Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
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Le Nouveau-Brunswick annonce un rabais de 5 000 $ pour l'achat de véhicules électriques neufs14/7/2021
Suite à l'annonce du Nouveau-Brunswick, toutes les provinces de l'Atlantique offrent maintenant un rabais à l'achat de VÉ.
Les conducteurs du Nouveau-Brunswick qui souhaitent passer à un véhicule électrique ont reçu une bonne nouvelle : un rabais provincial à l'achat qui peut être appliqué aux véhicules électriques neufs et d'occasions immatriculés dans la province. L'annonce signifie que chaque province atlantique offre désormais des incitatifs à l'achat et que chaque initiative vise à favoriser l'adoption en tirant parti d'un élément d'équité essentiel. En plus du rabais sur le véhicule, les consommateurs seront également admissibles à un crédit de 750 $ pour l'installation d’une borne de recharge domestique de niveau 2. "Nous nous sommes engagés dans notre plan d'action sur le changement climatique à réduire les émissions de gaz à effet de serre et ce programme nous aidera à continuer non seulement à atteindre mais à dépasser nos objectifs d'émissions", a déclaré le ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Gary Crossman, dans un communiqué de presse . « Le programme rendra les véhicules électriques plus abordables afin que davantage de Néo-Brunswickois et de Néo-Brunsickoises puissent participer à la réduction de nos émissions de transport. » La remise du Nouveau-Brunswick alloue 5 000 $ à l'achat de véhicules électriques neufs, 2 500 $ à l'achat ou à la location d'hybrides rechargeables, 2 500 $ pour les véhicules électriques usagés et 1 000 $ pour les hybrides rechargeables usagés. Le rabais provincial peut être combiné au rabais fédéral de 5 000 $ offert à toutes les Canadiennes et tous les Canadiens qui achètent des VÉ. Le Nouveau-Brunswick tient à atteindre ses objectifs d'émissions Avec une population de plus de 781 000 personnes, le Nouveau-Brunswick compte au moins 37 emplacements publics de bornes de recharge, 196 bornes de niveau 2 et 87 bornes rapides CC de niveau 3 et compte environ 464 véhicules électriques enregistrés, selon les données de 2020. Mais la même année, le gouvernement avait annoncé que la province était très en deçà de ses objectifs d'adoption. Plusieurs citoyens ont déclaré qu'ils étaient déçus de la lenteur du taux d'adoption. L'une des principales critiques était que la province n'offrait pas de programme de rabais. « Notre infrastructure de bornes de recharge est en place et nos citoyens veulent profiter des incitatifs du gouvernement fédéral, mais le manque d'action du gouvernement provincial nous retient tous », a déclaré Lois Corbett, directrice exécutive du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick lors d’une déclaration au réseau Global News. Les représentants du gouvernement semblent avoir pris les commentaires au sérieux et, peut-être ont-ils élaboré un programme solide sous l'influence de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard qui ont pris des engagements provinciaux plus tôt cette année, Ian Hatheway, président de l'Association des concessionnaires d'automobiles du Nouveau-Brunswick, a déclaré dans un communiqué de presse. « L'annonce d'aujourd'hui est un pas positif dans la bonne direction pour accroître l'adoption de véhicules zéro émission dans la province. L'incitatif provincial combiné à l'incitatif fédéral aidera certainement à surmonter un obstacle clé à l'adoption des véhicules électriques, à savoir le coût. » Déploiement des remises et sensibilisation du public Énergie Nouveau-Brunswick sera initialement responsable de la gestion du programme de remise, qui peut être appliqué rétroactivement, dit le gouvernement, bien qu'il ne soit pas clair à compter de quand les conducteurs de VÉ pourront profiter de cette rétroactivité. Cependant, le gouvernement confirme qu’à l'automne prochain, les concessionnaires auront la responsabilité de gérer les incitatifs. « Nous sommes heureux de nous associer à la province du Nouveau-Brunswick pour offrir le programme Plug-In NB », a déclaré Keith Cronkhite, président et chef de la direction d'Énergie NB dans le communiqué de presse. « En tant que Néo-Brunswickois, nous croyons que l'électrification des transports est la clé d'un avenir énergétique durable ». Énergie NB estime que les conducteurs de véhicules électriques de la province dépenseront annuellement en moyenne 500 $ pour faire fonctionner leurs véhicules, par rapport aux 2 000 $ en moyenne en frais d'essence. Selon eux, ce sont des informations comme celles-ci qu'il est essentiel de partager avec les conducteurs de toute la province qui envisagent peut-être de passer du gaz à l'électricité, mais hésitent en raison du manque d'information. « Nous sommes fiers d'encourager ce changement en fournissant des informations et des conseils à nos clients », a déclaré Cronkhite. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Partout au Canada, les conducteurs sont intéressés à acheter un véhicule électrique, mais le plus grand obstacle reste l’accessibilité, notamment: l'abordabilité, les lacunes dans les connaissances et les obstacles physiques.
L'infrastructure de recharge de VÉ à travers le Canada s'est considérablement développée au cours de la dernière année, un exploit impressionnant à l'époque du COVID-19. Cependant, afin de faciliter l’accès au prochain niveau d'adoption des VÉ, il est essentiel d'éliminer les lacunes d'accessibilité pour les infrastructures d'achat et de recharge. Le coût d’acquisition et l'accessibilité des VÉ sont un enjeu pancanadien, non seulement pour éliminer les obstacles pour les personnes qui souhaiteraient acquérir un VÉ et économiser de l'argent à long terme, mais aussi parce que les Canadiens ne peuvent pas se diriger vers un pays plus vert tout en négligeant certains membres de la société. Bien que le gouvernement fédéral offre une remise de 5 000 $ pour tous les nouveaux achats de véhicules électriques pour les véhicules de 55 000 $ et moins, il revient en grande partie aux gouvernements provinciaux de s'attaquer aux problèmes spécifiques d'iniquité. L' approche disparate qui en résulte signifie non seulement une expérience d'achat fractionnée d'un océan à l'autre, mais aussi que la capacité d'un Canadien à accéder à un VÉ et à en bénéficier dépend de son code postal. Obstacles reconnus Lors d’un énoncé économique à l’automne 2020 le gouvernement fédéral a alloué 150 millions $ sur trois ans à Ressources naturelles Canada (RNCan) pour développer une nouvelle infrastructure de recharge, dès 2021. Ceci s’ajoute aux 73,5 millions $ déjà investis dans les infrastructures de recharge par RNCan depuis 2016 par le biais du Programme de déploiement électrique de l'infrastructure des véhicules et des carburants de remplacement . Dans une déclaration envoyée par courriel au groupe Autonomie électrique Canada, RNCan avait confirmé qu'il était conscient des obstacles à l'adoption de la VZE et qu’il souhaitait travailler avec des groupes provinciaux, territoriaux et municipaux et qu’il accepterait des propositions d'infrastructure pour combler les lacunes identifiées, par exemple pour les régions rurales et éloignées, et les communautés et entreprises autochtones. Étant donné que quatre provinces et deux territoires offrent maintenant des incitatifs supplémentaires aux acheteurs, il devient clair que les provinces qui n'offrent pas ces incitatifs ont un impact négatif sur l'adoption des VÉ. Louise Comeau, directrice des changements climatiques et des solutions énergétiques au Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick, a déclaré à Autonomie électrique Canada que le principal obstacle à l'adoption des VÉ au Nouveau-Brunswick est l’absence d’incitatifs provinciaux à l'achat. L’année dernière, le Nouveau-Brunswick a annoncé qu’il n’atteindrait pas l’ objectif du gouvernement en matière d’adoption des véhicules électriques, qui était d’avoir 2500 véhicules électriques sur la route d’ici 2020. En 2020, seulement 437 véhicules électriques étaient enregistrés et en février 2021, ce nombre était passé à 646. Le même mois, Comeau et le Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick ont écrit au ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Nouveau-Brunswick, Gary Crossman, demandant à la province de mettre en œuvre un incitatif de 2500 $ par véhicule en plus du financement fédéral, ainsi que de cibler les parcs de véhicules provinciaux pour effectuer une conversion vers les VÉ. Dans un courriel adressé à Autonomie électrique Canada, Comeau a confirmé qu'il n'y avait eu aucune réponse du ministre à ce jour. Les politiques d'équité, une responsabilité provinciale Qu'il s'agisse de s'assurer que l'infrastructure de bornes de recharge de haut niveau soit installée de manière accessible ou de proposer des remises provinciales pour augmenter l'offre fédérale, les provinces et les territoires du Canada adoptent en grande partie leurs politiques en fonction des besoins de leur population. Et au cours des deux derniers mois, deux autres provinces ont rejoint les rangs de celles offrant des remises pour les VÉ, et toutes deux incluaient des remises pour les achats de VÉ d'occasion. Plus tôt cette année, la Nouvelle-Écosse a annoncé qu'elle offrirait des incitatifs pour les véhicules électriques, y compris 2 000 $ pour les véhicules électriques d'occasion, un ajout important pour rendre les VÉ plus abordables et plus équitables. Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Iain Rankin, a souligné dans le cadre de son annonce que son gouvernement voulait une stratégie zéro émission qui profite à tous les Néo-Écossais. Et en mars, l'Île-du-Prince-Édouard a également annoncé un rabais de 5 000 $ sur les achats de véhicules électriques neufs et usagés actuellement le plus gros rabais d'occasion au pays, et les acheteurs obtiennent gratuitement une borne de recharge domestique de niveau 2. Le Québec est toujours en tête au Canada avec le rabais le plus généreux sur les véhicules électriques neufs à 8 000 $ (et 4 000 $ pour un achat de véhicules électriques d'occasion), tandis que le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest offrent également des rabais pour les nouveaux achats; mais seuls les consommateurs vivant dans des communautés hydroélectriques sont éligibles dans ce dernier territoire. La Colombie-Britannique a des incitatifs provinciaux à l' achat de véhicules électriques allant de 1 500 $ à 3 000 $, mais les communautés du nord de la province affirment que l'approvisionnement en VÉ fait toujours défaut, tandis que l'installation de l'infrastructure de recharge progresse plus lentement que dans les centres urbains. Bien que près de la moitié des provinces et des territoires du Canada prennent des mesures ambitieuses pour promouvoir l'équité en matière d'adoption des VÉ, l'absence d'un plan national cohérent mène à une situation désorganisée de l’adoption des VÉ. Les centres non urbains ressentent toujours des écarts d'équité «Il y a des groupes de citoyens qui vivent certains obstacles supplémentaires nécessitant notre attention», déclare Ian Neville, spécialiste principal de la durabilité pour la ville de Vancouver. «Pour nous, essayer de comprendre où se trouvent ces obstacles et identifier ces groupes est prioritaire pour nous.» Neville travaille sur un certain nombre d'initiatives visant à combler les lacunes des infrastructures de VÉ de Vancouver. Certaines sont vraiment basiques, tels que la recherche d’écoles et de lieux de culte disposés à autoriser le stationnement de nuit et de weekend pour faciliter la recharge des conducteurs sans accès à la maison. De plus, la ville envisage d'installer des bornes recharge sur des poteaux utilitaires, des bornes de VÉ montés directement sur les poteaux des services publics dans les quartiers, similaires à ce qui existe déjà à Toronto incluant des couvre fils pour éviter les risques d'électrification lorsque les cordons sont branchés dans les véhicules. Il ajoute: «Ce dont nous nous assurons, c'est que nous ne laissons personne de côté et que tout le monde peut y avoir accès.» Mais plus il y aura de VÉ, l’un des facteurs critiques pour déterminer l'équité et l'accessibilité deviendra de plus en plus évident: l'emplacement, l'emplacement, l'emplacement Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
L’AVÉQ, fière partenaire du programme RechargÉco est heureuse d’informer tous ses membres et partenaires du nouveau programme que lance Jour de la Terre Canada pour simplifier le passage de l’auto électrique au pays
Le Jour de la Terre Canada donne aujourd’hui le coup d’envoi à son programme RechargÉco, qui prévoit l’installation de 100 bornes de recharge rapides pour les voitures électriques, dans les stationnements d’épiceries IGA au Québec et au Nouveau-Brunswick. Ce programme peut compter sur la contribution du ministère des Ressources naturelles du Canada, qui le soutient à la hauteur de 5 M$.
En offrant aux électromobilistes l’occasion de recharger leur voiture en seulement 20 minutes — le temps de faire leur épicerie —, le Jour de la Terre Canada veut créer un engouement et accélérer le passage à l’auto électrique au pays. Sobeys, avec sa filière québécoise IGA, est le premier partenaire à accueillir les bornes de RechargÉco. Ce sont 50 marchands IGA qui offriront à leurs clients deux bornes de recharge dans leur stationnement, d’ici l’automne 2021. De plus, à tous les 22 du mois, les revenus seront versés à un organisme local dans chacune des 50 municipalités où les bornes seront installées. Citations « Nous offrons aux conducteurs canadiens des options plus vertes pour rouler jusqu’à la destination de leur choix. C’est ainsi que nous atteindrons la carboneutralité d’ici 2050 et créerons un avenir où nos véhicules ne nuiront pas à l’environnement que nous chérissons tant. » — Seamus O’Regan, ministre des Ressources naturelles du Canada « Les véhicules électriques sont essentiels à la création d’un avenir axé sur l’énergie propre et l’annonce d’aujourd’hui est un pas de plus en ce sens. Notre gouvernement se réjouit de travailler à avancer des projets d’infrastructures vertes en collaboration avec des partenaires comme le Jour de la Terre Canada, qui nous rapprochent de notre objectif : un secteur des transports carboneutre. » — Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine canadien et député de Laurier–Sainte-Marie « Nous remercions tous les partenaires du programme, dont le ministère des Ressources naturelles du Canada, les marchands IGA et le Fonds Éco IGA. Ils confirment ainsi leur engagement pour la transition énergétique au pays en favorisant la démocratisation de la recharge électrique : des bornes seront installées autant dans les villes que dans des régions plus éloignées. L’objectif du programme est de faciliter le passage à l’électromobilité pour tous les citoyens et citoyennes, peu importe où ils habitent. » — Thomas Mulcair, président du conseil d’administration du Jour de la Terre Canada « Le Jour de la Terre Canada veut donner envie aux citoyens et citoyennes de passer à l’auto électrique en misant sur l’expérience client. Nos bornes sont parmi les plus rapides sur le marché et sont situées stratégiquement pour simplifier ce passage à l’électromobilité. D’ailleurs, utiliser les bornes RechargÉco, c’est contribuer doublement à la protection de l’environnement : cela favorise l’électrification des transports et appuie du même coup les programmes du Jour de la Terre Canada. » — Pierre Lussier, président du Jour de la Terre Canada « Faciliter la vie de nos clients, c’est une priorité pour nous. De fait, la présence de marchands indépendants IGA dans toutes les régions du Québec nous permet d’offrir une solution pratique aux électromobilistes qui pourront faire leur épicerie le temps de recharger leur véhicule. Contribuer à l’installation de bornes de recharge dans les stationnements de nos supermarchés représente une autre façon de faire notre part pour l’environnement. » — Luc Daigle, Président des marchés d’alimentation IGA extra Daigle Emplacement des 100 bornes au Québec et au Nouveau-Brunswick
Les 100 bornes RechargÉco sont installées sur 50 sites au Québec et au Nouveau-Brunswick. Elles sont situées autant dans des régions densément peuplées que dans des endroits moins populeux, et sont dispersées sur le territoire, facilitant ainsi l’électromobilité. Une carte interactive est disponible au: www.rechargeco.org.
Des adaptateurs seront disponibles auprès des marchands IGA partenaires pour les propriétaires de voitures Tesla qui souhaiteront utiliser les bornes RechargÉco. Grâce aux adaptateurs, les bornes du réseau RechargÉco seront compatibles avec tous les véhicules électriques, peu importe leur modèle ou la marque de leur fabricant. Une application mobile permet de faire un suivi en direct et notifie l’utilisateur quand son véhicule est rechargé. Jour de la Terre
Contribution: André H. Martel
L'avenir est clairement électrique, à l'échelle mondiale, les ventes de véhicules électriques légers ont augmenté de plus de 60% par an depuis 2012. Mais le Canada ne produit qu'un seul modèle de véhicule rechargeable, ce qui représente moins 1,5% cent de la production des véhicules légers domestiques.
En cette période de grande incertitude, les travailleurs de première ligne et les travailleurs essentiels œuvrent pour nous protéger de la crise du COVID-19, les entreprises se rééquipent afin de répondre aux besoins de santé critiques, et les gouvernements travaillent sans relâche pour déployer les secours financiers dont ils ont besoin de toute urgence pour garder l'essentiel des services intacts. Ces efforts sont primordiaux alors que nous nous efforçons d'aplanir la courbe de cette pandémie et maintenir les familles et les communautés à flot.
Le secteur canadien de la fabrication d'automobiles s'est associé à la demande de services essentiels et se redéploie actuellement pour produire des fournitures médicales désespérément nécessaires, incluant des ventilateurs. C'est une décision qui pourrait sauver d'innombrables vies canadiennes. Alors que ce travail essentiel se poursuit, bon nombre d'entre nous se tournent vers la reconstruction de l'économie canadienne lorsque nous émergerons de cette situation. Parallèlement à un allègement financier immédiat pour les travailleurs, les entreprises et les collectivités, des discussions sont déjà en cours sur la façon dont les investissements pourraient stimuler notre économie à long terme et protéger les travailleurs contre les chocs futurs. Pour que le secteur automobile lui-même prospère après la pandémie, il est important de créer des emplois et de stimuler notre économie nationale grâce à des investissements dans la production de véhicules électriques. Au cours des dernières années, nous avons assisté à un ralentissement de la production de véhicules à moteur conventionnel au Canada, avec des fermetures d'usines et des milliers de pertes d’emplois. Un rapport récemment publié par le Pembina Institute et le Conseil international sur les transports propres a révélé que pour que le Canada puisse assurer la pérennité de son industrie automobile, nous aurons besoin d'investissements financiers associés à une politique axée sur l'électrification. Alors que l'économie mondiale vise une production zéro carbone, la demande d'autobus, de voitures et de camions électriques ne fera que s'accélérer. Nous voulons nous assurer que notre production nationale corresponde à la demande. La bonne nouvelle est que le Canada est bien placé grâce à un historique de fabrication automobile, particulièrement en Ontario. Le marché mondial des poids lourds et des autobus de tourisme électriques connaît également une croissance rapide, les grandes entreprises et les grandes villes, dont Toronto, Edmonton, Montréal investissant dans des parcs de véhicules électriques. Le Canada est en avance sur la courbe de fabrication de véhicules lourds électriques, en tant que sixième plus grand producteur de véhicules lourds électriques au monde, avec des installations de production et d'assemblage concentrées au Québec. Les bases de la croissance sont déjà posées. Étant donné que les émissions de GES du fret devraient éclipser les émissions des véhicules de tourisme d'ici 2030, investir dans le passage à l'électrification pour les poids lourds est également judicieux pour l'environnement. Parallèlement à la fabrication de véhicules électriques légers et lourds, nous avons découvert un énorme potentiel de production de piles à combustible à hydrogène au Canada. On prévoit que l'hydrogène jouera un rôle majeur dans la transition d'électrification des véhicules commerciaux. Nous pouvons nous appuyer sur un leadership précoce dans le développement et la production de technologies de piles à combustible à hydrogène, en particulier pour les véhicules de transport de marchandises lourds à long terme. Étant donné que les entreprises d'hydrogène et de piles à combustible sont déjà établies en Colombie-Britannique, en Alberta, au Manitoba, en Ontario et au Nouveau-Brunswick, le potentiel de croissance de l'emploi à travers le pays est vaste. Enfin, même si les investissements fédéraux et provinciaux sont essentiels pour donner à l'industrie des véhicules électriques l'impulsion dont elle a besoin, tout soutien devrait être complété par des politiques fermes. La croissance des véhicules électriques nécessite une augmentation de la demande. En donnant aux investisseurs et aux consommateurs les signaux politiques dont ils ont besoin (financement de la recherche et du développement, soutien financier aux usines de fabrication, norme de carburant propre et mandat national de vente de véhicules zéro émission), nous pourrons contribuer à ajuster l'offre et la demande. Une nouvelle analyse de Navius Research Inc. estime qu'avec un cadre politique national VZE (véhicule zéro émission) solide comprenant une politique de véhicule zéro émission et une subvention pour la fabrication de véhicules électriques, ce secteur de l’économie pourrait éventuellement représenter un potentiel économique de 152 milliards de dollars et générer 1,1 million d’emplois d'ici 2040. Avec les bons investissements dans la fabrication et la reconversion des travailleurs de l'automobile, et avec le support des gouvernements, le Canada peut redevenir un poids lourd dans la fabrication automobile, tout en relançant l'économie à faible émission de carbone. Pembina Institute
André H. Martel
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Dieppe est l’une des cinq communautés francophones de la province à acquérir des véhicules électriques.
Avec les municipalités de Beresford, Saint-Quentin, Shippagan et Tracadie, ils participent à un projet pilote visant à mettre des voitures électriques à la disposition des résidents. L'association des municipalités francophones du Nouveau-Brunswick a lancé le programme pilote visant à réduire l'empreinte carbone de ses membres. Le maire de Dieppe, Yvon Lapierre, a déclaré que cela faisait également partie de l'objectif de la ville de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En 2016, ils se sont fixés pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 6% d'ici 2021. Les véhicules seront mis à la disposition du public grâce à un programme d'autopartage. Les résidents pourront s'inscrire pour utiliser les véhicules via une application. Selon Lapierre, 50% de chaque véhicule est parrainé par la Fédération canadienne des municipalités. 91.9 The Bend
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ grimpent partout au pays : avec plus de 3,2 % de parts de marché, la popularité du VÉ gagne du terrain
13 août 2019 –Mobilité électrique Canada est heureuse de publier son rapport de ventes de véhicules électriques (VÉ) pour le 2e trimestre de 2019 au Canada. Selon les plus récentes données, la popularité des VÉ ne se dément pas puisque la part de marché des VÉ au 2e trimestre a atteint plus de 3% au pays, une augmentation substantielle d’un peu moins de 1% par rapport à l’an dernier. Les tendances observées en début d’année se sont accentuées au cours du 2e trimestre et les ventes ont dépassé les statistiques records de 2018. Hormis en Ontario, les VÉ ont continué leur progression grâce à des performances exceptionnelles dans l’ensemble des provinces canadiennes, et ce, tout particulièrement en Colombie-Britannique et au Québec. En vigueur depuis le 1er mai 2019, le programme Incitatifs pour l’achat de véhicules zéro émission a certainement contribué à ces bons résultats. À l’approche des élections fédérales, cela nous rappelle le caractère essentiel des subventions pour accélérer l’adoption du VÉ et permettre au marché du VÉ de devenir un marché de masse.
Faits saillants du 2e trimestre de 2019 :
Croissance des ventes canadiennes de 28% par rapport au 2e trim. de 2018 Hausse de 150% des ventes en C.-B. et de 81% au Québec par rapport au 2e de 2018, mais diminution de 58% en Ontario En dehors des trois principales provinces, les ventes ont connu une croissance considérable, soit 175% au Nouveau-Brunswick, 109% en Saskatchewan et 84% en Alberta – preuve que la demande augmente partout au Canada. Part de marché des VÉ au Canada au 2e de 2019 : 3,2% Mobilité Électrique Canada
Contribution: André H. Martel
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Le distributeur d’électricité du Nouveau-Brunswick NB Power continue de préparer le terrain à l’électrification des transports sur son territoire avec l’ajout de 7 nouvelles stations de recharge BRCC.
Les nouvelles stations du réseau eCharge néo-brunswickois offrent à la fois la recharge rapide BRCC et la recharge de niveau 2 (240v) pour accommoder tous les électromobilistes. Elles sont situées dans les lieux suivants :
C’est un investissement de $1,276,000, dont $350,000 est investi par Ressources Naturelles Canada.
Avec cet ajout, le réseau eCharge du Nouveau-Brunswick compte maintenant 26 stations BRCC, ainsi que 67 bornes de recharge de niveau 2. Le réseau eCharge est utilisable par les abonnés du Circuit Électrique et les abonnés du réseau FLO.
Le nombre de véhicules électriques au Nouveau-Brunswick reste très modeste (175 immatriculés en 2018), mais avec de tels investissements le gouvernement provincial crée un terreau fertile pour une augmentation éventuelle des ventes. En effet, il est démontré que la disponibilité d’un réseau de recharge étendu est une condition sine qua non à l’engouement pour le véhicule électrique. Ne manque plus qu’une subvention à l’achat comme au Québec et en Colombie-Britannique… Reste que ce réseau de recharge devient très intéressant pour attirer les électromobilistes Québécois et Ontariens qui sont légion à vouloir sillonner les routes du pays pour leurs prochaines vacances. La Nouvelle-Écosse l’a aussi compris en déployant 15 stations BRCC sur son réseau autoroutier. Préparez vos itinéraires, chers électro-vacanciers !
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De la recharge dans les parcs du Nouveau Brunswick; Toujours plus de Super-stations Tesla; Lanmodo Pro - la protection ultime pour votre véhicule : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
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