Le 4 novembre, les sénateurs ont adopté en première lecture l’article 11 du projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables. Présenté par la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, celui-ci imposerait aux parkings de s’équiper d’ombrières recouvertes de panneaux photovoltaïques. Cette proposition traduit la volonté d’Emmanuel Macron de multiplier par dix la capacité française de production d’énergie solaire d’ici 2050, pour combler le retard enregistré sur nos voisins allemands, italiens et espagnols.
Avant de lui accorder son vote, la Chambre haute a revu la copie du gouvernement. À l’origine, le projet de loi devait s’appliquer aux parkings de plus de 2 500 mètres carrés. Plutôt qu’une superficie, le Sénat a préféré définir un seuil en nombre de places. Seuls les parcs de stationnement comportant plus de quatre-vingts places seront finalement concernés, ce qui englobe davantage de parkings qu’initialement. De multiples parkings seront exemptés Le texte retenu comprend cependant de nombreuses exceptions. Les parkings de poids lourds de plus de 7,5 tonnes sont exclus du champ d’application, tout comme les installations situées à proximité de « sites remarquables ». En cas de contraintes techniques, sécuritaires, architecturales ou patrimoniales, les propriétaires de parkings pourront également échapper aux obligations. À noter, par ailleurs, que seule la moitié de la surface des parcs de stationnement concernés devra être équipée de panneaux solaires. Si le projet de loi, qui doit encore être débattu à l’Assemblée nationale, est définitivement adopté, les dispositions entreront en vigueur à compter du 1er juillet 2023. Les parkings de plus de 400 places auront un délai de trois ans pour entrer en conformité. Ceux entre 80 et 400 places auront cinq années devant eux pour s’équiper, sous peine de s’exposer à une sanction mensuelle de 50 euros par emplacement jusqu’à la bonne application de la législation. Selon le gouvernement, le potentiel de la mesure pourrait atteindre jusqu’à 11 gigawatts, soit l’équivalent de la puissance d’une dizaine de réacteurs nucléaires. Reporterre
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Tesla travaille sur une technologie consistant en des faisceaux laser installés sur des véhicules et éventuellement sur d'autres produits, pour nettoyer automatiquement les débris du pare-brise de ses voitures.
Si vous pensiez que le Cybertruck de Tesla était futuriste, attendez d'avoir entendu parler de cette nouvelle technologie développée par Tesla, qui s'apparente en réalité à un essuie-glace au laser.
Plus tôt cette année, Tesla a déposé une demande de brevet portant sur le «Nettoyage par impulsions au laser des débris accumulés sur des objets en verre dans les véhicules et les assemblages photovoltaïques». Le brevet a été confirmé cette semaine. Phiroze Dalal, spécialiste en imagerie scientifique et industrielle chez Tesla, est considéré comme l'inventeur et décrit l'invention dans la demande de brevet. «Notre système de nettoyage pour véhicule comprend un ensemble optique qui émet un faisceau laser pour irradier une région située sur une surface en verre du véhicule, un circuit qui détecte les débris accumulés dans la région et un circuit de commande. Le circuit de commande étalonne des paramètres associés au faisceau laser émis par l’ensemble optique de faisceau en se basant sur la détection des débris accumulés sur la surface en verre, contrôle le niveau d’exposition du faisceau laser sur les débris accumulés en fonction de l’étalonnage de l'ensemble de paramètres associés au faisceau laser, dans lequel le niveau d'exposition est contrôlé en fonction d'une impulsion du faisceau laser à une cadence qui limite la pénétration du faisceau laser à une profondeur inférieure à l'épaisseur de la surface en verre, Si vous avez du mal à imaginer un tel système d’essuie-glace au laser, vous pouvez consulter les dessins techniques de la demande de brevet :
Tesla explique que le système pourrait être utile pour éliminer automatiquement tout débris obstruant la vue des caméras du pilote automatique autour de la voiture.
En outre, Tesla prévoit tirer parti de ce système pour nettoyer automatiquement les débris des panneaux solaires sur les toits des résidences ou des édifices.
Cependant, Tesla, comme plusieurs autres sociétés, font parfois des demandes de brevets sur des technologies qui ne se retrouveront jamais dans des véhicules de production.
On ne connait donc pas le futur de ce projet, mais s'il est bien structuré, comme peut le faire Tesla, ce pourrait devenir fort intéressant. À suivre. Electrek
Contribution: André H. Martel
Tesla travaille actuellement à l’amélioration de son usine de Fremont, notamment grâce à l’installation d’un nouveau panneau solaire, le premier à l’usine, et d’un nouveau Superchargeur de 24 places.
Il avait été récemment annoncé que Tesla travaillait sur la 5ème chaîne de montage de l'usine de Fremont en prévision de la production du Model Y, suite à une nouvelle demande de permis de construction présentée à la ville de Fremont.
Il s’avère que Tesla a fait la demande d’autres permis de construction au cours des dernières semaines pour des mises à niveau intéressantes de l’usine. L'un de ces permis est pour l’installation d’un nouveau panneau solaire sur le toit de l'usine. Bien que Tesla soit depuis longtemps un installateur solaire, la société a parfois mis du temps à installer l’énergie solaire sur ses propres sites. Par exemple, Tesla a mis des années à installer un panneau solaire dans sa Gigafactory 1 au Nevada . L'usine Tesla de Fremont n'a toujours pas de panneau solaire sur le toit, mais cela devrait bientôt être corrigé. Une nouvelle demande de permis de construction déposée la semaine dernière, confirme que Tesla envisage d'installer un système photovoltaïque sur le toit de son bâtiment administratif. Image du bâtiment administratif Tesla de l'usine Fremont:
La demande de permis de construire ne mentionne ni la taille ni la capacité du nouveau panneau solaire sur le toit.
Il s’agit d’un ajout à la structure existante de l’usine de Fremont utilisée pour tester ses tuiles solaires. Les récentes demandes de permis de construire confirment que Tesla y travaille toujours. En outre, une autre demande de permis déposée par Tesla il y a quelques semaines montre que Tesla désire installer une nouvelle station de Superchargeurs. La demande est pour l'installation de 24 Superchargeurs derrière la section de l’usine South Paint, incluant l’installation d’un nouveau recouvrement en asphalte, la fourniture d’éclairage et l’alimentation en énergie nécessaire au bon fonctionnement des équipements ainsi que les détails de l’ancrage structurel des socles. ” Le fait qu'elle soit située derrière l'atelier de peinture du sud pourrait signifier qu'elle ne sera pas accessible au public, comme la principale station de Superchargeurs de l'usine Tesla. Tesla a déjà installé une station Superchargeur à l'intérieur et à l'extérieur de l'usine pour répondre à des besoins internes, tels que la recharge des véhicules sortant de la chaîne de montage. Ces nouveaux projets interviennent alors que Tesla prévoit augmenter considérablement la production de l’usine de Fremont au cours des prochaines années. Si Tesla atteint ses objectifs, la production du Model Y pourrait plus que doubler la production annuelle actuelle d'environ 300 000 voitures d'ici à la fin de 2020. electrek
Contribution: André H. Martel
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