour le projet de loi 184 voulant favoriser le déploiement de bornes rapides! Avec Simon-Pierre Rioux, Président de l'AVÉQ
Il y a quelques jours, le gouvernement provincial, via le ministre de l'énergie et des ressources naturelles, M Pierre Moreau, déposait le projet de loi n°184 visant à favoriser l'essor d'un réseau de bornes à recharge rapide au Québec
(texte de présentation du projet de loi) qui sera étudié par les différents partis politiques en chambre et sera soumis à un vote d'ici le 15 juin. Voici les détails nécessaires pour mieux comprendre l'impact qu'il aura sur la recharge rapide au Québec.
L'AVÉQ demande depuis le dépôt de son premier mémoire sur le financement des véhicules électriques en 2013 que le Ministère des transports du Québec s'implique financièrement dans le déploiement de réseaux de bornes rapides afin d'assurer les électromobilistes d'une sécurité énergétique lors de leurs déplacements. Cela permettrait aussi de rassurer les consommateurs intéressés à l'achat d'un VÉ que le réseau leur permettrait de se déplacer à travers la province sans tracas.
Nous recommandions à ce moment que les BRCC soient considérées comme des infrastructures routières, pour éviter le besoin d'une rentabilité sur ces équipements. En début d'année, l'AVÉQ vous a demandé de signer une pétition pour qu'on s'assure qu'un budget adéquat soit disponible pour déployer un réseau public de BRCC. Le projet de loi 184 est le résultat de ce travail.
Le projet de loi s’inscrit, entre autres, dans une volonté de rendre le parc automobile plus vert et, par conséquent, de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il a notamment pour but :
M. Pierre Moreau a expliqué en conférence de presse que
Le principe de fonctionnement :
Chaque voiture électrique vendue permet à Hydro-Quebec de vendre environ 300$ d'électricité de plus sur la facture annuelle de l'électromobilitste (moyenne annuelle des frais d'électricité liée à la recharge d'un véhicule à la maison - le tout est relatif à la voiture et aux habitudes bien entendu). Bref, il y a un profit annuel récurrent qui découle de la vente de voitures électriques pour la société d'État. La logique de la loi consiste à isoler le profit lié aux recharges des VÉ à la maison et de l'injecter en investissement pour des bornes de recharge rapide. Le principe de fonctionnement, étant relatif au nombre de véhicules électriques en circulation au Québec, s'adapte de lui-même selon l'évolution des ventes de véhicules électriques. En effet, contrairement à une cible exprimée avec un nombre fixe de bornes rapides, le principe de fonctionnement actuel s'adapte automatiquement. Un autre point important pour nos membres: une feuille de route du déploiement des bornes rapides dans les prochaines années. Nous nous sommes assurés que le Circuit Électrique nous présenterait un roadmap clair et concis sur le nombre de bornes rapides, leur emplacement, et les échéanciers d'installation afin de compléter certains corridors électriques, et d'en bonifier d'autres.
La position de l'AVÉQ sur les déploiement de bornes rapides se décline comme suit :
L'Association des véhicules électriques du Québec est favorable au principe de fonctionnement du projet de loi n°184 dans le sens où un financement pour des déploiements de bornes rapides est garanti et lié à la taille du parc de véhicules électriques en circulation. Il permettra un déploiement progressif de bornes rapides et contribuera à l'essor de l'électrification des transports au Québec.
Contribution : Le conseil d'administration de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ)
Le gouvernement déposera une série de projets de loi cette semaine et tentera d’en faire adopter le plus possible dans une course contre la montre qui mènera les parlementaires à la fin de la session, le 15 juin.
Le 15 mai marque la date limite de dépôt de projets de loi à l’Assemblée nationale afin que ceux-ci puissent être adoptés avant le déclenchement de la campagne électorale. À partir de mercredi, le gouvernement devra obtenir le consentement de tous les partis d’opposition s’il veut déposer de nouveaux projets de loi. Selon les informations obtenues par Le Soleil, le gouvernement a l’intention de continuer à en déposer au cours des prochaines semaines, afin de respecter les engagements qu’il a pris lors de son mandat qui s’achève. Rien ne garantit toutefois que ces pièces législatives seront adoptées. Aujourd'hui mardi, ce sont 4 nouveaux projets de loi qui atterriront sur la table de travail des députés, Celui qui nous intéresse le plus concerne un réseau de bornes rapides BRCC public subventionné par le gouvernement. Le gouvernement veut aller plus loin que les 1400 bornes prévues (en majorité à 240V ainsi qu'une centaine à 400V) du Circuit électrique avec la Loi favorisant l’établissement d’un service public de recharge rapide pour véhicules électriques. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Pierre Moreau serait revenu de la Norvège convaincu qu’un gouvernement doit investir dans un grand réseau de bornes de recharge rapide s’il souhaite que les citoyens prennent le virage électrique. L'AVÉQ tient à remercier tous ses membres qui ont permis d'amasser près de 11,000 signatures pour sa pétition [lien] demandant au gouvernement de s'impliquer plus concrètement à l'établissement d'un réseau de bornes rapides au Québec. MISE À JOUR (13h08): Une conférence de presse avec le Ministre Moreau (MÉRN) est prévue à 15h15 cet après-midi pour en présenter les dispositions. M. Moreau sera accompagné du vice-président au développement des affaires chez Hydro-Québec, M. Steve Demers. Une retransmission en direct aura lieu via le lien qui apparaitra à 15h15 sur le site du gouvernement [LIEN] MISE À JOUR (15h56): On parle de 1600 BRCC installées sur une période de dix (10) ans. Source: Le Soleil Contributeur: Simon-Pierre Rioux
L'Association des véhicules électriques du Québec a publié les dernières statistiques sur l'évolution rapide des ventes de véhicules électriques au Québec. Bonne nouvelle! On compte maintenant plus de 24 422 véhicules électriques immatriculés au Québec. C'est un franc succès. Même que la courbe d'évolution du nombre de véhicules électrique tend vers la cible gouvernementale de 100 000 véhicules électriques, tel que défini dans le Plan d'Action en Électrification des Transports.
Vient ensuite les moins bonnes nouvelles... Et les bornes rapides, comment se comporte l'évolution des réseaux?
L'AVÉQ a dressé un portrait comparatif de l'évolution du nombre de bornes rapides et du nombre de véhicules électriques immatriculés au Québec, de 2013 à 2018. Il y a un problème :
La quantité de bornes rapide au Québec est passée de 1 à 123 entre 2013 et 2018. Pendant ce temps, les véhicules électriques sont passés de 2835 à 24 422. Nous avons donc comparé le ratio de bornes rapides relativement au nombre de véhicules électriques, pour chaque année. Le tableau ci-dessous démontre l'évolution et la tendance pour 2017 et le début de 2018 :
Il est à noter que ce ne sont pas tous les véhicules électriques actuellement en circulation au Québec qui sont équipés de recharge rapide, cependant, cette proportion est à la hausse, avec une majorité des nouveaux modèles 100% électriques qui sont munis de connecteurs pour la recharge rapide. Même plusieurs nouveaux véhicules hybrides branchables sont équipés de tels connecteurs (ex: BMW i3, Mitsubishi Outlander PHEV).
Les besoins évoluent avec le temps : la première borne rapide a été installée en 2013 au Québec. Le premier corridor électrique a été complété à l'automne 2014, entre Montréal et Québec. Or, avant en 2014, les propriétaires de véhicules électriques ne pouvaient pas compter sur un réseau de recharge rapide pour faire des déplacements interurbains dans un délai raisonnable. C'est maintenant possible et cela ajoute une pression sur le réseau existant. En résumé, le ratio a augmenté de 0,15% à 0,54% entre 2013 et 2016, par contre ce ratio est à la baisse depuis 2017. Considérant le ralentissement de la cadence d'implantation de nouvelles bornes rapides du principal réseau de recharge (Circuit électrique), l'AVÉQ a lancé une pétition en février dernier pour sonner l'alarme. La pétition, déposée à l'Assemblé nationale le 14 mars dernier, comptait près de 11 000 signataires et a été entendue en commission parlementaire récemment. Malgré un nombre impressionnant de signataires et l'insistance du député qui a parrainé la pétition, les 4 membres du parti au pouvoir ont rejeté d'entendre les groupes AVÉQ et Hydro-Québec devant la commission des Transports et de l'Environnement pour expliquer pourquoi la situation des infrastructures de recharge rapide est préoccupante et peut mettre à risque l'objectif d'atteindre 100 000 véhicules électriques au Québec en 2020. »»» Lire nos articles au sujet de la pétition demandant 2000 BRCC d'ici 2020 Les 4 cibles Tel que mentionné en conclusion du mémoire de l'AVÉQ déposé à la Commission des Transports et de l'Environnement pour la loi VZE, en août 2016 : Les 4 cibles à fixer pour atteindre nos objectifs d’électrification :
Le gouvernement a annoncé récemment un investissement de $4M auprès d'Équiterre, permettant en mise en route de la cible #1 - la sensibilisation. La mise en application de la loi VZE, en janvier dernier fait en sorte que la cible #2 - la disponibilité des VÉ s'améliorera au cours des prochaines années. Le budget provincial a permis de s'assurer qu'une portion de la cible #3 - les incitatifs financiers sera conservée jusqu'à la mi 2019. Toutefois, le Plan d’Action 2018-2030 de la politique de mobilité durable 2030 ne prévoit qu'un maigre $2,6M d'investissement pour accélérer et intensifier l’implantation de bornes de recharge rapide le long des principaux axes routiers», auquel $2,5M ont déjà été confirmés et en partie déjà dépensés dans le PAET 2015-2020. Le gouvernement, bien qu'il a pris action sur les 3 premières cibles pour atteindre les objectifs d'électrification, se démarque dans son quasi-immobilisme au niveau de la cible #4 - les infrastructures de recharge (rapide). L'AVÉQ souligne le fait que les 4 cibles doivent êtres adressées avec des mesures concrètes, comme s'il s'agissait d'un tout indissociable. À quoi bon avoir un parc de 100 000 véhicules électriques en 2020 si l'infrastructure de recharge rapide ne permet qu'en recharger une fraction ?
Commission parlementaire - Transports et Environnement
Le 24 avril dernier, la ministre du Développement Durable, de l'Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a été questionnée par le député de Jonquière sur l'existence ou non d'une cible de déploiement de bornes rapides au Québec, d'ici 2020. Aucune cible en matière de borne rapide n'a été dévoilée, hormis la cible générale de 2500 bornes de recharge (tous types confondus). La vidéo suivante de la séance de la commission présente l'échange :
La ministre du Développement Durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques a annoncé dans son discours d'introduction de la séance de la Commission des Transports et de l'Environnement que :
Sur les $4,4 MILLIARDS du Fonds Vert, uniquement $2,6 millions sont consacrés à la recharge rapide des véhicules électriques, soit à peine 1/20 de 1%.
Il y a de toute évidence une incohérence entre le discours qui annonce une priorité en électrification des transports et les mesures concrètes pour financer l'ensemble des cibles associées.
Sources : Association des véhicules électriques du Québec , Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Une norme VZE pancanadien encouragera les fabricants de véhicules à produire et à vendre plus de véhicules électriques et d’autres véhicules à zéro-émission. Cela encouragera l’innovation et permettra au Canada de réduire ses émissions de gaz à effets de serre, d’atteindre ses engagements internationaux, d’encourager l’innovation et d’être un chef de file dans la lutte aux changements climatiques.
S’il vous plait signer cette lettre adressée au ministre du transport, l’Honorable Marc Garneau et au ministre de l’Innovation, des sciences et du développement économique, l’Honorable Navdeep Singh Bains. La lettre sera copiée à votre député, son information apparaîtra une fois que vous aurez inscrit votre code postal. S’il vous plait compléter le formulaire et cliquer sur “Send my letter?” pour envoyer la lettre aux ministres et à votre député. Source : zevrev.org Contribution : Martin Archambault
La pétition AVÉQ demandant 2000 bornes rapides au Québec a été déposée à l'Assemblée nationale le 14 mars 2018.
La pétition a obtenue 10 448 signatures électroniques, via le site web de l'Assemblée nationale, en plus de 508 signatures manuscrites sur les formulaires papier. La pétition cumule donc plus de 10 956 signatures. Merci à tous les signataires! L'extrait vidéo suivant présente le député de Jonquière, M. Sylvain Gaudreault effectuant la lecture du texte de la pétition pour le dépôt officiel. Une seconde lecture a été effectuée pour les 508 signatures manuscrites, avec un texte identique.
Plusieurs représentants et membres de l'AVÉQ étaient présents pour le dépôt, en plus de M. Daniel Breton et M. Pierre Langlois, Ph.D.
Suivez nos actualités puisque votre contribution ne s'arrête pas ici. La prochaine étape sera de sensibiliser les différents députés du Québec au besoin essentiel de bornes rapides.
Sources : Assemblée nationale , AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Les représentants des médias sont priés de noter que le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'électrification des transports, Marc Bourcier, le porte-parole en matière d'environnement, Sylvain Gaudreault, et le porte-parole en matière de transports, Martin Ouellet, tiendront un point de presse, le mercredi 14 mars à 11 h 30.
Sujet : Les bornes de recharge rapide au Québec. À cette occasion, les députés seront accompagnés du vice-président de l'Association des véhicules électriques du Québec, Richard Lemelin. AIDE-MÉMOIRE DATE : Le mercredi 14 mars 2018 HEURE : 11 h 30 LIEU : Foyer Louis-Hippolyte-La Fontaine Hôtel du Parlement Québec SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois Suivre notre dossier sur la pétition pour les 2000 bornes de recharge rapide
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Dans le chapitre 6, section 4 de son programme mis en ligne, le Parti Québec , ainsi que dans un communiqué émis sur les réseaux sociaux par Jean-François Lisée , le PQ affirme :
"Le Parti Québécois construira 2000 bornes à recharge rapide pour les véhicules électriques, d’ici 2020.??"
Nous constatons que notre pétition fait du chemin.
L'Association des véhicules électriques du Québec - AVÉQ salue cette initiative qui s'assurerait que les infrastructures de recharge rapide nécessaires seraient mises en place rapidement, et qu'elles seraient subventionnées par le Fonds Vert. Nous souhaitons que les autres partis politiques mettront aussi à leur agenda cet item critique à l'atteinte de nos cibles de réduction des GES.
MONTRÉAL, le 26 févr. 2018 /CNW Telbec/ - L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) souligne le succès de sa pétition pour le déploiement de 2000 bornes de recharge rapide au Québec, qui trône en première place sur le site de l'Assemblée nationale avec plus de 7900 signataires. L'objectif est de 10 000 signataires pour le 1er mars.
Selon Simon-Pierre Rioux, président de l'AVÉQ, cette pétition n'interpelle pas uniquement les propriétaires de véhicules électriques, mais s'adresse aussi à tous les Québécois et Québécoises qui vont un jour choisir un véhicule électrique pour remplacer leur véhicule à essence. « L'électrification des transports n'est pas une mode qui disparaitra, c'est la tendance dans le transport des personnes et des marchandises à l'échelle planétaire. Le mouvement est déjà amorcé à travers le monde, et l'interdiction des voitures à essence et diesel d'ici 2025 est déjà considéré en Californie, aux Pays-Bas, en Norvège, en Chine, au Royaume-Uni et en France notamment. Nous invitons tous les Québécois et Québécoises à signer notre pétition, car ce futur réseau d'infrastructures de recharge rapide leur profitera. »
M. Rioux mentionne également qu'il y a régulièrement des lignes d'attente aux bornes rapides, créant retards et frustration chez les électromobilistes. « Les propriétaires actuels de véhicules électriques font encore office de pionniers sur les routes du Québec, et pavent le chemin pour le consommateur moyen. Nos membres sont prêts à accepter les inconvénients d'un réseau de recharge anémique, mais nous constatons avec déception le manque de préparation du gouvernement à accueillir un nombre de plus en plus élevé de voitures électriques sur nos routes. Il est primordial d'investir maintenant dans les infrastructures de recharge rapide et de rattraper le retard accumulé ces dernières années. » En septembre dernier, le Conseil Consultatif sur l'Économie et l'Innovation (CCÉI), présidé par Mme Monique Leroux a suggéré au gouvernement provincial d'accentuer ses efforts en vue de favoriser l'utilisation du transport électrique en ajoutant rapidement plus de 2000 bornes de recharge rapide, en plus de rehausser les incitatifs pour atteindre les objectifs d'électrification des transports. La date de fin de la pétition arrive à grands pas; elle se termine le 1er mars 2018 à 23h59. L'association recommande à tous les Québécois de signer cette pétition, accessible directement via l'adresse www.bornerapide.ca. L'AVEQ est la plus importante association de propriétaires de véhicules électriques au Canada. www.aveq.ca SOURCE AVÉQ Promotion de l'électromobilité
Richard Lemelin, Vice-Président de l'AVÉQ était en entrevue à l'émission "Virage". Il a parlé de l'importance de l'infrastructure de recharge et des motivations derrièrela pétition pour avoir 2000 bornes de recharge rapide.
Source : Tele-Mag.TV
Vous avez déjà signé ? Maintenant voici une autre façon de nous aider... Trouvez-nous trois autres personnes qui signeront la pétition... Pas besoin d'avoir déjà une voiture électrique pour signer. Un futur acheteur , un ado , un ami intéressé à aider... Toutes les signatures comptent !
Questionné sur divers sujets reliés à l'électrification des transports dès l'ouverture de la période de questions à l'Assemblée nationale ce mercredi 21 février, le Premier ministre Philippe Couillard, manifestement au courant de la pétition concernant 2000 bornes rapides, a mentionné que cette cible «manque d'ambition» et ajoute «qu'on peut faire mieux que ça». Un extrait de la période de questions est présenté ci-dessous. Le passage est à 2 minutes 30 secondes. MAJ : Est-ce que le Premier ministre est au «courant» de la différence entre une borne rapide (Niveau 3 à 400 volts) et une borne dite régulière (Niveau 2 à 240 volts) ? Le tableau ci-dessous permet de différencier les 2 : Est-ce que le Premier ministre Couillard fera une annonce «ambitieuse» prochainement ? C'est à suivre. Dans l'extrait vidéo, le député Sylvain Gaudreault explique également le fonctionnement de la filière de l'hydrogène au Québec, à l'aide d'un tableau didactique. Voyez la couverture médiatique à ce sujet: Source : Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ Le Fonds Vert a atteint plus de $2 MILLIARDS en revenus pour le financement du PACC 2013-2020 [MAJ]19/2/2018
Notre dernier article sur le sujet, paru le 31 mai 2017, rapportait que le Fonds Vert cumulait plus de $1,6 MILLIARDS en recettes, majoritairement obtenus du marché du carbone.
Après la vente aux enchères du mois de novembre 2017, nous apprenons via le MDDELCC que les revenus totaux du marché du carbone, versés au Fonds Vert dépassent le cap de $2 MILLIARDS.
Le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) est le principal outil du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques. C’est grâce au Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, que le gouvernement soutient les entreprises, les municipalités et les citoyens dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone.
Jusqu’à présent, plus d’une quinzaine de programmes et plusieurs initiatives ont été lancés dans le cadre du PACC 2013-2020, dont les suivants :
Investissements dans les infrastructures de bornes rapides Selon les informations disponibles publiquement, l'AVÉQ a pu retracer uniquement 2 mesures financées par le PACC 2013-2020 impliquant le financement de bornes rapides : En effet, les actions # 14.2.2 "Déploiement des véhicules électriques - Projet-pilote d'installations d'infrastructures de recharge le long de l'autoroute 40" et # 14.10 "Support à l'implantation de bornes de recharge le longs des principaux axes routiers " sont les seules inscrites au plan, selon le registre public (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/index.htm) publié par le Conseil de Gestion du Fonds Vert (CGFV) du Québec. Parmi ces 2 actions, uniquement la première (#14.2.2) a été complétée à ce jour, permettant le déploiement de 7 bornes rapides sur l'autoroute 40, entre Montréal et Québec. Un montant de $500 000 dollars provient du Fonds Vert. Le déploiement des bornes de ce projet pilote a été complété en 2015. (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/teq/14-2-2-projpilotes-infras-recharge.pdf) La seconde action (#14.10) est en cours, et a contribué au déploiement de bornes de recharge rapide sur quelques sites ( Melbourne, Rigaud et Rivière Beaudette. Plusieurs sites dans des aires de service sont prévus ou en réalisation à Magog, Saint-Jérôme, Saint-Nicolas et Saint-Michel-de-Bellechasse). En date d'octobre 2017, selon la fiche financière (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/mtmdet/14-10-implantation-bornes-recharges.xlsm) de cette mesure, moins de $350 000 ont été investis sur un budget de $2,5M, soit moins de 14% du budget total.
Selon les informations obtenues et colligées par l'AVÉQ, moins de $1 million aurait été investi dans les infrastructures de recharge rapides au Québec par le PACC 2013-2020, sur un budget totalisant 3,3 MILLIARDS, soit 3 centièmes de 1% du budget (0,03%).
Mise-à-jour : La quatorzième vente aux enchères conjointe d’unités d’émission de GES dans le cadre du programme de plafonnement et d’échange de droits d’émission de la Californie, du Québec et pour la première fois, de l’Ontario aura lieu le 21 février 2018.
Plus de 100 millions d'unités d'émission disponibles pour les enchères, le Québec devrait obtenir un résultat similaire à la dernière vente de novembre dernier, rapportant plus de 232 millions, versés intégralement au Fonds Vert. Les résultats seront publiés le 28 février 2018. Les revenus du marché du carbone, versés au Fonds Vert dépasseront vraisemblablement les $2,2 MILLIARDS après la vente aux enchères du 21 février 2018.
Sources : MDDELCC, CGFV, AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Selon l'Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), le gouvernement doit prendre les moyens pour atteindre son objectif de 100 000 voitures électriques d'ici 2020, et cela passe en priorité par l'ajout de 2000 bornes de recharge rapide dans l'ensemble de la province.
On en compte environ 140 actuellement, disséminée un peu partout à la faveur du programme Circuit électrique, financé en collaboration avec l’entreprise privée. Un programme qui a atteint ses limites selon l’AVEQ.
« C’est un modèle qui a aidé qui a aidé à démarrer, à mettre la roue en mouvement », estime Martin Archambault, porte-parole de l’organisme de promotion du transport électrique, « mais qui n’est pas du tout adapté au flot grandissant de véhicules électriques qu’on a sur nos routes et qui double chaque année. » D’où le lancement d’une pétition sur le site de l’Assemblée nationale et qui vise à convaincre le gouvernement de prendre le dossier en main et de financer l’installation de nouvelles bornes de recharge rapide. « C’est impossible ou à peu près de rentabiliser une borne de recharge rapide sur un horizon plus rapide que 30 ou 40 ans » estime Martin Archambault, qui rappelle que chaque borne coûte autour de 50 000 $. « Les entreprises qui en installent, comme St-Hubert, Métro, et quelques Villes, le font pour faire un statement vert, pour rendre service aux citoyens. » Utiliser le Fonds Vert Pour financer les installations, l’AVEQ propose d’utiliser l’argent du Fonds Vert du gouvernement du Québec, qui a amassé plus de trois milliards de dollars avec les taxes sur les carburants et les crédits carbone. « Le coût d’installation des 2000 bornes s’élève à 100 000 000 $. Ce n’est pas ça qui va affecter les réserves du Fonds Vert », ironise Martin Archambault. Appui de Sylvain Gaudreault Lui-même conducteur, depuis trois mois, d’une voiture électrique rechargeable, le député péquiste de Jonquière, Sylvain Gaudreault, appuie la requête de l’Association. Il croit aussi que le gouvernement du Québec doit démontrer que l’objectif fixé en matière de véhicules électriques n’est pas qu’un slogan vide. Il ajoute que tout est une question de volonté politique, soulignant certaines décisions récentes prises dans le vaste dossier des transports, dont celle de financer l’installation de deux stations de recharge à hydrogène. « Il y a à peine quelques dizaines d’autos à hydrogène au Québec et [le gouvernement] a annoncé trois millions de dollars pour une borne multirecharge hydrogène », soutient le député de Jonquière, qui se demande si ce choix tient au nombre élevé d’anciens attachés politiques libéraux qui travaillent comme lobbyistes auprès du groupe qui fait la promotion des véhicules à hydrogène auprès du gouvernement Couillard. Source : Radio-Canada
Ho ! surprise... L'une des recommandations phares du dernier rapport du CCEI est l'ajout de 2000 bornes de recharge rapide sur les routes québécoises EN PLUS du réseau déjà projeté pour un total de 4000 bornes de recharge publiques.
Le Conseil consultatif sur l'économie et l'innovation (CCEI) a remis au gouvernement du Québec son document final intitulé «Agir ensemble pour une mise en œuvre réussie». Le CCEI en profite pour presser le gouvernement de mettre en œuvre ses propositions en vue du prochain budget et des élections à venir.
Le Conseil boucle ainsi la boucle avec un plan transformant en projets concrets les 12 recommandations principales du document «Agir ensemble - Pour un Québec innovant, inclusif et prospère» déposé en septembre dernier. 2000 BRCC requises L'une des recommandations phares de ce premier rapport est - ho ! surprise... - l'ajout de 2000 bornes de recharge rapide sur les routes québécoises EN PLUS du réseau déjà projeté pour un total de 4000 bornes de recharge publiques.
Dans son nouveau rapport, le CCEI propose au gouvernement d'investir 140 millions de dollars dans ce nouveau réseau de bornes rapides. Le comité reste cependant conservateur sur l'échéancier, qu'il fixe à 2030.
15 millions de dollars supplémentaires devraient être investis dans une campagne d'information d'une durée de trois ans. Incitatifs à l'achat Bien qu'il proposait originalement d’élever temporairement la subvention maximale pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable, jusqu’à l’atteinte de 100000 véhicules électriques, le Conseil ne se prononce pas sur le montant à accorder ni sur la somme à investir dans cette proposition. Par contre, le Conseil suggère au gouvernement de se pencher sur la question et de déterminer le niveau optimal des incitatifs monétaires d' ici la fin de l'été . De la même façon, le Conseil recommanderait une période maximale de quatre mois pour bonifier, en collaboration avec les municipalités, les mesures incitatives non monétaires.
Et l'hydrogène dans tout ça ?
Dans ce qu'il qualifie [de façon un peu erronée !] de «décarbonisation» des transports, le CCEI recommande un investissement massif dans la conversion des véhicules lourds québécois au gaz naturel liquéfié (GNL), au gaz naturel comprimé (GNC) et aux biocarburants. La filière hydrogène n'est pas mentionnée dans le texte, mais elle n'y est pas explicitement exclue non plus. Selon le Conseil, 335 millions de dollars devraient être investis comme participation à la construction d’une vingtaine de stations-service pour carburants alternatifs, et 315 millions de dollars pour bonifier et prolonger les incitatifs à la conversion de camions du programme Écocamionnage.
N’oublions cependant pas que, si on fait une place à la filière hydrogène en tant que «carburant alternatif», cette filière accaparera une part disproportionnée de l’enveloppe en raison de son immaturité et des coûts très élevés de tout ce qui y est lié. Par exemple, on estime à plus de 4 millions de dollars le coût d’une station de recharge d’hydrogène électrolytique «propre». De même, le véhicule à hydrogène coûtera beaucoup plus cher que son équivalent au GNL ou au GNC. Pour un résultat optimal, il serait donc logique d’exclure la filière hydrogène de l’équation… mais le CCEI n’a pas voulu prendre position sur ce sujet glissant.
Des membres du CCEI qui ont du poids
Il est permis d'espérer que les recommandations du CCEI ne seront pas tablettées par le gouvernement. En effet, les membres du CCEI qui ont élaboré la partie sur le transport sont des interlocuteurs importants en la matière, tels :
De mesures concrètes à appliquer sans plus tarder
« Notre Conseil avait pour mandat d'élaborer des propositions concrètes, et c'est ce que nous livrons», affirme la présidente du comité, Monique F. Leroux, au cours d’une entrevue accordée au Soleil. Le CCEI presse donc les gouvernements d'appliquer ses recommandations pour renforcer la compétitivité du Québec sans plus tarder. «Pour le début du mois d’avril», suggère même Mme Leroux. «Nous espérons que certaines propositions seront retenues dans le prochain cadre budgétaire du gouvernement.»
Sources :
Rapports du CCEI
Newswire Les affaires
Sources photographiques :
Borne BRCC Circuit Électrique Station de GNC Station d’hydrogène Mme Monique F. Leroux
Avec l'aimable collaboration du Secrétariat du Conseil consultatif sur l’économie et l’innovation
Contribution : Daniel Rochefort
SPÉCIAL PÉTITION : tout comprendre de la pétition pour avoir 2000 BRCC au Québec
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La pétition lancée publiquement le 5 février dernier, figure maintenant en tête parmi la vingtaine de pétitions présentement actives sur le site de l'Assemblée nationale, avec plus de 4700 signatures!
C'est avec un départ fulgurant que notre pétition a pu s'inscrire en tête. En effet, les supporteurs ont été rapides sur leur claviers avec 2000 signatures cumulées en moins de 24 heures suivant l'annonce publique. Puis, 1000 signatures supplémentaires dans les 24 heures suivantes. Bien que l'Assemblée nationale ne publicise pas de statistiques partielles en fonction des jours, il ne serait pas surprenant que notre pétition se soit inscrit au record du plus haut taux de signatures dans les premières heures. Dans la rapidité de la mobilisation, nous y voyons un message : Pour ces électromobilistes, il y a urgence d'agir. En signant avec une telle rapidité, ils n'ont pas eu à réfléchir bien longtemps. Selon eux, la situation doit changer, et rapidement.
Dépôt de la pétition
L'AVÉQ a été convoquée pour le dépôt de la pétition à l'Assemblée nationale. La date du dépôt aura lieu le mardi 13 mars prochain, en après-midi. Les signataires et supporteurs qui désirent assister à la lecture de la pétition à l'Assemblée nationale, à Québec, sont priés de remplir le formulaire d'inscription ci-bas. Vu le nombre de places limitées dans l'estrade du Salon bleu, nous ne pouvons pas garantir des places dès l'inscription. L'ordre d'inscription sera respecté s'il y a plus d'inscriptions que de places disponibles.
Sources : AVÉQ, Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
L’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) lance une pétition pour l’implantation de 2000 bornes rapides de recharge électrique à travers la province d’ici 2020. L’Objectif s’élève à 15 000 signatures.
Selon le regroupement, l’offre de stations d’alimentation demeure « nettement insuffisante », en comparaison avec le nombre de véhicules électriques (VÉ) en circulation qui augmente d’année en année. En 2018, d’après ses calculs, 35 000 VÉ sont répertoriés sur le territoire (NDLR : prévus en 2018), ainsi que 155 bornes de recharge, pour un ratio de seulement 0,44 %. Avec un objectif de 100 000 voitures en circulation d’ici 2020, le gouvernement devrait songer à augmenter le nombre de stations énergétiques à 2000 afin de faire grimper le ratio à 2 %, estime l’AVÉQ.
Outre un projet-pilote déployé en 2014-2015 visant à électrifier l’autoroute 40, entre Montréal et Québec, et ayant conduit à l’installation de sept bornes rapides, l’AVÉQ estime qu’aucun plan ne semble envisagé de la part du gouvernement afin d’étendre le réseau. Le regroupement évoque par ailleurs l’entrée en vigueur imminente de la norme sur les véhicules zéro émission (VZE) (NDLR : loi déjà en vigueur) qui aura pour effet, estime-t-il, d’augmenter la disponibilité des nouveaux véhicules électriques dans les prochaines années. La pétition est accessible sur le site du gouvernement du Québec. Source : Autosphère PÉTITION Implanter 2000 bornes de recharge rapide au Québec d’ici 2020
Depuis plusieurs années, les membres de l'Association des Véhicules Électriques du Québec demandent d'avoir accès à un réseau de bornes rapides au Québec afin de maximiser le potentiel des véhicules électriques. En effet, les véhicules électriques ne sont pas confinés à une utilisation urbaine, à condition de pouvoir compter sur un réseau structurant de bornes de recharge, étendu sur l'ensemble du territoire de la province, pas uniquement sur quelques tronçons d'autoroutes, comme c'est le cas depuis 2014 au Québec.
Le Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des Transports (MTMET) a réalisé en 2014-2015 un projet-pilote visant à électrifier l'autoroute 40 entre Montréal et Québec. 7 bornes rapides ont été déployées, mettant à contribution le Fonds Vert. La période d'essais du projet pilote est terminée depuis belle lurette. Exception faite d'une poignée de bornes rapides dans des Villages-Relais, financées par le Plan d'Action contre les Changements Climatiques (PACC 2013-2020), il ne semble pas y avoir de plan directeur ou d'orientation sur un réseau structurant de recharge rapide de la part de l'état Québécois. Avec l'entrée en vigueur de la norme Véhicules Zéro Émission (VZE) qui aura pour effet d'augmenter la disponibilité des nouveaux véhicules électriques et le ralentissement du rythme de déploiement de bornes rapides de la part du Circuit électrique en 2017, il est clair que l'offre de recharge rapide est et sera nettement insuffisante, considérant qu'il y a déjà des files d'attentes dans plusieurs sites et ce, depuis plus d'une année. L'AVÉQ a dressé un portrait de la situation du ratio de bornes rapides en fonction du nombre de véhicules électriques au Québec, de 2014 à 2018 (suivant les projections pour 2018) : même avec un déploiement projeté (optimiste) de 60 bornes rapides au Québec avec le modèle d'affaires actuel du Circuit électrique, le ratio du nombre de bornes rapides versus le nombre de véhicules électriques demeurera inchangé par rapport à 2017, soit 0,44% (voir Tableau 1).
Afin de rétablir un équilibre entre l'augmentation des véhicules électriques sur les routes du Québec dans les années à venir et l'offre de recharge rapide en nette perte de vitesse, il faut envoyer un message clair au gouvernement du Québec : il faut investir massivement dans les infrastructures de recharge, afin de créer un réseau structurant de recharge, lui permettant ainsi d'atteindre ses propres objectifs en électrification des transports : 100 000 véhicules en 2020 et 1 million en 2030.
Pour ce faire, l'AVÉQ a choisi d'utiliser un droit inscrit à la Charte des droits et libertés de la personne, article 21 : la pétition. L'inscription de la pétition a été effectuée par l'entremise du député de Jonquière, M. Sylvain Gaudreault, lequel fait preuve d'exemplarité par sa conversion récente aux transports électriques avec un véhicule 100% électrique. Une cible de 2000 bornes rapides au Québec en 2020, tel que le recommande le Comité Consultatif sur l'Économie et l'Innovation (CCÉI), permettrait de redresser le ratio à une valeur de 2.00% , tel que présenté dans le tableau 1 ci-dessous. L'AVÉQ encourage tous ses membres et à leur entourage de signer la pétition pour demander au gouvernement du Québec de déployer 2000 bornes de recharge rapide d’ici 2020. Ces bornes doivent être considérées à titre d'infrastructures routières pour être financées par les paliers de gouvernements.
Le dépôt de la pétition aura lieu à l'Assemblée nationale, au mois de mars 2018.
Depuis la réforme parlementaire de 2009, toutes les pétitions déposées doivent recevoir une réponse écrite du gouvernement. À défaut pour celui-ci de le faire dans le délai imparti, un ministre devra donner la réponse de vive voix à l’Assemblée. Qui plus est, la commission compétente dans le domaine touché par une pétition peut décider de s’en saisir et entendre les pétitionnaires en auditions publiques.
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
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