Une invitation à signer une pétition pour interdire l’affichage des véhicules à combustion thermique.
Les dérèglements climatiques font partie des très nombreux et graves impacts liés aux activités humaines. Plus personne ne peut nier l'urgence d'agir pour limiter les conséquences du réchauffement climatique à l'échelle planétaire. Les villes doivent être en première ligne dans la très forte réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le 23 septembre 2019, la mairesse de Montréal Valérie Plante s’est engagée devant l’ONU "à réduire de 55 %, par rapport au niveau de 1990, les émissions de gaz à effet de serre (GES) de sa ville d’ici 2030."
Bien qu'encore très insuffisante, cette volonté doit être appuyée par des actions fortes afin d'être prise au sérieux. Ainsi, nous, signataires de la présente pétition, réclamons pour commencer l'interdiction sur le territoire de Montréal des panneaux publicitaires de véhicules à propulsion thermique, toutes catégories confondues. Cette interdiction devrait prendre effet d'ici la fin de l'année 2020. Change.org
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Un nouveau rapport de l'ONU sur le changement climatique mondial est moins négatif que celui qu'il a publié en octobre dernier.
Ce rapport spécial sur le réchauffement de 2,7 degrés Fahrenheit (1,5 degrés Celsius) montrait que les effets du changement climatique pourraient devenir catastrophiques d’ici 2040, au moins 10 ans plus tôt qu’initialement prévu par les scientifiques. Un autre rapport publié en décembre par le groupe de conseil en énergie privé Wood Mackenzie démontrait qu'il était déjà trop tard pour contrer les pires effets du changement climatique.
À la lumière de ces sombres prévisions, le dernier rapport vise à redonner espoir et semble confirmer qu’avec un effort concerté, les gens pourront faire la différence.
Le rapport présente des outils pour résoudre les problèmes critiques, notamment la pollution de l'air et de l'eau, la dégradation des terres et de la biodiversité et même la résistance aux antibiotiques. Il note que la qualité de l'eau se dégrade et que les plastiques se retrouvent maintenant dans tous les sept plus grands océans du monde. Il confirme toutefois que le temps est compté pour prévenir les effets irréversibles et dangereux du changement climatique. Dans des rapports précédents, des climatologues de l'ONU ont identifié qu’une augmentation de 2,7 degrés Fahrenheit serait le seuil à partir duquel le réchauffement planétaire mettra en danger la vie humaine, tel que mentionné lors de la signature de l'Accord de Paris sur le climat. Malheureusement le président Trump a décidé de retirer les États-Unis de cet accord dès 2020. Le dernier rapport met également en garde contre la possibilité qu’un évènement majeur puisse compromettre l'intégrité de la planète et la capacité de la Terre à satisfaire les besoins de l’humanité, et note que 29% des terres émergées du globe ne sont déjà plus aptes à être cultivées et que la déforestation se poursuit, mais on note quand même un ralentissement du taux de déforestation. Le rapport évoque des moyens pour poursuivre et améliorer cette progression en impliquant des groupes communautaires, des scientifiques, des universitaires, des entreprises et des auteurs afin de renforcer les stratégies et les outils pour amplifier le changement. Il divise ses conclusions en six grandes zones géographiques et note que certaines régions seront particulièrement touchées, notamment les régions les plus pauvres du monde. En Amérique du Nord, le rapport note des progrès significatifs en matière de consommation d'énergie et de la qualité de l'air, mais que la qualité de l’eau potable régresse, et que les périodes de sècheresse augmentent. On souligne aussi que la perte de biodiversité est un risque important. On constate une baisse des émissions de gaz à effet de serre en Europe centrale et de l’ouest, mais les mêmes émissions plus élevées en Europe de l’Est et dans les sud de l’Europe neutralisent ces progrès. La qualité de l'air est la principale préoccupation en Europe, et le rapport indique que l'empreinte sur les ressources de la région est insoutenable, en raison de la surexploitation de ses ressources naturelles et de la structure de ses échanges commerciaux avec d'autres régions. La résilience écologique, sociale et économique pourrait être affectée de manière négative au cours des prochaines décennies par des tendances mondiales qui échappent largement au contrôle et à l'influence des régions. Le dernier rapport des Nations Unies admet que si les gens perdent tout espoir en se basant sur des prédictions alarmantes et sur l'ampleur du réchauffement planétaire, ils auront peu de chances de progresser. Chaque geste a de l’importance et la venue massive de l’électrification des transports est un exemple concret de notre démarche collective pour sauver notre planète. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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